Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 15 jeudi 27 avril 2017, 19:52:01

Il fallait une héroïne pour défendre la terre. Oublier les Green Lanterne, Batman et autres superman, en ces temps, il faut une Ligue de justice au féminin, avec des femmes qui en ont, elles, des bourses ! Bon ok, elles gardent Wonder Woman, c'est son idole après tout mais il va falloir une Lanterne – Une, c'est du féminin pourtant – mais pas de suite, une fille donc Pink Lanterne, nan, bande de machos ! Qu'elle se prenne une couleur mais pas rose. Va falloir une Cyborg, le genre Terminator mais avec des nichons. Elle, elle avait le rôle de Superman donc c'est bon. Batgirl, bah, on tendait la main y en avait dix qui sortaient des rues donc ce sera simple. Une Flash ! Flashette ! Et même si c'est pas super utile, une Aquagirl... Mais bon, parler à des poissons... Enfin, elle verra pour avoir son équipe après pour le moment, faut défendre sa population !

Occupée à coller une rouste à ses vilains envahisseurs, elle faisait parler son maillet qui, en tapant au bon endroit avec, déclenchait un joli Cri de Wilhelm. Autant dire qu'avec ses jolis Home Run avec son gros maillet, ce cri résonnait à travers toute la cité. Pamy faisait elle aussi un bon boulot mais elle lui donnait la cible à abattre ! Ok mais elle va se permettre un conseil pour lui renvoyer la pareille.

« Pamy, si tu veux les faire tomber, faut les enrouler autour de ses pattes, comme dans Star Wars ! Si tu me dis que tu sais pas, va vraiment falloir que je te refasse ta culture générale ! »

Harley n'était pas vraiment une geek mais comme toute sa génération, elle avait vu la trilogie originelle de la guerre des étoiles, avec le fameux « Je suis ton père » et ainsi de suite. Maintenant, le conseil lancé, elle avait rangé son maillet – ne demandez pas où, c'est un rêve – pour voler, poing en avant vers un de ses fameux vaisseaux faiseurs de bébé. Elle fonça sur le premier sans même chercher à s'arrêter, passant au travers pour en ressortir avec une cuisse de poulet entre les dents. Bah quoi ? Elle a traversé les cuisines et le frigo par la même occasion, faut bien reprendre des forces ! Elle recommença pour viser le moteur cette fois plus à l'avant et ce dernier perdait de l'altitude ! Bien ! Au suivant ! Super Harley se dirigeait vers le second vaisseau à abbatre mais pas de chance pour elle, elle reçu un rayon laser qui l'envoyer valser comme une mouche par un coup de tapette... à mouche hein, n'allez pas prendre ce passage pour un passage homophobe.

Se redressant à travers les gravats, elle était remplie de poussière, l'air vraiment pas contente. Elle tendait sa main sur le côté pour appeler son fidèle maillet, un peu comme le ferait un Thor. Armé de la plus puissante arme de cet univers, elle repartait au combat en tenant fermement son maillet à deux mains, prenant de plus en plus en de vitesse. Quand elle va frapper, ça va faire mal ! Et attention, son maillet était Vraiment la plus puissante des armes ! Pourquoi que Darkseid il a une tronche de cake tout écrasé à votre avis ? Demander à son maillet tient !

« DEGAAAAAGE DE MA PLANEEEEEEEEEEEETE !!! »

Son maillet avait frappé la carcasse volante qui, à défaut de le détruire, l'envoyait à nouveau vers les étoiles, la carcasse faisait des roulés bouler cosmiques avant de se cogner contre de multiples petites étoiles pour disparaître dans l'infini. Bien, lui, il va réfléchir à deux fois avant de revenir et maintenant, le reste.

« Pamy ! On se les bouffe tout cru ! »

Toujours avec son arme indestructible, elle fonçait vers les vaisseaux restant pendant que Pamela nourrissait ses plantes avec les insectes qui traînait au sol, de quoi faire un bon ménage de printemps ! Allez, dans quelques instants, la planète sera sauvée et tout ira bien jusqu'à la prochaine menace. Ainsi est la vie de super-héros, homme comme femme.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 16 samedi 29 avril 2017, 23:25:47

Il n’y avait aucune cohérence dans le monde des songes. Et c’était bien dans cet univers-là qu’Harley se trouvait, dans son Wonderland personnel. Un monde de l’absurde, conçu par White Rabbit. La Lapine continuait à croquer sa pomme d’amour, tout en voyant Harley frapper avec son maillet. Terrible arme, car chaque coup envoyait valdinguer les épais vaisseaux-mères extraterrestres. Elle les repoussait avec une efficacité terrifiante, tandis que, au sol, des tentacules verts remontaient le long des rues, dégommant les robots et les fantassins, donnant lieu à une bataille assez improbable, et particulièrement explosive. Depuis son toit, White Rabbit était assise sur une sorte de tige métallique suspendue dans le vide, tenant par miracle malgré les fortes bourrasques de vent, les jambes croisées.

Harley continuait à dégommer les vaisseaux géants, jusqu’à atteindre le vaisseau central, abritant en son sein une énorme sphère de commande, et disposant de plusieurs couches protectrices pour le protéger. Une ribambelle de tourelles, de drones, et de batteries de défense se mirent en position, crachant une salve de missiles, de lasers, et de tirs en tout genre. La bataille devenait encore plus intense, lorsqu’elle rejoignit la sphère centrale. Cette dernière se mit alors à vibrer, et envoya une puissante décharge électromagnétique, qui agit comme une bombe IEM, coupant le courant à la ronde. Autour de la sphère, un épais disque noir se forma, se développa, se mettant à grossir, et des tentacules métalliques en jaillirent, ainsi que des tirs lasers, se ciblant sur Harley. La sphère, quant à elle, continuait à tournoyer sur place, et le disque continua à grossir. Les tentacules se multiplièrent, lorsque la sphère argentée se mit à vibrer, tout comme le disque.

Harley fut alors inexorablement attirée par elle, et heurta violemment la surface de la sphère. La sphère s’était transformée en un puits gravitationnel, mais se fissurait progressivement autour d’Harley... Qui put alors voir derrière la sphère.

Elle aurait pu voir un centre de commandement rempli de petits êtres gris, mais, au lieu de ça, il y avait... Une ville ! Des immeubles lui faisaient face, et elle en voyait les toits. Impossible de déterminer à quelle ville ils appartenaient, mais c’était une ville qui lui faisait face... Le disque s’illumina alors, et s’envola, surplombant la ville. Au lieu de tirer des missiles, il se mit à balancer une flambée de feux d’artifices, tandis que d’épaisses lettres se mirent à clignoter sur son flanc, indiquant son nom.

« Bienvenue à bord du S.S ARKHAM, Harley, ou encore appelé... »

L’OVNI de l’Irrationnel ! Harley put voir que la femme qui lui parlait n’était autre que White Rabbit. Elle avait grimpé à bord du disque depuis le toit de son immeuble, quand l’immense appareil était passé au-dessus de sa tête. Elle avala la dernière portion de sa pomme, et observa le verre qui se fissurait encore.

White Rabbit se pencha vers elle pour lui murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille :

« Nous ne sommes pas encore au fond du terrier, Harley... »

Puis elle l’embrassa sur la tête, et posa son doigt sur le verre... Qui explosa. Harley se mit alors à tomber, et fila au milieu des immeubles de la ville, disparaissant à l’intérieur de l’OVNI. Elle tomba comme une pierre, en agitant des bras, et atterrit au milieu de la rue. Là où elle aurait dû se fracasser en mille morceaux sur le sol, elle avait juste un peu mal aux fesses. Elle avait en revanche changé de tenue dans la foulée, délaissant l’uniforme de Super Harley pour une tenue nettement plus sensuelle.

