Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La Bête [Cassiopée la Solitaire]

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Cirillia

Humain(e)

La Bête [Cassiopée la Solitaire]

lundi 06 juin 2016, 19:02:15

« Cours, Adam, vite !! »

La peur donne des ailes, affirme le vieux proverbe. Un proverbe qui n’a jamais été aussi vrai qu’en ce moment. Le long du chemin menant de la plantation à la ferme, les deux couraient à toute allure, dans une nuit noire. Habituellement, le sentier était éclairé par les bougies situées sur les autels de l’Ordre Immaculé. Mais là, toutes les bougies étaient éteintes, et la lumière venait dans leur dos, des claquements et des hurlements. Adam, fort heureusement, était jeune, et allait plus vite que sa grande-sœur, Hélène, qui lui ordonnait de courir, et de surtout ne pas se retourner.

Les hurlements, les grognements, le souffle, la chaleur infernale d’un feu aux lueurs verdâtres… Elle était là… La créature infernale, accompagnée de ses bêtes immondes ! La Bête ! Adam voyait plusieurs racines d’arbres déformer le sol, et parvint à les éviter en sautant… Mais pas Hélène, qui trébucha en hurlant. Alors, Adam, malgré ce que sa grande sœur lui avait dit, se retourna.

« Hélène ?!
 -  FUIS, ADAM !!
 -  Mais… »

La Bête hurla alors, et Hélène le regarda à nouveau, tentant en vain de se relever. Les chiens infernaux étaient là, surplombant la colline. D’ignobles chiens verdâtres, grands et puissants, ressemblant à de cauchemardesques spectres nimbés de vert. Ils grondèrent dangereusement en se rapprochant du jeune homme, et ce dernier, dans un sursaut, se mit à filer.

Au sommet du colline, le vert laissa progressivement la place à un rouge infernal, tandis que les créatures fusèrent vers Hélène, les hurlements de cette dernière poursuivant le jeune homme tandis qu’il filait à toute allure le long du sentier le ramenant vers la ferme familiale…



Auberge des Deux-Ours

« La Bête ! beugla le nain en reposant sèchement sa tasse. Si fait, que j’vous dis ! La Bête ! Un monstre énorme, un molosse échappé des Enfers, voilà tout, avec sa putain de horde ! C’est un cerbère, ni plus, ni moins ! »

À l’intérieur de l’auberge, les conversations allaient bon train. Dans cette région campagnarde, proche de Nexus, qu’on appelait « région des Deux-Vallées », une région paisible et bon vivante, l’arrivée de la Bête avait des conséquences importantes. Les pouvoirs publics se préoccupaient des séries de meurtres qu’on avait initialement attentés à des chiens errants, avant de revoir ce jugement devant l’accumulation des meurtres, les attaques envers les autels de l’Ordre (on avait uriné sur les croix, ou même mangé ces dernières), et, surtout, devant le témoignage d’un rescapé… Un jeune homme répondant au nom d’Adam.

Le village le plus touché était le village agricole le plus proche de l’auberge des Deux-Ours, Foënic. Foënic était très insatisfaite du traitement réalisé par les pouvoirs publics, qui piétinaient, et avaient juste augmenté la garde locale. Pour beaucoup des habitants, Nexus ne se préoccupait guère de ce qui, à leurs yeux, était encore considéré comme des chiens errants. Mais, suite au témoignage d’Adam, et sous l’insistance de son père, un riche propriétaire terrien, tous les notables de la région s’étaient réunis pour solliciter les guildes privées, les sorceleurs, en demandant la mise à mort du chien démoniaque, « la Bête ». Des chasseurs s’aventuraient donc, des membres de guildes, et l’auberge était remplie.

Une auberge fortifiée, une auberge de voyage, entourée par une palissade en bois, et défendue par les soldats de Nexus.

« Les chiens verdâtres sont des Barghests, expliquait un elfe, des créatures qui naissent de malédictions.
 -  Ta gueule, face-de-pet ! » tambourina le nain.

Il but une pleine rasade de sa liqueur de cerises, s’essuya du revers de la main sa barbe poisseuse, et enchaîna :

« C’est que des clébards démoniaques, j’vous dis ! Mon cousin Dentrôk, il en a affronté dans la mine ! Des saloperies qui s’échappent d’une Faille démoniaque, ou de ce qu’jsais un autre truc… »

Le nain termina son assertion en rotant un bon coup.

