Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 30 lundi 02 janvier 2017, 23:11:28

Shani et Fönn avaient longuement eu l’occasion de parler, et, si Shani ne savait pas trop ce que cela signifiait à long terme (son cynisme avait du mal à lui faire imaginer une relation durable sur le long terme), à court terme, elle voyait très bien ce qui allait se passer. Toutes les barrières de Fönn s’effondraient, le barrage de sa volonté s’écroulant fdevant le torrent ardent et rosacé du désir. Elle ne contrôlait plus rien, découvrant le bonheur immense que la soumission procurait : l’abandon. S’offrir à un autre, à son Maître ou à sa Maîtresse, sans retenue, sans relâche, sans hésitation aucune. Fondamentalement, n’était-ce pas ça, l’amour ultime ? La preuve de confiance suprême ? S’abandonner totalement, sans aucune autre barrière qu’un petit mot qu’on espérait bien ne jamais avoir à prononcer ? Aucune relation sexuelle ne pouvait produire une chose aussi intense que celle que la relation sadomasochiste produisait. C’était la conception de Shani. Il y avait un tel lien de confiance entre la soumise et sa Maîtresse... Ce lien était tout simplement magique. Fönn ne lui faisait pas juste confiance que pour lui faire l’amour, mais aussi pour la marquer, pour la brutaliser, pour la martyriser...

La jeune Fönn lui demanda ainsi de la marquer, de la mordre, de faire d’elle sienne, tout en se tortillant et en se cambrant sous les caresses et les attouchements de Shani. Cette dernière se pinça mielleusement les lèvres, un sourire ravi se dessinant ensuite sur son visage. Ah, comment ne pas aimer sa petite chérie en ce moment ? Elle déposa un baiser dans le creux de son cou, continuant à maltraiter son sein, pinçant le téton, tirant dessus, sa main gantée glissant sur son ventre, caressant son estomac, son index frottant son nombril. Gémissant et rougissant de plaisir, Fönn aventura sa main derrière elle, caressant la nuque de Shani, qui soupira tendrement à ce contact, en fermant même les yeux.

« Hmmmm... Oui, Fönn... Tu seras mienne, ma chérie, mais, en un sens, je serais aussi tienne... Ma prééécieuse... » glissa-t-elle, non sans évoquer un certain Gollum à son esprit.

Elle sourit alors, et mordilla donc, enfonçant ses dents contre la peau de Fönn, telle une sorte de vampire moderne, appuyant dessus, soupirant légèrement. Elle se remua davantage contre le corps de la jeune beauté, donnant des coups de reins avec son bassin, et lécha ensuite sa joue, gémissant dans le creux de son oreille. Shani prenait tout simplement  tout son temps, savourant ce beau corps, et déplaça finalement sa main de son sein, la posant sur le menton de Fönn. Elle fit alors pivoter sa tête, croisant ses lèvres avec les siennes, et l’embrassa tendrement.

Un baiser agréable, loin d’être le dernier, et que Shani termina ensuite en posant ses doigts sur les lèvres de Fönn. Elle sourit à nouveau, et s’écarta alors, faisant doucement claquer ses talons sur le sol, tournant le dos pendant quelques secondes à son amante, pour lui offrir le spectacle de son corps, son dos, ses belles fesses particulièrement bien moulées dans sa tenue en latex... Elle s’assit ensuite sur son fauteuil.

« Marche à quatre pattes vers moi, Fönn, comme tu sais si bien le faire... Mais, cette fois, tu n’embrasseras plus mes pieds, mais... Mes mains. Suce mes doigts, mordille-les, montre-moi combien tu es heureuse d’être mon esclave, et combien tu aimes le contact du latex sur tes lèvres, ma beauté... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 31 dimanche 15 janvier 2017, 18:59:56


Aux paroles succèdaient les actes. Et ce, même si Fönn, éternelle littéraire à la mémoire trop profonde, mettait ces deux côté sur un même plan, absolument égaux. Ce n'était pas la première fois. Ce ne serait certainement pas la dernière. Mais pour autant, elle appréciait toujours autant cela. Pas une seule fois son intérêt pour cette relation précieusement dosée avait diminué. Et encore moins dans un contexte qu'elle espérait prolonger sur un terme plus lointain qu'une nuit ou deux. Si elle prenait une fraction de seconde pour y penser, tout était allé bien trop vite. La rencontre, les paroles, les promesses, la nudité, les voeux. Mais elle le souhaitait.

Alors, au delà des tiraillements, des baisers et des murmures, quand les dents de son amante si spéciale s'emparèrent de son corps, y laissant sûrement une marque rougeâtre foncée, elle lacha, sans retenu, un soupir de satisfaction. De soulagement. Elle était définitivement, elle-même.. singulière. Une romantisme au coeur pointilleux. Une littéraire aux moeurs emplis de chaines. Une de ces peaux pâles qui ne demandaient qu'à être marquée, par les morsures, les coups, les cordes. Il fallait dire... Rien ne vallait mieux que des marques sur son corps faites par des aimés. Quand le contexte était bon, il n'y avait plus nul honte à avoir. Quand l'amour était partagé, quand l'acte accepté et consenti, on pouvait porter les marques sans honte.

Alors elle répondit au baiser de sa douce amie, fermant les yeux pour s'y abandonner une nouvelle fois, jusqu'à s'en séparer, ne les laissant pour un instant, liées que par filet de salive brillant, qui finit par se briser. Puis, avant que l'Islandaise ne put parler, des doigts se posèrent sur ses lèvres. Elle haussa ses sourcils, interloqués, plissant son petit nez de frustration. Puis, sachant que la réponse à son interrogation silencieuse ne tarderait pas à arriver, elle observa simplement le corps admirable, plus ou moins recouvert d'un latex sombre brillant se retourner, pour marcher jusqu'à son fauteuil.

Le sourire de Fönn s'élargit à nouveau.

- Avec votre habit. Avec ou sans vue, je vous trouverai, murmura la jeune femme pour elle-même, d'un ton amusée.

Puis elle glissa sur ses genoux, et déposa ses mains ouvertes sur le sol. A quatre pattes. Un sourire taquin, provocateur orna ses lèvres, tandis qu'elle s'avança, lentement, laissant ses courbes parler pour elle, ses muscles peu présent mais visibles rouler sous les pas félins qu'elle fit en direction de Shani.

Jusqu'à arriver jusqu'à une main tendu. Où, avant d'embrasser quoi que ce soit, elle la frotta de sa joue, appreciant la contact chaud du latex. S'abaissant un peu plus, passant la tête vers la paume, sur le dessous de la main, elle la baisa précieusement, s'ennivrant toujours de cette odeur si spéciale, avant d'en venir aux doigts, en lenteur, traçant du bout de la langue une ligne qui ondulait. Ouvrant les lèvres, séparant ses dents, elle vint mordiller l'ongle du pouce à travers le gant, pour l'enfoncer dans sa bouche, faisant quelques vas et viens sans lacher sa compagne des yeux, jouant du doigt avec sa langue. Pour se retirer, tout aussi lentement. Alors, le pouce fut brillant, tout humide de salive.

Et... C'est presque avec autant de passion et d'amusement qu'elle recommença la lente opération sur ... un doigt sur deux. Peut-être était-ce par simple esthétique, de voir ces doigts gantés tantôt brillant de salive, tantôt un peu plus mât. Peut-être était-ce simplement pour taquiner sa Maîtresse.  Alors, elle s'assit sur ses fesses, gardant toujours ses mains posées sur le parquet, et déposa sa tête contre jambe de Shani.