La ville était d’un blanc immaculé, et, alors qu’elle reprenait ses esprits, une voiture pila devant elle, et klaxonna furieusement.

« Dégage, connasse ! »

Harley avait débarqué dans un monde extrêmement conformiste. Tous les murs étaient blancs, immaculés, il n’y avait pas une seule voix qui montait, mis à part le son claudiquant des milliers de bruits de pas de gens en costume, attaché-case à la main, qui allaient au travail. Tous similaires, ressemblant à une armée de moutons.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Harley vit d’étranges policiers métalliques, massifs, approcher.

« Violation de l’article R963-2-4 quincies du Code pénal de la voirie, vous encourez une amende de 1 000 dollars pour présence non autorisée sur la chaussée.
 -  Violation de l’article L963-54-23-12-2-B du Code pénal de l’apparence, vous encourez une peine d’emprisonnement de six mois avec mandat de dépôt pour exhibitionnisme. »

Ils se rapprochèrent alors d’elle pour la menotter...

Fort heureusement, Harley avait toujours son maillet, un beau maillet noir avec des bords rouges !
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 17 jeudi 15 juin 2017, 17:03:43

Qui pouvait vaincre Super Harley ? Difficile comme question, c'est comme se demander qui vient en premier entre la poule et l'œuf ? Repousser les petits hommes gris n'était pas un souci, peu importe leur technologie et leurs nombres, Harley était là pour donner une belle fessée à ses adversaires ! Ainsi, elle avait envoyé balader ses adversaires et croyant enfin finir ce combat pour finir sur une touche plus sensuelle pour jouer avec Pamy à « Cinquante nuance d'engrais », la voilà attiré vers le vaisseau mère sans pouvoir y échapper. Un bon coup de maillet et on va voir s'il tient toujours le coup ! Sauf que son arme était resté au sol, quand bien même elle pouvait l'appeler pour venir à elle comme une Bat-mobile, il n'arrivera pas à temps. Une fois écrasée contre cette grosse boule, elle se sentait... bah écrasé en fait. Elle tentait tant bien que mal de se retirer mais elle était comme un chewing-gum sous un talon, elle ne pouvait pas quitter ce truc comme ça.

La surface se fissura , Harley remarquait une ville... une vile vaisseau ? Et puis il y avait le Lapin Blanc venant la narguer. Grrr cette petite était aussi amusante qu'épuisante ! Car Harley n'avait pas le temps de piper mot qu'elle tombait une nouvelle fois pour arriver sur les fesses. Sur une route où tout était plus blanc encore que le laitier ! Trop blanc d'ailleurs ! Elle se faisait même klaxonner et insulter. Oh que ça n'allait pas se passer comme ça ! Elle avait son maillet et son sourire devenait plus grand car elle allait vite repeindre la rue, ça c'est sûr ! Mais une fois encore, pas le temps de protester que les forces de l'ordre venaient lui donner une amende ? C'est elle qui va leur foutre une prune en pleine tronche !

« Hey on me touche pas face de casserole neuve ! D'abord, ce n'est pas ma faute pour ma tenue si on s'amuse à me filer une tenue trop petite ! Non mais regardé, c'est limite si je gonfle mes poumons que ça craque ! Et puis c'est ce débile qui m'insulte en plus ! On doit toujours conduire prudemment et avec des ''peut-être''. Peut-être qu'une taupe géante va débouler sur la route ? Peut-être que la route va se transformer en serpent géant ? Peut-être qu'une Harley va tomber du ciel ? Voyez ?! »

Apparemment, sa remarque était aussi efficace que si elle l'avait partagé avec des sourds. Harley soupira en levant les yeux au ciel.

« Bein voit, je m'en doutais. Tant pis pour vous. »

Le premier cyber-policier retrouva sa tête quelques mètres plus loins avant qu'une flot, non pas de sang et d'huile mais de couleur qui gicle de son corps pour repeindre la rue, elle en vit de même avec le second qui lui, volait vers le bâtiment le plus proche. C'est marrant, c'est comme shooter dans des pots de peinture couleur « arc-en-ciel » ! Elle se retourna avec un grand sourire vers la voiture. Si son maillet était vivant, il aurait surement ronronner. Elle brandissait son maillet bien haut, comme pour frapper la cible de ses fameux jeux du marteau dans les fêtes foraines pour faire sonner la cloche en haut. Elle frappait dessus si fort que le conducteur avait eut droit à son petit tour de vol avant de s'écraser comme une mouche sur un pare-brise et la voiture avait réussi un superbe salto avant, triple saut en plus. Ça méritait un 20/20 ! Si Harley avait déclenché un début de panique autour d'elle, elle avait l'âme d'une artiste.

« Allons rendre cette ville plus gaie ! »

Espérons que le lapin blanc aime sa nouvelle déco ? Du coup... lapin blanc... ville blanche... c'était sa ville ? Bah, tant pis, si elle se plaindra, elle deviendra le lapin arc-en-ciel puis c'est tout. Il commençait à arriver toute une flopée de cyber-flic mais peu importe leur tir, elle stoppait leur tir en faisait tourner son maillet si rapidement que les balles se cognaient dessus. Elle se sentait si légère, comme quand on arrive chez une personne qu'on déteste et qu'on casse tout ! Ça coûte cher ? Tant mieux. C'est précieux ? Faut le détruire. Ça a l'air important ? Plus maintenant. Son maillet écrasait tout avec une si grande facilité, tout était aussi solide qu'un château de cartes face à Harley et son super marteau. Marty ! Son maillet s'appellera désormais Marty ! Et pas de retour vers le futur avec son Marty chérie. Harley riait comme une petite folle en repeignait les murs et les rues, toutes ses couleurs, c'était aussi beau qu'un coloriage d'enfant ! Ça débordait, ça bavait, c'était n'importe quoi mais on dit toujours que c'est magnifique. Eh bien là aussi. Harley aurait du prendre un appareil photo, elle était sûre de pouvoir vendre ce bloubiboulga de couleur une petite fortune dans une galerie d'art. Elle aurait étalé un tissu de n'importe quoi, on aurait trouver ça grandiose et il y aurait eu autant de zéro que de page dans une encyclopédie.

« Haaaaa.... le chaos n'aura été que rarement aussi beau. Mais je trouve que ça manque de rose. »

Marty servait de bâton de golf pour shooter une bouche d'incendie et la rue devenais de plus en plus rose. Ha, que c'était beau. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire ici ou trouver qui mais elle s'amusait.

