Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'Ushi et Le Fermier [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

L'Ushi et Le Fermier [PV]

jeudi 17 novembre 2016, 18:52:06

Jonah Wyngrave venait de finir de boire son café, et se relevait quand on sonna à la porte de la vieille maison familiale. Une sympathique demeure qui avait été bâtie au milieu de ces champs, et qui semblait bien vide, depuis qu’il en était le dernier occupant. Ses parents étaient morts tous les deux. Son père avait été tué il y a plusieurs années en effectuant son service militaire, trépassant sur les remparts d’un superfort en protégeant la nation des invasions ashnardiennes, et sa mère avait fini par mourir d’une leucémie, après avoir passé sa vie à traire leurs vaches. Jonah avait donc hérité de cette ferme, qui existait depuis maintenant plusieurs siècles, et qui était spécialisée dans l’élevage. Le long de la cour, on voyait ainsi des poules qui se baladaient rapidement, et qui fuirent quand le petit cortège approcha. Néanmoins, outre les œufs du poulailler et la volaille, la ferme tirait sa principale source de revenus de son lait. À ce titre, Jonah disposait d’une cinquantaine de vaches laitières, et, pour les entretenir, disposait de plusieurs employés, des commis qui venaient depuis le plus proche village, Hocquebourt.

Situé dans la campagne nexusienne, Hocquebourt n’était néanmoins pas si éloigné que ça de Nexus, car, depuis la ferme de Jonah, on pouvait, à dos de cheval, rejoindre un grand lac proche, et, depuis ce lac, on voyait, de l’autre côté, les remparts de la muraille entourant la cité-État. Pour autant, Jonah n’avait jamais envisagé de quitter ses terres. Il était l’héritier de la ferme, une ferme qu’on se transmettait de père en fils depuis une quinzaine de générations, au moins, et, plus que tout, Jonah aimait sa terre. Nexus l’effrayait, par son gigantisme, par l’insécurité chronique qui y régnait. Pour autant, beaucoup de ses amis étaient partis, lassés de la vie à la ferme, une vie exigeante, et peu gratifiante. S’il existait des agriculteurs riches, ce n’était pas le cas de Jonah, qui dirigeait une petite exploitation agricole familiale, et qui avait de nombreuses dettes. Lui et les autres fermiers d’Hocquebourt vivaient continuellement dans la crainte que les établissements bancaires viennent réclamer leur dû, et n’envoient des huissiers pour les saisir, et vendre ensuite les biens à de grosses guildes agricoles, qui pratiquaient une agriculture massive et intensive, sur la base de pesticides et d’engrais conçus par les alchimistes nexusiens.

*C’est une vie dure, mais c’est la mienne...*

Voilà souvent ce que ce bel homme se plaisait à répéter. Pour autant, au-delà même du fait de devoir se lever tout le temps à cinq heures du matin, et de devoir entretenir son bien et toutes ses vaches, à les laver, les traire, récolter le lait, nettoyer les champs, il y avait une chose qui pesait par-dessus tout sur Jonah. C’était cette ferme vide, ces couloirs silencieux, cette grande maison qui ressemblait de plus en plus à une maison hantée. Le fait est que Jonah approchait de la trentaine, était vierge, et désespérément seul. Il n’avait jamais rencontré une femme qui puisse vraiment lui plaire, et Jonah savait que, si bien de ses amis avaient choisi de s’installer dans la capitale, c’était aussi pour ça. Il n’y avait plus personne dans la campagne, car toutes les filles potables partaient.

Jonah, de plus, subissait le contrecoup du fait d’avoir enterré sa mère, et avait déprimé pendant une ou deux semaines, avant de reprendre du poil de la bête. Mais, chaque nuit, les cauchemars venaient l’étreindre. Allait-il mourir seul, dans son lit, dans cette ferme mal isolée, où le vent sifflait dangereusement l’hiver ? La simple idée le déprimait considérablement.

Ce midi, donc, il s’apprêtait à aller faire un tour de surveillance quand on sonna à sa porte.

