Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

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White Rabbit

E.S.P.er

Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

vendredi 05 août 2016, 13:39:26

Preuve de sa fortune, Seikusu disposait, le long de la plage, un parc d’attractions permanent. S’il tournait davantage pendant l’été, les jours ordinaires, il était toujours là. Le Seikusu Funnyland Park, comme on l’appelait, comprenait de multiples attractions. Un simulateur, un palais des miroirs, un train fantôme, une montagne russe, une grande roue, un carrousel... C’était un endroit très apprécié des Seikusiens, et, pour le financer, chaque habitant payait une somme en plus sur la taxe d’habitation et sur la taxe foncière. Cette somme servait à payer les forains, mais aussi l’entretien du matériel. Pour fonder Funnyland, le conseil municipal de Seikusu avait, il y a de cela des années, proposé des contrats de location permanents à une troupe de forains, au lieu des habituelles locations saisonnières lors du passage de la troupe. Cette dernière avait accepté, et, depuis lors, le Funnyland s’inscrivait dans le paysage culturel de la « nouvelle Seikusu », une Seikusu qui ne se construisait pas autour du quartier de la Toussaint et de ses usines vieillissantes, mais autour d’activités relevant de l’économie de service.

C’était dans ce parc que le duo cherchait une Lapine. La première s’appelle Erica Zhang, et est la seule fille issue d’une portée de sept enfants. Moquée et brimée par ses frères, et irritée par ses parents, Erica avait fini par fuguer. Elle avait fini par voir une publicité pour rejoindre le Gang, et avait été à l’entretien d’embauche, devenant Harley Queens. Ce soir, elle était en compagnie d’une autre Quintette, Carlita Alvarez. Plus vieille sœur d’une portée de quatre enfants, douée en mathématiques, et capable d’utiliser n’importe quoi en maths, Carlita avait comme parent une simple mère, une expert-comptable qui travaille à la maison, et qui avait développé son propre gang, tout en participant aux combats clandestins, ressentant visiblement un besoin de se défouler dehors, pour fuir une famille où tout le monde vivait à l’eau-de-rose. Carlita avait rejoint le Gang des Quintettes, et portait le sobriquet de Carli Quinn.

Ensemble, elles accomplissaient une mission très importante du Gang : débusquer la Lapine blanche ! Les Quintettes interrogeaient toutes les bunny girls de la région, ce qui avait d’ailleurs posé problème dans un casino détenu par des Yakuzas, où elles avaient té molestées. Les Quintettes avaient mené une action en représailles contre le casino en le vandalisant, sous la tutelle de leur chef, la fondatrice du Gang, Harley Quinn.

« C’est pas possible ! s’exaspéra Queens. Elle doit bien se trouver quelque part !
 -  J’sens qu’elle est par là, j’le renifle... »

Se déguiser en Quintette ne leur avait attiré aucun problème, si ce n’est dans le casino. La police n’allait pas se déplacer pour une bande de jeunes habillés dans des tenues de clowns. Au Japon, quand les élèves n’avaient plus à porter l’uniforme scolaire, ils avaient pour habitude de s’habiller un peu n’importe comment. Dès lors, elles pouvaient s’habiller ainsi toute la journée, sauf pour les rares qui allaient au lycée.

Débusquer la Lapine n’était pas facile, et les Quintettes n’hésitaient pas à aborder les gens pour leur demander s’ils avaient vu une bunny girl dans le coin. La réponse était souvent négative, et très souvent accompagné d’un regard lascif sur leurs décolletés. C’est ce qui finit par amener un homme à piéger la naïve Queens, en lui disant qu’il en avait vu une dans un coin.

« Si, si, par ici ! »

Suspicieuse, Carlita le suivit, et les Quintettes se retrouvèrent ainsi isolées dans un coin, où l’homme leur sourit malicieusement, accompagné de deux autres loubards.

« Vous savez que vos tenues de salope moulent parfaitement bien vos jolis culs ? glissa sournoisement l’homme.
 -  Et toi, tu sais que t’as une p’tite bite ? » avait rétorqué Carlita.

Elle envoya son coude dans la tête d’un des hommes, avant d’envoyer son genou dans son ventre, pour le balancer sur le sol en le poussant par les épaules. Queens avait, de son côté, mordu la main près d’elle, mordant jusqu’au sang, avant de frapper son agresseur dans les testicules, puis d’attraper ses cheveux, et d’envoyer sa tête s’écraser contre son genou, faisant couler son sang. Quant au dernier, il s’était rompu en excuses, et Carlita, tout en malaxant ses poings, l’avait frappé, puis, pendant que l’homme comatait, l’avait déshabillé, pour jeter ses vêtements dans la mer. Et, tout en le déshabillant, elle avait regardé sa queue en grognant.

« J’avais raison, comment il veut espérer violer quelqu’un avec une ‘teub pareille ? »

Après cette altercation, les deux filles retournèrent vers la rue principale de la foire, et, en la rejoignant, entendirent une femme grignoter une pomme sur leur droite, tout en dégageant un fort parfum. En tournant la tête, elles virent alors une superbe créature adossée contre un stand. Elle avait de longs collants blancs à talon avec un bord rose, un string rose, un corset blanc et rose, de longs gants blancs, de longs cheveux bleus clairs, un masque rose... Et des oreilles de lapin !

« La Lapine ! C’est la Lapine ! »

White Rabbit croqua dans sa pomme, et tourna alors sa tête vers elles.

« Coucou, les filles ! J’espère que vous n’avez pas été trop dures avec ces types, je les avais envoyés vers vous pour vous transmettre un message, mais... Les hommes, hein !
 -  Co-Comment... ? C’est vous qui... ?
 -  Vous êtes donc bien la Lapine que la patronne recherche ? »

La jeune femme les observa silencieusement, une lueur amusée dans les yeux, un sourire espiègle se dessinant sur ses lèvres.

« Peut-être... Qui peut le dire ? Tout ce que je sais, c’est que, si vous voulez que votre patronne m’attrape, mes chéries, vous allez aller la voir, et lui dire de revenir ici, une fois la foire fermée... Et nous jouerons ensemble, elle et moi.
 -  On peut aussi vous capturer de suite, et vous emmener la voir. »

Le regard désapprobateur de Queens n’avait nullement désorienté Carli, et White Rabbit, elle, leur sourit alors, et jeta sa pomme d’amour sur le sol, puis s’approcha des deux femmes. Chacune de ses mains alla alors caresser leurs nuques, les faisant doucement rougir.

« Me capturer ? Vous deux ? Je vais plutôt vous donner une preuve que vous m’avez vu... »

Elle embrassa alors chacune des deux femmes, et glissa ses mains pour caresser leurs fesses, les maintenant contre elle, pour partager un baiser à trois. Et, alors que le baiser commençait à se prolonger, ses deux mains vinrent claquer chacune sur les fesses des deux Quintettes.

« Bon, les filles... Rappelez-vous que le Lapin blanc a toujours peur d’être en retard, alors... Tâchez de vous dépêcher, car je n’attendrais pas toute la nuit ! »

Elle s’écarta alors, et leur souffla un baiser, avant de s’évanouir dans la foule. Les deux jeunes filles restèrent pantoises pendant quelques secondes, encaissant encore la soudaineté de cette apparition, puis se regardèrent ensuite toutes les deux...

« Vite, on fonce chercher la Boss !
 -  Espérons qu’elle soit bien à la planque ce soir, et pas chez Poison Ivy ! »

Vu leur état d’excitation, les deux filles ne survivraient pas à un séjour chez Ivy...
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 1 dimanche 04 septembre 2016, 20:12:26

Où se cachait-elle ? Depuis son évasion d'Arkham cette femme était une de ses priorités mais elle était aussi dure à attraper que le vrai lapin blanc ! Harley ne lui voulait pas vraiment de mal, la lapine l'avait aider à filer de sa cellule et de retrouver Ivy et s'éclater ici. En plus, si la lapine était bien dans le même pays et en plus, la même ville, pourquoi l'éviter ? Elle voulait juste lui dire merci mais c'est à croire qu'une folle lui curait après pour se cacher autant ? Elle n'était pas folle pourtant ? Depuis son retour, elle avait plus ou moins fait parler d'elle, faisant des folies le premier soir avec Ivy, replongeant un peu dans le chaos avec cette Smile qui était sa madame J puis depuis, elle était plutôt sage, aidant un peu Ivy et quand elle sortait seule pour s'amuser, c'était pour donner un abonnement aux hopitaux du coin aux petitys dealers et autres méchants pas beaux qui tentait de faire du mal aux animaux, entre autres. Même s'il est vrai que vu le bordel dans cette ville, elle a dû faire passer des auditions aux filles motivés du coin pour l'épauler, elle avait maintenant son gang.