« Petit lapin, viens iciiiii...Viens m'aider à repeindre ta ville, ça va être marrant ! Puis si tu es sage, on pourra faire de la peinture sur soi, comme les hippies ! Ça sera drôle ! »

Chaos rimais avec Bonheur pour Harley.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 18 jeudi 15 juin 2017, 22:08:22

Vu d’en haut, la ville était magnifique. Mais, tout en croquant sa pomme, ce fut les sons du bas qui attirèrent finalement l’attention de la Lapine :

« ...Insulte à un officier dans l’exercice de ses fonctions...
 -  ...Résistance à la force publique...
 -  ...Outrages multiples envers des agents dépositaires de la force publique... »

Lentement, les robots-policiers égrenaient les multiples infractions qu’Harley venait de commettre... Puis la femme répondit à tout cela avec son approche la plus simple au monde : un bon gros coup de maillet. Le premier coup frappa l’un des policiers en pleine tête, et l’envoya voltiger au sol, arrachant sa tête. L’autre, surpris, se reçut également un coup de maillet, et s’envola à travers la devanture d’un magasin, faisant hurler les badauds. Bien remontée, Harley s’attaqua alors à une voiture, et commença à semer le chaos, en riant comme une petite folle, défiant les lois de la gravité et de la logique avec « Marty », son maillet. Mais elle n’était plus dans le monde réel, elle flottait dans son propre univers, et son esprit lui offrait des moyens de défense contre ce qui apparaissait comme étant, à ses yeux, l’Enfer absolu.

Mais était-ce vraiment l’Enfer absolu ? Que voyait Harley, si ce n’est un monde devenu fou à force d’être raisonnable ? Mine de rien, on pouvait dresser toute une réflexion à partir de ce monde onirique, fantasme difforme du monde réel, écrasé par les normes, les règles, des conventions strictes. N’était-ce pas là la plus belle incarnation de la folie ? Qu’est-ce que la folie, si ce n’est l’aliénation ? Et qu’est-ce que l’aliénation, si ce n’est la déshumanisation ? Harley se battait au milieu de ce chaos, et, bien moins que folle, elle lançait surtout de la joie.

Elle arracha une bouche d’incendie, et répandit un liquide rose qui, en éclatant contre les murs, se révéla multicolore. Petit à petit, une véritable horde de véhicules de police et de fourgons approcha, soutenus par des drones. Harley continuait à les affronter avec son maillet, tournoyant sur place, virevoltant comme une tornade, et bondit vers une voiture, la frappant avec son maillet, l’envoyant s’envoler dans les airs, où elle heurta un hélicoptère, provoquant une épaisse explosion.

Cependant, un char se rapprocha, et tira sur Harley, provoquant une explosion qui envoya la jeune femme voler dans le décor. Elle roula par terre, et dévala les marches d’une station de métro, pour atterrir devant une paire de bottes blanches. Un délicieux parfum sensuel monta à ses narines, et, avant qu’elle ne puisse se relever, une femme se posa à califourchon sur elle, croquant dans sa pomme d’amour.

« Ton esprit fourmille d’imagination, Harley, c’est très impressionnant ! Ton Wonderland est sans fin, et je n’aurais jamais cru que ta représentation d’un des pires mondes possibles puisse être... Ça. »

White Rabbit lui sourit, et posa un doigt sur son nez, avant de croquer encore dans sa pomme, tout contre le visage de la femme.

« Je m’amuse vraiment beaucoup avec toi, tu sais ! »

La Lapine lui sourit encore, puis se releva.

« N’abuse pas trop de tes pouvoirs, Boucles-d’Or, ce monde n’est pas logique. »

White Rabbit lui souffla un baiser, et posa brièvement ses doigts sur les lèvres d’Harley, avant de se mettre à courir.
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 19 mardi 25 juillet 2017, 23:38:44

Aux chiottes la logique et les gens qui ont des balais dans le cul! Harley était là pour remplacer le balai par un coup de maillet ! Au moins, ce sera moins gênant ! L'Arlequin était en train de jouer au Base-Ball avec Marty, cognant d'un bon Home-Run tout ce qu'on lui envoyait, détruisant le décor pour mieux décorer cette ville un peu trop blanche ! On dirait un comics en noir et blanc, ce n'est pas marrant ! Bref, avec Harley dans les parages, la vie était de suite plus colorée ! De la couleur et le chaos, n'était-ce pas grandiose ! Enfin, Chaos, elle n'avait tué personne jusque-là ? Des robots policiers, ça compte ? Et le type dans sa voiture ? Il est pas mort, y a pas de corps quand même ?! Peu importe, Harley bondissait comme une petite folle, prête à faire un remake de « sining in the rain » sauf que la pluie était superbe et coloré mais elle avait pas de parapluie... Puis il n'y avait pas assez de gouttelette qui tombait.

Quand enfin on lui apportait l'artillerie lourde, ce ne fut pas un grand bonhomme en rouge et bleu qui volait en faisant les gros yeux qui apparaissaient, ni même un type en noir qui tire toujours la tronche mais... un tank. Sérieusement, on est dans son esprit oui ou non ? On ne pouvait pas lui prévoir quelque chose de plus carton et imprévisible ? Une tapette à souris géante ! Un filet à papillons géant ! Bon au moins quand ils vont tirer, il va y avoir une grande tige avec écrit BOOM à la fin pour montrer que c'était faux ? Même pas ! Le tir lui arriva dessus et la pauvre Harley dévalait les escaliers du métro, arrivant presque dedans pour arriver à la prochaine station mais elle fut stopper avant, avant de voir le lapinou qui prenait ses aises en mangeant une pomme. Les compliments étaient sympas à entendre mais ce n'était pas encore ça.

« Boucles-d’Or ? Où ta vu des ours ? Puis j'ai même pas de boules ! Hey ! Reviens ici mon petit civet de lapin sur pattes ! »

Ha, que de tendresse ! Mais en remontant les marches, elle avait un changement de décor, comme White Rabbit l'avait dit, il n'y avait pas vraiment de logique ici, d'où le fait que la ville était de nouveau repeinte en blanc mais cette fois-ci, elle était à Rabbit City ! Il n'y avait que des White Rabbit ! De toutes les tailles, autant en hauteur qu'en largeur ! Des petites trop mignonnes avec des tétines en forme de carotte, des sérieuses avec attaché-case et cravate sur leur tenue habituelle, des White Rabbit homme ! Si, elles portaient de fausses moustaches en lisant un journal.

« Je savais que les lapins se reproduisaient vite mais là, c'est plus de l'accouplement, c'est une orgie ! »

Parlant de lapin, comme elle était à Rabbit Town, eh bien elle aussi était bunny ! Elle n'était pas comme les autres habitants qui étaient TOUTES des White Rabbit mais elle était aussi en bunny et pas en blanc... d'où les regards.

« Bon, comment dire mes gentils lapinous... je cherche une fille... qui est comme toi, puis toi, puis toi mais en plus fine... bref, je cherche la vraie vous ? L'avez pas vue ? Des oreilles comme ça, un costume comme le votre mais... en vrai vous ? »

Quelques passants se consultaient du regard pour savoir si elle n'était pas folle mais... elle paraissait folle mais en même temps, elle disait la vérité. Ici au moins, elle y réfléchira à deux fois avant que Marty ne se déchaîne. Bon, elle allait devoir les faire parler d'une autre façon. Elle plongea sa main dans son décolleté pour sortir une grosse botte de carottes ! Où elle cachait ça ? On est dans son esprit, elle aurait pu les cacher derrière son oreille que ça aurait été pareille !

« Allez mes jolies, la première qui me dit où elle se trouve, elle obtient ça ! Et croyez moi, c'est de la bonne ! Sans OGM et autre connerie du genre ! »

Alors, le chantage par deal de carotte, ça allait les faire parler ?

