Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Prise de guerre [PV]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Prise de guerre [PV]

lundi 08 août 2016, 13:29:33


« Ils sont sur le départ. C’est un petit village isolé, avec des vaches, et quelques petits canaux pour la pêche. Rien d’exceptionnel. Pas de gardes, pas de miliciens, si ce n’est des fermiers équipés de fourches. »

L’éclaireur faisait son rapport à la petite troupe. Le petit village avait été repéré, et il était donc normal de se renseigner, mais il n’y avait aucun danger. Tout juste des paysans effrayés. Le messager était venu les prévenir trop tardivement, ou alors, ils avaient mis trop de temps à se décider à partir, convaincus que les Ashnardiens ne passeraient pas par là. Il est vrai que cette route était très isolée, et constituait un retard significatif pour rejoindre Altenberg, le superfort où toutes les forces ashnardiennes étaient en train de se concentrer pour tenter de le renverser. Cependant, le Maréchal avait estimé plus prudent d’envoyer une petite compagnie sur cette route isolée, afin d’installer une base de ravitaillement arrière, afin de servir de relais entre les colonies ashnardiennes avancées et la ligne de front.

Altenberg était un redoutable fort nexusien, et, pour le faire tomber, il fallait maintenir un siège de longue durée, ce qui, indiscutablement, nécessitait de s’implanter dans la région. Les erreurs des premiers assauts ashnardiens avaient été de miser sur leur nombre et sur la rapidité, mais les superforts étaient pensés pour résister à des assauts très impressionnants. C’était un impressionnant système défensif où chaque château venait en aide à ceux qui étaient assiégés, de telle sorte que, fréquemment, les troupes ashnardiennes se retrouvaient coincés entre le marteau et l’enclume, entre les défenseurs nexusiens et des raids de cavaliers et de paladins attaquant les camps ashnardiens pour coincer les troupes. C’était pour éviter que ce scénario ne se répète que le haut-commandement dispersait les soldats, afin d’attaquer les campagnes environnantes, et d’utiliser ainsi des bases de retrait dont le rôle était de reprendre les campements militaires.

Ce petit village était parfait, car, tout en étant isolé, il était relativement proche d’Altenberg. Le Maréchal Coehoorn var Emreis avait donc confié à l’une de ses lieutenantes, la redoutable démone Myrandra, le soin d’effectuer cette mission. Sa compagnie ne comprenait qu’une quinzaine de soldats, afin d’éviter de se faire repérer, mais, contre de simples loqueteux nexusiens, ce n’était pas bien grave. Dans les bois, les Ashnardiens se rapprochaient du village.

Il s’appelait Eaux-Plates, et les Platois, comme on appelait les autochtones locaux, étaient clairement sur le départ, assemblant leurs affaires sur des chariots, prêts à partir dans la journée. La prudence imposait donc d’attendre qu’ils partent, mais Myrandra sentait l’excitation fébrile de ses hommes. Ils formaient des proies faciles, et il y avait longtemps que ces guerriers n’avaient pas commis quelques tueries. On avait beau dire tout ce qu’on voulait sur les Ashnardiens, en matière de guerre, les gènes démoniaques qui sommeillaient dans la plupart des soldats se réveillaient, les rendant encore plus sauvages et agressifs... Ou peut-être était-ce juste une conséquence de la nature humaine, mais Myrandra savait qu’elle allait devoir leur autoriser ce petit plaisir.

« Très bien. Attaquez le village, mais ne faites pas trop de casse, nous en aurons besoin après. »

Elle-même comptait bien se faire plaisir, car elle avait vu quelques singulières beautés parmi les paysannes locales. Et, pour être honnête, Myrandra avait quitté le camp principal depuis quelques jours, ainsi que les esclaves qui y figuraient.

Il fallait bien rattraper le temps perdu.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 1 lundi 08 août 2016, 13:58:42

La guerre, ce n'était pas quelque chose que, du haut des ses 17 ans à peine, la jeune Sarah aurait crû voir un jour débarquer dans son village. Pourtant, comme tous les autres habitants, elle était en train de se presser, pour charger autant de possessions qu'elle pouvait dans le chariot familial. Elle, son père, sa mère, étaient sur le départ au même titre que tous les habitants, depuis qu'un messager était venu les prévenir de l'arrivée imminente d'une grande légion ashnardienne dans la région, et qu'ils devaient évacuer. Seulement, suite à ça, les paysans avaient également appris que leur village était le dernier à être au courant, ce qui signifiais donc que l'envahisseur était proche. Le village d'Eau-Plate dépendait administrativement d'un des super forts nexusiens, situé à peine quelques kilomètres plus au sud, Altenberg, et c'était donc logiquement là bas que les habitants comptaient trouver refuge. Ils prenaient avec eux tout ce qu'ils pouvaient, car ils ne se faisaient pas d'illusions, il ne resterait rien de ce qu'ils laisseraient derrière eux. Pourtant, ils devaient abandonner bien des choses. La famille de Sarah étaient des éleveurs de vaches depuis des générations, si ils avaient été prévenus à temps, sans doute auraient-ils eu l'occasion de sauver également leur troupeau...mais le père de Sarah se demandait silencieusement si ils auraient le temps de se sauver eux- mêmes, tandis qu'il chargeait sur la charette leurs biens les plus précieux, ceux qu'ils pourraient éventuellement vendre pour subvenir à leurs besoins, une fois les murs d'Altenberg passés.

Sarah elle se dépechait de charger ce qu'elle pouvait porter, et surtout elle avait peur de voir arriver à l'horizon les bannières de l'ennemi. Bien que jeune, Sarah n'était pas stupide, Nexus était en guerre avec l'Empire depuis des générations, et les rumeurs sur les prisonniers féminins, un peu trop belles pour leur propre sécurité, affluaient partout. En bonne croyante, la jeune femme avait conservé sa virginité pour le jour où elle se marierait, ce qui en toute logique aurait du se produire avec l'arrivée de l'été. Mais maintenant...le sort même du village était scellé.
Puis, soudainement, la cloche d'alerte du village retentit, et le guetteur se mit à hurler.


LES ASHNARDIENS ! SEIGNEUR, ILS SONT ICI !!!!!

Un vent de panique souffla alors sur tout le village. Les caravanes n'étaient pas prêtes, la plupart même pas encore attelées, ce qui faisait donc que les rues déjà étroites du village étaient encombrées. Quand au pont qui permettait d'accéder à la route vers Altenberg, ce dernier n'était pas encore étiré pour arriver vers l'autre extrémité de la berge, car il fallait de nombreux hommes pour le manoeuvrer à la main. Les habitants étaient donc piégés, et c'était chacun pour soit. Le père de Sarah prit alors sa famille avec lui, tout en s'emparant de sa fourche à fumier, et ils se barricadèrent dans leur maison.
Jonah, le père, n'était peut-être qu'un paysan, mais il se tenait face à la porte avec sa fourche prête à frapper, la main sûre malgré le fait qu'il ne soit pas un guerrier.
Les pleurs de sa fille et de sa femme étaient des raisons plus que suffisantes pour qu'il se montre présentement brave.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 2 lundi 08 août 2016, 14:55:58

Pas de cors, ni même de chevaux, Myrandra menait un groupe furtif, et l’attaque devait donc être rapide, en évitant les incendies. Les Nexusiens étaient relativement proches, et provoquer un incendie ne manquerait pas de les attirer. Ainsi, quand le guetteur hurla en voyant les corps se rapprocher, et sonna les cloches, Myrandra se concentra sur lui, et tendit sa main. Ses longs ongles noirs crépitèrent, et un arc électrique en jaillit, frappant le guetteur, qui tomba de la tour de guet, et s’écrasa sur le sol, au milieu de gens qui hurlaient et de chiens qui aboyaient. Eaux-Plates n’avait même pas de palissade en bois pour la protéger, et les Ashnardiens débarquèrent dans la grand-rue. Rapides et violents, ils fondirent sur les proies, les renversant, les égorgeant, les décapitant cruellement. Plusieurs villageois tentèrent de s’enfuir vers le sud, mais des Ashnardiens se tenaient déjà là, ayant proprement entouré le village. Il y eut quelques hurlements supplémentaires, et le sang se mit à rougir le pavé d’Eaux-Plates.

