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Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

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Mia Okimi

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Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

mercredi 21 décembre 2016, 16:36:09

Le soir, comme toujours. C’était la nuit qu’on s’autorisait des choses qu’en journée on ne faisait pas. Boire, veiller, toutes ces petites choses dont la jeune population de Seikusu raffolait. Cette population dynamique et moderne faisant même la renommée de la ville. Ce n’était pas pour rien que Seikusu avait sa réputation sur la scène étudiante mondiale, car elle se présentait comme une ville à la pointe de la modernité tout en gardant ce charme du Japon ancestral. Une ville idéale pour les étudiants de tous horizons. Pourtant, il n’y avait pas que les étudiants qui s’amusaient, le soir. Il y avait … Les autres. Qui possédaient des divertissements un peu moins conventionnels ; comme Mia Okimi par exemple. En effet, ce soir-là était très spécial car la jeune femme était sur le point de concrétiser un petit projet qu’elle menait depuis un certain temps.

Un projet d’ordre ésotérique, comme on pouvait s’y attendre de sa part. Depuis quelques temps elle était dans la lecture de plusieurs ouvrages traitant de créatures de son genre. Des démons, des esprits, tout ce genre de jolies choses. Toutefois au cours de sa lecture, elle put tomber sur quelques lignes faisant sujet d’une entité, dont la maigre description correspondait avec un vieux souvenir enfouit en elle. Le souvenir d’une légende, celle de la Sah'raan Ashar. Ce nom peut ne pas évoquer grand-chose mais pourtant, pour Mia, c’était une grande découverte. De ce qu’elle connaissait de cette légende, il s’agissait d’un Esprit vengeur, qui venait rendre justice auprès de certaines personnes dans certaines conditions … D’où son nom de Vengeresse des épouses.

Mia n’était épouse de personne, mais … Elle était une Démone profondément corrompue et viciée. Elle désirait voir de ses propres yeux cet Esprit et, pourquoi pas, s’amuser avec. C’était aussi simple que cela ; Mia était dans l’oisiveté totale, se mettant même à invoquer des Esprits dangereux pour le simple plaisir de les voir, ou de leur faire du bien. Après tout, une Esprit dédiée à la cause féminine ne pouvait qu’être une dame elle-même, en apparence. Il ne suffit pas plus à Mia pour planifier un rituel d’invocation. C’était donc ce soir où elle allait passer à l’acte. Murs imbibés de poudre d’os, ainsi que bracelets et chevillières en or pur prêtes, et mises sur le côté. Mia s’était renseignée sur les points faibles de la Sah'raan Ashar, et savait que ces choses permettaient de l’affaiblir.

Car Mia se doutait qu’elle ne serait pas vraiment emballée, d’emblée, par recevoir de la tendresse de la part de cette femme. Parfois il fallait un peu insister pour pointer du doigt le bienfait de quelque chose, et c’était typiquement ce que Mia allait faire. Le rituel commença donc ; un cercle, des bougies, et une Mia avec son livre en train de réciter ses incantations. Est-ce que cela allait marcher ?
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 1 mercredi 21 décembre 2016, 21:05:06

La Sahr'raan Ashar. Une entité mystique aux pouvoirs normalement puissants, connu dans les légendes comme étant l'outil de vengeance des femmes trompées, trahies, déçues, ou blessées, provoquant la mort de celui qui est visé par son ire, et dont rien ne saurait altérer le jugement ou l'action une fois que sa cible a été désignée.

Aujourd'hui, elle ne voyage pas, elle ne se perds pas en quelques déplacements vains, elle ne fait que se reposer de quelques actions passées, trouvant le réconfort dans une poche du monde qui n'est propre qu'au domaine des esprits, et où elle peut se ressourcée après quelques contacts maladroits, dont ceux de son dernier appel. Une femme l'avait appelée, mais bien inconsciente de sa nature, et donc de certaines de ses sensibilités, elle n'avait pas du tout pensée à la présence de certains éléments portés par son mari, dont ce parfum au magnolia, qui a eut immédiatement la capacité de rebuter l'esprit, et lui demanda milles efforts supplémentaires pour finalement abattre le glaive de son ultime justice sur son corps de tortionnaire, le tranchant immédiatement en deux, mais faisant fondre l'arme spirituelle avec une odeur âcre de corps de chair se consumant. Alors elle avait besoin de repos, et elle resta là, lovée contre le sol, perdue dans une méditation sereine, son corps recroquevillée dans une position fœtale, optimale afin de se régénérée. Et elle rêvait, laissait pleinement les souvenirs passés remonter en elle avec un flot ininterrompu de sentiments, lui rappelant autant sa transformation dernière que le fait qu'années après années, générations après générations, elle restait une entité solitaire, seulement capable d'accomplir les désirs colériques de celle qui n'étaient pas capable de les accomplir, par pure faiblesse. Et en cet instant, sans pour autant être un esprit de grande sensibilité, cette mémoire fantôme l'amena lentement vers un vague à l'âme peu appréciable, un peu douloureux, dont elle aimerait bien se départir...

… Par chance, ses sens viennent interrompre cet instant de malaise. Quelque chose de lointain, très lointain à murmurer son nom, produisant un appel qui, malgré la distance faramineuse, lui paraît aussi clair qu'un message qu'elle viendrait dérouler juste devant son regard. Elle entend, au loin, la détresse de la femme perdue, et ainsi, se retrouve à lentement se relevée, quittant d'abord sa position au sol, pour finalement prendre un bon appui et se dresser fièrement, les fantômes du passés ayant déjà disparu rapidement face à l'urgence d'une situation à laquelle elle ne peut se défendre de répondre, sa nature même y faisant obstacle. Dans ce monde gris sans substance, elle se dirige lentement vers son outil de destruction, et tend lentement la main vers celui-ci avant de les plaques de fers lui servant de gantelet ne viennent crisser sur la poignée, et qu'elle l'attrape enfin d'une main ferme pour la tirer du sol avec une force conséquente, retirant plus d'un mètre de lame soudainement, et en en contemplant la parfaite constitution. Elle avait assez récupérée pour que son outil soit dans un état flambant neuf, c'était bon signe, elle avait bien fait de s'arrêter un moment. Se tournant donc, arme en main, elle soupira doucement pour se concentrer et vint à clore ses paupières, se concentrant enfin sur l'appel qui l'avait forcée à quitter ses rêveries, et commença à en chercher la source, laissant sa présence galoper entre les différentes couches de matières qui séparent cet endroit du monde matériel, glissant entre les différents niveaux de conscience pour parcourir les distances les plus faramineuses le temps d'un battement de cœur. La voix était lointaine, mais présente, et elle arrivait déjà à percevoir le long fil de sa convocation, si bien qu'elle s'y accorda, son esprit s'y mouvant désormais avec un faste accru. Elle approchait...

Un monde qu'elle ne connaît pas, dans un univers qu'elle n'as encore jamais traversée, comment quelqu'un en ces terres avait-il put apprendre son existence ? Ce n'était pas le plus important, mais la question vint à faiblement lui traverser l'esprit alors qu'elle progresse un peu difficilement au travers des épaisseurs encore solide de ce monde ne portant la trace que de quelques esprits mineurs. Tout cela était bien différents de Terra, où passer d'un plan à l'autre de l'existence était d'une facilité effarante, là elle avait presque l'impression de devoir passée au travers de larges murs bétonnés, percevant ainsi que la croyance sur ce monde inconnu ne devait pas être très probante en terme d'esprit... Mais cela ne l'empêcherait pas de répondre à l'appel, elle ne peut tout simplement pas se le permettre. Alors, dans le lieu étrange où l'invocation se produit, le sol commence à devenir légèrement rougeâtre, quelques outils commencent à tomber de leurs supports avec un tintements audible, produisant un écho disproportionné, puis finalement un trou dans l'espace se forme, un véritable passage entre le monde des esprits, et la matérialité de la Terre. Et elle, femme autant qu'esprit vengeur, en sort avec une certaine lenteur, essayant d'assurer une forme matériel dans un monde qui semble ne pas offrir de condition positives pour la formation d'une telle enveloppe, l'obligeant à ne pas se presser, et de progresser lentement, sans encore avoir de vue sur les lieux qui l'entourent. Pour autant, elle ouvre la bouche tranquillement, et se permet déjà quelques paroles, présentation polie alors que son être prend une forme de plus en plus tangible à mesure qu'elle parvient à traverser, non sans mal, les différentes épaisseurs de conscience.

« Je viens à vous, être seule et désespérée. Votre appel a été entendu, et me voilà à poser le pieds sur vos terres, afin d'ouïr votre requête ! »

Le temps qu'elle prononce ses termes, les bruits d'une déchirure nette se produisit à l'intérieur des locaux, et enfin la femme pose son pied armuré sur le sol des lieux, les règle du monde reprenant court, et le trou dans l'espace disparaissant pour laisser seulement l'esprit, dont l'armure étrange et rutilante se mit à produire un écho bruyant de morceaux de fers s'entrechoquant de concerts, à chaque mouvement. Ses cheveux, qui flottaient encore il y a peu dans un vent mystique uniquement existant dans le monde spectral, vinrent à lentement retomber plus bas avec lenteur, s'échappant en quelques longueurs raides autour de son visage, tandis qu'elle ouvrit enfin ses yeux, laissant ses deux prunelles d'ors se mettre à briller dans l'obscurité ambiante. Fière, droite, et arme en main, morceau titanesque de colère et de métaux fusionnés, la femme la manipule aisément de son bras directeur pour venir la poser en suspension dans les airs, la pointe dirigée vers le sol, mais ne l'atteignant jamais, tandis qu'elle regarde un instant autour d'elle, et découvre la personne qui a, en cette soirée, choisit de faire appel à son être. Étrange... Elle n'est ni esseulée, ni encolérée, ne porte ni trace de larme ni froncement de sourcil, son visage exprime bien plus une forme de plaisir. La Sah'raan Ashar peut se poser la question, est-ce qu'elle vient de tomber sur une femme tellement brisée que la folie l'a déjà envahie ? Peut-être, mais cela ne change rien à son devoir : Si elle a été blessée d'une quelconque manière, elle se doit d'appliquer sa sentence, que l'esprit de la femme soit tronqué ou non. Faisant un court pas de coté, afin de se placer bien face à elle, elle reprend ses propos précédent d'un ton solennel, et se présente sous de bien simples termes.

« Jeune femme que je rencontre en proie au besoin de vengeance, me voici, Sah'raan Ashar, pour écouter de ta voix les crimes que tu subis, et appliquer en cette occasion ton ire souveraine. Parles donc mon enfant, dis moi ce que ton cœur entends dire, et demander. »

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 2 samedi 31 décembre 2016, 16:43:03

Le rituel sembla effectivement fonctionner. C’était du moins ce que montrait les signes apparents, avant que finalement l’Esprit n’apparaisse à Mia. Comme dans les livres et grimoires qu’elle avait lu, la description physique collait à ce qu’elle voyait. La Sahr'raan Ashar était d’une beauté saisissante, bien que sauvage par certains points. Trahissant de sa vraie nature et même fonction, qui était de venger, de tuer. Mia savait qu’elle jouait avec le feu en invoquant un pareil esprit sans en avoir réellement le besoin, et qu’en plus, c’était un esprit vengeur. Elle pourrait très bien se venger d’elle pour lui avoir fait perdre son temps, mais la Démone avait tout prévu. Absolument tout, car elle était très bien renseignée sur la créature lui faisant face. Ses forces et ses faiblesses … Et tôt ou tard les artefacts qu’elle avait mis en place allaient faire effet sur elle. Mais en attendant, une petite introduction ne serait pas de refus.

