Une petite visite familiale. (PV: Taya)

Tout à coup, le coeur de Taya se déserra, elle ne pleurait plus. Elle observait avec envie son frère, son oncle, elle était sur le point d'obtenir ce qu'elle désirait le plus au monde. Il la dénuda un peu plus et Taya retourna poser ses lèvres dans le cou de Kamui, le tapissant de baiser. Mais alors qu'elle goûtait à sa peau, ses crocs se montrèrent sans qu'elle ne le veuille. Sentant ses canines se rapprocher de sa peau, elle sursauta et recula. Haletante elle passa ses doigts sur ses dents, elles étaient si pointues qu'une goutte de sang perla sur son doigt. Confuse, déboussolée, elle s'éloigna de son frère, rouge comme une tomate, toute essouflée. Elle demanda alors, dans l'espoir qu'il puisse l'éclairer :

"Kamui.. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?"

Elle restait immobile, à quelques centimètres de lui, le regard plein de larmes à nouveau, elle avait peur, peur d'elle même.

L'apparence démoniaque de ma petite soeur se pointent enfin le bout du nez. De belles petites canines toutes blanches, pointues et tranchante comme un couteau venaient de voir le jour, mais cela ne semblait pas vraiment faire plaisir à ma nièce adorée. Je pris très délicatement sa main, la porta à mes lèvres et je léchai la plaie, qui se refermait déjà. Il semblerait que mon pouvoir de régénération se soit aussi retrouvé chez l'adolescente, mais qu'il était pour le moment bien plus lent. Une fois la plaie disparue et le sang léché jusqu'à la dernière goutte, je pris doucement le visage de cette petite louve effrayée, car il semblerait bien que le loup soit l'animal nous représentant le mieux, entre mes mains et je la regardai dans les yeux.

-Tes dents ont enfin poussées. Tu commences à devenir une femme pour les démons. Nous sommes des descendants de Lucifer, Taya, alors, comme moi, tu auras bientôt de belles ailes noires qui te permetteront de voler. Au bout de tes jolis doigts, de belles griffes blanches verront le jour. Évidemment, je t'apprendrai à rester humaine, ces transformations sont totalement controlée par ton cerveau ou par tes émotions.

Je lui souris et tendrement, je l'embrassai sur les lèvres. Je la serrai doucement tout contre moi, la renversant sur le lit. Mon regard croisa à nouveau les sien et je dégageai mes lèvres des siennes, toujours souriant, faisant mon possible pour lui paraître rassurant. Je glissai une main dans son cou pour qu'elle me regarde. d'un ongle, je caressai une de ses canines.

-Tu as les plus belles canines du monde, Taya. Elles sont magnifiques.

Taya regardait Kamui, déconcertée. Il touchait ses canines, le regard brillant, comme si c'était des joyaux, mais elle, elle ne les appréciait pas tellement. Elle avait peur de mordre son frère par inadvertence. Le voir observer ses dents, les complimenter, la faisait lentement recouvrer son calme. Elle n'allait pas tout gâcher pour une paire de canines extrêmement affutées. Elle leva les yeux au plafond, respirant calmement à présent. Elle voyait que Kamui prenait le dessus, et celui ne lui plaisait guerre. Alors tout à coup elle le poussa par les épaule et se mit au dessus de lui, elle l'embrassa avec fougue et envie, démontrant à quel point elle le désirait, puis elle passa ses mains sur son torse nu, doucement, tant que ses griffes n'avaient pas poussé. Elle ressemblait à une petite vampiresse, avec les dents sorties et l'iris couronné de rouge. Elle passa sa langue dans le cou de son oncle puis remonta vers son oreille, murmurant :

"Je peux essayer mes canines sur toi ?"

Elle était remontée sur moi, démontrant à nouveau cette assurance que je ne lui connaissais pas, qui me laissait étonné. Ses caresses sur mon torse détendaient mes muscles de par leur douceur naturelle. J'étais tout simplement charmé par la tendresse de ma soeur. Ce qu'elle me chuchota à l'oreille me fit sourire. Effectivement, nous sommes aussi une variante, de par une de nos ancêtres, des vampires, une branche secondaire, elle pouvait donc se nourrir de mon sang, grâce à ses crocs. Je hochai la tête avant de répondre.

