La curiosité est un vilain défaut (PV Syria)

J'étais toujours en standby, faute d'activité pour ma vente. Je ne comprenais qu'à moitié la réticence des personnes, certes il y avait un aspect illégal, mais le secret serait bien gardé et j'avais de nombreux atouts qui jouaient en ma faveur, les personnes sont-elles si attachées aux lois alors que dans un pays en guerre ces belles lignes s'envolent tels des oiseaux ?
Pour le moment je n'étais qu'une élève parmi tant d'autres. Ici le niveau était plus bas qu'à la base, j'aurais pu m'ennuyer, mais on m'avait ordonner de ne pas faire de vague alors je suivais le cours d'une oreille réfléchissant à qui pourrait être mon prochain acquéreur, serait une homme ou une femme, riche ou juste aisé, beau ou laid, gentil ou cruel, sain d'esprit ou fou ? Cela faisait tant de possibilités, tant de profils différents et pourtant cela ne ferait pas grande différence car je lui apporterais autant que possible. Je fus appelé au tableau pour faire la réponse à une équation, tellement simple que ce fut automatique. Les autres élèves me suivaient du regard, il faut dire que je me lie peu aux autres, inutile d'avoir des liens qui ne feraient que me gêner ou les condamner. Les personnes veillant sur moi étaient assez cruelles lorsqu'un contact n'était pas souhaité, soit je brisais ce lien, soit c'était la personne qui en faisait les frais en disparaissant dans la majorité des cas. Je préférais passer pour une personne peu sociable en utilisant un peu de mon passé. Un enfant soldat cela refrénait pas mal d'ardeur et je pouvais facilement semer les personnes car je connaissais le moindre recoins et ce depuis la première demi-journée. Un bon assassin se doit d'avoir des itinéraires de fuites efficaces. Je passais pour une personne étrange et je ne fis rien pour démentir, je l'étais tout simplement, mais il y avait une chose encore plus étrange, c'était cette ville.

J'avais remarqué que ma synesthésie s'emballait de temps en temps, comme-ci elle repérait un danger, ou je dit bien un danger car c'était toujours cette sensation glacé, mais il n'y avait jamais personne...jusqu'à aujourd'hui.

Comme à mon habitude je m'étais caché sur le toit pour avoir la paix. Il était inutile de me chercher car je mangeais tranquillement pendu à une corde sur le face non visible de l'établissement. Un jeu d'enfant pour moi, le plus dur avait été de trouver ladite corde et de cacher le noeud, pour moi c'était une situation assez normal, je mangeais à l'abri. Mais il eu cette sensation glacé qui interrompis mon précieux repas et cette sensation laissa place à une odeur et un gout étrange, indéfinissable. La couleur de la porte qui s'ouvre me fut visible aussi je remonta à hauteur de vue pour observer. C'est là que je vis cette personne étrange, un son étrange emplit mes oreilles, doux mais dérangeant. Rare était les fois où mes sens agissaient ainsi, je devais savoir qui elle était.
Il ne me fut pas difficile de trouver l'information en discutant avec des filles, j'avais son nom il ne me restait qu'à prendre son adresse et suivre la procédure en cas de doute. Aller dans la salle des profs fut aisé de même que prendre son adresse, ils étaient si crédules. La suite fut un discret appel à mes supérieurs sous la forme d'une discussion entre père et fille, écouter une ligne était facile d'où cette précaution, j'eus l'accord pour la filer avec une durée illimité, chose rare. Il y avait une chose de louche, mais ma curiosité était trop forte vis-à-vis de la dénommée Tamika Syria.
Dans son dossier tout semblait en ordre, sans être parfait, ce qui indiquait peu de chance que cela soit une espionne, mais il fallait être prudent, rien n'infirmait qu'elle était un assassin. Oui, la vie d'assassin pouvait attirer ses pairs pour vous ôter la vie et j'en avais conscience, mais elle était peut-être juste une lycéenne normal avec un objet, un parfum ou autre chose qui mettait mes sens en alerte.

La fin des cours sonna et la filature commença. Je gardai une grande distance, trop pour un humain normal et faisait des détours, comme-ci je cherchais une adresse et que je ne savais pas où aller. L'effet qu'elle avait sur ma synesthésie me permettais de la suivre à la trace sans difficulté, même une personne entrainée aurait eu du mal à s'apercevoir que je la suivait.

J'arrivais vers son adresse avec facilement deux minutes de retard, mais une chose me perturba. La rue était anormalement silencieuse et l'effet qu'elle dégageait se stoppait net à la porte, c'était trop étrange, pas normal du tout. L'organisation avait-elle eu des doutes, d'où le temps illimité ?
Là je ressentis une chose rare, mais familière,  comme un puissant étau de glace. tout mes sens me hurlaient de fuir à toute jambe. Je n'avais connu cela que dans une seule situation quand j'étais tombé dans un piège dont je ne pourrais m'extraire seul.
J'allais rebrousser chemin quand la porte s'ouvrit et que son regard se posa sur moi. "Je le savais" voilà ce que je pouvais lire sur son visage, mais peut-être que je me trompais. Qui était donc cette adolescente, qui était réellement Tamika Syria ? Ma bouche resta fermé et mon visage resta calme, même si à l’intérieur je faisais des effort pour me reprendre. J'avais été repéré, mais comment avait-elle fait ? J'espérais simplement que ce n'était qu'un coup de chance et que je pourrais partir aisément, mais rien n'était moins sûr.

Ça fait déjà un moment que cette fille est dans le lycée. Elle m'intrigue. Non seulement elle n'est pas du tout sociale, mais en plus elle a un passé douteux. Ma mère, qui a accès aux infos de tous les élèves, avait noté quelques données manquantes ou imprécises dans le dossier de Kagami Laga. Rien de bien alarmant, mais ça ne rendait pas la jeune femme plus rassurante. Et puis dès qu'on sort de cours, elle disparaît. Plus personne ne l'a voit jusqu'à ce que la cloche sonne à nouveau. Je l'ai pas mal cherchée et un jour, je l'ai trouvée en train de prendre tranquillement son déjeuner suspendue avec une corde. Je ne l'ai évidemment pas dénoncée et j'ai fait mine de ne rien avoir vu,
Mais j'ai redoublé d'attention et essayait de surveiller cette inconnue. Ainsi, quand elle demanda des infos sur moi à une de mes "amies". (Mes amies étant en réalité rien de bien plus que mes petites préférées de mon harem formé d'étudiants.) Bref, lorsque l'une d'entre elles me raconta que Kagami lui avait demandé des infos sur moi, j'étais toute excitée. Je n'allais même pas avoir besoin d'aller me renseigner sur cette fille, elle allait venir me voir d'elle-même.
Mon amie croyait que c'était juste une autre lesbienne qui avait un coup de foudre. Ma beauté démoniaque rendait ces situations fréquentes, en effet. Et le fait d'avoir ma mère élue six fois de suite prof la plus sexy du lycée, ça augmentait le sex-appeal  de la petite famille.
Mais je sentais que cette fille voulait me voir pour une toute autre raison. Je ne la pensais pas s'intéresser beaucoup aux histoires de couple ou même de sexe. Peut-être savait-elle qui j'étais réellement. Mais dans tous les cas, quand elle se décidera à passer à l'action, j'en profiterai volontiers. Ça fait longtemps que je n'ai pas piégé de nouvelles personnes.
 Ce jour est enfin arrivé !