Ainsi, Mia se releva soigneusement puis s’approcha de la Sahr'raan Ashar, en lui souriant doucement. « Vous êtes exactement comme je me l’imaginais, grande Sahr'raan Ashar. » Lui répondit-elle en premier lieu, prenant un certain plaisir à l’admirer de la tête aux pieds. Mia savait qu’elle commençait sans doute à douter de la véracité de cet appel, mais elle remarquera bien vite son incapacité à quitter le cercle d’invocation. Un peu plus loin séjournait des accessoires en or, qu’elle l’a remarqué ou non, qui allaient bien servir les desseins de Mia. Sans compter l'essence de sauge rependue un peu partout, particulièrement sur le cercle d'incantation sous forme de diffusion. Mia ne s'était pas foutue de sa convive, car plusieurs encens délicat diffusaient son arôme, afin d'en imprégner doucement la pièce. Qui après tout, ne lui voulait que du bien, au fond. Elle fit une digne révérence à l’esprit, avant de saisir respectueusement sa main, pour y déposer un chaste baiser dessus. « Sahr'raan Ashar … Votre vie est dédiée à venger les pauvres âmes des femmes ayant été martyrisées injustement. Vous vengez et sauvez l’honneur de toutes ces personnes qui n’ont plus eu aucune espérance à part vous. Vous leur apportez un nouveau souffle et parfois, cela suffit à les remettre d’aplomb. » Dit-elle alors, cherchant clairement à amener le sujet sur la table.

« Et avec tout ceci … Personne ne pense à vous. Vous êtes laissée pour compte, oubliée, parfois l’on ne vous remercie même pas. Esprit que vous êtes, je me doute que vous pouvez encaisser à vie sans jamais émettre la moindre once de remord, de regret, ou même de frustration. » Expliqua la Démone, d’une voix sensuelle et calme, comme à sa grande habitude. Elle laissa un petit silence, le temps à la créature de réagir en conséquence. Mais Mia ne semblait pas apeurée de sa réaction, bien au contraire, elle montrait une grande amabilité envers elle. Comme si elle savait qu’elle ne lui ferait pas de mal malgré ce qu’elle était en train de lui dire. Après un petit moment, Mia rappliqua. « Je suis celle qui pour une fois, vous apporteras du bien au lieu d’en recevoir … » Dit-elle simplement, d’un ton énigmatique. Les artefacts dissimulés ci et là devraient sans doute commencer à faire effet et à affaiblir la volonté de la Sahr'raan Ashar, pour son bien.

La Démone sourit de manière assez carnassière en voyant l’Esprit ainsi, avant de lui affirmer qu’elle devait se laisser aller, et ne pas lutter contre ce qui était en train de lui arriver. Car d’ici peu, elle allait goûter à un délice ultime, qu’elle n’avait surement jamais goûté auparavant … Ça serait sa récompense pour rendre autant service aux femmes démunies depuis tout ce temps. Mia saisit doucement sa main, à nouveau, mais se contenta de simplement la caresser avec la sienne, marquant un petit signe d’affection, et de tendresse envers la Sahr'raan Ashar. Mais l'ultime signe fut quand elle retira sa main, et la porte sur sa propre robe. Mia portait une robe légère et opaque, mais ... Elle ne portait rien en-dessous. Et justement, elle finit par détacher la petite attache, faisant glisser le fin tissu sur son corps délicat, qui s'étala au sol, révélant ainsi le corps nu de la jeune femme. Révélant ainsi ses réelles intentions envers l'Esprit ... En lui offrant son corps, tout simplement.
« Modifié: dimanche 01 janvier 2017, 15:58:20 par Mia Okimi »
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 3 mardi 03 janvier 2017, 22:54:56

Il y avait dans cette situation quelque chose de bizarre, quelque chose que l'esprit n'avait tout simplement jamais connue de sa non-vie, et si elle était bien capable de le ressentir, de le remarquer, elle ne comprenait pas pour autant les véritables finalités de sa présence en ces lieux, même si les choses allaient bientôt se faire bien plus honnête, sûrement ! En tout cas elle restait sur place après son speech d'arrivée, et se contentait d'observer la femme qui se trouvait devant elle pour essayer de deviner de manière tout juste réflective les raisons qui avaient put la poussée à l'appelée, d'une quelconque manière. Bon déjà c'était une femme, de ça elle en était certaine, non seulement parce qu'un homme aurait été bien sot de l'appeler, mais surtout parce que le rituel avait tendance à naturellement cafouillé dés qu'il était mis en place par un membre d'une quelconque caste masculine, finissant bien souvent par être tellement maladroit qu'elle savait qu'elle n'avait pas la moindre raison de se déplacer ! En revanche, elle doutait de l'apparence de la femme face à elle, pour de biens simples raisons, mais elle était quasiment sûre que cette forme neutre d'humaine n'était qu'une couverture, une sorte de trompe-l'oeil. Est-ce que cela la privait de vengeance ? Non, elle était présente pour toutes les femmes, quelle que soit leur nature, et pour l'occasion, elle ne comptait pas se retirée parce que la personne en face d'elle se dissimulait derrière quelques artifices. Après tout, parfois, certaines des femmes qui l'appelaient étaient tellement transformée qu'elle ne pouvait même plus supporter l'apparence de leur propre visage, peut-être celle qui se trouvait devant elle en faisait partie ?

« Vous êtes exactement comme je me l’imaginais, grande Sahr'raan Ashar.
 -  C-comment ça ? »

Encore une phrase bien étrange dans ce contexte, une phrase qui n'avait tout bonnement rien à faire là, car il était rare que celle qui l'appelait avait les capacités pour obtenir des informations sur son visage ou sa tenue ? Était-ce une forme d'idéalisation ? Potentiellement, mais rien de cela ne pouvait donner de bons résultats, elle le savait bien, les gens qui voyaient en elle une sauveuse avaient tendance à lui attribuer bien plus de mérite que ce dont elle était capable, et dans l'état actuel des choses, c'était toujours avec un certain inconfort qu'elle venait à accepter les demandes de ces femmes à l'esprit bien trop volatil, celle-ci étant bien souvent beaucoup trop importantes, et bien souvent irréalisable. Elle était un instrument de vengeance après tout, pas un génie aux infinis pouvoirs, et quand on lui demandait parfois de faire sortir la douleur, de faire disparaître une cicatrice provoquée par un mari idiot, ou offrir à la personne la possibilité d'oublier l'intégralité de ce qu'elle avait vécue comme un cauchemars, elle devait bien avouer son incapacité à répondre à pareilles prières ! Non elle devait comme à chaque fois s'expliquer, dire à quel point les demandes étaient impossibles, ou malhabiles, voir même signalée à ces femmes que quoi qu'elle sauront demander, elle n'est là que pour une seule et bonne raison : Punir la source de leurs problèmes, en omettant toujours le fait qu'ils seront tués avec une cruauté certaine, et implacable, un chatiment quasi-divin ! En tout cas, la femme n'avait pour l'instant rien dis de plus, mais s'était rapprochée, si bien que l'esprit fit de même, avant de remarquer qu'elle ne pouvait se déplacer hors d'un cercle de … De sauge ?

Mais le contact de la main de la femme sur la sienne la rappela immédiatement à l'ordre, lui faisant louper ce détail étrange finalement, ou plutôt... Le lui faire oublier de manière bien trop rapide pour être naturelle, les émanations sombre provenant de l’extrémité de la plante commençant déjà à faire leur effet sur ses capacités mentales.

« Sahr'raan Ashar … Votre vie est dédiée à venger les pauvres âmes des femmes ayant été martyrisées injustement. Vous vengez et sauvez l’honneur de toutes ces personnes qui n’ont plus eu aucune espérance à part vous. Vous leur apportez un nouveau souffle et parfois, cela suffit à les remettre d’aplomb. Et avec tout ceci … Personne ne pense à vous. Vous êtes laissée pour compte, oubliée, parfois l’on ne vous remercie même pas. Esprit que vous êtes, je me doute que vous pouvez encaisser à vie sans jamais émettre la moindre once de remord, de regret, ou même de frustration.
 -  Justement, je crains que vous ne vous mépreniez jeune femme, je ne suis pas si... si... »

Mince elle ne trouvait pas ses mots. La tête lui tournait aussi un peu, mais pourquoi ? Elle commença à rapidement observer autour d'elle, cherchant des yeux ce qui n'allait pas dans la configuration actuelle des choses, est-ce qu'il y avait quoi que ce soit dans cette pièce capable de la perturber, de la mettre vraiment mal à l'aise, voir sur la défensive quand au comportement pourtant jovial, délicat.. et dans le fond parfaitement honnête de cette femme ? Sa vision s'altéra par sa propre volonté, afin de se permettre de faire l'observation rapide des lieux, et ce ne fut pas sans lui permettre de remarquer plusieurs éléments qui n'allaient pas, mais alors là pas du tout, la mettre en confiance, lui remarquant que le tout de cet endroit avait été mis en place pour produire un très efficace piège sur sa personne. Sa vue spectrale commença par remarquée de longues traces bleutées sur le mur, qui seraient normalement parfaitement invisible pour le commun des mortels, mais qui signifiait un long coup de peinture à la poudre d'os, le genre de chose qu'elle ne peut pas traverser de manière naturelle. Ensuite son regard se posa sur les lourds objets laissés au sol, des... des... Rah le mot lui manquait, mais en tout cas des « liens » laissés encore par terre, mais dont la composition d'or était parfaite pour la clouée par terre sans préavis si on venait à les lui faire porter. Mais tout cela n'expliquait ni ses tournis, ni son incapacité à remarquer certains mots. Pire encore, elle avait l'impression de lentement avoir une présence d'esprit des plus … humaine ! Et ce n'était pas vraiment agréable pour un esprit, que cela soit dis !

« Je suis celle qui pour une fois, vous apporteras du bien au lieu d’en recevoir…
 -  Désolé mais je ne comprends pas... Je n'ai pas besoin de bien ou de recevoir quoi que ce soit je... »

Mince, encore ces foutus trous de mémoire, elle n'allait pas continuer ainsi, ce n'était pas vivable, il devait bien y avoir quelque chose d'autre dans la pièce, et elle se devait de trouver quoi ! Mais pour l'instant, sa tête la gênait, c'est donc avec une moue de peine qu'elle vint à baisser la tête, y passant une main encore lourde d'un gant armuré à l'aspect complètement incroyable, pour la passer dans sa chevelure avec une forme certaine de frustration, le genre qui laisse à penser que la personne souffre d'une certaine migraine ! Fusses-t'il à son avantage, le fait de regarder à nouveau à ses pied lui permit toutefois de comprendre enfin ce qu'il était en train de se dérouler, car même avec sa vision redevenue normale après sa première observation, elle ne manqua pas de remarquer les bâtonnet de senteur de sauge en train de se consumer tout autour d'elle. Pire encore, à cause de la barrière placée dans l'invocation, la fumée s'était naturellement concentrée dans la partie intérieur du cylindre, pas de manière suffisante pour la faire suffoquée, mais en tout cas de manière bien assez conséquente pour avoir un effet plus que rapide sur son esprit tout juste matérialisé ! La Sah'raan Ashar haïssait la sauge, ça la transformait en un être sot, dénué d'amour-propre, loin de sa nature digne et orgueilleuse, et elle s'apprêtait à en faire part à celle qui se trouvait en face d'elle avec un fort mécontentement, avant qu'elle ne tombe muette devant le corps de son hôte, dénuée de toute tenue, parfaitement consciente de ce qu'elle venait de fare, contrairement à l'esprit qui s'arrêta nette, bloquant complètement sur les belles formes de Mia :

« ... »

Un long silence, un gênant silence, mais l'expression de la Sah'raan veut tout dire, son esprit déjà embrumé la rendant bien sensible à certains aspects de ce monde qu'elle ne côtoie guère généralement, comme le désir.

