Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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A la gloire de la prêtresse d'écailles ! [Violidée-Revanéalidée !]

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Elynie Reviade

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Nom : Reviade

Prénom : Elynie

Titre : La prêtresse d'écailles

Âge : 17 ans

Race : Inconnue (Avatar)

Orientation sexuelle : Bi-sexuelle

Situation initiale : Vierge

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Description physique :

   Elynie est une jeune femme aux cheveux blonds, aux traits fins, délicats, et dont la personne entière semble dégager une certaine forme de douceur, d'apaisement, qui rend sa présence tout autant agréable que souhaitable pour quiconque est en recherche d'un brin de paix intérieur. Ses formes laissent entrevoir toute la féminité qu'elle a sut gagner durant ses dernières années, et même si elle ne sait pas vraiment encore comment se débrouiller avec son nouveau statut de jeune femme, elle conserve malgré tout quelques brins d'innocence dans ses gestes, et son comportement, si bien qu'elle semble tantôt connaître la force de ses charmes, et l'instant d'après les avoir complètement omis, en quelques gestes qui laissent transparaître l'inconscience de l'enfance. Ses yeux d'un bleu profond ont tendance à captiver ceux qui s'y perdent, leur présentant finalement un regard plein d'espoir et de bonté qui a généralement le don de déstabiliser ceux qui ont connu une vie difficile, et sa posture, si elle se veut normalement sévère, ne fait que soutenir son ouverture aux autres, la demoiselle ayant bien tendance à ne pas être capable de faire preuve de la moindre forme de supériorité étant donné son jeune âge, et son manque de maturité. De plus, elle est remarquable dans son apparence première par sa démarche, qui semble avoir été le fruit d'une éducation particulière, afin que celle-ci soit digne, supérieur, mais elle ne manque pas une occasion pour se prendre les pied quelques parts, ce qui as la forte tendance à la faire chuter au moindre obstacle un peu évident, et de lui avoir forgé, années après années, une certaine capacité à ne plus se faire mal à force de tôlées.

   Mais n'étant pas sotte, elle a au moins sut combler son manque de vigilance, et sa triste habitude à se retrouver face contre terre, par des goûts vestimentaires qui ne peuvent qu'entraver faiblement ses mouvements, afin de ne pas lui compliquer la tâche. Les tenues des prêtresses d'écailles d'autrefois étant lourdement chargées, elle a prit d'elle même pour confectionner ce qui lui était nécessaire pour ne pas se retrouver au sol plus que de raisons, et ainsi, a sut confectionner son attirail qui sied à sa position, non sans lui offrir la liberté de mouvement nécessaire. Adieu donc les lourds oripeaux, les robes traînant au sol, et chargée de détails en tout genre, non sans parler des colifichets et autres accessoires en trop grands nombres, elle se contente finalement d'une robe simple de prêtresse inférieure, d'un blanc parfait, dont la partie plissée et raccourcie s'arrête au niveau des genoux, le tout étant maintenue à la taille par une large ceinture en tissu turquoise, scintillant légèrement à la lumière. Cela lui évitant de se prendre les pieds dans ses propres tenues, elle eut moins de retenue pour ce qui allait couvrir ses bras, et conserva les longues manches aux ouvertures passablement larges et épaisses, n'y ajoutant que quelques fioritures sous la formes de bandes bleues afin de resserrer un maximum le tissu autour de ses poignets, histoire de ne pas souffrir du froid dés que les nuits surviennent. Enfin, ne supportant ni les lourds colliers, bracelets, atours d'argent, et encore moins les lourdes traînées tintinnabulantes dont devaient se parer ses ancêtres, elle préféra accrocher quelques clochettes à sa tenues pour prévenir de son approche, et ne conserva finalement de ses ancêtres qu'une paire de boucles d'oreille, préférant se nouer les cheveux avec le premier cadeau qu'on lui avait fait, à savoir un lourd nœud affublé d'ailes de papillons, dont elle prend plus d'une demi-heure à chaque fois pour bien les mettre en place devant le miroir.

   Voilà, en somme, à quoi ressemble la dernière prêtresse des écailles actuelles, et même si elle est ainsi la descendante la moins impressionnante qui n'ait jamais été reconnue, elle n'en restes pas moins la plus accessible, la plus souriante, et sûrement aussi la plus douce, ce qui aide un peu à redonner un second souffle à son culte, qui commençait sérieusement à perdre de sa notoriété durant les dernières années. Bien loin de ses ancêtres d'ailleurs, et notamment parce que le « miracle de naissance » entre deux prêtresse d'écailles fut particulièrement long cette fois ci, mais elle est désormais dans l'obligation de faire ses propres courses, ses propres rencontres hors du temple, et cela tant aussi à la rendre aussi sympathique auprès du grand public, à tel point que sa maladresse est même devenue, au fil du temps, quelque chose qui ne provoque pas consternation, mais surtout attachement de la part des gens du peuple, qui sont bien nombreux à remarquer que la jeune femme fait tout les efforts possible pour s'occuper de son temple, de ses devoirs, mais aussi d'autrui, et ce malgré sa solitude au cœur du temple de l'Oeuf argenté. Elle apparaît donc comme une jeune femme modèle, sincèrement appréciée, et dont le cœur est offert à quiconque lui demande de l'aide, si bien qu'elle représente finalement l'essence de son clergé, et se présente comme une future grande prêtresse d'écailles, emplie de bonté, de chaleur, de douceur, et d'une sainte énergie louée à la protection de son prochain... Mais pour l'instant, le thaumaturge du coin lui fait encore crédit sur les bandages et autres onguents, donc il faudra peut-être attendre un peu pour qu'elle acquiert le rayonnement qui sied à une véritable descendante sacrée des dragons d'argents !