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 20 mercredi 26 juillet 2017, 07:29:03

De la ville ultra-sécurisée et ultra-stricte, Harley se retrouva dans une ville très étrange... Où les immeubles étaient des fruits géants. La rue était recouverte d’une végétation touffue avec des biches qui passaient paisiblement, et quantité de lapins... Ainsi que, surtout, une légion de White Rabbit. Il n’y avait tout simplement que ça, comme une infinité de clones. Difficile de dire ce qui devait débloquer dans l’esprit farfelu d’Harley pour concevoir une telle scène. Mais, en tout cas, un attroupement de White Rabbits ne tarda pas à se former autour d’elle, tandis qu’elle essayait de leur demander qui était la vraie elle.

« La vraie nous ?
 -  Mais c’est moi !
 -  Non, c’est moi !
 -  Moi, je suis la vraie, parce que je pense... Donc, c’est que je suis ! »

Très rapidement, une cacophonie sans nom se forma, pendant qu’Harley se retrouvait avec une étonnante tenue de bunny girls. Au moins, l’une des conséquences de ce voyage psychédélique, c’était qu’elle se réveillerait en ayant quantité d’idées de tenues en tête. Elle était donc entourée par toutes ces femmes, et, visiblement désespérée, vint à leur proposer des carottes.

« Carottes !
 -  Des carottes ! Des carottes !
 -  On veut des carottes ! Plein de carottes !
 -  Carottes ! Carottes !! »

Visiblement, la conversation avait bien du mal à se faire avec toutes ces bunnies girls survoltées., et qui semblaient relativement peu intelligentes. Et, tandis qu’elles parlaient entre elles, Harley put les entendre évoquer un endroit spécial, où on gagnait des carottes : le « Casino-Carotte ». En tout cas, elle n’obtiendrait rien de plus, car toutes ces filles se considéraient chacune comme vraies. Mais, si Harley voulait des carottes, ou même des réponses, il fallait se rendre au Casino-Carotte.

Ce dernier se trouvait au bout du boulevard. C’était un bâtiment en forme de carotte géante plantée dans le sol, avec un perron à l’entrée, et un panneau lumineux au-dessus de la porte, où il était, justement, écrit : « CASINO-CAROTTE ». À l’intérieur, il y avait un grand casino, administré par un personnage singulier : le Roi-Lapin. S’il y avait un homme capable de savoir où se trouvait White Rabbit, c’était bien lui, mais encore fallait-il se faire suffisamment remarquer au sein du casino pour obtenir une audience avec lui...
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 21 dimanche 20 août 2017, 18:47:35

Comment trouver une forme de logique dans une ville qu'Harley avait créée sans le savoir ? À moins que ce soit la vraie Harleen Quinzel, difficile de trouver un semblant de logique dans tout ce foutoir ! Les bunny girls étaient toutes plus vraie que nature sans savoir qui était la vraie lapine et même en proposant une compensation pour celle qui saura lui dire la vérité, elle n'avait rien gagné si ce n'est de presque de faire manger pour obtenir ces fameuses carottes sorties de nulle part. Mais au moins, elle avait eu un début de réponse à tout cela, une piste ! Ce n'était pas rien. Du moins si cela finie par payer ? Pour cela, il suffisait de se rendre à un casino ? Elle n'y a jamais vraiment mis les pieds dans ce genre d'endroit, sauf quand le Joker voulait aller plumer ce cher Pingouin. Son casino fonctionnait bien alors il était facile de faire une frayeur à ce type pour qu'il ponde plusieurs billets afin d'avoir la paix.

Elle se rendait donc à ce fameux endroit où l'ambiance ne changeait pas vraiment ? Des White Rabbit partout, la différence entre elles et celles qui bossaient ici se limitait à leur tenue noir et non, blanc. Ok, White Rabbit, c'est des civils et Black Rabbit, c'est des employées ? Reste à trouver le boss ici et à se faire remarquer ? Avec sa tenue noir et rouge, en plus de ses cheveux blonds, elle était déjà assez clair pour sortir du lot. Mais puisqu'il fallait agir ainsi, il était temps d'obtenir gain de cause, le tout, en étant Harley Quinn ! La demoiselle bondit sur une des machines à sous en sortant son fidèle maillet de sa tenue de Bunny Girl – décidément, elle avait tout sous sa tenue – et haussa la voix pour se faire entendre.

« Oyé oyé mes amies lapines ! Qui que ce soit ici qui dirige les opérations, je veux un entretien avec ce fameux roi lapin. Sinon, je vais devoir exploser ses machines unes à une et des tas de gens vont être heureux de ramasser leur argent que ses machines on avaler. Allez, je suis gentille, je laisse trente secondes pour que ce cher roi vienne me voir. Je suis pas méchante, je veux juste discuter. »

Et gentille ou non, Harley pourrait rendre ce casino en une véritable décharge publique en brisant ses machines à sous aussi facilement qu'on détruit un château de cartes. Bien sûr autour d'elle, il y avait celles qui voulaient s'éloigner, au contraire, celles qui se rapprochaient pour récupérer les billets et jetons qui allaient en jaillir et aussi. Il y avait bien quelques White Rabbit avec des lunettes noir en jouant les gros bras, mais Harley n'en avait même pas peur !

« Dites les filles, par hasard en ville, y a pas une belle rouquine accroc au bio ? »

Trouver une Pamy Rabbit, ça serait assez drôle ! Enfin, tant que tout Gotham n'était pas ici, ça ira. Déjà une ville de White Rabbit, c'était assez drôle. Mais y pouvait y avoir mieux.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 22 lundi 21 août 2017, 11:35:00

Le « Casino-Carotte » était, comme on pouvait s’y attendre, un lieu rempli de lapins. Le casino s’organisait devant une immense statue en or représentant un lapin géant, et les bandits manchots du casino étaient plutôt des lapins manchots. On tirait sur la carotte pour faire défiler les chiffres, et on gagnait si on avait trois carottes d’affilée, ou trois lapines. Des bunnies girls partout, de toutes les couleurs, le casino étant surveillé par des bunnies en costume et lunettes noires, portant des oreilles de lapins, et un petit sigle en forme de carotte greffé sur la poitrine. Impossible de dire dans quel monde délirant Harley avait débarqué. Sa psyché laissait libre cours à son imagination débordante, ce qui avait provoqué ce monde psychédélique. La jeune femme s’avança vers le milieu du casino, et ordonna qu’on lui amène le Roi-Lapin, sous peine qu’elle détruise le casino. Elle demanda ensuite s’il y avait sur place une « belle rouquine accroc au bio », ce qui était une curieuse de manière de professer des menaces.

Un sifflement se fit alors entendre venant du plafond, et une plateforme circulaire se mit à descendre, émettant des lueurs et des bips sifflants, comme dans un film de science-fiction des années 1970’s. Elle atterrit au milieu du casino dans un sifflement de fumée, et une silhouette en émergea lentement. Elle s’avança lentement, ses petites mains serrées dans son dos, et releva la tête avec Harley, puis leva une patte.

« Yo. »

La pièce fut alors plongée dans l’obscurité, et des projecteurs apparurent de nulle part pour éclairer précisément le Roi-Lapin, ainsi qu’un autre qui engloba Harley dans un halo de lumière… Puis un micro apparut dans la main du Roi-Lapin, qui se racla la gorge, et se mit soudain à faire des mouvements de danse, en se lançant dans un rap improvisé au talent discutable :

« J’suis le Roi-Lapin / Ouais-ouais, le Roi-Lapin ! / Tsoum-tsoum ! / Là où j’passe, les méchants trépassent ! Bodoum-bodoum ! / Parce que j’ai du sex-appeal / Tsouin-tsouin ! / Et que ma carotte est chargée d’engrais ! / Boom-boom ! / ROI-LAPIN ! »

Il se tut brusquement en faisant la pose, et un tonnerre d’applaudissements retentit alors dans le casino.