« Qu'est-ce que … ? Pourquoi m'avoir invoquée, je ne comprends pas !? »

De la panique ? Non, elle ne comprenait juste pas, qu'est-ce qu'elle faisait là, dans une zone piégée, face à une femme qui n'avait pas attendue le moindre instant avant de laisser son corps se révélé à sa vue, lui offrant une vision des plus surprenante de son corps ferme et annonciateur de péché ? Se reculant lentement, déstabilisée, les joues un peu rouges de ces étranges idées qui lui étaient venue en tête, elle ne manqua pas de rencontrer l'autre partie de cette invisible barrière qui l'entourait, et regardant toujours Mia, mais jamais dans les yeux, elle vint à se calée contre le mur inapparent pour commencer à se poser encore et encore cette question : « Pour quelles raisons se trouvait-elle ici ? » Et pour l'instant, hormis le fait qu'elle inspirait toujours cette fumée débilitante, elle n'obtenait pas la moindre réponse, se mettant juste sur la défensive du coup, même si elle se demandait aussi pourquoi elle était aussi craintive envers une simple humaine, malgré les différentes preuves accablantes qu'elle avait déjà observée.

Bon dieu, que c'était dur de réfléchir !

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 4 samedi 04 février 2017, 16:36:35

Cet esprit n’allait pas tarder à connaitre les véritables raisons de sa présence ici. Mia avait tout préparé pour faire en sorte que la Sah'raan Ashar ne lui oppose que peu voire aucune résistance. Sauge, et bientôt bracelets en or. Quoique pour ces derniers, tout allait dépendre que de l’esprit, si elle coopérait ou non. Mais elle semblait être en bonne voie aux yeux de Mia, qui était à présent nue, devant elle. Son corps lui serait bientôt sien, et elle découvrirait ce que ça fait de recevoir du bien, pour une fois. La patronne d’Okimi Medicals s’avança lentement vers la Sah'raan Ashar, puis s’agenouilla devant, se mettant à genoux. Mia leva doucement ses mains puis les posa sur ses épaules fines, mais solides. Pour le moment elle ne semblait pas vouloir s’embarrasser à lui retirer son armure, mais ça viendrait.

« Pourquoi ? Je vous l’ai déjà dit. Je veux vous faire du bien … » Répliqua Mia sur un ton énigmatique, mais sensuel. Ses mains massaient doucement ses épaules, alors que son regard se planta bien profondément dans le siens. Il était indéniable que la Sah'raan Ashar était … Belle. Très belle, même. Cet esprit était bien la représentation de ce pourquoi elle se battait. Mia lui trouvait beaucoup de charme, malgré sa tonne d’armure. Sa chevelure cendrée, ses yeux jaunes, ses fines lèvres rosées. Comment la démone pouvait résister face à une telle personne ! Elle finit par s’avancer encore un peu, approchant doucement son visage du sien, jusqu’à finir par frôler le bout de son nez avec le sien.

Une main se dégagea de son épaule pour doucement se faufiler sur sa joue, qu’elle caressa avec grande délicatesse et attention, comme si elle était aussi fragile et douce que de la porcelaine. Finalement, Mia lui déclara ce qu’elle allait lui faire, concrètement, quand elle lui disait vouloir lui faire du bien. « Je vais vous faire l’amour, honorable Sah'raan Ashar. Je vous offre mon corps et ma chaleur, et vous ferai découvrir le bien qu’on peut en tirer … Il vous suffit de vous laisser faire. » Déclara-t-elle d’une voix fortement sensuelle, avant d’approcher lentement ses lèvres, puis de doucement, très doucement, les poser sur celles de la Sah'raan Ashar. Mia clôtura lentement ses yeux, et se mit ainsi à embrasser sa nouvelle amante, commençant son offrande.

Et ce baiser devint progressivement de plus en plus langoureux, à mesure que Mia introduisait sa langue. Mais, elle n’allait pas faire que l’embrasser. Ses mains glissèrent sur son corps, un peu aléatoirement mais toujours avec cette lenteur sensuelle, et très soucieuse d’apporter des caresses. Si elle ne quitta pas sa joue, elle finit néanmoins par descendre son autre main le long de son bras armurée, jusqu’à sa main. Tel une amoureuse dévouée, Mia saisit cette main et croisa ses doigts avec, la soulevant lentement jusqu’à sa propre poitrine … Où elle fit poser la main de la Sah'raan Ashar sur son sein, l’incitant à le toucher, à le découvrir. Mia ne parlait plus, elle agissait désormais.
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 5 lundi 06 février 2017, 02:18:46

 « Pourquoi ? Je vous l’ai déjà dit. Je veux vous faire du bien … »

Elle ne comprenait pas cette réponse, ne comprenait pas cette phrase, ne comprenait pas cette femme, ne comprenait pas le moins du monde cette situation, et plus que tout, elle ne comprenait pas pourquoi elle se retrouvait là, à se poser autant de questions, alors qu'il lui était coutume d'agir de la manière la plus directe possible, la plus efficace, sans jamais venir encombrer son esprit de vaines tentatives de jugements ou de remise en question. Elle était un esprit vengeur bon sang, pourquoi se retrouvait-elle ainsi à se retrouver muette, sotte, incapable de la moindre petite réaction lambda, logique, devant une femme qui en plus avait choisie tout naturellement de se dévêtir devant elle pour l'empêcher de réfléchir de manière convenable, et le pire c'est que même avec ce constat en tête, elle venait à nouveau à se plaindre du fait qu'elle se sentait le besoin non-naturel de réfléchir, voyant bien que sa tête tournait en rond. Quelque chose n'allait pas, quelque chose qui, qui... qui l'empêchait clairement non seulement de se conformer à sa pratique habituelle de ses sanctions envers le genre masculin, mais qui surtout l'empêchait de se rendre compte que son cerveau inexistant lui jouait de sacrés mauvais tours, et que cela la plongeait dans ce désarroi complet, ce … Elle s'arrêta, cette senteur, c'était de la sauge non ? Elle haïssait la sauge, cette chose horrible, abrutissante, débilitante, voilà pourquoi elle ne comprenait rien, voilà pourquoi elle se retrouvait là comme une bêtasse humaine qui ne savait quoi choisir. Et sans même se rendre compte qu'elle avait déjà eut cette pensée quelques temps auparavant, tournant effectivement en rond, elle fut de nouveau interrompue par la femme en face d'elle, d'une manière aussi soudaine que plus tôt.

« Je vais vous faire l’amour, honorable Sah'raan Ashar. Je vous offre mon corps et ma chaleur, et vous ferai découvrir le bien qu’on peut en tirer … Il vous suffit de vous laisser faire.
 - Que... Quoi... ? »

Elle était tellement perdue qu'elle n'avait pas sentit la femme continuer son approche, chercher à rentrer de plus en plus dans son espace vitale sans qu'elle n'ai la présence d'esprit de juger cela comme particulièrement gênant, ou passablement inapproprié, alors même qu'elle était déjà là, avec sa main sur sa joue dans la plus profonde des délicatesses, et que son nez touchait le sien avec une sorte de taquinerie intime qu'elle ne saurait comprendre. Mais bon dieu que lui arrivait-il ? Elle avait déjà oubliée, pour la seconde fois, ce dont la femme en face d'elle avait fait usage pour ainsi atteindre ses capacités psychiques, et c'est donc sans le pouvoir de résister à son approche qu'elle se trouva là, muette et débile, plongée dans le regard envoûtant de cette personnes aux buts désormais précis, mais à laquelle elle n'avait trouvée nulle réplique, alors qu'elle venait se coller encore un peu plus à elle, sans que l'idée ne vienne l'effleurer de la repousser. Inconsciente, elle ne vint pas non plus comprendre ce qui allait se dérouler quand les yeux de Mia se clore lentement, comme soudainement prise sous l'effet d'un Morphée un peu trop empressé de la mener au sommeil, et n'eut que peu de réactions jusqu'à ce que le doux contact plus bas, sur ses lèvres, la menèrent à de vieux souvenirs dont elle ne doutait plus de l'existence, comme ramenée des millénaires en arrière sous l'effet d'une violente révélation. Un baiser. Elle... Elle l'embrassait, tendrement, délicatement, et plus que son esprit, c'est son corps qui vint y réagir, son propre regard disparaissant derrière ses paupières, avant que le goût délicat des lèvres de celle qui l'avait invoquée se révèle, douceur et sucre d'une délicatesse passionnée.

Elle ne vint pas résister, car elle ne pouvait résister. Sans lutter elle se laissa entraîner dans le baiser graduellement plus intense, plus agréable, plus fort et plus passionné, laissant la main à celle qui depuis le début semblait avoir un seul avis sur les événements à suivre, et qui apparemment comptait bien mener à bien ce qu'elle avait prévue de mettre en scène, pour son bon plaisir. Les mots n'avaient eut le don de la toucher, encore plus que son esprit était embrumé par les lourdes vapeurs de la sauge qui avait été brûlée préalablement dans les lieux, mais en revanche les gestes commençaient à faire leurs effets, laissant lentement naître en elle une envie contradictoire, une sorte de passion peu maîtrisées qui devenait de plus en plus importante avec le temps qu'elle passait à prolonger ces embrassades langoureuses. Et son esprit n'aimait pas ça, son esprit la mettait en alerte, où peut-être était-ce son âme, son essence ? Quelque chose dans tout cela n'était pas naturel à ses yeux, n'était pas bien, et quand elle sentit la main de la femme aller chercher la sienne, avant de la faire atterrir sur le rond moelleux et doux de son sein, qu'elle pouvait encore jauger malgré l'épaisseur de son armure, quelque chose vint se briser en elle, comme une dernière défense qui venait soudainement de la ramener à la réalité de son être, et à son véritable but, être une vengeresse sans vergogne, guidée par la peine, et non pas la luxure. Ce fut se faire extrêmement violence pour elle que de lutter contre l'envie qui était née en elle, mais elle parvint à repousser la belle démone, le regard prit d'une panique intense, le tout de son être étant d'un coup devenu presque humain, presque comme ses femmes qu'elle sauvait, centenaires après centenaires. De la peur dans le regard,une posture défensive, et une armure qui commençait lentement à disparaître, privée de la force psychique de l'esprit...

« N-non... non... Ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas mon but, s'exprimait-elle, avec un ton plaintif, alors qu'elle tentait de reculer vainement, bloquée par le mur invisible du cercle d'incantation. Je... J'existe pour venger, pour tuer... par pour ressentir cela... Je n'y ai nul droit... »

Si pour le coup Mia venait sûrement de déclencher l'une des réactions les plus vives possibles de la Sah'raan Ashar, et sûrement pas celle qu'elle espérait, d'ailleurs, son coup avait eut au moins l'avantage de tellement la déconcentrer qu'elle n'était plus capable de penser à conserver ses outils de puissances, son armure et son arme retournant rapidement à son essence, pour la laissée graduellement entièrement nue à la vue de la femme. Et quel corps elle avait, un mélange suave entre une volupté mesurée, ayant trouvée ses marques dans des hanches larges, ainsi qu'une poitrine d'une grande beauté, à la forme rebondie, et un corps élancé, athlétique, doté de longues jambes à en faire pâlir les plus belles de ces prétendues top-model, et de muscles fins qui ne formaient alors dans le corps de la Sah'raan Ashar un ensemble harmonieux, et des plus désirables. Enfin, tout cela était tout aussi remarquable que sa crainte, comme si elle était effectivement ramenée des années, des centenaires, des millénaires en arrière, alors qu'elle était ce petit bout de femme sans forces qui avait pardonnée à un mari immonde, alors même qu'elle avait déjà convoquée l'entité vengeresse pour le mettre à mort... Et cette panique la faisait respirer vite, la faisait haleter, inspirant d'autant plus la sauge qui nourrissait sa bêtise, et par là même, l'envie viscérale que Mia avait fait naître en elle, cette envie de se perdre dans une relation qui la ferait abandonner toute résistances pour vivre le plaisir d'une relation sexuelle à nulle autre pareille. Après tout, elle était purement vierge sous cette forme, peut-être que cela avait un lien aussi ? En tout cas il n'y avait pas grand doute à avoir, dans l'état actuel des choses, la belle femme aux saintes intentions allait sûrement se faire repoussée si elle osait de nouveau l'approcher... Un autre plan était de mise, quel qu'il soit.