 A la fin du cours, alors que d'habitude,Kagami est de loin la première à sortir, la nouvelle est restée un moment dans la salle. Je suis sortie avant elle et j'ai continué à marcher normalement, accompagnée puis seule, jusqu'à chez moi. J'ai plusieurs fois cherché à repérer l'espion mais je ne l'ai absolument pas vue.
Ça fait longtemps que j'attends de trouver un autre jouet, une autre personne à pervertir. Non pas que je suis en grand manque de sexe, mais la nouveauté c'est toujours plus plaisant.
 Après m'être engagée dans une ruelle, je commence à mettre en place mon petit plan. La petite fouineuse va avoir une bonne surprise. Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne autour de moi, je commence à user de ma magie. Je crée un clone de moi-même qui avait pour but d'aller endormir profondément les voisins. Je vois une épaisse fumée apparaître, et ma copie en sortir. Elle déploie ensuite ses ailes et s'envole alors que je continue ma route comme si rien ne s'était passé.

J'arrive devant la porte de mon immeuble. Je rentre et m'arrête dans le hall. Je commence à préparer ma magie. Créer des clones était quelque chose d'extrêmement gourmand en énergie mais tant pis. De toutes façons, ma victime me rassasiera sûrement. Mais avant que je puisse faire grand chose, je sentis mon invitée arriver devant la porte et s'arrêter un instant. Tant pis. On y va à l'ancienne.
J'ouvre la porte et je vois Kagami, qui était sur le point de repartir, se stopper net. Elle me regarda un moment, figée. Je dois avoir un grand sourire de satisfaction sur les lèvres. Ce sourire ne se veut pas effrayant mais vu la situation, il doit sûrement l'être pour la jeune femme. Elle a l'air calme mais je lis l'inquiétude, avec un soupçon de peur, dans ses yeux. Je m'approche en sautillant, comme une adolescente normale et toute excitée à la vue d'une amie.

- Oh Kagami ! Qu'est ce que tu fais là ?

Je n'attends pas de réponse de sa part et passe mon bras autour de son épaule.

- Ah tant que t'es là, j'ai besoin de ton aide. Tu veux bien m'aider à faire les exos de Physique ? Je galère un peu.

Sur ce, je lui attrape la main et la tire doucement vers chez moi. Le contact de nos mains me permet de lui communiquer ma magie facilement et sans effort. Doucement, de façon à ce qu'elle ne s'en rende pas compte, je transforme ses sensations de peur en bien-être. Je me prépare aussi à lui envoyer une plus importante dose au cas où elle tenterait de s'enfuir. Aller, on y est presque ! T'es presque à moi ma jolie !

Je vis alors une attitude normale de sa part,  je fis stopper mes légers tremblements, cela risquais de me trahir. Encore une chose à laquelle j'avais été formé avec des punitions en cas d'erreurs. Certaines personnes pouvaient faire entrer des amis ou des presque inconnus chez eux, mais c'était rare. Je fis une mine étonnée et un peu gênée.

Je portais des vêtements assez simple, un haut blanc assez ample et long et un jean. Des chaussures légère couvraient les pieds. Je n'avais rien d'extravagant, bien au contraire, je donnais l’image d'une personne préférant se fondre dans le décors.

"-Et ben, j'avoue que je cherchais une adresse, mais il semble que le lieu n'existe plus. On m'a dit que tu habitais dans le quartier donc je regardais un peu  qui y résidaient. "

J'avais prévu cette excuse avec l'adresse d'un bâtiment détruit la semaine dernière, c'était un petit restaurant qui cherchait souvent du monde, mais il avait fait faillite et il était prévu de faire un parking à la place.. Je ne mentais pas vraiment, ce qui rendait crédible la chose.

"-Pour la physique je ne promet rien, j'explique très mal, mais tu pourrais garder mon aide secrète, je préfère être assez tranquille. surtout que tu es populaire et j'aimerais éviter les ennuis, la jalousie."

Elle me prit doucement la main pour me guider vers sa maison qui dégageait un impression étrange. Encore un lieu qui perturbait mes sens, aussi je fis un petit effort mentale pour diminuer mon ressentit. C'était un peu d’auto-conditionnement.
Cependant son geste trahis ses pensées, elle souhaitait que j'entre et pas de façon innocente. Cela sentait le piège à plein nez, mais je présentais que filer n'aurais pas arranger les chose à cause d'un goût étrange qui envahit ma bouche alors que ma peur disparaissait sans que j'agisse. De la manipulation mentale ? Non, elle ne pouvait pas faire cela sans agir d'une certaine manière et ce n'était pas le cas. J'essayais de rehausser mes défenses mentales, mais une chose les abaissaient petit à petit, insidieusement. C'était trop étrange, non logique, mais je n'arrivais pas à avoir peur, chose anormale vu la situation. Sa présence était agréable, mais cela me semblait comme artificiel.  Résister était une mauvaise idée car cela la mettrait sur ses gardes, alors autant jouer l'élève normal et se laisser guider gentiment avec un peu de retenue typique des personnes un brin timide.

"-Est-ce que tu porterais un parfum particulier ? J'ai une légère synesthésie et c'est assez peu agréable. Pas que ton parfum est mauvais, c'est juste mon ressentis."

J'avais un peu agité mes mains pour indiquer qu'elle ne devait pas le prendre mal, comme toute personne un minimum soucieuse de l'avis des autres et de son image, surtout vis-à-vis d'une personne populaire. Je n'arrivais plus à avoir peur, elle avait engourdis je ne sais comment ce sentiment.
Dans mon dossier une partie était censuré car j'avais officielement un père militaire, donc des informations sensibles y manquait, chose assez normale. Il y avait aussi sous-entendu ma synesthésie sans que cela soit clairement décrit et à moins d'être un professionnel dans la matière ce genre d'informations passaient souvent à la trappe. Je connaissais mon dossier par coeur, aussi cela ne pourrait me trahir, c'était mon identité de lycéenne.

Mon téléphone bipa alors, m'offrant une distraction salvatrice. Le numéro était mon "père", un agent qui était formé pour son rôle. Je fis une mine gênée

"-E-excuse-moi c'est mon père, je dois décrocher."

