Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Portes Célestes [PV]

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Ariel

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Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 45 mercredi 28 mars 2018, 21:13:53

Quelque part ton cœur se pince. Tu t'y attendais un peu a ce qu'Astiel ai déjà quelqu'un en vue. Mais qu'il te le confirme ça te fait un peu de peine. Mais honnetment, quel être censé se contenterait d'un célibat eternel ... Un Oracle. Justement. Car il est le lien entre la Nature et l'Homme. "Tu n'as pas a être désolé de me sortir d'une coutume aussi vieille que le monde." Bien que tu soupçonne certains Oracles d'avoir eu une vie conjugale, tu as toujours trouvé la tradition trop sévère a votre encontre. "Au contraire, si ca se trouve tu vas aider mon peuple a evoluer. Tu devrais etre fière." Tu essaye de rassurer le Starien, tes mots sont maladroits. Comme tes doigts qui courent sur son ventre et remontent sur les épaules de l'homme. Du bout des doigts tu trouve une cicatrice récente, sur l'épaule d'Astiel. Un souvenir te revient, quand, deux mois plus tôt, tu lui fichais une épée en pleine chair. Tu la caresse avec précaution. "Apres, peu importe les origines, tu as toujours des grosses tête pour raler et estimer que tu n'es pas a ta place." Biensur tu pense a toi meme en disant ca, toi l'Oracle d'en bas.

Les questions sur le pouvoir et la guerre te font hausser les épaules en silence. Doucement tu t'ecarte du Lord et effectue une legère brasse. "Je ne suis pas un ange non plus, on a ete deux dans ce conflit, pour rappel." Tu ne veux pas savoir ce que tu fera quand tout sera fini. Car a cet instant tu n'aura plus de raison d'exister. Est ce que le suicide est bien vu chez les Oracles? Est ce que tu pourra rendre ton statut et vivre normalement? tu ignore tout cela, il faudra que tu questionne le guide. "Aimer ou ne pas aimer ... en Attendant, rien de m'empeche de te desirer ..." Des mots dis un peu comme ca, meme s'ils résonnent en toi avec justesse. Tu retourne en nageant jusqu'a la berge et t'y seche pendant un instant avant de te vetir, laissant le Lord a ses questions et sa toilette. Tu retourne au feu qui se moeurt tout seul et met a chauffer une casserole d'eau froide. Un couteau et d'une poignee d'herbe te servent pour confectionner une soupe d'ortie. Au moins ca te tiendra chaud au ventre en attendant demain.

Astiel Monspart

Créature

Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 46 jeudi 29 mars 2018, 22:59:53

Il était vrai que les Oracles n'était pas censé se marier, ni même avoir des rapports. C'était surement pas simple pour elle malgré tout ce qu'elle pouvait dire. Bon, on était tout les deux à blamer dans la situation, il fallait avancer et quand elle dit que rien ne l'empêcher de me désirer, je ne pus m'empêcher de sourire. Ce n'était pas un sourire mauvais, mais un sourire chaleureux. Je me retourna vers elle, la prenant dans les bras avant qu'elle se retourne en nageant jusqu'à la berge. Je la regardais s'y sécher puis se vêtir. Je resta un petit moment dans l'eau claire finissant d'enlever la grasse du trajet. Puis je reviens vers le camp. Elle était en train de cuisiner une soupe. Ce n'était pas plus mal, j'avais eu le temps de manger mais elle non. Elle avait surement faim. Dans le ciel réapparut le griffon avec dans son bec ses serres un petit sanglier. Il se posa et commença son repas à son tour. Je me dirigeais vers lui, il m'offrit un petit grognement. Même si c'était des animaux domestiqués, ils avaient des instinct sauvages.

Je fini de lui détacher les bagages léger que je n'avais pas fais la veille. J'attrapais l'un deux qui était allongé et ficelé comme un jambon. Ca appartenait à Eden et je comptais lui rendre. Je retournais au feu ou elle continuer de s'affairer à sa soupe. "Tiens j'ai quelque chose qui t'appartient.". Je lui tendis le paquetage. C'était son épée Azéor. Je pensais que je pouvais lui faire confiance. "J'espère que ça te fera plaisir, elle te revient." Je m'assoie à coté d'elle attendant la réaction. Après avoir vu sa réaction, on alla se coucher.

On partit à l'aube, j'avais dormi sous la peau et elle avait dormir dans un coin de la tente sous sa forme lupine. L'air du matin était frai. Et le vent favorable, on arriva plus vite que prévu. Une journée et demi suffit pour se poser devant la maisonnette. C'était un coin calme. Je laissais les animaux sous la maison à l'abri. Et puis je fis entrer Eden. Je lui montra un coffre avec des vêtements surement plus à sa taille et sa convenance. Je lui présenta les différentes pièces et l'invita dans la chambre pour faire ce qu'elle devait faire pour prévenir son peuple. Pendant ce temps, j'alla fermé toute les fenêtres et vérifier les alentours de la maison.


Ariel

Créature

Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 47 samedi 19 mai 2018, 09:58:16

Assise devant ton feu, u te perds dans tes pensées. Des souvenirs d'enfance, flous et sans substances, se mêlent aux visions de la balle de lumière que t'a montrée Astiel il y a quelques semaines. Quelques uns te questionnent vraiment. Qui est l'homme dont tu ne perçoit pas le visage en train d'extirper un nouveau né d'entre tes cuisses? Qui est la femme qui te caresse tendrement la joue et fait remuer tes petits doigts dans sa main fine? Qui ... Quoi .... Pourquoi? Surtout pourquoi ... Cette question t'obsède et te hante alors que tu puise dans ta soupe et y goutte. Tu n'a que peu de souvenir de tes jeunes années. Amnésie, ou tout simplement rien a chérir, tu as laissé ton enfance dans un coin de ton esprit pendant longtemps. Mais depuis que tu es sortie du Croc Noir, depuis que tes yeux ont vu ces ... choses ... la question de tes origines te taraude.
Le brouet fade te brûle la langue. Mais cela ne suffit pas a chasser le trouble qui t'habite depuis quelques temps. Depuis ces semaines dans le Croc, depuis ton "mariage", depuis .... En fait depuis toujours. Le baiser même forcé dans le temple a achevé de te troubler et sans t'en rendre compte tu touche tes lèvres du bout des doigts. Tu te rends compte que depuis des années tu cherche ta place dans une société qui te voit d'un mauvais oeil. Ce conflit t'en a donné une, mais tu sens a quel point elle devient précaire. Tu n'es pas une Valkyrie, une femme céleste, tu ne pourra pas retourner dans ton palais de nuages une fois tout cela fini. Il te faudra alors trouver cette place qui te fait défaut. Pourquoi pas en tant qu'Ambassadrice de paix alors? Mélanger ton sang Masar a la nation Starienne pourrait être un bon début? D'autant plus que le câlin dans l'eau froide du lac n'arrange rien a tes états d’âme. Et tu es tellement perdue, que tu sursaute quand Astiel s'assied lourdement a tes cotés.

