Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Les ruines de mon passé. Les trésors de son présent!!! (PV: Raytee Lee)

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Altovia

Créature

  • -
  • Messages: 25


  • FicheChalant

    Description
    Pour me voir, tôt ou tard, tu devras lever les yeux.
Vous savez, quand vous pensez être la dernière de votre espèce, il arrive parfois d'avoir des sentiments de nostalgie, les images de votre enfance se bousculent dans votre tête et vous avez la sensations que votre vie est foutue, que le passé est plus beau que ton présent. Merde... Mes proches me manquent cruellement!!! Alors que je me trouve en plein milieu d'une prairie herbeuse, je n'ai pas d'autre choix que de retourner chez moi à Ladolar, il faut que je vois ce qui reste de la cité des Alvariels. Que reste t'il de mon passé? Je n'en sais rien, je ne suis jamais retournée ou du moins j'ai oublié d'y retourner... Je me suis forcée à oublier. Je déploies mes ailes dans un bruissement typique, une légère onde de choc se répand dans la plaine et je me sens libérée d'un poids. Je déteste avoir mes ailes camouflées dans mon dos, je ressemble à une vulgaire elfe comme ça... Je suis une Alvariel, peut être même la dernière, je dois être fière de ce que je suis. J'avance de deux pas avant de faire une léger saut tout en faisant battre mes ailes pour que je ne retombe pas sur le sol, le bruit de mes ailes battant l'air me fait toujours le même effet: celui d'une montée d'adrénaline car mon plaisir ultime est de voler. Ca y est, je quitte le sol pour un moment, je suis déjà à deux mètres du sol, maintenant quatre et quelques instant d'après, je suis déjà à plus de cinquante mètres du sol. Je ressens une brise chaude qui porte mes ailes et me porte encore plus haut, je suis enfin dans mon éléments: l'air.

Direction l'Est et je suis directement un courant d'air chaud qui me porte quasi à la même hauteur, tant mieux je vais économiser pas mal d'énergie pour le voyage. En regardant le sol, je vois toujours que de l'herbe en dessous de moi mais en regardant au loin, je vois une forêt immense, dans quelques secondes je la survolerais. Au dessus de cette densité d'arbre, je ne vois plus le sol mais je perçois les bruits des arbres suite à mon passage et le dégagement d'air que je fais. Certains oiseaux quittent la quiétude de leur forêt pour s'envoler suite à mon passage, peut être par peur ou par chasse? Je m'en fous totalement. Devant moi, l'horizon et la fin de cette forêt, à pied, j'aurais perdu pas mal de temps à la traverser mais en volant, c'est tout de suite plus rapide. Je redescends doucement vers le sol afin d'avoir une meilleure visibilité de la route, en effet il est encore tôt et le soleil n'est pas pressé de se lever. De même, il vaut mieux que j’atteigne Ladolar avant que le soleil se lève sinon je serais éblouie.

Je vais un peu vous couper les passages où il se passe rien à part que je vole. Le soleil s'est tout de même levé avant mon arrivé et j'ai dû me poser en urgence dans une dune de sable au abord du territoire de Ladolar. Putain de soleil, il me fallait encore cinq minutes de vol et j'y serais, maintenant c'est une heure de marche pour atteindre les murs. Après une heure dans la tiédeur du levé de soleil, j'ai enfin atteint ma destination, ma cité, la cité des Alvariels. J'hésite un moment au pied du mur d'enceinte, ou de ce qu'il en reste, me remémorant cette nuit catastrophique pour mon peuple, des cris, des larmes, de la douleur et surtout la mort. Je ne sais pas si il y a eu des survivants mais une odeurs de morts est toujours perceptible dans la cité. Cent quatre-vingt ans ont passé et les restants de cadavres ne devaient plus être autre chose que des squelettes. Dans le désert, il y a pas de charogne et ici, elles peuvent se donner à coeur joie. Mais bon, entrons maintenant.

Je franchis le mur d'enceinte et m'engage dans une rue, avec les dégâts provoqués par le tremblement de terre, je ne reconnais rien des lieux. Des maisons sont écroulées changeant le paysage des lieux. Je marches encore, fouillant du regard les décombres mais pour le moment, c'est pas la joie. Squelettes, pierres et débris, voilà ce qui reste de Ledolar et des habitants présents cette nuit. Mes pas me conduisent sur ce qui semble être la place des forgerons, peut être qu'ici je trouverais des anciennes reliques de mon passé mais un bruit étrange de chute d'objet me tire de mes pensées. Je ne suis pas seule on dirait, je dégaine mon épée et explore les environs, afin d'être discrète, je replis mes ailes dans mon dos et de plus, si c'est un vendeur d'esclave, je lui semblerais moins attirante. Je marches doucement vers la provenance des bruits, passant mon temps à regarder mes pieds afin de ne pas trébucher sur une pierre ou une poutre en bois. Plus j'avance et plus j'entends des bruits de pas, de déplacement d'objets et le son d'une voix féminine. J'arrive à un coin et le son me semble juste derrière l'intersection, je me penche discrètement et je tombe sur une femme terrane de couleurs blanche et noire avec des oreilles de chat... ou de sphynx... Merde je suis trop loin, par contre, une fameuse musculature pour une femme. La terrane fouille toujours les décombres et semble sortir des objets de collections qui appartiennent à mon peuple. Je vois rouge et sors de ma cachette poitant mon arme vers elle, mes ailes ont disparu dans mon dos.

- Je peux vous aider madame? C'est marrant de voir que la charogne peut avoir différent aspect mais ils ont toujours le vol dans leur sang. Reposez ça, cela ne vous appartient pas.


Répondre
Tags :