S'en suivit une discussion qui semblait être l'annonce que j'allais être seule un moment. En gros ils m'avaient observer et ils me demandaient de me rapprocher de celle que j'avais filé, autant dire que je n'avais plus trop le choix et mon léger tique qui semblait être pour mon paternel l'était pour la situation.
J'avais un léger sac avec le minimum d'armement, soit des affaires scolaires, il ne faut pas sous-estimer cela. Mais une fois mon téléphone raccroché je reportais mon attention sur la jeune femme.

"-Il semblerait que j'ai un peu plus de temps. Désolé, mais si je ne décroche pas mon père me rappel sans cesse, il serait capable de quitter la base pour venir me chercher."

L'agent était enregistré à la base militaire la plus proche et pouvait facilement jouer la scène si le besoin s'en faisait sentir. La logistique associé à ma personne était assez conséquente, mais j'étais un atout qu'il fallait préserver, même s'ils m'envoyaient dans la gueule du loup sur ce coup là. J'étais aussi très curieuse de voir qui elle était réellement, j'aurais volontiers pris du poison si elle était une simple élève normale.

J'emboitais un peu timidement le pas de Tamika, il eu une chose étrange une fois le pas de la porte franchie, il y avait une odeur végétale forte, encore ma synesthésie qui indiquait une chose étrange. Dans mon sac j'avais un léger calmant sensoriel, ainsi que le médicament empêchant mon auto-destruction, l'infirmière était au courant pour ce dernier, j'avais d'ailleurs coupé court à ses recherches en indiquant que c'était un médicament expérimentale et que je n'avais pas le droit de lui fournir même un échantillon.

Tiens, ça c'est étrange. Ma proie n'a pas son uniforme. Elle ne doit vraiment pas l'aimer pour avoir prit de temps de se changer avant de me suivre. Moi je l'aime bien cet uniforme. En plus c'est le fantasme de beaucoup de personnes qui du coup sont encore plus faciles à piéger comme ça. Après m'avoir sorti une excuse bidon quand à sa présence, Kagami me donne une réponse satisfaisante :

-Pour la physique je ne promet rien, j'explique très mal, mais tu pourrais garder mon aide secrète, je préfère être assez tranquille. surtout que tu es populaire et j'aimerais éviter les ennuis, la jalousie.

- Ouais pas de problème. Même si tu n'as pas à t'inquiéter pour la jalousie. Je peux très bien empêcher ça. Et sinon, ma mère n'est pas chez moi. Elle est en réunion. Du coup si tu veux même elle ne saura pas que tu es venue.

Sur ce, je la tire à l'intérieur du bâtiment. Je ferme la porte derrière nous et guide la lycéenne jusqu'à l'ascenseur. J'appuie sur le bouton pour aller au cinquième étage et lâche enfin la main de ma victime. Je m'adosse à une des parois de l'étroite cabine.

-Est-ce que tu porterais un parfum particulier ? J'ai une légère synesthésie et c'est assez peu agréable. Pas que ton parfum est mauvais, c'est juste mon ressentis.

Je dois sûrement avoir l'air vachement étonnée à cet instant. Mon parfum ? Désagréable ? Pourtant, en temps que succube, je possède une odeur corporelle certes plus importante que chez les humains mais prévue au contraire pour être attirante pour ces derniers.
Par contre, son histoire de synesthésie est crédible. Du moins, il me semble avoir vu ce détail quand j'ai épluché son dossier.

- Je suis désolée je ne porte aucun parfum. Si tu veux je peux essayer d'en mettre pour cacher mon odeur si elle te gêne tant que ça.

Ma proie n'a pas le temps de répondre à cause de son téléphone. Au même moment, la porte de l'ascenseur s'ouvre. Je laisse Kagami s'éloigner pour ne pas m'immiscer dans sa vie privée. Cela ne me concerne pas. Par contre, cette fille m'intrigue et m'inquiète. Elle me dit que c'est son père mais je préfère ne prendre aucun risque. Il va falloir que je l'empêche d'utiliser son téléphone.
Je vais ouvrir la porte de mon appartement puis j'attends que ma cible ait fini son coup de téléphone. Elle s'excuse et je lui indique que ce n'est pas grave. Je l'invite ensuite à pénétrer dans le hall d'entrée.

Je dépose mes chaussures dans le bac prévu à l'entrée et m'avance dans le petit  couloir. J'arrive dans le grand salon blanc. Deux fauteuils et un canapé en cuir blanc entouraient une table basse transparente. Un tapis gris faisait le lien entre tous ces éléments mais le parquet était visible dans tout le reste de la pièce. Un nécessaire de home-cinema était aussi installé. Je me dirige vers la porte de ma chambre et l'ouvre.

- Je te laisse t'installer. Je vais chercher un truc à grignoter et je reviens tout de suite. Fais comme chez toi.

Ma chambre est assez banale, avec mon grand lit, mon bureau absolument pas rangé et mon armoire pleine de vêtements divers et variés. Il n'y a que trois éléments notables dans la pièce. D'abord, il y a mon ordinateur posé à côté de mon bureau de travail. Ensuite, au bout de mon lit, un gros coffre cadenassé est posé. C'est mon coffre à jouets. Et par jouets il est évident que je ne parle pas de barbies ou de petits trains. Finalement, au dessus de mon lit, il y a un poster géant, de la taille d'une affiche de cinéma, de mon groupe de musique préféré : Iron Maiden.

Je laisse mon invitée s'installer pendant que je vais m'occuper de préparer du café et des petits gâteaux. Un truc tout simple quoi. Au bout de dix minutes, je retourne en direction de ma chambre mais je fais d'abord un détour vers celle de ma mère.
Je fonce vers le pc et l'allume. Cortana, l'IA qui gérait la maison, me communique par l'écran.

- Bonjour, maîtresse Syria. Si je peux me permettre, qui est cette fille ? Est-ce votre cible ?

Je réponds également par écrit, afin que mon invitée ne puisse pas savoir ce que je prépare.

- Oui. D'ailleurs, je veux que tu coupes les communications. Elle ne doit pas pouvoir envoyer ni recevoir d'information venant de l'extérieur.

Cortana acquiesce. Je reprends donc mon plateau et repart donc joyeusement vers ma chambre.

- Du café et des spéculoos ! J'espère que tu aimes ça !

L'uniforme scolaire avait un cout et je ne pouvais me permettre trop de dépenses, aussi il était préférable que cela soit des vêtements ordinaires qui souffre si cela venait à tourner à l'affrontement. Je l'aimais bien, mais c'était pour cela que je préservais cette habit qui symbolisait pour moi une récompense durement gagné.

La sensation stoppa dès qu'elle enleva sa main, ce qui me donna une information suplémentaire, rendant ma question assez stupide pour le coup, mais j'attendis la réponse pour réagir en conséquence. Je me devais d'être l'élève encore un moment et vu que sa maman n'était pas présente je pourrais agir un peu plus facilement même si sa présence aurait été un atout car Sirya n'aurait sans doute pas fait de bêtise en sa présence. Les adolescent en générale profite de l'absence de l'autorité pour faire ce qu'ils veulent et au vu de la réaction de l'Organisation cette demoiselle devait en cacher des choses.