Tu mange ton brouet fade en t'attendant a un silence gênant. Mais tes yeux émeraude ne manquent pas le paquet que le Lord tient entre ses mains. Curieuse, tu te demande ce que ca peut être. Tu es d'ailleurs surprise quand il te tends la toile cirée. Tu tends tes mains et a peine Astiel y dépose le paquet que tu sais ce qu'il contient. Ton lien avec l'épée est si particulier que tu as le sentiment qu'elle chante de joie, pour toi, pour vos retrouvailles. Pourtant tes doigts tremblent en dénouant la ficelle. Ta voix se noue d'émotion quand enfin ta paume rencontre la lame d'argent. Azéor. Tu as le sentiment de respirer, d’être enfin entière. "Merci ... " murmure tu simplement. Même si ta gorge se noue et que des larmes émues montent a tes yeux. Timide tu détourne le regard, les joues rouges et un petit sourire aux lèvres.

Le reste de la soirée se déroula sans événement intéressant? Tu allas bien vite te coucher, sous forme animale malgré les courbatures et ton envie de te détendre sous ton aspect humain. Ton museau sur tes pattes, tu laisse la Déesse de la Nuit et des Songes te prendre dans ses bras. Le lendemain te cueille encore plus raide. Pourtant tu n'as pas le temps de te dérouiller qu'il faut déjà s'en aller. Astiel te jucha a nouveau devant lui sur la selle. Et dans l'aube rosée, le Griffon s’élança suivit par son frère de bat.
Malgré le court moment de voyage qu'il restait, tu te surprends a t'ennuyer. Tes sentiments naissants pour le Starien sont un sujet trop sensible pour que tu aie le courage de les affronter. Alors tu observes le paysage en essayant d'ignorer la paume chaude sur ton ventre plat. Puis comme un flash tu en viens a te demander comment Astiel fera pour s'assurer d'une descendance. Avait-il des frères et sœurs qui puissent prolonger sa lignée à sa place? Et comment tu réagirais s'il venait a prendre une maîtresse et a reconnaître ses bâtards? A la façon dont ton ventre se tord à cette seule idée tu comprends que cela te sera insupportable. Et tends que le Griffon amorce sa lente descente vers un petit chalet perdu dans la neige, tu prends conscience que bientôt tu laisseras le Lord te posséder et qu'il plantera au fond de ton ventre, une portée de louveteaux. Et cela, te répugne autant que ca te fait bruler d'envie. Tu pose ta main par dessus elle du lord, sans t'en rendre compte. A vos doigts, vos alliances s'entrechoquent doucement.

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En été l'endroit devait être féerique. Tu le devine aux buissons morts et aux restes de branches ça et la. La verdure doit être bien touffue a la belle saison. Quant a l'abris ... Il est franchement rustique. Sur deux étages, toute fait de bois, la cabane dégage tout de même un charme sauvage. Tu restes un peu à l’écart pendant qu'Astiel mets les bêtes a l'abris du froid dans un petit appentis voisin. Quand il eu fini, le Starien rentra les coffres de bat, en les chargeant sur ses épaules massives. Tu suis tout ça d'un œil étonnée, impressionnée par la force de cet homme. Même si tu t'en doutais vu que tu as eu a l'affronter plusieurs fois. Il en faut beaucoup pour soutenir une attaque frontale sans broncher comme il l'avait fait quelques mois plus tot.
Quand il vient vers toi, tu ne comprends pas tout de suite pourquoi. Ce n'est que quand le Lord te soulève dans ses bras que la lumière se fait dans ton esprit. D'ailleurs tu te sent bien vite fragile et vulnérable entre ses grosses mains qui semblent t'envelopper comme un rien. Pourtant cette attention te touche. Car voila une coutume que vous avez en commun, Masars et Stariens. C'est avec de petites pierres blanches comme celle ci qu'on construit des ponts entre les cultures et qu'on rapproche les peuples. Rouge comme un coquelicot tu te laisse porter jusque dans la bâtisse de bois.
Astiel te dépose assez rapidement, comme s'il sentait ta gène évidente. Tu n'a pas le temps de te retourner pour le regarder ou le remercier qu'il s'enfonce déjà dans la pénombre, te masquant son visage et peut être sa propre gène.

Après t'avoir fait rapidement visiter l'endroit où lui et ses ancêtres ont été conçus, Astiel s’éclipse. Avec ton ouïe fine tu l'entends qui clos les quelques volets qui offrent une pale lumière à la seule pièce de la cabane. Sommaire, une seule pièce fait office de salon, cuisine et salle d'eau. Normalement, pour un jeune couple tout juste uni et dévoré par le plaisir, ce manque d'intimité peut être un appel a la luxure, aux rencontres charnelles. Mais là tout de suite, ça te fait plutôt rougir. Tu n'es toujours pas habituée a ton statut d'épouse. Pour toi le mariage célébré presque une semaine plus tôt ne vaut rien du tout. Malgré le trouble qui te prends chaque fois que tu pose le regard sur le Starien.

