La chaumière d'or

"À la chaumière d'or vous passerez, si pour de l'or vous n'avez pas trépassé c'est sûrement ici que vous vous ferez dépouillé."

Un petit poème des tribus aux alentours passants de temps en temps dans l'auberge la plus prisée... principalement parce que c'est la seule, d'une région où le blé pousse sauvagement en abondance, couvrant la terre tel une mer d'or où l'on laisserait agréablement nos yeux se prélasser à regarder le vent secouer en vague cet immense champ naturel.
Quand je m'y suis rendu c'était juste après avoir mis la main sur une centaine de piècette pour avoir aider un tel à draguer une femme...notamment en supprimant discrètement un tel autre. Le deuil...pas mon problème, on m'a offert la "prime" et je me suis rendu à La chaumière d'or après en avoir entendu le poème. Une assez grande bicoque avec des planches grinçantes par endroit, pas de fortune, en aucune façon, seulement le silence de cette mer de plante devant laquelle je me suis assis en buvant un vin payé avec mes maigres économies.

Un apaisement total, les doigts menait le vin jusqu'à mes lèvres qui chauffait mes joues. J'avais obtenu un peu plus de lard en passant le reste de mon après-midi à leur couper du bois pour la nuit, mes muscles étaient d'ailleurs un peu endoloris par cela mais rien de bien méchant. Finalement, lorsque l'ennui avait fini par me gagner, la beauté d'un endroit s'effaçant quand l'ennui me prenait, je décidais de jouer, au carte avec un alcoolique notoire de l'endroit, nous parîmes chacun nos économies à force de jouer, enfin plutôt. Une fois que je me suis retrouvé sans le sous j'ai fini par aller me poser dans le lit dur et inconfortable mais au moins au chaud, de ma chambre. Même si j'aurais pu économiser sur cela aussi....et bien ma foi cette partie du monde était extrêmement froid la nuit, comme milles regards plongés sur vous. Mais yeux vacillerent, avant que je ne sente leur fermeture complète...puis un premier gueulement, pourtant la chaumière avait fini par être silencieuse. Je ne m'y prêtais pas plus au deuxième haussement de ton, mais au troisième je me levais en empoignant ma lame, prêt à pourfendre le sac à merde de pourceaux qui avait eut le malheur de troubler mon sommeil, non pas que je sois colérique...non, bien sûr que non voyons ?

" C'quoi ce bordel ! "

Dis-je en grognant avec dans la voix un peu de raclement de fond de gorge, dû à la fatigue.

Comment ces gens d'un autre temps et avec de malheureux outils ont-il pu créer ces forts gigantesque qui dans cette époque affiche pour les seigneurie de ces contrées une forme de fierté et de puissance (mais qui sera désormais révolue dans le futur car ils ne seront que ruine), d'ailleurs les pauvres types qui œuvraient nuit et jour à la construction de ces édifices furent-ils payé et nourrit ? Ou bien le pouvoir brutal du roi local de ces lieux les employaient-il comme des esclaves ? La blondinette a forte poitrine ne fut jamais forte en histoire au temps ou elle fut scolarisé à l'école durant son adolescence, ce qu'elle trouva fascinant par contre, c'est le fait de découvrir aujourd'hui des vestiges de l'ancienne civilisation qui avait peupler la Terre ! Dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait jamais voulue voyager à cette période mais que faire  ? Elle est désormais piégés jusqu'à sa mort dans ce monde hostile et barbare, ou le proxénétisme et le viole de femme y sévissait toujours, elle supposa qu'à l'heure actuelle, les service de renseignement sur Tekhos ont déjà du tout faire pour effacer son dossier comme son existence, en somme l'ancienne pilote ne se fera plus jamais entendre parler d'elle...

Que le grand cric me croque si je m'endors dans le sommeil des ivrognes !  