-Oui.

Et je l'embrassai sur les lèvres. Après tout, il fallait qu'elle apprenne et comprenne son corps, c'était primordial. Les prochaines métamorphoses seront plus voyantes et ses ailes en seront même douloureuses. Doucement, je lui offris ma nuque, lui caressant le dos avec amour.

-J'espère que tu aimeras le gout...

La gorge de Kamui était à présent dégagée. Elle y passa ses ongles, lentement, voyant comme la peau y était tendre et fine, comparé au reste du corps; elle posa son doigt sur l'artère de son oncle et sourit. Elle enfin elle vint poser ses lèvres sur sa peau, y passant quelques coups de langue, avec douceur et une envie retenue au maximum. Elle ne savait pas comment s'y prendre et avait peur de faire mal, elle prennait donc son temps, malgré elle. Elle posa alors ses canines contre la peau, inspira profondément et les planta. Le sang pénétra dans sa bouche rapidement, elle l'avala, et des frissons lui parcoururent la colonne vertébrale, elle sourit et prit une seconde gorgée, qui la fit frémir. Elle se sentait trembler, comme si boire le sang de son frère la faisait entrer en une drôle de transe. Cette transe était tout de même très positive, elle se sentait légère, comme au paradis, les yeux fermés, elle avalait à grande gorgées le sang de Kamui.

Elle se demandait si cela ne le tuerait pas, elle ne voulait pas le vider, elle avait peur de lui faire mal, de le tuer, elle n'y connaissait rien, tout ce qu'elle savait, c'était que boire du sang était plus que jouissif, et qu'ele y prennait plaisir. Enfin elle réussit à sortir ses cannines, essoufflée, elle s'allongea sur le lit, à côté de son oncle, et passa sa langue sur ses lèvres et ses dents pour retirer le sang qui y restait. Puis, elle l'attrapa pour le faire monter sur elle, elle l'embrassa toujours avec désir, mais cette fois-ci il était mille fois supérieur à celui qu'elle éprouvait avant d'avoir goûté à son sang. Elle le colla à lui et atteint à nouveau son oreille pour dire, d'une voix essouflée et pleine d'envie :

"Je veux faire l'amour, avec toi. Je t'aime si tu savais à quel point."

Je m'y attendais bien. Taya était encore très jeune et forcément, elle allait se laisser aller à la gourmandise. Bien sûr, je ne l'en empêchai pas, car j'étais intuable. La preuve que j'avais de cette chose, c'était que peu importe la quantité ingérée, mon flux sanguin était toujours aussi important. Je laissai mes mains caresser le dos de ma soeur adorée alors qu'elle se nourrissait, se gavant de mon fluide vitale. Lorsque, enfin rassasiée, elle se décolla de moi, le sang dans mon cou se résorba et retourna dans la plaie qui cicatrisait. Elle me fit alors monter sur elle et elle m'embrassa. Je ressentais ses sentiments les plus bouillants au travers de ce baiser, alors que je lui caressai la joue, plein d'amour et d'adoration. C'est alors qu'elle m'annonça pleinement son désir de moi, m'arrachant un sourire comme j'en ai fait que trois fois, un très beau sourire, plein de bonheur.

-Je t'aime aussi, ma belle Taya... et je te veux... je veux que tu sois mienne...

Je me mis alors à bécoter son cou avec amour. Mon corps était très chaud, se collant de lui-même à celui de celle dont je partageai le sang et les sentiments. J'étais vraiment et sincèrement amoureux d'elle, même si mon coeur réclamait aussi celle à laquelle j'ai lié mon destin. Même si mon coeur en était capable, mon âme et mon sens de l'éthique ne me pardonneraient pas que je m'écartes davantage de ma future épouse. Taya était quelqu'un de spécial, très spécial pour moi. Je ne pourrais plus ajouter une autre personne de plus dans mon coeur. La culpabilité de commetre un adultère était déjà loin d'être agréable comme ça.