*Qui’est-ce que c’est ?*

Troublé, il s’approcha, et entrouvrit la porte, fronçant les sourcils... Pour croiser le regard d’un homme en impeccable costume médiéval.

« Que... Qui êtes-vous ?
 -  Enchanté, Monsieur. Je suis Maître Prizjweckä, clerc de Maître Lesmond, Notaire de Nexus. Êtes-vous bien Monsieur Jonah Wyngrave ?
 -  Je... Euh... Enchanté, Monsieur Pi... Pris... Euh... Maître. Je... Oui, oui, c’est bien moi...
 -  Ah ! Fort bien, fort bien. Auriez-vous une pièce d’identité susceptible d’en justifier ?
 -  Oui, mais... Vous venez pour quoi, au juste ?!
 -  Mais... Pour la succession ! »

Surpris, Jonah cligna des yeux à plusieurs reprises.

« La... La succession ? Mais... Cette dernière a déjà été réglée, je... »

Semblant s’agacer, Maître Prizjweckä secoua la main, lui coupant la parole :

« La question de l’assurance-vie est traitée à part. Bon ! Pouvons-nous rentrer, pendant que vous cherchez une pièce d’identité ? Nous serons plus à l’aise pour discuter... »

L’assurance-vie ? Jonah n’y comprenait plus rien, et l’homme lui présenta sa carte, comme pour attester qu’il était bien un Notaire. Eberlué, Jonah ouvrit la porte, et, tout en s’écartant, vit, non seulement l’homme rentrer, mais aussi deux gaillards, transportant une épaisse caisse noire métallique, sur laquelle Jonah vit un étrange logo, gravé dessus : « GWC ». Sur le toit de la boîte, il y avait des espèces d’appareils qui bipaient et clignotaient, ainsi qu’une petite trappe, qui servait à aérer l’intérieur de la boîte.

« C’est quoi ce truc ?!
 -  Procédons par étapes ! Allez chercher une pièce, pendant que je prépare les documents ! »

Silencieux quelques secondes, Jonah hocha la tête, et leur indiqua de se rendre au salon, tout en allant chercher dans une commode le papier attestant de son identité, signé et tamponné par le bailli d’Hocquebourt. Le temps qu’il revienne, le Notaire avait sorti une liasse de documents, et lui expliqua rapidement le contenu :

« Il y a des années, quand votre père a appris qu’il allait partir à la guerre, vos parents ont fait le choix de souscrire une assurance-vie. C’est une procédure très courante, à la différence que le bénéficiaire n’a pas été votre mère, mais vous-même. Quand votre père est mort, votre mère a reçu une importante prime de la part de l’État, qu’elle a néanmoins choisi d’ajouter à la prime de l’assurance. Et, il y a de cela quelques semaines, la de cujus s’est rendue auprès de notre étude, afin de procéder à une modification de la prime. Elle ne souhaitait plus un versement de capital, mais que la prime se présente sous la forme de la fourniture du bien ci-présent. Il nous a fallu l’acheminer depuis Tekhos, ce qui explique notre arrivée si tardive, ce sur quoi je tiens à préciser qu’il ne peut nous être imputé aucune négligence dans le traitement du dossier, car nous avons agi dans les plus brefs délais, mais ne pouvons être tenus pour responsable des délais d’acheminement du...
 -  Euh... Temps mort ! C’est quoi, cette histoire ? »

De nouveau agacé, le Notaire émit un grommellement. Parler avec un fermier devait être très désagréable pour lui, ce que Jonah pouvait aisément comprendre, et il récapitula donc.