C’est sur cette réplique pleine d’intelligence que Cirillia entra dans l’auberge. La jeune sorceleuse, portant deux épées dans son dos, à la mode des sorceleurs, balaya l’assistance d’un regard. L’auberge était comblée, et, à droite, dans un coin, des pugilistes s’affrontaient, monnayant pari. D’autres jouaient au poker de dés nain, au gwynt, un jeu de carte stratégique, ou encore à la Caravane, un autre jeu de cartes importé de Tekhos.

*Eh bien… Tout ça est vraiment charmant.*

La jeune femme s’avança alors.
DC d’Alice Korvander.

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Cassiopée la Solitaire

Humain(e)

Re : La Bête [Cassiopée la Solitaire]

Réponse 1 mardi 07 juin 2016, 13:52:46

La nuit était tombée depuis quelques heures déjà. La petite ville où la mercenaire se trouvait était très calme, au point de paraître morte s'il n'y avait pas eu des maisons éclairées de-ci de-là. D'un pas assuré, Cassiopée suivait l'avenue principale menant à la grande place centrale. Non loin devant elle, Shanga foulait le sol de ses pattes puissantes, attentive au moindre bruit.
Toutes deux revenaient d'une mission palpitante et risquée qui consistait à ramener des œufs provenant directement d'un nid d’araignées géantes. La mission était un succès puisque la mercenaire avait non seulement une demi-douzaine d’œufs dans son sac, mais elle avait aussi tué une bonne dizaine de ces saloperies. Maintenant il ne lui restait plus qu'à ramener son butin à l'alchimiste de la ville qui avait hâte de reprendre ses expériences.
Cassiopée s'arrêta enfin devant une humble chaumière et frappa trois coups à la porte pendant que Shanga se contorsionnait pour terminer la toilette de son pelage. Finalement, au bout de quelques longues secondes, le vieil homme vint lui ouvrir et l'invita à entrer.

L'alchimiste était apparemment du genre à rester enfermé dans l'obscurité à longueur de temps, parce qu'il avait une sale mine. Et les cernes sous ses yeux indiquait clairement qu'il n'avait pas dormir depuis longtemps. Un la fois excité et anxieux, le vieil homme s'affolait dans son atelier pour faire de la place. Il envoya balader les nombreux parchemins éparpillés sur la table et lui intima de s'asseoir tandis qu'il lui préparait un thé. Loin d'être pressée, la mercenaire posa ses fesses sur une chaise et observa les lieux. C'était poussiéreux, bordélique, sombre et une odeur étrange flottait dans l'air. Les nombreuses étagères étaient bourrées de fioles et de bouteilles remplies de liquides bizarre, mais aussi de grand bocaux dans lesquels baignaient des trucs répugnants. Si Cassiopée n'avait pas déjà rencontré de type, elle se serait crue dans l'antre d'une vieille sorcière.

A... alors ? Vous les avez ? Demanda nerveusement l'alchimiste en se frottant les mains après avoir déposé une tasse de thé devant elle.

La mercenaire posa lourdement son sac sur la table et tira sur le cordon pour l'ouvrir. Les yeux du vieil homme s'illuminèrent lorsqu'il vit six gros œufs blancs parfaitement sphériques et visqueux à l'odeur épouvantable apparaître. Ces trucs étaient dégoûtants et faisaient bien la taille de sa tête, mais l'homme ne paraissait pas écœuré le moins du monde. Il en attrapa un avec précaution et le couva des yeux comme s'il s'agissait d'un trésor. Cassiopée s'éclaircit la voix pour attirer son attention.

On avait dit dix pièces d'or.
Hein ? Oh oui, excusez-moi. Prenez.

L'alchimiste déposa l’œuf avec douceur dans le sac et tira de sa poche une bourse qu'il lui tendit. La jeune femme en vérifia le contenu, prit une longue gorgée de thé chaud, puis se leva.

Encore merci Mademoiselle, vous m'avez rendu un fier service !  Lança le vieillard avant que la belle guerrière ne sorte en claquant la porte derrière elle.

Cassiopée retrouva Shanga et alla s'installer dans l'auberge pour la nuit. Demain elle irait dans un autre village, à quelques kilomètres. Elle avait cru comprendre qu'il y aurait certainement du boulot pour elle.
A la première heure, elle prit donc la route de Foënic. Le voyage allait lui prendre toute la journée, mais elle avait tout ce qui lui fallait et avait l'habitude des longues marches.
Elle atteignit sans mal l'auberge des Deux-Ours à la tombée de la nuit. Shanga, comme a son habitude, préféra aller se trouver un coin tranquille aux abords du village tandis que Cassiopée entrait pour commander un bon repas et une chambre.