Au fond de la cabane, une échelle de bois permet d’accéder a la chambre. Prudente, tu grimpes un a un les barreaux lustré par les nombreux couples passés. Tout en haut s'ouvre une mezzanine. A l'image de la bâtisse, elle est rustique tout en étant charmante. Un tas de peaux et de fourrures trône en son centre. Chaud et accueillant il semble t'inviter a t'allonger et profiter de quelques heures de repos bien méritées. Dans un coin, le coffre de bat semble t'attendre. Tu t'en approche et l'ouvre. Ta tenue pour ce soir est la, tout en haut de la pile de vêtements. Elle semble te narguer, se moquer de ton appréhension. Avec précautions tu la sort du coffre. Il te faut tout ton courage et ton sang froid pour te mettre nue. Tes doigts tremblent dans la fraîcheur de l'air, mais ce n'est pas a cause du froid. Le stress monte doucement et fait cavaler ton cœur comme si tu allait a ta propre exécution. En bas, Astiel met du bois dans le petit âtre creusé a même le sol de la cabane. Peut être essaye-t-il de réchauffer l'ambiance? Tu as l'impression de sentir ses yeux sur toi, a travers le sol de bois. Sans rien dire,tu enfile a toute vitesse le tissus presque transparent.
Pendant le voyage a dos de Griffon vous vous êtes mis d'accord sur la nécessité de mener le carnaval jusqu'au bout. Pour garder un minima les apparences, et surtout l'empereur au loin. Donc, tu fera semblant ce soir de t'offrir au Lord. Astiel a évoqué la possibilité qu'on vous espionne, ce qui a horripilé l'Esprit Loup et t'a horrifiée. Une fois prête, vêtue d'une chemise de Noces Masar, tu descends. Le voile blanc ne cache en rien ta superbe anatomie. Dans ta tête, résonne en boucle la Règle du Coq, qui promet milles tourments aux Oracles dissidents. Quand tu te présente enfin devant Astiel, tes yeux son baissés et tes joues rouges de honte. D'une petite voix, pourtant pleine de reproches tu lui demande : "Une robe Masar pour perdre ma vertu? C'est une farce de ton empereur?" En tous cas, tu trouves cela de mauvais gout. Sans rien ajouter tu t'assieds prêt du feu naissant. Tout de suite tu tends les mains vers les flammes dansantes pour te réchauffer. Ta tenue n'est pas efficace ici, mais sied bien mieux au climat tropical de Santania. D'ailleurs ta ville natale te manque. Tu soupire un peu et redresse le regard quand ton époux te propose de manger quelque chose. D'un geste de la tête, tu refuse systématiquement la nourriture, malgré l'insistance d'Astiel pour te faire manger. Un long silence gêné fini par s'installer, avant que tu ne murmure : "Astiel, l'homme qui m'a violée ... Là bas dans le croc Noir ... Je crois ... Que c’était ton empereur ..." Tes yeux sembles éteints quand tu les lèves sur ton époux. Tu ne cherches pas sa pitié, juste un peu d’écoute et de soutient. Puis tu te lance et propose une idée qui t'es venue pendant tes longues heures d'ennui. "D'ailleurs, je me disais aussi. Qu'on pourrait partir pour Santania ensemble et rencontrer Skull tout les deux. Tu sais ... pour avertir mon peuple ..." Si Astiel te répond, ou s'oppose a ton idée, tu te mure dans le silence. De toutes façons, l’idée a besoin d’être digérée. Par tout les deux. Et compte tenu de la tension nerveuse qui s'installe doucement, vaut mieux pas insister sur ce sujet ce soir. Demain sera un bon moment pour argumenter. Alors tu ne dis plus rien, et te frotte doucement les épaules. Une heure plus tard, montes a nouveau dans la chambre. Là tu t'allonge, dans les pelisses chaudes et douillettes.

Beaucoup plus tard, alors que tu somnoles, le pas lourd du Lord résonne dans la cabane. Soudainement aux aguets, tu l'entends qui grimpe a l’échelle pour te rejoindre. De fait, ton cœur se met a battre à tout rompre, tes mains sont soudainement moites et ton souffle irrégulier. L'homme se déshabille, tu le vois faire dans un rayon de lune. Tu observe les cicatrices et les marques que le temps et la guerre ont laissé sur lui. Sans un mot Astiel se glisse dans les draps prêt de toi, en prenant garde a bien se mettre entre ton corps et la lucarne. Le souffle de l'homme fouette ton visage, chargée d'alcool. Tu comprends instinctivement que pour avoir le courage de monter te rejoindre, le Lord a descendu une bonne quantité d'ale. Tes narines se froncent, tu trembles un peu, ta peau est soudainement glacée et ton ventre se noue de peur. L'homme bouge un peu dans le lit, se collant a toi. Tu reste allongée sur le coté, scrutant les ombres, une main sous ta joue abîmée.

Après un bruit rauque, Astiel se redresse dans le lit, venant au dessus de toi. Il fourre son nez dans ton cou, hume ton odeur. Malgré ta peur tu ne peux empêcher un soupir de quitter tes lèvres et ton dos de s'arquer dans une douce cambrure. Tu ne saurais dire ce qu'il pense en ce moment. Ses yeux sont deux lacs noirs, sans fond. Sans mot dire, il se saisit de tes hanches voilées de blanc, fermement mais sans méchanceté. D'une traction Astiel t'aligne a lui, et rapproche ton bassin du sien. A son contact tes yeux s'ouvrent en grand, effrayés. Tu tremble plus violemment alors que les mains rugueuses passent entre tes genoux et te forcent a écarter les cuisses. Il te souffle quelques mots de sa voix grave, cherchant a te rassurer et t'aider a te détendre, mais tu ne peux détacher ton regard de tes jambes blanches qui encadrent le torse de l'homme. Les main du Lord remontent ta chemise de voile sur ton ventre. Tu lâche un gémissement. Tes jambes tentent de se resserrer mais il t'en empêche d'un geste. Tu as beau savoir que c'est "pour de semblant", tu panique tout de même.