Description mentale :

   Elynie est une jeune femme encore en pleine puberté, et de ce fait, ne sait pas encore bien trop ce qu'elle peut désirer, vouloir, accepter ou honnir, mais elle fait chaque jour un peu plus d'efforts pour ce qui lui paraît important, à savoir s'occuper du temple, et continuer d'échanger à propos de la protection des dragons d'argents, sans jamais faillir. Extrêmement attachée à son devoir de prêtresse d'écailles, elle met cela avant tout autre nécessité, et ne viendras jamais faillir à cela, même si elle doit pour cela se mettre en difficulté, ou finir par s'en mordre les doigts en se retrouvant dans des situations complexes, et difficilement récupérable. Prônant la douceur et la bonté, elle en est devenue au fil des années un exemple concret, indéniable, où chacun de ses propos cherche à apaiser le cœur des autres, à les soulager, à les guider vers une certaine forme de calme et de sérénité, à tel point que malgré son jeune âge, elle a sut déjà développer une forme souveraine d'empathie, étant presque capable de ressentir le moindre changement d'humeur chez ceux qu'elle rencontre, et d'ainsi pouvoir leur offrir conseils et avis capable de les mener sur le droit chemin. Toutefois, même si elle en a conscience, elle ne s'en donne jamais le mérite, considérant que les hommes avancent par eux-même, et que, ne faisant que leur montrer le chemin, elle n'as absolument aucune raison valable de s'en attribuer la gloire. L'humilité est importante pour elle aussi, ce n'est pas parce qu'elle a eut une naissance et un destin différent qu'elle n'en reste pas moins humaine, et ainsi, elle accomplit certes son devoir, mais jamais en y voyant une forme de supériorité de sa part, car dans le fond, quoi qu'elle fasse, elle ne fait qu'aider ses semblables.

   Le cœur sur la main, la jeune femme serait sûrement aussi facile à catégorisée dans la partie « naïve » de la population, parfois assez pour que de simples enfants soient capable de la faire tourner en bourrique, chose qui est bien souvent arrivée, mais elle ne peux pas s'empêcher de faire confiance en la bonté d'autrui, et ne peut juger les gens sur leurs actions obscures, valorisant avant tout leur bon coté. Entre ses lèvres, l'humanité est merveilleuse, et même face à certains comportements des plus affligeants, son esprit peut chercher de lui-même une explication rationnel qui permettra de lui offrir un peu de confort et de douceur dans ce monde de brute. Elle est innocente, on ne peut pas dire le contraire, et tellement honnête dans sa façon de voir les gens et le monde que rien ne saurait leurrer ceux qui la rencontre sur celle-ci, à tel point qu'elle peut inquiéter beaucoup de ceux qui tiennent à elle, à commencer par une bonne partie de Sylvandell, qui la reconnaisse autant comme une chef de culte que comme la petite demoiselle indolente qui voit le monde au travers du filtre du rêve. Pourtant, bien loin de ce qu'elle laisse transparaître généralement, elle est capable d'agir, envers et contre tout, si elle remarque une agression ou quelques comportements belliqueux, mais toujours en respectant les voies de son culte : elle ne blessera jamais autrui, ni ne les punira. Elle cherchera toujours à protéger ceux qui ont besoin d'un bouclier, de soigner ceux qui sont blessés, et de purifier les mauvais esprits de l'humain par les forces qui lui sont conférées... Ce qui ne marche pas toujours, l'homme étant bien trop complexe pour résumer ses mauvaises actions à de simples mauvaises influences, même si Elynie ne peut pas vraiment le comprendre.

En somme, Elynie est une jeune femme pleine de tendresse, douce comme le monde, mais qui porte un titre encore trop grand pour elle, même si elle essaye de plus en plus de pouvoir y trouver sa place. Entre temps, elle vit comme une femme normale, s'occupe généralement seule du temple en ce qui concerne le ménage et la bonne tenue, cherche le bien être de son frère, dernier dragon d'argent en date, et fait ce qu'elle peut afin de mener les visiteurs jusque chez elle, exprimant autant les bonnes paroles de la voie d'Argent, mais aussi l'importance de la foi religieuse en Sylvandell, ainsi que l'importance de leurs grands protecteurs, symbolisé par les dragons d'Ors, et le Patriarche. Et parallèlement elle continue de s'instruire, curieuse. Finalement elle n'est pas bien différente d'une jeune adulte, elle cherche ses marques tout en jouant les adultes, et par cela, essaye de prouver au monde que sa religion est loin d'avoir sombré, et que l'on peut lui faire confiance pour faire réapparaître celle-ci comme aussi importante qu'en ses premiers jours, quitte à ce que ce soit le travail de toute sa vie. Mais parallèlement à tout cela, elle fait preuve encore de quelques éléments enfantins, de quelques innocences qui n'auraient plus lieu d'être dans son caractère normalement, si bien qu'il est évident pour autrui qu'elle a encore beaucoup à faire pour vraiment pouvoir se présenter comme une dirigeante de culte. Mais bon, elle aime son pays, elle aime les dragons, elle aime les aspects de sa religion, elle aime les gens qui vivent ici, la famille royal, les membres du clergés supérieurs alors … Que pourrait-il vraiment venir entaché ce tableau idyllique ? En tout cas pas elle, et elle feras tout pour que jamais celui-ci ne vienne subir la moindre trace !



Histoire :

   Tout commence à Sylvandell. Le royaume est encore jeune à l'époque, et fort de son pacte entre la lignée des Korvander et les dragons d'Ors, qui agissent comme leurs protecteurs, le pays connaît une croissance de plus en plus importante, offrant à son peuple une certaine prospérité qui ne peux que convenir à chacun, et qui mène lentement à l'établissement du royaume que nous connaissons aujourd'hui. A l'occasion d'agrandissement de la capitale, chacun donne du sien pour permettre de rabattre les quelques champs alentours afin de construire les maisons nécessaire pour que les différentes familles puissent vivre au mieux que possible, tout cela sous le regards d'un roi puissant, prêt à défendre sa récente patrie, et chacun reconnaît en lui le héros qu'ils attendaient pour vivre avec quiétude. C'est dans ce cadre idyllique qu'un groupe de bâtisseurs tombe sur un terrier d'une taille peu commune et se concerte pour oser approfondir leurs recherches, avant d'y envoyer une partie de leurs membres, tandis que les autres continuent leurs travaux, le temps que l'aller-retour soit fait par leurs compères. Le lieu, si étrange qu'il soit, permettait à plus d'un homme de s'y tenir droit, et à plusieurs d'avancer de front, si bien que la crainte était de mise quand à la créature qui avait put creuser pareil souterrain, mais aucun de ceux présent ne se décidèrent à faire demi-tour, progressant de plus en plus profondément avant d'atteindre le cœur de cette grotte artificielle, et d'y découvrir ce qui deviendra bien plus tard l'un des plus importants lieu de culte secondaire du pays : un haute caverne, taillée dans la roche et la terre, où se trouvait, au beau milieu, une large forme circulaire à quelques mètres de hauteurs. La vision en était stupéfiante.