- Vôtre, ajouta-t-elle simplement en un chuchotement.

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 32 lundi 16 janvier 2017, 07:33:56

Dans le sexe, chaque geste, aussi anodin soit-il, était singulièrement amplifié, prenant une signification supplémentaire. Tout était différent, tous les repères changeaient. Quand Fönn se mit à quatre pattes, Shani ne put empêcher son corps de sentir un long frisson. Cette femme... Ah, elle était vraiment magnifique à voir ! Une beauté terrible, qui s’avança sensuellement vers elle, remuant son corps aux formes généreuses, s’approchant de la main de Shani, qui pendait mollement vers le bas, finement nacrée de son gant de latex. Qui aurait cru que les choses auraient été si loin avec Fönn ? Shani, pourtant, aimait à se dire que, dès qu’elle l’avait vu à la librairie, cette belle femme aux cheveux roux et aux lèvres généreuses, elle avait fantasmé sur l’idée d’être avec elle. Un fantasme qui n’avait pas forcément été conscient, mais enterré en elle, et qui avait, peu à peu, refait surface, au fur et à mesure qu’elle s’était rapprochée d’elle.

Le visage de Fönn se frotta contre sa main pendant quelques secondes, l’Islandaise adoptant le comportement d’une parfaite soumise, et, même, d’une chienne. Shani sourit donc, tout en soupirant encore, avant de sentir les lèvres de Fönn goûter à ses doigts, les fourrant, l’un après l’autre, dans sa bouche. Cependant, elle n’en suça que trois, et, à chaque fois, Shani l’observa, comme fascinée. Son regard croisait celui de Fönn, tandis qu’elle resserrait ses lèvres sur son pouce, puis sur son index, et sur son majeur, délaissant ainsi son annulaire et son index. Elle lécha trois doigts avec passion, sa langue glissant dessus, ses dents raclant ensuite le latex.

*Dieu, qu’est-ce qu’elle m’excite !* songea fugacement Shani.

Elle en avait chaud à hauteur du sexe, une chaleur saine, qui la brûlait. Que ce soit en parlant ou en agissant, Fönn s’avérait être une magnifique femme sensuelle, expérimentée, tant pour parler, que pour agir. Elle observa brièvement la main de la jeune femme, puis poursuivit ensuite dans son rôle de chienne, en s’asseyant sur les fesses, recourabtn les jambes sous son poids, mains tendues en avant s’appuyant sur le sol. Shani ne put que sourire, et aventura sa main gantée sur le visage de la femme, caressant et grattant ses cheveux, tout en se redressant.

« Tu fais la belle, hein, ma petite chienne ? »

Maintenant qu’elle était de nouveau debout, elle sentit la tête de Fönn se frotter contre ses jambes. Shani, tout en caressant le visage de cette dernière, tendit sa main vers une table, où elle avait sorti un collier avec une laisse, et attrapa ce dernier. Toujours aussi excitée, elle se pencha alors, et mit autour du cou de Fönn un collier de soumission, rattachée à une laisse, puis s’écarta un peu, tenant la laisse dans le creux de sa main.

« Mienne, oui... Alors, il est temps de passer aux choses sérieuses, petite Fönn. »

Shani s’avança alors, tirant sur la laisse, incitant ainsi Fönn à la suivre. Ensemble, les deux femmes n’allèrent pas très loin, car la secrétaire se dirigea tout simplement vers sa chambre, où un lit deux personnes trônait au milieu. Elle laissa Fönn rentrer, et ferma ensuite la porte de la pièce. Elle se glissa ensuite dans le dos de Fönn, qui était toujours à quatre pattes, et s’agenouilla, posant ses genoux à terre. Ses mains vinrent ensuite palper les délicieuses fesses de la jeune femme, les pressant, les malaxant. Bien sûr, elle aurait pu directement aller sur le lit, mais, avant ça, il y avait quand même une partie de l’anatomie de la jeune femme qui l’intéressait.

La secrétaire palpa donc ses fesses, puis se courba vers l’avant, et déposa des baisers sur cette zone, embrassant la chair moelleuse.

« Tout ton corps m’appartient, ma petite Fönn... Et ça, je compte bien en profiter. »

Elle posa sa langue sur son postérieur, glissant dessus, et racla ses dents dessus, marquant ainsi sa prise de possession par des marques rougeâtres qui se dessinèrent sur son corps.

« Oui... Je crois bien que je suis en train de devenir accroc à toi, Fönn... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 33 mardi 24 janvier 2017, 13:12:22

Chienne, chaton. Peut-être aurait-elle dû ronronner pour être plus claire sur la nature qu'elle voulait endosser. Toujorus est-il que cette douce animalisation comportementale était surprenemment agréable, et quel que soit le rôle que la Française la voyait prendre. Après tout, il fallait la pardonner. Elle était française. Mais si son hôte avait les défauts inhérents à sa nature, elle en avait aussi quelques charmes.

Alors, quand sa Maîtresse se redressa, elle lui signifia, sans un mot son appréciation plus qu'une réponse. De sa joue, elle frotta la jambe de la Française, tout en douceur, appréciant en retour la main gantée contre son visage. Pendant un instant, elle profita de la situation, simple, fermant les yeux, et humant Son doux parfum. Et celui du latex. Et sans se déplacer -sûrement Shani avait-elle dû préparer cela quand elle s'était absentée dans la salle d'eau-, un collier lui fut mis au cou, suivie d'une laisse.

Fönn haussa un sourcil. Définitivement, Shani semblait bien équipée, pour une secrétaire. Déjà, sa tenue, le collier, la laisse. L'Islandaise laissa un ronronnement très bref d'appréciation s'échapper de ses lèvres. Si le tout continuait dans la même veine sur la durée, Fönn avait peut-être trouvé un très bon filon. A moins que ce ne fusse l'inverse. Alors, se remettant à quatre pattes de façon à pouvoir 'marcher' aux côtés de Shani, elle laissa la laisse se tendre légèrement, juste pour le plaisir de la tension, et suivit cette dernière jusqu'à sa Chambre à coucher.

Derrière elle, la porte fut fermée, tandis que la jeune femme observait avec curiosité le mobilier présent. Lit confortables, meubles  importants. Curiosité sur le contenu de certains d'entre eux. Puis retour au réel. Aux choses sérieuses. A cette superbe femme qui se glisait derrière elle, dont les doigts noircis d'un latex brillant frolaient son dos cambré.

- Tout, fit la soumise du moment en écho à la Maîtresse des lieux.

Et tout comme son cou avait rougi avec une légère morsure de la Française, son fessier vit, lui aussi, ces mêmes marques apparaître. Définitivement, la rouquine à la peau pâle marquait facilement. Et, entre un mélange de ronronnement et de grognement de contentement et d'envies, histoire de maintenir ce doux doute sur la nature du rôle endossé, elle reprit une parole, pour taquiner gentiement sa mie.

- Mais si vous appelez ça, profiter, Ô Maîtresse, je serai bien attristée. On ne ressent qu'un voile, plutôt que des dents. Je suis Islandaise, pas en sucre.

Ca... ne voulait sûrement pas dire grand chose. Encore moins la justification. Mais c'était déjà suffisant. Le ton amusé et tentateur ne laissait guère de doute sur où elle voulait en venir, surtout dans sa position. A quatre pattes sur un plancher, les jambes légèrement déserrées, avec une superbe femme avec un habit de latex serré sur son corps derrière elle, à la mordre, prenant possession d'elle. Oh, non. Il n'y avait pas vraiment de doute à avoir, non ?