Je fis non de la tête en agitant les mains comme-ci j'avais dit une grossièreté, ça mine étonnée fut intéressante à voir.

"-Ne t'embête pas, c'est juste moi, hein. Après si tu veux vraiment je ne t'empêcherais pas évite juste l'odeur de la framboise, cela provoque une sensation très forte et voile ma vue avec une couleur qui m'est peu agréable."

Je dévoilais volontairement une faiblesse sous le principe de précaution. La framboise était associé à une mauvaise rencontre avec une tortionnaire et si je gérais l'émotion à présent ma synesthésie demeure sans grand contrôle. La sensation quand elle me tenait la main était-ce juste par le contact ? Tamaki Syria n'était vraiment pas une personne ordinaire et je pensais calmement à divers itinéraire de fuite pendant que nous arrivâmes au logement.

J'ôtai mes chaussure dévoilant mes pieds nues qui étaientt épargnés, comme mon corps, des différentes blessures. Et pourtant j'en avais reçus de belles, certaines auraient pu me coûter la vie. La technologie pour me soigner demeurait inconnus et je n'allais pas fouiner car il était évident qu'un tel acte condamne me retire toute mes libertés.

La décoration de la maison était agréable et je fus invité dans sa chambre. Elle allait chercher de quoi grignoter, parfait j'allais avoir le temps d'user de mes capacités pour confirmer mes craintes sans me faire repérer.

"-D'accord, désolé pour l'intrusion."

Une phrase qui revenait souvent avec le gens timide qui même invité penser s'introduire chez les autres. Le terme intrusion était une erreur que je faisais volontairement, le japonais n'étant pas aisé normalement. Encore un petit truc pour rendre crédible mon dossier.

Une fois la porte fermé et la couleur de ses pas à bonne distance je fis un geste de conditionnement. Cela eu pour effet de faire sauter la limitation mentale que je m'imposais pour ne pas être envahit par mon don. Ma vision se troubla et je vis tout dans un rayon de cent mètre sous une couleur monochrome avec des tâches de couleur que je reconnaissais et d'autres non. Il y avait des capteurs absents chez les voisins, un système étrange. Tiens, Syria pianotait sur un ordinateur, était-ce pour prévenir ses amies qu'elle serait indisponible ou autre chose ? Il y avait hélas trop d'informations à traiter  pour que je puisse capter où ses doigts touchaient le clavier. Je ne pouvais gérer la distance ou je captais, on pouvait me comparer à un sonar passif dans la situation actuelle. Ma perception du temps étai altéré et tout semblait se passer au ralentit.

Cela ne dura qu'une seconde, au-delà cela aurait engendré des complications de santé car le corps humain n'était pas fait pour cette surcharge d'infos. De plus j'avais eu une mission éprouvante la nuit dernière et une très légère fatigue se manifesta. À moins d'avoir différents capteurs il aurait été impossible de voir ce petit instant de faiblesses.

Mon portable émit un signal code au moment où Sirya revint avec le plateau, seul moi pouvait le ressentir, ainsi que l'IA dont j'ignorais l'existence. Il n'était pas rare que ce genre de système soit implémenté chez les militaires, mais rarement pour de la famille et cela avait un coût assez important en plus de celui du silence militaire. Il y avait un brouillage, mais la question était si c'était son hôte qui en était responsable ou quelqu'un d'autres qui avait agis par hasard.

Si c'était le second cas il y avait fort à parier que j'en étais la cible et que j'allais devoir protéger cette personne. Mais si c'était le premier cas je n'aurais aucun soutient en cas de dérapage, je devais donc agir avec beaucoup plus de précaution si jamais je devais me défendre, une fuite était si vite arrivée.

"-Cela me va parfaitement, merci. Alors, voyons voir les exercices de Physique."

Lors des tests d'entrés j'avais dû trafiquer mes propres réponses comme-ci j'étais en mission, la raison était que justifier mes connaissances poussées aurait été un problème. J'étais sensée être un enfant soldat sous tutelle de mon père, or je n'aurais pas eu le temps de tout assimiler. J'étais juste une élève assez bonne partout sans être exceptionnelle et mes disparitions étaient mis sur le compte du travail personnel.

Je pris des lunettes, ovales de couleur rouge, factices et les posèrent sur mon nez. rare étaient les fois où je les sortaient en cours, cela servait principalement à me concentrer et j'en avais besoin pour faire plusieurs tâches en même temps à savoir, jouer l'élève en aidant Syria, trouver des infos et trouver une sortie pour mon extraction.

-Désolé, j'ai l'habitude de mettre ses lunettes que je travail, elles sont fausses mais m'aident à me concentrer. J'espère que cela ne fais pas trop bizarre.

-Désolé, j'ai l'habitude de mettre ses lunettes que je travail, elles sont fausses mais m'aident à me concentrer. J'espère que cela ne fais pas trop bizarre.

- Non non ça va. Je vois pas en quoi ça t'aide mais bon. Je vais pas me plaindre alors que tu m'aides.

Même si ma réponse est sincère, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Elle est vraiment tordue cette fille. Bon, en même temps, avec une famille aussi militaire on ne peut qu'être étrange j'imagine.
Je me laisse tomber lourdement sur mon lit après avoir récupéré mon trieur. Je sors mes feuilles, etc. Bref, je ne suis pour l'instant qu'une parfaite étudiante qui va bosser sa physique. Je ne suis ni forte ni intéressée par cette matière, surtout en considérant le fait que même mon existence contredit la plupart de ses principes et les rend inutiles à mes yeux.
Ma cible s'assoit à côté de moi et on commence à discuter calmement du premier exercice. En effet, Kagami n'était pas un très bon prof, parce que je comprends rien. Ou alors ça vient du fait que je ne suis pas du tout attentive. Au bout d'une dizaine de minutes, je commence à m'impatienter. Aller, on y va dans trois... deux... un...