   Parmi ceux qui découvrirent ce lieu, se trouvait un homme du nom de Bryll. Simple travailleur à l'origine, et homme qui avait suivit le chemin d'Erwan Korvander lors de ses dernières avancées, il n'était pas plus particulier qu'un autre, mais en voyant les lieux, il ne put s'empêcher de progresser à l'avant de ses camarades, qui commencèrent eux à se sentir un peu mal à l'aise en imaginant ce qui pouvait bien se terrer dans les lieux. Il vint à rejoindre la haute coupole, comme porter par une curiosité qu'il ne se connaissait pas, puis vint à en atteindre le sommet, et y observa alors deux formes magnifiques, deux grands œufs dorés qui laissaient s'échapper d'eux une douce chaleur, réconfortante, si bien qu'il n'osa en détacher le regard de peur qu'ils disparaissent au moment où il viendrait se tourner vers ses camarades pour les prévenir de cette découverte. Aucun de ceux présents actuellement n'avaient eut l'occasion de savoir à quoi ressemblaient les œufs d'un grands dragons, mais Bryll n'hésita pas un instant, et finalement parvint à se tourner vers ses confrères pour leur annoncer la nouvelle : Ici se trouvait le nid d'un des grands vénérables d'Ors qu'ils priaient tant, et ainsi, ils ne pouvaient tout simplement pas laisser ce lieu sans la moindre protection, et encore moins construire au dessus du nid, au cas où l'un des futures nouveau-né souhaiterait trouver son envol, et partir par le biais de la terre au-dessus de leur tête. Il firent marche-arrière ainsi, et c'est avec une certaine détermination que Bryll se décida de défendre les lieux sur le chemin. Il prendra soin de ce domaine, et il allait en parler le plus rapidement possible aux hautes instances, afin de s'assurer que les bonnes mesures soient prises afin de s'assurer que nul ne saura gêner les deux œufs plus bas, et qu'ils puissent éclore sans craintes.

   Ce fut ainsi que l'homme, par un concours de circonstance, fut choisi pour être celui qui allait garder les lieux le temps que les deux petits dragons viennent au monde. Rejoignant le clergé une fois les travaux achevés, il vint à accomplir son devoir avec déférence, passant chaque jour vérifier l'état des œufs, et s'assurant que nulle personne mal intentionnée ne viennent à pénétrer pour y récupérer les deux précieux descendants de la haute race draconique, ayant par chance une maison qui se trouvait juste devant l'entrée du terrier. Mais les années passèrent, se prolongèrent, unes, puis deux décennies vinrent à s'envoler dans la vie de l'homme sans qu'il ne vit une seule fois les deux coquilles se briser, et s'ouvrir sur les deux précieux dragonnets dont il attendait tant la venue, s'y étant attaché comme un père envers ses enfants. Toutefois, depuis le temps, une petite église avaient été bâties de l'autre coté de la rue, et quand il n'était pas à veiller auprès des deux formes dorées, il s'y trouvait pour apporter la bonne parole et la foi, accompagné de nouveaux adeptes, qui étaient venu aussi dans l'espoir d'être les premiers membres du clergé à pouvoir servir directement les intérêts des grands vers. Finalement, ce fut en tout 27 années plus tard, alors que Bryll, vieillissant, et commençant à connaître la maladie, vint à déclarer que ce seras son dernier mois en tant que gardien de cette tanière, que les événements vinrent enfin à se mettre en marche. Se tenant sur sa canne, fébrile, il descendait lentement le même chemin qu'il avait empruntés durant maintes années, affublés de sa lourde soutane, quand il entendit un faible écho le long de la grotte, un craquèlement étrange, qu'il n'avait jamais perçus autrefois, et qui fut suffisant à lui tout seul pour lui offrir quelques instants de vigueur supplémentaire, tandis qu'il vint à se presser soudainement pour rejoindre le cœur des lieux.

   Quand il arriva, les bruits s'étaient intensifié, et ce fut presque en larme qu'il accéléra encore le pas pour parvenir jusqu'à la coupole, puis à la grimper par le chemin le plus aisé, qu'il avait découvert à force de passage, pour finalement atteindre l'emplacement centrale, et y voir avec surprise l'étrange spectacle qui s'y déroulait. Devant lui se trouvait un dragon trapu, aux écailles argentés, et à la tête munie d'une étrange lame, avec laquelle il était en train de briser l'oeuf qui se trouvait à sa portée. Alarmé, il était partit pour l'arrêter quand il vit la coque du deuxième œuf s'éventrer, et présenter devant ses yeux ébahis la forme d'un enfant humain, qui ne tarda d'ailleurs pas à pleurer tout son saoûl devant le dragonnet à l'étrange apparence. Stupéfait, il ne put faire un geste, et se contenta d'observer sans un mot l'événement, qui s'enchaîna par la destruction de la coquille du nouveau-né, puis par une tendresse étrange du drake tout juste sorti de l'oeuf, qui vint à se placer tout contre l'enfant pour lui offrir chaleur et repos. Lui, vieil homme, venait enfin de voir ce qu'il avait attendu toute sa vie, mais ne savait quoi en penser : Loin de deux bébés dragons dorés, ce qui venait de sortir de l'oeuf était un dragon argenté déjà aussi gros qu'un bœuf, tandis que l'enfant qu'il semblait protéger avec tant de délicatesse pour sa taille était facilement assez grand pour avoir entre quatre et cinq ans. Et finalement, ne sachant que faire, il ne parvint qu'à rester là, assis, les observant avec une certaine fascination de ses yeux de vieillards, jusqu'à ce qu'ils viennent tout deux se réveiller, et que devant son air mêlant hagardise et béatitude, l'enfant s'exprime avec une approximation de la langue proche d'un enfant de son âge :

 -  Monsieur ? J'ai faim, monsieur. Tu n'aurais pas à manger ?