Je me mis donc finalement à nu, retirant mon pantalon, mes bas et mon caleçon avant de retourner sur ma soeur et de l'embrasser. Mes mains descendaient vers son jean noir et, avant même que je ne l'eus touché, le tissu n'y était plus. Quand avait-il quitté le corps de mon amante, je ne le saurai probablement jamais et je m'en fichais. Je retirai le soutien-gorge, détaché précédemment, des épaules de mon amant, couvrant sa peau de baisers amoureux, brulant d'envie de mordre cette chair trop tendre pour être humaine, savourant de mes lèvres chaque parcelle de peau. j'avais tellement envie d'elle...

Taya était en transe, le goût du sang sur les papilles, elle se cambrait violemment et elle dégagea sa gorge, pour laisser Kamui la tapisser de baisers. Ses mains passèrent dans le dos de son frère pour descendre jusqu'à ses fesses qu'elle agrippa avant de remonter le long de ses hanches pour finir avec les ongles sur ses épaules. Elle profitait de ses ongles humains, puisque Kamui avait prédit qu'il se transformeraient sous peu. Etait-ce possible que le désir puisse ainsi agir sur elle ? Comment pouvait-il la transformer en monstre ? Elle se demandait si ce n'était pas de savoir le mal potientiel qu'elle pourrait faire à la fiancée de son oncle qui la faisait se transformer. Mais si il ne l'avait pas repoussé, c'était son problème après tout. Elle passa ses mains sur son visage et le colla au sien, pour venir trouver sa langue et s'y frotter. Peu à peu ses convulsions se calmèrent, et la rigidité de ses muscles disparut, elle était totalement relaxée et prête à passer au stade supérieur.

Entrainé comme jamais dans la passion qui m'anime, je l'embrasse avec encore plus d'amour que toutes les fois précédentes. J'avais tellement envie d'elle, c'était presque insupportable. Ma main droite commençait déjà à descendre, puis elle se glissa dans la petite culotte de ma sœur, y rencontrant la douce humidité de sa vulve, pour mon plus grand ravissement. Cueillant un peu de liquide, je ramenai ma main à ma bouche et je léchai le liquide. Il était vraiment délicieux... je dirai même... rafraichissant. Je léchai tout le liquide avant d'embrasser ma nièce à nouveau. Ma main retourna à ses caresses sur l'intimité de Taya et je me mis à l'embrasser dans le cou pendant que ma main gauche commençait à lui faire savourer des caresses sur son sein droit, le massant très doucement et tendrement.

- Tu verras que je suis bien différent d'Ashitaka, mon cœur. Je suis bien plus doux.

Je recommençai donc à l'embrasser sur les lèvres, sans cesser mes caresses. J'entendais le son de mes caresses sur ses parties intimes alors que j'étais au niveau de son visage. Elle était très excitée et je le sentais très bien sur mes doigts... sa culotte était très mouillée et, d'un coup, je la lui retirai. Je pris alors un de ses seins en bouche et je me mis à suçoter le mamelon déjà bien dressé. J'ai du mal à croire que c'était la même gamine qui mouillait mon lit à chaque fois que mon frère passait par là qui avait une telle poitrine et un corps aussi parfait. Elle était une véritable beauté.

Le rouge avait élu domicile sur les joues de Taya. Elle sentait que sa petite culotte était toute mouillée, et même si Kamui appréciait ça, elle se sentait confuse d'être si sensible. Elle l'avait sentie se mouiller lorsqu'elle avait mordu son frère, comme si boire du sang était jouissif pour elle. Elle le regardait lécher ses doigts, avec un désir immense de l'embrasser, avec désir. Elle était nue à présent, et elle colla brusquement son bassin à celui de son oncle, ce qui la fit se pénétrer sans le vouloir, elle hurla de douleur, sur le coup. Doucement, haletante, elle se détendit, et recouvra son sourire habituel. Elle ne bougeait pas, elle laissait ça à Kamui, il allait mener la danse, elle lui faisait confiance. Elle passa ses mains sur son visage pour le coller au sien, dans un baiser bien plus doux qu'elle ne lui en donnait auparavant, elle obtenait ce qu'elle voulait, et malgré se première fois, elle était très sereine. S'être fait pénétrer par inadvertance avait fait monter son rythme cardiaque a de hautes sphères, elle en avait même mal à la poitrine. Après avoir soufflé doucement, elle sourit à Kamui, lui indiquant qu'elle était prête, prête à y aller.