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 6 lundi 06 mars 2017, 15:19:01

Mia savourait chaque instant de la scène s’offrant à ses yeux. Tout d’abord il eut ce baiser ; un échange lent et ô combien délicat, fruit d’une passion et d’une envie sincère pour la démone de faire plaisir à la Sah'raan Ashar. Oui, Mia s’était donnée tout ce mal rien que pour procurer à cette créature du plaisir. Par amour de la corruption, du vice, de la souillure … Mais aussi car, en apprenant plus sur la Sah'raan Ashar, la pauvre Mia fut prise de pitié pour cette femme désolée, qui apportait justice et réconfort sans rien recevoir en retour. Quelle tristesse ! Il fallait que ça change. La patronne d’Okimi Medical s’était portée volontaire pour la tâche, et était bien décidée à montrer à son amante à quel point elle était amicale, et désirait tout sauf l’effrayer ou lui faire du mal. Bien entendu ce masque angélique n’était justement, qu’un masque. Mia était tout sauf une personne avenante et gentille, à quelques exceptions près.

Embrasant donc la Sah'raan Ashar, la jeune femme la sentit se détendre et se laisser aller, mais elle la repoussa au bout d’un moment. La pauvre créature recula et se heurta à la barrière magique, alors que son armure commença à disparaitre, retournant à son état immatériel. L’esprit était paniqué, confuse, et se mit même à déclarer que ce genre de choses lui étaient refusées. Mia lui sourit doucement. Elle avait étrangement envie … De la prendre dans ses bras, de la serrer contre elle pour la rassurer. Cela arrivait parfois à la démone, d’avoir des envies de tendresse et d’amour … Même si ce n’était qu’éphémère. Mais voyant la situation, elle devina qu’approcher de nouveau serait risqué. En lieu et place, la jeune femme sourit doucement à la Sah'raan Ashar, déposant lentement sa main sur la peau de soie recouvrant l’un de ses doux pieds, se mettant à le caresser du bout de ses doigts.

« Je vois votre peur et votre incompréhension, noble Esprit. Vous existez pour venger, pour apporter justice. Vous n’avez qu’une seule et unique vocation mais, vous ne pouvez le nier ; votre corps pense autre chose. Notre baiser a réveiller quelque chose en vous, en votre corps. » Dit-elle, d’une voix attentionnée. Mia la regarda plus tendrement, avant de reprendre. « Je veux juste vous récompenser pour tout ce que vous avez fait, grande Sah'raan Ashar … Vous le méritez. Vous le méritez tellement … Ne pensez plus à rien, écoutez juste votre corps. » Lui dit-elle, ne pouvant s’empêcher d’admirer ce corps, justement. La Sah'raan Ashar était une femme … Sublime. Un corps harmonieux et modeste, d’une grande délicatesse et douceur. Une ligne suave et noble, qui ferait pâlir d’envie n’importe quelle succube … Quel gâchis, quelle injustice pour l’Esprit de ne pas pouvoir en profiter.

Mia se tût un moment, n’osant pour le moment pas approcher davantage. Elle se contentait d’un léger et délicat contact en caressant son pied / cheville du bout de ses doigts. « Je connais votre histoire. Et je peux vous assurer … Que cette fois-ci, ce n’est pas un mari injuste et violent qui est en face de vous. Mais une femme désirant vous apporter de l’affection, de l’amour, des caresses … » Lui déclara-t-elle, prenant une voix des plus suaves. Après cela, Mia prit finalement le risque d’approcher un peu plus, mais pas pour faire du rentre-dedans. La démone contenait ses émotions et ses pulsions à la perfection, et au lieu de se jeter sur la Sah'raan Ashar, elle … S’approcha puis la prit lentement dans ses bras, la serrant contre elle chaudement. Corps contre corps, poitrine contre poitrine, certes. Mais, la démone était réellement en train de faire un câlin à la Sah'raan Ashar … Ce n’était que le début. Néanmoins derrière cette démarche câline et innocente, se cachait un plan. La démone s'était munie de menottes et attaches en or, dont une se situant derrière la Sah'raan Ashar. Profitant de ce câlin et avant que l'Esprit ne la repousse à nouveau, Mia dégagea une main de son dos pour saisir les menottes en or, puis se retira ... Prenant l'esprit en traître pour lui passer les poignets dans ces fers spéciaux. « ... Mais avant ça, je dois vous préparer, puisque vous semblez bien trop hésitante. » Déclara-t-elle, fermant les fers en or. La créature ayant les mains liées, Mia se recula et saisit doucement les chevillères, les passant doucement aux chevilles de sa dulcinée, pour l'empêcher de faire quoique ce soit.

« Croyez-moi noble Sah'raan Ashar, je fait ça par amour. » Déclara-t-elle, avec un large sourire.
« Modifié: lundi 06 mars 2017, 15:30:21 par Mia Okimi »
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 7 samedi 11 mars 2017, 02:52:27

Elle n'était déjà plus vraiment la Sah'raan Ashar alors que la panique étreignait son cœur, elle n'était plus l'esprit fort dont le manque de pitié frôlait la folie enragée de la vengeance, car même si elle était encore capable d'user de ses dons pour s'offrir une défense respectable, elle n'était plus capable d'y réfléchir, d'y penser, ayant perdue la capacité de faire le calme au cœur de son être afin de concentrer l'ensemble de ses capacités. Son corps était dans un état pitoyable, gavé de la substance gazeuse dont la démone s'était servie pour la dominer mentalement, et si elle avait eut quelques fois la possibilité de le remarquer, d'y faire attention quelques instants durant, elle n'était plus à même de se faire aussi cette remarque, ses analyse occultant bien malgré elle la présence de l'encens, et donc ne pouvait lui permettre de s'en défendre en retenant un souffle qui avait déjà pris une ampleur inconcevable. Elle haletant, pas parce qu'elle était fatiguée, pas parce qu'elle venait d'accomplir un effort qui, normalement, l'empêcherait de se tenir debout à cause du travail soutenu de ses muscles, mais bien parce qu'à cause des senteurs qu'elle avait absorbée, son être s'était drastiquement rapproché de l'humain, du conscient, et son instinct lui était parti bien loin, la laissant donc démuni face aux situations actuelles, où elle se retrouvait à simplement fuir plutôt que de répondre aux avances de la femme par quelques procédés plus châtiés. Oui, dans le fond elle n'avait déjà plus vraiment son état spirituel, son corps avait prit forme, sa chair avait prit vie, et ce qui restait désormais était une sensation qu'elle n'avait plus connue depuis longtemps, et qui ainsi la terrorisait : l'envie.

Elle était toutefois parvenue, dans un moment de lucidité, à lui refuser une approche et à la repousser, si tant est que l'on pouvait considérer le fait qu'elle l'ai faite reculée pour elle même mettre la distance en allant s'écraser contre la barrière avec quelques frissons était en soi une preuve de force de sa part, plutôt qu'une tentative désespérée de ne pas se faire un peu plus provoquer dans les désirs contraires qui l'envahissaient. Elle s'était plaquée contre la paroi invisible comme si sa vie en dépendait, et son dos laissait de légères marques rouges apparaître à mesure qu'elle s'appuyait sur les murs étranges de sa cage, ses yeux rivés sur la femme face à elle, qui ne présenta ni signe de colère, ni signe d'agacement, et encore moins de frustration, comme si elle avait toujours prévue le comportement qu'elle allait avoir, et s'était ainsi préparée à faire face à de tels réactions. Frustrant ? Peut-être, mais pas plus que l'instant où elle revint à l'assaut, caressant légèrement la peau de son pied, lui provoquant par là un délicieux frisson qui lui remonta le long de la colonne alors même que son « adversaire » était encore à chercher d'éveiller en elle quelques malsaines intentions, quelques outrageuses volontés dont elle ne parvenait pas à garder le contrôle, bien contrairement à tout ce qu'elle avait put désirée jusqu'ici. Elle n'avait ni les forces pour résister, ni les forces pour convaincre son esprit qu'elle ne désirait pas ce que la femme comptait lui apporter de douceurs et de réconforts, et même si elle tentait encore et encore de se faire une raison, de lutter face à ses propres envies pour parvenir à repousser encore et encore la démoniaque demoiselle à la chair si attirante à ses yeux, ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle ne finisse par abandonner...

« Je vois votre peur et votre incompréhension, noble Esprit. Vous existez pour venger, pour apporter justice. Vous n’avez qu’une seule et unique vocation mais, vous ne pouvez le nier ; votre corps pense autre chose. Notre baiser a réveiller quelque chose en vous, en votre corps.
 -  Je... Je ne peux. Il m'est impossible, inacceptable...
 -  Je veux juste vous récompenser pour tout ce que vous avez fait, grande Sah'raan Ashar … Vous le méritez. Vous le méritez tellement … Ne pensez plus à rien, écoutez juste votre corps. »

Elle ne répondit guère, parce qu'elle ne voulut répéter ses termes, elle ne voulut se perdre dans ses mots et prouver qu'elle n'avait plus la capacité de résister verbalement, que seuls ses gestes avaient encore assez de force pour se faire les défenseurs de sa morale, de son but. Son corps ? Elle ne l'avait jamais écouté, elle ne l'avait jamais laisser prendre le dessus sur ce qu'elle était, sur son entité propre, car en tant que fantôme, en tant qu'esprit, même puissant, son corps n'était rien d'autre qu'un vaisseau d'un usage limité, et qui certes avait une définition précise, propre à elle-même , étant donné que chaque Sah'raan Ashar avait vocation à posséder sa propre enveloppe, mais qui pouvait être détruit bien malgré elle sans qu'elle ne connaisse le moindre dommage réel. Elle n'était pas une entité humaine, vivante, il y avait une grande différence entre ses deux aspects... Alors pourquoi la moindre des sensations physique qu'elle ressentait était un autre coup cruel porté à sa conscience, pourquoi le moindre propos de la jeune femme était une atteinte directe à sa raison, et pourquoi le toucher léger de cette femme sur une peau qu'elle n'arrivait normalement même pas à préserver des coups et des assauts lui offrait autant de satisfaction, et de désir ? Elle était là, sans la moindre réponse concevable, logique, mais alors même qu'elle essayait encore de découvrir les termes qui permettraient de contrer l'approche fatidique de la demoiselle, elle put sentir que son corps s'échauffait, se tendait, et que quelque-chose au creux de son ventre commençait à lui offrir non seulement quelques bouffées de chaleurs, mais surtout, de manière très légère, humidifiait son entre-jambe contre ses éventuels désirs, s'offrant lentement à la domination complète que la démone entretenait sur son être :

« Je connais votre histoire. Et je peux vous assurer … Que cette fois-ci, ce n’est pas un mari injuste et violent qui est en face de vous. Mais une femme désirant vous apporter de l’affection, de l’amour, des caresses …
 -  L'amour elle... il... n'existe plus pour les morts... Mia je suis... partie depuis longtemps... trop longtemps. »

Elle ne savait plus ce qu'elle disait, mais dans l'état actuel des choses, son esprit était bien trop occupé par la recherche de quelques vaines défenses qu'elle n'avait tout simplement pas la capacité de se défendre, et presque comme si la démone s'en était doutée, ce fut le moment où elle commença une nouvelle avance, lente, très précautionneuse, comme si elle essayait d'approcher d'un animal sauvage qui venait tout juste d'être bloqué, et qui pouvait mordre en tout instant pour tenter de se libérer. Quand elle parvint à la prendre dans ses bras, à communiquer la légère tiédeur de son corps à la chair brûlante de désir de la Sah'raan Ashar, dont les vapeurs de sauges avaient complètement désinhibé son esprit, et lui avait ainsi laisser l'accès à des pans enfouis de sa personnalité, des parties conservant autant son besoin d'affection que de soutien au travers de millénaires de peines et de carnages, elle ne put que ressentir un incroyable réconfort, un plaisir sans commune mesure avec sa joie d'être enfin conserver auprès d'une présence aimante. Lentement, ses défenses s'écroulaient, mais elle ne parvenait toutefois pas à agir de manière honnête, à lever les bras vers elle pour lui rendre son étreinte, pour lui accorder enfin le bénéfice de son âme et de son être, lui montrer qu'elle avait comprise et que finalement, peut-être, se permettait-elle de faire confiance à quelqu'un dans un domaine qui ne lui avait offert que larmes et déceptions, autant dans son passé humain que ans son vivant d'esprit. Et quand les fers d'or arrivèrent soudainement à ses poignets, elle ne résista guère, ne vint même pas ôter ses mains, alors que leurs clapets se fermaient soudainement. Elle acceptait.