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   Très rapidement, face à un tel événement, la jeune fille et le drake furent tout deux adoptés par la chapelle éloignée, et lentement, chacun put constaté les merveilles dont étaient capable le duo, au point de lentement ne plus savoir si ils étaient vraiment en droit de les côtoyer. L'un semblait puiser dans les forces de l'autre, et inversement, si bien que même si l'enfant semblait dénué de pouvoir lorsqu'il se trouvait seul, il devenait soudainement apte aux capacités les plus surprenantes une fois en présence de son conjoint écailleux, et tout deux semblaient vivre dans une harmonie qui forçait le respect de tout ceux qui avaient l'occasion de les observer. Capable de soigner les plus terribles blessures quasiment immédiatement, de protéger les gens des malédictions et autres tourments, rassurant le cœur des mourants lorsque la faucheuse se tenait à leur chevet, ou encore modifiant les plus terribles tempêtes en brises fraîches, il devin rapidement évident pour les gens alentours que ce duo était béni par quelques importantes divinités, et si cela n'était peut être pas suffisant pour faire oublier à tous le pacte entre Sylvandell, et les grands dragons d'Or, certains membre du clergé se posaient une question cruciale, mais bien gênante : Ne serait-il pas plus juste, plus acceptable, de venir offrir leur voix aux dragons d'argents, qui leur avait envoyés pareils émissaires ? Parmi ceux là, le vieux dirigeant de l’Église faisait partie des plus convaincus, mais ne pouvait se résoudre à abandonner la voie qu'il avait empruntés bien des années auparavant, et c'est ainsi qu'il fit part de ses vœux pour le future dans son testament, qui fut ouvert sept années plus tard, par les doigts de la demoiselle draconique, lors de l’inhumation de Bryll :

«    A toutes et à tous qui vous réunissez aujourd'hui, tandis que je rejoins ceux qui m'ont façonnés, j'exprimerais mes dernières volontés. Notre pays est jeune, et a besoin de la foi pour progresser. Croyez en nos protecteurs, et agissez selon les bonnes mœurs pour offrir à notre pays la prospérité qu'il mérite. Ne craignez pas le blasphème ou l'outrage, car peu sont ceux qui ont put voir, comme nous l'avons put, la grandeur du Patriarche et de ses enfants. Soyez sages, avisés, car même l'homme le moins alerte ne peut que se rendre compte de son erreur, une fois mis en face de l'évidence même.
Et voici mon erreur : Je prie les dragons d'Ors chaque soir, les remercie d'avoir bénie notre peuple, mais depuis peu, une autre personne a sut m'offrir une vérité que je n'aurais sûrement, de mon vivant, jamais acceptée. Le Patriarche est haut dans le ciel, nous ne pouvons que le prier, mais les descendants d'Argent sont sur terre, et nous comble de leur bonté sans que nous leur offrions notre respect, et notre gratitude. J'invite les disciples de mon église, et mon successeur, de voter ce soir même quand à la considération de notre foi, et de la déférence qui nous échoie envers Méryl, et Kiris'Bragerl. Ceci sera mon dernier devoir en tant qu'ancien prêtre.
Mes ouvrages reviendront à l’Église, ainsi que mes affaires, qu'elles soient offerte à qui de droit, lors de nouvelles investitures. Adieu à tous, et merci.
»

   Personne ne fut surprit par ces termes, et son digne successeur ne tarda pas à convier ses frères le soir même pour échanger à propos de la condition de leur foi, et de leur attachement aux traditions de Sylvandell, vis-à-vis des miracles auxquels ils étaient présentés maintes et maintes fois depuis la venue des deux descendants d'argents, dont le prêtre avait enfin divulgué les prénoms, après sept années de mutisme : Méryl pour l'enfant, Kiris'Bragerl pour le jeune drake. La discussion leur prit la nuit entière, chacun ayant le droit à la parole vis-à-vis de cette situation, et de ce qu'ils devraient mettre en place si ils venaient en effet à choisir de quitter les ordres du Royaume, pour accepter une foi qui n'avait rien de naturelle. Mais la fascination était une des lois de l'Eglise, et de venir ainsi faire faiblir les vœux de tant de membre du clergé était un élément qui ne pouvait être ignoré. C'est ainsi, au petit matin, que chacun eut le droit à un vote, tous choisissant ce qu'ils considéraient être juste, et bien-pensé, pour finalement procéder à une dépouille ouverte, afin que le résultat soit évident, et indépendant de la volonté d'un tierce. Deux petites heures plus tard, l'écrasante majorité avait parlée, et désormais, chacun ici accepta le fait de suivre volontairement les ordres des descendants d'argent, canonisant en parties les deux « enfants », et les élevant comme des symboles de cette religion nouvelle. Loin de s'offusquer, les membres qui restèrent fidèle à la voie d'Or exprima alors leurs départs, et le successeur de Bryll leur donna une lettre pour qu'il puisse prévenir l'Omni-prêtre de ce changement, mais aussi de leur vœux de cohabitation, dont ils souhaiteraient discuter bientôt, en toute humilité.