Une chose bien pratique, elles bossent à sa place pendant qu'elle bosse ailleurs ou qu'elle finisse par tomber d'ennui dans les bras d'Ivy. C'est vrai, ça la motivait à moins bosser parfois mais ça ne la motivait pas de fiare ses rondes mais quand y avait une bande dans le coin qui cherchait la bagarre, elle était la première à sauter dans le tas et à faire parler sa chère et tendre batte de base-ball, Betty ! Lucille était resté se reposer, cétait la version avec du barbellé autour, très éfficace mais mieux vaut éviter de faire peur au lapin. Même si elle voulait juste lui dire merci, on ne sait jamais ce qu'elle avait en tête cette petite bunny girl ? Harley attendait au repaire, elle attendait des nouvelles de sa petite troupe pendant qu'elle bavardait avec Bernie, son castor empaillé qui en a vécu des aventures avec lui. Mais passons, elle parlait de tout et de rien quand revient à elle, deux de ses filles, avec de bonnes nouvelles !

« Vous l'avez trouvé ? Enfin ! »

Harley bondit de sa chaise pour garder Betty avec elle avant de prendre la direction du parc, même si emle devait venir après la fermeture, autant prendre de l'avance, sinon c'est un coup à chercher une occasion de rentrer et d'arriver en retard et pas quetsion de voir cette lapine lui filer encore entre les pattes. Avec ses cheveux bleus et rouges, c'était son look en chef de gang. Chaque tenue pour chaque type de boulot.

« Vous deux, vous me suivez mais vous attendrez à l'écart, si tout est ok, vous aurez votre soirée et si la lapine veut vraiment jouer à la plus forte... vous allez bien bosser ! »

Si elle a envoyé deux types pour envoyer un « message », il est possible que tout ne se passe aussi facilement que ça. Passant son chemin à travers les quelques personnes qui rentraient ou sortaient du parc, Harley allait attendre avec ses filles là où elles avaient croisé la lapine, il y avait même encore sa pomme au sol même si elle était écrasée et à l'état de compote à présent, c'était une preuve. Pieténé mais une preuve quand même. En attendant, elle fut tenté plus d'une fois d'aller faire un chamboule-tout pour gagner une grosse peluche qu'elle voulait offrir pour Kyli – ou pour elle – mais ses Quinnettes préférait qu'elle reste ici à attendre, de peur de perdre le lapin de vue. Espérons qu'elle ne soit pas avec ce fou de chapelier et toute la bande d'Alice sinon, deux Quinnettes ne suffiront peut-être pas... Mais bon, elle avait juste entendu parler du lapin, pas des autres membres donc ça devrait être ok.

« Pff.... Elle ne veut pas qu'on soit en retard mais elle est lente... »
« On est en avance. »
« C'est pas une raison ! Elle n'a pas d'autres rendez-vous à côté, on peut prendre de l'avance, non ? »


Allez, encore quelques minutes et ça devrait aller, le coin était de plus en plus désert, preuve que tout cela allait fermer sous peu.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 2 lundi 05 septembre 2016, 13:32:45

Il fallut attendre que le parc soit fermé. Les gens se retiraient peu à peu, jetant parfois quelques regards vers les fesses moulées d’Harley, ou discutant avec les deux Quinnettes qui accompagnaient leur Boss. Pour elles, il ne s’agissait pas de participer à un gang de rues se livrant à des activités criminelles, mais plus de s’amuser en semble, en formant une bande de copines. C’était comme ça qu’elles concevaient le gang, et il leur arrivait aussi d’agir, de mener des actions, généralement contre des sales types, et, surtout, de faire des farces. Leur Boss adorait faire des bêtises, et elles l’aidaient donc, dans la mesure du possible. Mais, pour l’heure, la Lapine n’était pas là, surprenant un peu Carli et Harley, qui avaient toutes les deux, encore sur leurs lèvres, le goût sucré de la bouche de la femme quand elle les avait embrassés. Les deux jeunes femmes avaient adoré ça, mais, mis à part la pomme d’amour éclatée sur le sol, il n’y avait aucune trace de la Lapine.

Finalement, ce fut après la fermeture du parc, quand le vigile à l’entrée ferma les grilles, et qu’elles s’étaient dissimulées pour rester après la fermeture, que quelque chose se passa. Alors que l’endroit commençait à ressembler à un décor de film d’horreur, un manège s’alluma au centre du parc.

C’était le carrousel, mais, quand les trois filles s’y rendirent, ce dernier tournait dans le vide.

« Euh... Ça devient quand même flippant, là... »

Juste à côté du carrousel, il y avait un palais des glaces, qui s’alluma brusquement, et Carli le désigna du doigt.

« Hey ! C’est en traversant un miroir qu’Alice a rejoint le Pays des Merveilles ! »

Elles s’en, approchèrent donc, en voyant ce dernier s’illuminer, tandis que le carrousel s’éteignait. Le palais des glaces se dressait devant elle, et Harley entra la première. Cependant, quand elle traversa le perron, et y pénétra, Carli et Queens ne purent le faire, se heurtant à une sorte de barrière magique qui venait de se former à l’entrée.

« Hey !
 -  Laissez-nous entrer ! »

Carlita tapait répétitivement sur le bouclier, quand une voix résonna soudain dans le palais.

« Navrée, les filles, mais le tour n’est que pour Harley. Vous, vous pouvez retourner chez vous.
 -  Non, on protège la Boss ! »

Dans le dos des deux femmes, une silhouette apparut alors, et, quand elles se retournèrent, elles purent voir la fameuse Lapine. White Rabbit se tenait là, et leur sourit, avant de souffler sur elles, une sorte de fumée rose s’échappant de ses lèvres pour venir les frapper. Elles l’inhalèrent, et clignèrent alors des yeux, surprises, et sentant toute forme de résistance s’envoler.

« Allez, les filles, rentrez chez vous, et ne vous inquiétez pas pour votre chef. Je vais jouer avec elle, rien de plus. »

Les propos de la femme semblèrent, cette fois, faire mouche, car les deux Quinnettes partirent. White Rabbit les laissa filer, puis sourit à Harley, avant de faire disparaître le bouclier, et la rejoignit donc. Elle lui sourit tendrement, une lueur amusée et pétillante dans le regard, et lui présenta une pomme rouge, dans laquelle elle se mit à croquer.

« Tu en as fait du chemin, pour me retrouver... Mais qu’est-ce que tu veux, exactement ? Car, moi, il y a une chose que j’ai très envie de faire avec toi... »

Elle lui sourit malicieusement, avant de rajouter :

« Je veux jouer. »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 3 mercredi 19 octobre 2016, 20:29:05

Elle touchait au but ! Depuis le temps qu'Harley voulait retrouver White Rabbit pour la remercier de lui avoir offert sa dernière libération en date, elle avait enfin une piste et dans cette ville en plus ! Double coup de chance ! Même si elle n'était pas seule, elle ne s'en faisait pas pour ses Harley, elles étaient de grandes filles qui savaient se défendre seule. Au pire des cas, elle était là pour aider mais pourquoi ça n'irait pas, hein ? Prenant tant bien que très mal l'attente, elle avait fini par avoir un aperçu du lapin blanc qui s'amusait à allumer un manège au milieu de ce parc fermé et silencieux, ça faisait très film d'horreur. Mais pas grave, Harley aimait bien ce genre d'ambiance. Tant qu'elle ne tombe pas sur trop dangereux ou top louche car une tasse de thé avec le Chapelier fou ne la tenterait pas... Dieu merci, elle était loin de ressembler à Alice, hein ?

Le lapin blanc était censé être seule après tout, pourquoi s'en faire ? Carli semblait avoir une piste concernant le lapin et le livre d'Alice qui laissait Harley perplexe ?