Stellar avait prit place dans ce qui sembla être une espèce d'auberge de fortune qui faisait office de bar pour les voyageurs, La jeune femme n'avait malheureusement pas un rond sur elle pour se payer une boisson alcoolisés et qui plus est, elle ne savait même pas quel était donc la monnaie locale de ces lieux, est-ce en rouble, dinar, sesterce ou doublon ? Maligne comme elle est, celle-ci avait toujours un plan de rechange et se servit de son charme pour séduire le vieux tenancier a fond de cinquantaine au crâne dégarnie, l'homme lui sourit timidement avec sa gueule pratiquement édenté et jaunie en partie, il se risqua de lui toucher un sein mais Stellar se pinça la lèvre en lui lançant un regard de gêne, le vieux renard se ravisa et lui proposa a la place un récipient en bois cerclé de fer contenant un liquide brun dont l'odeur parvint a ses narines, l'ex-soldate huma l'air en souriant et se mit a boire doucement, le gout ne fut pas familier du tout, elle continua de le siroter. Quelque chose toucha sa hanche, elle se retourna en faisant voler au passage sa chevelure blonde mi-longue, un homme tenant un casque en main et incroyablement barbue avec une tunique de bûcheron et portant une hache de bonne taille se posa sur le tabouret, la jeune femme ne le connaissait pas mais celui-ci adorait les jeunes femmes mures et bien garnie sous le haut-du-corps, il empestait la bière et la viande et a juger par son haleine, ça doit bien faire des jours qu'il ne s'est pas laver le palais dentaire. L'ancienne soldate dut prendre un peu de recul afin de l'éviter mais l'homme voulu se rapprocher mais le tenancier lui proposa une nouvelle choppe de bière pour distraire le gros ours mais celui-ci ne sembla pas vouloir l'écouter et vu de l'état avancé du bûcheron qui avait du mal a se tenir sur ses jambes, des hommes attablés durent se joindre à la mêlée et retenir le vieux grisou afin qu'il n'y ait pas trop de cas, de son cas miss Louissier s'écarta prudemment du comptoir en allant se mettre plus loin...  

Putain...les hommes, tous les même. Et si vous pensez que je suis le genre de personne à se soucier du fait qu'il viendrait de s'assimiler à des poivrots ou un pauv' vieux tavernier essayant de profiter de ses misérables dernières années de vie en palpant des clientes, que nenni ! Je m'en fiche foutrement beaucoup ! Un homme savant, est un homme sachant survivre tout en essayant une vie de plaisir tel que le pain et le vin ou encore la putain.

C'est ainsi qu'alors que je ressentais l'effet sur mon haleine de mon repas de la journée, j'enfilais dans ma gorge le contenu d'une pinte de...De...Pas la moindre idée, ils étaient tous parti s'encanailler ou bien aider le tavernier, bof, j'me suis contentais de boire le contenu de quelqu'un avant de me diriger de l'autre côté du hall, histoire qu'à son retour, le propriétaire de cette boisson ne fasse pas le lien avec le mélange d'eau et d'alcool trainant au coin de ma bouche.

Mon cul lourd se posa sur un banc, étirant mes doigts encore engourdit par un sommeil tiré...Et un ultimatum dans ma tête qui me disait que je les tuerai tous si le problème ne se réglait pas dans la minute. Verdict ? Toujours écouter les voix dans sa tête, dieu et vachement plus coopératif quand c'est le cas ! Effet garanti, la dispute n'a repris que lorsque le malheureux ivrogne, qui visiblement n'avait pas de femme ou de marmot à nourrir s'est aperçu du vide de sa chope. Et vas-y qu'il a commencé à gueuler envers son compagnon qu'il accusait, et moi qui prenait un plaisir sadique à voir l'autre benêt ne pas comprendre...Cette histoire et...Et..

Quelques dizaines de secondes après la dispute voilà que le tavernier commencé à gueuler à tout le monde de vider ses poches, avançant le fait que quelqu'un avait voler une bourse posait sur le comptoir, n'ayant rien à cacher je retournais mes poches vaillamant et surtout tranquillement, près pour la course poursuite avec le poivrots qui essaierait de courir vers la sortie, car dans l'impasse il tenterait le tout pour le tout... Ma chevelure blonde semblait se soulever à chaque instant tant j'étais prêt à bondir, pour plaquer violement au sol, l'un ou l'autre des abrutis, qui était en prime, un voleur.