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 34 lundi 30 janvier 2017, 01:15:49

Il y avait bien longtemps que Shani n’avait pas ressenti une telle excitation avant de passer à l’acte. Comme Fönn le réalisait progressivement, Shani, pour une simple secrétaire, était très investie dans le domaine sexuel. Le fait est qu’elle dépensait une partie considérable de son salaire dans le sexe. Collier, latex, fouets, cravaches, chats à neuf queues... Shani était ce qu’elle était, et elle voyait bien que Fönn pouvait lui correspondre. Elle avait remarqué que l’Islandaise avait attendu un peu quand Shani était rentrée dans la chambre, pour tendre la laisse, et pour sentir une traction s’opérer sur son cou. Soit Fönn avait voulu voir si Shani irait vraiment jusqu’à tirer sur la corde, soit elle avait attendu pour sentir cette poussée, mais, dans tous les cas, c’était ce genre de détails, presque anodin, que Shani adorait.

Elle se pinça les lèvres en se redressant, et ne manqua pas de sourire quand Fönn, en se retournant vers elle, sembla vouloir la narguer. Le geste était inattendu, et Shani cligna des yeux pendant quelques secondes. L’Islandaise avait un talent inné pour manier les mots et les manipuler, mais, cette fois, Shani était sûre d’avoir compris.

« Oh... Tu te crois résistante, alors ? Ou tu insinues que ta Maîtresse n’est pas assez forte pour mater la petite rebelle que tu es, Fönn ? »

Shani lui répondait sur un ton faussement outré. En réalité, elle était excitée comme une puce. Il était en effet bien rare qu’elle prenne ce rôle, qu’elle incarne la Maîtresse. Généralement, elle était plutôt la soumise, celle qu’on dominait, qu’on baisait rageusement, sans qu’elle ne puisse vraiment faire quoi que ce soit. Et, si elle pouvait donner le change avec de simples élèves, c’était, pour autant qu’elle s’en rappelle, la première fois qu’elle avait droit à une telle relation avec Fönn. Une relation où elle allait véritablement pouvoir prendre le rôle dominant, et ce constat, comme on pouvait s’y attendre, n’était pas sans provoquer en elle une vibrante excitation.

La secrétaire ouvrit donc un placard, et ne tarda pas à en sortir une cravache, qu’elle tint entre ses mains, par chaque extrémité, avant de se retourner encore. Son cœur battait doucement la chamade dans sa poitrine, remuant nerveusement. Il trahissait l’excitation vibrante que la jeune femme ressentait, et elle observa encore le doux fessier de Fönn. Que ce soit depuis le devant ou le derrière, le spectacle de ce magnifique corps était très appréciable. Elle était faite de courbes et de formes, avec une belle chevelure rousse, et une peau claire, qui faisait que les rougissements étaient particulièrement marquants sur elle.

*En clair, elle a tout pour plaire...*

Shani s’approcha lentement, veillant à faire claquer ses talons sur le sol, tout en levant et en abaissant régulièrement sa cravache, la bombant ensuite avec ses pouces, puis posa finalement une main sur le derrière de l’Islandaise, en appui.

« Mais je comprends ça... Que tu sois chienne ou chatte, tu ne peux pas prétendre être obéissante si tu n’as pas été... Dressée auparavant. »

Un choix de mots qui était tout, sauf anodin. Shani avait d’ailleurs appuyé ce mot, le marquant, puis souleva sa main, et abattit sa cravache sur son corps, la faisant claquer sur ses fesses, une première fois... Puis elle releva l’objet, et l’abattit encore, le faisant claquer, une deuxième, puis une troisième fois... Et ce en ciblant tout naturellement le magnifique petit cul de Fönn.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 35 jeudi 23 février 2017, 17:51:36

Oh, ses gestes étaient calculés. Tout pour être appréciés, et par elle, et, pensait-elle, par Shani. Sentir cette poussée en avant, apprécier que cette amante ose le faire. Elle en souriait toujours, même quand elle reprit parole pour la narguer avec amusement. Après tout, si le temps des paroles été pour le moment révolu, il ne s'était terminé que pour laisser place à l'ère de la découverte. Et elle sentait que même s'il allait se faire tranquillement, elle allait l'apprécier. Il ne restait qu'à espérer que la Française apprécie autant qu'elle cette situation particulière.

Son sourire s'élargit légèrement à la réponse de celle qui tenait la laisse. Se mordillant la lèvre légèrement, elle ne put s'empêcher de répondre, sur un ton faussement innocent.

- Oh.. Ô Maîtresse, je n'oserai insinuer quoi que ce soit. Et... Si je suis un brin résistante -n'est pas islandaise qui veut-, je doute être la rebellion incarnée, ceci dit.

Peut-être pas rebelle, mais taquine, cela allait sans dire. Et elle restait emprunte de cette énergie d'un siècle passé, d'un romantisme contemporain qu'il lui plaisait de sublimer, tout comme de sa culture éternelle. Alors, devant son nez, la laisse glissa au sol, tandis que la secrétaire s'éloigna vers un de ses meubles, pour y fouiller un bref moment. Pour garder la surprise, et apprécier ses autres sens, la jeune rousse ne leva pas les yeux, résistant vaillamment à sa curiosité. Et ses oreilles, bien sensibles faisaient un travail admirable. Les talons qui raclaient le sol, la tension d'un objet entre les mains dont elle pouvait presque sentir le cuir, au delà du latex porté par les deux femmes.

Et le claquement des talons se rapprocha enfin. Fönn secoua sa crinière rousse pour la remettre en place, soufflant sur une mèche rebelle, comme pour attiser un feu. Et une main, se posa sur son postérieur, accompagnée d'une phrase qui déclencha un long frisson le long de sa colonne vertébrale. Un ronronnement silencié plus tard, et un dos arqué présentant un peu plus ses fesses à la "punition" arrivante, le claquement résonna dans l'air, suivi d'un soupir satisfait de l'Islandaise.

Comme son corps l'avait promis, une marque claire et propre se dessina sur son postérieur, épousant presque la forme de la cravache pendant un bref instant, avant de devenir une rougeur un peu plus diffuse, bien prononcée tout de même sur cette peau d'albâtre. Sans un mot de plainte, juste quelque soupirs appréciateurs, elle attendit la fin pour se retourner avec grâce vers la Française.

Précautionneusement, elle déposa un baiser sur le bout des bottes de la maîtresse des lieux, pour reprendre parole, d'une voix légèrement soufflée, presque sensuelle.

- Voilà qui est mieux, Maîtresse, je pense. J'espère que vous appréciez autant que moi la situation.

Peut-être un brin taquin encore, surtout quand on observait le tableau, avec ce visage proche de ces bottes, et le cul relevé en arrière, à portée de cravache sans nul doute. Peut-être même qu'il frétilla pendant un instant, entre deux respirations légères.