Soudainement, et même si elle est posée à trois bons mètres de nous, la chaîne hi-fi commence à diffuser une musique . Tout de suite après, la porte de ma chambre se ferme brutalement, de même que les volets. Ma lampe de chevet s'allume, diffusant une faible et unique lumière dans la chambre.
Avant qu'elle puisse réagir, je saute sur ma proie. Je la plaque sur le lit et me place à cheval sur elle. Je la fixe avec un sourire sournois, presque malsain. Je vois la peur dans ses yeux alors que mes iris virent au rouge rubis et que mes pupilles changent de forme. Mes cornes apparaissent aussi sur mes tempes alors que ma queue apparaît dans le bas de mon dos.
Je me redresse, m'étire et étend mes ailes qui étaient elles aussi apparues. Je pousse un long soupir de satisfaction, comme si je sortais après un long séjour en prison. Je plonge ensuite à nouveau mon regard dans celui de ma victime. Ce contact visuel me permet d'augmenter magiquement et de façon drastique sa libido. Si elle a toujours peur, elle est sûrement autant excitée par la situation.
Toute cette mise en scène, notamment avec la musique, sont inutiles mais ça m'amuse et m'excite beaucoup. Et je ne me lasse jamais de voir la terreur dans les yeux de mes proies et de la changer progressivement en plaisir.
Je me penche vers Kagami et je pose délicatement mes paumes sur ses joues. J'approche mon visage du sien avec le même sourire pervers.

- Tu vas pas regretter de m'avoir suivie, ma jolie.

Je cherchais divers solutions en tentant d'expliquer volontairement maladroitement l'exercice. Mes sens m'indiquèrent que quelques choses allait se passer. Appelez cela de l'instinct si vous voulez, pour moi ce n'étais pas bon signe car il y avait cet étrange système relié à toutes les pièces. Cela pouvait être un système de sécurité. Toutes mes options étaient coincées, pour la troisième fois de mon existence je me retrouvais totalement bloqué dans une situation où seul le salut viendrait de l'extérieur. Je ne pouvais qu'attendre et il fallut quelques secondes pour que la situation change.

Avec une vitesse inhumaine la chaine stéréo si mit en marche, je me retrouva sur le lit, la pièce avait été totalement isolée, seul une lumière éclairait faiblement et je vis une sorte de transformation. Cela fut à nouveau cette douche glacé qui me provoqua une peur que je ne maitrisa pas tout de suite, attendant de voir ce qu'elle me réservait. Elle avait du droguer les aliments, mais je n'avais rien sentit, la pénombre laissant nos propres peurs et illusions se manifester. Les démons et autres créatures n'étaient que des mythes...mais il y avait d'étranges rumeurs sur le net qui ne me rassura pas. Je devais inconsciemment avoir un fascination pour les êtres nommés succubes et la drogue la faisait simplement ressortir.
Je sentais mon excitation monter en flèche alors qu'elle me regardait, hallucinogène et aphrodisiaque, joli mélange. Il y avait cette sensation désagréable qui revint. J'étais tombé sur une violeuse, mais elle devait être spéciale pour que l'Organisation ai choisit de me laisser la filer avec le cadeau du temps. Je fis mine de me calmer un peu et tenta de lutter, mais elle était bien plus forte. Je fis mine de chercher une issue, sachant qu'il n'y en avait aucune.

"-T-tu drogues souvent les gens pour coucher avec T-Tamika et c-c'est quoi ce tour de passe-passe ?"

C'était une phrase tout à fais logique pour une personne connaissant des effets de drogue et ne croyant pas aux superstitions, pile ce que mon personnage dirait. Un goût sucré commençait à envahir doucement ma bouche, de plus en plus fort, cela devint un goût proche du miel. Ma respiration devenait assez rapide et chaude, tous les signes de l'excitation se manifestaient, mais cela était trop rapide pour une drogue. Penser devint plus difficile, mais j'avais plus de résistance qu'une personne lambda.

La prédatrice pouvait sentir une chose qui aurait dû être absente chez une femme, à mon grand damne car j'essayais de contenir tout cela, en vain. J'ignorais ce qui se passerais si je perdais ma virginité. Les douces voix se firent entendre, encore ma capacité qui traduisait la nature de la femme sans que je comprenne. Mes pensées étaient perturbés par...par ce truc qui m'excitais. Je salivais un peu, mais suffisamment pour me faire déglutir plus que la normale à cause de ce gout en bouche. Mon corps devenait bizarre, comme faisait-elle cela ?

"-Q-qu'est-ce que tu comptes me faire ?" Dis-je d'une voix incertaine.

J'ignorais qu'en moi il y avait une faiblesse cachée à la luxure, caché dans ce trou noir où s'était perdu une partie de mon passé. Mon corps savait reconnaitre les situations charnels, mais n'avais été éduqué que pour réagir passé un certain niveau. On m'avait apprit à éviter ces situations, à coup de punitions. Mon corps tremblait du fait de la contradiction entre ce que mon esprit voulait et ce que mon corps voulait. Mon assurance descendait rapidement, tout comme mes capacités de réflexion car je me heurtais à une impasse, je ne pouvais pas fuir, je ne pouvais pas lutter, mais je gardais mon calme autant que possible. Le peur aurait pourtant été d'un grand secours car je ne faisais qu'accélérer les choses sans le savoir.

La pauvre petite se débat mais une fois piégé par un démon, quel qu'il soit, il est très difficile, voir impossible, de s'échapper. Kagami n'a donc plus aucune chance de s'échapper. La musique que je viens de mettre signifie à la fois le début des festivités et l'entrée de ma proie dans mon antre. Je la vois tiraillée entre toutes les pensées qui circulent dans sa tête et les sensations que son corps lui transmettent. Au bout d'un moment, elle arrive enfin à articuler.

-T-tu drogues souvent les gens pour coucher avec T-Tamika et c-c'est quoi ce tour de passe-passe ?

- Tu te trompes ma pauvre. Je ne drogue personne. Je révèle juste la nature profonde des êtres humains. Et je suis une succube, j'imagine que tu sais ce que cela signifie. Ah, et appelle moi Syria.

Pour joindre le geste à la parole, je m'allonge sur ma victime, approchant ainsi encore plus mon visage du sien. Je sens au niveau de son bas-ventre une anatomie particulière. Je souris, connaissant parfaitement la forme de ce membre. Je dépose doucement mes lèvres sur celles de Kagami. Ce geste ne doit sûrement pas l'aider avec son problème d'excitation et je la sent se raidir.

- Je vois que tu n'es pas une simple femme. Tant mieux, c'est encore plus amusant comme ça.

- Q-qu'est-ce que tu comptes me faire ?

- Allons... Tu sais très bien ce qu'une succube fait à ses victimes, non ? Mais rassure toi. Tu as de la chance, je n'aime pas abîmer mes jouets. Maintenant défends toi si tu le désire, mais sache que tu ne peux pas m'échapper. Laisse toi plutôt envahir par le plaisir. Laisse-moi te toucher, te caresser, t'embrasser. Oublie tes problèmes. Oublie ta vie. Et profite.

