Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

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Karadi

Créature

Kudelia était légèrement connu dans cette rue, pas mal fréquenté sur l’heure du midi et l’après-midi, du fait qu’il s’agissait d’un accès rapide entre deux monuments classés historique. Une rue parfaite pour la demoiselle qui était une artiste de rue. Après avoir passé plus d’une année à chercher du travail en vain, elle mit son expérience dans la guitare à son service.  Elle était presque née avec une guitare entre les mains, permettant de jouer de nombreux morceau en écoutant simplement la version originale. Pour certaine connaissance de lycée, elle était un génie de l’instrument à corde, mais elle n’était pas pour autant parfaite, ayant conscience de ses faiblesses. Entrer dans un conservatoire ne l’intéressait pas, elle ne désirait pas jouer pour les plus grand, aimant se retrouver avec le peuple et faire profiter de son talent à tous. Elle aimait la sonorité particulière que les rues donnaient, rien à voir avec les salles insonorisée qui gâchait, selon elle, un bruit naturel.  

Cela faisait bien deux mois qu’elle était dans cette rue, n’ayant pas eu de soucis, à ce jours, avec les forces de l’ordre, car ce genre d’activité n’était pas du tout légale, Kudelia en avait pleinement conscience, mais visiblement les habitants et les touristes n’avaient pas envie de la déloger. Pourquoi déloger une jolie blonde, avec de jolie forme, qui fait virevolter ses doigts fois sur un manche, de quoi faire fantasmer les esprits mal placé. Elle était assise sur un tabouret pliable, avec une petite boite devant elle.  Elle s’était fait volée quelques fois son contenu, mais cela n’était que des mauvaises journées, rien de plus.  Elle jouait toujours assez tardivement, si bien qu’elle finissait par côtoyer un autre spectacle de la rue, celui du sexe.

Kudelia ne montrait aucun signe d’irrespect, disant toujours et dire une « bonne soirée » et un « bon courage ». Elle ne désirait pas savoir si ses personnes travaillaient de leurs plein gré ou non, mais cela n’enlevait pas au fait qu’elles avaient le droit au respect comme quiconque. La blonde ne voyait pas la prostitution comme une mauvaise chose, après tout il s’agissait d’un très ancien métier et tout comme son activité était une juste rétribution de l’effort fournit.  Kudelia put constater au bout de ses deux mois des têtes régulières, venant de temps à autres tenter de parler un peu, mais les prostituées n’étaient pas très bavarde.

On pouvait voir qu’elle n’était pas une personne méchante, sans doute un brin naïve de croire qu’en chaque personne il y avait un bon fond. Si on venait à enquêter sur Kudelia, on pouvait apprendre beaucoup de chose. Elle n’était pas une grande adoratrice des réseaux sociaux, payait des cartes de forfaits, habitait un petit immeuble. Elle achetait surtout des conserves et passait la matinée à faire du footing avant de prendre une bonne douche et se produire dans la rue.  La blonde vivait de façon simple, elle n’avait pas d’histoire d’amour, même si elle avait eu un compagnon possessif par le passé. Question travail, elle n’avait aucun diplôme, son dernier bulletin de note faisant référence à une agressivité envers un professeur qui humiliait une camarade de classe.

Si on la suivait dans la rue, elle donnait toujours une petite pièce aux SDG ne tendant pas simplement la main.  Kudelia savait gérer son argent et l’utiliser à bonne escient. Que cela soit dans la rue ou ses alentours, elle n’avait qu’une bonne réputation.

Kudelia était presque une sainte dans le monde actuel, sans égo surdimensionné, sans envie des biens d’autrui, sans réelle colère, une demoiselle assez vertueuse et qui pouvait, du coup, paraitre être une adolescente facile.  

Comme les jours précédents, elle jouait de la guitare et vit des prostituées commencer à venir. Kudelia se mit simplement à remballer ses affaires.

- Bonne soirée mesdemoiselles.

Elle vint à tourner les talons pour rentrer chez elle, quand un bruit inhabituel vint à faire son apparition.
« Modifié: mardi 08 novembre 2016, 00:25:10 par Karadi »

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 1 mardi 08 novembre 2016, 21:45:53

Dans une ruelle sombre et déserte qui débouche sur l'avenue où elle vient de travailler, Kudélia remarque une superbe limousine noire, arrêté sur le bas coté, le moteur en marche fumant dans l'air glacial de l'hiver.