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 36 dimanche 26 février 2017, 11:25:17

Dans une relation sexuelle, il y avait toujours un peu de symbolisme, toujours un peu de jeu, de figuration. Et tout ça était encore magnifié dans une relation sadomasochiste, de Maîtresse à Soumise. On s’attaquait à un jeu encore plus subtil, en explorant des couches profondes du sexe. Le sexe était une forme de transgression sociale, d’inversion des normes, un élément tabou où la société détournait pudiquement les yeux. Et, dans le sadomasochisme, cette transgression était encore plus prononcée. Shani aimait souvent comparer le désir sexuel à l’ascension d’une montagne. Dans son schéma, deux chemins s’offraient au voyageur : un chemin propre et balisé, qui garantissait une ascension sereine et agréable, et un chemin ardent, serpenté, plus difficile, mais qui prodiguait une joie encore plus grande. Pour elle, le sadomasochisme, c’était cette seconde voie, une voie reposant sur la souffrance, sur la douleur, mais qui, à terme, sublimait tout le reste. Une incroyable relation de confiance s’instaurait entre le dominant et le dominé, beaucoup plus forte, selon Shani, que des amants classiques.

Et, bien sûr, il y avait tous ces délicieux à-côtés. Dans le sadomasochisme, on arborait l’orgasme de manière détournée. L’idée, ce n’était pas de tout préparer pour le coït, mais d’atteindre l’orgasme en évitant, autant que possible, le moment de la pénétration. Autrement dit, il fallait développer de multiples choses pour que le désir croisse, et que le plaisir soit diffus tout au long de l’acte, et non juste au moment du coït, comme c’était le cas dans une relation sexuelle traditionnelle. En somme, le sadomasochisme travaillait votre imagination, et expliquait pourquoi, dans sa nature, il impliquait toutes ces choses. Les vêtements, le cuir, le latex, les sex toys, la cravache, le fouet, le fétichisme… Autant d’éléments permettant de stimuler le désir.

En extrapolant un peu, on pouvait dire que le sadomasochisme était une forme de sexualité intellectuelle, bien loin de la pure bestialité animale qui consistait à s’envoyer simplement en l’air.

Shani était donc particulièrement excitée, et sourit quand la belle Fönn l’embrassa sur le pied, en dandinant un peu ses fesses. Un seul coup de cravache, pour l’heure, ce n’était pas grand-chose, et ce d’autant plus que Fönn était effectivement résistante. Elle avait un corps bien bâti, avec de la chair et des formes, rien à voir avec une Japonaise anorexique qui se briserait comme une vulgaire brindille.

« Oh, mais qu’est-ce qui pourrait te faire croire que je ne m’amuse pas, Fönn ? J’ai une magnifique soumise à dresser, c’est comme un rêve pour moi. »

La secrétaire sourit encore, et se déplaça à nouveau, contournant le corps de Fönn, en laissant sa cravache glisser le long de son corps, filant sur ses côtes, caressant sa peau nue, jusqu’à rejoindre la forme doucement bosselée de ses fesses. Là, elle posa sa main sur l’une de ses fesses, et entreprit de délicatement la caresser, ses doigts glissant tendrement dessus.

« Mais n’espère pas pouvoir échapper à ta punition en louvoyant, Fönn. J’adore t’entendre parler, mais j’adore encore plus t’entendre hurler et me supplier ! »

Le jeu reprit, et la cravache s’abattit sèchement, provoquant un claquement qui résonna dans la petite chambre. Shani l’abattit une nouvelle fois, et alterna ensuite en donnant une fessée sur le corps de la belle Islandaise. Shani avait plutôt l’habitude de recevoir des coups, mais savait aussi en donner. En ce moment, elle exultait de joie, ressentant l’adrénaline battre dans ses veines, faisant doper son plaisir, l’accroissant sensiblement.

« Allez, allez ! Supplie-moi, Fönn, implore la pitié de ta Maîtresse, petite catin ! »

Shani parlait plus fort, prenant ses aises, s’élançant dans le jeu avec le plus grand des plaisirs.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 37 dimanche 26 février 2017, 13:47:16

Sa jeune compagne s'enhardissait doucement, mais sûrement. Et... Ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, bien au contraire, surtout avec ces admirables bottines qui restaient face à ses yeux, et ravissaient ses oreilles sensibles. Après tout, chacun avec ses préférences et ses visions sur le monde du bdsm. Et il y avait à peu près autant de visions que de relations aimait-elle penser et dire. Et même plus, vu que la vision sur ce monde entre Shani et elle-même étaient bien différentes. L'une plus ancrée sur le crue, tandis que l'autre embrassait une vision bien plus symbolique.

Pour elle, l'orgasme même n'était pas du tout le centre de cette relation, et encore moins la pénétration. Après tout, quand votre compagne ou compagnon passait toute une soirée à manipuler cordes et objets pour obtenir un beau tableau. Le tout était suffisemment intense pour ne pas nécessiter forcement autre chose. Mais encore une fois, les deux visions n'étaient pas contradictoires l'une à l'autre, et prouvaient bien qu'il n'y avait nul besoin d'être d'accord sur tout, pour profiter l'une de l'autre.

Avant que sa Secrétaire ne parte, après avoir prononcé quelques mots, Fönn déposa un léger baiser sur le coin de la chausse pour répliquer, sur l'air marqué par le bruit des talons sur le plancher.

- Je ne lis pas les pensées, Maîtresse. Et mon attention était plus centrée proche du sol, de fait, lire vos expressions. Et... Un Rêve, vraiment ? (Elle ronronna un bref instant.) Il faudra m'en dire plus, sur vos rêves, voir de quels fils ils sont tissés.

Elle sourit un peu plus, profitant du cuir de la cravache contre son côté, fermant ses mains au sol, faisant crisser légèrement les gants en latex. Elle, fuir la douleur, fuir une punition ? Shani risquerait bien d'être déçue. Surtout si, avec seulement cela, ele espérait la faire hurler et supplier.

Et si le premier coup réussi presque à la surprendre, elle pinça les lèvres à temps, pour ne laisser échapper qu'un gémissement, mélangeant satisfaction et douleur, comme à son habitude. "Bien en chair", musclée, sous les coups de la Française, son admirable fessier bougeait ici et là, se mettant à rougir lentement. Mais... La phase sortie peu après la fit ciller un peu. Prenant sur elle pour ne pas -tout de même- satisfaire si vite Shani par un cri trop haut prononcé, elle réussi à prononcer quelques mots.

- N'utilisez pas ces mots avilissants. Nous sommes plus belles que cela, M... Maîtresse, commença-t-elle d'une voix chuchotée, légèrement plus aigue que la normale. Et je ... demanderai plus de féroc...cité, petite Française.

Petite française. Peut-être la remarque allait-elle trop loin. Mais c'était sa façon à elle de se venger du mot catin. Elle n'était apparemment pas de celles qui aimaient ces mots-là. Et si le jeu se continuait sur un air où les deux parties se rendaient les mots, les deux finiraient par s'accorder au mieux. Et pour le reste, la respiration qui se calquait sur les coups plus ou moins réguliers de Shani, et les soupirs qu'on ne pouvait manquer, on pouvait être au moins sûr d'une chose :

Pour la douleur, il y avait certainement un côté masochiste -et fétichiste- chez Fönn.



Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 38 lundi 06 mars 2017, 00:57:47

Han ! Quelle... Quelle petite peste ! Provocante jusqu’au bout, Fönn dandinait ses belles fesses, tout en narguant Shani, et en lui lançant de ne pas lui parler ainsi, de la narguer, en allant jusqu’à la qualifier de « petite Française ».

*PAF !*

Cette fois, ce fut une gifle. Une belle claque qui résonna sur le doux cul de Fönn, et qui rebondit dans toute la pièce. La secrétaire fronça ensuite les sourcils.