Sur ces mots, je commence doucement à agir. Ma main glisse doucement de sa joue à son torse. Je continue à la descendre jusqu'à son entrejambe. Je caresse ensuite le membre masculin à travers les vêtements. Pendant ce temps, je continue à l'embrasser tendrement. Mes lèvres caressent avec douceur et tendresse les siennes. Je ferme les yeux pour l'inciter à faire de même.
Rapidement, je défais son jean et le pousse doucement avec le pied. Une fois le vêtement retiré, je me charge du dernier bout de tissu séparant ma main du sexe de ma victime. Une fois le membre à nu, je le caresse du bout des doigts, de tout son long.
A ce moment, ma proie devrait sentir une excitation incontrôlable. Je continue de la tourmenter en glissant ma langue sur ses lèvres. Je les goûte et les mordille. Je passe également ma main libre dans ses longs cheveux tandis que j'accentue mes gestes de l'autre main. J'empoigne le manche et commence à effectuer doucement des mouvements de va et vients.
Tous ces gestes ont pour but premier de lui procurer du plaisir mais j'en ressens toujours aussi de mon côté. Mon dieu qu'est-ce que j'aime infliger cette douce torture à une pauvre victime, la voir lutter puis vite abandonner. La voir apeurée puis enivrée de plaisir.

J'arrête ensuite mes gestes et me relève. Je suis désormais à cheval sur les cuisses de ma proie. Je la laisse m'observer tandis que je retire mes vêtements déchirés. Je me mets rapidement en sous-vêtements. La vue doit lui être agréable. Mon corps de succube fait fantasmer n'importe quel humain, même ceux que les femmes n'intéressent pas.
Une fois déshabillée, je lui parle avec une voix douce.

- Il faudrait que tu te relève pour que je puisse te retirer ton haut.

Là je lui laisse le choix. Elle peut tout aussi bien se laisser guider par ses pulsions et se laisser faire ou résister. Dans ce second cas, je la déshabillerai de force.

Une succube ? Elle était sérieuse ? Je n'aimais clairement pas cette révélation et si une partie de moins voulait renier ce fait, une autre souhaitait y croire. Cela expliquerait bien des choses. Quand la révélation de la nature profonde c'était stupide, je n'était qu'un outils savant, je n'avais pas à m’emballer ainsi. non, il devait y avoir quelque chose et elle tentait de me manipuler. Je tremblais un peu, car si elle disait vrai j'étais son menu du jour.

Sur les succubes plusieurs visions étaient possibles, de la plus cruelle à la plus douce, j'espérais simplement que ce n'était pas la grande dévoreuse d'âme, mais juste une entité charmeuse qui ne souhaitais que s'amuser un peu avec l'humain que j'étais. mais tout cela était surréaliste. Son baiser coupa court à mes pensée, non, je ne devais pas sombrer. Elle m'informa de ses intentions, des mots aux couleurs de la vérité, ce qui me provoqua un moment d'hésitation. Résister trop fortement allait jouer en ma défaveur alors je choisis de me laisser aller un peu, une partie de moi restait cependant sur le qui-vive au cas où une échappatoire se présentait, je sous-estimais la créature qu'était Syria.  
Le baiser fit s'effondrer quelques-unes de mes défenses, me confirmant que la lutte serait inutile car elle m'aura à l'usure alors que si je me laissais faire je garderais de la ressource, du moins c'était ce que j'avais déduit avec mon esprit qui se saturait de plaisir. Un vieil homme m'avait dit que le sexe était une arme des plus terrifiantes et là je fus bel et bien d'accord.

Je resserra un peu mes cuisses lorsque sa main baladeuse se posa sur l'endroit, comme une tentative de petite rébellion qui fut rapidement mit de côté alors que je perdais petit à petit le contrôle de mon propre corps. C'était étrange, j'avais un peu peur de cette confusion qu'elle me procurait, mais d'un autre côté elle m'enivrait insidieusement de plaisir. Mes sens quand à eux furent perturbés, je sentais une odeur des plus agréable, comme une invitation à céder totalement à la tentation, chose que je savais à présent inéluctable. Je me rendais compte que je ne pourrais lutter et les caresses sur mon membre m'arrachèrent un gémissement, me faisant un peu pencher la tête en arrière. J'avais sans doute l'air d'une idiote à me laisser avoir par mes pulsions, mais j'étais face à une succube, je ne pouvais rien faire, alors pourquoi lutter d'avantage ? Je ne me surpris même pas de penser cela, elle m'avait déjà emmené trop loin. J'eu encore quelques petits gémissements de plaisir alors que mon corps commençait à agir de lui-même, plaçant tranquillement me plaçant un peu plus dans une position typiquement féminine. Ma pensée...elle était brouillée, je n'arrivais plus à penser de façon claire, comme dans un léger état second. J'espérais ne pas faire de bêtise car ignorais totalement comment j'allais réagir sous les caresses expertes de la charmante créature.

Elle cessa après ce que je ressentais comme un long moment et entreprit de révéler son corps, je le trouvait désirable, c'était une choses rare que je pense ainsi. Je souhaitais le goûter, le caresser, sentir sa chaleur contre moi. J'étais déjà en partie perdu dans ce que l'on appel la luxure, je ne savais pas si je paraissais faible d'esprit devant elle.

La succube n'eut pas à le demander deux fois. D'un geste aussi fluide que de l'eau je me redressa et  lui vola un baiser avec une infinie douceur, mes mains vinrent caresser son cou et son visage avec une délicatesse équivalente. Un être plein de tendresse voilà ce que j'étais en parti. Elle pouvait aussi entendre de léger gémissement non-retenus et sentir mon souffle ardent de désir. J'ignorais si la succube avait déjà été surprise ainsi, mais cela m'étais arrivé bien des fois d'agir avec tendresse.

Mais la situation était différente actuellement, les sensations, le plaisir, tout cela embrumait de plus en plus mes capacités de jugement. La succube n'avait plus besoin de tour de magie ou de capacité pour m'exciter, j'étais déjà perdu dans la brume de la luxure, entouré par une douce odeur qu'elle ne sentirait pas, enveloppé d'une chaleur tentatrice. La lutte avait cessée bien rapidement, laissant entre-voir un être qui se montrait doux et tendre malgré le feu qui animait ses gestes. On dit que les yeux sont la fenêtre de l'âme et bien elle pouvait y voir le voile  qu'elle avait savamment produit dans les miens.

Lorsqu'elle m'ôta mon haut, le faisant glisser vers le haut, elle pouvait constater une peau d'une perfection rare ainsi qu'une légère poitrine légèrement gonflée par le désir et emprisonnée dans un morceau de tissu. Cela pouvait paraître assez inhabituelle si elle fréquentait des personnes lambda, j'étais un produit de luxe auquel on donnait beaucoup d'attention pour préserver sa qualité. J'avais droit à un traitement inconnu toutes les semaines, sous prétexte de check-up médicale pour les personnes extérieurs, et aussi mesurer ma synesthésie.

Si elle pouvait sonder mon esprit elle pourrait y voir une certaine innocence sur le plan des fantasmes, des choses très simples sans fantaisie particulière, mais de ce fait j'avais un potentiel que plus grand sans le savoir, mon éducation m'ayant voilé cette partie de moi.