   Cette entrevue se concrétisa quatre mois plus tard. L'échange ne fut pas dénué de désaccords ou de prises de tête, mais les deux parties surent prendre au sérieux l'autre, et furent propre à la défense de leur cause, sans pour autant tourner à la véhémence, ou à la dénonciation envers autrui. Au final, l'aspect sacré des deux êtres fut reconnus, mais l'Eglise d'argent confirma le fait que leur religion n'avait aucun but de surpasser la foi envers le Patriarche et ses enfants, confirmant qu'une fois la toute nouvelle « prêtresse d'écailles » investie de son importance sociale, une fois qu'elle sera un peu plus âgée, viendra d'elle même présentée ses vœux auprès du clergé officiel du royaume. Ce terrain d'entente, et bien d'autres règles plus tard, l'Eglise d'Argent fut finalement pleinement reconnue, et s'installa tout d'abord dans l'église aux abords du terrier draconique, puis tira de ses fonds suffisamment de ressources pour engager la construction d'une bâtisse sacrée, au dessus de l'entrée du nid, et dont le caveau mènera désormais au cœur des lieux, là où pourront vivre les deux divins êtres. La création de ce domaine seras long, et prendras d'ailleurs bien plus de temps que prévu, même avec l'aide de chacun des initiés présent pour soutenir la cause de la prêtresse d'écailles, mais finalement, le premier véritable lieu de culte de la voie d'Argent fut enfin dressé, dans les faubourgs de la capitale Sylvandine, et ils purent enfin exprimer la parole des dragons d'Argent sans honte, ni regret. Méryl fut amenée à porter le rôle de prêtresse d'écaille lors de sa quinzième année, et une fois vêtue de ses oripeaux sacrés, se présenta à l'Omni-prêtre pour présenter sa foi, ainsi que sa déférence envers le Patriarche, qu'elle reconnu comme supérieur à son espèce, et loua son nom. Le Culte des dragons d'Argent naquit définitivement à cet instant.

   Implantée désormais dans l'Empire, la religion eut le don de connaître nombre de montée en puissance, comme des moments de déperdition, mais globalement, elle devint l'une des croyance majeure, attribuant ainsi à la prêtresse d'écailles et son suivant, une valeur généralement importante en terme de force politique et religieuse. Toujours inférieure toutefois à la religion officielle du royaume, elle n'en prit pas ombrage, et certaine des dirigeantes eurent le don d'offrir, plus d'une fois, une main secourable à la royauté, ou au clergé officiel, jouant finalement de son rapprochement avec le bas peuple pour pouvoir avoir sa propre place au milieu de la foi envers le Patriarche, et de l'amour que porte Sylvandell à la lignée des Korvander, années après années, siècles après siècles. Les annales retiendrons notamment le nom de la cinquième des prêtresses d'écailles, Rydéis, pour avoir été la dirigeante la plus importante du culte d'Argent, ayant notamment oeuvrée d'arrache-pied lors d'une épidémie terrible, restant en permanence auprès des victimes et familles éplorées, non sans oublier son don pour la communication draconique, qui permit d'enfin comprendre les dragons d'argents, et donc leurs manière d'agir. C'est ainsi que l'ordre religieux put enfin compléter les tables de leurs devoirs et lois, et que Rydéis en fit immédiatement un exemplaire écrit, qu'elle put faire reproduire dés lors de manière à offrir une ouverture plus simple à sa religion auprès des divers peuples de ce monde. Même si avant tout, ces écrits étaient là pour les membres de la prêtrise, elle ne doutait pas qu'exprimer leurs devoirs à toutes et à tous étaient le meilleur des moyens de propager la foi à tout un chacun, et l'histoire fut là pour le lui confirmer :

«  1  Toutes personnes blessées saura demander refuge auprès de n'importe quelle église d'argent, et s'y verras offert un gîte, et des soins appropriées.
    2  Que l'homme soit de peu de foi, truand, ou sans le sou, il est du devoir de l'église de le considéré au-delà de sa nature, et d'ainsi le soulager de ses peines, sans attendre quoi que ce soit en retour.
    3  Il est du devoir des membres de l'ordre argenté de faire tout leur possible pour offrir vie et aisance à ceux qui les entoure. Sans que le sacrifice ne soit appliqué, il est du devoir d'offrir repas et aide à qui le demande, et se présente comme absent des besoins les plus immédiats.
    4  Hors des cas chaotiques, il est du devoir des membres de l’Église d'annuler les malédiction, les mauvais sorts, et les mauvais esprits qui sauraient toucher à la liberté et la vie de l'être humanoïde.
    5  Jamais un prêtre ne doit blesser autrui, où il s'attirera les foudres de ses confrères, et se devra d'être juger sur la valeur de sa foi et du bien-fondé de ses actes. Quelques blessures que ce soit, il est du devoir des prêtres de l'endiguer, et non de la provoquée, ou de l'accentuée.
    6  La protection du dragon d'Argent n'est pas destinée qu'aux seuls croyants. Tous, dont le besoin est d'avoir une aile pour le couvrir et le tenir éloigné des attaques, ont le droit de venir s'adresser auprès de l’Église d'Argent, et d'y trouver les murs qui le protégeront.
    7  L’Église ne connaît d'ennemis que chez les partisans du chaos, mais ne sauras se défaire de ses vœux pour la vengeance ou la punition. Il est du Roi, et de l’Église d'Or d'agir contre les engeances du chaos, quand il revient à l’Église d'Argent d'en purifier le peuple, et d'en repousser les racines corruptrices.
    8  Née de deux oeufs, l'enfant et le représentants sont là pour parler au nom des dragons d'argents, et d'exprimer par là la bonté, la douceur, et le bouclier d'Uraime'Dyn, le Veilleur. S'en prendre à eux reviens à attaquer l'espèce draconique même, et apporteras sur le pécheur l'oeil du plus sage des vénérables.
    9  La mort d'un enfant ou d'un représentant ne peux survenir sans la perte de l'autre. Il est ainsi obligatoire aux membres de la prêtrise de les surveiller, veiller sur eux, puis les aider lors de la mort, et d'attendre dés lors la venue de deux nouveaux œufs. »

   Ces lois éditées, elle furent transmises à chaque église ayant connue son ascension durant la période montante de cette religion, et la prospérité de celle-ci permit de produire nombre d'aides envers la population de Sylvandell, et parfois même chez le voisin Ashnardien, même si l'importance de l’Église d'Argent n'y fut pas grandement reconnu, par manque de déférence envers l'espèce draconique. Pourtant, rien ne vint réellement freiner la valeur de la foi envers les drakes d'argent, et avec le temps, chacun sut que la confiance était de mise avec les membres pacifiques de cette croyance, si bien que même lors des instants plus complexes, lors de l'attente d'une nouvelle prêtresse d'écaille et de son suivant, il fut acquis pour chacun d'apporter autant d'aides que possible envers les différents initiés et croyants de cette voie altruiste. Pourtant, dans les dernières années avant notre époque, l’Église connue un certain déclin, pour la simple et bonne raison que l'attente fut trop grande, trop importante, aucun œuf n'apparaissant avant plusieurs décennies, ce qui ne manqua pas de franchement desservir les intérêts de la religion, qui en vint même quasiment à se demander si leur dieu n'avaient pas décidés de ne plus leur donner de dirigeantes ! Et pourtant, comme à chaque fois, il y a environ treize année désormais, un prêtre qui faisait son habituelle descente vers le nid put enfin y contempler la présence de deux nouvelles coques dorées emplies de vie, et remonta vivement jusqu'au cœur de la bâtisse pour prévenir ses quelques confrères restants du miracle naissant en leur mur : une nouvelle prêtresse allait enfin arrivée !