« Ha ? Je pensais que c'était en passant dans le trou d'un lapin justement ? Ou avec une dose un peu trop forte de sa drogue fétiche ? »

Une gamine qui se drogue ? Oh il y a pire dans ce monde mais pour vivre tout ce qu'Alice à vécu, faute de preuves, faut un sacré trip de malade pour inventer une histoire pareille ! Approchant du manège, c'était ce qu'il y avait derrière qui rendaient les propos de Carli cohérent, la chambre des miroirs ? Ce genre de truc ou s'y perd facilement au milieu de tous ses reflets ? Hum, espérons qu'elle ne s'y perde pas sinon elle va détruire tous les miroirs. Si Harley passait sans-souci, ses filles restaient plantées derrière une sorte de barrière magique ? Elle pouvait faire ça le lapin ? Cette dernière invitait ses filles à rentrer chez elle de gré ou de force mais sans leur faire de mal... en théorie sa poudre ne faisait pas de mal, hein ? Harley ne craignait pas grand-chose, elle venait ici et la lapine l'avait bien dit, elles allaient jouer, rien de plus. Chose qui tente évidemment Harley, toujours prête à s'amuser !

La Lapine lui présenta une pomme déjà croquée avant de savoir le but d'Harley, sachant que la lapine voulait jouer. Elle prit la pomme pour y croquer dedans sans se méfier. C'était le lapin blanc, pas la vielle sorcière de Blanche-neige après tout.

« Oh bah je venais juste à te dire merci pour l'évasion et bavarder un peu mais joué, ouaip, ça me branche plus quand même ! »

Après il y a joué et jouer puis aussi jouer... Jouer comme des enfants à des jeux amusants ? Jouer comme des adultes consentantes et faire quelques jeux de chaud lapin ? Ou encore jouer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une... Naaaaan, elles n'étaient pas ici pour se saigner mais pour se dire merci et passer un bon moment. Observant la jeune femme de la tête aux pieds, elle avalait sa bouchée avant de la pointer du doigt, gardant la pomme dans cette même main.

« Dis donc, ta pas un peu froid ? Faudrait te couvrir un peu plus, là, tu passes plus pour un chaud lapin que pour une vilaine. »

Simple conseil d'amie, les méchants avaient un minimum de choses à respecter, à commencer par leur tenue, comme chez les héros. On pourrait citer aussi Ivy qui se baladait avec son buisson sur le corps le plus souvent possible mais celle-là ne jure que par le bio ! Alors le jour où ils inventent un tailleur bio, elle changera peut-être d'avis ? Mais revenons en à nos moutons ou lapin plutôt.

« Mais tu veux t'amuser Comment ? Car tu me dis ça comme si ça crevait les yeux et moi, bah j'ai plein d'idée en tête et je sais pas laquelle tu penses ? »

Des idées logiques comme farfelue mais venant d'Harley, quoi de plus normal ? Il ne faudrait peut-être pas lui demander quelles idées elle avait précisément, ça pourrait durer longtemps.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 4 jeudi 20 octobre 2016, 11:52:39

Jouer, c’était tout ce que White Rabbit souhaitait. La Lapine était l’incarnation de ce que, en psychanalyse, on appelait le « ça », cette partie inconsciente de l’esprit humain qui se focalisait uniquement sur le plaisir, sans penser à rien d’autre. C’était ainsi que la Lapine fonctionnait, et elle fut ravie de voir Harley croquer dans sa pomme d’amour, pomme qui était... Juste une pomme. Elle n’avait rien mis dans cette pomme, c’était tout simplement un cadeau, d’une groupie envers son idole. Harley tenait à la remercier de l’avoir libéré de l’asile, ce qui amena White Rabbit à hausser les épaules, en répondant de la manière la plus modeste qui soit :

« Je n’ai pas fait grand-chose, vraiment... Sans Bane, je n’y serais jamais arrivée, c’est lui qui m’avait fait rentrer dans le pénitencier. Tout ce que je devais faire, c’était faire diversion, mais... J’ai fait d’une pierre deux coups. »

Harley voulait également jouer, mais avait plein d’idées, tout en soulignant la courte tenue de la Lapine, ce qui ne manqua pas de la faire à nouveau sourire. La Lapine avait des sourires particulièrement pulpeux, contaminants, et elle se rapprocha d’Harley, posant ses mains sur ses épaules, caressant sa peau.

« Hey, t’es pas un exemple, toi non plus ! Bon, okay, y avait une époque où tu portais ta tenue intégrale d’arlequin, mais... Tu t’es lâchée, hein ? Je te trouvais très belle dans ta tenue rouge, mais les autres te vont bien aussi... »

Ses mains glissèrent le long des hanches d’Harley, et on pouvait clairement sentir du désir s’échapper du corps de la Lapine. Elle s’écarta néanmoins un peu, et reprit ensuite.

« Tu ne peux pas savoir à quel point je suis excitée... Je suis une grande fan, tu sais... J’adore ton style ! À une époque, j’adorais le Joker, il me faisait beaucoup rire, mais... Il est trop cruel pour moi, en fait. Toi, tu es tout ce que j’ai toujours souhaité être. En fait, je m’inspire beaucoup de toi. Si j’ai accepté de coopérer avec Bane, ce n’était pas que pour jouer avec Batman, c’était aussi pour libérer mon modèle. »

Il devait probablement s’agir d’une belle révélation, mais qui n’était, du moins au Japon, pas si surprenante que ça. Une folle comme Harley Quinn, femme libérée, attirait forcément des gens, et le fait qu’elle ait un gang de filles dévouées en était, en soi, la preuve. La différence entre elles et White Rabbit, c’est que la bunny girl était très puissante. Ses pouvoirs magiques étaient exceptionnels, et penser le contraire, ce serait assurément une grande erreur. Elle était face à son icone, et comptait donc en profiter.

Pour ça, il était temps de passer aux choses sérieuses.

« Je sais que tu as beaucoup d’idées, et on va toutes les faire ! Je sais que tu me cherchais, mais... J’étais un peu timide, tu vois ? Tomber face à mon idole... Et si je te décevais ? Cette idée m’est insupportable ! Mais... J’ai finalement décidé de te rencontrer... »

Elle retourna à nouveau vers elle, et joignit ses mains dans les siennes.

« Et tu vas être ma Alice, Harley, celle qui suit le Lapin blanc dans un royaume merveilleux où la logique a disparu... »

White Rabbit ne lui laissa pas l’occasion de protester... Car elle l’embrassa, posant sa main sur sa nuque, et diffusa un léger gaz rose qui s’échappa de ses lèvres, et fut ingérée par Harley.

« Bienvenue au Pays des Merveilles... »

Tout devint flou autour d’Harley, tandis que White Rabbit se mit à disparaître... Comme une sensation de vertige, qui dura un certain temps... Avant qu’une musique stridente, de cirque, ne commence à résonner dans sa tête.

Elle venait de débarquer dans un chapiteau de cirque, avec un public composé de lapins blancs, et pouvait voir, le long des murs, le visage souriant du Joker, avec le nom de leur troupe : « THE LAUGHING BAND ! ».

Dans un smoking vert et un chapeau haut-de-forme, avec une canne, devant elle, Le Joker était en train de danser énergiquement, en enchaînant les sketchs.

« Quel est le point commun entre un déménageur et un arbitre de foot ? Il... Il soulève des cartons ! Houhouhouhouhou !! »

Et les lapins de rire, tandis que Le Joker, « Monsieur J. » dans la troupe, poursuivait, hilare, s’essuyant les yeux avec un mouchoir :

« Mais attendez, attendez, écoutez celle-là, mon cher public... On dit que Mozart est mort, vous savez, mais... Mozzarella ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHA... !! »

Dans le couloir des artistes, on pouvait aussi reconnaître Tweedledee et Tweedledum, qui rigolait également.

« Il est marrant, le patron !
 -  Ouais, j’adore ! »

Monsieur J. continuait à enchaîner les blagues et les pirouettes, avant de se tourner vers Harley, le projecteur blanc venant la remplir. Cette dernière portait une tenue très courte et très flashy.

« Allez, mon petit monstre, à ton tour de jouer à ton fameux numéro... La Frappe-Souris ! »

Dans un bruit de jingle fantaisiste, une sorte de punching-ball venait d’apparaître, ces objets de foire où il fallait frapper très fort pour faire monter une diode. Ici, néanmoins, la Frappe-Souris était particulière, car, à son sommet, il y avait une poupée de Batman, et, si l’aiguille arrivait en haut, en tapant bien fort avec la batte (ou le maillet), la poupée était électrifiée.