C'est fini. Elle a succombé. J'ai gagné. Quand je la vois se relever pour me laisser la mettre à nu, je ne peux pas m'empêcher d'avoir un grand sourire de satisfaction. J'arrête toute utilisation de magie et je la laisse apprécier la découverte du plaisir et de la luxure. Après l'avoir libérée de ces entraves de tissu, je colle mon corps nu à celui de Kagami. Je l'embrasse plus fougueusement tandis que je sens le contact doux et chaud de sa peau contre la mienne. Je sens nos poitrines se presser. Malgré son membre typiquement masculin, le reste de ses traits étaient clairement féminins. Je joins mes bras autour du cou de la jeune femme tandis qu'elle passe les siens dans mon dos.
Ma victime fait preuve d'une rare douceur et d'un calme certain. Tant mieux, ça va me changer des baises violentes, voir bestiales, auxquelles je suis habituée. Kagami et moi allons sûrement passer un moment fort de baise tendre et douce, tel des amants. Je ne peux que m'en réjouir.

Je ressens également un certain manque d'expérience. Je ne peux malheureusement pas lire dans les pensées mais je devine beaucoup dans les gestes.

- Je crois que je suis de loin plus expérimentée. Alors laisse toi faire au début et profite.

J'ai décidé d'être très gentille avec elle pour son premier soir. Mon objectif est de faire de cette soirée la première d'une longue lignée. Je veux qu'elle se sente bien, que ce soir reste un excellent souvenir pour la pousser à rester chez moi. Cette humaine me plait beaucoup et je veux qu'elle m'appartienne. Mieux encore, je veux qu'elle soit à moi de son plein gré. Bientôt, je serai l'objet de tous ses désirs.
Je m'écarte et pousse doucement ma proie pour l'allonger. Je me replace à nouveau sur elle puis lui lèche longuement la joue. Je descend ensuite ma langue dans son cou. Je descend encore jusqu'à arriver au niveau de sa poitrine. Je la lèche un moment et mordille gentiment les tétons bien durs. Pendant ce temps, je fais glisser ma main droite jusqu'à son membre masculin. J'empoigne doucement le manche et commence à faire des va et vient. Je sens la jeune femme se cambrer sous ma langue et ma main. Je l'entends également gémir légèrement et ça m'excite au plus haut point. J'accentue donc petit à petit mes gestes jusqu'à me retrouver en train de branler assez énergiquement ma victime, pour son plus grand plaisir.

- Alors ? Tu regrettes d'être venue chez moi ?

La question est stupide et la réponse évidente. Mais je veux juste l'entendre avouer sa défaite. Je n'attends même pas la réponse et recommence à descendre le corps de ma proie. Ma langue passe doucement sur son ventre, puis continue sa route jusqu'à son membre masculin. Je lèche le manche sur toute sa longueur, doucement, lentement, pour faire s'impatienter Kagami.
Je peux sentir le plaisir intense qu'elle ressent juste avec ma langue. Finalement, j'arrête de la faire languir et commence à prendre le sexe en bouche.

Je me savais vaincu et ne pouvais que me laisser faire. Ce genre de situation était dangereuse car je n'avais plus le contrôle, pourtant cela n'était pas désagréable. Être entre les mains d'une connaisseuse était vraiment agréable, les sensations était nouvelles, car on avait beau m’avoir touché auparavant je n'y avais pas retiré de réel plaisir, même mes rares moment de petits plaisirs solitaires n'avaient rien à voir. En même temps je n'étais pas allé très loin, juste de la curiosité vis-à-vis de mon ressentis, alors que là j'étais comme noyé sous ce plaisir.

J'étais une simple humaine qui serait le jouet de cette succube tentatrice. Mon corps n'opposa aucune résistance à la petite poussé qui me remis en position allongé alors que le contact peau contre peau me fis frémir. J'avais beaucoup à apprendre et aurais pour enseignante une créature de légende, je voyais, ressentais, mais mes pensées devenaient de moins en moins contrôlées.

J'offrais mon corps aux gestes experts de Syria, mes sens étaient bien plus sensibles que ceux d'un être humain lambda et elle l'avait sans doute remarqué au vu de mes réactions un peu plus prononcée, mes gémissements devenant plus fréquents et chargés de désir, surtout lorsque qu'elle attaque un peu ma poitrine et toucha mon petit oiseau avec délicatement pour lui soumettre un doux traitement. Vint ensuite une question qui fut en partie déformée par mon état, mais comprise.

"- S-si...si j'avais su que, hmmnn, c'était aussi bon...je ne regrette pas."

Ce n'était pas la première fois que les mots avaient du mal à sortir, mais cette fois la cause était le plaisir qui perturbait tout. C'était étrange, mais terriblement plaisant. Mon corps était comme en feu, un feu délicieux qui me procurait des sensations jusque là jamais connu. Le pire fut à venir car Syria joua un peu avec moi, j'en devins un plus impatiente. Mon bassin bougea un peu pour l'indiquer, je souhaitais qu'elle accélère un peu car cela allait devenir rapidement insoutenable.

"-Syria...hannn."

Je n'avais pas eu le temps de finir ma phrase que ses lèvres vinrent enlacer mon membre, précédant une chaleur qui me fit me cambrer un peu plus. Le plaisir fut hélas rapidement trop grand et je n’eus pas le temps de prévenir la succube qui eut la surprise, ou non, de recevoir mon lait dans sa bouche. De mon côté je restais à jouir pendant quelques secondes, qui me semblèrent bien longues, j'avais des spasme de plaisir et étais toute tremblante. Si j'avais de l'endurance physique, pour le plaisir j'avais encore bien besoin d'entrainement.

"-D-désolé...trop de plaisir."

Mon esprit était incapable de faire des phrases complètes, fonctionnant de façon plus basique, comme si le plaisir à une certaines dose avait un effet débilitant. Mais Syria n'avait pas encore fini car je sentais encore la chaleur de sa bouche, j'étais entre les mains d'une succube après tout et la douceur ne voulait pas forcément dire que cela s'arrêterait à la première jouissance.

Kagami est vraiment très sensible. Elle gémit facilement sous mes caresses, quand bien même celles-ci ne sont pas sur des zones érogènes. Elle ne doit vraiment pas avoir beaucoup d'expérience. A moins que cette sensibilité soit naturelle.
Quoi qu'il en soit, j'ai à peine le temps d'entamer des va et viens avec mes lèvres sur son manche que la jeune femme jouit. Le fait qu'elle crie mon nom lorsqu'elle jouit me ravit au plus haut point tandis que je reçois sa jouissance chaude dans ma bouche. Je suce le membre de ma proie pour récolter sa semence jusqu'à la dernière goutte puis j'avale.
Avaler sa jouissance me revigore de façon impressionnante. Mais malgré l'offre de ce repas, je ne peux pas m'empêcher d'être en colère contre Kagami. Je lui réservais de nombreux plaisirs avec ma bouche, mais désormais elle m'a trop affamée.