« ... Mais avant ça, je dois vous préparer, puisque vous semblez bien trop hésitante. Croyez-moi noble Sah'raan Ashar, je fait ça par amour. »

Quand les chevillères de la même matière scintillante lui fut appliquée au chevilles, elle n'eut pas plus de réactions, mais détourna le regard, ses yeux ne parvenant plus à mentir sur ses besoins et ses désirs. Ses joues s'étaient légèrement teintée de rouge, mais surtout le tout de son corps exprimait la lubricité qui l'envahissait, la sueur se laissant lentement perler le long de ses courbes suaves, sa poitrine se redressant sans honte et offrant à ses tétons plus fragiles le fait de se dresser fièrement, tendus pour être offert à la femme aux espoirs plus qu'évident quand à la soumission naturelle de l'esprit, tandis que son entre-jambe luisait légèrement de cyprine, aveu le plus honnête de sa part quand à son excitation. Tout son corps tremblait, et si les outils en or ne l'empêchait pas de bouger ses membres, qui sait comment elle se serait déplacée à l'heure actuelle, face au constat flagrant de ses désirs charnels. Elle aurait put fuir, elle aurait put accepter, rien ne pouvant offrir plus de précisions quand à ses actions, étant donné qu'elle même n'avait plus aucune conscience de ses propre pensées. En tout cas, elle était désormais parfaitement immobile. Elle aurait bien put bouger son corps, mais les fers et chevillères en or avait cet effet incroyable sur elle, celui de l'empêcher de les déplacer du moindre iota. En faites, désormais, la seule à pouvoir les déplacer se trouvait être son invocatrice, et elle pourrait ainsi très bien placer les deux bracelets scintillants à plusieurs mètres du sol, elle se retrouverait dés lors pendue dans les airs, défiant les lois de la physique, mais toujours incapable de déplacer ses membres. Ainsi, elle était pleinement offerte aux manipulations de Mia, et si celle-ci voulait lui écarter les jambes, plaquer ses mains contre sa poitrine, ou trouver une quelconque position qui l'amuserait, il ne lui suffirait qu'à déplacer les bracelets pour forcer Sah'raan à le faire...

Elle, tout ce qu'elle pouvait encore se permettre, c'était de s'exprimer aussi clairement que possible.

« J'ai... J'ai peur... Tu... me terrorises Mia... Je sais que tu ne souhaites aucun mal... mais je ne peux... ne peux comprendre... ne peux concevoir. Mon corps est fou... Mon instinct a disparu... Je t'en prie ne... ne fais rien d'insensé. »

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 8 mercredi 26 avril 2017, 13:46:22

La peur, comme cela était très touchant, pour Mia. Un esprit vengeur, aussi noble que puissante, avait donc peur d’une simple femme désirant lui faire l’amour ? La Sah’Raan Ashar avait-elle réellement peur de Mia, ou peur de renouer avec un plaisir interdit ? La démone allait se faire un plaisir de le découvrir aussi tôt que possible. Elle avait déjà un petit plan dans la tête mais préférait largement y aller à l’instant, aux sentiments, en présence de cette femme. Mia ne désirait réellement pas la brusquer, de manière à lui faire aimer d’elle-même ce qui allait lui arriver. De manière à ce qu’elle y repense après, et qu’elle se dise qu’elle avait adoré ça ! Ce n’était pas facile d’arriver à un pareil résultat, mais Mia s’en donnait le pari. À présent que la Sah’Raan Ashar était poings et pieds liés, la démone pouvait avoir tout le loisir de s’occuper d’elle. La première chose qu’elle décida de faire fut de doucement écarter ses jambes et ses bras, de manière à lui laisser l’accès à tout son corps.

Puis Mia se dressa lentement au-dessus d’elle, d’un pas très félin et sensuel, finissant le visage tout près du sien, et les hanches chaudement bloquées entre ses douces cuisses. « Ne parle plus. Ne pense plus. Ne fait plus rien … » Lui susurra la jeune femme, descendant lentement son visage en clôturant ses yeux. Finalement ses lèvres frôlèrent celles de l’esprit, puis elle l’embrassa avec grande délicatesse et douceur. Mia prit par la main son amante et l’emmena dans son monde de douceur, de volupté mais aussi et surtout, de luxure. La jeune femme ne tarda guère à y joindre sa langue, venant sensuellement danser avec celle de la Sah’Raan Ashar. Il n’était plus l’heure de jouer aux vierges effarouchées ; Mia comptait à présent donner tout ce qu’elle pouvait à cette femme, dans l’unique et seul but … De s’amuser. La patronne d’Okimi Medicals ramena ses mains sur les frêles épaules de son amante durant ce baiser, les caressant à fleur de peau, avant de lentement les faire descendre vers sa modeste poitrine.

Plus précisément elle les ramena sur les côtés, car son propre corps étant collé au siens, elle ne pouvait pas faufiler ses mains. Mia se dorlota lentement contre son amante, frottant agréablement ses formes à celles de la Sah’Raan Ashar, blottissant sa propre poitrine contre la sienne, ce qui ne manqua pas de lui arracher quelques gémissements de pur plaisir. Mia se délectait de ce doucereux baiser, de la saveur unique et douce des lèvres de cette femme, de son odeur, de tout. La jeune femme sentait en elle quelque chose qu’elle n’avait dès lors jamais senti en personne d’autre, ce qui était assez rare et agréable pour lui accorder un traitement de faveur ! Le baiser finit par se rompre, avec un mince filet de salive que Mia brisa d’un coup de langue. Elle en profita pour déposer un doucereux baiser sur la pointe de son nez, avant de lui sourire chaudement. « Ce n’est que le commencement, ma chérie … » Lui susurra-t-elle, l’embrassant doucement à la commissure de ses lèvres.

Mia déplaça lentement sa main vers le bas, glissant sur la délicate peau de la Sah’Raan Ashar en la caressant. Cette main malicieuse qui finit par arriver aux pourtours de tout ce que son amante avait de plus intime, sentant sous ses doigts une certaine chaleur, voire humidité. C’était bon signe à ses yeux ; la Sah’Raan Ashar prenait plaisir … Rien ne pouvait aller mieux ! Mia effleura délicatement sa fine fleur, ses doigts de fée passant finement sur son bouton d’amour, le taquinant avec mille précautions. Cependant Mia alternait, et venait de temps à autre glisser encore un peu bas pour honorer sa fleur en elle-même, du bout de ses doigts. Elle n’oublia pas le reste, et se mit dès lors à embrasser sensuellement et passionnément son cou, lui profanant de terribles baisers et même coup de langue ! Il n’y avait pas à dire ; Mia avait vraisemblablement un coup de cœur pour cette femme et ce corps … Elle n’oublia pas de bouger les membres de sa nouvelle amie, lui faisant ainsi refermer ses cuisses dans son dos, et faire poser ses mains sur sa généreuses et belle croupe, l’incitant à la masser, à crisper ses doigts dessus.
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 9 vendredi 05 mai 2017, 18:44:48

Elle était parfaitement immobile, livrée à la femme en face d'elle, l'esprit complètement vaincue par les vapeurs que Mia avait installée autour des deux femmes pour s'assurer que l'esprit perde la tête, et pire encore que tout cela, elle n'avait juste pas conscience que c'était l'accumulation de tout ces éléments qui permettaient finalement de l'offrir à la démone, que si elle avait eut l'intelligence de pressentir le piège, elle ne se serait guère trouvée dans une telle situation. Et pourtant... Mia approchait, de plus en plus, jouait avec elle, appelait au plus profond de ses souvenirs, au plus profond de son être, les sentiments et les plaisirs qu'elle avait toujours choisie de laisser si loin de son présent d'être mort, et vengeur, qui ne se doit désormais que de vaincre et éliminer les hommes dont la violence naturelle crée le malheur de tant de femmes. Et elle appréciait de plus en plus cela, le fait de ne pouvoir lutter, de ne pouvoir lui dire non sans mentir, de se retrouver livrer à des caresses qui commençaient lentement à lui offrir de légers frissons, de délicats plaisirs, elle trouvait non cela étrange, nouveau, incroyable, mais au-delà de tout cela, elle retrouvait un bonheur qui était perdu dans des millénaires de meurtres et de vindicatives pensées. Là, tout ce qu'elle voyait, ce n'était plus un ennemi qu'elle se devait d'achever, c'était l'amante, la camarade, la douce femme qui ne cherchait plus à lui faire du mal, qui ne voyait plus en elle l'objet d'une simple utilisation, qui voyait en elle une entité consciente... qui méritait bien plus que ce qu'elle n'avait jamais acceptée s'offrir. Et cela, plus que tout, affaiblissait ses résistances, la menait finalement à une situation qu'elle acceptait enfin... Elle méritait plus qu'elle n'avait jamais eut le droit d'avoir, et la démone s’adonnait à lui en faire cadeau !

Ses lèvres approchaient, son regard captait le sien sans le moindre problème pourtant, elle n'allait pas la fuir, ni la repousser, elle n'en avait guère la force, elle n'en avait guère l'envie, ou la capacité. Son instinct, seul défenseur de son intégrité, était toujours là, et aurait sûrement le malheur de s'exprimer encore si elle avait la liberté de le faire, mais maintenant que ni ses mains, ni ses jambes ne pouvaient lui servir de bouclier, elle acceptait l'approche, elle acceptait que cette camarade, de sa bouche dessinée et pulpeuse, vienne prendre possession de la sienne, et elle le fit avec tant de douceurs, tant de tendresse, que l'esprit ne manqua guère de se laisser porter à la sensation de confort que cela lui offrit. C'était doux, c'était chaud, c'était réconfortant, quelque chose qu'elle n'avait plus connue depuis si longtemps, depuis tant de générations, qu'elle se sentit lentement fondre à mesure que la femme continua cette approche, qu'elle appuya un peu plus ce divin toucher. Elle s'offrait, elle laissa son corps aux mains de la femme, elle accepta que sa chair vienne toucher la sienne avec cette impression étrange qui réchauffa son être, ce plaisir qui la fit doucement gémir, elle qui se trouvait actuellement les bras écartés en l'air, et les jambes arquées vers l'extérieur, de manière à laisser plein passage à sa délicieuse tortionnaire. Elle n'entendit que bien tard ses derniers mots, et n'eut même pas la capacité de les comprendre, car elle eut le malheur de s'exprimer malgré tout, mais point de manière aussi pessimiste que plus tôt. Non, bien au contraire, quand son amie vint à rompre le baiser, à lui présenter de bien autres manières de faire son plaisir, elle éleva la voix lentement, dans un soupir d'excitation et de satisfaction, le corps tremblant.