Il fallait donc taper le plus fort possible !
« Modifié: lundi 21 novembre 2016, 18:17:43 par White Rabbit »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 5 dimanche 20 novembre 2016, 19:42:47

Selon elle, elle n'avait rien fait mais plutôt Baine, mais n'empêche que c'était elle qui avait ouvert sa cellule, elle était le deuxième coup et ça lui allait, tant qu'elle était libre, c'est ce qui comptait. La suite l'étonnait aussi un peu, ce n'était pas n'importe quoi comme révélation. En voilà une révélation ! Le lapin était fan d'elle ?! Elle ne l'aurait jamais cru ! À trainer avec la bande du chapelier fou, elle la croyait bloquer dans ce délire du remake hard d'Alice au pays des merveilles.

« Tu t'inspires de moi ? Me souviens pas d'avoir eu une tenue de Bunny Girl pourtant ? »

Et pourtant, dieu sait qu'Ivy pouvait être inspirée pour lui trouver de nouvelles tenues, que ce soit pour le boulot ou autres, quand elle voulait, elle savait y faire ! Mais Bunny Girl... non, ça ne lui parlait pas vraiment. Elle ne voulait pas dire inspirer dans ce sens-là, mais avec Harley, ce genre de réponse ou questionnement n'est pas si étonnant au final. Ça lui faisait bizarre d'être traitée comme une idole, elle n'en avait pas l'habitude. Qu'on l'apprécie, elle et son travail, elle en était habituée vu le nombre de dingues dans les rues mais de là à être vu en idole, c'était tout nouveau pour elle. Cela dit, être « sa Alice » l'inquiétait un peu, se demandant si elle n'était toujours pas dans le gang du Chapelier. Autant le lapin, elle avait une dette envers elle mais l'autre taré, elle ne l'aimait pas trop ! Une folle qui n'aime pas un fou, cette logique...

« Une minute, qu'est-ce qu... »

Pas le temps de continuer que la Bunny partageait un baiser avec elle, délicieux avec un petit goût sucré. Miam. La lapine avait disparu comme le décor pour laisser place à un chapiteau avec comme metteur d'ambiance Monsieur J qui lançait ses blagues. Elle avait certes coupé les ponts avec ce dernier depuis sa venue ici mais on peut dire ce qu'on veut, son humour était toujours au top ! Elle ne pouvait pas s'en empêcher de rire à ses blagues. Quand la lumière venait sur elle pour son numéro, elle remarqua sa batte dans sa main, l'invitant à abattre la tête de Batman qui servait de bouton pour ammer la flèche dans le fondement de la poupée tout là-haut. Houla, si elle réussit, elle en connaissait un qui allait avoir mal au fion ! Même si c'est une poupée. Fallait pas le répéter à Harley, elle se rapprocha en saluant la foule, tenant Batty à deux mains, levant cette dernière bien haut avant de l'abbatre d'un puissant coup ! Cette dernière avait fait monter la flèche presque aussi rapidement que Flash ne pouvant plus se retenir pour foncer aux toilettes et, non seulement elle avait électrocuté la poupée mais elle avait carrément fait sauter la chauve pourris !

« Whouuuuu-houuuu ! J'ai gagné ! J'ai gagné !!! Mais j'ai gagné quoi ? »

Ha la bonne question tient ? La réponse semblait évidente vu qu'il en pleuvait des bonbons. Oh, c'était un Batman-piniata alors ? Ça lui allait très bien à elle après tout. Elle en ramassait en dégustant quelques-uns avant de voir un petit spectacle de magie avec Zatana qui faisait carrément sortir des lapins blancs de son chapeau. Mais pas les petits animaux, non, carrément des vraies White Rabbit, en grandeur nature même si à faire sortir sa poitrine, et son corps comme ça allait déformer son chapeau magique. Ensuite, il y avait même un spectacle de lion, avec la copine de Wonder-woman, cette fille tigre, mais elle semblait avoir trouvé une copine qui lui ressemblait quand même vachement beaucoup, elle aussi était une femme tigre sauf qu'Harley ne l'avait jamais vue ? Peut-être sa sœur ? Elle était quand même impatiente de voir à quoi allait ressembler le tour de la personne coupé en deux ? Qui seront le découpeur et le découper ? Harley avait beau faire partir du show, elle était aussi à fond dedans que le public !

« Encore ! Encore ! Encore ! Encore ! » Cria-t-elle en tapant des mains.

Elle s'éclatait, carrément !

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 6 lundi 21 novembre 2016, 19:38:25

Harley explosa le Batman, faisant pleuvoir une flopée de bonbons ainsi que des confettis, tandis que toute la scène était en train de s’illuminer. Une magicienne, ressemblant furieusement à Zatanna, s’amusait avec Tigra et Cheetah dans son coin. Un esprit très festif que celui d’Harley, indéniablement. White Rabbit se vit même se matérialiser à travers les lapins de Zatanna, qui se mirent ensuite à chanter, comme si le cirque se transformait en un cabaret.

« Ouh ! Ouh !! scandèrent-elles à l’unisson. C’est Monsieur J. ! Ouh ! Ouh ! C’est Monsieur J. Le plus beau, le plus drôle ! Ouh ! Ouh !Avec Monsieur J., on sourit tout le temps, car on est tous J. de Monsieur J. ! Ouh ! Ouh ! »

Une bien curieuse chanson, puis Monsieur J. apparut ensuite sur l’estrade, déclenchant une foule d’applaudissements, émanant d’une foule invisible, massée sur des rangées de fauteuils, dans ce qui était désormais, non plus le chapiteau d’un cirque, mais une salle de spectacle. Il portait son élégant chapeau en haut-de-forme, et une belle redingote violette brillante, ainsi qu’une canne en bois avec un pommeau en or, qui faisait office de micro.

« Cher Public, je suis heureux de vous voir si nombreux ! Notre spectacle ne fait que commencer, je vous rassure ! Mais, avant de poursuivre, je vous prie d’avoir un tonnerre d’applaudissement pour ma chère comparse... Harley QUINN ! »

La main du Joker se tendit vers la zone séparatrice entre l’estrade et le public, et un projecteur se planta sur Harley, tandis qu’on l’applaudissait, et que des paillettes et des confettis lui tombaient dessus. Le Joker tendait sa main vers elle, recouverte de son gant violet.

« Viens, mon amour... »

Harley grimpa sur scène, et resta contre Le Joker, tandis que ce dernier se mit à parler fort au micro :

« C’est l’histoire de deux dingues voulant s’échapper d’un asile ! Ils se retrouvèrent sur le toit du bâtiment, en pleine nuit, avec, face à eux, un trou, et, devant, la liberté. Armés uniquement d’une lampe-torche, l’un créa un pont de lumière avec, et enjoignit à son camarade de traverser : ‘‘Vas-y, lui dit-il, je t’éclaire le chemin !’’ Et l’autre, en voyant ça, lui répondit : ‘‘Tu es fou ou quoi ? Si je vais dessus, je sais que tu éteindras la lumière !’’ »

Il y eut un léger moment de flottement, puis le public éclata de rire, tout comme Le Joker. Il rigola pendant une quinzaine de secondes, avant de secouer la tête, et de tourner son regard vers Harley.

« Ah, tu sais, Harley, je trouve que notre public... N’est pas très motivé. Faisons-les rire un peu, qu’ils se décoincent ! »

Le clown ouvrit ensuite le pommeau de sa canne, et appuya sur un bouton. Depuis le plafond, des ventilateurs s’enclenchèrent, et diffusèrent un gaz verdâtre, qui s’échappa à travers les gaines, et tomba sur le public, diffusant le redoutable gaz du Joker. Immédiatement, des rires traversèrent l’assistance, qui ne tarda pas à se tordre de place, riant, riant encore, jusqu’à en verser des larmes, à se tenir l’estomac et à se rouler par terre.

« Ah, voilà ! Là, notre public est motivé, inspiré... Ils rient à la hauteur de ta beauté, ma douce Harley... »

Et, soudain, sans crier gare, Monsieur J. posa ses lèvres sur celles d’Harley, et l’embrassa tendrement. Un baiser appuyé et long, avant qu’il ne retire ses lèvres, maintenant un éternel sourire sur ses longues lèvres.