« Vos parents ont souscrit une assurance-vie très précise, et ont tenu à modifier ce que vous pouvez gagner en cas de réalisation de l’évènement ayant été couvert, à savoir leur mort accidentelle. Le montant de la prime étant particulièrement élevé, les différents émoluments et frais d’honoraires ont d’ores et déjà été prélevés sur la prime. Ce qui compte, c’est que vos parents vous ont légué ceci, fit-il en désignant la boîte.
 -  Mais... Y a quoi dedans ?!
 -  Eh bien, ouvrez, et vous serez fixés ! »

Jonah hocha lentement la tête, puis s’approcha de cette machine infernale, un peu mécaniquement. Lui qui s’attendait à inspecter ses vaches, se retrouvait dans une situation des plus cocasses, avec une espèce d’olibrius mal dégrossi qui le prenait pour un péquenaud. Il s’approcha de l’appareil, et appuya sur un bouton. La boîte émit alors un sifflement, puis le haut s’ouvrit de lui-même.

Dedans, il y avait un gros coussin rose qui s’étalait sur le fond de la caisse, des tubes sur les côtés permettant de diffuser un gaz de nettoyage, ainsi que du parfum, et, surtout, à l’intérieur, couchée sur le coussin, avec plusieurs vibromasseurs roses posés autour d’elle...

« C’EST UNE BLAGUE ?!! »

...Une Ushi !
« Modifié: mercredi 07 décembre 2016, 16:51:32 par Princesse Alice Korvander »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : L'Ushi et Le Fermier [PV]

Réponse 1 mercredi 07 décembre 2016, 14:04:03

Fleur avait passé les dernières heures dans cette boite insonorisée, et n'avait comme moyen de savoir qu'elle était arrivée à destination que le fait qu'on arrêtait de la trimballer. On ne pouvait pas dire que les scientifiques Tekhannes à l'origine de sa création avaient été, justeent, très créatives quand à son nom...mais pourtant, la belle Ushi était une création rare dans son genre. Elle était née en cuve, et avait été conçue entièrement par le biais de la technologie Tekhanne pour répondre à une commande de fermiers Nexusiens, qui avaient mis de côté une importante somme pour se payer la conception d'une Ushi génétiquement parfaite.
On n'avait donné à Fleur, une fois sa création et son dressage terminés, que des instructions assez sommaires. Elle se devrait d'être obéissante au moindre des désirs de son futur maître, lui donner du bon lait, et peut-être même aussi une descendance.
Fleur était de fait bien trop naïve et "jeune" mentalement pour se rebeller contre cette condition, elle ne pouvait pas envisager quoi que ce soit d'autre. La liberté lui faisait peur, car elle n'était guère adaptée à la vie en territoire sauvage...comme en réalité la quasi totalité des Ushi.

Pour le moment, son environnement se constituait des contours de la grosse boîte qui la transportait. Même si elle était installée confortablement sur des coussins, Fleur avait de plus en plus envie de sortir, mais elle se gardait bien de faire quoi que ce soit. On le lui avait assez répété. Elle se devait d'être douce, gentille, obéissante, et seulement alors elle serait une bonne Ushi...ce qui était, de fait, son seul but dans sa vie.

*J'espère que mon maître m'appréciera...*

C'est sur ces pensées que soudainement, elle entendit une série de cliquetis sur les rebords de la boîte, qui finit par s'ouvrir. La lumière du Soleil éblouit la pauvre Ushi qui avait passé des heures dans cette boîte, et elle se cacha alors les yeux.

Môôôô...

Elle entendit alors uen voix masculine parler fortement, une voix qu'elle ne connaissait pas, car ce n'était pas celle de l'homme ou de ses suivants qui étaient venus la chercher à l'élevage. Elle se frotta alors les yeux, et fit longuement cligner ses paupières pour s'habituer à la lumière, avant de finalement pouvoir mieux distinguer les formes dans son champ de vision...et enfin elle le vit.
Et Fleur se mit instantanémentà rougir.

Vous...vous êtes le maître de Fleur ?

Fébrile, sentant en elle naître d'étrange sensations en voyant ce bel homme, Fleur sortit doucement de sa boîte pour marcher à quatre pattes dans la direction de l'homme.

F...Fleur est très contente de vous rencontrer enfin maître !