« Maîtresse, petite rebelle. Et je te parle comme je veux, je suis la Maîtresse ! Toi, tu es... Une... Insolente... Esclave ! »

Elle ponctua chacun de ses mots de solides et puissantes claques sur les fesses de l’Islandaise. Si Fönn avait une vision très noble du sexe, Shani, elle, en avait une plus dualiste. Elle appréciait le caractère sophistiqué du BDSM, ce côté très intellectuel, et, en un sens, élitiste. Mais elle aimait aussi la bestialité du sexe, ce retour primitif, cet appel à l’être fondamental qui sommeillait en nous. Cet appel, c’était le fruit de la liberté, un cri du corps, une pulsion qui remontait depuis les tréfonds de votre âme. Elle aimait la sauvagerie dans le sexe, corollaire de la passion, une passion brute et sauvage, que le BDSM magnifiait en jouant sur la frustration. Cette vision était proche de celle de Fönn, mais aussi différente sur bien des aspects, mais, pour l’heure, Shani ne le réalisait pas.

Tout ce que la secrétaire voyait, c’était une petite rebelle qu’elle allait devoir dresser, et, pendant plusieurs minutes, elle retourna la fouetter, frappant durement ses fesses, grognant et soupirant en remuant tout son corps, donnant à chaque coup de cravache une forte amplitude. Peu à peu, les fesses de Fönn finirent par bien rougir, sous l’effet de cette longue punition, qui dura plusieurs minutes.

Shani en avait les mains qui vibraient, même malgré les gants. Elle avait donc choisi de terminer avec la cravache, frappant, encore, encore et encore.

*SCHTAAAACC !! SCHTTTAAACCCC !!*

Le son de la cravache était différent de celui du fouet, mais loin d’être désagréable. Shani, en tout cas, se délectait de l’entendre à plusieurs reprises, et multiplia ainsi les coups, jusqu’à finir par s’arrêter. Elle respirait lourdement, sa poitrine se soulevant et s’abaissant. Elle avait battu Fönn pendant plusieurs minutes, et massa ensuite ses fesses, les caressant doucement, les pinçant même un peu.

« Voilà... Voilà pour l’introduction... »

Shani avait encore plein d’idées en tête, et se déplaça un peu, avant d’ouvrir son placard. Elle avançait lentement, faisant claquer ses talons sur le sol, laissant l’occasion à Fönn, en tournant la tête, de pouvoir la voir de dos. Qu’est-ce que Shani avait en tête ? La Française gardait le suspens, bien sûr, mais sortit un bandeau, et attacha ce dernier sur le syeux de Fönn.

« Tout ce que tu as à faire, c’est de te laisser faire... Et, peut-être aussi, de savoir que, depuis que je suis ici, au Japon, j’ai passé des cours de kinbaku. »

Le kinbaku était l’art délicat des cordes. Une forme perfectionnée et très impressionnante de bondage. Autant dire que, en lui glissant cette information, Shani espérait bien stimuler davantage la soif de Fönn. Elle se déplaça ensuite, et l’amena à se coucher sur le lit, puis retira ses gants, en mettant d’autres, ainsi que des collants, et un corset. Shani agissait lentement, tranquillement, et pensa à bien lubrifier les jambes de Fönn, pour pouvoir y mettre plus facilement les collants, qui, comme leur nom l’indiquait, se mirent à rapidement coller, provoquant de délicieux petits claquements.

« Hmmm, tu as une peau incroyable, ma Fönn d’amour... Je vais adorer jouer avec toi. »

Fönn put ensuite entendre des cliquetis métalliques, et sentit les mains de Shani s’emparer de ses poignets, venant attacher ses mains le long du lit. Shani attacha ensuite des sangles le long du mur, et entreprit de se livrer à un peu de gymnastique.

« J’espère que tu es souple, Fönn, laisse-toi aller... »

Elle attacha les chevilles de Fönn, et rétracta ensuite les chaînes, soulevant ainsi les jambes de la femme. La secrétaire l’aidait, bien entendu, et Fönn se sentit peu à peu partit, ses jambes se relevant, comme pour l’amener dans une situation de quasi-galipette. Et ce fut là, à ce moment précis, que Shani attrapa le bandeau obstruant la vue de Fönn. Elle le lui ôta, tout s’installant sur ses cuisses, bras croisés, un sourire amusé sur les lèvres, avant de caresser le nez de Fönn avec son doigt.

Le tout dans une posture extrêmement sensuelle.

« J’espère que tu te sens à l’aise, ma petite chérie, car... Je ne fais que commencer à jouer avec toi... »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 39 mardi 07 mars 2017, 13:42:07

Lentement, avec une délicatesse légèrement relative, elle testait ces limites. Celles qui transforment un simple scénario d'amourette tintée de bdsm, en quelque chose de plus profond. Celles où un simple jeu glisse vers un ton plus sérieux, plus... marqué. Et pour le coup, la remarque avait clairement fait mouche. La claque lachée sur sa fesse lui arracha un gémissement de surprise et de douleur.

Et la suite ne fut pas pour lui déplaire, sans nul doute. Même si le mot esclave, prononcé sûrement sous le coup de l'excitation n'était pas quelque chose qu'elle appréciait outre mesure, elle mettait cela de côté. Sûrement auraient-elles le temps de discuter après.. coups. Peut-être lui demanderait-elle un peu plus de maîtrise, de contrôle d'elle-même. MAis pour le moment, le temps n'était pas vraiment à la pensée sérieuse. Son hôte passée derrière elle, cravache en main, un bref coup d'oeil lui apprit l'amplitude que les coups allaient prendre.

Fönn sourit, dévoilant ses dents au sol, tête baissée qu'elle avait. Intellectuelle, élitiste, c'était sûr. Masochiste, elle n'allait pas le nier non plus. Alors que les coups commençaient à pleuvoir avec force, faisant vibrer l'air, et agitant son corps légèrement, ponctués par des gémissements mêlant plaisir et douleur non feints, l'Islandaise avait baissé sa tête, posant presque son front au sol. Juste histoire de se concentrer sur les ressentis. Ne pas céder sur la douleur, ne pas laisser son plaisir se faire emporter par l'endorphine qui naissait de tout cela. Même si cela avait pour effet de présenter son arrière train un peu plus à la cravache, elle allait résister, par fierté et plaisir.

Puis enfin, le sifflet de la cravache dans l'air cessa enfin, ne laissant que les respirations lourdes des deux protagonistes. Fönn restait prostrée en avant, son attention fixé par le feu qui règnait sur ses fesses. Rouges, marquées, sûrement allait-elle les garder un certain temps. Elle anticipait déjà ce qu'elle allait ressentir quand elle allait devoir s'asseoir. Et si les doux massages, caresses et autres attentions de Shani qui suivirent la faisaient déjà frissoner... Les jours qui allaient suivre promettaient ! Et pourtant. Elle appréciait. Folie.

La première scène de cet acte allait se terminer cependant. Tandis que Fönn récupérait son souffle, légèrement redressée, la vue lui fut à nouveau retirée. Elle n'avait pas voulu se gâcher la surprise, et apparemment, elle était sur la même longueur d'onde que la Française. Et elle fut relevée, en ayant à l'esprit une belle image.

- Décidément Maîtresse, vous semblez pleine de.. Ressources, murmura l'étrangère avec un accent plus prononcé, un anglais moins contrôlé.