« Non, non, pitié, pitié, ayez pi... ! »

Les supplications du villageois se turent dans un bruit de couperet quand une épée se planta dans son corps. Myrandra entra dans le village en dernier, voyant de multiples cadavres sur le sol, tandis que les Ashnardiens s’attaquaient aux portes des maisons, les faisant sauter, tuant les villageois sans scrupule. Il n’y avait qu’une seule personne que Myrandra voulait épargner, et elle se dirigeait lentement vers sa maison. Elle grimpa le perron menant à la terrasse d’entrée, et posa ses doigts sur la porte, avant de les déplacer sur la poignée, et constata que cette dernière avait été barricadée. On avait renversé un meuble devant, et elle sourit lentement.

*Comme c’est mignon...*

La mage s’écarta un peu, et se concentra, générant dans sa main une boule d’Air. Ses mèches de cheveux tournoyaient sur place, et elle lança la boule, au bout de quelques secondes, contre la porte. Cette dernière explosa violemment sous l’impact, le meuble explosant derrière, ainsi qu’une partie du mur. Le paysan situé derrière fut soufflé par l’impact, et heurta violemment le mur au fond du salon, s’écroulant mollement sur le sol, sonné, mais en vie. En entrant, Myrandra vit une mère, se dressant devant sa fille, en lui ordonnant de fuir par la porte arrière.

Myrandra sourit lentement, sans rien dire, et vit ensuite la mère de famille se ruer sur elle avec un long couteau de boucher. De la main, la démone utilisa un sort qui repoussa la femme, l’envoyant s’étaler sur la table du salon, pendant que leur fille filait par l’arrière, dans la cuisine, se rendant vers la porte permettant de filer par l’arrière... Et, quand elle l’ouvrit, ce fut pour tomber sur l’ossature massive d’un Ashnardien, qui la gifla sèchement, l’envoyant s’effondrer sur le sol.



« Debout, ma beauté... »

Le souffle écœurant qui fila dans les narines de la femme permit clairement à la jeune femme d’ouvrir les yeux. Myrandra lui laissa le temps de reprendre ses esprits. La petite souillonne était dans sa chambre, attachée contre le mur, avec un bâillon autour des lèvres, et il n’y avait que Myrandra, face à elle, lui souriant doucement. Sans rien dire, elle attendit quelques secondes, jusqu’à se mettre à parler :

« Il va être très important que tu m’écoutes attentivement, ma petite. Si tu fais tout ce que je t’ordonne, toi, ta famille, et l’essentiel des membres de ton village, auront la vie sauve. C’est une lourde responsabilité qui pèse sur tes épaules, j’en ai conscience, mais c’est ainsi. »

Myrandra se tut pendant quelques secondes, se mettant lentement à marcher. La chambre de la jeune fille abritait quantité de souvenirs d’une jeune fermière, comme un journal intime, comprenant son nom, et son envie de se marier pour cet été. Une paysanne sans envergure.

« Je vais retirer ton bâillon, Sarah, et tu vas me dire que tu as compris, et que tu vas écouter ma proposition. »

Elle se rapprocha de sa prisonnière, et posa ses mains sur son bâillon, avant de déposer un baiser sur le coin de sa tête.

« Je m’appelle Myrandra, et c’est moi qui contrôle cette escouade de soldats. »

Suite à cela, la magicienne ôta finalement le bâillon, rendant à la femme sa liberté de parole. Depuis sa fenêtre, qui donnait sur la grand-rue, on pouvait parfois entendre des cris, des hurlements, et des grognements mécontents. Le soleil commençait à se coucher, et Myrandra n’avait allumé aucune des bougies de la chambre, ce qui faisait qu’elle était relativement sombre.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 3 lundi 08 août 2016, 15:22:05

L'horreur, une véritable horreur était en train de se dérouler dans le village paisible d'Eaux-Plates. Malgré sa proximité avec la fontière d'Ashnard, ce petit village nexusien avait toujours profité de la présence dissuasive d'Altenberg dans sa proximité. Il s'agissait de l'un des plus gros forts nexusien, abritant au bas mot des centaines de milliers de soldats, des murs si hauts que même des géants semblaient petits en comparaison, jamais encore Ashnard n'avait osé lancer d'assaut contre la super structure. Mais là, présentement, le village et ses habitants se trouvaient en plein milieu d'une ambitieuse campagne de l'Empire pour le prendre, et ils étaient les victimes d'une erreur administrative, faisant qu'ils avaient été prévenus bien trop tard de l'arrivée de cette armée.
Sarah, elle, était blottie contre sa mère, qui la serrait fortement dans ses bras, quand à son père, qui transpirait et tremblait de peur, il se préparait à répondre hostilement à quiconque tenterait de forcer la porte, contre laquelle il avait fait tomber une de leurs étagères. Pris au piège comme des rats, il n'avait toutefois pas l'intention de laisser quiconque s'approcher de sa fille, qui était une vraie fleur, la plus belle de tout le village...il ne savait que trop bien ce que ces brutes lui feraient subir si ils posaient leurs sales pattes sur elle, mais ça, jamais de son vivant !

Mais, tout aussi courageux qu'il puisse être, il n'était qu'un simple humain, impuissant face à la magie qui fit céder sa barricade, et l'envoya s'enfoncer contre le mur intérieur de sa maison. Sarah alors hurla, puis sa mère lui ordonna de fuir par la porte arrière. La jeune femme aurait voulu protester, ne pas abandonner sa mère, mais cette dernière la tira alors pour la lever, et lui hurla à nouveau de s'enfuir. Pleurant à chaudes larmes, Sarah tenta alors sa chance, sans se demander ce qu'elle pourrait faire si par miracle elle devait arriver à s'enfuir.
Toutefois, l'occasion ne se présenta pas. Quand elle ouvrit la porte, ce fût pour tomber sur la silouhette épaisse d'un soldat Ashnardien, qui l'acceuillit avec un violent revers de la main, qui l'envoya voler à l'intérieur de sa maison. Sarah, qui n'était qu'une frêle humaine, une paysanne, en fût sonnée, et au milieu des cris d'agonie et de peur, elle sombra dans l'inconscience en gémissant de douleur.

Elle reprit conscience bien plus tard, ligottée et baillonnée, quand elle entendit une voix, bien que douce, qui lui sembla absolument sinistre. C'était une femme, une belle femme, mais dont elle reconnu la silouhette comme étant celle qui avait très probablement tué ses parents...et qui allait sans doute prendre plaisir à la tuer elle aussi. Sarah était tout simplement terrifiée, elle était seule avec cette Ashnardienne, dont les yeux luisaient d'une claire influence démoniaque, ce qui pour une paysanne croyante comme Sarah était toute bonnement horrible à voir. Puis, elle lui parla de ses parents, comme si ils étaient encore en vie, suit à quoi les yeux de Sarah, bien qu'imbibés de chaudes larmes, s'écarquillèrent. La souillon ne s'attendait pas à ce que ses parents soient encore en vie, et encore moins une partie du village, après avoir entendu tantôt les soldats faire un vrai massacre. La terrible femme lui ôta alors son baillon, juste après lui avoir fait comprendre que de son comportement dépendrait le sort de beaucoup. Sarah tremblait, mais se mordit douloureusement les lèvres pour résister à l'envie de gémir, ou de hurler, et avait bien du mal à poser son regard sur sa tortionnaire. Elle avait le regard du démon, et dans la pénombre, c'était encore plus terrifiant.