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Ushi et Le Fermier [PV]

Réponse 2 mercredi 07 décembre 2016, 17:14:37

Jonah ne pouvait dissimuler sa surprise devant... Devant ça ! Une Ushi ! Était-ce une plaisanterie ? Mais non... Il regarda brièvement le Notaire, qui avait un visage à tuer l’humour, puis à nouveau l’Ushi... Fleur. La petite Ushi était sortie de la boîte en se frottant les yeux, et meugla. En d’autres circonstances, Jonah aurait pu trouver ça extrêmement sexy, car elle avait une petite voix douce et fluette, mais, pour l’heure, il était surtout estomaqué. Une Ushi... Une Ushi, quoi ! C’était vraiment le genre de truc qu’il n’aurait jamais pu envisager ! Il repensa alors à tout ce que Maître Prizku-machin lui avait asséné. Les assurance-vie contractées auprès des Tekhanes... Alors, tout ça avait servi à... À lui offrir une Ushi ? Une belle Ushi qui, tout en marchant, fit carillonner la petite cloche située contre son cou, tout en frottant sa belle tête blonde contre les longues jambes du fermier.

« Mais... Enfin, je... C’est... C’est insensé !
 -  Vous avez le droit de renoncer à votre héritage, aucune loi ne peut vous forcer à l’accepter. »

Jonah regarda à nouveau l’Ushi, et, approcha lentement sa main de son visage, tapotant sa tête. Il sentit des cheveux, une peau douce, cherchant à se convaincre que cette créature était bien réelle, et qu’elle n’était pas juste le fruit de son imagination tourmentée. Ses doigts s’approchèrent ainsi des lèvres de Fleur, et il put sentir sa langue glisser dessus.

« Je... Mais... Tu... Vous... Je n’ai jamais eu d’esclave, moi, je suis un simple fermier !
 -  Hum... Oui, avant que je ne m’oublie. Mon étude avait reçu l’instruction de vous remettre ce document en même temps que la délivrance de... De Fleur. »

C’était un parchemin, encore sous scellé, que Jonah attrapa machinalement. Il arracha le sceau, et repéra l’écriture de sa mère, ce qui le fit déglutir :

Citer
« Jonah, mon petit-amour,

Si tu lis ces lignes, c’est malheureusement que j’ai fini par te laisser, et que, j’espère, je suis en ce moment avec ton père dans les Cieux, depuis lesquels je te surveille, et te souhaite tous mes vœux de bonheur. À toi, je te souhaite la réussite que tu mérites, Jonah, car je sais combien tu es un homme dévoué et travailleur. Je sais tout de toi, car tu es mon fils, et c’est précisément pour ça que j’ai pris la décision de t’offrir cette Ushi.

Tu te souviens de la fois où je suis partie chez ta Tante Anna ? Eh bien, c’est elle qui m’a motivé. Nous sommes parties sur Tekhos, et j’ai été dans cet immeuble, là-bas, où tout est si gris, si métallique, si froid... Je sais que tu es un jeune homme très doué, mais je sais aussi que la campagne ne t’offrira jamais toutes les satisfactions que tu mérites. Tu es un Wyngrave, et les hommes de notre famille ont toujours été des hommes très forts et très puissants... Et, puisque tu n’es plus un petit garçon, je peux te le dire : il faut que tu assures la descendance de notre lignée. Et je sais que les temps sont durs, alors c’est pour ça que j’ai choisi d’acheter une Ushi.

Elle provient des laboratoires et des fermes de GeoWeapon Corp., qui m’ont garanti qu’elle serait docile, et fournirait un lait d’excellente qualité. Tu sais combien le lait d’une Ushi est bon, n’est-ce pas ? Je sais que tu n’aimes pas l’esclavage, et que tu as les mêmes idéaux que ton père, mais je sais aussi qu’il te faut manger. Notre ferme est vieille, et, à chaque hiver, nous avons d’importants frais de réparation. L’année dernière, la tempête a brisé le silo à blé, et ce n’est que parce que le banquier nous connaît bien qu’il a autorisé un prêt, mais, cette année... Cette année, tu as besoin de te faire de l’argent. Le lait d’une Ushi se vend une fortune au marché de Nexus, car il est prisé par toutes les familles aristocrates de l’État.