Les pionniers de l'espérance de cette époque (qui dans le futur sera dépassé avec le progrès technologique) n'ont pas l'air de se plaindre de leur habitude et dire que même si la tekhane brandissait une lampe-torche ou un briquet serait perçue par le biais des villageois comme étant source de magie et donc de la sorcellerie mais elle ignora en quel année exactement, elle vivait le temps du Moyen-âge soit au début ou soit vers la fin car elle ne pouvait avouer ni faire part a ce monde de clochard ce qu'elle est réellement sinon son sort sera bel et bien scellé et les probabilités d'être condamné au bûcher ne sont pas infime... Revenons a nos moutons, jusque là rien de contrariant dans la taverne mais voilà que maintenant, il eut de l'agitation et le barman se mit alors a fouiller désespérément l'arrière de son comptoir (a croire qu'il a perdu un truc) et la chose se confirma de sa bouche, quelqu'un avait payer sa tournée en déposant une bourse d'or et le client fut parti et seul les consommateurs de sa taverne sont présent y comprit la jeune femme qui n'avait rien a cacher non plus. Bien entendue tout le monde retourna leur poche, personne ne pouvait être ciblé a leur table et seul les suspects se trouvant au comptoir furent pointer du doigt par la foulée... Stellar remarqua qu'un truc pesa lourd dans une des poches pendante de sa salopette Denim courte par-dessus sa veste rose mais n'y prêta guère attention, estimant ne pas être une voleuse donc elle resta sans crainte. Son tour arriva et elle déposa sa choppe de cervoise tiède et bulleux sur la surface de bois en levant les mains en l'air. Le type a coté lui désigna la poche étrangement gonflé et se permit de la fouiller sans avoir l'approbation de la dame de la toucher et quel surprise fut sa réaction quand elle découvrit un sac de cuir pesant son poids et jeter sur le comptoir après être extirper de la poche. La tekhane fut alors accusé d'être une voleuse à la tire et en dépit du fait quelle clama son innocence, personne ne vint a son secours et les hommes l'a regardèrent durement, miss Louissier fut dans de beaux draps et le mec bourré se proposa volontiers de l'a punir a sa façon.

Ecoutez-moi messieurs, vous faites erreur et je ne sais pas comment cette bourse a pu arriver dans ma poche et je suis persuadé que c'est cet énergumène qui a fait le coup et l'a dissimuler sur moi pour me faire porter le chapeau !

L'homme alcoolique ne fut pas de cet avis et se montra agressive, la tekhane en temps normal aurait pu répondre par une simple prise de soumission pour lui remettre les idées en place mais qui sait quel serait leur réaction à la vue d'une femme sachant se défendre avec des gestes qui leur serait jusqu'à présent inconnu, elle se laissa faire mais ça ne veut pas dire qu'elle se laissera prendre au jeux docilement comme si elle fut soumise, le type en manque de sexe car il ne devait pas avoir baiser avec une femelle depuis des lustres fut déjà en érection (sans doute au moment ou la blonde a mit botte à l'entrée de la taverne), il attrapa ses courts cheveux blonds et le plaqua sans ménagement contre le comptoir, Stellar sentit une vive douleur irradier son corps non pas parce que son visage avait cogner sur la table mais plutôt par la manière dont il tira les cheveux de miss Louissier... Il l'a fit sortir de son tabouret haut et la conduisit vers un tonneau en fut contenant de la bière d'orge et il noua ses mains avec une corde solide et fit plonger sa tête dans le liquide brun, il ne voulait pas la noyer mais plutôt lui faire boire la tasse puisque c'est une amatrice de la picolade apparemment. Stellar eut le souffle coupé quand le corps et ses seins rencontrèrent la surface froide de la bière qui humidifia immédiatement le tissu coloré, la soldate du futur n'eut d'autre choix que d'essayer le plus de quantité de liquide pour éviter de se retrouver noyé tout en maintenant une respiration au ralentie a chaque seconde ou sa tête émergea de la surface, elle inspira le maximum d'air avant d'avaler la tasse. L'homme barbu en profita pour la pénétrer par ses fesses après avoir baisser sa tunique, elle pouvait sentir son zizi s'enfoncer sur un mouvement de va-et-vient en elle avec plus de vigueur, elle ne voulu pas se résigner et attendit qu'une ouverture s'offre a elle mais en attendant, elle dallait devoir tenir le coup a son maximum voire supporter cette humiliation sortie de nulle part...