P...pitié...mes parents...mon village...on vous a rien fait...qu'est-ce que vous voulez ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 4 lundi 08 août 2016, 16:03:55

Elle était vraiment belle, cette petite fleur. Dans son journal intime, Myrandra avait lu que beaucoup de fermiers la courtisaient, et qu’elle était promise à un écuyer, qui devait revenir cet été, et qui serait assurément un chevalier. C’était une belle petite Nexusienne, élevée pour être une parfaite épouse, comme la plupart des filles dans les campagnes de Nexus. Eaux-Plates n’avait même pas de manoir, et son seigneur vivait dans une maison similaire aux autres, à côté de l’église, seul édifice en pierre. Une localité très religieuse, où on devait dépeindre les Ashnardiens comme le Mal incarné. Difficile de leur reprocher cela, quand on voyait le raid qui avait eu lieu sur le village. Pour autant, les Impériaux avaient été plutôt calmes, et, s’ils avaient tué les quelques fermiers ayant voulu jouer aux héros, les principales victimes avaient été les personnes âges, et ceux trop faibles pour leur servir par la suite. Tout le reste n’était ensuite qu’une mise en scène destinée à satisfaire les goûts de Myrandra. Faire un feu était inenvisageable, tout comme faire un trop grand carnage. La putréfaction attirait les créatures nécrophages, et, si cela avait lieu, les Nexusiens étaient susceptibles de les repérer. Or, maintenant que le village était sous contrôle, Myrandra avait envoyé un cavalier prévenir Coehoorn, afin qu’il envoie des renforts. Il fallait donc tenir, en évitant de se faire repérer. C’était pour cette raison que la femme n’utilisait pas trop sa magie, ni ne faisait appel à des corbeaux. Nexus avait des faucons de guerre, qui traquaient leurs oiseaux, et des détecteurs de magie. Toute la zone était sous étroite surveillance, et la mage allait donc jouer avec la peur de la femme.

Sarah, la bouche libre, demanda, d’une voix marquée par la peur, mais très douce malgré tout,  ce qu’elle comptait faire. L’Ashnardienne resta silencieuse pendant quelques secondes, avant de lui sourire silencieusement, et claqua alors deux de ses doigts. Des flammèches allumèrent alors toutes les bougies, sortilège mineur et indétectable. La lumière fusa donc dans la chambre, permettant de visualiser davantage Myrandra. La magicienne lui souriait sensuellement.

« J’ai lu ton journal intime, tu sais... Je suis surprise de voir quelqu’un qui soit capable d’écrire dans le coin. Même si ce que tu fais n’est pas de la grande littérature, pour une fille qui passe son temps à traire le cul des vaches, tu t’en sors bien. »

Les précédents rois de Nexus avaient développé des édits et des ordonnances pour développer l’éducation à travers tout le pays, et, si cette dernière était assurée par des instituteurs publics dans les grandes villes, dans des bourgs comme Eaux-Plates, les religieux s’en chargeaient. Sarah n’avait qu’une connaissance très limitée du monde qui l’entoure, mais manifestait, néanmoins, une grande curiosité pour le reste du monde, surtout pour Nexus. Traire des vaches, ce n’était pas indiqué pour une fille aussi belle qu’elle, et ça, ses parents avaient dû le noter très tôt, d’où leur souhait de la marier à un chevalier nexusien.

« Ce que je veux, c’est toi, Sarah. Tes parents, et les autres villageois, sont regroupés dans l’église en ce moment. Si tu veux qu’ils vivent, tu devras faire tout ce que je souhaite ce soir, ma petite beauté. Et, ce que je veux, en réalité, est très simple. »

Elle se déplaça encore, faisant claquer ses talons sur le sol, et s’assit sur le rebord du lit, croisant ses jambes, et attrapa l’ours en peluche qui se trouvait dessus. Tout, dans cette pièce, sentait la jeune fille amoureuse, romantique, qui devait probablement s’imaginer une vie idyllique avec son bon-à-rien de chevalier à Nexus. Les petites candides habituelles issues des campagnes de Nexus. Pour ces femmes, il n’y avait qu’une issue possible, selon Myrandra.

« Votre religion vous enseigne le culte du sacrifice pour sauver le troupeau, n’est-ce pas ? L’Homme-Jésus offrant sa vie aux hommes pour que le courroux de Dieu ne s’abatte pas sur eux... C’est de ça dont il s’agit, Sarah. Un sacrifice... Ton sacrifice. »

De la main, elle caressait l’ours en peluche, et lui sourit à nouveau.

« Il n’y a que deux manières de s’en sortir... Soit nous vous tuons tous, soit tu accomplis ton rôle, et nous repartirons... Mais toi, dans tous les cas, ta petite vie ennuyeuse et chiante à mourir de paysanne est finie. Sarah meurt ce soir dans tous les cas de figure, mais c’est à toi de choisir si tu veux revivre sous une autre identité, et mener une vie beaucoup plus fascinante. C’est à toi, en définitive, de décider si tu deviendras Cindy, mon esclave sexuelle, et nous avons toute la soirée, et même toute la nuit, pour nous décider. »

La mage rejeta finalement l’ours en peluche, et se rapprocha de la femme, fléchissant les genoux pour être juste devant elle. Sa main alla caresser sa joue, ses griffes glissant sur sa peau, mais sans l’entailler.

« Tu es tellement belle, ma chérie... Initialement, je comptais laisser à mes guerriers le soin de massacrer tous les villageois, mais, quand je t’ai vue... J’ai décidé que ta communauté, pour héberger une telle beauté, méritait bien une petite chance de survie. Et cette chance ne tient qu’à toi. »

Sa main se posa sur son menton, et ses doigts se crispèrent dessus, maintenant ce dernier droit, tandis que ses lèvres se rapprochaient. Myrandra lui sourit, et l’embrassa brièvement.

« Je vais te faire l’amour, Cindy... Puis tous mes hommes te passeront dessus, et, tout ce que tu devras faire, c’est y survivre. Que ça te plaise ou non, je m’en moque. Tu peux hurler, nous insulter, te défendre, faire tout ce que bon te semble, tant que tu ne sombres pas dans le coma. Si tu y arrives, alors tu deviendras mon esclave, et ta communauté sera sauvée. Si tu échoues... Disons que tu auras connu un dernier épisode fabuleux dans ta courte vie avant que ta flamme ne s’éteigne définitivement, ainsi que celle de ta famille, et de tous ces bouseux qui vivent dans ce trou puant et pourri. »

Elle se redressa alors, son bassin près de son visage, ses mains posées sur les chaînes métalliques retenant sa culotte, et sourit à nouveau, ressentant un intense frisson d’excitation devant le pouvoir qu’elle exerçait sur la femme :

« Tu peux choisir de refuser ce marathon sexuel, ou non... Dans tous les cas, ça ne changera rien, car nous te baiserons toute la nuit. En réalité, la seule chose que tu peux décider, en ce moment, c’est si tu préfères que je te baise la gueule, ou directement ta petite chatte... »

Comment dire qu’elle était méchante, vu le choix qu’elle lui offrait ?

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 5 lundi 08 août 2016, 18:49:13

Sarah se recroquevilla sur elle même lorsque, d'un claquement de doigts, Myrandra sembla allumer d'un seul coup les bougies qui se trouvaient dispersées dans sa chambre. La jeune femme était très peu habituée à voir de la magie à l'oeuvre, car elle n'était finalement jamais sortie des environs de son village. Qu'aurait-elle bien pu faire en dehors de toutes manières ? Elle était déjà promise à un jeune écuyer du village, qui était en passe de devenir un vrai chevalier, et Sarah n'avait jamais eu aucune raison de fuir ou de quitter les environs. Il y avait sa famille, ses amis, tout ce qu'elle aimait dans le coin. C'était certes une vie rythmée par des habitudes, guère riche en rebondissements, mais c'était sa vie...et elle était désormais grandement bouleversée à cause de cette femme, et de ces brutes qui l'accompagnaient. Il n'y avait pas besoin d'être devin pour comprendre que les intentions de cette femme ne pouvaient être que malveillantes, d'une façon ou d'une autre, mais au loin, Sarah entendait les plaintes et les gémissements de certains villageois, ce qui indiquait qu'effectivement tout le monde n'avait pas été massacré. Donc, peut-être bien que ses parents étaient toujours en vie. De la part de soldats ashnardiens, cela semblait fou, mais Sarah avait envie de s'accrocher à l'espoir que sa famille n'aie pas été massacrée.