Alors que je voulais que tout se passe dans la douceur, Taya s'était elle-même collée à moi et mon sexe la pénétra brusquement. Son cri de douleur résonna dans ma tête et j'en fus tout ébranlé. J'avais l'impression que c'était ma faute et que je lui avais fait du mal, tout en sachant qu'elle s'était empalée seule, mais c'était moi qui la pénétrait et qui lui avait fait mal. Doucement, je caressai la joue de ma petite soeur adorée et je l'embrassai avec beaucoup d'amour, supportant mon poids d'une main pour ne pas l'écraser. Ma main glissa de son visage à son dos et je la soulevai du lit, la transportant vers les oreillers pour qu'elle soit plus confortable. Autour de mon sexe, je sentais son vagin trop serré pour que je puisses lui faire l'amour convenablement, je risquais trop de lui faire du mal.

-Je vais te faire goûter à un nouveau délice qui te rendra plus apte à faire l'amour.

Je l'embrassai encore sur les lèvres, je ne voulais vraiment pas qu'elle ait une nouvelle expérience douloureuse. Très doucement, je me retirai d'elle, gardant à ce moment mes lèvres sur les siennes, savourant sa langue au goût de cerise. Alors, une fois qu'elle fut bien installée, je me reculai, à genoux entre ses jambes puis je surélevai ses fesses pour qu'elle voit bien ce que je vais lui faire, ce qui devrait l'empêcher de paniquer pour rien. Alors, très doucement, je me mis à lécher son intimité, écartant les grandes lèvres de sa vulve pour me faciliter l'accès. Elle était si mouillée que je me demandai maintenant à quel point je lui faisais de l'effet. Je commençai par enlever la cyprine puis je bécotai l'intérieur des grandes lèvres de ma petite soeur. J'allais lui faire ressentir beaucoup de sensations, aujourd'hui, mais je devais aussi découvrir ce qu'elle aime ou non. Je me mis alors à lécher son clitoris puis à le sucoter-mordiller-lécher.

Le contact de la langue de son frère sur son intimité était sûrement le plus beau cadeau du ciel, elle avait trouvé ce qui le faisait de l'effet. A peine commença-t-il a titiller son petit bout de peau sensible elle se mit à gémir, à se cambrer, profitant, ses mains dans les cheveux de Kamui, les tirant à chaque poussée de plaisir. Elle sentait qu'elle mouillait encore, et ceci la faisait rougir, mais d'un côté, elle n'y pouvait rien si son oncle était doué. Ce qu'il lui faisait était vraiment divin, elle avait presque envie de remercier les dieux pour cela. Impossible qu'elle bouge, elle ne pouvait pas, car les factions de son oncle étaient parfaite, elle se dit alors que s'ils n'étaient pas liés par le sang, elle se marierait de suite avec lui, quitte à affronter sa fiancée. Cela la fit sourire, elle attira Kamui jusqu'à son visage et le regarda, passant sa main sur sa joue puis l'embrassant tendrement avant de dire, au creux de son oreille :

"Je t'aime."

Ce n'était pas un je t'aime normal, il avait un ton et une saveur toute particulière, il exprimait des choses bien plus fortes qu'auparavant, il était aussi fort que les battements du coeur de Taya, qui étaient si violent qu'elle priait pour que son organe vital ne traverse pas sa poitrine. Elle embrassa Kamui à nouveau avant de le libérer pour le regarder dans les yeux, non pas avec envie, mais avec amour.

Elle interrompit mon traitement pour venir cueillir un baiser sur mes lèvres. Fermant les yeux, je savourai le goût de miel de sa langue, puis je cueillis un peu de sa salive et je l'avalai. Reconnaissant de son amour, je lui rendai cette parole d'un "moi aussi" très tendre, d'un niveau égale à celui que j'aurais prononcé pour Fiela. Ces paroles faisaient vibrer mon coeur et il battait à l'unisson avec celui de la demoiselle. C'était très chaud dans ma poitrine et j'avais envie de la serrer si fort que je pourrais la faire entrer dans mon corps, tellement je n'ai pas envie que nous soyons un jour séparé de nouveau. Je me penchai un moment sur elle puis je lui fis un suçon sur le cou, la nuque, l'épaule, descendant alors pour aller en poser un sur la poitrine bien développée de ma petite sœur, au sein droit avant d'en sucer la pointe du mamelon avec un peu de force pour augmenter les sensations. Je commençai à avoir si chaud que je me couvrais d'humidité de partout.