Par ailleurs, je compte sur l’Ushi pour t’offrir la descendance que tu as besoin, car elle est extrêmement fertile, et...
»

Distraitement, Jonah continua à lire, sans rien dire, puis, quand il eût terminé, il soupira lentement, et déposa le parchemin sur la table à côté de lui. Un silence de mort semblait s’être abattu dans la pièce, puis Jonah finit par hocher la tête, et retourna caresser le crâne de l’Ushi.

« Fleur, c’est ça ? Hum... Je ne sais pas si je ferais un bon Maître, mais... Je te prends. Je suis bien ton... Ton Maître. »

Il y eut un petit temps d’arrêt, puis le Notaire semblait ravi, et ne tarda pas à repartir, reprenant également avec lui la caisse, dont Jonah ne voulait pas. Poliment, ce dernier les raccompagna, puis reoturna ensuite vers sa propriété, Fleur l’attendant à l’intérieur.

*Une Ushi, maintenant... Me voilà bien, tiens ! Ceci dit... C’est quand même vrai qu’elle est sacrément canon !*

Jonah retourna dans la maison, et vit Fleur devant lui, puis se massa l’arrière du crâne. Le brave homme n’avait rien d’un esclavagiste, et, sans trop savoir quoi dire, il décida de commencer par :

« Et... Et si tu me parlais de toi, Fleur ? Qu’est-ce que tu aimes faire, dans la vie ? D’où tu viens, ce genre de choses... »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : L'Ushi et Le Fermier [PV]

Réponse 3 jeudi 08 décembre 2016, 07:58:44

Fleur se trouva assez perturbée par la réaction de son maître lorsque ce dernier la vit. On lui avait dit, au laboratoire, qu'il serait sans nul doute très heureux de l'avoir à son service si elle se comportait comme une bonne petite Ushi. Fleur savait quelques bases concernant son maître, qu'il était un fermier, et qu'il avait quelques problèmes d'argent que Fleur était censé résoudre grâce à son lait. Elle n'était pas clairement à même de savoir pourquoi, mais on lui avait expliqué que le lait qu'elle produisait était d'une qualité rare, et que Jonah, son maître, pourrait le vendre à un très bon prix.
De fait, Fleur était censée être un très beau cadeau, alors elle ne comprit pas pourquoi son maître était aussi perplèxe. Elle cru même pendant un moment qu'il allait refuser de la prendre, et à ce moment, les oreilles de la belle Ushi s'étaient baissées, et elle avait sentit des larmes commencer à monter à ses yeux. Elle ne se mit pour autant pas à pleurer, on lui avait assez répété que les maîtres n'aimaient pas trop une Ushi qui pleurait, ou qui se montrait capricieuse. Seulement elle avait un peu peur. Qu'il la refuse signifierait qu'elle retournerait dans la boîte, et au laboratoire, pour un destin qui lui était inconnu. Même si elle avait grandi en laboratoire, Fleur avait envie d'enfin vivre à la campagne, et l'air frais de l'environnement dans lequel elle se trouvait là lui faisait envie, de même que son maître.

Pendant un moment, son maître effectua la lecture d'une lettre que l'autre homme lui avait donné. Fleur elle ne savait vraiment plus trop où se mettre, elle était tentée de se frotter encore contre la jambe de maître Jonas pour lui prouver qu'elle était une bonne Ushi, mais elle avait la sensation que faire ça pendant qu'il lisait un bout de papier important serait impoli, et donc indigne d'une bonne Ushi...en d'autres termes, elle était complètement paumée la pauvre. demeurant silencieuse, elle attendait que son maître aie fini de lire. Même si il ne l'avait pas encore acceptée, et qu'il semblait hésiter, Fleur elle le considérait déjà comme son propriétaire, et ne pas aller se frotter contre lui lui demandait un grand effort, car après ces derniers jours, elle avait bien envie d'un peu d'affection...