Les vitres teintés de noir ne lui permettent pas de voir si quelqu'un est à l'intérieur mais elle comprend la provenance du bruit étrange qu'elle a entendu. Une jeune femme, acculée entre le carrosserie et un mur de brique, pleure et gémit en se tenant les bras croisés, à moitiés recroquevillée de peur. Deux hommes, véritables montagnes de muscle body buildés douloureusement engoncées dans de superbes costumes trois pièces noir, l'encadrent et lui parlent de leur voix grave. Kudélia entend tout.

"On t'a accordé deux délais supplémentaires Mila, maintenant c'est fini.  Tu viens avec nous, Max veux te voir."

En se rapprochant, Kudélia remarque que la jeune femme en pleures est une prostituée, d'à peu près son âge, plutôt jolie si on oubli les bleus et les ecchymose qui tuméfient son visage et ses bras.

"J'vous en supplie les gas... laissez moi encore un tout petit peu de temps... j'aurais l'pognon j'vous l'jure... j'vais bosser plus... j'dormirai plus si y faut mais n’emmenez pas voir Max... pitié Enzo... Raphael... soyez cool..."

L'un des deux gorilles s'approche de la jeune femme et lui tapote la joue du bout des doigts.

"Mila Mila Mila... on sait bien que t'es une brave fille, si sa tenait qu'à nous on se contenteraient bien de ta gratitude personnelle. Mais la c'est le Boss qui te demande, et tu connais la règle, si tu veux y échapper faut que quelqu'un prenne ta place. Et comme on veut pas prendre ta place, ba on va t’emmener quand même. Alors monte dans cette putain de bagnole. "

La prostituée tente de reculer mais le gorille derrière elle la saisit par le bras et le lui tord dans le dos.

Karadi

Créature

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 2 mardi 08 novembre 2016, 22:08:41

Kudelia n’était pas sourde à la discussion, venant à tourner sa tête vers le véhicule et le fait que deux hommes, bien bâtit, encerclait une fille assez faible en apparence était tout simplement trop pour qu’elle puisse continuer sa route, solidarité féminine sans doute ou simplement parce qu’elle connaissait un peu cette Mila, pour l’avoir vu de temps à autres. Sans hésiter une seconde, elle vint à changer sa route pour se diriger vers les deux armoires à glaces.  Elle vint à poser sa caisse sur le capot en ayant un visage courroucé.

- Vous ne pourriez pas la laisser tranquille simplement ?

La jolie blonde attendait que l’un des deux, voire les deux viennent à tourner leurs trombines vers elle et sans doute réagir en disant que ce n’était pas ses affaires. Sans plus tarder, elle vint à couper sec l’un des mecs. Kudelia n’avait pas peurs d’eux, car un bon coup de pied dans les parties ça couche n’importe qui, aussi musclé soit-il.  Elle ne comptait pas laisser ses deux personnes brutaliser davantage la demoiselle qui essayait de faire de son mieux et qui n’était que sous le joug de la malchance, en espérant qu’elle soit assez gentille pour au moins la remercier de son geste. 

- Et si vous m’emmeniez voir votre patron ? J’ai pas mal économisé, donc je pourrais discuter avec lui concernant ce que mademoiselle Mila lui doit. 

Kudelia ne pensait clairement pas qu’elle avait affaire à une organisation mafieuse, plutôt un petit groupe qui profitait de la détresse des personnes, ni que le patron était en vérité une patronne.  La blonde arborait un grand sourire.

- C’est ça où je deviens un peu plus violente à votre égard pour blesser une demoiselle qui se donne du mal et qui n’a simplement pas de pot.

La jeune femme avait déjà dans sa tête un bon plan d’attaque, contre deux gorilles, elle ne pouvait rivaliser en force, elle utiliserait  tout ce qu’elle avait en main. Kudelia savait qu’aider une prostituée n’était certainement pas une bonne idée, mais il était hors de question pour elle de la laisser se faire embarquer par les deux macaques. 

- Alors ? Votre réponse ?


Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 3 mardi 08 novembre 2016, 23:02:28

La première brute se retourne vers la jeune artiste et l'écoute en souriant pendant que l'autre maintien sa prise sur la prostituée. Quand elle demande aux deux hommes de l'emmener voir le boss, ils la regardent éberlués, comme abasourdie par tans de courage, ou de folie. Elle les menace, le premier s'empourpre et s'avance vers elle quand un sifflement l'arrêt net, comme si ce simple son l'avait figé sur place. Derrière les trois protagonistes, la vitre teinté de l’habitacle passager de la limousine descend lentement en faisant un son électronique.