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   Elynie était née avec la grâce de ses ancêtres, la beauté de celle qui s'était trouvée à sa place auparavant, et les dons qui convenaient à une véritable prêtresse d'écailles, même si elle sembla rapidement bien plus dépendante de son suivant que celle qui l'avait précédée, étant littéralement dépourvue de force mystique quand elle n'était pas auprès de son charmant camarade. Kin'Dareb, en revanche, sembla rapidement être le suivant le plus puissant que la religion d'argent ait put connaître, le jeune drake mâle ayant déjà deux fois la taille de son ancêtre le plus massif au même âge, et présenta un comportement d'autant plus bon qu'il était impressionnant à voir à force de grandir, ce qui laissa parfois quelques questionnement de la part des prêtres, généralement un peu mal à l'aise à l'idée de laisser une enfant aussi chétive auprès d'une bête aussi puissante. Mais l'harmonie entre les deux ne fut jamais moins forte qu'au premier jour de leur naissance, et c'est avec un peu de craintes, mais un respect entier, que les membres de la prêtrise finirent par laisser les deux vivre comme bon leur semblait, ne manquant toutefois pas de faire l'éducation de la jeune demoiselle assez rapidement, chose à laquelle la jeune fille eut bien du mal à s'y faire, étant donné que son esprit avait bien du mal à intégrer des concepts humains, comme si elle provenait bien du ventre d'un haut dragon, et non d'une femme du peuple. Cela fit d'elle l'une des prêtresses d'écailles les plus difficile à maîtriser, et nombreux sont les membres du clergé qui finirent épuisés à force de devoir lui courir après, tandis que Kin'Dareb, bien protecteur, avait tendance à fort bien la cachée à ses poursuivants, notamment en l'installant dans sa gueule.

   Mais la jeune fille ne tarda pas à comprendre l'intégralité de ses devoirs, notamment sur le point qu'elle se devait d'apporter la paix et la bonté à ceux qui l'entouraient, et très rapidement, ses escapades d'abords enfantines devinrent de véritable sorties non-officielles, où elle allait voir voisins et démunies pour leur offrir un peu de chaleur et de réconfort. Alors qu'elle avait l'apparence d'une jeune fille d'une dizaine d'année, elle traînait déjà en compagnie de son servant dans les villes, présentant ses forces curatives et sacrées pour soigner les maladies de chacun, ou les soigner de leurs mauvaises blessures, acquises par un mouvement maladroit sur un chantier. Lorsqu'elle vint à avoir ses douze années, elle fut présentée à l'Omni-prêtre, et comme chacune des prêtresses, renouvela ses vœux d'affiliations à la grande Église de Sylvandell, non sans penser que ce vieux bonhomme rabougri ne pouvaient pas être le même qu'il y a des centaines d'années. Finalement, elle fini par permettre à l’Église d'argent de récupérer un peu d'adeptes, mais tout les prêtres restants étaient vieux et fatigués, si bien que les choses devinrent vite bien plus complexe, une fois que la demoiselle vint à atteindre son adolescence. Elle était certes un symbole fort, mais malheureusement sa religion avait perdue de ses jeunes âmes pour la soutenir, et les anciens croyants étaient désormais tous alités, ayant besoin de repos au moindre effort. Très vite, elle se retrouva à devoir prendre soin autant du temple, que des membre de la bâtisse, et même si elle se donnait grand mal pour les soutenir, chacun vint à partir rejoindre leurs ancêtres dans la terre, laissant progressivement la jeune femme seule, à tenter de sauver les meubles.

   Elle aurait put, en toute occasion, rappeler certains membres des autres églises qui avaient été construites en l'honneur de la voie d'Argent, mais elle s'y refusa promptement, par simple question de logique : elle ne pouvait pas couper le souffle des autres paroisses pour son propre bien, il s'agissait d'un de ces comportements égoïstes lourdement punis par sa religion. Alors que pouvait-elle faire ? Eh bien elle fit le choix de se débrouillée seule, accueillant les initiés dans la chapelle durant la journée, nettoyant les sols, préparant les repas, cherchant à propager la bonne parole, elle se mit lentement à devenir une dirigeante de culte efficace, mais qui s'épuisait bien souvent à vouloir trop en faire, ce qui vint à ternir légèrement son image de demoiselle sacrée, pour celle d'une simple femme à la tâche trop lourde pour ses épaules. Si cela ne fut pas vraiment pour l'aider à conserver une place supérieur au commun des mortels, cela l'aida au moins à trouver un petit peu d'aide de la part de la population, qui ne tarda pas à trouver en cette jeune femme un exemple de bonne foi et de bonté, qui méritait qu'ils fassent un petit peu pour alléger son fardeau, et les dons vinrent à augmenter un petit peu, en tout cas suffisamment pour que la jeune femme puisse trouver du temps pour se reposer auprès de Kin'Dareb. En deux ans, elle devint connue de toute la capitale, et si son rayonnement n'avait rien à voir avec celui du Joyau de Sylvandell, elle ne manqua point de devenir une jeune femme reconnue et appréciée, que chacun accueille avec joie et respect, tout en continuant de s’enquérir de son état, et de celui de la paroisse. Et des mots même de la demoiselle, tout vas pour le mieux, elle ne saurait connaître vie plus appréciable et douce.