Toutefois, et fort heureusement, cette incertitude ne tarda pas. Maître Jonas revint vers elle après la lecture de sa lettre, et il posa l'une de ses mains sur l'arrière du crâne de l'Ushi, la caressant et la grattant délicatement.

Môôôôô... ♥♥♥

Fleur se mit à délicatement mugir, et enfin elle se sentit soulagée quand son maître lui annonça qu'il avait bien l'intention de la prendre.

Oh merci ! Merci maître ! Fleur sera la plus gentille des Ushi du monde promis !

Elle trépigna sur place pendant que Jonas escorta le notaire à l'extérieur, pour ne les laisser que tous les deux. Oh il l'avait prise ! Elle avait un propriétaire, elle allait enfin vivre à la campagne et plus dans des laboratoires tous gris ! C'était le plus beau jour de sa vie !
Jonas revint rapidement vers elle, et il lui posa alors une question qui la surprit un peu.

Meuuuuuuuh ? Et bien...Fleur sait pas trop quoi vous dire maître...elle a grandi dans une cuve et dans un laboratoire tout gris et triste. Fleur est très contente d'être votre Ushi en tout cas ! Et on a dit à Fleur que son bon lait pourrait vous aider pour votre ferme, c'est vrai ? Si c'est le cas Fleur va vous donner tout plein de bon lait alors, elle est très productive vous savez...d'ailleurs...hum...

La belle Ushi se mit légèrement à rougir, un peu gênée visiblement, mais se lança tant l'absence de stress désormais la mettait face à autre chose: la douleur qu'elle ressentait au niveau de son opulente poitrine.

Ce...ça fait des jours que Fleur n'a pas été traite, et elle a très mal aux seins maintenant...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'Ushi et Le Fermier [PV]

Réponse 4 jeudi 08 décembre 2016, 11:09:53

Jonah était autant travailleur que maladroit avec les femmes. En fait, il n’avait jamais vraiment su expliquer ce qu’il ressentait pour elles. Toujours un peu benêt, il était le genre d’hommes qui ne voyaient jamais les évidences, et avait fini par voir toutes ses amies partir à Nexus. Ça avait beau être la crise là-bas, c’était toujours moins pire qu’ne campagne. Les petites exploitations agricoles étaient étranglées par le coût de la vie, par la hausse des taux d’intérêts, et par la concurrence impitoyable que les gros agriculteurs menaient. Jonah savait tout ça, mais n’avait jamais pu se refuser à abandonner la ferme familiale. Les Wyngrave étaient des fermiers de père en fils. Mais comment convaincre une fille de venir se mêler à sa galère ? Jonah menait une vie de labeur pour un salaire de misère... Et voilà qu’une Ushi se trouvait chez lui !

Renvoyer Fleur avait été sa première pensée. Que sa mère puisse lui avoir légué une esclave relevait d’une mauvaise blague... Jonah avait donc voulu instinctivement la renvoyer, mais, maintenant qu’il avait pris le temps d’y réfléchir... Oui, il reconnaissait que sa mère avait vu juste. Le lait d’Ushi était rare, et avait des propriétés aphrodisiaques. Il était vraiment bon, mais aussi très huppé, un peu comme ces tableaux affreux qui se vendaient très chers, juste parce qu’ils portaient la signature d’un artiste, et avaient été authentifiés par une batterie d’experts en costume. Le lait d’Ushi était très prisé par les hautes sphères nexusiennes, oui, mais aussi tekhanes. Une Ushi, c’était une véritable poule aux œufs d’or.

*Mais ce n’est pas un animal, elle est dotée de conscience, et...*

Et, au-delà de l’intérêt économique, sa mère avait clairement spécifié que Fleur était là pour... Pour être la femme que Jonah n’aurait jamais, et pour qu’il puisse avoir une descendance avec elle. Alors, tandis qu’elle lui expliquait d’où elle venait, lui la regardait... Et commençait à ressentir un très curieux attrait pour elle. Une vague était en train de remonter près de son sexe, une certaine chaleur, et il pouvait voir que Fleur avait vraiment des seins particulièrement volumineux. Jonah déglutit lentement, et Fleur lui avoua alors, de sa douce voix fluette, que personne n’avait traité ses seins depuis plusieurs jours, et qu’elle avait maintenant mal.