La première chose qu'elle remarqua, c'était que l'endroit était très animé. Ce n'était pas à cause de chants joyeux et de règlement de compte pendant une partie de carte, mais plutôt une discussion bruyante. Le plus bruyant étant sans aucun doute les aboiements d'un nain qui n'en était certainement pas à sa première chopine. La jeune femme commença par l'ignorer et s'assied au bar pour commander un verre d'alcool fort. Elle avait bien besoin de se détendre ce soir. Elle n'oublia pas pour autant de tendre l'oreille et ce qu'elle entendait était plutôt intéressant. Apparemment une bête monstrueuse terrorisait les habitants de la région. Voilà qui pourrait lui rapporter un bon paquet de fric si elle parvenait à se débarrasser de ce monstre.

En attendant, elle enchaîna plusieurs verres, perdue dans ses pensées, hésitant entre continuer à boire dans son coin ou lever son cul pour aller prendre un bon bain et s'octroyer une bonne nuit de sommeil. En réalité, ce qui l'empêchait de mettre de l'ordre dans ses pensées c'était les beuglement incessant du nain, d'un elfe et d'autres abrutis. Excédée, Cassiopée finit par se lever, bondit sur la table et envoya son pied s'écraser dans le nez du nain qui tomba à la renverse.

C'est bon, tu vas la fermer maintenant, demi-portion ?! Vous excitez pas, je vais vous en débarrasser, moi, de votre bête démoniaque ! Elle me fait pas peur !
Et... qu'est-ce qui vous fait croire que vous en êtes capable ? Fanfaronna l'elfe.

Cassiopée le fusilla du regard. L'alcool aidant, la jeune mercenaire avait le sang bouillonnant et les nerfs à vif. Elle cracha d'un air dédaigneux et toujours campée sur la table, elle leva les bras au ciel et attira l'attention de toute l'assemblée.

Parce qu'il semble évident que je sois la seule capable de me battre. Personne ici ne m'arrive à la cheville ! Et si quelqu'un ici veut me prouver le contraire, qu'il vienne !! Allez les filles, soyez pas timides !

Elle provoquait ouvertement les derniers clients se trouvant dans l'établissement. Le propriétaire de l'établissement ne semblait pas très content, mais hésitait encore à intervenir. Ce n'était qu'une cliente un peu éméchée et peut-être qu'elle s'écroulerait complètement ivre avant d'avoir pu faire de mal à qui que ce soit. En tous cas, elle semblait sérieuse et très sûre d'elle.
« Modifié: vendredi 10 juin 2016, 12:08:26 par Cassiopée la Solitaire »

Cirillia

Humain(e)

Re : La Bête [Cassiopée la Solitaire]

Réponse 2 mercredi 08 juin 2016, 19:01:56

« Qu’est-ce que vous savez sur cette bête ?
 -  Pas grand-chose, pour le moment. Plusieurs cadavres ont été retrouvés, et appartiennent tous à des familles locales. »

Le meilleur moyen de se renseigner, quand on faisait sa mission, c’était de s’approcher des autres. En l’espèce, Cirillia avait décidé de faire une partie de gwynt, en compagnie d’un membre d’une guilde, Berengar. Pour le séduire, outre le gwynt, elle avançait aussi son décolleté, amenant Berengar à se confier peu à peu. L’homme ne se faisait pas trop de soucis. Pour lui, les sorceleurs étaient une caste oubliée, des marginaux poussiéreux qui prétendaient pouvoir encore représenter quelque chose. Cependant, l’époque des professions indépendantes, des vagabonds de grand chemin, était révolue. Les clients voulaient des garanties de paiement, et préféraient s’adresser à des guildes ayant une adresse reconnue qu’à des vagabonds chasseurs de monstres, et qui étaient accusés d’être des créatures contre-nature, à cause de leurs mutagènes et de leurs élixirs infernaux.

Quant au gwynt, il s’agissait d’un jeu de cartes stratégique, consistant en une série de cartes représentant des factions. Nexus, Tekhos, Ashnard, les Créatures… C’était un jeu très populaire, et les organisateurs de ce jeu développaient parfois des factions, en sachant que, dans certaines régions, des factions officieuses pouvaient apparaître. Les règles variaient également d’un pays à l’autre, et, pour faire simple, le gwynt consistait en deux manches, et, dans les règles plus communes, consistait à, lors d’une manche, avoir plus de points sur l’adversaire. Pour cela, il fallait abattre des cartes, en sachant qu’il existait énormément de variantes et de combinaisons. Ainsi, le plateau de jeu se composait, pour chaque joueur, de trois lignes : une ligne « Combat rapproché », une ligne « Combat à distance », et une ligne « Combat d’artillerie ». Le joueur n’avait pas le choix d’une ligne, sauf à avoir une carte « ambidextre ». Ainsi, la  carte « Spadassin » de Nexus se plaçait sur la ligne « Combat rapproché ».