Dans la pénombre, confortablement installé dans un fauteuil de cuir noir, Kudelia remarque une silhouette féminine somptueuse. La faible lumière de l’habitacle ne laisse clairement apparaitre que ses longues jambes élancées et ses yeux clairs comme de l'acier.

" Attend Raphael, ce ne sera peut être pas nécessaire. Réfléchissons plutôt à ce que notre petite artiste de rue nous propose."

Max scrute la jeune femme courageuse du regard, son visage, son corps, ses yeux se plissent, Kudelia en déduit qu'elle doit être en train de sourire.

"Hum. Tu es belle, bien plus belle que Mila, je pourrais être intéressé par ta proposition. Mais vois tu..."

Max claque entre ses doigts et avant que Kudelia n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, le gorille qui tient Mila passe une large bande de cuir noir sur la gorge de la prostitué et commence à la tourner derrière sa nuque. La jeune femme ouvre grand la bouche et ses yeux emplis de terreur s'écarquille au point de les voir presque sortir.

" Tu te crois en situation de négocier et ce n'est pas du tout le cas. Alors je vais aller à l'essentiel avant que la cervelle de moineau de notre amie commune ne manque d’oxygène."

Le visage de Mila rougit et ses lèvres prennent une teinte violacée. Les veines de son cou et de ses tempes saillent sous sa peau.

" Soit tu tourne les talons et tu oublie tout ce que tu viens de voir. Soit tu accepte de prendre la place que je réserve à Mila, et je la libère sur le champ."

Les yeux de Mila commencent doucement à rouler dans ses orbites.


Karadi

Créature

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 4 mardi 08 novembre 2016, 23:46:59

Kudelia vit l’un des armoires à glaces s’avancer, rouge, elle sentait ses muscles se tendre pour  agir de façon rapide et efficace. Elle entendit le sifflement, qui venait de la voiture, comme si on sifflait un simple chien. Elle comprit qu’un supérieur devait se trouver dans le véhicule. Elle ne dit rien, venant à observer la charmante demoiselle, elle aurait pu discuter gentiment avec la patronne, si la situation en avait été autrement. Kudelia ne fut nullement offusquée de se faire appeler petite, elle n’avait pas grande réputation et sa taille ne rivalisait pas avec les deux gorilles. La blonde pensait avoir gagné sa négociation en se faisant dire qu’elle était plus belle que Mila, bien que cela était aussi une forme d’insulte pour la prostituée. Elle voulut réagir en voyant la large bande de cuir se serrer autour du coup de la pauvre victime. Elle avait connu le coup du foulard et savait les dégâts que cela faisait, sauf qu’ici cela n’allait pas s’arrêter à l’évanouissement.

La guitariste serrait des dents en entendant Max parler, alors que la prostituée manquait d’air, elle faisait trainer un peu les choses pour mettre la pression à la petite héroïne. Cette dernière restait cependant assez calme, aussi calme qu’elle ne le pouvait. Au fond d’elle-même, elle rageait contre ce coup en traître et surtout le fait que la dénommée Mila en prenait plein la figure, comme pour la marquer au fer rouge afin qu’elle n’oublie pas.  La Blonde n’attendit pas réellement la fin de la phrase de la femme pour répondre.

- Libérez là. Seul un monstre tournerait les talons.

Kudelia n’avait peur de cette immonde femme. Devoir employer des méthodes aussi lâches ne faisait que la renforcer dans l’idée qu’elle ne savait pas se défendre sans ses gorilles.

Si la blonde avait la possibilité, elle irait  voir l’état de Mila, afin de lui souffler à l’oreille un endroit où elle pourrait se faire soigner et loger un petit temps. Si elle n’en avait pas la possibilité elle accorderait un regard bienveillant à cette prostituée. Kudelia pensait qu’elle allait certainement se faire battre, vu les méthodes de Max présenté devant elle, il s’agissait d’une éventualité probable. Elle ne savait pas encore qu’elle venait de se faire embarquer dans une situation bien plus compliquée où elle n’en ressortirait pas comme avant.

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 5 mercredi 09 novembre 2016, 20:10:19

Max épie chaque réactions, chaque inflexions de la voix de la jeune femme ou chaque expressions et gestes involontaires. Elle découvre avec surprise le calme et le courage dont fait preuve la jeune femme et se gausse déjà de pouvoir la remplacer par la pauvre pute qu'elle aurait du avoir. Mila était une viande tendre et faible, déjà ravagée à ses propres frais des produits que fournissait la famille. La brisée aurait pris au pire une journée ou deux et elle l'aurait vendue comme esclave sexuelle bon marché en moins d'une semaine.

Mais dresser une petite sauvageonne comme Kudelia prendrai du temps, et la beauté de son visage et de son corps la destinait à des applications plus lucratives. Peut être la vendrait elle à un riche prince du pétrole, où la garderait elle pour la faire danser nue dans sa boîte avant de la louer dans son quartier VIP. Max ne sait pas encore et s'en moque éperdument pour le moment, concentré sur les hésitations de la jeune femme jusqu'à ce qu'elle craque et qu'elle accepte d'échanger sa place contre celle de Mila.

"Pauvre fille" Se dit Max, la jeune guitariste ne comprenait pas qu'elle ne venait pas d'échanger sa place mais sa vie contre celle d'une autre personne, et que ce serait le dernier acte librement consenti de son existence...

"Bien" En entendant ce simple mot, le gorille donne du mou sur la corde en cuir tout en continuant de tenir la prostituée. Mila prend une grande inspiration et lance un regard plein  de reconnaissance à sa sauveuse.

"Approche et laisse toi faire. Sinon notre amie va encore manquer d'air."

Le second gorille, libre de ses mouvements, attend que Kudelia obéisse aux ordre de Max. Quand elle arrive au niveau de la fenêtre de l'habitacle, il lui demande de mettre les mains sur le toit de la voiture et d'écarter les jambes pour qu'il puisse la fouiller. Elle se retrouve légèrement penchée en avant, le visage et la poitrine plongé vers l'ouverture. Les mains du gangster commencent à serpenter sur le corps et les vêtements de la jeune femme et s'arrête sur chaque objet, clefs portable, monnaie,  objets quelconques, il jette négligemment tout par terre. A chaque fois que Kudelia fait mine de résister ou de contester, l'autre gorille resserre impitoyablement la corde autour du coup de Mila.

Quand il remonte le long de ses jambes, ses gros doigts libidineux s'attardent sur le renflement du jean de la jeune femme, la ou ses lèvres pubiennes donne leur forme à l’étoffe, il essai discrètement d'un glisser une phalange. En voyant ça, Max fait semble d’être contrarié et prend un ton agacé. Elle claque des doigts, instantanément l'homme s'arrête.

"Notre invité est venu négocier, montre lui un peu de respect."

Dit elle dans le seul but de rassurer sa nouvelle proie, avant de lui faire subir le plus long ascenseur émotionnel de sa vie. Quand il termine enfin. Max sourit et tend un objet à la jeune guitariste du bout de sa chaussure à talon haut..

"Tiens donne ça à mon garde du corps, vous allez en avoir besoin."

En le récupérant, Kudelia remarque qu'il s'agit d'une étrange paire de mouffles en latex noire qui permettent de lier les deux mains ensemble avec des sangles en plastique. En voyant la réaction que ne manquera pas de susciter cet objet chez Kudelia, elle glousse et lui dit.

"N'est crainte, c'est juste pour m'assurer que tu ne tentera rien et c'est plus confortable que des menottes en acier tu verras... "

Quand Kudelia accepte finalement de se laisser lier les mains dans le dos avec ce gant, Max glousse de nouveau et ajoute.

"De toute façon tu ne va plus avoir besoin de tes mains pendant un petit moment..."

Toute ta vie ma chérie... enfin si mais pas pour jouer de la guitare... Pense t'elle en regardant son gorille serrer les sangles dans le dos de la jeune artiste de rue. Le garde du corps relâche alors Mila qui se jette sur Kudélia et la serre fort dans ses bras.

"Merci, merci, merci beaucoup, je te dois la vie... merci"

Puis elle lui glisse à l'oreille sans que personne d'autre que Kudelia n'entende.

"Ne t'inquiète pas, je vais aller prévenir la police."

Puis elle commence à partir.

"Merci Mila"

La jeune prostitué ce fige en entendant Max. Puis elle s'enfuit vers la civilisation, abandonnant sa sauveuse dans la rue déserte.

"Monte" Lui dit simplement le gorille et ouvrant la porte de l'habitacle arrière où l'attend Max. Le chauffeur monte dans l'espace conduite et disparait.

Toujours en lui tenant les mains, il la fait assoir sur la banquette en face de Max et s'installe lui même sur la banquette derrière Kudélia, restant ainsi dans son dos même dans la limousine.

"Bien, je suis satisfaite, tu verras que le meilleur moyen d'être heureuse à mon service, c'est de me satisfaire. Mais trêve de bavardages, tu as décidée de payer la dette de Mila en prenant sa place... alors nous allons reprendre là où nous en étions resté avec elle."

Soudain le gorille derrière la guitariste passe la courroie de cuir noir autour du cou de Kudélia et la fait tourner derrière sa nuque jusqu'à ce qu'elle commence à l'étrangler comme Mila. Mais il ne sert pas plus pour qu'elle puisse malgré tout respirer en faisant un effort et même parler, mais difficilement.

"Mila est une pute à mon service à qui j'ai accordée deux délais pour payer les deux cent mille dollars qu'elle c'est faite voler quand elle s'est camée avec la marchandise que je lui avais confiée. Je savais qu'elle pourrait pas payer alors j'ai tranquillement attendu que trop de temps ce soit passé pour que ce soit pardonnable. Comme ça je pouvais faire un exemple pour tout ceux qui merdent avec moi..."

Max change de banquette et s'installe à coté de Kudélia, laissant courir son index sur la peau gonflé du cou de l'artiste juste au dessus de sa poitrine.

" Alors tu vois..." *SHCLAK* Une sorte de lame de rasoir à cran d'arrêt vient de s'ouvrir dans son autre main.

" Je me fou pas mal que tu es quelques économies, que tu puisse payer ou pas. Tu as proposé de rembourser mais ce n'est pas ce que je t'ai proposé moi... je t'ai dit que je la libérerai si tu prenais sa place... et... tu as accepté..."

Elle commence à faire sauter les boutons de son chemisier un a un du bout de sa lame avec une infinie lenteur.

" Tu vas donc servir d'exemple à sa place..."

Karadi

Créature

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 6 jeudi 10 novembre 2016, 01:56:01

Kudelia ne put réprimer un regard assassin envers Max, quand elle vint à appuer sur le fait que Mila pouvait de nouveau se faire étrangler. La blonde avait un esprit certainement opposé à Max, donnant de sa personne sans rien demander en retour, là où Max imposait ses choix avec une certaine cruauté. La jeune guitariste ne pur réprimer un commentaire, qui se voulait assez cinglant. 

- De toute manière ce n’est pas comme si j’avais réellement un choix à faire. 


Kudelia ne pouvait clairement pas supporter cette bonne femme, mais se laissait emmener dans son plan. Elle vint à se placer comme quand de rare flic la fouillait, laissant sorti de la poche arrière gauche un tazer, de la poche arrière droite un grattoir, de la poche avant droite son portefeuille et de la poche avant gauche un petit téléphone de maigre qualité.  Dans la poche intérieure droite de la veste se trouvait quelques cordes de rechange. Tout laissait penser que Kudelia était plutôt du genre gauchère, alors qu’elle jouait de la guitare comme une droitière.  La blonde était de ses personnes ambidextres, donc n’était pas spécialisée d’une main, cela pouvant être aussi bien une qualité qu’un défaut selon l’exercice à pratiquer.  Elle n’avait pas de clef, els cachant tout le temps, afin de pouvoir rentrer chez elle, même si elle se fait voler tous ses objets. Dans la caisse de métal, assez pesante se trouvait une joli somme, l’équivalent d’environ 400 dollars en une journée, soit un peu plus qu’un petit salaire japonais. Elle avait eu une bonne journée, pouvant des fois ne toucher que 150 dollars. Elle n’offrit aucune résistance, venant cependant à grogner un peu sous les doigts un peu trop baladeur, mais ce fut tout c que la demoiselle fit, voyant que Mila n’était pas encore sortie d’affaire.

La blonde vint à pousser un long soupire en voyant Max tendre de manière originale une paire de menotte, qu’elle saisit avec une certaine nonchalance. Elle connaissait ce genre d’objet, mais attendait le bon moment, c’est-à-dire l’explication de Max pour rétorquer d’une voix sec.

- Je n’ai guère besoin d’explication, je connais ce genre de menotte, vous n’êtes pas la première à avoir ce genre de penchant, madame.

Kudelia avait déjà eu une séance de bdsm avec son petit copain trop possessif, donc les entraves et les tenues en latex, elle en avait bouffé. Le « madame » à la fin de la phrases restait respectueux, même si on pouvait sentir de l’arrogance, la blonde n’avait clairement pas peur de cette bonne femme, qui laissait tout à ses gorilles, sans se salir les mains elle-même. Le gorille derrière elle n’eut pas besoin de dire quoi que ce soit pour que la proie vienne à mettre ses mains dans son dos. Kudelia était docile et anticipait un peu les actions pour montrer une forme d’assurance, qui démontrait à Max qu’elle n’était pas aussi chétive et intimidable que Mila.  Cette dernière vint à faire l’équivalent des adieux, Kudelia put murmurer à son oreille.

- Passe au bar Mary Blue et demande José de la part de Belladone, explique lui et il te trouvera de quoi vivre.

 Belladone était son nom de scène et José avait eu affaire à elle de nombreuses fois pour la loger ou trouver de petit boulot, nul doute que cette personne pourrait aider Mila à se réinsérer dans la vie active et ne pas retomber dans la prostitution.  Kudelia vint à montrer un grand sourire à la demoiselle qui partait. SI on devait faire une métaphore, Kudelia essayait d’être un soleil où Max était la lune. La blonde se mit à entrer sans difficulté dans le véhicule, ayant visiblement un très bon sens de l’équilibre, jouant de la prise du gorille et de son corps pour être toujours maîtresse dans le mouvement.  Elle observait Max droit dans les yeux, n’ayant nullement de frayeur, elle eut un léger sourire en voyant la bande de cuir réapparaitre et serre au niveau de la gorge.  Kudelia restait le plus calme possible, elle savait que panique la ferait suffoquer davantage. Elle écoutait attentivement ce que Max disait, en apprenant un peu plus sur Mila, mais même en sachant cela, elle n’était pas mécontente d’avoir fait ce choix.

- Faut … mieux  … choisir vo …. Vos pions.

Kudelia tentait d’esquisser un sourire. Plus Max parlait, plus elle avait la sensation que cette horrible femme ne savait que bien choisir ses armoires à glaces. La blonde savait que chercher les ennuis avec une personne armée était une mauvaise idée, mais elle ne pouvait s’empêcher de la narguer un peu, du fait qu’elle avait besoin d’un mec pour me maîtriser, afin de tenter de m’intimider.  La probabilité de mourir était trop faible, comme elle avait dit précédemment, elle avait un certain charme et  donc Kudelia misait sur le fait que la mafieuse avait besoin de sa beauté pour se faire de l’argent, car personne se refuserait à ne pas retrouver deux cent mille dollars de perdu, avec des intérêts.  La guitariste savait que cette femme était visiblement une manipulatrice, le genre d’individus qu’elle ne pouvait supporter.

- Joli … rasoir.

Elle avait conscience qu’elle allait prendre chère, mais même dans cet état de figure, elle restait confiante et souriante. Elle ne blêmit guère en apprenant qu’elle allait « servir d’exemple », restant souriante et radieuse. Elle était contente de ne pas avoir mis un chemisier cher aujourd’hui, vu l’état dans lequel il allait finir.  Tout ce qu’elle dit avec un petit rire.

- Bonne chance vieille peau.   

Kudelia ne comptait pas se laisser faire et combattre à sa manière, ne sachant pas qu'elle entrait dans le jeu de la mafieuse.   

Rachele Florenza

Humain(e)

Re : Quand deux arts de rue se rencontrent. [PV Rachele Florenza]

Réponse 7 samedi 12 novembre 2016, 14:19:02

Une fois encore, Max est très surprise par le courage et la détermination de la jeune femme. Même avec la corde au cou et une lame sur la poitrine elle continue de fanfaronner. "Cela augurait le meilleur pour la suite même si la route promettait d'être longue pour la briser." Se dit la mafieuse. En l'état actuel des choses, Dona Florenza sait parfaitement que la jeune femme est invendable ou inutilisable, car ses critères de qualité sont très hauts. Jamais la famille ne vendrait une esclave disposant encore de facultés mentales et de volonté suffisantes  pour lui permettant de s'enfuir ou de résister. Mais cela "s’améliorera" avec le temps... En attendant il fallait commencer le travail.
En réponse à sa dernière boutade, Max lui donne une gifle cinglante, d'une telle violence que la jeune femme en est étourdie pendant quelques secondes. Sa tortionnaire les mets à profit pour sortir une véritable paire de menotte cette fois si. Elle s'agenouille devant sa nouvelle acquisition pour lui passer chaque bracelet à une cheville, puis elle serre les crans d'attache le plus possible contre chacun de ses tendons d'achille, jusqu'à ce que la douleur face revenir la jeune femme pleinement à elle. Max attache alors la chaine à une barre de fer au pied de la banquette, empêchant ainsi Kudélia de bouger les jambes.

Bon... <<soupire>> Apparemment tu ne semble pas comprendre la situation et les rôles de chacun alors je vais me montrer plus claire.

Dit Max en lançant un regard noir à son gorille. Il tord la bride dans un crissement de cuir sinistre et la ceinture s'enfonce un peu plus dans la peau délicate de la jeune femme qui se met instantanément à suffoquer. Elle sent ses yeux, ses tempes et sa langue gonfler. Sa bouche s'ouvre involontairement comme celle d'une sirène hors de l'eau. Les veines de son coup saillent comme d'énormes vers de terre qui serpentent sous sa peau alors que son visage commence à virer au rouge. Kudelia ressent un irrésistible besoin de battre des pieds et de porter les mains à sa gorge. Mais elle se rend compte que ses mains, liées dans son dos par la moufle en latex ne lui permettent ni geste brusque, ni gesticulation des doigts. Quand à ses pieds, les menottes les retiennent fermement au bas de la banquette. Le gorille la tenant fermement par le coup, elle est obligée malgré l’étranglement, de rester assise bien droite, buste bombé, pendant que Max reprend son jeu avec sa lame de rasoir.

" Tu es a moi maintenant, tu es MA propriété depuis que TU as accepté de prendre la place de Mila. J'ai donc droit de vie et de mort sur toi et comme tu peu le voir, je ne vais pas me gêner d'en faire usage. Mais ne t'y méprend pas, si tu continue de me défier et de te montrer impertinente, je te ferais envier la mort, mais je ne te l'accorderais pas."

Elle lui découpe maintenant les manches et la chemise lacérée de Kudélia lui glisse délicatement le long des épaules, révélant sa poitrine couverte d'un simple soutien gorge. Les lèvres de la prisonnière commencent à bleuir, mais Max n'en tient pas compte et passe la lame entre les deux baleines du sous-vêtement, elle lance regard malicieux à Kudélia et d'un coup sec, elle sectionne l’étoffe.  La belle poitrine de la jeune femme, libérée de la pression du tissu, jaillie et rebondit sur sa poitrine nue.

"Humm... je savais que je faisais une bonne affaire en te prenant à la place de Mila... tu va me faire gagner bien plus que deux cent mille dollars quand tu seras devenue docile si le reste est aussi beau." Ajoute t'elle.

Elle fait alors passer la lame du rasoir sur le pantalon de la jeune femme et commence à le vendre de haut en bas. Cela prend encore quelques instants et Kudelia sent qu'elle est sur le point de perdre conscience quand d'un coup, la bride se relâche légèrement pour revenir au point de pression précédant. La jeune artiste remarque alors qu'elle est presque nue à l’exception de sa petit culotte, dernier rempart entre sa vertus, et la femme monstrueuse qui la dévore des yeux.

"Donc, maintenant que tu peu parler je vais te rappeler les règles de base. Tu ne parle que quand je t'y autorise, tu m’appelera Maitresse mais avec le ton qui convient. Si je sent la moindre forme de résilience dans ta voix ou ton attitude je te ferai mal, je t’humiliai, je te ferai découvrir des supplices et des plaisirs qui te feront si honte que jamais plus tu ne voudra te regarder dans une glace."

Lui dit elle calmement en se penchant sur elle en même temps qu'elle fait distraitement danser sa lame de rasoir sur la fragile étoffe de la culotte de Kudélia, précisément la ou ses deux lèvres forment un canyon qui déforme le tissu.
« Modifié: vendredi 18 novembre 2016, 22:36:37 par Rachele Florenza »


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