-Je crois que tu es prête, ma chérie.

Doucement, je la plaçai confortablement sur le matelas et je l'embrassai avec une douce fougue. Je m'avançai alors contre elle, lui écartant convenablement les jambes puis je m'enfonçai doucement en elle. Elle était si mouillée que ça entrait tout seul, glissant pratiquement sur les parois étirées par ma langue et doigts de son vagin. Je restais quand même doux et je m'enfonçai lentement au fond, ressortant un moment pour entrer à nouveau, l'habituant lentement puis un peu plus rapidement.

Lorsqu'elle le sentit entrer en elle, une nouvelle fois, mais cette fois avec une douceur parfaite, elle gémit, non de douleur, mais directement de plaisir. Elle regarda son frère et lui sourit, l'attirant vers son visage pour l'embrasser avec tendresse, donnant un léger coup de bassin, pour le sentir en lui, chose qu'elle voudrait pour la vie, toujour le sentir à son contact, d'une manière ou d'un autre, ne jamais le perdre de vue, ne jamais arrêter de le toucher. Elle passa sa langue entre ses lèvres et vint se frotter à la sienne, doucement, tournant autour, la touchant du bout, puis elle la passa sur ses lèvres, d'une comissure à l'autre, goûtant leur saveur. Puis elle donna un second coup de bassin léger, pour qu'il commença enfin, elle voulait faire l'amour, et ceci jusqu'au bout, jusqu'au plus haut des ciels, pour sa première fois, elle voulait qu'elle soit la plus belle des fois. Elle retourna à son oreille et dit à nouveau, avec le même sérieux, une larme à l'oeil :

"Je t'aime."

Puis elle ceuillit un autre baiser tendre, avant d'en déposer un sur sa joue et dans son cou. Ses mains passèrent dans le dos de son oncle et remontèrent s'arrêter sur ses épaules. Taya lui souriait, pas très sûre d'elle, seulement sûre qu'elle ne voulait que lui.

Elle n'avait pas l'air sur et cela se voyait dans ses beaux yeux bleus. Doucement, je caressai sa joue et je collai mes lèvres aux siennes. Je lui souris ensuite avant de la soulever, d'agripper nos draps pour nous enrober dedans, formant un petit cocon d'intimité autour de nous. Doucement, je la serrai dans mes bras, lui bécotant amoureusement le cou. Je me mis à faire de légers mouvements pour l'accommoder, puis je la fis monter sur moi, lui caressant ensuite le dos puis lui massant les hanches pour la détendre. Je n'aimais guère la voir douter, alors, je devais la rassurer. Je lui offris donc mon plus doux sourire, plein d'amour.

-Je n'aime pas te voir incertaine. Qu'est-ce qui te trouble, mon coeur?

Taya n'était pas sereine, et son frère l'avait remarqué, elle réfléchissait alors comment elle pouvait lui dire ce qu'elle ressentait, elle ne le savait pas tellement elle même, mais elle devait trouver quelque chose et rapidement. Elle se planta dans ses yeux émeraude et le resta immobile, se laissant bercer par les mouvements de bassin de son oncle. Elle n'arrivait pas à sourire, elle était trop préoccupée, mais elle n'arrivait pas à savoir par quoi, elle lui dit alors, d'une voix faible :

"Je .. Je t'aime. Et je .. je sais que plus jamais cela ne se reproduira."

Une larme coula le long de sa joue, elle ne voulait pas gâcher cet instant magique et se redressa alors sur lui pour bouger, à l'unisson de ses coups de reins. Elle sourit de force et l'embrassa tendrement avant de se glisser à nouveau dessous, plus à l'aise. L'odeur des draps était fort agréable, mais celle du corps de Kamui l'était des milliards de fois plus. Elle respira fortement puis se relâcha entièrement sur le matelas. Elle ferma les yeux et lui sourit, toujours avec cette préoccupation sur le visage.