Mais pour épargner sa famille et les autres survivants de l'assaut, cette Myrandra exigeait quelque chose de sa part. Pourquoi elle ? C'était là un mystère. Elle n'était qu'une femme qui avait passé toute sa vie dans une ferme à élever des vaches, elle était certes un beau brin de fille, mais était à des lieues de s'imaginer que c'était ça qui intéressait vraiment la démone. Sarah se montra peu loquace, et laissa globalement la femme parler, lui expliquer la situation, partir dans des monologues. Tout d'abord elle était effrayée, ce qui ne l'encourageait guère à parler avec sa tortionnaire, et ensuite, elle avait aussi peur que des paroles déplacées ne lui valent soit de souffrir, soit que ses parents en pâtissent. Toutefois, Sarah ne pu cacher sa stupéfaction quand Myrandra lui déclara qu'elle souhaitait faire d'elle son esclave sexuelle.

Q...quoi ?

Progressivement, le coeur de la jeune femme se mit à battre de plus en plus fort, à mesure que celle qui la tenait captive dévoilait de plus en plus ce qu'elle attendait réellement. Sarah allait se faire violer, par cette femme, mais aussi par tous les guerriers qui l'accompagnaient, et elle devrait endurer cela sans flanchir tout au long de la nuit. Sarah aurait aimé que ça soit une farce, ou alors un mauvais rêve, mais elle n'était face à ni l'un ni l'autre, c'était bel et bien la dure réalité, et cette femme se dressa devant elle, la dominant de toute sa stature alors qu'elle était effrayée.

N...non...

Sarah essaya vainement de reculer, une tentative ridicule vu qu'elle était déjà contre l'un des murs de sa chambre, mais c'était un réflèxe, pour tenter de s'éloigner le plus possible de cette femme. Sarah était une jeune femme très croyante, qui avait jusque là eu droit à tous les sacrements que l'on devait faire passer à une jeune adulte, et elle s'était préservée pour son futur mari, avec qui elle fonderait une famille heureuse à la capitale. Mais ça...servir de dépotoir à foutre, ce n'était pas ce à quoi Sarah voulait avoir droit. Pourtant, elle ne s'enfuit pas. Elle avait les bras attachés, et elle était encore en état de choc après ce qui c'était passé. Mais surtout, elle avait peur pour ses amis, sa famille. Peur qu'une action irréfléchie de sa part ne mène à leur perte. Leurs vies ne valait rien pour les ashnardiens, elle en avait désormais la preuve directe. Sarah était en train de paniquer, de pleurer même, alors qu'elle regardait cette femme, qui en ce moment devait réfléchir à quoi faire subir à cette pauvre paysanne. Elle n'avait pas l'intention de s'enfuir, mais serait bien incapable en revanche de faire quoi que ce soit d'autre.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 6 mardi 09 août 2016, 02:00:36

Les liens se serrèrent et les chaînes cliquetèrent quand Sarah manifesta son refus par un mouvement de son corps, essayant, en vain, de se libérer, de fuir. Et où aurait-elle pu fuir, de toute façon ? Myranda souriait, trouvant cette peur... Très appétissante. Elle frissonnait sur place, et comprit vite que Sarah n’était pas encore en état psychologique de jouer avec elle. La mage aurait, bien sûr, pu user de magie rose, mais, même en l’état, elle doutait que ce soit efficace. La peur était une émotion qui surclassait toute autre forme de sentiment, Myrandra le savait, et elle comprit qu’elle allait devoir agir rapidement. Elle pouvait la violer sur place, mais, en réalité, la mage avait envie de jouer avec cette femme toute la nuit, pas de la voir s’écrouler au bout d’une heure. Pour l’heure, Sarah pleurait, et Myrandra s’approcha encore d’elle, sa culotte venant ainsi caresser le front de la femme, ses deux mains se posant sur sa tête.

« Allons, pourquoi pleures-tu ? Tu trouves ta situation injuste ? Tu crois que te marier avec un idiot de chevalier est meilleur ? Dans tous les cas, Cindy, ta vie était d’être une esclave. Moi, je suis juste plus honnête... Et bien plus belle que ton chevalier, aussi. Tu es gagnante sur tous les tableaux, en réalité, car, si tu me satisfais, Cindy, tu me suivras à Ashnard. Tu auras beau être une esclave, tu vivras comme une Reine... »

Elle ne répondait pas, ne réagissait pas. Myrandra n’avait jamais eu la patience de dresser des esclaves, et préférait généralement se rendre dans les harems. Elle n’avait aucune esclave, et, à Ashnard, passait souvent son temps au harem Warren. Myrandra n’avait tout simplement pas le tempérament d’avoir des esclaves, l’envie de s’en occuper, et préférait plutôt se détendre en compagnie de courtisanes du luxe. Mais là... L’Ashnardienne était en train de se dire qu’il était peut-être temps d’en avoir une. Dans les soirées et les réceptions organisées parmi les pontes de la capitale, il était souvent de mauvais genre de venir sans son esclave. Depuis que Samara avait une fée et une esclave, cette dernière était beaucoup plus importante, et, en réalité, Myrandra la jalousait un peu. Une Nexusienne pure souche, c’était donc un bien précieux.

Les mains de Myrandra cessèrent de caresser les cheveux légèrement poisseux de la femme, et se posèrent sur ses chaînes à hauteur de son sexe, puis elle tira dessus. Ce faisant, l’espèce de culotte qu’elle avait, qui était plus une sorte d’armature métallique, s’ouvrit en deux, révélant une intimité parfaitement épilée... D’où une verge ne tarda pas à pointer, jaillissant de son sexe pour heurter le front de la femme.

« Aaaahh... Tu as raison, ma chérie, j’ai tendance à être un peu trop bavarde... Mais, parfois, il faut juste passer à l’action. Allez, ma chérie, ouvre la bouche... »

Myrandra promenait son sexe sur le visage de la femme, et, en voyant combien cette dernière résistait, posa brusquement sa main sur sa tête, la plaquant contre le mur, et conserva son autre main sur son sexe, puis le tapa contre les lèvres de la femme. Avec sa main posée sur son crâne, elle empêchait la femme de déplacer ses lèvres, l’immobilisant sur place. Sa queue était bien tendue, trahissant toute l’excitation que la mage ressentait, et qu’elle avait longtemps restreinte.

Au bout d’une bataille perdue d’avance pour Sarah, la queue de la mage finit par s’enfoncer dans ses lèvres, et la femme commença à la remuer, non sans soupirer joyeusement de plaisir.

« Haaaa... Ouuuiii... Tu as vraiment... Hummm... Ohhh, tes lèvres sont si douces, ma chérie... »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 7 mardi 09 août 2016, 17:30:39

Les pires craintes de Sarah sur son propre sort s'avéraient donc vraies, elle allait être violée, par cette démone, et par son groupe de soldats. N'avait-elle donc pas toutes les raisons de pleurer ? Ce n'était pas ainsi que la jeune femme voulait que sa virginité lui soit ôtée, elle l'aurait voulu après son mariage, lors de sa nuit de noces avec son mari, à qui elle offrirait ainsi le beau cadeau de sa pûreté. L'Ashnardienne se rapprocha encore d'elle, collant son bassin contre le front de la jeune femme qui tentait vainement de se débattre, mais lasse de ses mouvements, elle posa alors également ses mains sur les cheveux de la paysanne. Le contact de ces doigts la firent frémir de peur, et elle pleurait à chaudes larmes.

Nan...nan pitié pas ça...

La démone l'humiliait au plus haut point en ne l'appellant pas par son véritable prénom, celui qu'on lui avait donné lors de son baptème, mais au contraire par un autre de sa propre invention, qu'elle persista à utiliser. Sarah, ou Cindy selon la démone, était tout à fait impuissante dans tous les cas, et cela rendait la situation d'autant plus terrible. Oh certes elle ne se laissait pas complètement faire, mais il était clair que la jeune femme se retenait. Elle aurait autrement déjà tenté de fuir, ou de blesser Myrandra en lui donnant des coups de pieds, de poing, ou en la mordant. Mais toujours, le spectre de la mort de ses parents et de ses amis pesait sur sa conscience. Sarah le savait, si elle se débattait trop, elle risquait d'encourir la fureur de cette femme, qui n'hésiterait alors pas à tuer tous ceux et celles à qui la paysanne tenait. C'était là les menaces qu'elle avait proféré, et pour avoir mené un assaut sur le village ayant mené à de nombreuses morts, Sarah se doutait bien qu'en réalité, leurs vies n'avait aucune espèce d'importance pour cette démone.
Ainsi, Sarah en était réduite à gémir et à pleurer, tout en essayant faiblement de se débattre alors qu'elle avait les poignets attachés dans son dos. Assise à même le sol, contre un mur, Myrandra qui était debout la dominait de par sa stature, et elle ne tarda pas à retirer sa culotte en métal, qui retenue par des chaines se mit à pendre le long de ses jambes.