Mais la perte d'un sens la ravissait autant que le reste, autant que la promesse d'un futur agité et plein. Mais vu qu'elle n'entendait pas le bruit de cordes ni leur odeur traitée, le kinbaku n'était certainement pas maintenant. Dans tous les cas, la préparation qui suivit lui permit de se ressaisir complètement. Traitée comme une reine, habillée par quelqu'un d'autre. Amusante pensée. Les gants de ses bras furent changés, des bas en latex ajoutés avec patience, et un corset flexible de la même matière fut serré sur ses hanches.

- Cela tombe bien. Nous sommes liées, maintenant, répondit-elle avec amusement, toujours aveuglée.

Pour la suite de l'opération, une fois ses poignets attachés, Shani put remarquer que l'islandaise était... admirablement souple. Peut-être, même, légèrement plus que la normale. En tous cas, à coup sûr, Fönn faisait des étirements de façons régulière. Un corps, ça s'entretenait. Alors la position obtenue, bien que pas la plus confortable au monde, ne lui posa aucun problème. Et quand sa vue lui fut offerte, même si un plissement de nez aurait aimé le contraire, elle ne put que sourire à cette vision, venant lacher un coup de langue amusé sur le doigt de la Française.

- Définitivement, vous avez beaucoup de ressource. Et rassurez-vous, Maîtresse. Je suis à l'aise, et légèrement plus résistante que vous ne semblez le penser. Et... Je ne compte aller nulle part, ajouta-t-elle après une petite pause, tirant sur ses liens, juste pour faire cliquerter les quelques bouts de métal.

Fönn regardait Shani droit dans les yeux, sans ciller. La promesse d'amour n'était définitivement pas feinte.

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 40 lundi 13 mars 2017, 00:24:20

Fönn était dans une position très particulière, qu’on aurait pu croire douloureuse... Et elle pouvait effectivement l’être. En fait, elle l’était, mais, plus précisément, pouvait l’être à différents degrés. Et Shani savait y faire. Elle avait déjà utilisé cette position sur des élèves, et, avec Fönn, n’avait eu aucune difficulté. Généralement, les articulations coinçaient. L’Islandaise, elle, était souple, devant probablement faire de la gymnastique. Cette position, instable, était un véritable mélange de kinbaku et de sadomasochisme. Toutefois, elle était bien loin d’être aussi acrobatique que les véritables figures qu’un maître du kinbaku pouvait faire. Shani s’était contentée d’une position rapide à faire, tout en étant aussi très sensuelle, puisque Fönn pouvait voir sa propre intimité. Avec un garçon, Shani s’amusait à le masturber, de sorte que le sperme fonde sur lui.

Ce à quoi il fallait surtout faire attention, c’était le dos. Toute la difficulté était de veiller à ce que le dos se relève au bon endroit, en fonction des vertèbres, de manière à n’engendrer aucune douleur à ce niveau... Ou, tout du moins, aucune douleur excessive. C’était subtil, et Shani avait donc fait attention. Fönn semblait ravie, allant jusqu’à la narguer encore, en lui disant qu’elle était plus résistante que ce que Shani pensait. L’intéressée sourit, avachie sur son corps, et aventura ses doigts contre son nez, glissant dessus.

« Bien sûr, petite chatte, tu es ma prisonnière... Une petite rebelle que je vais devoir corriger pour son impudence à mon égard. »

Il y avait toujours un jeu de rôle dans le sadomasochisme. On sortait de son rôle pour adopter une figure, une image, une position idéalisée et fantasmée. Rien à voir, en ce sens, avec du simple sexe, sauvage et intense. Ici, il y avait toute une imagination, toute une excitation qu’on suscitait par des moyens contournés. Le doigt de Shani glissait sur elle, et elle souriait, les yeux pétillants de plaisir. Son doigt filait sur la commissure des lèvres de la femme, lentement, tendrement.

« Lèche, ma chérie, tu es très douée pour ça... »

Après l’avoir si durement fessé, Shani changeait de position. C’était aussi ça, le sadomasochisme. Il fallait savoir prendre son temps, gérer les choses, et laisser le désir croître doucement. Tout en posant son doigt contre ses lèvres, Shani frottait son visage sur l’une des jambes de Fönn, avant d’embrasser sa peau, léchant, et mordillant même, le collant. Quant à son autre main, elle alla se saisir des doigts de l’une des mains de son Islandaise, et commença ensuite à tendrement la caresser.

Douceur et douleur, les deux allaient de pair, après tout. Shani était, en la matière, une femme très douée, et s’évertuait à le prouver à sa belle amante. L’Islandaise était venue de loin, après tout, et il fallait bien que la secrétaire se montre à la hauteur de ses espérances. Elle laissait donc ses doigts remuer sur les lèvres de la beauté, et déplaça finalement sa main de celle de la femme, pour masser ses fesses, retournant s’attaquer à une partie agréable de son corps. Elle donna une petite tape, puis retira finalement ses doigts du visage de la femme.

« Allez, ma chérie, passons aux choses sérieuses... »

Ses doigts, recouverts de la salive de Fönn, s’approchèrent de son intimité, et elle se mit à la caresser intimement, tout en utilisant son autre main pour masser son postérieur, s’approchant de sa croupe.

« Laisse le plaisir venir, Fönn... Je veux voir ta cyprine couler sur ton propre corps... Mouille-toi dessus ! »

Ce serait très beau à voir pour Shani. En fait, elle aimait beaucoup l’idée !
« Modifié: mercredi 15 mars 2017, 20:56:25 par Shani Stevens »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 41 mercredi 05 avril 2017, 01:11:24

Elles étaient des étrangères. Des étrangères dans ce monde japonais qui venaient de se rencontrer. Des étrangères qui, en une journée, étaient passées de connaissance de salon de lecture, jusqu'à cette position. Jusqu'à ce moment-là. Pourtant, elles avaient leurs différences : leur point de vue sur le BDSM, sur le sexe, voire sur la vie en générale était loin d'être le même. Mais il y avait eu ce fil rouge, qu'un Dieu avait tissé entre leur doigts, ou plutôt, entre le poignet de l'une, et le cou de l'autre. Et dans cette seule soirée, Fönn avait réussi à s'abandonner. A tomber amoureuse de cette Française, au point de lui offrir une entière confiance. Et pourtant, dieu savait, les personnes qui allaient au delà des limites, les salauds gentilhomme ou douceureuses sévissaient aussi dans ces milieux.

Mais la chance, ou le destin guidé par cette éternelle ficelle rouge, avait réuni ces deux êtres qui en proftaient à leur manière singulière. Renversée, habillée de gants, collants et d'un corset, des bracelets et chaines qui la maintenaient dans une position fixe, offerte et à la merci de la dame Shani, elle appréciait pourtant cela, lui souriant avec une douceur et un amour qui contredisaient facilement les quelques paroles provocantes qu'elle avait pu avoir contre son hôte.

Après tout, elle n'avait réagi ainsi, que parce que cette nouvelle Maîtresse s'était aventurée avec elle sur des terrains sensibles, loin de son cher Lyrisme. Peut-être n'était-ce pas si mal, pour le moment du moins. Alors, même si elle en frétillait presque d'envie, elle attendit patiemment l'autorisation pour venir lécher ce doigt qui ne cessait d'attirer ses yeux et ses sens. Enfin, elle pu avancer sa tête, malgré la position, pour venir embrasser le bout du doigt, avant de tendre la langue, obéissante, pour lustrer l'ongle, tourner autour du doigt, et danser avec lui brièvement.