« Tu viens ? J’ai une surprise pour toi... Hilarante, hîhî !! »

Et, sur ce, Le Joker se retourna, et partit devant une grande porte en bois venant de se former, une grosse porte en forme de visage de Joker. La porte remuait lentement de haut en bas, et des onomatopées flottaient dans l’air, formant des bulles successives qui apparaissaient et disparaissaient. « HAHAHAHA », pouvait-on lire. Pour le reste, il fallait aller devant.

Et, quand Harley traversa la porte, elle débarqua dans une sorte de long pont métallique, avec du noir tout autour d’elle... Et, peu à peu, des cuves de produit chimique qui apparurent...
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 7 jeudi 29 décembre 2016, 19:55:12

Douce illusion que voilà ! En temps normal, elle ne serait peut-être pas si enjouée de revoir Monsieur J mais elle lui a tellement craché dessus pour finalement se jeter dans ses bras que même aujourd'hui, on pouvait se demander si elle n'allait pas recommencer la prochaine fois que son rire sinistre se fera entendre à Seikusu ? Ou ailleurs si d'ici là, elle a quitté la ville nippone. En tout cas, pour ce soir, elle se laissait aller, sachant que c'était faux ou au contraire, ne le sachant pas, elle s'amusait, venait même le rejoindre de force pour une nouvelle de ses fabuleuses blagues. Il n'y avait que lui pour sortir de tels bijoux de la comédie ! Elle riait de bon cœur avec lui, trouvant son humour parfait ou alors elle riait simplement comme une ado amoureuse trouverait tout ce que son petit ami dirait si intéressant, drôle et pertinent, l'un ou l'autre... ou les deux. Même lorsqu'il avait offert un peu d'aide pour que le public se détende et rie de bon cœur, elle observait la scène avec un sourire attendrie, comme on regarderait une mère soulever son bébé qui venait de tombé lors de ses premiers pas. C'était si gentil, si beau, il était parfaitement parfait !

Pour la suite, elle le suivait aveuglément en passant par la porte Joker avec lui sans se douter de la suite. Sur ce pont métallique, elle marchait toujours aveuglément sans savoir ce qui l'attendait même si l'odeur et l'apparition des cuves la réveillait un peu, faisant faner les papillons rose qui volaient autour d'elle, évaporant la vision si parfaite qu'elle avait. Même si bon, cela ne lui faisait pas faire demi-tour pour autant, elle continuait de le suivre... espérant que cet endroit était purement décoratif... Ce qui l'inquiétait aussi, c'était le rythme des pas, nettement moins rapide qu'en arrivant ici, bien entendu, elle ne comptait pas revivre ça, ni même l'inciter à rester ici pour que cette idée lui refasse surface mais quand il stoppa la marche, elle tentait de détendre l'atmosphère en espérant reprendre la marche. Mais elle était nettement moins douée que lui en humour alors, ce n'est pas gagné !

« Monsieur J, on peut continuer, ça pue plus que les égouts de Killer croco quand il a mangé un Mexicain ! »

Autant dire qu'il avait de quoi rajouter de l'odeur et de la substance à son domicile, même si mangé un mexicain doit faire moins mal aux toilettes que manger mexicain ? Elle ne voulait pas essayer à vrai dire, ni même voir la différence mais à entendre ses propos et le voir s'enfoncer dans cette idée, elle allait tenter discrètement de faire ce qu'elle aurait dû faire la première fois, fuir.

« Aheum, savez j'ai oublié que j'avais un euhm du lait sur le feu et donc faut que je file sinon bah ça va déborder et après ça risque de ressembler à de la mousse brûlante alors ça va pas être drôle donc euh... »

Mais en se retournant pour quitter cet endroit, le Joker était là aussi, si elle se retourne encore, pareil ! Elle était cernée ! Elle tentait de se débattre, si en temps normal, le Joker n'a rien de bien angoissant en force, il était normal, pas de super muscle comme Baine, elle aurait pu se défendre et tenter de fuir mais là, il était aussi fort que cette saleté de chauve pourris !

« Non arrêter non ! Ne fait pas ça Monsieur J, non Non NOOOOON !!!! »

Elle se voyait chuter, le Joker rétrécissant dans sa vision alors que le cauchemar reprenait...

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 8 jeudi 29 décembre 2016, 22:43:16

Harley était revenue dans le moment fondateur de son existence, ce moment qui avait fait d’elle la femme qu’elle était maintenant. Avant ça, elle était le docteur Harleen Quinzel, une jeune psychiatre déboussolée, avec un père difficile, qui avait mené une expérience sinistre à l’université, ayant abouti à la mort de son petit-ami. Confuse, désespérée, elle avait fait une dépression dont elle n’était sortie qu’en réalisant combien la vie était régie, non pas par l’ordre, la stabilité, et les règles, mais par un chaos primaire, fondamental, une anarchie primitive dont aucun système législatif n’arrivait à terminer. La vie n’avait tout simplement aucun sens, et c’était pour ça qu’elle s’était approchée du Joker. Car, puisque la vie n’avait aucun sens, ni aucun but, autant la prendre comme une gigantesque plaisanterie. Le Joker avait voulu tester la loyauté de la jeune femme, et l’avait jeté dans la même cuve de produit chimique dans laquelle il était tombée, sous le masque du Red Hood.

Harley se retrouvait là, et commença à paniquer, en voyant Le Joker partout... Et son hurlement mourut quand un doigt se posa sur ses lèvres. Le Joker était là, face à elle.

« Harley, mon amour... Pourquoi pleures-tu, hum ? »

Le noir s’instaura autour d’eux, tandis que Le Joker lui souriait chaleureusement, se revêtant d’un élégant smoking noir, Harley se retrouvant vêtue de son ancien costume d’arlequin, le premier qu’elle avait porté pour son amour... Dans un coin, un phonographe se mit soudain en marche, et un projecteur les engloba... Puis une musique déferla, une musique d’amour, Only You, des Platters. Et Le Joker commença à danser avec Harley, lentement, dans une sorte d’apaisante valse mélangée à des mouvements de rock, n’hésitant pas à lancer Harley en avant, la retenant par la main, et la ramenait vers lui en la faisant tournoyer sur place, tout en égrenant les paroles de la chanson.

« Ooooooonly you and you alone can thhhriiiiiill me like you do /
And fiiiiiiiiiiiill my heart with looooooove for only you
»

Le Joker avait une voix grave, forte, et d’impeccables mouvements de danseur, faisant vivre à Harley un rêve étoilé, celui du Prince charmant qu’elle avait toujours cherché. On aurait presque pu imaginer des paillettes danser autour d’eux pendant qu’ils continuaient à danser.

« When you hold my hand I understand the magic that you do /
You're my dream come true, my one and.. Ooooooonly... Yooooooooooouuuuuuuu !!
»

La danse se termina en deux temps, avec le Joker dans le dos d’Harley, la tenant par la main et par le ventre, puis, dans un second temps, en la faisant basculer. David Lynch termina la chanson en même temps que Monsieur J., qui embrassa alors Harley, tendrement, longuement, et passionnément. Maintenant son corps contre lui, il la releva à nouveau, continuant son baiser.

Pendant ce temps, le phonographe disparut, et le décor de la cuve revint, tandis que les mains du Joker, baladeuses, caressèrent les hanches de la femme, et remontèrent jusqu’à ses seins. Le baiser se rompit alors, et l’homme, en souriant, conserva une main sur l’un des seins de sa jeune amante, tenant son menton entre ses doigts.

« Non, vraiment, ma pauvre Harley, j’en suis sûr... Tu ne m’excites vraiment pas. »

Et, sur ce, il la poussa... La femme battit des bras, la gravité s’appela à elle, et le monde se renversa. Le visage du Joker se défigura soudain dans un hurlement, puis le rire machiavélique et strident de l’homme la poursuivit pendant qu’elle tombait vers la cuve de produits chimiques, et disparaissait dans le bain d’acide, tombant dans le trou du terrier du lapin.

« HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !! »

Le vert l’engloba, et elle tombait encore, voyant le sol de la cuve disparaître, pour être remplacée par une bouche aux contours rosâtres, formant une bouche grotesque avec des dents immenses, grandes comme des buildings, qui lui hurlèrent à nouveau au visage, riant, riant furieusement, d’un rire maléfique, qui donnait envie de fuir.

Puis le noir, encore...

...

...Et le réveil, quand la porte de sa prison claqua furieusement.