« Mia tu... vous... c'est tellement agréable... vous ne devriez faire cela... Mais je ne peux résister. Continuez, continuez... continuez, contre mes résistances... Ne me laissez pas le choix ! »

Peut-être était-ce le pire à faire, demander à une telle tortionnaire de la prendre contre ce que son instinct d'esprit lui disait, mais elle le concevait, elle l'acceptait, et elle ne comptait pas revenir sur de telles paroles, parce qu'au delà de ce que elle était, au plus profond d'elle, quelque chose de plus important prenait le contrôle de son être, quelque chose dont finalement elle avait été bien peu dotée durant ces dernières générations : le libre-arbitre. Elle voulait que cela se déroule ainsi. Elle voulait que la femme en face d'elle se permette de plus amples caresses, elle voulait qu'elle lui offre de bien plus important plaisir, elle voulait devenir folle de ce qu'elle commençait à découvrir, ce plaisir sans détour, fou, incontrôlable, qui traversait les moindres fibres de sa chair à mesure que les doigts de la démone la parcourait, y jouait de cette danse tendre et désireuse. Que ce soit sur ses seins, sur son ventre, ou plus bas, à mesure que sa peau accueillait des touchers de plus en plus envahissants, la Sah'raan Ashar avait l'impression qu'elle était en train de fondre, de perdre définitivement le contrôle, et cette sensation, au delà de toute les autres, était ce qui la poussait à vouloir aller encore plus loin. Elle désirait ne plus rien avoir en main, elle désirait qu'on la prive de tout ce qu'elle était... plus précisément, elle désirait que Mia, cette belle femme nue en face d'elle, la prive de ce qu'elle était, et lui offre enfin quelque chose de bien plus intense que tout ce qu'elle se souvenait avoir vécue... Et comme si cette dernière lisait dans son esprit, dans ses gémissements de désir, dans les tremblements de sa chair pâle, elle vint lui parler de sa voix pleine de tendresse, poussant encore un peu plus l'esprit dans l'abandon le plus total :

« Ce n’est que le commencement, ma chérie …
 -  M-ma... Ma chérie ? Est-ce que... Est-ce que... cela veut dire que je ne suis même plus libre... Que je t'appartiens désormais ? »

Elle haletait, et pourtant la femme n'avait même pas encore commencer à s'occuper de sa fleur intime, même si ses doigts commençaient à s'y diriger de manière bien plus honnête que plus tôt, et cela était justifié par une seule chose : La démone répondait à toute ses attentes. Alors oui, elle était au bord de l'excitation la plus totale, elle mouillait de plus en plus, et il était assez clair pour quiconque la voyant qu'elle commençait à se perdre en des idées incroyables, bien plus honteuse qu'elle n'aurait jamais put l'imaginer, car elle se voyait presque à la place de toute ces femmes, celles qui avaient souffert, celles qui avaient rejetées de pareilles situation avec colère et chagrin. Sauf que dans le cas de la femme aux yeux d'or, elle aimait cela plus que tout, et quand elle l'obligea à bouger ses membres, à resserrer ses cuisses sur le corps doux et plaisant de Mia, quand elle mena ses mains au fessier charnue de sa tortionnaire, ce fut presque une manière de lui prouver qu'en effet elle n'était plus un seul instant maîtresse de la situation, meilleur moyen pour l'achever, et lui faire comprendre qu'ainsi livrée aux perversités de son amante, elle ne saurait la quitter sans avoir satisfait la moindre de ses attentes. Alors elle se perdit, elle tâta la chair de celle qui l'accompagnait lentement dans la luxure, elle la caressa, vint imprimer fermement ses doigts dans ces formes rondes et douces, se perdit dans ses désirs tandis que son corps s'enflammait sous les propres attentions de son amante, et que sa voix, support le plus honnête de la Sah'raan Ashar, laissait sortir d'entre ses lèvres les gémissements et les cris d'intenses satisfaction, de pur bonheur sexuel.

« Je... J'en veux plus... Aaaaah... Tes doigts... c'est si bon... Nnnnh je tremble de tout mon... nnnh corps... Mia... Miaaaa... »

En effet, ses jambes tremblaient vivement contre les hanches de son amantes, ses mains aussi prouvaient plus d'une fois qu'elles se trouvaient bien imprécises, bien peu fortes dans leurs pressions, leurs touchers. L'esprit vengeur approchait d'un plaisir qu'elle ne connaissait plus depuis si longtemps après tout, comment pouvait-il en être autrement, sa chair n'était pas capable de tenir un tel assaut, une telle approche, aussi attentionnée, aussi experte, que celle que lui offrait la démone par le biais de ses attentions les plus tendre et les plus délicates. Mais bien au delà de tout cela, du fait d'avoir accepter, de s'être vendue corps et âme à cette femme de tant de qualités, et d'enfin se trouver la force de profiter d'un plaisir qu'elle avait toujours reniée, qu'elle avait absolument haï des millénaires durant de part sa nature même, elle ne voulait désormais qu'en découvrir plus, elle voulait être poussée à l'orgasme, que ce soit par le biais des plus grandes attention de la démone, ou de son humiliation pure et dure... Alors il fallut qu'elle se fasse honnête, qu'elle prenne le temps de trouver ses mots, qu'elle fasse à ce que son esprit se permette l'expression si étrangement contradictoire de ce qu'elle allait se permettre. Et tandis que sa fleur intime continuait d'être stimulée par les actions de la femme envoûtante, que ses touchers sur son bouton de plaisir faisait vriller ses pensées déjà si compliquée à garder sous contrôle, ce fut dans le plus doux et le plus passionné des soupirs qu'elle avait offert à l'oreille de Mia jusqu'ici qu'elle lui offrit ces derniers mots, chargés en sur du tout de sa nouvelle lubricité naissante.

« Mia, je t'en supplie... Vas … Haaa... vas plus loin... Force moi à hurler... à jurer... Tu m'as prise ma liberté... Maintenant... NNNhhhh... prive moi de ma dignité... »

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 10 samedi 06 mai 2017, 14:43:27

En faisant venir la Sah'raan Ashar, Mia ne pensait pas que l’esprit réagirait ainsi. L’idée de base de la femme d’affaire était de lui faire l’amour, de lui faire découvrir ce monde vaste et sensuel qu’était le sexe. Pour de multiples raisons, dont la vanité ; Mia en avait eu envie, donc Mia allait le faire, tout simplement. Mais aussi dans un esprit de corruption, de souillure … Elle avait après tout toujours de vieux réflexes datant du temps où elle était une démone corruptrice, dont le seul but était de corrompre les mortels, afin de les changer en belliqueux démons ! Cela dit, plus apportait du plaisir au corps de la Sah'raan Ashar plus elle constatait l’état de celle-ci. On était passé de la peur et du refus à l’acceptation, la soumission, la découverte de ce plaisir qu’elle lui pensait interdit. Un sourire malicieux se dessina sur les fines lèvres de Mia qui continuait d’embrasser doucement son cou, tout en portant de délicates attentions à sa féminité, du bout de ses doigts.

Elle posa néanmoins une question intéressante qui valait la peine d’être répondue. Avec un certain amusement, Mia la regarda en redressant tête, puis lui sourit. « Hmm … Je serai donc en possession de la Sah'raan Ashar en personne ? Ce serait un grand honneur, noble Esprit. Mais il n’en tient qu’à toi de vouloir être, ou non, mienne. Je ne suis pas du genre à mettre des chaines au cou, mais plutôt à passer une bague au doigt … Façon de parler. Sache que je devrai marquer le coup physiquement si jamais tu te soumets définitivement à moi ... » Répliqua Mia, faisant comprendre ainsi que si la Sah'raan Ashar se sentait appartenir à Mia, il ne s’agirait en aucun cas d’une vulgaire et banale relation maitre/esclave, mais une véritable relation privilégiée et profonde. En attendant son verdict la femme continuait de provoquer ce qu’elle avait de plus intime et finit par se pencher de nouveau, venant poser doucement ses lèvres sur l’un de ses seins. Néanmoins elle n’y resta guère longtemps car sa douce amante semblait être au bord de l’effondrement. Mia entendait pour la première fois le son de ses soupirs et de ses gémissements, le son de sa voix la suppliant de lui faire l’amour, en bonne et due forme.

Mission accomplie, donc ? Pas encore. La jeune femme allait donc prendre la dignité de sa douce amante, tel que cette dernière le lui réclama. Mia s’écarta puis vint à remplacer ses doigts par son visage, et le pressa alors avec amour contre les douces chairs de son amante. La jeune patronne se mit alors à lécher et embrasser sa fine fleur en clôturant ses yeux. Mia commença un frénétique cunnilingus en venant agripper les cuisses de la Sah'raan Ashar, enfonçant presque ses doigts dans sa chair. Mais le résultat était là ; la jeune femme était à présent la tête entre les cuisses de l’Esprit, en train de lui arracher du plaisir avec sa langue et ses lèvres. Mia l’enfonçait tendrement en elle en remuant, alternant entre les coups de langue et les baisers brut, sans oublier les nombreuses attentions buccales qu’elle apporta à son doucereux bouton d’amour. Un véritable travail d’orfèvre pour amener une douce et savoureuse femme à son point d’orgue, à son point culminant du désir ; l’orgasme.
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 11 mardi 23 mai 2017, 17:25:20

« Hmm … Je serai donc en possession de la Sah'raan Ashar en personne ? Ce serait un grand honneur, noble Esprit. Mais il n’en tient qu’à toi de vouloir être, ou non, mienne. Je ne suis pas du genre à mettre des chaînes au cou, mais plutôt à passer une bague au doigt … Façon de parler. Sache que je devrai marquer le coup physiquement si jamais tu te soumets définitivement à moi ... »

Marquer le coup physiquement ? Bague au doigt ? Sah'raan avait bien du mal à s'imaginer tout les sous-entendus qui pouvaient se trouver derrière ces éléments, derrière ces aveux, et en d'autres occasions auraient sûrement eut tôt fait de repousser pareilles approches de la part d'une femme qui l'avait convoquer, même si elle était désormais bien trop amoindrie pour pouvoir le faire sous quelques formes que ce soit. Hébétés, percluse dans une sphère de plaisir et de douceurs, elle n'avait plus grand chose de l'esprit puissant, capable de terroriser des hommes aux forces normalement inexpugnables, aux pouvoirs déments... Non, elle tenait d'une femme normale, immortelle certes, mais ainsi une femme dont l'on avait jamais offert la moindre attente sexuelle depuis des éons, et qui ainsi se retrouvait complètement démunies face à l'approche de Mia Okimi, sans pouvoir un seul instant comprendre quelle entité venait ainsi la tirer dans les affres délicieux d'un plaisir tout puissant, d'une satisfaction débilitante, et de sensations proprement hypnotisantes. Ce qui arrivait à son corps, libérés des attaches spirituelles par la faiblesse de son âme et de son esprit, suite aux fumigations qui s'étaient retrouvées en son être, était une expérience dont les souvenirs avaient depuis longtemps été oubliés, avec sa mort, et qui ainsi la laissait là offerte avec un accord contradictoire, à la seule qui avait osée par-delà les millénaires à ne pas voir dans son refus une menace imminente. Elle la libérait en la violant, et plus que tout la femme adorait cela, en devenant proprement sotte à ses yeux, mais en contrepartie étonnamment heureuse !

Sa chair était parcouru des tressauts du plaisir, encore plus quand la femme vint jouer avec sa poitrine, jouer avec son intimité, l'extase la laissait tant et tant déroutée qu'au-delà de la brume qui se trouvait au fond de ses yeux d'ors, c'est un regard perdu dans le plaisir, hagard, et affectueux qu'elle offrait à celle qui se jouait ainsi de son être et de ses lois, comme si elle y tenait plus que tout. Lui appartenir, se lier à elle ? C'était une chose qui, en cet instant, revêtait un aspect de paradis, d'infini bonheur, et si ses gémissements, ses plaintes de bonheurs, ses petits cris aigus de plaisir n'étaient pas là pour lui couper le souffle, et lui ôter le droit de s'exprimer dans les instants qui suivaient, elle aurait sûrement eut l'empressement maladroit de répondre à ses propos par une affirmative bien trop synonyme d'emprisonnement pour l'être de nature vindicative qu'elle se devait d'être. Toutefois, en la compagnie de Mia, elle avait cette sensation étrange, diffuse, agréable et surprenante de se sentir « vivante », une sensation qui n'avait d'égale que son trouble vis-à-vis de la notion de vie, étant donnée qu'elle n'en avait plus le droit depuis des millénaire, et que normalement tout esprit s'accorde à dire que la vie n'est qu'une prison face à l'art des dimensions dont on fait la découverte une fois décédé. Mais, à son goût, en cet instant, qui pourrait désirer une telle liberté au détriment de ce qu'elle ressentait, quels sots seraient capable de renier des plaisirs, des touchers aussi merveilleux maintenant qu'elle en avait fait la découverte, et pouvait laisser son âme s’avilir sous le moindre des doigts de sa compagne, sous la douceur du plus petit et insignifiant de ses mots, ou le plus léger de ses baisers ?