Oh, ses fesses, rouges, lui envoyaient toujours ces frissons et éclats de douleurs. Cela ne s'effaçait sûrement pas en une minute. Et pour une fois, quand une morsure sur l'intérieur d'une cuisse survint, l'Islandaise ne retint même pas son gémissement, alors qu'elle avait pris en bouche le bout du doigt, devenu tout humide. Le tableau devenait triple. D'un côté, les deux mains entrelacées, amoureuses, cette bouche, dévouée à une main supérieure, et cette douce douleur légère rappelée par les morsures précises.

Et la scène allait évoluer vers un plaisir plus pratique, plus prononcé. Le doigté précis, les mouvements choisis, et humide, ça, elle l'était déjà après tout ces coups, et moments passés en sa compagnie. Ainsi, le désir de sa jeune Maîtresse allait être réalisé sans aucun doute. D'abord, ce fut des frémissements, puis des gémissements qu'elle se plaisait à ne pas contrôler. Les bruits comme spongieux étaient équivoques eux aussi, mais si une rougeur envahissait le visage de Fönn, c'était plutôt dû à l'effort et au plaisir que d'une gêne disparue.

- Madame... Maîtresse...

Le mot se mélangeait avec un souffle rauque, jusqu'au moment où un tremblement arriva enfin, où Fönn ferma ses yeux pour laisser s'exprimer son corps qui crachait légèrement son plaisir, laissant ce liquide précieux s'écouler sur elle, glisser sur le corset de latex, entourer ses seins voire jusqu'à son cou pour quelques filaments.

Sa respiration, chahutée par le plaisir parcouru et cette première libération d'une suite certaine, mit quelque temps à se rétablir, tandis que sa moitié laissait à son esprit le temps de se calmer. Alors elle ouvrit les yeux.

- Suis-je vôtre, alors, au plus prof... profond, Maîtresse ?

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 42 lundi 10 avril 2017, 13:20:12

Fönn était si belle, si... Si incroyable ! Face à elle, Shani était vraiment confuse. Aussi confuse qu’excitée, en réalité. Il était évidemment encore trop pour parler d’amour, mais el fait est que l’Islandaise, qu’elle connaissait à peine, était désormais chez elle, et qu’elles se lançaient dans un jeu de rôles que même Shani ne faisait pas aussi vite. Un véritable coup de foudre. Une sérendipité, comme elle l’avait expliqué à Fönn auparavant. Et là, Fönn était contre elle, dans une belle tenue en latex, la rougeur de ses joues se mariant à merveille avec ses cheveux flamboyants. Shani s’évertuait à lécher et à caresser intimement sa fleur intime, sa langue filant sur son bourgeon. Elle se concentrait, et, quand sa langue filait sur sa zone, ses mains caressaient ses hanches, remontant le long de sa peau, venant ensuite saisir et caresser ses collants.

Véritable fétichiste, Shani jouait autant la « Maîtresse » qu’une amante passionnée. Après tout, les deux femmes se connaissaient à peine, et il aurait été assurément présomptueux de vouloir aller trop vite. Shani l’avait fessé, certes, mais elle veillait aussi à tout simplement lui faire l’amour. Elle se délectait des soupirs de la femme, de ses gémissements, des crissements du latex. Sa bouche ne se contentait cependant pas uniquement de glisser sur son sexe. Elle n’hésitait pas à la déplacer pour embrasser sa cheville, léchant son collant, ou le mordillant, frottant ses dents dessus, se contentant, ainsi, juste de ressentir le latex.

« Oh, ma Fönn d’amour... »

Tout en embrassant et en léchant sa jambe, elle enfonça deux doigts dans l’intimité de la femme, la sentant encore gémir, et continua à remuer, atteignant son bouton de plaisir, qu’elle pressait et qu’elle titillait. Elle continua ainsi à s’occuper de son corps, jusqu’à ce que Fönn ne finisse par s’abandonner, dans un long soupir. Son corps se tendit, puis elle se relâcha, et, entre les doigts de Shani, la mouille éclata, fusant sur le corset de Fönn, coulant même un peu sur sa peau.

Shani sourit en voyant les yeux clos de Fönn, qui semblait émerger peu à peu d’un rêve. Elle lui laissa évidemment le temps de se remettre, caressant encore ses cuisses et ses jambes. C’était un petit plaisir dont elle ne se lassait pas. Shani aimait le sexe, mais aimait aussi tous les éléments tournant autour du sexe lui-même. Les caresses, les douceurs, la tendresse... Tous ces éléments faisaient partie de ce que Shani aimait, et elle sentait bien que Fönn aussi. Pour le dire autrement, l’Islandaise n’aimait pas que la partie hard du sexe. Elle ne voyait pas le BDSM comme une manière d’aimer le sexe à travers la douleur, mais à travers la soumission, ce qui n’était pas vraiment la même chose.

Fönn finit par parler, et Shani, en souriant, se déplaça un peu, puis s’assit à côté de la femme. Elle se pencha vers elle, sa tête finissant sous ses jambes, et glissa sa main sur la joue de la femme, caressant tendrement sa peau, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Tu ne devrais pas employer ce mot avec moi, Fönn... ‘‘Profond’’... Ça porte à confusion, ma chérie. »

Elle lui sourit, les yeux brillant encore de malice, et se pencha alors, venant l’embrasser. Un baiser tendre et langoureux, où elle fourra volontiers sa langue, faisant durer ce baiser pendant une bonne minute. Elle se collait à elle, et déplaça sa main, venant caresser son torse, glissant sur l’un de ses seins, pinçant et tirant sur son téton à travers le corset. Fönn était immobilisée, mais pouvait répondre à loisir à son baiser, de sorte que les deux femmes se faisaient mutuellement plaisir.

Shani finit par se redresser, et se pinça les lèvres.

« Mais tu es mienne, oui... Bien sûr. »

La secrétaire lui adressa un nouveau sourire,.

« Et sache que je n’en ai pas encore fini avec toi, Fönn. J’espère que tu n’as pas envie de dormir, car j’ai encore beaucoup d’idées en ce qui te concernent. Des idées... Profondes. »

Ça, c’était bien un mot qui risquait de la poursuivre !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Fönn Hersdóttir

Humain(e)

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 43 dimanche 20 août 2017, 02:08:33

Émerger   d'un rêve. Peut-être était-ce le cas. Mais en tous cas, c'en était un superbe. Et qu'elle comptait bien entretenir. Ses paroles. Son coup de foudre. Sa dévotion prononcée dans le bus, répétées et confirmées. Elle les pensait. Et l'Islandaise ne comptait pas laisser échapper ses paroles. Ce qui s'était passé était sans équivoque. Et ce qui allait continuer lui plairait sûrement tout autant. Fönn, engoncée dans le latex ici et là, immobilisée par des liens savamment placés, observait sa Maîtresse. La Française qui avait sû capturer par sa présence, un bout de son coeur.

Oh oui. Elle aimait l'amour. Le sexe. La douleur aussi. Et d'ailleurs, elles devraient sûrement en venir à parler de leur goûts. De leurs limites... De tout ce qui pouvait entourer un duo qui pratiquait le bdsm, en somme. Peut-être, d'ailleurs, était-ce ce qu'elle appréciait tant. Par toutes ces discussions nécessaires -sans elles, les choses pouvaient trop facilement déraper- s'installait une confiance qui n'était pas nécessairement présente dans une relation vanille. Alors oui. Si les choses devaient devenir plus sérieuses, et se répéter, s'approfondir...  Elles devraient parler. Mais pour le moment, l'archiviste se contentait de compter les sensations, les baisers de sa tendre sur ses jambes. Les caresses sur celles-ci.