« Tu es réveillée, mon amour ? »

La vision d’Harley était floue, mais elle pouvait voir deux yeux verts intenses et un hideux sourire grimaçant face à elle... Ses bras étaient retenues par des chaînes et une main se posa brusquement sur son menton, griffant sa peau blanche. Elle ne portait plus son ancien costume, mais le nouveau, et était retenue contre le mur.

Ce n’était plus le beau visage de son Prince charmant, mais une tête hideuse qui aventura sur sa joue une longue langue dégoulinante.

« Tu es contente ? Je t’ai amené dans notre petit nid d’amour... En compagnie des autres... »

Harley dut alors sentir, contre ses pieds, des corps... Des ossements, des cadavres gisant à terre, portant des vêtements bleus et rouges... Harley venait de se réveiller dans un sinistre cimetière.

« Je t’ai invité dans le saint des saints, Harley ! Mon harem d’Harleys !! HAHAHAHAHAHAHAHAHA !! »

Il éclata encore de rire, et s’écarta brusquement, ouvrant la porte, pour sortir de la prison.

« Je vous laisse discuter, les filles... Harley, nous avons un dîner, ma chérie... Et puis... Je sais que les filles aiment bien discuter entre elles, alors... À tout à l’heure ! »

Et il claqua ensuite sèchement la porte derrière lui. Harley semblait prisonnière... À moins qu’un petit lapin ne vienne la sauver de ses propres tourments ?
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 9 jeudi 26 janvier 2017, 19:35:46

Aussi intelligent ou bête que les gens puissent être, revenir sur leur endroit le plus détesté n'était pas une bonne idée. Combien de fois Harley avaient claqué la porte au nez du Joker pour fuir avant de revenir dans ses bras, tel un boomerang s'en allant pour revenir au même endroit. Toujours le même refrain et ce rêve n'en montraient que la vérité. De retour auprès d'Ivy, la voilà toute contente d'être à ses côtés en crachant sur ce stupide clown à deux dollars sauf que voilà, comme toujours, le simple fait de le revoir et la voilà de nouveau la petite Harley folle de son Monsieur J ! Mais aussi stupide et niais puisse-t-elle être, venir dans cet endroit spécial faisait éclater les petits cœurs autour du clown pour laisser un mauvais présage... Pas folle, elle chercha à fuir sauf que ce n'était pas possible. Durant un instant, le temps d'une danse, elle retrouva son amour, ce Monsieur J pour qui elle était prête à beaucoup de choses comme faite sauté une école maternelle par exemple mais Monsieur J ou non, pas question de faire du mal aux bêtes.

Suivant ses pas, elle le voyait avec des cœurs et des petits oiseaux autour de lui, bref, c'était son Joker d'amour. Les caresses, le baiser, tout était là pour qu'elle exécute la moindre de ses demandes. Sauf peut-être de mourir, ce qui arriva « presque » puisqu'il la repoussait et elle tombait dans cette cuve qu'elle avait déjà connue. Elle traversa les flots de ce produit chimique pour retrouver, allez savoir comment, enchaîné dans une prison. Outre le fait d'avoir changé de tenue aussi vite, elle sentait ses poings bloquer et en tirant dessus ; le cliqueutis des chaines lui annonçait rien de bon. Surtout que le prince charmant du crime avait gagné un rôle dans un film d'horreur avec son propre visage arraché et tenue en masque. Beurk ! Mais le pire étant qu'elle... elle avait des clones ?! Pas des vrais mais ses squelettes n'étaient pas en plastiques ! Ce n'était pas le genre du Joker d'être si peu méticuleux dans ses blagues, là, c'était... Elle l'avait à peine écouter mais elle savait que cette pause devrait la permettre de s'en sortir mais comment. Le prince du crime étant absent, elle tira sur ses chaînes, prenant appui sur le mur pour tirer dessus avec ses jambes mais à part tendre les chaînes, il y avait rien. Pas une lueur d'espoir en tirant dessus, rien !

« Mais décroche toiiiii stupiiiiide chaiiiiiine de merdeuuuuuux !!!! »

Rien, elle était en train de s'arracher la peau des mains, quelques petites marques laissaient déjà couler du sang, elle pourrait s'échapper comme ça... mais il lui faudra des soins très vite. Puis quelle idée de le revoir ce stupide clown ! Quelle débile elle faisait, méchante Harley !!! Mais... Tout ça c'était la faute du lapin ? C'est elle qui l'avait drogué et elle avait du coup retrouvé Joker ? Rha cette sale pouf ! Si elle la retrouve, elle va la faire cuir avec des frites tiens ! Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas mangé du lapin !

« Si je lui remets la main sur cette saleté de lapin blanc, elle va devenir rouge ! Lapin au ketchup, ça doit être pas mal aussi... Mais toiiiii brise toiiiiii !!!! »

Elle maudissait les Kryptoniens et leurs rayons laser qui sortaient des yeux. Elle maudissait Mister Freeze qui aurait pu geler la chaîne et ainsi se briser facilement en faisant chuter la température très en dessous du zéro. Elle maudissait Bane et sa force de titan. Pourquoi elle n'avait pas un pouvoir utile pour se sortir de làààààààà !!! Tant pis, si elle devait en arriver là pour s'en sortir, elle va se blesser, espérons que les urgences ne soient pas loin. Elle commença à forcer pour se dégager les mains de ses chaines mais, une alliée – ou non – pourrait bien lui déconseiller de faire ça ?

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 10 samedi 28 janvier 2017, 19:14:05

Prisonnière dans sa cellule, Harley essayait en vain de se libérer des chaînes entravant ses poignets. S’agissait-il vraiment de mannequins, ou de corps ? La question, en réalité, ne se posait pas vraiment. Il s’agissait de corps, entreposés ici depuis des mois, vu leur état de décomposition très avancé. Harley forçait encore, tandis que, dehors, on pouvait parfois entendre des éclats de rire, des pleurs, des larmes, des hurlements… Un coup sourd résonna contre la porte, et on discerna, à travers la fenêtre de cette dernière, une tête… Puis il y eut un mouvement brutal, et la fenêtre se recouvrit de sang, tandis que le corps situé derrière s’écroulait sur le sol.

Et puis, alors que le temps passait, une sorte de fumée rosâtre apparut. Une délicieuse odeur s’en échappait, ressemblant à cette odeur qu’on pouvait sentir devant les confiseries, ou les stands sur les foires, qui vous proposaient des croustillons, des gaufres, de la barbe à papas… C’était ça, une magnifique odeur de sucrerie, tandis que des bruits de talon se firent entendre.

« Vu ce que tu viens de dire… Je ne devrais pas te libérer. »

White Rabbit sortit de la pénombre, tenant une pomme rouge, dans laquelle elle croqua à pleines dents. C’était bien elle, sensuelle et magnifique, dans sa tenue blanche et rose, qui mettait en valeur ses pulpeuses et magnifiques formes. La Lapine observa Harley, qui était piégée là, et fit quelques précisions :

« Je ne suis pas responsable de… De tout ça. Je pensais que ton esprit serait joyeux et insouciant, un endroit parfait pour faire la fête, mais… Visiblement, tu as quelques serpents dans ta chaussure. Tout ce que je fais, c’est ouvrir la porte. Le reste, c’est toi qui l’apportes. Alors, je ne suis pas psy’, mais, pour avoir de tels démons dans ton esprit… »

Fallait-il vraiment poursuivre ? White Rabbit était, par définition, une femme insouciante et immature, qui était incapable de tenir compte des conséquences de ses actes. La Lapine croqua encore dans sa belle pomme, et remua un doigt… Ce qui amena soudain les crochets à s’ouvrir. Harley était libre.

« Tu connais ‘‘Alice au Pays des Merveilles’’, non ? Quand je suis sortie de ma cellule, j’ai adoré ce livre, et… En fait, il me correspond très bien ! Je veux voir le Pays des Merveilles, Harley ! Et il est dans ta tête ! Alors, tu vois, je suis le Lapin blanc. »

Dans le livre de Lewis Carroll, Alice apercevait le lapin blanc, et c’était en le suivant qu’elle rejoignait le Pays des Merveilles, un monde fantasmagorique où la seule règle régissant ce dernier était l’absurde et la folie. Suivre le lapin blanc, c’était donc abandonner la raison, la logique, et se laisser bercer. La porte du cachot se déverrouilla ensuite quand White Rabbit se retourna, et, du doigt, elle l’ouvrit.