Le choix d’une ligne n’était pas anodin, et le gwynt, pour améliorer la partie, disposait de multiples cartes modifiant la situation. Il existait des cartes météorologiques, qui affectaient toutes les unités d’une ligne, sur les deux plateaux, en ramenant toutes les valeurs à 1. Par exemple, si Ciri’ abattait la carte « Froid rapproché », toutes les cartes situées sur la ligne « Combat rapproché » auraient toute une valeur de 1… Sauf certaines cartes spéciales, les cartes « Héros », qui avaient une valeur fixe, et qui n’en changeait pas. Ciri’, par exemple, avait dans sa main la carte « Liam Ivory », une carte Héros d’une valeur de 15 points.

Le gwynt était un jeu riche qui gagnait en popularité, et il existait des compétitions internationales très prisées. On commençait toujours avec un pack de 10 cartes pioché aléatoirement dans un deck ne pouvant comprendre, au minimum, que 24 cartes. Sur ces 10, le joueur devait en retirer deux pour en piocher deux autres, aléatoirement. Après, il était impossible de tirer de nouvelles cartes, sauf à l’aide d’une carte « Espion », qui consistait à placer une carte à soi sur le terrain ennemi, et ainsi pouvoir récupérer deux cartes piochés aléatoirement dans le deck.

C’était donc un jeu très stratégique, de plus en plus prisé, et un excellent moyen de se rapprocher, et de délier les langues.

« Ce qui est troublant, c’est que, à chaque fois, sur chaque cadavre, on a relevé des traces de magie noire. Les autopsies sont formelles pour dire que les blessures et les lacérations ne proviennent pas d’êtres humains. »

Quand on était sorceleur, la règle d’or, c’était de partir du principe que rien n’était jamais acquis. Dans ce métier, les évidences les plus simples étaient souvent bien loin de la réalité. Existait-il vraiment une bête ? Pour l’heure, tout ça pouvait encore bien être une meute de chiens… Même si l’utilisation de la magie noire posait problème. Au demeurant, un chien était incapable de faire preuve de magie noire, ce qui laissait entendre que la situation était sans doute assez compliquée.

Alors que Ciri’ y songeait, elle entendit soudain du bruit, et se retourna. Une femme, visiblement agacée, avait décidé de prouver qu’elle était la plus forte, et invitait quiconque à venir la défier. Et, comme la femme se trouvait à côté de Cirillia, cette dernière tourna la tête vers elle, louchant brièvement sur son cul, avant de sourire.

« T’as un joli cul, mais t’as aussi une sacrée grande gueule, ma cocotte… Va prendre ton seau et ta pelle, joli cul, et va cuver dans ton coin, tu gênes les grandes personnes. »
DC d’Alice Korvander.

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Cassiopée la Solitaire

Humain(e)

Re : La Bête [Cassiopée la Solitaire]

Réponse 3 vendredi 10 juin 2016, 13:38:49

Ce n'était pas vraiment la première fois que Cassiopée se prenait une cuite. Cependant, ça ne lui arrivait pas souvent et dès qu'elle poussait un peu trop, l'alcool lui montait rapidement à la tête. Le mieux aurait été d'aller se coucher sur le champs, mais les beuglements du nain l'avait agacée. Cela lui rappelait étrangement cette fois où, Arrun et sa bande, lorsqu'ils étaient encore en vie, n'avaient pu s'empêcher de boire plus que de raison et s'étaient battus comme des chiffonniers avec  un groupe de nains tout aussi éméché. Cassiopée avait regardé la scène depuis le bar et ne se souvenait pas avoir autant rit que cette fois-là. En allant se coucher elle en avait encore mal aux côtes, elle s'en souvenait très bien. Comme si c'était hier. Mais c'était il y a longtemps...

Elle se souvenait aussi d'une des première fois où elle avait accompagné le groupe dans leur ivresse. Charmeuse, elle avait troqué sa tenue de mercenaire pour une robe quasiment transparente et avait dansé pour eux au son d'une musique exotique pendant un long moment, autour d'un feu, dans un campement improvisé. Ce soir-là elle avait aussi fait l'amour avec trois des hommes de la troupe en même temps. Un bon souvenir pour tout avouer. Mais aujourd'hui c'était différent. Très différent.