Un tintement clair résonne. Ton cœur manque de peu de s’arrêter. Tes lèvres s'arrondissent sur un "Non ..." gémit. Pendant quelques secondes tu es de retour dans ta cellule, a la merci de l'empereur. Tu lâches un sanglot quand le liquide tiédit coule entre tes cuisses. Astiel vise de son mieux et essaye de faire passer les quelques gouttes rubis entre tes lèvres intimes, imitant ainsi un hymen déchiré. Tout en se faisant tu le sent amorcer un mouvement des hanches en va et vient. Ses hanches frôlent l’intérieur de tes cuisses. La main gauche de l'homme se saisit brusquement de la tienne pour te forcer a la refermer sur son mat. Tout comme lors de ce rêve, tu le caresse, mais lui même de te touche pas. Ses mouvements sont brusques, secs, égoïstes. Les coups de reins saccadés tapent contre ton bassin, et font voler en éclat les doux rêves que tu fantasmait un peu plus tôt. Tout se fini très vite et bientôt le Lord éjacule de longs filaments blancs et gluants qui viennent se coller sur ton ventre et ton intimité. A aucun moment il ne t'a prise, se contentant de mimer un acte charnel. De cette façon il a respecté l'ancestrale Règle du Coq. Repoussant tes jambes, le visage de l'homme se tourne vers la seule lucarne qui n'est pas barricadée. Tu suis son regard et découvre un oiseau perché sur le bois de l'ouverture. Il fait sombre mais ta nyctalopie te montre l'horreur : l'oiseau est mécanique. Un espion!! Tu étouffes un cri. Astiel se redresse face a l'oiseau et exhibe son sexe -mi dur et souillé de sang et de semence. Le volatile étend ses ailes et pousse un cri muet avant de s'enfuir a tire d'aile, porteur de son odieux témoignage. "NON!" cries-tu. Le Lord émet alors un "Chut!" autoritaire avant de se recoucher. "Il n'a rien vu, il est arrivé au moment ou je bougeait contre toi ..."

Tremblante, tu l'imite. Tu es profondément choquée de ce qui vient de se passer. L'espoir fou d'un amour s'est envolé. Tu te sent ridicule. Des larmes perlent a tes yeux, tu sanglote sans bruit. Enfonçant ton poing entre tes lèvres, tu pleure en silence.
Un mouvement dans ton dos te fait gémir. La voix du Lord murmure a ton oreille. Sa paume chaude vient se poser sur ton ventre. "Pardon ... "souffle Astiel. Avant de commencer a découvrir ta peau, remonter ta robe sale de sang coagulé sur tes cuisses fuselées. Dans le noir, tu le vois clairement, ses yeux cherchent les tiens ... Sa main trouve l'ourlet de ta robe et la déchire pour la jeter au loin -comme s'il sentait et comprenait l'humiliation de cette farce, te laissant nue contre lui. Tes paumes se posent alors sur les pointes tendues de tes seins, tes yeux se baissent, encore pleins de larmes ... tu ne dis rien mais a la façon dont tes cuisses se serrent il ne faut pas être un génie pour comprendre que le Lord devra user de beaucoup caresses et de patience pour que tu t'ouvres a lui ...
« Modifié: vendredi 25 mai 2018, 23:36:12 par Ariel »

Astiel Monspart

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Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 48 mardi 05 juin 2018, 23:48:06

J’avais mis le coffre de bas dans le fond de la chambre. Eden y alla et j’espérais la voir coopérer. En effet, nous avions décidé que c’était mieux de continuer à jouer la comédie. Surtout que venant d’une famille d’ingénieur, je savais pertinemment, qu’un des oiseaux espions impériales serait surement dans le parage pour nous observer. Par moment, je haïssais cette technologie qui faisait la force de mon peuple. En y repensant, les Masars n’était pas dans l’erreur total non plus... la nature est une force indomptable qui est bien supérieur à l’homme. Ce peuple ne fait que se plier face à un adversaire bien plus puissant que lui… et simplement pour cela en tant que Starien, en tant que Berserker, je ne pouvais le concevoir.

J’étais au centre de la cabane dans la pièce principale en train de poser les buchettes que j’étais allé chercher dans l’âtre. Ce dernier était assez sommaire, creusé directement dans le sol et cerclé par de grosses pierres massives. Les flammes commençaient à prendre progressivement répandant la chaleur dans la pièce. Je songeais à l’avenir observant les flammes qui semblait danser au rythme de mes pensées. Les événements prochains étaient plus qu’incertain depuis mon voyage en Iddrassil et chez les Elfains. Mes pensées dérivaient entre le message présent dans l’orbe, les annonces terrifiantes que les Elfains m’avaient fait mais aussi la menace terrifiante que je sentais plané sur le Monde Jumeau. Tout ceci me dépassait grandement. J’avais la sensation d’être un grain de sable parmi tant d’autre. Et même si cette sensation n’était que vérité, je ne l’aimais pas particulièrement.

L’Empereur et les conseillers avaient choisi une tenue d’origine Masar. Une simple chemise blanche qui ne cachait pas grand-chose de la superbe anatomie de la jeune femme. Je l’entendis dans mon dos descendre l’échelle et je la vis dans cette tenue en me retournant pour la regarder. Elle baissait les yeux surement de honte ou de gêne. Ce que je pouvais concevoir amplement vu la situation et sa culture bien différente de la nôtre. Ces joues rougissaient et je me surpris de faire de même légèrement en détournant le regard. Je ne répondis pas à la réplique qui suivit… Il n’y avait rien à dire à vrai dire à part que c’était complétement vrai. C’était en effet une plaisanterie de mauvais goût. Elle s’assit à mes côtés et tendit les mains vers les flammes. Je l’observais dans le coin de l’œil sans vraiment oser croiser son regard. C’était complétement ridicule. De quoi je pouvais bien avoir peur ! J’avais déjà vu des choses bien plus terrifiante. A moins que ce n’était pas de la peur que je ressentais, mais plus de la gêne et une certaine forme de respect, admirations pour le stratège et la guerrière qu’elle était.