Derrière, il y avait un long couloir, qu’Harley ne pouvait que reconnaître : c’était l’un des couloirs de l’aile pour patients dangereux d’Arkham Asylum ! Un long couloir très haut de plafond, éclairé par de grandes fenêtres. Un orage résonnait dehors, et, régulièrement, la foudre tonnait. C’était le seul éclairage du couloir, qui, pour le reste, se composait d’une série de cellules sans portes, avec d’épaisses vitres blindées donnant sur l’intérieur.

White Rabbit se rendit dans le couloir, puis souffla un baiser vers Harley.

« Je suis sûre qu’on doit trouver des coins plus sympas dans ton esprit, ma chérie… Suis-moi ! »

Et elle se mit à courir. Le Joker avait, quant à lui, visiblement disparu, tout comme le cachot sinistre. Harley était désormais dans une cellule, celle qu’elle avait l’habitude d’avoir dans l’asile. Pour seule décoration,  un papier se trouvait sur son lit, avec une écriture rose située dessus :

Citer
Contrairement à ce que tu crois, je ne te veux aucun mal, je veux juste m’amuser avec toi.

Pour te le prouver, tu as deux options :

Soit tu prends la porte à droite dans le couloir, et tu te réveilleras dehors, et nous ne nous reverrons plus jamais,

Soit tu me suis sur la gauche, et je t’offrirai un GROS cadeau !

(Sache que je serais très peinée que tu me quittes, car je t’aime beaucoup, beaucoup !)

PRENDS À GAUCHE !

Fais ce que tu veux !

Je t’aime !

Comme White Rabbit l’avait écrit, hors de la cellule, il y avait, à gauche, le couloir qui se prolongeait, et, à droite, une porte. Le choix était donc simple… Continuer la partie, ou arrêter ? Pour le coup, c’était à Harley de choisir…
« Modifié: dimanche 05 mars 2017, 22:37:40 par White Rabbit »
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 11 jeudi 02 mars 2017, 20:29:02

Revivre ce genre de chose était une banalité pour Harley, le décor changeait un peu mais souvent le Joker était si envoutant et si terrifiant à la fois. Il n'a pas toujours eu ce masque fait de son propre visage mais même sans ça, il restait une personne qui faisait froid dans le dos ! Se blesser pour le fuir ? Il lui a tellement brisé le cœur quand ce n'était pas physiquement qu'elle pouvait bien se mutiler elle-même un peu si ça lui permettait de fuir ce cauchemar, le tout en maudissant ce maudit lapin blanc qui ne tardait pas pointer le bout de son petit nez ! Cette dernière croquait une pomme avant de lui expliquer qu'elle ne contrôlait pas cet endroit, c'était Harley qui le faisait. Et donc... Indirectement, rêver de cette situation voulait dire qu'elle aimait toujours le Joker en ayant peur de lui ? Huuum, certes c'était elle la psychologue mais elle n'avait pas la tête à ça pour le moment !

Au moins, elle était à présent libre de ses mouvements sans avoir eu besoin de se mutiler les poignets mais si la jolie lapine expliquait plus ou moins sa passion pour le bouquin d'où son pseudonyme est tiré, elle lui offrait quand même une seconde chance en quelque sorte. Oui, la possibilité de jouer, d'aller dans un endroit meilleur que cette scène de film d'horreur. Pour ça, rien de plus simple, il fallait la suivre ! Même si elle a connu plus sympa comme couloir, du moment que les vitres tenaient le coup, elle n'avait pas à s'en faire. Elle était un peu comme chez elle en voyant Freeze au frais, le pingouin qui essayait d'acheter son confort auprès des gardes, Double Face qui jouait encore et toujours avec sa pièce, Szaz qui était calme et inquiétant à la fois, bref, une grande et joyeuse famille qu'elle a côtoyée de ce côté comme de leurs côtés.

« Des coins plus sympas y a ma cocottes mais attention à ne pas confondre folie et amusement, chez moi, les deux font souvent la paire ! »

Elle était bien dans un monde à part, traversant le couloir, avant cela, elle était passée de sa tenue classique dans laquelle elle a débuté à sa « renaissance » en quelque sorte en adoptant ses cheveux bleu et rouge comme dans la cellule avant d'arriver dans ce qui était sa chambre. Avec un petit mot quand même. Un mot qui la faisait sourire ! Harley qui choisissait l'ennui plutôt que l'amusement ! Il n'y a qu'en ayant couru un véritable marathon quelle aurait accepter de se reposer ! Là, elle pouvait rattraper ce début catastrophique ! Elle roula en boule le papier avant de le jeter en souriant à pleines dents !

« Comme si j'allais refuser un Gros cadeau ! »

Elle passa la porte, son apparence changeait encore, toujours des cheveux rouge mais avec un côté noir, à la fois un clin d'œil à sa tenue de base en adoptant une tenue plus moderne, bref, c'était un peu la Harley actuelle. Même si l'Arlequin pouvait changer d'apparence d'un soir à l'autre – et pas seulement pour les beaux yeux de Pamy – elle restait toujours la même imprévisible ! Elle pouvait être gentille en faisant de bonnes actions comme avec son gang actuellement comme elle pouvait être plus cruelle et sadique comme... comme à Gotham. La porte passée, elle retrouva un brun de joie en étant accueillit par une meute de chiens, chats et autres rongeurs.

« Hiiiii mes choupinous ! »

Ils étaient tous là, l'accueillant en fanfare, même Bernie toujours figée sur son skate pour se balader ! Ha oui, il était animé son QG de Seikusu. Dire que toutes ses bêtes allaient être dépecées pour leur fourrure dans un truc clandestin du quartier de la Toussaint. Ha, les survivants de cette boucherie auront encore des sueurs froides en voyant des animaux ! Dans le lot, il y avait justement quelques lapins, pas forcément blanc mais elle se pencha justement sur eux.

« Dites mes chéris, vous n'avez pas vue une grande fille comme vous ? Avec de graaaaandes oreilles et une petite queue en pompon ? Elle me doit un Gros cadeau ! »

Y a trente secondes, elle traversait l'enfer en étant prête à se casser les mains, voir pire, la voilà tout en joie prête à câliner toutes ses petites peluches. Si les lapins s'agitaient un peu, elle savait ce qui l'attendait.

« Bon, c'est pas encore Pâque mais va valoir que je chope le lapinou géant moi ! Et j'espère que son cadeau n'est pas du chocolat ! Ou pas que, du moins ! »

Son QG était plus ou moins grand mais ce n'était pas un manoir non plus, elle devrait la trouver rapidement.

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 12 lundi 06 mars 2017, 08:23:43

C’était un voyage difficile, mais non moins passionnant. L’esprit de Harley était rempli de paradoxes, de délicieuses contradictions, terribles, mais ô combien jouissives pour White Rabbit. La Lapine n’aurait jamais cru que la psyché de la femme puisse être si... Tumultueuse. Certes, elle s’était attendue à quelque chose d’impressionnant, mais, au-delà de la folie apparente, et du côté très immature de la jeune femme, White Rabbit avait pu voir la noirceur de son âme, cette souffrance profonde qu’Harley avait étouffé sous une épaisse couche d’absurdité et de douce folie. Elle était clairement différente des autres esprits que White Rabbit visitait, et dont les envies étaient d’une affligeante banalité : dormir, manger, travailler, s’occuper de ses enfants, être amoureux... Tout ça était d’un ennui mortel ! Elle était donc ravie de jouer avec une femme atypique, qui relevait, pour ainsi dire, de son idéal à elle.

Quand White Rabbit était sortie de sa prison, de son sarcophage, elle avait vite compris la vacuité de l’existence, l’ironie de la vie, tous ces gens qui essayaient de se cramponner à des choses importantes, alors que, dans la vie, rien n’était important. Rien ne résistait en effet à la mort, et même elle, un jour, mourrait. Si elle aimait tant « Alice au Pays des Merveilles », c’était parce que, à son sens, le livre de Lewis Carroll était la description de ce que la vie était : inconstante, illogique, ne répondant à aucune des règles de cohérence qu’on voulait lui insérer... Et ça, c’était une chose qu’Harley incarnait.