Ah...AAAAAH !!!!!

Sarah avait à ce moment senti quelque chose heurter son front, quelque chose de dur, et quand elle avait légèrement levé son regard, elle avait alors pu voir qu'un sexe masculin était apparu par magie au niveau de l'entrejambe de la femme. Une telle sorcellerie était tout simplement horrible, du point de vue de cette paysanne qui n'y connaissait rien en magie. Dégoûtée, horrifiée, elle remuait son visage, essayait de s'échapper de ce contact ignoble, mais à nouveau, la femme posa une main sur sa tête pour l'inciter à rester en place. Sarah n'osa alors pas désobéir, et alors que ses yeux étaient embués de chaudes larmes qui coulaient le long de ses joues, elle regardait avec un mélange de peur et de dégoût la femme guider son sexe vers sa bouche. La paysanne garda ses lèvres closes, pendant un temps, mais au final elle ne parvint pas à résister alors que Myrandra forçait le passage, et finalement se fourra à l'intérieur de sa bouche.

MGNNNN !!! G...Glarg...GHHHH !!!!

La sensation était très déplaisante, Sarah en eût un haut le coeur, qui manqua de la faire vomir alors que, coincée contre le mur, elle ne pouvait que subir en essayant vainement de se débattre. Le sexe allait et venait dans sa bouche, la violant, malgré ses protestations dont cette femme n'avait absolument pas l'intention de prendre en compte. Cela semblait même être tout le contraire, plus Sarah se débattait, et plus la démone semblait prendre du plaisir à la forcer.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 8 mardi 09 août 2016, 18:24:30

Une croyance populaire, fausse comme la plupart des croyances, attestait qu’une femme était plus douce qu’un homme. Les personnes se revendiquant de cette croyance n’avaient probablement jamais dû connaître la psyché d’une femme pour dire ça. La cruauté, pour le dire autrement, était un lot commun à l’ensemble des êtres vivants, de la mante religieuse qui décapitait son amant après la parade nuptiale, aux démons, et sans oublier les tenants du titre, les humains. Myrandra, en réalité, ressentait un plaisir vorace et puissant à enfoncer sa queue dans la bouche de Sarah. La jeune paysanne n’avait rien demandé à personne, et aurait très certainement passé sa vie à traire ses vaches, ou le cul de son gros lard d’époux, en se contentant d’une vie de servitude. Il avait fallu que sa route croise celle d’une démone perverse et joueuse, qui prenait plaisir, non seulement à la torturer, mais aussi, et surtout, à la dominer. Il n’y avait certes pas grande fierté à dompter ainsi une jeune ingénue, mais, Dieu, que c’était excitant ! Loin d’éveiller un quelconque sentiment de culpabilité en elle, la voir ainsi, à pleurer, à se débattre, à protester, ne fit que la faire glousser, renforçant son excitation.

Ses deux mains se crispèrent sur sa tête, afin de la maintenir, et d’éviter qu’elle ne heurte trop souvent le mur. C’est que, mine de rien, ces humaines avaient un corps plutôt fragile. Il fallait en prendre soin, et, comme Sarah était destinée à devenir Cindy, sa douce et belle esclave, Myrandra avait donc d’autant plus besoin de se montrer gentille avec elle. Sa queue se perdait en elle, et, preuve de son désarroi, Sarah n’essayait même pas de la mordre, juste... De survivre, de prier pour que la démone ne la tue pas. Myrandra, elle, soupirait volontiers de plaisir, crispant ses doigts sur ses cheveux, filant d’avant en arrière.

« Hmmm-hmmmm... »

Le viol se poursuivait, et la démone commençait à soupirer de plaisir. Ses ongles s’enfonçaient dans les cheveux de Sarah, particulièrement longs, et relativement beaux, même s’ils étaient un peu crasseux. Une chose dont Myrandra s’occupait plus tard. Pour l’heure, seul son plaisir immédiat comptait, et elle fit durer cette fellation avec plaisir. Sa queue s’enfonçait parfois assez profondément, au fur et à mesure que les minutes passaient, et que sa captive comprenait qu’elle ne pourrait pas sauter du manège en cours de route, mais attendre la fin de son tour. Myrandra accélérait progressivement le rythme, y allant dans un mouvement de gradation, comme pour aider son amante forcée à suivre le rythme.

Elle aurait bien aimé multiplier les gorges profondes, mais Myrandra n’en fit qu’à la fin, en reprenant son souffle, et en s’enfonçant. Elle sentit la résistance de la jeune femme, qui sembla réagir quand son mât atteignit sa gorge. Souriant alors, la mage se recula, et recommença ses coups de reins.

« Ton Jules ne te baisera jamais... Comme je le fais. Un tel corps ne mérite pas d’être gâché en tombant entre les mains de loqueteux et de pouilleux, aaaahh... »

La petite souillonne ne réalisait pas encore la chance qu’elle avait, tandis que Myrandra approchait doucement de l’orgasme.

« Je prendrais... Soin de toi... Hummm... Sarah m’indiffère, mais Cindy, elle... Elle sera ma petite chouchoute, une esclave que je traiterai avec amour... Tu sentiras bon, tu seras belle, magnifique, radieuse... Haaannn ouuuiii... Ma petite pute rien qu’à moi... »

Les coups de reins continuaient, mais Myrandra, au dernier moment, choisit de ne pas jouir dans sa bouche, et retira sa queue. Sa main se posa alors sur son vit, et elle se masturba rapidement, soupirant. Devant le visage de Sarah, la queue de la démone tressautait sur place, et la seconde main de la démone retourna se poser sur le crâne de l’humaine, l’immobilisant. Et là, à force de se caresser, de se frotter si énergiquement, l’orgasme éclata...

Et le sperme jaillit de son membre, explosant sur le visage de la jeune femme, venant recouvrir ses joues et sa figure, dans un grand soupir de joie...

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 9 mercredi 10 août 2016, 16:36:01

Sarah, en d'autres circonstances, se serait battue jusqu'à son dernier souffle sans jamais se rendre, plutôt que de se soumettre ainsi à une humiliation aussi dégradante. Mais la fait de savoir sa famille et ses amis en vie, et que leur sort tenait dans le creux de la main de cette femme, qui était en train de la violer, changeait complètement la donne. A ce stade là, perdue pour perdue, elle ne craignait plus tellement pour sa propre vie, car elle estimait que ces chances d'échapper à une démone et à une troupe de soldats étaient nulles. Mais en revanche, si elle pouvait arrêter ce massacre, sauver ses parents, et leur donner une chance de pouvoir s'enfuir alors...
Alors elle se laissait faire, tout simplement. Sarah ne mordit pas le sexe de Myrandra quand elle l'enfonça dans sa bouche. Oh bien sûr elle ne pouvait faire autrement que de pleurer, et de ressentir un profond dégoût alors que la verge tendue, chaude de cette femme, la violait, mais elle ne résistait pas. Passive, c'était tout ce que Sarah pouvait faire, face à cette femme qui ne cessait de vouloir l'appeler Cindy, alors qu'elle subissait les assauts qui devenaient plus fougueux.

Gh...Gh...ARKH !!!!

Sarah se tendit brusquement et ses yeux s'écarquillèrent quand Myrandra s'enfonça profondément en elle, au point de se glisser dans la gorge de la paysanne, qui eût un haut le coeur en plus d'étouffer franchement contre ce sexe, qui lui bloquait la respiration. Elle ne s'y était pas attendue, et remuait faiblement, mais comme elle était attachée elle ne pouvait faire grand chose d'autre que tousser, et s'étouffer. Heureusement la femme se retira vite, la laissant tousser et reprendre tant bien que mal sa respiration, tandis que la démone elle ne se retirait pas pour autant de sa bouche. De long filets de salive s'échappèrent de la bouche de la jeune paysanne, qui coulèrent depuis la commissure de ses lèvres sur sa poitrine et ses vêtements, ajoutant ainsi encore un peu de saleté sur le corps de Sarah qui n'était pas très propre.
Il y avait un point sur lequel la démone avait raison: la beauté de Sarah était indéniablement gâchée par le fait qu'elle vive dans un milieu aussi pauvre. La jeune femme était présentement couverte de crasse de la tête aux pieds, ses cheveux long, et bien que beaux, étaient poisseux, et la jeune femme ne s'était jamais épilée de sa vie. Ainsi, si elle était belle, il lui manquait clairement un entretien qui faisait toute la différence entre une noble et une paysanne, toute aussi belle qu'elle puisse être à la base.