Je lui tendis un petit bol avec quelques tranches de viandes séchés et des rations de luxe que j’avais pris avant de partir. Elle refusait, j’essayais d’insister mais rien n’y faisait. Quand je replongeai mon regard dans les braises, assis au bord du feu, elle me mit pied au mur avec une question réellement à double tranchante. Elle n’avait pas tous les éléments pour comprendre ce qui lui était arrivé dans le donjon du croc noir et elle n’était pas prête à les connaître. Elle ne savait pas d’ailleurs au regard qu’elle me m’était dans une situation plutôt gênante. Je frottais les braises avec une petite tige d’une façon un peu nerveuse. J’évitais grandement le regard éteint d’Eden. De nombreuses tentatives de lui expliquer se percutent dans mon esprit. Je sortis une tentative de détourner la question :

« Je suis désolé de ne pas être intervenu plus tôt au croc noir. Je n’étais pas souvent au Croc Noir... et même si j’ai du contrôle sur mes hommes, certaines personnes passent outre mon champ d’action. »

Bien sûr tout ceci n’était pas faux, au contraire. Si j’avais pu commencer plus tôt les séances, je l’aurais surement fait ou au contraire si j’avais su l’effet que ça allait avoir sur moi, j’aurais mis un terme aux séances plus tôt. En parlant des personnes qui passent outre mon champ d’action c’était aussi vrai. Bref… en agissant ainsi, je gardais des zones d’ombres que je ne voulais pas révéler à la lumière du jour. J’espérais que cette question n’allait pas éveiller des soupçons plus dérangeant en elle.

Un silence s’installa légèrement avant qu’elle le coupe à nouveau en proposant une idée. Elle proposait d’aller à Santania pour rencontrer Skull et avertir son peuple. Malheureusement, on avait trop de retard sur l’armée Starienne pour prévenir le peuple d’Eden. J’avais quand même envoyé un messager. J’avais quelques indics au sein de la communautés Masars qui pouvait avertir les siens. Je comprenais l’importance pour elle d’y aller. Mais je ne pouvais pas me permettre de ma position d’y aller comme ça sans garanti de retour possible. J’avais confiance en elle, mais pas aux autres Masars.

« Ecoute... j’ai averti ton peuple grâce à mes contacts. Mais, je suis chef de l’armée Starienne… je ne peux me permettre d’aller à votre capitale, en plein cœur de votre communauté. On risque de me capturer et de me tuer au mieux. C’est beaucoup trop dangereux sans garanti valable de retour ! je comprends cependant ton besoin d’y aller. »

Elle ne réagissait pas et semblait se murer en elle-même. Pendant une heure nous restions assis auprès du feu. Elle se frottait légèrement comme pour se réchauffer. Je ne la regardais pas trop. La gêne était présente et ça compliqué encore plus la situation. Finalement, elle se leva la première pour monter dans la chambre surement se glisser sous les draps. Je restais assis encore une bonne heure avant de me lever et aller vers la cave de la maison. En descendant les escaliers j’attrapais la hache pour tailler du bois. Je l’abatis sur le haut d’un tonneau de bière. Puis je soulevai le tonneau et bu directement dedans. Bien sûr une quantité non négligeable coulait le long de mon visage pour glisser dans la barbe avant de tomber au sol. Je bus ainsi à grande gorgée pendant un temps que je ne saurais vous dire. Quand j’en eu assez, je reposai le tonneau. Je marchais avec un peu de difficulté. En même temps après avoir vidé un demi tonneau vous m’étonnez ! Je sortais dehors, faisant tomber mes braies et déversant le résultat de la bière que j’avais ingurgité. Reniflant brutalement je remontais mes braies et traversa la pièce après avoir fermer la porte.

Je montais l’échelle avec un pas lourd. J’enlevais mes vêtements imbibés d’alcool, quasiment autant que moi. Je puais littéralement le malt fermenté. Je me glisse dans les draps, ce n’était pas parce que j’avais bu, que mes sens était complétement annihilé. J’avais bien aperçu cet amas d’engrenage appuyé sur la fenêtre. Je dus prendre un peu sur moi, et après un petit bruit s’approchant plus d’un grognement qu’autre chose, je me redressai sur la couche, me plaçant au-dessus d’elle. J’enfonçais mon nez dans son cou humant son odeur. Je ne contrôlais pas tout à vrai dire. Mes pupilles s’était élargit avec l’alcool et je donnais l’impression d’être ailleurs. Je l’attrapais par les hanches pour l’allongé et l’aligné à moi avant de me rapprocher. Je lui écartais les jambes et commença à remonter sa robe transparente pour frotter mon membre contre elle. Rapidement, je fini par lâcher le liquide tiède entre ses cuisses. Les perles de couleur rubis coulaient le long de sa peau, passant entres ses lèvres pour imiter l’acte charnel signe qu’elle n’était plus une pucelle. Je repris les mouvements de hanches, et elle se chargea de me caresser. Je ne posais pas la main à part pour lui garder les jambes écarter. Ce n’était pas agréable pour elle comme pour moi, j’imagine. Mais je devais agir ainsi pour faire fuir l’animal de métal. Je finis par éjaculer sur elle de long fil blanc et gluant. Quand je fis fini, je repoussai les jambes d’Eden tournant mon regard vers l’observateur. Je n’avais pas d’émotion sur mon visage, j’étais juste blasé par ses intrigues politiques. Le volatile s’envola sans demander son reste. Eden cria réalisant ce qui venait de se passer. Je n’avais pas l’envie et l’humeur de débattre avec elle. Je lui ordonnai de se taire et lui expliqua que toute façon il n’avait pas pu voir. Ce qui était une demi vérité encore une fois.

Je me rallongeais et je l’entendais pleurer à mes côtés. Je ne pus que m’excuser. Je lui retirai sa robe ensuite comprenant le symbole que ça avait pour elle. Son corps se fermait à moi et je comprenais. Ce soir de toute façon, j’avais trop d’alcool dans le sens pour lui offrir l’attention qu’elle avait besoin. Je la couvris de la peau de bête et me glissa en dehors des draps pour dormir par-dessus. Je ne comptais pas profiter de la situation. La nuit passa donc assez difficilement. Je n’arrivais pas bien à dormir au début avant de sombrer complétement dans l’obscurité.