   Toutefois, toutes périodes de félicité connaissent leur fin. Si elle n'eut put la prévoir, il fallut bien qu'elle survive aux événements qui déferlèrent sur le Royaume de Sylvandell : Guerre et pillage n'en furent que le moindre souci d'ailleurs, car la trahison fut la première étape de cette descente aux enfers pour ce domaine autrefois resplendissant. Ashnard se retourna contre leur anciens alliés, décrétant que ces terres devaient leur revenir, et ni la royauté, ni les différents clergés ne surent aller à l'encontre de la force de frappe Ashnardienne. Les troupes entrèrent dans le pays sans problèmes, et rapidement vinrent les charognards, qui profitèrent de la cohue pour récupérer les blessés et les femmes afin de les ajouter aux nombreux esclaves qui fourmillent dans les marchés de l'Empire. Quant à Kin'Dareb et Elynie, ce temps chaotique fut un enchaînement de déboire et de tentatives de survie perpétuelles. Si le dragon n'avait d'yeux que pour sa soeur, qu'il cherchait à protéger de la meilleure des manières face aux ennemis qu'ils rencontraient, la prêtresse quant à elle se dédiait purement et simplement à ses devoirs, notamment ceux l'obligeant à venir en aide aux populations de Sylvandell, qui subissaient alors la tyrannie soudaine de leurs voisins. Elle prit sous son aile un grand nombre d'enfant, qu'elle guida notamment dans les montagnes de l'Est du Pays, les amenant en un autre domaine sacré qui pourra, avec un peu de chance, les tenir éloignés des chaos de la guerre. Mais même quand la sécurité lui tendait les bras, elle reprit son chemin vers les plaines juste après, allant y trouver les pauvres hères qui auraient, par quelques malheurs, eux aussi besoin de son soutien. Les mois allèrent ainsi où, par chance, elle eut son frère pour la protéger, et ses mots pour réconforter les coeurs et les âmes meurtries de la population encore hagarde face à l'ensemble de cette violence...

   ...Et vint le temps où le pays c'était vidé. Des contreforts et des cités, il ne restait plus désormais que quelques avant-postes, quelques petites fortifications qui se trouvaient désormais entre les mains des forces Ashnardienne. Rapidement, les errances de la prêtresse ne la mirent plus qu'en face de camps dissimulés, de zones discrètes où se réunissaient désormais les derniers malchanceux, ceux qui n'avaient put quitter le pays, par mégardes ou par convictions, et qui attendaient dès lors qu'on les découvrent puis les achèvent. Les beaux discours d'Elynie ne surent y faire quoi que ce soit. Ils rencontrèrent une résistance morale qui n'avait, à ses yeux, point de sens, mais que la Prêtresse d'Écailles n'eut d'autre choix que d'accepter, n'ayant les arguments pour les convaincre de ne pas se laisser aller à un fatalisme qui les poussait vers une mort certaine. Ce fut l'instant où elle n'eut plus d'autres choix que d'écouter les mots de son puissant frère. Kin'Dareb l'enjoignit d'abandonner ce devoir qu'elle prenait tant à coeur, de ne plus s'affairer aux besoins du peuple meurtri et défaitiste, pour enfin quitter cette zone morte, afin qu'ils puissent tout deux s'échapper vers de nouveaux chemins. Les Sylvandiens n'avaient plus le soutien des dragons, l'ancien Pacte avec Uraime'Dyn s'achevait avec le déclin de la lignée Korvander, mais la Foi née de la naissance des jumeaux draconique saurait trouver un nouveau lieu, une nouvelle terre où s'exprimer. De ces mots, Elynie ne sut lesquels croire, mais elle avait en son coeur assez de force, assez d'espoir, peut-être aussi assez d'innocence, pour leur accorder toute la valeur que le drake d'argent souhaitait lui communiquer, si bien qu'elle accepta les termes de son puissant camarade, et qu'elle tourna le dos à ce monde en ruine, pour trouver un nouveau lieu où s'installer.

   Ainsi s'entama un long voyage. Quittant d'abords le domaine Sylvandin, puis s'aventurant dans le désert Ashnardien, la jeune femme et son frère firent alors la découverte de nombres de biomes et de cultures dont ils n'auraient sûrement jamais eut la connaissance, si ce ne fut pour l'occasion de cette marche vers un jour nouveau. Ils n'eurent pour l'instant point la possibilité de s'installer en un lieu précis, Kin'Dareb ne percevant que peu souvent les ondes ésotériques qui pouvaient se mouvoir en un espace propice à la foi du Grand Roi d'Argent, si bien qu'ils ne cessèrent jamais de se déplacer, de contrées en contrées, de royaumes en républiques, y portant toujours un regard nouveau. Si ces derniers événements ont d'ailleurs forcés la positive prêtresse à reconsidérer un peu sa vision du monde, y découvrant une nouvelle forme de vilenie dont elle n'avait eut, jusqu'ici, aucune preuve, mais dont la vérité lui avait sauté au visage, ce ne fut pas pour autant pour qu'elle y perde toute la bienveillance qu'elle portait en son coeur. Si le monde n'était effectivement pas aussi beau que ce qu'elle avait toujours cru jusqu'ici, elle comptait désormais oeuvrer pour que celui-ci le devienne. Pas après pas, petits gestes à petits gestes, elle se sentait désormais d'apporter la bonté et l'attention qu'elle comprenait, maintenant, cruellement manquer dans cet univers presque barbare. Alors elle vaque désormais à ce nouvel objectif, à ce nouveau but, trouvant en chaque occasion un moyen de faire une nouvelle action qui saura offrir quelques réconforts aux êtres perdus dans la peine et le doute. De prêtresse bien rangée à bienfaitrice nomade, elle trouva dans cette vie un énième réconfort, celui de con propre coeur, qui était malgré tout ressorti fort blessé de ces temps difficiles. Désormais, même sans toit, elle saura être celle qui veille sur les miséreux et les peuples en besoin de guidance.

Elle est, et restera, une digne prêtresse d'Écailles.