Elle se savait folle à liée en cet instant, mais elle savait surtout qu'elle découvrait quelque chose qui allait la changer à tout jamais, et si son esprit n'était pas aussi embrumé, aussi absent, elle aurait aimée poser une infinité de questions à cette belle femme qui était en train de l'amener lentement vers des degré de plaisirs dont elle n'attendait que l'apparition. Sa bouche, grande ouverte, laissait traîner un fin filet de bave de la commissure de ses lèvres, accompagné désormais de cris des plus honnêtes alors que la femme passait sa langue avec une démoniaque efficacité sur sa zone la plus sensible. Ses hanches bougeant, autant pour fuir que pour s'écraser un peu plus sur le visage de sa divine tortionnaire, et son regard se perdait dans un lointain qui désormais ne semblait guère avoir de réel existence, dernière preuve de sa perte de contrôle. Elle exultait d'un désir vorace d'en connaître plus, ses gémissements étaient entre-coupés de souffles difficiles, d'inhalations désespérées d'un peu d'air pour combler le manque que ses poumons présentaient à force d'être poussée à gémir, et pourtant elle suffoquait avec, dans le cœur, l'impression que cette incapacité à reprendre le contrôle était tout à fait indissociable de ce qu'elle vivait en cet instant. Le plaisir lui vrillait le corps, la chaleur de celui-ci, désormais bien humain, laissait faire paraître quelques fins grains de sueurs, et ses tremblements étaient désormais incontrôlable, alors que l'ensemble de sa chair semblait être traversé par un courant violent, incompréhensible pour la femme, qui oscilla entre la panique et l'extase totale de l'inconnu. Elle vint à jouir, de manière incontrôlable, contre sa belle tortionnaire, hurlant de bonheur alors que le jus de son bonheur vint à couler longuement sous les lèvres charnues de la démone... puis elle se retrouva là, pantelante... des questions plein la tête, et des aveux tout autant.

« Mia.... aaah.... hhhuunnnn... Ce... c'est... c'est terrible... Je... suis exténuée... mais j'en veux encore.... pitié.... pitié aaaah attend un peu... »

L’esprit avait besoin de parler, elle avait besoin de s'exprimer sur deux choses qui lui semblaient désormais capitale, deux petites pensées qui l'avaient traversées de part-en-part, et qui désormais étaient si importantes qu'elle ne s'imaginait pas pouvoir continuer sans les garder en tête, s'acceptant alors le besoin impérieux qu'elle avait d'y trouver réponse, ou confirmation. Elle savait ce qu'elle était, un esprit de vengeance, principalement attitrée aux femmes qui avaient été sujettes à la violence de l'homme, à son humiliation, à sa nature viciée et terrible, au delà de toute réflexion et de tout bon-sens, mais ce qu'elle venait de vivre donnait une toute nouvelle perspective, et il fallait qu'elle en ai le cœur nette, en en faisant la demande à la seule qui était en soi capable de lui répondre avec précision et honnêteté, au vue de ce qu'elle venait de lui offrir. De même manière, elle avait besoin d'adresser à la femme quelques mots, quelques chose d'important, qui avait tout à voir avec leur discussion de plus tôt, et cela était tant et tant nécessaire qu'il fallait comprendre que malgré la consommation tout simplement fabuleuse des fumigations débilitantes, elle était tout de même capable d'y penser, plaçant cela bien au delà de la simple loi, ou du désir, mais à quelque chose de plus puissant, comparable presque à un besoin vital. Alors quand elle parvint enfin à reprendre sa respirations, quand elle cessa de gémir au moindre mot qu'elle prononçait, quand sa bouche vint se placer en un sourire léger, et que son regard s'adressa à la femme avec un mélange quasi infini d'affection et de tendresse, un regard aux sentiments pleinement humains, elle reprit la parole, lentement, parvenant enfin à lier ses mots malgré quelques difficultés rémanentes, mais mineures :

« Mia je... j'ai besoin de savoir... Les hommes, ceux que je pourchasse, est-ce qu'ils ressentent cela ? Est-ce... Est-ce à cause de cela qu'ils agissent ainsi, qu'ils perdent l'esprit comme j'ai pu le perdre ? Mia, MA Mia, si tu m'y autorises... Dis le moi honnêtement, je veux savoir cela... Et je veux tout dire qu'à ta réponse, je me dédie à … à t'être pleinement proche et allouée, car je ne pourrais oublier pareille approche, et pareilles sensations. Merci... Mille fois merci. »

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 12 jeudi 25 mai 2017, 16:06:12

Mia avait, à force, un peu de mal à croire qu’elle était parvenue à satisfaire autant la Sah'raan Ashar. De ce qu’elle savait, il s’agissait d’un esprit vengeur dangereux et fier, qui ne se laissait nullement faire. Il était vrai que Mia avait eu recours à des artefacts et autre ingrédient pour maitriser cet esprit mais, à la voir gémir et se laisser aller entre les mains et les lèvres de la démone … On aurait dit que d’elle-même elle se serait jeter dans la gueule du loup. Ce qui était en tout cas sûr était que Mia prenait beaucoup de plaisir à attiser les braises du désir chez cette femme, qui ne fit que se laisser aller de plus en plus. Ses muscles se détendaient un à un, et elle se laissait posséder par le plaisir, par cet appel féroce et profond que le sexe provoquait chez les gens. Une véritable réussite pour Mia qui continua encore et encore à apporter de délicates attentions entre ses cuisses, jusqu’à ce que la Sah'raan Ashar jouisse !

Mia enfouissant tendrement son visage contre les chairs de son amante, profitant autant de sa chaleur que de la volupté de sa féminité. Sa fine langue perçait au travers sa fente intime, remuant et s’agitant en elle furieusement. Ses lèvres raclaient les reliquats de mouille s’en échappant, mais elles s’affairaient également à embrasser et tout simplement se lover contre. Mia alternait savamment entre de longues périodes langoureuses, et des périodes où elle se préoccupait de la précieuse perle de la Sah'raan Ashar, afin de la combler sur tous les niveaux. Mia ne parlait plus, ne faisant maintenant que soupirer doucement, au gré de ses onctueux coups de langue. Tout ce travail, tous ces efforts finirent par payer quand la plantureuse femme se mit à jouir. Son précieux nectar vint à couler contre les lèvres de la démone qui s’en régala à cœur joie, léchant encore plus profondément et intensément son amante pour racler pour ceci alors même qu’elle était en train d’être frappée par son premier orgasme de la soirée.

Premier car, d’autres allaient suivre. Finalement, tout sembla retomber un peu et la Sah'raan Ashar quémanda alors du plaisir, de nouveau. Seulement, elle semblait curieuse. Elle avait besoin de savoir quelque chose qui semblait la tracasser ; est-ce que les hommes qu’elle pourchassaient ressentaient un tel plaisir, quand ils faisaient du tort à leurs victimes ? Une grande question qui, malheureusement, n’avait pas de réponse objective au sens de Mia. Cette dernière sourit agréablement à son amante, puis remonta contre son corps, pressant le sien contre. Elle arriva à hauteur de son visage, puis en un geste d’une grande délicatesse et affection, Mia déposa un baiser sur son front. Elle se redressa ensuite, invitant son amie à faire de même. Les deux femmes finirent assises en tailleur l’une en face de l’autre, et ce fut à ce moment que la démone choisit de répondre. « Tu sais ce que je suis, noble Sah'raan Ashar. Une démone, un produit de mal et de vice. Le viol et la question des hommes est donc toute relative … Pour certains, le plaisir sexuel permet d’excuser qu’un homme viole une femme ou inversement. Pour d’autres, cela ne constitue en rien une excuse. » Dit-elle en premier lieu, marquant une courte pause.

« Les hommes que tu pourchasses ressentent ça, voire pire. Mais sont-ils partiellement excusés à cause des sensations que le viol procure ? Sont-ils excusés car leur corps est fait de façon à les pousser à l’acte ? Je pense que non, même si en tant que démone, je suis censée être indifférente aux actes barbares et bas que les humains peuvent faire. Mais … La meilleure réponse que tu peux avoir, ma chérie, c’est la tienne. Je peux te donner l’occasion de te faire ton propre avis. Et je vais le faire, d’ailleurs … » Dit-elle, avec un petit sourire malicieux.

La démone leva doucement sa main, puis commença, à voix basse, à promulguer quelques incantations. Sans laisser ni de temps ni de choix à la Sah'raan Ashar, Mia usa de sa magie. Une fumée noire s’échappa de ses doigts, alors que subitement, elle poussa l’esprit à la renverse en plaquant fermement sa main contre le creux de sa poitrine. Elle continua ses incantations mais à voix haute, faisant parler sa magie. Et pendant tout ceci, la Sah'raan Ashar pouvait alors ressentir une brûlure là où la main de son amante était posée ; en vérité, les délicats seins de l’esprit commencèrent à s’estomper, à s’affaiblir pour rapidement se mettre à fondre, se rétractant dans le corps de la femme. Bientôt il n’en resta que deux petits tétons, ornant un torse plat et glabre, à la manière de ceux des hommes.

Puis Mia glissa sa main lentement vers le bas, passant sur le ventre de la Sah'raan Ashar, puis vers son sexe. Sur son passage, la brûlure était toujours là et les changements également ; les hanches de la femme se rétractèrent un peu, son fessier perdit un peu en volume mais sembla gagner en une certaine et savoureuse fermeté. Et pour finir, quand Mia passa sa main sur sa féminité … Il en jaillit un sexe masculin au bout d’un certain temps. Mais pas seulement ; un véritable service trois-pièces qui vint complètement effacer toute trace de féminité à cet endroit. Mia venait alors de commettre quelque chose qui aurait normalement dû provoquer la colère de la Sah'raan Ashar … Elle venait de la changer en garçon. Plus de poitrine, plus de féminité, plus de hanches et fessier … Seul son visage resta exactement le même. Mia n’aurait jamais pu faire d’elle un véritable homme, elle avait donc décidé d’en faire un jeune éphèbe, au visage, à la corpulence et à la douceur d’une femme, mais avec des formes et des attributs masculins.

Après la fin de son incantation, la démone sourit à la nouvelle Sah'raan Ashar, puis passa délicatement ses doigts contre son nouveau sexe, caressant sa petite trique. « Hmm … Tu m’as l’air délicieuse avec ce corps … Ou devrai-je dire, délicieux ? » Déclara-t-elle, fière de son tour de magie.
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Sah'raan Ashar

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 13 mercredi 31 mai 2017, 00:24:35

Le trouble de l'esprit vengeur ne connaissait guère d'égal. Elle ne voyait pas vraiment ce qu'elle aurait put faire contre, elle ne voyait pas non plus ce qu'elle pouvait décider de faire contre désormais, mais ce qui était certain, c'est que bien malgré elle, elle venait de goûter à nouveau à un plaisir, une chaleur, une douceur qui avait de nouveau marquer sa chair par quelque chose d'intense, de violent, mais d'infiniment satisfaisant, quelque chose contre lequel elle n'avait plus ni les forces, ni l'envie de se défendre. Son être, tout étrange qu'il était normalement à de telles circonstances, à de tels actes, venait de connaître quelque chose de bien au-delà de toute considération simpliste, et si Mia venait de perpétuer ce qui était, somme toute, un viol, car elle l'avait obligée dans tout les sens du terme à s'abandonner à quelque chose contre lequel elle avait longuement luttée pour se soustraire à un tel avilissement, elle ne pouvait même pas trouver la moindre raison de lui en vouloir, son corps dispensant à chaque envie de colère un message de paix intérieur. Elle était non seulement satisfaite, même si elle n'en comprenait pas forcément les raisons, mais elle était surtout vaincue d'une pleine manière dans ses convictions, ébranlée dans ce qu'elle pensait comprendre, ce qu'elle avait envisagée des millénaires durant, et c'est bien pour cela que ses premiers mots la menèrent à poser quelques questions fatidiques, des questions dont la nature même de celle-ci allait foncièrement l'influencer, quelle que soit la réponse qui lui serait servie par celle qui l'accompagnait en ce moment, et dont elle attendait l'érudition, pour palier à ses doutes.