« C’était magnifique, Roi-Lapin !
 -  Un flow plein d’émotions, Boss.
 -  Vous m’en avez secoué une, Boss. »

Le Roi-Lapin hocha la tête, prenant un air grave, puis se rapprocha d’Harley.

« Milady, je suis honoré de vous recevoir en mon humble royaume. »

Le Roi-Lapin attrapa délicatement la main d’Harley, et fit un baiser dessus.

« Vous arrivez à point nommé, la représentation va commencer. Veuillez me suivre, Milady, vous êtes mon invitée d’honneur. »

Le duo marcha vers une porte, qui les conduisit alors dans une sorte de salle de cabaret, avec un restaurant devant. La scène était surréaliste, mais était en grande partie due à Harley, et à sa volonté de voir Pamela dans ce monde délirant. Le Roi-Lapin la laissa s’asseoir à une chaise, et, très rapidement, la représentation commença. Les lumières s’éteignirent encore, et une poudre rose commença alors à sortir de l’espace entre les rideaux rouges. Étant au premier rang, Harley en fut naturellement la première impactée, et dut certainement reconnaître cette odeur, végétale et sensuelle, si typique de…

« You had plenty money in 1922… »

Une voix profonde et sensuelle se fit entendre, et des hurlements de joie et des sifflements se firent entendre quand une longue jambe fuselée apparut entre les rideaux, accompagnés par des morceaux de trompette, un piano discret, sur un air de jazz. Au milieu de la fumée rose et aphrodisiaque, une femme s’approcha alors, dans une étincelante robe verte à paillette.

« You let other women make a fool of you.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Sous les yeux d’Harley, son rêve venait d’être exécuté : Pamela Rabbit venait d’arriver, chantant d’une voix sensuelle et lourde le fameux Why Don’t You Do Right ? de Joe McCoy, popularisé par Peggy Lee, et immortalisé par le Septième Art en 1988…

…Et tout ça sous les yeux d’Harley !
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 23 jeudi 21 septembre 2017, 19:54:45

Voilà qu'Harley se la jouait négociatrice, prête à faire exploser les machines à sous si le roi ne venait pas se présenter de lui-même. Il devrait avoir la bonne réponse sur sa fameuse question, où se cache la vraie White Rabbit ? Son monde qui était le sien était bien gentil, mais comme dans le livre, elle devait courir derrière le lapin blanc, donc, où se cachait-il ? Enfin, se cachait-elle ? Elle était partout autour d'elle mais ce n'était que des répliques qui ne lui serviront à rien alors que la vrai... Bah, déjà, elle avait la clé pour partir d'ici, puis après, elle aura sûrement d'autres réponses qu'Harley n'avait pas encore ? Quoi qu'il en soit, sa menace étant écoutée, le fameux roi lapin descendait pour faire une apparition et... Mince alors ! C'était un vrai lapin ! Un lapin sur deux pattes, certes mais elle s'attendait à voir une nouvelle White Rabbit, peut-être même la vraie ? Ou vu le nom, pourquoi pas la White Rabbit version mec ?

En tout cas, il n'était pas très grand déjà, il dansait bien mais sa chanson... Harley n'était jamais très rap et compagnie, elle préfère quand le son pète de partout. Pourquoi pas les Birds of Prey ? Quoi qu'il en soit, elle salua ce petit bonhomme aux lunettes de soleil avant de le suivre, il ne semblait pas lui en vouloir pour les menaces, ce qui était une bonne chose en soit. Le roi-lapin l'amenait ailleurs où une chanteuse était en train de donner de sa voix. Qui d'autre pour ça que Pamela ? Une chose aussi drôle qu'amusante ! Mais Harley ne disait rien, la laissant chanter, profitant de cette occasion en diamant pour la contempler. Puis quand vint la fin de la chanson, il était temps d'expliquer sa venue ici.

« Bon écoute, je vais pas tourner autour du pot, je recherche quelqu'un et on m'a guidé ici. Donc, ma question, aussi étrange soit-elle, as-tu vu cette fille ? »

De son bustier, elle sortait une photo de White Rabbit. Sa réponse pourrait être simple, elle était partout autour d'eux mais elle ne parlait pas d'une contrefaçon, elle parlait de la vrai de vrai ! Celle qui l'avait amener ici et qui lui avait fausser compagnie !

« Moi, je parle de la vrai alors me pose pas un lapin, tu veux ? Dis-moi juste où elle est car tu vois, elle aime bien jouer à cache-cache mais moi, je suis pas venue pour ça. »

Normalement, elle était venue ici pour la remercier de l'avoir aidé à fuir Arkham puis pourquoi pas bavarder un peu, peu importe la façon dont le lapin entend par-là par bavarder. Littéralement, nue, en braquant une banque, Harley n'était pas difficile. Mais jouer au lapin et la tortue, ça va cinq minutes. Elle aimait bien cet endroit mais elle aurait préférer voir tout ça une fois qu'elles auront fini de bavarder u une prochaine fois. Enfin bon, elle venait de Gotham, on se refait pas.

« Tu dois bien avoir la bonne réponse quand même, nan ? »

Évidemment !

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 24 vendredi 22 septembre 2017, 22:15:49

Pamela Rabbit avait une voix terrible, et déclencha, chez les gens venus la voir, une série de sifflets et d’approbations. Tout autour d’elle, une lueur verte s’échappait du sol, comme une sorte de délicieuse fumée penchant sur le rose grâce à de subtils projecteurs encastrés autour d’elle. Tout en chantant, Pamela se mit peu à peu à descendre, croisant quelques lapins.

« You're sittin' down wondering what it's all about.
If you ain't got no money they will, put you out.
»

Cette ambiance de jazz avait de quoi rappeler à Harley le passé, quand, en compagnie du Joker, elle se rendait dans des bars enfumés et des cabarets afin de discuter avec des mafieux, à une époque où Le Joker était alors un modeste inconnu commençant peu à peu à se faire une réputation. Pamela marchait lentement, le long des tables entourant l’auditoire, attirant encore des sifflets, surtout quand elle n’hésita pas à caresser les têtes de plusieurs lapins, ses doigts gantés de vert brillant glissant entre les oreilles des lapins, serrant les poils... Puis elle les relâchait, et continuait à marcher, d’un rythme calme et appuyé, véritable diva marquant par sa présence et sa posture l’assemblée.

« Now if you had prepared 20 years ago,
You wouldn't be a wandering now from door to door.
Why don't you do right,
Like some other men do ?
»

Une voix irrésistible, qui ricochait dans toute l’assemblée, et qui amena, petit à petit, Pamela Rabbit à se rapprocher de la jeune Harley. Et, tandis qu’elle se rapprochait, depuis sa robe, quelques tentacules verts jaillirent, et se glissèrent sous la table, venant caresser les belles cuisses d’Harley, s’enroulant autour de ses jambes, avant de remonter contre sa combinaison. Les tentacules écartèrent ensuite ses jambes, et les bouts se glissèrent dessous, caressant sa peau nue. Visiblement, même dans ce monde onirique, les désirs d’Harley influaient ce dernier, et notamment le désir terrible et irrésistible qu’elle ressentait envers Pamela...

...Ce qui expliquait sans doute pourquoi Ivy était, ici, une diva.