Aujourd'hui Cassiopée était seule et tous ses amis étaient morts trois ans plus tôt. L'alcool la rendait amer et violente désormais et c'était la raison pour laquelle elle venait d'envoyer le nom d'étaler au sol et provoquait l'assemblée sans aucune raison valable. Une des clients présente avait remarqué son manège et décida de provoquer la mercenaire à son tour. Cassiopée tourna un regard noir en direction de l'inconnue, descendit de la table sur laquelle elle se trouvait et se planta face à elle, les sourcils froncés. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que la mercenaire était de mauvais poil. Elle se pencha vers la femme et répliqua :

C'est une manière de me dire que tu relèves le défis, pimbêche ?  Dans ce cas lèves-toi et viens te battre. Ou dégage.

Sur ces mots, elle fit tomber négligemment la veste qu'elle avait sur les épaules et s'éloigna légèrement en se frictionnant et en faisant rouler ses poignets, comme pour préparer ses poings au combat. Une fois éloignée, elle repoussa une table et quelque chaises d'un bon coup de pied, histoire de dégager la zone et se tourna en direction de la femme. Elle se mit en position de combat et invita une dernière fois la jolie rousse à agir.

De son côté, le propriétaire avait l'air très inquiet. Le combat semblait inévitable. Il soupira et commença à réunir et à mettre le plus de verres et de bouteilles à l’abri. Certains client quittèrent les lieux tandis que d'autres semblaient attendre impatiemment le spectacle de ces deux magnifiques créatures.

Cirillia

Humain(e)

Re : La Bête [Cassiopée la Solitaire]

Réponse 4 mercredi 15 juin 2016, 01:42:36

En temps normal, Cirillia aurait sans aucun doute laissé parler cette nana. Seulement, les circonstances étaient atypiques pour elle. Après son aventure à Dol Thuinn, une île où elle avait participé à des aventures magiques folkloriques avec le guide d’un elfe, Avallac’h, qui s’était avéré être un Avatar de Cernunnos, elle avait repris la route. Après un bref détour par Sylvandell, où elle s’était envoyée en l’air avec un elfe, Ciri’ avait repris la route. Et le manque sexuel commençait à se faire sentir chez elle. En invectivant Cassiopée et en complimentant son fessier, elle était juste, d’une certaine façon, en train de lui faire du rentre-dedans.

La mystérieuse guerrière au cul parfaitement moulé bondit sur l’occasion, ôtant sa veste, révélant un débardeur bleu ouvert par endroits, formant des lanières. Sensuel et élégant, tout en renforçant sa position de guerrière, sa tenue était une véritable valeur ajoutée, et elle se rapprocha du coin des pugilistes. Ciri’ sourit donc, puis se releva.

« Okay… Ça tombe bien, j’ai besoin de me défouler sur quelqu’un. »

La sorceleuse se rapprocha donc. La zone des pugilistes était placée à côté de lits superposés, faits pour les voyageurs n’ayant pas les moyens de s’offrir une chambre. Un nain était en train d’y cuver son vin, dormant avec, en guise de peluche, une grosse bouteille de vin. Ciri’ se mit en position de combat face à la femme, un sourire sur les lèvres.

« Tu paries quoi ? »

Dans ce genre de combats, on pariait toujours pour se battre, et la sorceleuse avait une idée derrière la tête. Soit les enjeux étaient fixés à l’avance, soit les pugilistes proposaient leur gage, à charge pour l’autre de l’accepter… Ou de se retirer. Des règles immuables, communes à quasiment toutes les tavernes de Terra. Ciri’, elle, proposa donc rapidement son gage. Elle aurait pu demander de l’or, une arme, mais elle préféra aller droit à l’essentiel.

« Moi, si je gagne, je m’offre tes fesses et ton corps pour toute la nuit, ça calmera tes ardeurs, et ça excitera les miennes. »

La plupart des membres de l’auberge étaient déjà retournés à leur occupation, et les autres observaient les deux femmes se toiser… Puis le combat démarra, et, comme il était de rigueur dans l’auberge, les musiciens de l’auberge entonnèrent une musique d’ambiance, enjouée et rythmée, qu’on utilisait pour les bals, ou à l’occasion de bastons, les secondes étant plus récurrentes que les premières dans ce genre d’endroits : le Murky Waters Country Inn.

Puis Ciri’ chargea la première, attaquant rapidement, et, en se rapprochant, prit appui sur sa jambe gauche, pour se catapulter dans les airs, tournoyant comme une toupie en déployant sa jambe droite, pour frapper la femme. Une attaque imparable… On ne pouvait que se la prendre, ou esquiver.
DC d’Alice Korvander.

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