White Rabbit fut donc ravie de la voir poursuivre le jeu, et, après l’asile d’Arkham, elle se retrouva dans son repaire actuel. Son appartement était une véritable animalerie, remplie de chats, de chiens, de lapins, et d’autres animaux. Harley se demandait où se trouvait la Lapine, mais quelque chose d’autre allait attirer son attention. En effet, par les fenêtres, une violente explosion retentit soudain au loin, faisant trembler les murs, paniquant les chats. Une télévision s’alluma alors, faisant apparaître une émission spéciale :

« Une invasion extraterrestre vient d’éclater dans le centre-ville de Seikusu, les gens sont désespérés, le chaos règne partout ! Paniqués, les gens demandent l’intervention de Super-Harley pour venir les protéger ! »

Des images montrèrent ensuite le centre-ville de Seikusu, où la police affrontait les envahisseurs, des créatures grisâtres et sinistres, équipées d’armes à énergie, ou de robots méchas qui balançaient de puissants lasers explosifs, faisant exploser des voitures de police. Alors que le chaos régnait, un tir coupa la caméra, et Bernie, un écureuil empaillé, qui « parlait » à Harley, intervint alors :

« Harley, il faut y aller ! Pamela est déjà sur place ! »

Mais Harley ne pouvait pas partir sans son costume. Une lumière s’alluma devant la porte de son placard, sur lequel le panneau « TENUE DE SUPER-HARLEY » était inscrit. Harley y fila, et revint après...

...Prête à l’action !
DC d’Alice Korvander.

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Harleen Quinzel

Humain(e)

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 13 jeudi 06 avril 2017, 20:09:04

Ce que c'était super de retrouver tous ses petits copains, ils étaient tous là, toujours aussi heureux en bondissant sur elle, autour d'elles, Harley pouvait être folle et cruelle, mais pas envers les animaux, et ce, depuis toujours ! Joker pouvait prévoir le meilleur des plans pour vaincre Batman, si cela nécessitait de faire du mal aux animaux, il se recevait une baffe et Harley faisait sa valise une nouvelle fois. Elle aimait son biquet mais pas à ce point ! Mais ne pensons pas au bouffon, Harley était super contente de retrouver un peu de normalité dans ce rêve étrange, rêve qui allait de nouveau la placer dans un nouveau tournant de folie ! Une attaque alien, rien que ça ? C'était quoi cette fois ? Super-man qui a coincé son super-zizi dans sa super braguette ? SuperGirl qui a ses règles ? PowerGirl a encore perdue la mémoire ? Rien de tout cela, juste les méchants petits hommes gris. Pourquoi la terre ne peut pas accueillir des E.T. Pour changer un peu ?

Vu que Bernie et le monde la poussaient dans cette direction, soit, Super Harley va de nouveau sauver le monde ! Dommage que Power Girl n'était pas encore là, elles avaient fait une bonne équipe ! Ou même Wonder Woman, son héroïne de toujours ! Mais bref, enfilant sa tenue très inspirée de la Super Girl venant d'un autre univers, elle prenait la pose héroïque même si son publique était entièrement poilue et dénue de parole, sauf Bernie. Une tenue très inspirée de Kara sauf que même en la copiant, elle n'avait pas son super balcon en guise de poitrine. On ne peut pas tout avoir !

« Pas de bêtise pendant que Maman va punir les vilains ! Bisous bisous ! »

Prenant son élan, elle mit les bras en avant ,avant de voler en trouant le mur – et alors, c'est son mur, non ?! - et voler en direction du carnage où les vilains et pas beau petit homme gris s'en prenait à tout le monde, mettant la ville à feu et à sang. Sauf que parmis la peur et le chaos, qui c'est que voilà ? C'est un avion ? C'est un oiseau ? Non, c'est SUUUUUUUUPER HARLEY !!!! Elle fonça vers le sol en piquer sur un maudit homme gris dans une grosse armure de plusieurs mètres de haut tout droit sortie d'un animé Japonais qu'elle agrippa pour le jeter à l'eau afin de le courcisuité. Quoi ? C'était des extrateresste, ça voulait pas dire que sur leur planète, le coup de jus est possible, non ? Laissant la carcasse fumante flotté à la surface – c'est tout à fait possible c'est son rêve oh ! - elle rejoignait Pamy mais avant ça, elle sortait son super Maillet géant ! D'où elle le sortait ? Si Zatana ne donnait pas le secret de ses tours de magie, pourquoi elle le ferait ?

« On m'a dit qu'une pauvre rouquine bio avait besoin d'aide ? Voulez-vous que je vous aide à vous débarrasser de ses enquiquineurs, mademoiselle ? »

Ivy avait beau faire partie des super ici, Harley profitait de son rôle de Kryptonienne de la folie pour inverser les rôles. Ce n'est pas rare que les deux travaillent main dans la main ou qu'Ivy viennent tirer Harley d'un mauvais pas mais le contraire, c'était plus rare. Cognant son poing dans sa paume, elle souriait à pleine dent devant l'envahisseur et... ça va faire mal.

« Aller venez tous par ici, je vais vous renvoyer chez vous sans votre vaisseau, ça va vous faire des économies de carburant mais pas de dentiste ! »

White Rabbit

E.S.P.er

Re : Harley au Pays des Merveilles [Harleen Quinzel]

Réponse 14 vendredi 07 avril 2017, 01:06:12

La bataille faisait rage dans ce centre-ville, évoquant un improbable croisement entre Gotham City et Metropolis. D’énormes vaisseaux flottaient dans le ciel, ressemblant à de grosses soucoupes volantes, détruisant des gratte-ciel, téléportant des troupes d’assaut au sol. On était bien loin du chaos provoqué par Le Joker, et Super-Harley s’envola dans le ciel, amenant les gens à lever la tête en la regardant. L’idéal positif d’Harley, l’héroïne qui sommeillait en elle, et qui n’avait jamais réussi à sortir de sa coquille. L’image, en un certain sens, ne manquait pas d’une certaine nostalgie. Harley aurait pu devenir toute autre chose que l’acolyte et victime du Joker, si elle avait pu tourner autrement. Et c’était cette éventualité que ce rêve représentait. Harley, autrement dit, continuait à descendre dans le trou du terrier, au milieu d’une invasion extraterrestre ressemblant à une suite de Mars Attack.

Dans la vision d’Harley, la ville était défendue par elle, mais aussi par Poison Ivy, qui portait une étonnante biosuit, des tentacules sortant de la combinaison pour attaquer les proches ennemis. Tout autour d’elle, les fleurs et l’herbe poussaient, qu’elle utilisait pour générer des tentacules ou des plantes, voire des hommes-plantes de plus de trois mètres de haut, qui venaient la soutenir. De véritables Tréants, et de grosses racines remontaient également le long des immeubles, venant ainsi les consolider.

Pamela tourna soudain la tête en voyant Harley, et lui sourit.

« Tu arrives au bon moment, Harley ! Ces types sont nombreux ! »

Il y en avait beaucoup, venant dans des méchas. Les tentacules d’Ivy s’enroulaient autour de leurs jambes, mais elle était la cible de multiples assauts. Toutefois, elle n’était pas la seule à se battre. Dans les rues de la ville, de curieux chars d’assaut avançaient. Curieux, car ils avaient été remaniés aux couleurs d’Harley, étant rouges, blancs, et noirs, avec, sur le devant, un sourire large avec des dents triangulaires. Les chars tiraient des missiles verts sur les robots de combat, qui, eux, répondaient, en crachant des salves de rafales-lasers.

« Occupe-toi des vaisseaux ! hurla Ivy. Ce sont eux qui génèrent tous ces soldats ! »

Ils devaient donc être la cible prioritaire d’Harley. Ivy continuait à se battre, transformant les rues en champ de bataille, générant de longues racines, géantes, qui fracassaient les robots et les autres monstres. La bataille était impressionnante, se répandant à travers les rues, dans un chaos de plus en plus indescriptible.

Et, depuis le toit d’un gratte-ciel, assise sur le rebord, White Rabbit croquait dans sa pomme rouge, en observant Super-Harley remonter comme une flèche vers les vaisseaux.

Mais, au milieu de ces derniers, sortant des nuages flottant dans les airs, alors qu’Harley affrontait cette armada, soutenue par des chasseurs aériens multicolores lançant des bombes nucléaires avec des visages grimaçants, la station-mère approcha lentement, dans d’épais bourdonnements, et une tourelle laser frappa de plein fouet Harley, l’envoyant valdinguer à travers un gratte-ciel, qu’elle traversa de part en part, pour s’écraser au sol dans un fracas énorme.

Le combat pouvait se poursuivre !
DC d’Alice Korvander.

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