« Get out of here,
Get me some money too.
»

Pamela termina ainsi, en se rapprochant encore d’Harley, et en s’asseyant sur la table, face à elle, penchant son corps vers le sien, laissant filer la dernière note de ce célèbre classique de musique :

« Like some men doooooooooooooooooooooooooooooo... »

Et, tout en laissant filer la note, elle se rapprocha d’elle, et l’embrassa alors, puis les lumières s’éteignirent. Le baiser dura pendant le tonnerre d’applaudissements, puis Pamela se redressa ensuite... Et Harley sortit alors une photo de son bustier, ce qui fit sourire Pamela.

« C’est tout toi, Harley... Je ne te vois pas pendant une éternité, et tu me parles d’une autre femme ? Ce n’est pas comme que ça marche, trésor... »

Les tentacules, qui s’étaient écartés, s’enfoncèrent alors à nouveau, glissant dans l’intimité de la femme... Et, même si ce monde était un rêve, les sensations ressenties étaient, elles, bien réelles. Pamela se pencha encore vers elle, et l’embrassa à nouveau, posant chacune de ses mains sur ses joues, et prolongea volontiers le baiser, avant de lui sourire encore.

« Mais je sais où elle est... Ta copine a volé un gros sac de diamants à la pègre, et elle s’est réfugiée ailleurs... J’aimerais bien profiter de toi, ma belle croupière, mais... »

Ivy sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, puis les tentacules se retirèrent ensuite. Pamela lui fit signe de la suivre, la tenant par la main, et elles filèrent par une porte latérale, traversant un couloir, qui les conduisit jusqu’à une porte au fond du couloir.

« Voilà... Par là, tu peux y aller, ma chérie... Mais, si tu veux, on peut passer un peu de temps ensemble... Avant que tu ne passes aux choses sérieuses ? »

Pamela se frotta encore contre Harley, la coinçant doucement contre le mur, et l’embrassa à nouveau.

De l’autre côté de la porte, il y avait un tout nouveau monde qui attendait Harley : Noir York City... Mais, avant de s’y rendre, peut-être voudrait-elle déjà profiter d’Ivy ?
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 25 mardi 17 octobre 2017, 19:00:14

Haaa cette Pamy ! Que ce soit au Japon ou à Gotham ou même dans son imagination, elle restait la même ! Bon, là elle savait pousser la chansonnette mais elle restait fidèle à elle-même. Arriverait-elle un jour à l'imaginer sans être si sensuelle et dominante ? Du genre, timide professeur de nature en tous genres ? Allez savoir. Harley résistait à son charme car elle savait que ce n'était pas la vraie Pam ici, la seule personne vraie ici serait le White Rabbit, le reste n'était que fruit de son imagination. Un fruit terriblement sexy mais un fruit quand même. Elle avait beau à séduire, elle gardait quand même en tête la lapine, c'était elle qui l'avait amener ici et elle qu'elle devait retrouver, pas Pamy, ni une autre de ses copines ou habitant de Gotham.

Par chance, Paume ne la faisait pas prisonnière et lui laissait voire la sortie de secours même si ses charmes lui tendait une autre perche. C'était tentant évidemment, très mais elle avait quand même une mission à remplir.

« Oh Pamy-chérie, promis la prochaine, je reporterais cette tenue pour toi ! Même que je t'offrirais une belle grosse carotte bien dure ! Mais là, faut que je la retrouve au plus vite. »

C'était si urgent ? Elle ne lui avait pas imposé de compte à rebours après tout ? Si ? Comme elle savait qu'elle ne faisait pas face à sa vraie copine du crime, elle n'avait pas de vrais remord à lui faire cette promesse. Au pire des cas, elle tiendra parole avec la vraie Pamela, elle n'aura rien contre avoir une Harley Bunny au lit qui a la carotte bien dur. Non sans être sans cœur, elle venait quand même lui offrir un long et langoureux baiser avant de bondir et prendre la sortie. Ça restait sa Pamy-chérie quand même bien que ses lèvres avaient un goût très... carotte.

Prenant la poignet, elle finissait par passer la porte, abandonner Rabbit City pour un univers plus sombre, proche de Gotham mais bien plus grand, NY. Sombre, vaste, elle débarqua dans une ruelle malodorante, oubliant son costume de Bunny Girl pour un look qui lui ressemblait bien plus même si elle ne collait pas trop à l'endroit, elle ne passait pas inaperçu quoi. Déjà, si on oublie le fait qu'elle soit apparut au milieu de nul part, déjà des bruits dans son dos signalait l'arrivé de débiles. Oui, ce genre de type à siffler les filles en croyant que jouer les racailles et traiter les femmes comme des objets était une façon si élégante d'aborder une femme. Heureusement, laissant els remarques lui passer au-dessus de la tête, elle avait toujours sa batte magique dans sa main. Ce fut l'occasion de jouer son morceau favori, « cris, os cassés et dents volantes ». Un petit moment de panique pour eux, les plus chanceux se sont enfuit simplement les plus malchanceux ont gagné un rendez-vous chez le dentiste ET chez l'hopital, on dit merci qui ? Merci Harley Quinn !

« Bon, où trouver une lapine voleuse de diamant dans tout ce merdier ? Hum, déjà, faut qu'elle échappe à la mafia et ici, ça m'étonnerais qu'il y ait un Rabbit City... »

Il y avait mieux. Avec des néons plutôt vieux qui frôlaient la mort, il y avait un bar juste en face à la sortie de la ruelle, son nom ? Le terrier. Si elle ne se trouve pas dedans ou qu'elle n'a pas le moindre indice, elle veut bien manger son chapeau ! Ha bah elle en porte pas ? Bah c'est une chance alors.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 26 jeudi 19 octobre 2017, 20:15:02

Harley avait débarqué dans un décor des années 1930’s, digne de tous ces vieux films en noir et blanc, ces polars sombres. Telle une version féminine d’Humphrey Bogart, elle se lançait dans sa quête personnelle du Faucon Maltais, en l’occurrence une bunny girl sauvage. Ses pas la guidèrent vers un bar qui longeait une belle avenue où de grosses voitures cylindrées circulaient, un tramway circulant au milieu. À l’intérieur, Harley ne tarda pas à entendre, depuis une estrade, un homme en smoking imiter Frank Sinatra en chantant Somewhere Beyond The Sea. Des gens aux cheveux gominés en smoking fumaient tranquillement d’épais cigares, tout en partant de l’actualité brûlante de Noir York.

« Gordon soutient ce cinglé d’encapé...
 -  Cette ville est foutue, Édouard !
 -  Ouais, tu parles... Quand tu vois ce que la chauve-souris a fait à Dent... »

Des bribes de conversation volées ici et là, tandis qu’Harley se dirigeait vers le bar, où un homme assez costaud, aux épaules carrées, et dans un grand smoking blanc, était en train de servir des verres aux clients. Les femmes avaient d’élégantes robes à paillette brillante, avec des foulards précieux. Harley jurait dans ce décor, mais elle devait bien reconnaître cet homme, si elle se souvenait de ses années à Gotham City.

« Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous, ma jolie dame ? » demanda le barman.

Harley expliqua donc qu’elle cherchait une bunny girl, et l’homme hocha la tête.