La démone continua à baiser la bouche de la pauvre paysanne pendant encore un moment, avant qu'elle ne se retire enfin, sous un tonnerre de crachats et de toussotements de la part de sa victime, qui prenait autant d'air qu'elle pouvait, la bouche grande ouverte. Preuve de son inexpérience en matière de sexe, la jeune femme ne chercha pas à se protéger alors que Myrandra se masturbait frénétiquement devant elle, et ce n'est que trop tard, quand un filet de sperme lui arriva sur le visage, qu'elle comprit.
Sarah protesta, en poussant un gémissement de dégoût, mais ne pouvait pas retirer son visage, que Myrandra maintenait fermement de son autre main pour qu'il fasse face à son sexe. Sarah se retrouva rapidement avec le visage couvert de foutre, elle ferma alors ses yeux et sa bouche pour éviter de s'en prendre à ces endroits là, mais elle sentait la substance visqueuse et chaude couler le long de sa peau. C'était dégoûtant, autant la sensation que l'odeur, qui vint s'ajouter à celle déjà peu avenante qui s'échappait de son corps peu entretenu...mais elle n'avait aucune échappatoire.
Lorsque la démone cessa de jouir, le visage de Sarah était couvert de sperme, et il en coulait le long de son cou pour glisser entre ses seins.
Et elle, se retenait tant bien que mal de craquer.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 10 mercredi 10 août 2016, 17:19:13

Myrandra avait joyeusement joui, recouvrant de sa délicieuse crème blanche le doux visage de Sarah. La jeune paysanne, atone pendant la majeure partie de la fellation, semblait avoir retrouvé un brin d’énergie. Agenouillée devant elle, Myrandra, elle, observait silencieusement le spectacle, un léger sourire venant se dessiner sur ses lèvres. Ainsi, avec cette crème qui la recouvrait, la jeune femme ne manquait pas de charme. Cependant, la magicienne voyait, dans le regard de la femme, un mélange de résolution, de désespoir... Mais aussi, et surtout, de colère. Une colère froide et sourde qui devait gronder en elle, au fur et à mesure qu’elle réalisait qu’elle n’avait rien fait pour mériter ça, et que sa violeuse se jouait d’elle, la traitant comme un vulgaire objet.

« C’est bien, ma puce... Laisse parler ton agressivité, tu auras besoin de force pour tenir toute la nuit. Si tu t’écroulais maintenant, après une simple fellation, ce serait assez mal parti, tu ne trouves pas ? »

De sa main, elle caressa la joue de la femme, recueillant, le long de ses ongles, un peu de sperme, et suçota ses doigts, l’avalant.

« J’aime toujours autant ce nectar. Si tu en veux, fais-moi signe... Sinon, je vais me servir. »

Souriant lentement, elle approcha sa bouche, et sa langue fila le long de sa joue droite. Elle remonta du menton vers l’oreille, terminant par un doux baiser, puis continua ensuite. Outre le fait de boire ce sperme, elle laissait surtout à la femme le soin de se reposer, de se remettre. L’Ashnardienne prenait donc tout son temps, filant le long du visage de la femme. Son sperme ne l’avait pas loupé, allant du front jusqu’au menton, et elle s’évertua à ne négliger aucune partie, filant de sa joue droite à son menton, pour descendre sur son nez, recouvrant ce visage de coups de langue et de baisers. Experte dans la chose, Myrandra y allait calmement et posément, continuant les baisers, jusqu’à atteindre les lèvres de la femme.

Ce fut l’occasion de lécher ses lèvres, puis son menton, et, enfin, son cou. Elle observa ensuite un peu le visage de Sarah, et continua à la nettoyer en léchant les derniers bouts de sperme, puis termina par un gros baiser sur ses lèvres, immobilisant la femme. Elle l’embrassa un certain temps, tout en déplaçant ses mains, et libéra ainsi les poignets de la femme. La magicienne se redressa ensuite, tout en lui souriant, sa verge toujours présente, dressée, et recouverte de la salive de Sarah.

« Bon... Nous allons passer à la suite, ma petite chérie. Je vais te prendre ta virginité sur ton lit, mais... Soit je le ferais doucement, en te préparant, soit j’y irais sans vergogne, et, crois-moi, mon petit bout, ce sera extrêmement douloureux pour toi. »

Myrandra préparait le terrain, alternant son viol de séquences destinées à forcer Sarah à réagir, et à réfléchir. L’Ashnardienne, tout en parlant, s’était assise sur le rebord du lit, sa main caressant doucement la couverture dessus. Ce n’était pas un simple assemblage de paille, signe que les parents de Sarah tenaient suffisamment à elle pour lui offrir un vrai lit, confortable et chaud, avec un matelas solide et rembourré.

« Soit tu fais ta petite Sarah rebelle qu’il faut punir, soit ta Cindy obéissante que je récompenserai. Si tu veux faire Cindy, relève-toi, déshabille-toi, et couche-toi sur le lit. Je te préparerai alors à notre union, et, crois-moi, tu passeras un moment magnifique. »

Elle laissa passer quelques secondes, et conclut ensuite :

« Alors... Qui seras-tu, ma beauté ? Sarah, ou Cindy ? »

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 11 mercredi 10 août 2016, 18:12:18

Sarah était humiliée, comme jamais elle ne l'avait été, il n'y avait rien de pire pour cette croyante convaincue que le fait d'être ainsi forcée, à plus forte raison par une démone venant d'Ashnard. Si cette femme avait des allures d'humaine, ses yeux trahissaient ses origines démoniaques, mais outre ça, il y avait l'attitude, le parler, propre aux Ashnardiens. Sarah se laissa faire quand, une fois que Myrandra eût terminé de jouir sur elle, la femme s'abaissa pour venir la lécher. Encore une fois, il aurait été tentant de faire quelque chose, surtout alors que la langue de Myrandra s'approchait de ses lèvres. Sarah aurait pu la mordre, lui arracher la langue, et à défaut de la tuer, au moins lui faire mal dans un dernier élan de résistance. Cela, elle l'aurait fait sans aucun doute si elle avait été la seule survivante du village. Mais il en restait, qu'elle entendait crier par moment, enfermés dans l'église. Et parmi ces cris, elle avait pu entendre ceux de rage de sa mère, dont elle aurait reconnu la voix parmi des milliers d'autres. Sa mère était vivante, son père aussi, probablement, il n'y avait pour le coup pas tellement de raison de penser le contraire...enfin si, mais elle voulait espérer qu'ils soient vivants, tous les deux.

Myrandra passa un bon moment ainsi, à lécher la peau de la paysanne, couverte de sperme. Dans d'autres circonstances, peut-être même que Sarah aurait pu apprécier ça...Myrandra avait une peau douce, elle sentait bon, et était indéniablement une beauté comme elle n'en avait jamais vu. A l'issue de son petit manège, la femme défit les liens qui retenaient les poignets attachés de Sarah dans son dos, puis se redressa. La jeune paysanne se massa les poignets, qui avaient été restreints ainsi pendant un bon moment, et ils étaient de fait douloureux, mais surtout elle sentit à nouveau son coeur s'emballer, car il n'y avait qu'une seule suite logique pour après. Myrandra, en s'asseyant sur le lit de Sarah, avec sa queue toujours dressée, lui proposa alors un choix. Celui de pleinement se soumettre, ou de résister.

Se soumettre à une Ashnardienne ? Une démone de curcroît, et qui venait de tuer une partie non négligeable de son village ? Incensé...Sarah la regardait d'ailleurs avec rage, elle qui semblait presque se poser comme une sainte, qui lui offrait un choix, telle une généreuse. Elle dégluttit alors, puis lui répondit.

Mon nom...est Sarah...votre Cindy, elle existe que dans vos rêves de folle...

Certes, la dialectique n'était pas le point fort de la demoiselle, mais elle mettait néanmoins les choses au clair.

Vous espérez quoi, qu'avec un faux choix comme ça j'vais vous tomber dans les bras ? Vous avez massacré mon village, et maintenez ma famille en otage pour que...pour que...

Elle avait clairement du mal à prononcer le mot viol, ou même tout ce qui pouvait se rapprocher du sexe. Prude et chaste, comme toute bonne croyante pas encore mariée se respectant. Elle dégluttit à nouveau, et continua à lui répondre.

Faites ce que vous avez envie de faire, j'suis à vous de toutes manières, puisque vous avez décidé de foutre ma vie en l'air...

Le marché que Myrandra lui avait proposé au début, et qui était la principale raison pour laquelle Sarah était restée passive au lieu de se rebeller, n'impliquait pas que la jeune paysanne s'implique de façon à y trouver du plaisir. Il fallait juste qu'elle tienne une nuit, et qu'elle soit l'esclave ensuite de cette femme...mais il n'était nullement question d'acceptance de ce sort.

Je suis Sarah. C'est mon nom de baptème, le nom que mes parents m'ont donnée, et j'y renoncerais jamais, peu importe ce que vous me ferez.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 12 mercredi 10 août 2016, 19:35:40

Pas de soupirs, pas de gémissements, pas de protestation. Sarah refusa de jouer au petit jeu de Myrandra, mais pas sans la narguer une ultime fois. Elle se dressa devant l’Ashnardienne, et, les yeux étincelants de fureur, assura qu’elle n’était pas prête à jouer à ça, qu’elle lui offrait son corps, mais qu’elle ne rentrerait pas dans ce jeu. Myrandra, l’observant silencieusement, ne put que sourire. L’Ashnardienne gloussa même un peu quand Sarah revendiqua son nom.

« Ah, les humains... Vous êtes vraiment impitoyable ! C’est à croire que vous aimez souffrir... Je t’offre l’opportunité de passer un supplice un peu moins douloureux, et tu refuses ça au nom de... De quoi, exactement ? Ta fierté de petite paysanne ? De petite souillonne ? Ah ! Tu m’amuses, ma chérie, mais ne te fais aucune illusion. Tu es à moi, maintenant. Ton Dieu, si tant est qu’Il existe, s’est depuis longtemps désintéressé de ce monde. »

Myrandra se releva alors, et se rapprocha rapidement de la femme, puis posa sa main sur son cou, ses griffes se posant sur sa peau, soulevant un peu sa tête. Elle lui sourit, et, avec son autre main, alla caresser ses cheveux, écartant rapidement quelques mèches qui tombaient sur le visage de sa future esclave.

« J’aime cette combativité, petit cœur... Mais ne va pas croire que je vais t’épargner. Tu as fait ton choix... »

Sa main se retira alors du menton de la femme, et, juste après ça, les yeux de Myrandra se durcirent, son regard devint plus sévère... Et elle gifla sèchement la femme. Une claque qui résonna dans la pièce, la frappant à la joue, et l’envoya s’écraser sur le sol. Sans attendre plus longtemps, Myrandra l’attrapa par les cheveux, et la traîna vers son lit, puis la balança dessus. Sa magie fusa alors, et des chaînes métalliques jaillirent depuis les barreaux du lit, et s’enroulèrent autour des poignets de la femme, retournant ainsi l’attacher. Les chaînes la tirèrent ensuite vers l’arrière, écartant ses mains l’un de l’autre, et Myrandra, restant debout à côté du lit, se mit à sourire, tandis que d’autres chaînes allèrent s’enrouler autour des chevilles de la femme.

Au bout de quelques secondes, la femme se retrouva ainsi attachée par les chevilles et par les poignets, bras et jambes écartés. Myrandra soupira lentement, et s’assit sur le rebord du lit, puis, avec sa main, caressa le ventre de la femme.

« Je ne t’ai pas fait trop mal en te giflant ? J’espère, car ce que tu as senti, ce n’est rien en comparaison de ce que je vais te faire subir... Tu vas regretter ta bravoure, petite insolente. »

Les mains de Myrandra se ruèrent ensuite sur le corps de la femme... Ou, plutôt, sur sa robe. Elles tirèrent dessus, arrachant le tissu, déchiquetant la robe. Au bout d’un moment, la robe fut éparpillée sur le sol et sur le lit, et, sous cette dernière, Sarah portait un corset de paysanne, avec une culotte, faisant office de sous-vêtements. Les mains de la magicienne caressèrent alors le corset, et elle sourit malicieusement, avant de jouer avec les cordes, les déchirant à l’aide de l’une de ses griffes. Il en fut de même pour sa culotte, que la démone sectionna promptement également.

Toute nue, Sarah s’offrait à elle, et les mains de la mage retournèrent caresser son corps, glissant sur ses hanches, et sur son ventre.

« Quelle peau... Un peu crasseuse, mais très douce malgré tout... Et tes formes... Ma chérie, tu es une vraie beauté ! »

Myrandra se félicitait de ce corps, de cette magnifique acquisition. Sarah était une prise de guerre comme n’importe qui en rêverait, et l’Ashnardienne se pencha vers elle, allant déposer un baiser sur son ventre, à hauteur de son nombril. Elle se redressa ensuite de nouveau, et ses ongles filèrent le long de ses poils pubiens.

« Ça, en revanche... Tes poils vont me gêner, ma beauté. »

Elle soupira lentement.

« Il va vraiment falloir que je prenne soin de toi et de ta toilette, tu sais ? On va commencer par ton intimité... Ne t’inquiète pas, ce n’est pas ça qui sera douloureux. »

Myrandra fila rapidement. Impossible pour Sarah de se libérer des chaînes, et la démone ne tarda pas à revenir, amenant avec elle un rasoir, et la crème à raser du père de la paysanne.

« Ne t’inquiète pas, je sais m’y prendre... C’est important de s’épiler, tu sais. Ta peau en est encore plus douce, et ton sexe aussi, c’est bien plus agréable. »

Elle grimpa à nouveau sur le lit, se mettant entre les jambes de la femme, et prépara ensuite la crème, l’appliquant sur les poils pubiens de la femme. Elle étala bien la crème, consciencieusement, puis approcha le rasoir.

« Allez, c’est parti, rendons-toi toute belle... Évite de trop bouger, en revanche, mon cœur. »

Et elle commença à l’épiler.

Yulia Vesselovski

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 13 jeudi 11 août 2016, 15:34:47

Sarah avait effectivement fait son choix. Peut-être pas complètement en connaissance de cause, car elle était à vrai dire bien incapable de savoir ce que cette démone serait capable de lui faire subir, mais si elle s'était simplement contentée de se soumettre complètement, d'entrer dans le jeu de Myrandra, après ce que cette dernière avait fait...non, ça aurait été juste trop simple. La démone aurait alors crû qu'il suffisait d'un rien pour effacer les conséquences d'actions terribles sur la vie d'autrui, car c'était bien ce qu'elle faisait, même si elle parvenait à se persuader du contraire. Sarah ne renoncerait pas à son nom, et ne se soumetterais pas à cette psychopathe. Myrandra ne tarda de fait pas à réagir, et la gifla furieusement, envoyant la jeune paysanne contre le sol, sa joue la brûla instantanément, puis la démone la tira par les cheveux pour l'ammener ensuite à son lit.

Gnnnnn...

Sarah se retenait d'hurler, la maison ne se trouvait pas très loin de l'église, là où ses parents étaient retenus prisonniers, et elle ne voulait pas leur infliger ça en prime. Alors elle subit, et la démone usa rapidement de sa magie pour animer des chaines qui vinrent la saisir par les poignets, et la traîner le long du lit. Le contact de ces chaines était dur, froid, très inconfortable, et d'autres vinrent s'enrouler autour des chevilles de la jeune paysanne pour la placer et la maintenir allongée, bras et jambes écartés. La respiration lourde, mais néanmoins contrôlée, Sarah s'attendait bel et bien à avoir mal. Le sexe de la démone était gros, et la simple idée de sentir ce pieu de chair s'enfoncer en elle semblait comme lui donner un avant-goût de cette douleur. Sarah retenait ses larmes, alors que Myrandra entreprit de déchirer sa robe, la mettant en lambeaux, et le même sort fut donné à ses sous-vêtements. Dessous, il y avait la raison pour laquelle Sarah était un peu la coqueluche du village. Elle avait beau être couverte de crasse, et ne pas vraiment sentir la rose, elle possédait un corps harmonieux et généreux, que la démone était la première à toucher aussi intimement. Ses doigts se posèrent en effet sur son épaisse touffe de poils pubiens, déclarant qu'ils seraient gênants. Sarah sentit le rouge lui monter aux joues quand elle comprit son intention de la raser à cet endroit, et elle s'absenta un moment.
Bien entendu, durant ces instants, Sarah tenta d'éprouver la résistance de ses liens en tirant dessus, ou encore tourne ses poignets dans tous les sens pour essayer de faire glisser le chaînes le long de sa peau, mais rien n'y fit, tout au plus elle s'irrita la peau, et Myrandra revint. Entre ses mains, un rasoir, celui de son père, ainsi qu'une crème qu'il utilisait pour se raser lors de grandes occasions, comme un mariage, un enterrement, ou une communion. Sarah se sentit...humiliée, de voir la démone se poser ainsi entre ses jambes écartées, et elle frissonna de peur quand elle commença à étaler la crème sur ses poils. Serrant les poings et se mordant les lèvres, Sarah ferma les yeux tandis que Myrandra la rasait.
Elle avait toujours eu une grande peur des lames, et plus particulièrement à proximité de son intimité. Alors sentir une lame qu'elle ne contrôlait pas elle même entre ses cuisses, était en soit une torture, mais elle l'endura tout le temps que ça dura. Au bout d'un long moment, Myrandra acheva sa tâche, et pourrait alors avoir le bonheur de voir la chatte parfaitement épilée de Sarah, avec ses lèvres intimes désormais bien en évidence.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Prise de guerre [PV]

Réponse 14 jeudi 11 août 2016, 16:28:52

En d’autres circonstances, Myrandra l’aurait très proprement lavé avant de profiter d’elle. Elle aurait pris soin de la faire toute belle, de lisser ses cheveux, de frotter chaque parcelle de son corps, de la parfumer convenablement... Mais, ici, et vu la nuit de folie qui attendait la jeune Sarah, ce ne serait qu’une perte de temps. Il fallait aller droit à l’essentiel, d’où l’empressement de l’Ashnardienne. Pour autant, elle ne pouvait pas faire l’impasse sur les poils pubiens. Dans les cercles ashnardiens, ne pas s’épiler, pour une dame, était un signe de laisser-aller, de laxisme. Ce n’était pas conforme aux canons de beauté ashnardiens, où les démones étaient souvent d’anciennes succubes, ou ayant eu des succubes ou des incubes dans leur lignage, prenant ainsi grand soin de leur apparence. Et, tandis que Myrandra impactait de sa présence sur la jeune fille, elle pouvait sentir les résolutions de cette dernière s’ébranler. Sarah était au bord de la crise nerveuse, et Myrandra savait qu’elle risquait de la perdre pour la soirée. Un viol pouvait avoir de fâcheuses conséquences, surtout s’il était brut de décoffrage, sans préparation. Or, c’était justement ce vers quoi Sarah se dirigeait, et ce n’était pas ce que Myrandra souhaitait. Il serait en effet bien plus difficile de soumettre sa Cindy par la suite si sa première expérience sexuelle ne comprenait aucune forme de plaisir.

Tout en l’épilant, Myrandra réfléchissait donc. Recourir à la magie rose, ou pas ? Mais est-ce que la magie rose fonctionnerait ? Ne risquerait-elle pas, au contraire, de rendre la jeune fille plus furieuse encore ? La magie était une force pratique, mais elle n’était pas totalement contrôlable, surtout la magie rose, qui jouait sur les émotions.

*C’est risqué, et je ne peux pas attendre trop longtemps... Ou je perdrais le contrôle de mes hommes.*

Les soldats ashnardiens étaient particulièrement cruels quand ils s’en prenaient à des civils lors de temps de guerre. Les raisons étaient multiples. On pouvait dire que ça venait du fait qu’ils soient partiellement démoniaques, et que, dans l’excitation de la bataille, les gènes démoniaques prenaient le dessus... Ou alors, c’était une conséquence des potions et des mutagènes qu’on faisait boire aux soldats pour les préparer... Ou alors, c’était tout simplement une conséquence naturelle du fait d’assiéger des gens faibles, et de pouvoir exercer sur eux une domination aussi primaire que jouissive. Elle vit que Sarah avait gardé les yeux clos, pendant que le rasoir glissait sur sa peau.

Myrandra sourit doucement, amusée.

« Tu n’as pas à avoir peur, je ne vais pas entailler une peau aussi belle, mon petit bout... »

Elle continua à couper les poils, qui filaient sans problème. Le tout, c’était de trouver la bonne force, de ne pas couper trop profondément, afin de ne pas entailler la peau. Elle faisait ça avec un rasoir dangereux, fait pour couper des barbes épaisses d’hommes. Les poils pubiens étaient plutôt fins et délicats, et elle les coupa donc calmement, laissant le temps défiler, tout en faisant la conversation.

« Je sais que tu me trouves monstrueuse... Et c’est vrai que ce que je fais l’est, en un sens. Mais tu aurais été violée tôt ou tard, ma puce, que ce soit par moi, ou par ton futur mari. Tu ne sais pas le nombre de femmes de chevaliers et de nobles on retrouve, désespérée, le cœur noirci par la rancœur et la haine. Oh, je devine très bien tout ce qu’on t’a promis. Un mariage magnifique, un mari aimant qui te prendra dans ses bras, tandis que tu seras dans ta belle robe blanche, recouverte de pétales. Les filles comme toi, les petites paysannes, adorent les contes de fées. Mais la réalité est loin d’être un conte, ma prunelle. »

Le rasoir continuait à glisser. Myrandra s’appliquait à l’épiler tendrement.

« Si je n’avais pas été là, ma chérie, mes hommes vous auraient tous tué. Ce sont des idiots, tu sais. Je ne sais pas si c’est les drogues, ou le fait de tuer, mais ça rend les hommes bêtes. Ils vous auraient tous massacré, et toi, ils t’auraient violé brutalement, avant de t’égorger. Alors, oui, je sais que ce n’est pas ce dont tu rêvais, mais... Je t’assure que je veux pas te faire souffrir aussi peu que possible. »

Elle souffla alors sur son vagin, puis généra au bout de son ongle une petite boule d’eau, qu’elle balança ensuite sur son sexe, utilisant ensuite un chiffon pour essuyer proprement son intimité.

« Voilà ! Toute douce, ma belle... Prête à recevoir ma queue ! »

Myrandra sourit, et jeta le rasoir sur le sol, puis se redressa ensuite, posant une main sur l’épaule de Sarah, se couchant progressivement sur elle, son autre main agrippant son sexe pour le rapprocher de celui de la paysanne.

« Je ne plaisante pas, tu sais... Ça va vraiment te faire atrocement mal. Alors, si tu sens que la douleur devient insurmontable, il te suffit juste de dire ‘‘CINDY’’, et je préparerai ton trou d’amour avant de recommencer à l’honorer. C’est dans ton intérêt, ma chérie. Dans tous les cas, tu seras prise dans tous les sens, ce soir, alors tu n’as aucun intérêt à vouloir la jouer à la dure... Que tu souffres ou non, le plaisir sera le même pour moi, mon trésor. »

Elle déposa un petit baiser sur le coin de ses lèvres, puis son phallus heurta les lèvres intimes, s’enfonçant très légèrement en elle. Un soupir traversa les lèvres de la femme en sentant la résistance de ce con, et elle frémit, se mordillant les lèvres. Aucune queue n’avait encore traversé ce corps... Elle était la première à l’honorer, et ce constat ne manqua pas de l’exciter furieusement.

Mais elle y allait doucement, n’ayant même pas encore son hymen...


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