Le matin arriva, je me levai difficilement avant elle. Ma tête raisonnait comme si on venait de sortir les tambours de guerre. Je m’installais sur la table de la salle à manger avec… une pinte. Rien de mieux pour combattre l’alcool que l’alcool ! Parole de Berserker ! J’étais encore complétement apte à engager une discussion avec ma future femme qui se réveillerait surement pleine de colère et de question ! J'avais réfléchis à cette histoire d'aller voir Skull. J'avais légèrement entendu parler de lui, il était un peu le guide des Oracles. C'était peut être une solution et si mon messager avait fait son travail, ils devaient surement avoir évacuer étant un peu le centre de leur culture. J'attendis Eden avant de lui demander :

« Si des gens de ton peuple se sont caché à l'arrivé de l'armée, où est ce qu'il serait allé ? Et peut-tu m'assurer que je serais en sécurité et que tu reviendras avec moi si on y vas ? »

J'avais mes propres hypothèses sur la réponse. Il était grand possible qu'une partie des Masars se soit enfuit avec leur guide spirituel à l'Académie des Oracles. Cette dernière en flanc de montagne pouvait abriter de nombreuses personnes dans les galeries courant dans les monts. De plus, les Oracles indépendant au Masars, n'avaient techniquement aucune obligation de suivre le peuple dans ses décisions politiques. Et l'Empereur ne pourrait pas s'attaquer de front à eux, sans réveiller la hache de guerre. Et si jamais, il osait le faire : l'académie était un lieu amplis de magie où de nombreux esprits rodaient à l'intérieur d'animaux mythiques pour protéger ce sanctuaire. Ca serait donc un lieu de retraite idéal pour les Masars décidant de ne pas pactiser avec les Stariens. Mais c'était surtout la maison de Skull et des autres Oracles.

Le matin passa, je décuvais légèrement restant assis sur une chaise à aiguiser ma lame de hache. C'était un réflexe que j'avais adopté depuis très jeune. Mon père me demandait de m'occuper de sa lame chaque matin ainsi que de la mienne. Il m'avait expliquer l'importance de l'entretenir. Je jetais des coups d'oeil à l'échelle qui montait vers la chambre. Personne n'y descendait, elle dormait encore surement. Les événements avaient été difficile pour elle en même temps. Je ne pouvais pas lui en vouloir de se reposer. Au contraire, ça me laissait un peu de tranquillité et de solitude. Midi arriva et je m'installa à table avec une grande miche de pain, un peu durcit avec le temps mais encore agréable en bouche. En temps que soldat, ils nous arrivait de ne pas manger beaucoup ou d'avoir une soupe de cailloux comme on aime dire dans le milieu. Alors que je mangeais, elle décida enfin à descendre, attrapa un croûton et commença à manger un petit peu. Je la regardais faire sans dire un mot et me leva pour attraper un pichet d'eau, je lui servis un peu d'eau et à moi aussi avant de boire tranquillement. Alors que la journée avançait, Eden sorti observait la neige. Elle ne parlait pas beaucoup lâchant quelque mot de temps en temps. A vrai dire je ne parlais pas plus à ce moment là. Je m'appuyais contre le bord de la porte l'observant. l'Ile Sauvage d'Ormetige était une terre chaude et humide. Elles n'avaient donc surement jamais vu ce qu'était de la neige. Même dans les montagnes de l'Académie, la neige n'était pas présente. Ou alors dans les lieux inaccessibles. Soudainement, elle m'envoya une boule de neige alors que j'étais dans mes pensées. J'essuyais d'un revers de la main avant de commencer à rouler une grosse boule que je dus attraper à deux mains. Et sous son regard interrogatif, je la souleva et lui lança dessus. 
« Modifié: mercredi 06 juin 2018, 15:36:20 par Astiel Monspart »

Ariel

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Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 49 mardi 14 août 2018, 20:57:07

Tu ne sais pas vraiment quand tu t'endors. Est ce que seulement ce luxe t'es accordé? Ou est ce qu'a chaque fois que tu fermes les yeux c'est pour rever que tu es reveillée, a ecouter les ronflements lourds et gras du Lord dans ton dos? A un moment Astiel se tourne et enroule son bras autour de ta taille. Protecteur meme dans son sommeil. Sa main a plat sur ton ventre, ce geste qui te bouleverse tellement depuis votre parodie de mariage. Fondamentalement, tu ne trouve le sommeil que quand Astiel te secoue doucement. Tes yeux papillonnent quand il te demande des garanties concernant votre voyage chez les Masars. Un peu dans le gaz tu lui réponds, comme si cela était une évidence : "Tu es mon mari! Bien sûr que tu sera en sécurité!" Sans vraiment te rendre compte du ton que tu emploie. On dirait deja un couple unis depuis trente ans et a l'aube d'une nouvelle dispute. Mais c'est le manque de sommeil qui te faire parler comme ca.
Quant a la question sur la fuite des tiens, tu dois réfléchir un peu d'abord. En fait, il y a plusieurs lieux sacrés où ils peuvent trouver refuge. L'Académie des Oracles te semble le plus evident. Reculé et a flanc de montagne il s'agit avant tout d'une forteresse recyclée en bibliothèque. Même une bonne armée aurait du mal a la prendre. Mais il y avait aussi d'autres forts disséminés dans la jungle et cachés dans les marais. Trouver tout le monde ne sera pas chose aisée. Mais trouver Skull ... un probable jeu d'enfant. Tu sais exactement où l'Ours ira. Le fait d'avoir grandit avec lui est un avantage certain dans votre quete. "Je voudrais aussi que tu rencontre l'Ephemère ..." Tu ne dis rien de plus et lentement sombre a nouveau dans le sommeil.

Midi est passé depuis longtemps quand tu émerge a nouveau. Ta main droite passe rapidement sur la place vide a tes cotés. Les draps sont froid, Astiel est levé depuis un bon moment. Allongée sur le dos, tu repense a ta Nuit de Noces. Etrange et frustrante elle te laisse un gout amer en bouche. La visite de l'espion est le point d'orgue d'une horrible mascarade. Tu lui en veux d'avoir gaché la complicité timide entre toi et le Starien. Comme si l'empereur craignait quelque dangerosité dans ton mariage avec le Lord. Dans ce cas, pourquoi l'avoir imposé? La tête pleine de questions, tu descends. Vétue de la chemise de coton épaisse avec une tunique de laine bleue par dessus. Tu as également passé un pantalon maintenu sur tes hanches par une ceinture de cuir. Tes pieds nus ne font aucun bruit sur l'echelle. Tes bottines sont devant la porte de la cabane. Dans ta main, la robe blanche souillée de sang et de sperme. En silence et avec un air de défis sur le visage, tu la jette dans le feu. Tu perdra ta vertu comme tu le desirera, quand tu le voudra. Pas question de faire plaisir a un vieux gateux méchant. Prenant place devant ton époux, tu fais la moue. "Ton messager sera exécuté. Mets toi a la place des miens, tu aurais confiance en qui? Un etranger? Ou une Oracle?" Encore une fois tu fais l'impasse sur ton statuts a part.

Tu tends la main vers la miche de pain et en chippe un morceau. Tu le mâchonnes, perdue dans tes pensées. "Si tu veux je peux aller chasser ... Ce sera plus facile en louve. Ou tu prefere qu'on y aille ensemble?" Dans une tentative de nouer un dialogue durable et pas entaché de gène. Tu t'approche d'une des fenêtres et observe son volet clos, puis tu fais le tour de la maison, analysant le petit coin cuisine, l'accès a la cave. "Astiel a quoi sert cet endroit?" demandes-tu d'un air curieux. Ton respect pour le Lord augmente encore alors qu'il te raconte les longs été passés ici a tenter de dompter son ours de combat et a boire inlassablement les potions qui l'ont fait Berserker. Au début il pressentait cet endroit comme un simple lieu nuptial. Ton cœur de louve aime beaucoup l'aspect meute que prend la cabane. "Ca pourrait etre reposant d'y elever des louvetaux." lances-tu a voix basse, un peu pour toi même. Tu aimes beaucoup le charme sommaire et rustique de la cabane et la chaleur qui semble parfois l'habiter.
Tes doigts caressent doucement un bas relief qui orne le cadre de la porte, avant d'ouvrir cette dernière.

Dehors l'apres midi tire doucement sur sa fin. Au sol, la neige étincelle d'un air paresseux.Tu en as jamais vue. Sur Omertige, le climat est plutot tropical. L'hiver est synonyme de pluies diluvienne, de touffeur lourde, de moustiques. Quant a l'été, la chaleur est brûlante et l'air sec, a un point que certaines sources s'assèchent pour quelques mois. Du coup, le climat clément d'Estasia en avait fait rever plus d'un Masar. Tu te souviens de la première fois que tu as foulé le sol ennemi. Les arbres se paraient d'or et de rouge. La nature t'avais bien plus fascinée que les combats que tu devais mener. Et lors de ta première escapade sous forme lupine tu avais eu l'impression d'entrer a l'Eden, ce paradis perdu.

Alors tu descends les marches et fait quelques pas dans la poudreuse. Une chute récente a effacé les traces d'hier. Comme une enfant, tu saisis une poignée de gadoue blanche. Le froid semble te bruler les doigts et la paume et aussitôt tu la laisse retomber. en secouant ta main. C'est que ça colle en plus!! Depuis le pas de la porte, Astiel t'observe en souriant. Il a les bras croisés sur la poitrine et est appuyé sur le cadre de bois qui marque l'entrée de la maison. La situation est etrange et tu ne sais pas trop pourquoi. Une impression de deja vu. Puis soudain ca te revient. C'est la balle de lumière qui t'a montré quelque chose de similaire. Prise d'une impulsion, tu rassemble une poignée de poudreuse, que tu tasses entre tes paumes. Tes yeux se mettent a luire d'espièglerie et dès que le Lord regarde ailleurs, tu lui lances la boule froide. La face surprise de l'homme te fait éclater de rire. Jusqu'aux larmes. Et puis tu déchantes quand a son tour Astiel façonne une balle blanche, immense, pour la lever au dessus de sa tête. Un peu perdue tu le regarde faire puis t'enfuit en criant comme une enfant et en riant. "HIIIIIIIIIIIIIIIIIII ... non ... NON!!! AHHH!!!" Pourtant tu as beau cavaler de ton mieux, la poudreuse te ralentit et Astiel parvient a te rattraper. L'immense masse blanche s'abbat sur toi, te faisant trébucher. Tout en riant, tu poses un genoux a terre. Ta paume gauche se remplit de neige froide, des flocons glissent sur ta nuque, dans ton dos, mais aussi devant, sur ta poitrine, entre tes seins, et trempe ta chemise et ton pourpoint. Le froid te fait glapir, surtout quand Astiel te fait basculer dans la poudreuse pour t'en recouvrir presque entièrement. "Hihihihihihi .... Ast ... Astiel !!! Arrete!!!!" Puis les doigts de l'homme glissent sur tes flancs pour te chatouiller. Penché au dessus de toi, il rit lui aussi et son sourire est lumineux et sincère. Tu arrives a le voir malgré les larmes de rire qui coulent a flot sur ton visage.
Apres quelques instants de jeu, le Lord s’arrête et se recule pour te laisser te redresser. Sa main vient essuyer une larme sur ta joue. Ce geste te surprend autant qu’il te touche. Tu sens ton ventre se nouer en un gros noeud serré. Soudainement timide, tu souris avec maladresse en baissant les yeux. Des gouttes glacées coulent dans ta nuque, sous ta chemise. Tes doigts sont tout à coup froids et gourds.

Cependant tout ces petits détails un peu inconfortables ne t’empêche pas de te hisser a quatre pattes. Comme trop bien souvent depuis ta détention, une impression de deja vu envahi ton cœur en même temps que ses paumes que tes paumes se posent sur les genoux de l’homm. Astiel est assi en tailleur au sol et la surprise s’affiche sur son visage. A quoi pense-t-il quand tu passes tes bras autour de son cou? Quand tu enroules tes jambes par dessus les siennes, en ignorant la neige qui recommence a tomber dans la pénombre? Quand ton ventre effleure le sien? Quand ton regard croise les siens et que tu te mords les lèvres ? Quand ton dos se creuse un peu et que ta poitrine se presse contre le torse masculin ? A cet instant, tu as envie du Lord. Puissamment, mais tu n’en dis rien, te contentant de scruter son regard brun.

« Ce ne serait pas raisonnable... » chuchotes-tu. Et pourtant ça ne t’em Pas de venir poser tes lèvres sur celles du Starien. Le baiser te parait agréable. Un délicieux frisson te chatouille maintenant le ventre.
« Modifié: jeudi 13 septembre 2018, 20:48:30 par Ariel »

Astiel Monspart

Créature

Re : Portes Célestes [PV]

Réponse 50 jeudi 27 septembre 2018, 09:50:45

Lorsqu’on avait discuté un peu plus tôt dans la maison. Elle m’avait parlé de l’Ephémère. Je ne savais pas qui c’était. Il faudra que je lui demande. J’avais entendu parler en effet de lui, mais je n’avais pas eu beaucoup d’information de mes espions. Elle m’avait aussi assurer que je serais en sécurité, mais je doutais de ça encore. J’avais bien pris l’ascendant en la capturant. Eden était pour les Masars, ce que j’étais pour les Stariens. Elle pourrait très bien me tendre un piège et retourner vers son peuple. Elle m’avait affirmer que mon message sera exécuté. C’était possible mais le message sera passé. C’était l’essentiel. Enfin, je le pensais. J’avais envie d’arrêter cette guerre. J’étais pas revenu pour me battre à nouveau sans arrêt pour un empereur que je n’appréciais guère. Mon destin était autre. Elle avait aussi essayer de nouer un dialogue avec moi. J’appréciais le geste et je lui répondis. Elle me proposa de chasser. En effet, si on voulait rester ici, il allait falloir remplir les stocks.

“ On ira chasser au crépuscule. Les animaux commenceront à sortir. Ca sera plus simple. Je connais la montagne comme ma poche. Il y a de nombreux danger. Tu devras m’obéir. Ca sera pas trop dur pour toi ? ”

Je soupirais en effet, à mon avis elle ne connaissait pas les montagnes enneigés d’Estasia et ça pouvait être danger pour une personne ignorante : créatures en tout genre, crevasse, zone glissante et j’en passe. Soudain elle avait commencé à observer la maison et me demanda curieusement à quoi servait cet endroit. C’était vrai.. ce n’était pas qu’une simple maisonnette perdu en pleine montagne. J’avais grandi ici, seul et il m’avait fallu battre mes ombres.

“ C’est ici que je suis devenu un Berserker. C’est une maison qui appartient à ma famille depuis longtemps. Dans mon peuple, et plus précisément dans ma Maison.. enfin tribu si tu veux selon vos coutumes, les plus braves ont l’honneur de devenir des valeureux guerrier. Il en existe très peu. C’est un honneur que la nature nous accordent. Au final ça ressemble un peu à vos traditions.”

Je montrai mon dos révélant une marque de naissance ressemblant vaguement à une patte d’ours.

“ Dès la naissance, je fus destiné à devenir un berserker. Mon père m’a donc amené à mes dix ans dans cette maison avec un simple morceau de pain et un couteau. ” Je soupira, relâchant mon haut cachant le dos. “ Je n’avais pas droit de revenir à la maison avant de dompter un ours. Chaque soir, l’Alchimiste des Montagnes venait me rendre visite pour me faire boire des mixtures dont il est le seul gardien. C’est un homme qui ressemble à vos chamans. Je te conseille de ne pas rôder vers chez lui en haut de la montagne. Les potions ont transformé mon corps, me rendant plus fort, plus résistant. Mais pour cela, j’ai dû subir le martyr. Mourir pour renaître. ”

Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire quand elle avait dit qu’elle pourrait élever des louveteaux ici. Finalement elle s’était peut être fait un raison sur sa situation. C’était une bonne chose. Puis après on avait fini dehors. Je secouai la tête revenant un peu à la réalité des choses. Je tendis la main sur son visage pour essuyer une larme sur sa joue. Elle souriait baissant légèrement les yeux. Avec le recul des événements, je ne pouvais pas ignorer la beauté de cette femme. Je m’étais assis en tailleur sur le sol et j'affichai un regard surpris la voyant se mettre à quatre patte les mains sur mes genoux. Elle vient ensuite glisser ses mains froides dans mon dos. Je sentais des perles de glace fondu coulait sur ma peau. J’avais pris l’habitude de ce froid dans ces montagnes, mais je ne pus m’empêcher d’avoir un petit frisson. Les idées se bousculaient dans ma tête et j’avouais ne pas être insensible au charme qu’elle me faisait. Je ne comprenais pas alors que la veille, elle ne voulait absolument pas le faire. Elle enroulait ses jambes par dessus les mienne en ignorant la neige qui tombait doucement sur nous. Ma main glissait doucement sur le tissu qui couvrait ses jambes pour remonter vers le bassin. Son ventre commençait à effleurer le mien. Son regard était plongé dans le mien alors qu’elle se mordait les lèvres. Je rêvais ? Ou est-ce qu’elle avait fini par succomber à mon charme ? Bizarrement j’en doutais fortement ! Mais j’étais persuadé ne pas rêver. C’était son.. passage au croc noir qui l’avait transformé ce point ? Si c’était le cas, j’avais presque une fierté à ce qui arriver. Ma deuxième main glissa dans son dos se creusant pour coller sa poitrine contre mon torse. Mon souffle était calme et long. Je profitais de chaque instant. Ce ne serait pas raisonnable.. ? Pourtant elle posa ses lèvres sur les miennes pour m’embrasser. Je m’allongeais dans la neige lui laissant le contrôle qu’elle avait besoin de ressentir. Je ne sais pas si elle était pleinement consciente de la situation ou si c’était un autre facteur qui l’a rendait comme ça. Mais le fait de lui donner la sensation de dominer la situation était une bonne idée. Ma main froide et légèrement humide avec la neige qui avait fondu dessus, glissait sous sa chemise avant de venir caresser du pouce la courbe sous son sein. Alors que ma deuxième main glissa dans son pantalon en passant pour le ventre pour venir caresser le contour du sexe de la jeune femme.

“ On ne peut pas savoir avant de l’avoir testé… ”


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