« Oh... Euh... Oui, bien sûr ! Je me disais aussi que tu avais des seins particulièrement... Euh... »

Jonah se mit à rougir, et se marra l’arrière de la nuque sans rien dire, puis se releva alors.

« Okay, on va à la grange, je vais te soulager un peu ! »

Le Notaire était parti, mais lui avait laissé plusieurs ustensiles liés à la commande. Outre un manuel d’utilisation sur l’Ushi, il y avait aussi... Une laisse. Fleur avait en effet un collier avec une cloche, qu’on utilisait généralement en montagne sur les vaches pour les repérer, ou pour se repérer. Et la laisse allait avec le collier. Jonah attrapa cette dernière, hésitant un peu, et se retourna vers elle.

« Je vais te la mettre... Mais, si tu veux la retirer, n’hésite pas, je... Je ne suis pas un esclavagiste, tu sais... »

Jonah lui mit donc la laisse, qui permettait surtout d’avoir un contact entre les deux, Fleur étant trop petite, puisqu’elle marchait à quatre pattes, pour la tenir par la main. Le duo sortit ensuite par la porte arrière, arrivant dans l’arrière-cour.

« Ma ferme est surtout tournée vers l’élevage, mais j’ai aussi un potager dans un coin. »

Sur la gauche, on voyait un enclos avec quelques vaches qui broutaient, et, à droite, il y avait un poulailler. On pouvait entendre les poules caqueter et se déplacer sur le sol. Au fond, il y avait la grange, là où Jonah traitait les mamelles de ses vaches... Et là, il allait le faire avec les seins de Fleur. Machinalement, il avait aussi emporté le manuel, le froissant pour le glisser dans une poche de son jean, et pénétra dans la grange. Elle était similaire à toute forme de grange, avec de la paille et une série d’enclos à droite et à gauche.

Jonah marcha rapidement, et ouvrit un enclos.

« Bon... Je vais soulager tes seins ici... »

Jonah récupéra le manuel, et tourna rapidement les pages, se renseignant rapidement sur la traite de l’Ushi. Il comprit rapidement que c’était comme pour les vaches, mais en utilisant les seins à la place des mamelles, les tétons faisant office de trayons. Jonah se racla la gorge, en rougissant encore, sans trop comprendre pourquoi, puis attrapa une grande bassine, la mettant sous les seins de la femme, et récupéra un tabouret, sur laquelle il s’assit.

Et, tout en allant le prendre, il put enfin voir le dos de Fleur... Et déglutit en voyant ce qu’elle portait : une fascinante culotte en latex avec une ouverture en forme de cœur. Jonah ne put s’empêcher de la regarder, et sentit maintenant clairement l’érection pointer. Il resta ainsi planté là, derrière l’Ushi, observant son corps magnifique, en sentant le désir croître en elle, avant qu’une voix intérieure ne vienne le sermonner.

*Hey ! Ne reste pas planté là, elle attend !*

Jonah secoua la tête, en déglutissant encore, et se posa à côté de Fleur, l’esprit en ébullition. Il regardait maintenant les énormes seins de Fleur, qui semblaient même avoir encore grossi, et posa ses mains sur ses seins... Réalisant qu’il n’avait même pas mis ses gants de protection. Il s’arrêta quelques secondes, en constatant combien les seins de Fleur étaient doux, et cligna des yeux pendant quelques secondes...

« Tu... Tu as vraiment des seins magnifiques, Fleur... »

Jonah se racla la gorge, sans trop comprendre pourquoi il avait dit ça, et pinça alors les tétons, en tirant dessus... Et le lait s’écoula rapidement.

Et son érection, elle, ne faisait que croître...


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