« Oh... Elle ? Ben, vous n’avez qu’à attendre, elle se produit sur scène après Sinatra. C’est la recrue de choix du patron, si vous voulez tout savoir ! »

Quelle chance ! Mais les choses allaient-elles être aussi simples ? Après tout, il ne fallait pas oublier qu’Harley était à Noir City. Et, tandis que le chanteur continuait à lancer sa panoplie de Sinatra, Harley n’allait pas tarder à rencontrer le patron. Devant elle, un couple approcha en effet. Un homme, très élégant, accompagné d’une belle blonde aux cheveux courts, portant des lunettes modernes, des gants blancs, tenant l’homme par la main, et arborant une magnifique robe rouge avec des carreaux.

La femme croisa le regard d’Harley pendant quelques secondes.

« Oh... Ça alors !
 -  Hm ? »

L’homme regarda alors Harley à son tour, puis cligna des yeux, avant de sourire.

« Eh bien ça alors... Tu m’as caché que tu avais une sœur jumelle, chérie...
 -  J’ignorais que j’en avais une... Jusqu’à présent, du moins. »

La femme lui sourit, et se rapprocha d’Harley, avant de lui tendre la main.

« Coucou, trésor ! Je suis Harleen Quinzel... La fameuse Harley Quinn !
 -  Et moi... Jack Napier ! Mais je suis plus connu par le nom de scène et les sketchs que je faisais avec ma belle assistante, et maintenant porteuse de mon enfant... »

Napier fit un ravissant sourire à Harley, tout en posant sa main contre le dos d’Harleen.

« ...Le Joker. »
« Modifié: samedi 11 novembre 2017, 14:43:13 par Princesse Alice Korvander »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 27 jeudi 09 novembre 2017, 20:56:37

Harley commençait à en avoir marre de ce petit jeu, disons plutôt qu'elle n'avait rien contre cette idée de voyage en elle et son subconscient mais pas toute seule, autant y aller à deux, ce serait plus drôle. Alors oui, si elle choppe cette maudite lapine, ça va être pour lui donner une bonne fessée pour commencer et soit elle va quitter ce stupide jeu, soit elle l'y emmène avec elle, à voir. Quoi qu'il en soit, après avoir corrigé ses stupides voyous, elle se dirigea vers le bar en question où devait se trouver ce fameux lapin. Et vu le nom du bar, ça serait étonnant qu'elle n'y soit pas. Avançant entre tout ses costard, elle avait l'impression de voir ses vœux films de mafia et de polar et il est vrai que sa tenue faisait tâche ici, rien à voir avec eux ni même les autres femmes. Elle fut à peine surprise d'entendre parler de Dent par-ci, du Pingouin par-là, c'était chez elle... mais en rétro et un poil plus classe. Gotham avait son lot de dingue mais dingue et fou, alors que là, ça serait peut-être dingue mais... plus dandy !

Maintenant qu'elle savait qu'elle avait juste à attendre, elle resta au bar en observant la scène sans faire plus attention au reste. Mais quand la blondasse venait à elle, évidemment qu'elle se voyait dans un miroir ! Mais avec les cheveux courts – ce qui lui allait plutôt bien – et en version moins... hum... c'est quoi le mot ? Ha oui, folle, moins folle. Sur le coup, elle était plus étonnée par elle que par... lui ? Elle en aurait presque rigolé comme une petite folle mais le type lui rappelait lui aussi quelqu'un... elle avait son nom sur le bout de la langue, c'était... hum... Oh... Avant que son nom lui arrive, le fait de s'apprendre enceinte avait coupé le fil qui remontait ce nom à sa mémoire. Elle était enceinte, de ce type ? Dans le regard d'Harley – pas la rétro, celle de maintenant – on y voyait une femme heureuse pour elle-même. Joignant ses mains, elle observa son ventre comme le plus beau des cadeau qu'on lui offrait mais quand le type donna son nom de scène.

La surprise vira au cauchemars car Le Joker était son pire ennemi, le type qui mériterait de crever sur un trottoir, dévorer par les rats de Gotham. Mais elle haïssait autant ce type qu'elle l'aimait. Sur le coup, elle lui aurait souhaité les pires choses au monde mais c'était aussi une chose qu'elle aurait rêvé, d'avoir un bébé avec lui, fonder une famille normal, laissant le crime de côté pour simplement tourner la page. Elle ne pouvait pas briser son bonheur, celui d'elle-même sans qu'elle vire au crime.

« Toutes mes félicitations, vraiment. Je peux ? »

Dit-elle en montrant son ventre avant de pencher sur elle, touchant ce dernier comme la chose la plus fragile au monde. Sur le coup, elle oubliait qu'elle touchait plus ou moins son propre ventre et elle imaginait juste à quoi pourrait ressembler cette petite ? Oui, elle voyait bien une mini-Harley dedans, toute mignonne avec ses petites couettes et avec les dents du bonheur ? Ha oui, elle voyait bien cette belle petite famille. Harley sortait enfin de ce petit fantasme prenant vie dans cette dimension, dans ce coin de son cerveau alors que le petit show avait pris fin et était enfin annonçait celle qu'elle était venue voir ici, à nouveau, White Rabbit. Ha oui, elle voyait bien cette belle petite famille.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 28 samedi 11 novembre 2017, 15:07:25

Harley caressa le ventre d’Harleen, qui sourit doucement.

« Merci. J’admets qu’avoir un enfant n’a pas été simple, mais… Maintenant, j’ai très hâte que notre fille grandisse.
 -  Et je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi, ma chérie. »

Les deux s’embrassèrent alors. Une scène assurément troublante pour Harley, qui avait réussi à s’émanciper de l’influence du Joker… Mais pouvait-elle, pour autant, l’oublier totalement ? Après tout, Harley Quinn n’était qu’une fabrication du Joker, jusqu’à son nom, qui était un jeu de mots inventé par Le Joker. Que signifiait donc la présence de ce couple ? La résurgence d’un vieux fantasme chez Harley ? Qui sait… Avant de tomber entre les mains du Joker, Harleen Quinzel était une jeune psychiatre assez talentueuse, qui ressortait d’une expérience traumatisante avec son petit-ami, mais qui était douée. Très douée, même. Suffisamment pour croire qu’elle aurait pu changer Le Joker, le soigner… Mais que se serait-il passé si elle avait effectivement réussi ? Parfois, il suffisait de peu pour que les choses changent, d’un petit grain placé à un endroit différent pour changer tout le rouage.

Ce qu’Harley voyait, c’était ce grand rêve qu’elle avait toujours eu de vouloir mener une vie normale, de montrer au monde entier que n’importe qui pouvait redevenir raisonnable.

« Avant, j’étais un criminel, Harley. Je battais ma femme, je l’humiliais… J’aime à me dire que tout cela a changé, qu’Harley a réussi à me soigner, mais… Il m’arrive encore d’en faire des cauchemars la nuit.
 -  Le passé est le passé, Jack. Et moi, je trouve que c’est une histoire qui se termine bien. L’amour qui surmonte la folie… »

Jack sourit légèrement, et embrassa à nouveau Harleen.

« C’est vrai… Mais je ne m’excuserai jamais autant pour tout ce que je t’ai fait, Harleen. »

L’intéressée haussa les épaules.

« Ne me prends pas pour une petite fille fragile !
 -  Oh, ça jamais, je…
 -  Monsieur Napier ! » tonna soudain une voix.

Les deux se turent, et Harleen eut une petite moue contrariée. Un homme assez âgé s’avançait vers eux, mains dans le dos, portant un chapeau melon couvrant la moitié de son visage. Jack eut une mine contrariée pendant quelques secondes, avant de se racler la gorge, et de s’approcher.