La femme sembla d'ailleurs accueillir cela avec autant de doutes que de surprises, et si il ne tenait qu'à l'esprit de devoir rabattre ses questionnements, elle aurait sûrement eut la présence d'esprit de le faire, et d'accepter qu'elle ne pouvait obtenir, en cette soirée, les connaissances nécessaires pour revoir d'un nouvel œil ses actions passées. Mais, justement, le tout était d'une telle importance désormais que son essence même la poussait à insister, son être tout entier voulant absolument passer au delà des brumes de l'inconscience, de la sottise, du dogme ultime qu'avait pratiqué, par-delà le temps, la nature des Sah'raan Ashar pour s'assurer que nul homme n'aurait le droit de se permettre des actes d'une sauvagerie sans nom envers l'entité féminine. Dans le fond, quelque chose au creux d'elle lui rappelait, sans jamais le nommer, ou le lui remonter à l'esprit, que l'on prenait la place de l'ancienne en acceptant, dans un pardon plein de compréhension et d'amour, les exactions de son conjoint, et c'était à la fois une sensation perturbante pour la femme, mais aussi quelque chose qui lui donnait l'impression de toucher du doigts sa plus profonde nature. Alors, quand Mia se permise de lui offrir une position acceptable au sol, la plaçant en tailleur alors que son corps encore parcouru de sueur se trouvait à frémir sous la fraîcheur nouvelle, ou que le jus de son plaisir coulait encore entre ses cuisses pour tâcher le sol, la femme pressentie qu'elle avait peut-être enfin le droit de comprendre, de savoir, d'élucider ce doute soudain qui l'avait emplie d'une incompréhension souveraine, et elle écouta attentivement le moindre mot de cette femme, y plaçant toute sa confiance, et l'infini de son affection pour la démone :

« Tu sais ce que je suis, noble Sah'raan Ashar. Une démone, un produit de mal et de vice. Le viol et la question des hommes est donc toute relative … Pour certains, le plaisir sexuel permet d’excuser qu’un homme viole une femme ou inversement. Pour d’autres, cela ne constitue en rien une excuse.
 -  Je... Je ne peux que comprendre cela. »

Oui, il n'y avait là pas grand chose qu'elle pouvait réfuter, car il s'agissait bien de quelques mots très simples, qui dans le fond présentait simplement les avis de chacun. Mais elle ne parlait pas foncièrement du viol, ou de l'acte sexuel, elle voulait savoir si ceux qu'elle haïssait, qu'elle tuait, qu'elle massacrait sans jamais doutée se trouvait être aussi capable de ressentir ce qu'elle même venait de connaître, car cela pouvait tout simplement exprimer quelque chose de très important à ses yeux, malgré la cruauté sèche de ce constat : Elle n'était pas différente. Elle n'était pas différente, Mia n'était pas différente, les hommes n'était pas différents, et les femmes non plus, tout pouvait perdre la tête bien autant qu'elle, ils pouvaient tous se trouver dans une situation ou le manque de contrôle, le manque de compréhension, menait à un acte abject, et pas foncièrement avec les pires des pensées, car encore une fois, si Mia l'avait bien en effet violée dans l'instant précédent, ce ne fut jamais, selon ses dires, que dans l'ultime désir de lui faire connaître quelque chose qu'elle se refusait sans jamais en avoir compris la nature extatique. Et si les homme s'étaient comme elle, alors son jugement, parfois, oubliait beaucoup de chose pour ne jamais que se conformer à l'avis d'un seul être, un être qui pouvait avoir TORT ! Et si on lui demandait, par le tort, d'agir contre quelqu'un et qu'elle acceptait sans jamais réfléchir, alors cela voulait dire qu'elle pouvait avoir tort elle aussi dans son comportement... Mais c'est alors que Mia reprit la parole, et qu'elle balaya ses doutes pour l'écouter attentivement :

« Les hommes que tu pourchasses ressentent ça, voire pire. Mais sont-ils partiellement excusés à cause des sensations que le viol procure ? Sont-ils excusés car leur corps est fait de façon à les pousser à l’acte ? Je pense que non, même si en tant que démone, je suis censée être indifférente aux actes barbares et bas que les humains peuvent faire. Mais … La meilleure réponse que tu peux avoir, ma chérie, c’est la tienne. Je peux te donner l’occasion de te faire ton propre avis. Et je vais le faire, d’ailleurs …
 -  Co-comment cela Mia ? Que veuNnnnnnNNnnnh... »

Elle n'eut guère le temps de comprendre, ni même de chercher à savoir ce que la femme avait en tête, car alors même que cette dernière finissait sa phrase, elle vint la repousser en arrière, la laissant encore une fois incapable de résister à son approche à cause des fers dorés qui se trouvaient à ses poignets et ses chevilles, pour finalement l'étendre au sol, et placer sa main sur son corps, entre ses seins, pour commencer une lente incantation. Rien ne lui aurait permit de comprendre le parlé ésotérique de la femme, car même si elle connaissait par cœur les mots qui permettaient de l'appeler des plans spectraux pour l'amener sur le monde terrestre, elle n'en avait jamais connue la signification, et rien en ce monde ne lui avait jamais apprit à quoi correspondait telle syllabe, ou tel propos. Non, en revanche, elle ne put que sentir cette brûlure, cet assaut qui ne manqua guère de la faire gémir d'une souffrance légère, de se tortiller à mesure que la main se déplaçait sur son corps, la pauvre fermant les yeux et serrant les dents tandis que l'incandescent toucher continuait de produire un effet inconsidéré sur son autre, enflammant ses chairs, et semblant la modeler d'une bien étrange manière, car elle se sentait étrangement de plus en plus légère. Elle geignait, modérément, entre ses lèvres, tandis que la démone abaissait lentement ses caresses, descendait au niveau de son être pour rejoindre à nouveau son intimité, et continuait cette torture sans qu'elle n'en comprenne le sens par rapport à ses questions, et à la réponse nébuleuse de la femme aux traits merveilleux. C'est quand tout cela vint enfin connaître une fin, et qu'elle rouvrit lentement les yeux, qu'elle put enfin voir ce qu'il s'était passé, et constata le changement de son corps avec, dans le regard, un mélange d'absolu surprise, et de craintes

« Hmm … Tu m’as l’air délicieuse avec ce corps … Ou devrai-je dire, délicieux ?
 -  Je... Je... Tu m'as... Je suis... Mais comment... ? »

En son être se bousculait une infinité de questions, et, par chance sûrement pour Mia, mais elle reconnaissait encore en son être la finesse, la délicatesse féminine en lequel son cerveau avait toujours crut, lui permettant de ne pas perdre pied avec cette réalité inconcevable à laquelle elle faisait face, se constat ahurissant où elle comprenait qu'elle n'était plus ce qu'elle avait toujours été sur des millénaires, une esprit féminine, défendant les femmes. Mais elle reconnaissait son corps, alors elle ne vint pas le rejeter, et rien dans ses termes, dans sa voix, dans son être n'avait finalement perdu de ce qu'elle était foncièrement, lui permettant alors d'accepter, bien que difficilement, la soudainement métamorphose. En revanche, quelque chose se mit bien rapidement à lui faire comprendre que les sensations qu'elle ressentait n'étaient guère les mêmes, et cela commença justement avec la main de la démone, qu'elle commença à sentir coulisser le long de son nouveau membre avec une délicatesse notoire, mais un plaisir qui n'avait rien à voir avec ce qu'elle avait put ressentir au début des premiers touchers de sa camarade, alors qu'elle possédait encore sa première enveloppe charnelle. C'était plus... plus vicieux, plus particulier, elle avait envie qu'elle continue, et pourtant elle voulait « faire usage » de cette chose pour son propre bien, comme si le fait d'avoir cette hampe de chair solide avait la capacité de lui offrir la pleine liberté d'offrir le plaisir dément qu'elle ressentait à Mia, de manière tout à fait illogique.

Mais, en tout cas, une chose était claire... Non seulement elle appréciait cela, mais elle commençait à épaissir, à se dresser, cette nouvelle chair prenant lentement une raideur terrible, laissant à voir le tout de son excitation, mais aussi la pleine vérité : elle était devenue homme !

« Mia... Tu m'as transformée ? Aaaah... Tu... Tu aurais dû prévenir ! »

Mia Okimi

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Re : Incantations [PV : Sah'raan Ashar]

Réponse 14 dimanche 23 juillet 2017, 17:40:25

Prévenir la Sah’Raan Ashar n’aurait pas été aussi amusant, au gout de Mia. En effet créer la surprise était infiniment plus gratifiant, et elle en sourit assez vicieusement, d’ailleurs. Sa petite main délicate venait caresser le nouveau membre de son amante – désormais amant – et elle sentait sous ses doigts une certaine rigidité grandissante. Ce qui était forcément un bon signe ! C’était le signe du plaisir, des émotions, des sensations. « Te prévenir ? Hm, ça n’aurait pas eu le même effet ... Mon chéri. » Dit-elle, insistant délibérément sur l’adjectif masculin. Elle avait veillé à ce que la Sah’Raan conserve une allure clairement féminine et douce, mais il ne fallait point s’en douter ; elle était un garçon désormais, et ce jusqu’à nouvel ordre !

Mia allait bien se faire plaisir à partir de maintenant et son sourire en coin le disait bien. La femme continuait de caresser le membre de la Sah’Raan, avec une certaine satisfaction, une certaine joie de voir l’intéressé se détendre, se plier aux nouvelles sensations qui découlaient de sa nouvelle anatomie. « On verra si tu apprécies d’avantage être un garçon ou une femme ... Même si dans tous les cas, tu ne seras jamais complètement un homme. Jamais je n’oserai profaner à ce point le sacré d’un corps Féminin. » Déclara-t-elle alors, assurant au passage qu’elle ne fera jamais de la Sah’Raan un homme bourru et viril, les poils au menton et au torse. Cette image la répugnait au plus haut point ! Il s’agissait presque d’un sacrilège de sacrifier la beauté et la poésie se dégageant du corps d’une femme pour au profit de la vulgarité et la bestialité du corps d’un homme, d’un vrai, et non d’un petit éphèbe.

Cela étant dit, Mia retira sa main puis, se cambra doucement, d’un geste sensuel. Son visage arriva bientôt près de l’entrejambe du jeune garçon, lui laissant deviner ce qu’elle allait lui faire. « Passons aux choses sérieuses. » Dit-elle, posant ses mains contre ses petites cuisses, son souffle chaud percutant contre sa couronne rosée. Mia lui jeta un dernier regard puis, très tendrement, vint déposer un doucereux baiser sur sa cerise. Sans dire un mot, sans plus rien dire, elle laissa à présent les gestes parler pour elle. Après ce premier baiser elle déploya sa langue et vint langoureusement l’aplatir contre tout le long de ce membre, le léchant doucement, avec beaucoup d’attention, descendant lentement jusqu’à ses douces bourses. Mia y allait d’abord doucement, prenant son temps pour gouter à ce service trois-pièces tout neuf. Les coups de langue se multiplièrent, autant sur sa paire, que sur son membre en lui-même. Mais vint un moment où Mia revint auprès de sa couronne rosée, et dès lors, la goba juste entre ses lèvres, se mettant à la suçoter, à la pomper, par petit effet de succion.

De quoi donner un très bon avant-goût à la Sah’Raan !
Compte secondaire de Vanessa White.

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