Information complémentaire :

   Kin'Dareb : Il s'agit de l'actuel suivant de la prêtresse d'écailles, et représente la partie draconique de celle-ci. Puissant, il s'agit du drake argent le plus massif et impressionnant dont ont gardée trace l'église, et sa forme même à tendance à surprendre les visiteurs, surtout quand celui-ci profites tout juste de son réveil pour sortir de l’Église, l'obligeant bien souvent à se contorsionner pour sortir par les hautes portes du domaine. Même si il ne semble pas belliqueux, il se trouve extrêmement protecteur envers sa moitié, et refuse bien généralement que qui que ce soit l'approche sans qu'elle n'est expressément donnée l'accord de le faire. Il agit comme un gardien plus que tout autres de ses prédécesseurs, et cela peut parfois se matérialiser sous la forme d'avertissement bien remarquables, entre rugissements encolèrés, et mouvements de pattes vers l'avant, de manière à bien laisser voir griffes et crocs !
   Et même si cela part d'un bons sentiments, cela crée une légère peur chez certains des initiés de la paroisse, ainsi que de la population, qui n'ont pas de souvenirs d'un drake argent parmi eux, et qui donc n'ont pas les voix de leurs ancêtres pour affirmer que jamais un compagnon de la prêtresse n'irait blesser autrui volontairement. Et pour être tout à fait honnête, les ancêtres auraient tort, car si Kin'Dareb est aussi puissant, ce n'est pas foncièrement pour n'être que l'être bon et salvateur. Les hauts-drakes d'argent, et le Veilleur ont pressenti un trouble, un futur incertain, et ont volontairement choisi d'envoyer une prêtresse d'écailles accompagnée d'un protecteur capable de se défendre, mais surtout, auquel ils ont donné le droit d'utiliser sa force pour cette tâche.

PS : Pouki-pou à vous, et merci de votre lecture.
« Modifié: mardi 09 mars 2021, 13:51:29 par Anéa »

Cassidy Green

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 1 mardi 29 novembre 2016, 14:59:25

re bienvenue ;D
Voici mon topic pour découvrir mes autres comptes. Veuillez aussi me contacter sous ce compte pour mes autres personnages, vu que je suis plus souvent connecter avec Cassidy Green qu'avec les autre ;D

Elynie Reviade

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 2 mardi 29 novembre 2016, 15:00:22

Merci Cassy ^^

T'as vue, j'avais promis de faire une petite fiche cette fois !

Jessandra Chavez

Humain(e)

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 3 mardi 29 novembre 2016, 15:12:50

Si petite qu'elle en passerait inaperçue :)
Re, donc.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 4 mardi 29 novembre 2016, 15:20:48

Voilà donc ce fameux culte...

Il y a effectivement un air de famille ;D

Re-Bienvenue sur le forum, ma foi :D !

Ïrika Ó Briain

Humain(e)

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 5 mardi 29 novembre 2016, 15:23:00

Très joli, j'aime bien cette fiche ^^
Re-bienvenue alors :D
~ Ceci est mon compte principal ! Mais j'ai aussi des personnages secondaires si ça vous intéresse ^^ ~

Elynie Reviade

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 6 mardi 29 novembre 2016, 15:23:44

Merci Jessandra.
Elle passe inaperçue ma petite fiche o.o ?

P-p-p-p-p-princesse !?
V-votre majesté vous ne devriez pas venir jusqu'ici pour me voir, voyons !
M-mais merci beaucoup princesse, l'Eglise d'argent seras toujours là pour vous servir !

Oh hum ... merci Ïrika !

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 7 mardi 29 novembre 2016, 15:26:45

Cool ! Ma boîte de chocolat est vide...

Rends-toi utile è_é

#abus_d'autorité

Rari

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  • Fiche

    Description
    Âgée de près de 160 ans, la Fée Rari a décidée de partir à l'aventure plutôt que de rester dans sa foret à se tourner les pouces dans des fleurs. Elle est bien moins timides et beaucoup plus entreprenante que ses consœurs féeriques.

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 8 mardi 29 novembre 2016, 15:27:56

On dirait un peu Alice en version elfique non ? : 3

Rebienvenue à toi : 3

Elynie Reviade

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 9 mardi 29 novembre 2016, 15:29:44

T-t-t-tout de suite, princesse !
*vas voir si elle en trouve dans la réserve de l'Eglise, n'ayant pas assez pour en acheter en ce moment*

Les deux avatars sont du même créateur Rari : Tanaka Takayuki, ou Tony Taka
Merci pour le rebienvenue

Rari

Créature

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    Description
    Âgée de près de 160 ans, la Fée Rari a décidée de partir à l'aventure plutôt que de rester dans sa foret à se tourner les pouces dans des fleurs. Elle est bien moins timides et beaucoup plus entreprenante que ses consœurs féeriques.

Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 10 mardi 29 novembre 2016, 15:34:47

Je sais ;D

Tout comme je sais qu'il a aussi fait une fée avec les mêmes caractéristiques physiques que vous deux ;D

Orta Walkyrien

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 11 mardi 29 novembre 2016, 16:03:26

Re-bienvenue, une prêtresse...il est possible que je vienne voir par moi-même. *observe la jeune femme intensément*

Amaury Griffe-Tonnerre

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 12 mardi 29 novembre 2016, 16:10:34

Bienvenue belle prêtresse :)

Maëlys

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 13 mardi 29 novembre 2016, 16:19:45

tl;dr

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)
Pour tout contact, je vous invite à plutôt me PM sur mon compte principal, Lydia !

Kit By Charity Queen, Merci ! ❤
 
~ Ma fiche ~
~ Mes envies ~
~ Mes aventures ~

~ Mes doublettes ~

Elynie Reviade

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Re : A la gloire de la prêtresse d'écailles !

Réponse 14 mardi 29 novembre 2016, 16:49:58

Oh hum ...
L'église principale est ouverte de 7h30 à 18h00, avant je fais le ménage, et après je mange et fais les prières du soir.
Si vous arrivez et que je ne suis pas là Orta, les initiés sauront vous accueillir simplement n'ayez crainte !

Merci Amaury, et vous êtes flatteur, mais je ne peux accepter pareilles éloges !

Maëlys, toi aussi tu fais comme Ahri, tu ne lis même plus les fiches et sort un "gépalu" infernal ?
Merci quand même très chère.


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