« Monsieur Pennyworth ! Que nous vaut votre charmante visite ?
 -  Vous êtes en retard dans le règlement de votre loyer ! Monsieur Wayne est très contrarié par ces retards à répétition dans l’exécution de vos protestations contractuelles.
 -  Mais je règle toujours à temps ! » protesta Napier.

Pennyworth, le majordome de Bruce Wayne, mais qui campait, dans ce rêve, un rôle bien plus sinistre, visiblement à l’image de Bruce Wayne, connu pour être le grand philanthrope de Gotham City, eut un petit rictus, avant de regarder le ventre d’Harleen.

« Est-ce cela que vous voulez enseigner à votre future fille, Monsieur Napier ? L’art et la manière de magouiller ? N’êtes-vous pas censé être devenu un homme d’honneur ?
 -  Et c’est vous qui dites ça. Vous croyez peut-être que je ne sais pas ce que votre patron fait à Arkham ? Comment voulez-vous que je paie mon loyer, quand, toutes les semaines, les ripoux de Gordon viennent se servir ici ?!
 -  Ce sont des accusations graves, Monsieur Napier. Si j’étais vous, je ferais plus attention, ou je serais contraint de vous poursuivre pour diffamation. N’oubliez pas que Monsieur Gordon est l’un de mes clients, et que, en tant que son Avocat, je suis tout à fait diligenté à porter plainte en son nom.
 -  Allez vous faire foutre, Maître Pennyworth. Et dites bien à vos clients que, si jamais ils menacent encore la vie de ma femme ou de ma fille, je…
 -  Tu ne leur feras rien du tout, chéri. »

Le ton d’Harleen était ferme, tandis qu’elle dévisageait Alfred Pennyworth.

« Parlez encore une fois de ma fille, sale pervers, et je vous éclate la gueule ! »

Alfred fronça les sourcils.

« Je n’arrive pas à comprendre comment le Docteur Strange a pu vous réhabiliter tous les deux… N’oubliez pas votre loyer, Monsieur Napier ! Vous savez comme moi que Monsieur Wayne n’aime pas les retards, et je ne voudrais pas avoir à revenir dans votre misérable estaminet à nouveau. »

Puis l’homme partit. Napier serra les lèvres.

« Ça ne changera jamais… Gordon et Wayne tiennent cette ville entre leurs mains, et, avec l’aide de leur chauve-souris de malheur…
 -  Tout ce qui compte, c’est notre fille, Jack… Vous êtes d’accord, Harley ? »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 29 lundi 11 décembre 2017, 12:15:05

C'est vrai que là, elle faisait face à quelque chose qu'elle avait toujours rêver. Harley Quinn, l'équivalent du Joker qui pouvait n'avoir aucun remord a braquer un camion de console de jeux portable, les prendre et y faire installer dedans une bombe qui, une fois la mise à jour de Noel effectué se mettrait à exploser ! Bien entendus, à Noël, on offre les cadeaux alors les bombes à retardement étaient gratuites. Cette même Harley était émerveillé devant elle-même, enceinte du Joker, sacrée nouvelle ! Elle avait toujours rêvé de ce genre de tournant, rangeant son côté criminelle dans un tiroir pour devenir la petite mère de famille américaine des années cinquante, à pouponner sa fille pendant que son mari part au travail pour y rentrer le soir. Ce serait mentir de dire qu'elle n'a jamais imaginé une telle chose avec son poussin. Et là, ça arrivait devant ses yeux et c'était plus troublant de savoir que le Joker ici aussi avait été LE Joker, pas juste un homme lui ressemblant avec un mental parfait.

Mais cette vision idyllique était vite ternie par ce type qui lui rappelait aussi quelqu'un. Bien entendu Harley avait déjà croisé le major d'homme de Bruce Wayne mais elle ne va pas retenir le nom et le visage de tout les vieux schnocks de Gotham. Ce qu'elle retenait en tout cas, c'était les menaces envers sa version future maman alors que tous les deux tentaient de mener une vie normale pendant que... Bruce Wayne les menaçait ? Ok, ici, c'était le monde à l'envers donc. Ivy était une industrielle pollueuse aussi, non ? Le Pingouin un homme très honnête et Dent un criminelle qui ne laisse rien au hasard ? Tiens, croiser Bane en maigrichons incapable de soulever une cuillère serait peut-être drôle ? Mais passons, il y avait plus important alors que le père de son futur bébé s'énervait face à lui. Inutile de dire qu'elle avait envie de voir si ce vieux pourrait avoir son visage de marquer dans le comptoir du bar ? Après son départ, il était temps de laisser parler la Harley Quinn héroïque, temps de prendre un peu exemple sur son héroïne favorite, Wonder Woman et punir les méchants. Harley Quinn allait devenir une justicière pour un soir pour permettre à son double de mener à bout un de ses rêves.

« Oh que si. Mais c'est pas prudent de sortir le soir, tu devrais aller te reposer chez toi, non ? Rentrer vous reposer, écouter un peu de musique et laissez-vous bercer par l'avenir que vous voulez pour votre petite princesse. Moi, j'ai des choses à faire de mon côté. »

Des choses pas très recommander pour d'honnêtes citoyens, surtout une femme enceinte. White Rabbit attendra, c'est peut-être qu'un « rêve » mais elle va s'offrir une version du futur qu'elle ne connaîtra pas mais qui était possible ici. Quittant le bar, elle suivait rapidement le vieux schnock derrière le bar, dans une ruelle crasseuse comme là où elle était arrivée, se dirigeant vers une voiture de luxe. Mais à la façon d'un Batman, elle devait surprendre. Elle atterrissait sur la voiture, cabossant le capot en laissant l'emprunte de sa botte sur le pare-brise fêlé. Son maillet venait décrocher la mâchoire d'un des gorilles protégeant le vieux et le second s'apprêtait à sortir une arme de sa veste se retrouva cloué au sol pendant qu'Harley qui bondit dessus avant d'écraser son visage avec ses bottes, à grands coups de pied. Quand au vieux, lui aussi semblait armée mais Harley était fort en colère. Elle esquiva sans trop de mal car la peur le faisait mal visé. Faisant tourner son maillet entre les mains, le fit tombé en frappant si fort une de ses jambes qu'elle était au moins déboîtté si elle n'était pas fêlée ou brisé ! 

« Ferme là vieux pourris ! Je vais t'apprendre moi à faire chier les honnêtes gens ! Si j'ai bien compris, vous êtes quatre à diriger ici ? Toi, Gordon, Wayne et la chauve pourris. Eh bien ils ne vont être plus que trois ! »

Sans l'ombre d'un remords, elle abattait son maillet comme pour porter le coup final sur un tape taupe un peu trop énervant et dans un bruit sordide, Harley avait son visage parsemer de petites gouttes rouges sur le visage, tout comme ses vêtements, un peu plus tâché.

« Plus que trois ! »

Mais plutôt que fuir, elle resta dans le coin, se cachant en hauteur sur un des toits, soit elle verra Batma arrivée, soit Gordon, elle va en avoir un second bien vite car pour attirer l'attention, Harley avait pris une des armes des gorilles pour la vider sur la voiture, en prenant les précautions pour ne pas laisser ses empreintes sur l'arme. Les coups de feu plus l'alarme de la voiture allait attirer du monde et elle, elle n'avait plus qu'à attendre sa prochaine cible même si cette fois, elle risque de devoir sortir autre chose que son maillet. Elle va faire un peu de ménage dans ce monde, le lapin attendra, d'habitude elle est toujours en retard non ? Bah, cette fois, ce sera Harley. 


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