Doucement, elle sourit à celle qui vint s'asseoir à sa hauteur, calme et tranquille, le souffle encore un peu court. Elle l'observait, amoureuse ? Possiblement. Fönn pencha sa tête sur le côté, pressant légèrement sa joue contre la main de Shani, appréciant ce moment de calme après l'effort, baisant le pouce du bout des lèvres.

- Confusion, dites-vous, répondit-elle, mais n'est-ce pas vous qui rendez mon esprit confus, par votre être, vos paroles, vos gestes ?

Elle souriait toujours alors que, voyant Shani venir à sa rencontre pour un baiser, l'attachée leva sa tête pour aller cueillir par sa propre volonté aussi ce baiser sensuel, long, langoureux. Les yeux à nouveau fermés, appréciant son goût, son odeur. Partageant la sienne, relançant un bal précédemment interrompu. Un gémissement ou deux purent lui échapper, lorsqu'une caresse plus appuyée se fit sur un sein. Ou alors était-ce ce baiser qu'elle appréciait tant. Ou alors, cette proximité. Le tout.  Jusqu'à ce que Shani se redresse.

Préférant la gouter encore une fois, elle prit le temps de se lécher les lèvres, savourant l'instant, avant de lui répondre calmement.

- D'ailleurs. En parlant... plus profondément, commença-t-elle, nullement gênée par sa position, définitivement souple. Devrions-nous parler goûts. Limites. Safeword ? Si vous voulez explorer plus loin cette relation. Si vous voulez créer une relation malgré tout. Nul besoin de me détacher. Mon dos est assez souple pour être tranquille. Mais si nous parlons....

Elle laissa un blanc s'installer, souriant.

- Je veux au moins un second baiser, avant que nous le fassions. Que nous parlions de tout cela. C'est important.

Shani Stevens

Dieu

Re : Romance au soleil couchant [Fönn Hersdóttir]

Réponse 44 lundi 21 août 2017, 02:44:55

Le bondage n’était pas une chose bête et stupide. Du moins, c’était la position de Shani. Elle avait toujours aimé ça… Le bondage. Une composante magnifique de toutes les pratiques qu’on affublait du sigle « BDSM ». Le bondage, c’était l’art de la contraction, de l’immobilisation. Et, quand on s’intéressait au bondage, on se rapprochait évidemment du kinbaku, ou shibari, l’art japonais des cordes. Avec le shibari, une naine pouvait soulever un homme faisant plus de cent kilos en l’attachant bien. Et c’était un art minutieux, très précis, nécessitant de l’expérience. Même dans ce que Shani venait de faire à Fönn, elle avait dû choisir une position très précisé pour éviter que, à terme, son corps ne commence à souffrir de cette position. Bien sûr, à terme, il y aurait quand même une certaine lassitude et une crispation musculaire, mais, en choisissant le bon endroit où attacher les jambes, où faire le pli, et à partir de quel vertèbre appuyer le dos de Fönn, on arrivait à rendre l’ensemble plus confortable. Et, avec Fönn, le fait qu’elle soit agile et souple faisait d’elle un parfait instrument pour leurs activités nocturnes.

Ce baiser avait été délicieux, permettant, une fois n’est pas coutume, de permettre à Shani d’apprécier ses lèvres. Elle ignorait encore jusqu’où sa relation irait avec cette Islandaise, mais… Très clairement, Shani sentait bien qu’il existait quelque chose de particulier entre elles. Un lien inexplicable, mais non moins persistant, et qui ne demandait qu’à s’épanouir avec le temps. Rien à voir avec une relation rapide à courte durée. D’aucuns pouvaient reprocher à Shani sa naïveté, elle qui avait invité une femme qu’elle ne connaissait quasiment pas chez elle... Mais Shani avait une sorte de sixième sens avec les gens. Instinctivement, elle avait senti qu’elle pouvait avoir foi en Fönn, que cette dernière ne la trahirait pas… Et là, tandis qu’elle l’embrassait, elle en était intimement convaincue.

Fönn avait une bouche délicieuse, et, quand Shani rompit le baiser, et sourit à sa belle Fönn, cette dernière lui demanda des précisions sur la nature de leur relation. La belle secrétaire avait alors déplacé son visage, l’approchant de l’un des seins de la femme, qui étaient à découvert, et commençait à l’embrasser, et à le lécher, en se concentrant sur son téton.

« Hmmmm… »

Shani tira sur le téton, ses dents raclant délicatement ce dernier, et redressa son visage.

« Tu as raison, ma chérie. »

Mais, comme elle avait demandé un « second baiser » avant de lui répondre, Shani retourna s’attaquer à son visage, et posa sa main sur son menton, coinçant ce dernier entre ses doigts. Quelques secondes s’écoulèrent, pendant lesquelles Shani se mit à lui sourire, puis elle alla l’embrasser à nouveau, en glissant sa langue dans sa bouche. Shani opta pour un baiser plus appuyé, plus sensuel, et délaissa le menton de Fönn pour aller pincer son autre sein, celui qui n’avait pas goûté à ses lèvres, en tirant rapidement sur le téton, pendant quelques secondes, puis en serrant ensuite cette masse moelleuse entre ses doigts.

Shani remua un peu son visage, goûtant davantage aux tendres lèvres de la belle Islandaise. Un certain temps s’écoula, bien plus long que prévu, avant que Shani ne finisse par retirer ses lèvres, un sourire épanoui sur le visage. Sa main remonta ensuite du sein de Fönn pour se poser sur ses lèvres. Là, Shani s’amusa à caresser, du bout du doigt, le fin tracé de sa délicieuse bouche encore humectée par sa salive, glissant le long des lèvres, s’attardant sur la commissure, ou s’y enfonçant parfois.

« Les limites, donc… Je dirais… Qu’elles évolueront probablement avec le temps. Je préfère ne pas fixer trop de règles à l’avance, en réalité, ma puce. Tu sais, je vois le sexe comme une sorte de rencontre mutuelle. Au début, on ne se connaît pas vraiment, on n’ose pas faire des choses… Et, plus on se connaît, et plus on se laisse aller. J’ai foi en toi, Fönn, mais je pense que la confiance ne s’acquiert qu’avec le temps. Alors, s’il fallait fixer une limite, je pense que ce serait… »

Shani réfléchit, tout en tapotant en ce faisant la bouche de Fönn. Cette dernière pouvait presque, si elle le voulait, lécher son doigt en aventurant sa langue.

« …De ne rien faire qui soit de nature à nous faire perdre la confiance mutuelle que nous avons l’une envers l’autre. »

Une limite bien mystérieuse. Shani déplaça ensuite ses doigts, caressant la joue de Fönn, ses doigts se glissant dans quelques mèches de cheveux rebelles, pendant que son pouce venait, à son tour, jouer avec les tendres lèvres de son amante.

« Quant au safeword… Je n’en connais qu’un, que j’utilise depuis l’adolescence. »

Et, juste avec le temps de le dire, elle l’embrassa encore. Un baiser plus bref que le second, qu’elle rompit ensuite avec un seul mot :

« Moonlight. »
« Modifié: jeudi 24 août 2017, 01:54:29 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :