Soumission [Ethan Garest]

« Ethan Garest... Et c’est avec lui que tu veux t’amuser, cette fois ?
 -  Oui... Le club se réunit d’ici quelques jours, ce sera parfait ! »

Les Morimoto disposaient d’un impressionnant manoir, situé en-dehors de la ville. Majestueux, il était à l’image de cette famille, luxueux et arrogant. Les Morimoto, en effet, contrôlaient un important keiretsu, et disposaient d’une fortune considérable. Cette très ancienne famille avait fait partie des familles pionnières, ayant fondé Seikusu, et procédé au développement de cette dernière. Les Morimoto faisaient ainsi partie de l’une des principales familles participant au financement du lycée Mishima, et avaient fait partie des pontes de la ville ayant autorisé la construction de tout le complexe scolaire.

Ensemble, les deux filles héritières du clan passaient un agréable moment dans un salon très végétal, entouré de plantes exotiques et d’arbres. Deux hommes, musclés, pénétraient et caressaient la puissante Reina. La jeune femme était une surdouée, aussi intelligente que nymphomane, et dirigeait véritablement le clan. Son père était un imbécile patenté, dont le seul rôle était d’éviter d’ennuyer sa fille dans la gestion des affaires en participant, à sa place, à toutes les réunions avec les actionnaires. Il était un dirigeant de paille, car c’était Reina qui dirigeait les affaires, d’une main de fer. Depuis quelques années, elle avait ainsi pris le contrôle de la keiretus, et la fortune des Morimoto avait considérablement augmenté. Quant à sa petite-sœur, Leona, elle était entourée par une série de belles nymphes, des femmes qui la léchaient et l’embrassaient tout le long du corps.

« Il vient d’arriver au lycée, tu ne veux pas... Hmmmm... Lui laisser le temps de s’habituer ?
 -  Et laisser cette garce de Warren me le piquer ? Un petit vierge, c’est tout ce dont j’ai envie en ce moment ! »

Un soupir s’échappa des lèvres de Reina, sans qu’il ne soit possible de déterminer si cela était dû aux coups de reins qu’elle recevait, ou à l’impatience de sa sœur. Mélinda Warren était un peu comme le cheveu sur la soupe des Morimoto. Une jeune femme, très belle, qui les narguait, en parvenant à avoir son propre réseau, et qui était maintenant presque aussi populaire que Leona... Si ce n’est plus. Alors, un petit puceau... Mignon, qui plus est... Reina ne pouvait que la comprendre, tout en crispant ses mains sur le torse musculeux de l’homme contre elle.

« Aaahh... Cette rivalité est ridicule, Leona, hmm... Tu as couché avec elle, en plus, alors... Haaaa... Je ne comprends pas tes hésitations.
 -  J’ai mes raisons ! Je veux m’occuper de ce puceau, c’est tout ! »

Reina aurait pu refuser... Mais il était bien connu qu’elle ne refuserait jamais rien à sa sœur.

Et, pour organiser ça, le mieux était de recourir à l’une de leurs plus fidèles soumises, une surveillante du lycée, Pepper...

C’est ainsi que, le lendemain matin, Pepper se tenait devant l’entrée principale du bâtiment central, attendant l’arrivée du jeune Ethan...

La journée commençait comme d'habitude. Avec un réveil sonnant à 5h du matin, car j'aimais beaucoup me lever tôt pour vaquer à mes occupations avant que la journée ne commence, je me levais simplement de mon lit et commença à me préparer. Cela ne faisait que trois jours que j'avais rejoins le lycée Mishima, et le règlement intérieur était encore sur ma table. Je le lisais de temps à autre, mais rien n'était vraiment intéressant dedans, de toute façon, il n'y avait sûrement pas grand chose d'intéressant d'écrit. Je devrais même penser à le mettre à la poubelle, cela me stressait plus qu'autre chose.

Je n'aimais vraiment pas l'école, et j'aurais donné tout mon possible pour y échapper, mais sans aucun diplôme et avec ma tête d'occidental, il était clair que je n'allais pas pouvoir vivre tranquillement. Le lycée Mishima restait par contre un lieu très étrange. Les élèves semblaient pour le moins étrange, toute cette ville même. Des sensations étranges ne cessaient de m'envahir, et je surpris à plusieurs reprises certains de mes camarades me regarder avec un air étrange. Je ne savais pas ce qu'ils avaient derrière la tête, mais ça ne me plaisais pas.

Les heures passèrent bien vite et il ne me restait plus qu'à me rendre à l'école. Le soleil venait à peine de se lever, j'aimais pouvoir me promener avant d'arriver, me faisant partir plus tôt, même si cela me faisait comprendre que certains endroits devaient être ignorés et évités. Ce n'est pas qu'ils étaient malfamés, non, mais des personnes étranges y étaient généralement. Cette ville avait de quoi rendre fou, et même si je me demandais si je n’étais pas simplement paranoïaque, j'avais un mauvais pressentiment pour le reste de la journée.

Finalement, je me rendis à mon lycée, peut-être même un peu en retard, ce qui me força à presser le pas, mais ne pas voir mes camarades de classe sur la route du lycée était reposant. A mon arrivé, les grilles étaient déjà ouverte et il ne restait plus que moi à l'extérieur, moi...et une autre personne. En travers du passage pour rentrer dans l'école, se tenait une femme, d'une très grande beauté, il fallait bien l'avouer, habillée de vêtements courts et serrés, donnant un côté sensuel à son corps aux courbes parfaites.

Sentant déjà mes joues brûler, je baissa un peu les yeux et marcha en direction de l'entré, faisant comme si je ne l'avais pas vu. Mais cela ne prit pas et la femme se dirigea vers moi, apparemment c'était moi qu'elle voulait voir. Essayant de reprendre mon calme, j’enlevai mes écouteurs de mes oreilles et la regarda timidement, les joues encore rouges. Je n'aimais pas la compagnie des femmes car mon corps y était beaucoup trop sensible, et me faire ainsi accoster me donna même le début d'une érection. Parlant d'une voix assez faible, je tenta:

-Je suis désolé, mais je dois aller en cours, je suis déjà en retard...

Sucette rose dans la bouche, Pepper la suçait tout en attendant l’arrivée de sa « cible ». Elle portait, comme toujours, un uniforme de surveillante, plutôt court, mais qui dissimulait son corset et sa minijupe, tous les deux violets, et qu’elle ne montrait pas en public, tout comme ses bottes. En revanche, Pepper portait toujours ses longs gants roses, mais, avec son haut, on ne voyait pas les longues manches, simplement ses doigts, finement recouverts d’un latex violet, qui avait souvent le don d’interloquer ceux ne la connaissant pas. Comme chaque année, Pepper observait avec un amusement teinté de perversion tous les lycéens faisant leur première rentrée à Mishima, les classant en deux catégories : ceux qui savaient, et ceux qui croyaient rejoindre un lycée ordinaire. Officiellement établissement public, Mishima disposait en réalité d’importantes subventions privées, les donateurs étant les grandes familles de Mishima, comme les Morimoto. Toutes ces subventions transitaient par une structure légale, la Fondation Mishima, qui était gérée par le cabinet Dowell, permettant de garantir une certaine opacité dans l’utilisation de ces fonds, ou l’approche de la comptabilité du lycée.

Hier soir, ou, plutôt, hier nuit, Pepper se déhanchait dans le club de strip-tease/prostitution de Madame Xanadu, quand Reina Morimoto était venue la voir. Comme à chaque fois, le cœur de Pepper avait bondi dans sa poitrine. À l’époque où elle était une simple lycéenne, elle avait peu à peu appris tous les secrets du lycée, par l’intermédiaire de sa camarade de chambrée, Yukie. C’était Yukie qui l’avait sexuellement torturée, lui avait fait connaître les joies du lycée, et la puissante Reina Morimoto. Depuis lors, Reina se considérait comme la Maîtresse de Pepper, et c’était un rôle qui allait parfaitement à Pepper. Elle avait beau avoir fini ses études, elle avait toujours choisi de rester auprès de ce lycée, ce lycée où sa vie avait définitivement changé. Pepper était devenue « Pepper », à l’origine un surnom, puis, maintenant, son patronyme. Elle avait renié sa propre famille, ou, plutôt, avait été reniée par elle quand ses parents avaient appris qu’elle travaillait maintenant comme prostituée. Reina était donc venue la voir hier pour lui parler d’un nouvel arrivée au lycée, qu’elle voulait utiliser comme « hors d’œuvre » lors de la cérémonie du club social de Mishima, l’un des plus gros clubs du lycée, qui organisait des soirées au manoir Morimoto, soirées se transformant en somptueuses orgies. Grâce à Ethan, Pepper allait aussi pouvoir y assister, ce qui, quand elle l’avait appris hier soir, l’avait furieusement excitée.

*La preuve, je n’en ai pas dormi de la nuit... Mais je dois y aller calmement, je ne sais pas grand-chose sur lui, il est peut-être timide...*

Une mission de Reina... Ça la mettait toujours toute chose ! Reina était aussi belle que perverse, aussi égocentrique que sexy. Imbue de sa personne, elle adorait les vierges. Pepper se demandait d’ailleurs bien comment les Morimoto avaient fait pour savoir qu’Ethan était vierge, mais, comme elles maîtrisaient la magie rose, Pepper se disait souvent que l’explication devait être magique.  En tout cas, elle était très excitée, à tel point qu’elle avait conservé, dans sa culotte, un vibromasseur, qui remuait doucement dans son intimité. Fermant les yeux, Pepper laissait le plaisir croître, jusqu’à voir le jeune homme.

*Le voilà !*

Comme elle s’y attendait, il était timide... Timide et mignon. Nul doute que Reina avait flashé dessus ! Elle eut à peine le temps de le saluer qu’il se mit à rougir sur place, et fila vers la salle de cours. Pepper esquissa un léger sourire, et s’élança à sa poursuite. Elle avait mis autour de son cou un parfum très sensuel, fourni par les Morimoto.

« Dans ce cas, je t’accompagne, Ethan ! »

Elle se mit à côté de lui en lui souriant, et glissa sa main dans la sienne, juste pour le voir rougir davantage, ce qu’elle ne manqua pas de signaler, sans sembler se familiariser plus que ça avec le fait de se toucher (alors que, au Japon, les contacts corporels entre inconnus étaient plutôt mal vus) :

« Tu es tout rouge, Ethan, j’espère que tu n’as pas couru pour venir jusqu’ici... Parce que tu es en avance, tu sais. Mais... Je comprends ça, tu sais. C’est ta première année au lycée, n’est-ce pas ? Moi, j’avais l’estomac tout noué en venant, je ne pouvais pas m’empêcher d’aller aux toilettes ! »

Pepper lui sourit gentiment, révélant ses magnifiques dents blanches, et marcha ensuite un peu, toujours en lui tenant la main.

« Mais ne t’en fais pas, tout se passera pour bien ! Je suis là pour t’aider, c’est mon rôle ! Je m’appelle Pepper ! Tu vois, les surveillants ont pour fonction d’aiguiller les nouveaux au lycée... Et tu es tombé sur moi ! Quelle chance, non ?! »

Ce matin, Pepper était tout simplement rayonnante.

De ce que j'avais put voir avec ses vêtements, cette femme devait sûrement être une secrétaire ou une surveillante, mais cela ne changeait rien au fait que j'étais en retard et surtout qu'elle était beaucoup trop canon pour pouvoir lui adresser la parole sans gêne. Je pressa donc le pas pour me rendre en cours, avec un peu de chance, elle allait me laisser tranquille. Je n'avais pas eu beaucoup de temps pour la détailler, et je ne savais même pas ce qu'elle me voulait. Le problème restait que je la reverrais certainement dans les couloirs ou à la sortie de l'école, je ne pourrais pas lui échapper éternellement, mais le plus longtemps possible était déjà pour moi un bon défi. Défi qui se révéla bien vite échoué.

-Dans ce cas, je t’accompagne, Ethan !

Un frisson me parcourut l'échine, ajouté à cela une goutte de sueur froide dans le dos, et vous obtenez un mélange entre de l'étonnement et de l'angoisse. Les yeux surpris, je la regardais se mettre à côté de moi pour m'accompagner en cours, elle ne voulait clairement pas me lâcher, et son petit sourire ne m'aida pas à me calmer, bien au contraire. N'ayant pas grand chose à lui répondre, et étant surtout obligé d'attendre de récupérer ma voix, je ne put que baisser les yeux vers mes pieds, les joues encore bien rouge jusqu'aux oreilles.

Une odeur embauma mes narines, celle d'un parfum agréable mais aussi des plus sensuels, qui me donnait envie de sauter sur elle pour pouvoir sentir ce parfum sans retenue, mais je chassa cette idée de ma tête du mieux que je put. Cette femme devenait de plus en plus dur à supporter avec moi, et il me fallait vite trouver un moyen de pouvoir m'échapper. Ma main se crispa quand je la sentit être prise dans celle de cette surveillante, rendant mon personnage complètement cramoisi. Elle avait l'intention de me rendre fou ou quoi ?Je ne pouvais même plus la regarder, tout comme je ne pouvais la repousser, je restais donc là à avancer, priant pour que cela cesse bientôt. J'aurais put sentir ses gants, mais le geste me faisait tellement perdre la tête que je ne pouvais pas le remarquer.

-Tu es tout rouge, Ethan, j’espère que tu n’as pas couru pour venir jusqu’ici... Parce que tu es en avance, tu sais. Mais... Je comprends ça, tu sais. C’est ta première année au lycée, n’est-ce pas ? Moi, j’avais l’estomac tout noué en venant, je ne pouvais pas m’empêcher d’aller aux toilettes !

Étrange. Cette tentative de se rapprocher de moi ne m'échappa pas, et eut finalement pour effet de me calmer un peu, même si je restais encore bien rouge. Elle s'ouvrait à moi, et peut-être était-ce là sa manière de me mettre à l'aise pour que je puisse pleinement suivre mon cursus scolaire tranquillement. Bon c'était très maladroit et beaucoup de doutes persistaient, mais il y avait déjà beaucoup de gentillesse, et je ne pouvais clairement pas ignorer ça. L'idée de me réfugier dans les toilettes me vint aussi à l'esprit pour échapper à cette situation des plus gênantes. Laissant passer un petit sourire gêné, je lui répondit d'une voix encore un peu fluette:

-C'est vrai que mon ventre est pas en super état...et je stress beaucoup par rapport à toute cette histoire... J'ai jamais eu vraiment de chance à l'école, et je me demande si dans ce lycée, ça ne va pas être pareil...
-Mais ne t’en fais pas, tout se passera pour bien ! Je suis là pour t’aider, c’est mon rôle ! Je m’appelle Pepper ! Tu vois, les surveillants ont pour fonction d’aiguiller les nouveaux au lycée... Et tu es tombé sur moi ! Quelle chance, non ?!

La bonne humeur de cette surveillante pouvait presque faire mal aux yeux, mais elle était plutôt agréable. N'ayant toujours pas lâché sa main, je releva un peu les yeux et réussit de nouveau à contrôler ma respiration.

-J'avoue qu'une aide pour ses prochains jours et avoir quelqu'un sur qui compter me ferais le plus grand bien...je vous remercie... Je me nomme Ethan, mais vous le savez... Donc, vous êtes la personne qui sera en charge de mon cas dans ce lycée c'est bien ça ou il y a une autre raison pour vouloir me voir ?

*Une autre raison... Bien sûr, je veux t’inviter à une orgie organisée par l’une des filles les plus puissantes du lycée, où tu seras l’esclave sexuel pendant toute la nuit !*

Il aurait presque été tentant de le dire comme ça, mais Pepper était suffisamment maligne pour savoir que ça ne risquait pas de marcher. Ethan était visiblement aussi mignon que timide, et ne savait pas ce qu’était vraiment ce lycée. Comme elle, il venait ici avec l’innocence du jeune lycéen, convaincu qu’il n’aurait pas d’autres soucis, dans ce lycée, que les examens, les interrogations surprises, les devoirs à la maison, ou l’ennui en cours. Il allait rapidement déchanter... Ou, au contraire, réaliser toute la chance qu’il avait d’être ici. Pour l’heure, Ethan était surtout intrigué.

Pepper lui sourit donc, sans lâcher sa main, sentant cette dernière devenir moite.

« Eh bien... Comme tu as dû le réaliser, Seikusu dispose d’un grand campus scolaire. La municipalité a décidé, après la guerre, de regrouper le lycée et l’université en un même lieu. Mais, si ça facilite les démarches et permet une économie de moyens, inversement, pour les arrivants, c’est plus compliqué. Il y a beaucoup d’annexes et de lieux, alors, pour pallier à ça, l’administration du lycée essaie, autant que possible, d’adjoindre aux arrivants des tuteurs. Il peut s’agir des professeurs, des secrétaires, de lycéens plus âgés, même... Et, bien entendu, des surveillants ! »

Très avenante, elle lui souriait encore, tout en grimpant un escalier, rejoignant l’étage où Ethan avait son premier cours de la journée. La nervosité du jeune garçon commençait peu à peu à décroître, puisqu’il avait réussi à lui parler.

« Je te passerai mon numéro de portable. Il faut bien que tu comprennes une chose essentielle à Mishima. Nous formons un lycée très communautaire. Certains ont parfois du mal avec ça, au début, mais... Tu verras, crois-moi. Ce lycée, ce sera un peu comme ta seconde famille. Il ne faudra pas que tu hésites à m’appeler si tu as des questions, tu ne me dérangeras jamais. »

Ils quittèrent l’escalier, croisant quelques élèves, tous en uniformes. Pepper reconnut quelques amants, et leur sourit légèrement, puis s’avança dans le couloir. Intriguée, la surveillante était en train de se demander si Ethan allait bien... Là-dessous. Son parfum devait en effet commencer à agir, et Pepper, pour le dire simplement, était curieuse. Une idée germa donc rapidement dans son esprit, et elle s’arrêta brusquement de marcher, se retournant vers le jeune homme.

« D’ailleurs... Tu as couru tellement vite qu’un pli de ta chemise s’est défait. Laisse-moi t’aider ! »

C’était une excuse grossière, mais, sans qu’Ethan ne puisse dire quoi que ce soit, Pepper glissa sa main contre son ventre, et tira sur sa chemise blanche, la glissant sous la ceinture de ce dernier... Et en profita tout naturellement pour approcher ses doigts de son sexe.

*Voyons voir... Si je te plais déjà...*

Un simple contact, une simple palpation... Pour mieux l’attirer ensuite.

Je regardais souvent autour de moi, j'avais déjà retenue une bonne partie du lycée, et je n'avais donc pas vraiment de soucis pour m'y repérer. Je ne le faisais donc pas pour chercher où je me trouvais, mais plutôt pour éviter de trop regarder la surveillante qui me faisait beaucoup d'effet, et c'était bien ça le problème. Depuis mes soucis, j'étais presque devenu hyper-sensible, surtout avec mes sentiments, et une bonne partie de mon être me hurlait déjà d'aller plus loin. Et c'est cette partie là que je déteste le plus, je ne voulais pas tomber dans ce genre de débauche, je devais résister. Mais allez résistez vous avec le sourire qu'elle était en train de me faire, accompagné de ce maudit parfum.

-Eh bien... Comme tu as dû le réaliser, Seikusu dispose d’un grand campus scolaire. La municipalité a décidé, après la guerre, de regrouper le lycée et l’université en un même lieu. Mais, si ça facilite les démarches et permet une économie de moyens, inversement, pour les arrivants, c’est plus compliqué. Il y a beaucoup d’annexes et de lieux, alors, pour pallier à ça, l’administration du lycée essaie, autant que possible, d’adjoindre aux arrivants des tuteurs. Il peut s’agir des professeurs, des secrétaires, de lycéens plus âgés, même... Et, bien entendu, des surveillants !

Je l'écoutais simplement, comprenant un peu plus la situation du lycée. Mais, avec ma chance, il avait bien entendu fallut que je tombe sur "cette" surveillante. Pourquoi je ne pouvais pas simplement avoir un homme pour me servir de tuteur. Mais cette démarche était appréciable, j'avais donc quelqu'un sur qui je pouvais compter, et sentir un tel soutien me fit chaud au cœur et abaissa un peu plus mes défenses. J'arborais maintenant un petit sourire en coin, mais les yeux toujours baissé et les joues un peu rouge. Cependant, une chose me dérangeait, je n'avais jamais entendu parler de cette histoire de tuteur, peut-être qu'ils ne l'avaient simplement pas mentionné car il ne s'agit de rien d'officiel, une petite règle maison en somme, ou peut-être que cela cachait quelque chose, mais je n'allais pas m'en plaindre. Pas encore...

-Je te passerai mon numéro de portable. Il faut bien que tu comprennes une chose essentielle à Mishima. Nous formons un lycée très communautaire. Certains ont parfois du mal avec ça, au début, mais... Tu verras, crois-moi. Ce lycée, ce sera un peu comme ta seconde famille. Il ne faudra pas que tu hésites à m’appeler si tu as des questions, tu ne me dérangeras jamais.

Mes oreilles sifflèrent en entendant le mot "communautaire". Est-ce que j'avais rêvé, ou sa voix avait légèrement changé de ton à ce moment-là, et un sentiment étrange était apparut pour disparaître rapidement. Était-ce un tic que je venais de voir ? Je devenais véritablement parano et me décontracta, mon imagination devait sûrement me jouer des tours. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle me mente non ? Je laissais donc ce sentiment de côté en me réjouissant plutôt de la nouvelle. C'en était presque utopique, mais cela voulait-il dire que tous les problèmes que j'avais eu jusque-là sont terminés ? J'en rêvais, simplement, c'était peut-être enfin ma chance de pouvoir m'ouvrir aux autres et vivre avec le monde, sans plus avoir à me cacher dans l'ombre.

-Ma première famille...ce serait vraiment génial. Je n'hésiterais pas, promis.

Ce fut à mon tour de lui faire un sourire réel, remplis de bonheur mais aussi de gratitude et de chaleur, cela accentuait encore plus mon côté mignon et tête d'ange, sans que je le veuille bien sur. Ma mère étant morte et mon père ne s'étant jamais occupé de moi, je n'avais jamais eu personne sur qui compter, et pas non plus de famille. Il était possible que cette simple nouvelle transforme cette journée en la plus belle de ma vie. En sortant des escaliers, on croisa un groupe de garçons qui nous sourit, et la surveillante leurs rendit leurs sourire. Ce même sentiment réapparut pendant une seconde, mais j’étais surtout concentré sur le fait que l'on m'avait vu en tenant la main de cette femme, la rumeurs allaient encore se répandre sur moi. Cela me refroidit rapidement.

Mais un peu plus loin, elle décida de s'arrêter et se tourna vers moi. Je me demandais bien ce qui lui arrivait, mais son parfum me revint en pleine figure pour me réchauffer et sa beauté me fit rougir de plus belle.

-D’ailleurs... Tu as couru tellement vite qu’un pli de ta chemise s’est défait. Laisse-moi t’aider !

Ses mains se posèrent sur moi, des mains que je sentais douce et chaude par-dessus ma chemise. Ma respiration accéléra alors que mon cœur se mit à battre la chamade. Mon corps, bien que n'étant pas celui d'un sportif de haut niveau, possède malgré tout des formes, assez dur pour plaire malgré tout. Toutefois, ce fut mon trésor dans mon pantalon qui cachait bien des richesses. Ses doigts ne mirent pas longtemps à atteindre mon membre rendu très dur depuis déjà plusieurs minutes. D'une taille remarquable malgré mon gabarit, un frisson me parcourut alors et je ne put retenir un léger gémissement de surprise. Je sauta presque en arrière et me plaqua au mur, le visage rouge et la voix tremblante, je la regardais presque choqué mais aussi avec une pointe d'excitation.

-Qu...qu...qu...qu'est ce que...vou...vous faîtes ?...

Pepper connaissait son affaire, et maîtrisait son corps à la perfection. Ethan avait bien de la chance de tomber sur elle... Mais, bien sûr, ce n’était pas juste de la chance. Tout ça était en réalité le fruit de la stratégie de Reina Morimoto, afin d’attirer le petit Ethan entre ses griffes, et faire de lui son esclave personnel. C’était avec joie que Pepper participait à ce plan, car elle considérait comme très important d’initier les nouveaux venus aux véritables plaisirs de ce lycée. Et Ethan, avec sa petite tête d’ange, et ses rougissements, était le candidat idéal. Il avait le profil d’un magnifique soumis, et eux, à Mishima, coulaient des jours heureux. Quel homme se refuserait à l’envie d’avoir des Maîtresses belles, furieusement sexys, et totalement nymphomanes ? Ethan pouvait donc s’estimer chanceux, et, en ce moment, face à Pepper, s’écroulait sur place. Comme un deux face à un flush royal, il s’e mit contre le mur, les yeux écarquillés, la respiration haletante.

Souriant, Pepper l’inondait sous sa beauté, sous ses dents magnifiques, ses œillades, son parfum, et, naturellement, sous sa main, une main joueuse et ferme, qui eut tôt fait de tirer sur sa chemise, et se décala ensuite. Du bout du pouce, elle sentit ainsi la verge de l’homme, une queue dure et puissante, et sourit. Pepper aurait dû se retirer... Mais laissa sa main sur place, et la décala, venant sentir, du bout des doigts, l’érection de l’homme, ce qui ne manqua pas de surprendre le jeune garçon.

« Ben... Je m’occupe de toi, Ethan. Comme une grande-sœur, tu vois ? Je voulais juste te remettre ta chemise, mais, maintenant que je sens ça, je crois qu’il vaut mieux que j’intervienne... Tu ne risques pas de suivre beaucoup le cours avec une érection pareille, tu ne crois pas ? »

La main de Pepper serra son membre à travers le pantalon. Si Ethan arrivait à regarder autour de lui, il pourrait voir plusieurs élèves qui passaient, leur jetant des regards curieux. Deux filles gloussèrent entre elles, un homme déglutit en détournant précipitamment la tête. Il y eut même un autre surveillant qui avisa la séance. Ethan rougissait comme une belle pomme, tandis que Pepper, en souriant, le masturbait, déformant son pantalon, faisant cliqueter sa ceinture. Et le surveillant, lui, se contenta de sourire, puis passa à son tour, réfrénant autant que possible l’érection qui commençait à pointer en lui.

Personne ne semblait vouloir venir en aide à Ethan, et Pepper l’embrassa brusquement, comme pour faire taire les éventuelles contestations qui sortiraient de sa bouche. Elle pressa donc ses lèvres contre les siennes, tout en continuant à caresser tendrement, mais non moins fermement, son sexe. Il n’y avait aucune échappatoire possible pour Ethan, la surveillante se collant à lui, enfonçant ses seins contre son torse, léchant le creux de son cou, mordillant même sa peau.

« Tu vois ? Tendu comme tu es, tu n’aurais pas été concentré... Il fallait bien que je fasse quelque chose ! Laisse-toi faire, mon chéri... Pepper s’occupe de tout ! »

Elle esquissa un sourire supplémentaire, continuant à se blottir contre lui, soupirant dans le creux de son oreille.

« Et puis... J’adore faire jouir les hommes de si bon matin dans leur pantalon. Tu ne trouves pas ça excitant, toi ? Allez, Ethan... Je te sens près de jouir, tu sais... Ça te fera tellement de bien ! »

Le pauvre devait sûrement se dire qu’il était tombé sur la nymphomane du coin. Pepper, en effet, distillait lentement les informations au sujet de Mishima. Certes, elle agissait ainsi pour se faire plaisir, mais aussi pour donner à Ethan un aperçu du lycée, un avant-goût de ce qui l’attendrait entre ces murs...

...Et quel avant-goût !

Malgré ma tentative de me détacher de cette femme, je ne réussis malheureusement qu'à me bloquer un peu plus. Dos au mur, elle était très proche de moi, même trop, et ses mains étaient baladeuses, joueuses, et je le sentais sur moi, à la moindre tentative de prendre mes jambes à mon cou, je me ferais automatiquement plaqué à nouveau. Je cherchai donc à garder mon calme, la laisser faire pour qu'elle se rende compte que j'étais mal à l'aise et qu'elle devait arrêter, mais elle ne semblait pas le vouloir. Je sentis sa main glisser vers mon érection et l'effleurer du bout des doigts, je la regardais comme un animal pris au piège et paniqué.

- Ben... Je m’occupe de toi, Ethan. Comme une grande-sœur, tu vois ? Je voulais juste te remettre ta chemise, mais, maintenant que je sens ça, je crois qu’il vaut mieux que j’intervienne... Tu ne risques pas de suivre beaucoup le cours avec une érection pareille, tu ne crois pas ?

Intervenir !? Elle n'allait quand même pas... "Hmmmmm !!!" Je venais de retenir un long gémissement entre mes lèvres alors que je sentis sa main me serrer le pénis, c'était la première fois que l'on me touchait de cette manière. Même moi je ne me touchais que rarement cet endroit, uniquement pour me la laver en plus, je me refusais tous plaisirs que je pouvais m'offrir, de peur que cela ne me monte à la tête, je me demandais si j'allais pouvoir tenir longtemps.

Réfléchir devint de plus en plus difficile de secondes en secondes, la masturbation de Pepper était vraiment agréable. J'en venais presque à regretter qu'elle ne passe pas sa main dans mon caleçon. Elle n'était pas du tout une grande sœur, je le sentais dans ses sentiments, elle adorait me faire ça, il est même possible qu'elle n'attendait que ça. Mais je ne devais pas trop observer ses émotions, cela ne fera qu'aggraver ma situation dans le cas présent, toutefois, dire que je gardais la tête froide serait un mensonge quand même.

J'arrivais à peine à voir les personnes passant dans le couloir. Mais voir ces filles glousser et partir en souriant, voir cet élève baisser la tête et faire comme s'il ne voyait rien, je ne sentais pas de la peur que cela lui arrive, plutôt une gêne, dans le genre celle que l'on a quand on voit arriver à quelqu'un ce qu'on a déjà subis. La dernière pensée lucide fut en voyant ce surveillant nous regarder faire, un petit sourire au lèvres et une envie débordante. Tout le lycée était comme ça, mais où est-ce que je suis tombé ?

Essayant d'en parler avec Pepper malgré les éclairs de plaisir qui me remontait de mon entre-jambe, je n'en eu pas l'occasion, sentant ses lèvres scellés les miennes. Ce fut la goutte d'eau, et je ne put que répondre timidement à ce baiser. Ses seins si chauds s'enfonçaient dans mon torse, j'avais des envies de les pétrir, de voir à quel point ils étaient doux, mais ce ne fut qu'une rougeur supplémentaire qui apparut à mes joues. Sentir sa langue me passer dans le creux de mon cou et les petits pincements excitants de ses dents me rendait dingue, je recommençais à gémir, perdant pied.

- Tu vois ? Tendu comme tu es, tu n’aurais pas été concentré... Il fallait bien que je fasse quelque chose ! Laisse-toi faire, mon chéri... Pepper s’occupe de tout !

A ce niveau-là, je la laissais faire ce qu'elle voulait. J'aurais bien voulu résister, me dégager rapidement pour courir loin d'elle, mais je ne pouvais même plus penser à ça, j'en aurais presque voulu plus. Voilà pourquoi je fuis les femmes généralement...

- Et puis... J’adore faire jouir les hommes de si bon matin dans leur pantalon. Tu ne trouves pas ça excitant, toi ? Allez, Ethan... Je te sens près de jouir, tu sais... Ça te fera tellement de bien !

Ses paroles susurrer à mes oreilles me donnaient l'impression d'être des ordres divins. Et en parlant d'ordres, j'aurais bien obéis à chacun des siens maintenant. Il n'en fallait vraiment pas beaucoup pour me faire perdre la tête, mais cette femme le faisait divinement bien. Je n'avais toujours pas bouger, mais j'avais les yeux fermés, emportés par le plaisir, mes gémissements sonnaient de plus en plus fort.

Une sensation pressant arriva alors. Je commençais à m'agiter alors que sa main redoublait d'effort, mes bruits se faisaient irrégulier, ma main se posa sur celle qui me donnait tant de plaisir. Je sentais que j'allais craquer, et de la peur revint, je voulais donc la repousser, mais c'était peine perdue, je n'avais plus de forces, et elle me tenait bien, un grand sourire aux lèvres. Rapidement...

"Aaaaaaahhh... Aaaaaaaahhhhh... Aaaaaaahhh..."

Je me retenais encore de crier, je ne savais même pas pourquoi, pour mon amour-propre, par peur, ou par excitation ? Impossible à dire. Mais le plaisir explosa en moi, comme si on venais de m'élever haut dans les airs, percés de toute part par des lances de plaisir, chaque blessure me faisant perdre la tête. Une sensation de grande chaleur remplit mon pantalon, alors que mon foutre sortait en abondance. Plusieurs mois d'abstinences, la quantité que je déversais avais de quoi impressionner.

Les yeux embués, je reprenais mon souffle en tremblant de plaisir, qu'allait-il se passer maintenant ? Irait-elle plus loin ? Ou me laissera-t-elle partir en cours ? Mais une fois là-bas, avec que que j'ai vu, n'allais-je pas me faire littéralement violé dans un coin ? Une grande famille un ? On est pas frères et sœurs, on est juste tous amants.

Vu la rapidité avec laquelle Ethan se mit à bander, il ne devait pas souvent user de son sexe. La frustration inconsciente... Un piège terrible. C’était grâce à ça que Pepper était devenue Pepper, qu’elle avait renié son ancienne identité, afin de se dévouer entièrement à ce lycée, et à ses pulsions sexuelles. Elle avait admis ce qu’elle était, et vivait maintenant une vie merveilleuse. N’était-ce pas excitant d’être là ? De pouvoir « torturer » sexuellement ce petit Ethan ? Sa main continuait à le masturber, et, yeux clos, Ethan soupirait, essayant, tant bien que mal, de retenir ses soupirs. Son corps filait d’avant en arrière, Pepper s’affalant contre lui, n’hésitant pas à lui lécher la joue, puis l’oreille. Elle l’embrassa encore une fois, et sentit la queue d’Ethan croître encore, déformant son pantalon.

*Diable... Pour un petit timide, il a une sacrée queue !*

Comme quoi, la Nature aimait bien les paradoxes. Reina allait adorer son petit soumis... Elle le sentait approcher du point de rupture, et Ethan soupira une ultime fois, avant de jouir. Pepper se pinça les lèvres, en sentant le sperme éclater sur ses doigts, et relâcha alors son sexe, en sentant l’homme s’aplatir contre le mur. La jeune surveillante lui sourit, et retira sa main. Elle avait, ici et là, des traces de sperme, qu’elle lécha consciencieusement, puis observa à nouveau Ethan.

« Tu jutes pas mal, mon chéri... Tu es vierge, n’est-ce pas ? »

Pepper lui sourit encore, et posa son doigt sur son nez, avant de se redresser, et lui fit un clin d’œil.

« C’est trop mignon ! Allez, vilain garnement, file en cours ! »

Et... Et ce fut presque tout. Presque, oui, car, en partant, Pepper posa ses doigts sur ses lèvres, et lui souffla un baiser. Elle s’en alla ensuite, et le jeune homme put rejoindre, probablement un peu déboussolé, la salle de cours. La première heure de sa journée se déroula très normalement. Ethan fut le dernier à entendre, et, si la moitié des membres de la classe l’avaient vu se faire masturber, personne ne lui en parla. Aucun petit mot filant en papier depuis une autre table vers lui.

La drôle de journée d’Ethan connut un petit moment de paix, avant le début du deuxième cours. Ce deuxième cours allait également devoir perturber Ethan. Il était assuré par une professeur un peu particulière, Matsuno Kaori. Or, Kaori-senseï était un membre du club social de Mishima, et, à ce titre, servait les Morimoto. Tandis qu’Ethan rejoignait le second cours, et que Pepper n’était pas là, il entra dans la classe, et fut abordé par trois femmes se dressant devant lui. Il y avait, au centre de ces trois beautés, Himeki Karen. À sa gauche, il y avait une autre jeune femme, Yamanaka Kumi, et, à sa droite, une superbe adolescente aux cheveux roses, Nishizaki Yuri.

Ce fut Himeki qui s’avança vers lui, et posa une main sur son épaule, pendant que les autres s’asseyaient.

« Salut, Ethan ! Tu vas bien ? J’ai cru comprendre que tu avais rencontré Pepper ce matin...
 -  Tu as aimé ce qu’elle t’a fait ? demanda Yamanaka en le rejoignant à son tour.
 -  C’était notre manière de te transmettre l’invitation au club social... »