- D-désolé...trop de plaisir.

- Non non c'est pas grave. Par contre tu vas devoir te faire pardonner.

J'affiche alors un grand sourire carnassier et je remonte rapidement. Je place ma main sur la tempe de la jeune femme et je lui murmure doucement à l'oreille.

- Maintenant, grâce à ma magie, tu vas jouir au moins cinq fois avant de pouvoir te reposer.

Je viens en effet, grâce à ma main sur sa tempe, d'user de ma magie de succube pour booster à nouveau sa libido et son endurance. Cette magie permet à la base de laisser un humain céder toute son énergie à la succube. L'utilisation de cette magie prévoit également à la base la mort de la cible mais avec la petite dose que je viens de lui fournir, les jours de Kagami ne sont pas en danger. En revanche, demain, elle ressentira une grande fatigue. Si elle n'est pas un minimum endurante à la base, elle ne pourra même pas quitter le lit.

Mais à mon avis, le prix à payer est bien faible. Je ne laisse pas une seconde à ma victime pour se reposer et me place bien au dessus d'elle. Je la fixe avec un air sournois alors que je saisis à nouveau son membre bien dur. Je la place en face de mon intimité et je commence doucement à descendre.
Je pousse un long soupir pendant que je m'empale sur le manche de Kagami. Ahhhh... Je ne me lasserai jamais de cette sensation. De sentir le sexe de l'autre s'enfoncer profondément en moi. Je continue donc ma descente jusqu'à ce que le membre soit en moi jusqu'à la garde.
Je me penche ensuite sur mon amante pour l'embrasser tendrement. Je glisse doucement ma langue entre ses lèvres pour la faire jouer avec la sienne. Je fais tourner nos langues et les fait se caresser pendant que Je commence à légèrement aller et venir sur son sexe.

Avoir des sens plus développés jouait en ma défaveur, le revers de la médaille pour percevoir le monde plus finement et rapidement, mais c'était ainsi que j'avais été conçue et je devais faire avec. Actuellement j'arrivais à penser un peu plus, mais ce que je compris n'était pas là pour me rassurer. Je l'avais mise en colère ou une chose du genre et j'allais sans doute le payer très cher.

Sa main sur ma tempe produisit un effet assez perceptible, je sentais mon désir reprendre plus belle. Mon feu avait eu à peine le temps de refroidir un peu qu'il reprenait avec plus d'ampleur. Je voulais Syria, je voulais capter sa chaleur, le contact de sa peau, sentir son odeur. Mes pauvres sens commençaient à provoquer des illusions, tant tactile qu'olfactif, mais je ne pouvais rien faire contre cela. un humain ordinaire serait devenus fous sous cet afflux d'informations. Le tout était cependant plaisant. Je n'entendis cependant pas la seconde phrase clairement et le nombre m'échappa.

Elle me regarda d'un air plein de malice et prit mon membre qui était à présent dans un état rare, mais ce qui suivit me fit un peu peur. C'était la peur de la première fois et aussi de la conséquence de al perte de ma virginité, mais celle-ci n’occulta pas le sort lancé par la succube, non, cela provoqua un mélange un peu plus explosif pour la proie que j'étais et pulvérisa ma crainte comme on souffle un bougie.
Je sentis mon membre doucement glisser dans ce fourreau chaud, me faisant gémir et trembler durant tout ce moment qui me semblait bien long. Mon sexe était encore bien sensible du fait la jouissance précédente, mais il faudrait encore du temps avant la suivante. Mon esprit commençait à lâcher à nouveau et le baiser n'arrangea pas les choses, faisant apparaître une partie de mon être dont j'ignorais jusqu'à l'existence .

Mes bras offrirent une douce étreinte alors que  le reste de mon corps bougeait malgré moi. Nos poitrines se caressèrent sous le mouvement que j’initiais et qui suivait celui que ma partenaire. Il ne fut pas difficile pour ma langue de suivre le ballet de celle de la succube qui pouvait entendre mes gémissements à moitiés étouffés, le délicieux goût de miel n'aidait pas à se retenir. Le désir dictait mes actes et je me surpris par cette aisance à succomber. Peut-être avais-je ce genre de fantasme ou alors était-ce la privation qui rendait mon corps si réceptif.
 
Ma main droite descendit petit à petit, dessinant de fines arabesques, savourant le contact de cet être que je voulais et ce jusqu'à rencontrer la base de sa queue. Plutôt que de continuer à descendre mes fins doigts préférèrent caresser avec douceur ce membre l'emprisonnent avec délicatesse et remontant lentement vers la pointe qui allait aussi avoir droit à des caresses.
Pendant ce temps mon autre main vint s'occuper de la naissance de ses ailes, espérant la faire frémir.

Pensé n'était plus trop possible à cause de mes sens, de ce désir, ce plaisir. J'agissais à l'instinct, comme un simple animal, mais un animal doux avec sa partenaire.

Je la vois trembler, hésitante et légèrement anxieuse. C'est bien ce que je pensais : elle est vierge. Enfin, elle l'était. C'est toujours excitant de faire perdre sa virginité à quelqu'un. Il y a un petit quelque chose qui rend l'acte unique, en plus des réactions peu assurées de la personne. Quoique Kagami s'en sort plutôt bien. Alors que je vais et vient sur son membre, que je le sens s'enfoncer en moi et repartir, ce qui m'arrache parfois quelques gémissements, la jeune femme entame des caresses hésitantes.
Je suis à moitié couchée sur elle, ce qui fait que nos corps se caressent doucement au rythme de mes mouvements. Elle essaie également de donner de légers coups de reins peu engagés. Ses mains en revanche, me procuraient un plaisir certain. Je sens ses doigts descendre mon dos lentement, suivre mes courbes, se promener puis descendre définitivement vers ma queue. Je sens que ses caresses sont instinctives, pas réfléchies. Ses instincts la guident et la guident vers la douceur. Profitons-en. Quand elle passe sur des parties sensibles de mon dos, je me cambre encore plus et pousse de longs gémissements. Ceux ci ne cessent pas lorsqu'elle s'attaque à ma queue, partie sensible de mon anatomie.

- Oh oui... Merci....

Mon corps, et encore plus ma queue, frémissent sous sa main. Elle se saisit ensuite du bout pointu. Les zones érogènes de ce membre ressemblent à celle des queues de ces messieurs. La base et le bout sont très sensibles. Ses caresses ainsi que celles sur mon aile me font longuement frémir. Ces zones étant propres aux succubes, elles sont logiquement érogènes et ma partenaire n'a pas mis longtemps à comprendre comment me faire gémir. Je gémis donc et augmente la cadence de mes va et viens. Mais c'est qu'elle va presque réussir à me faire perdre la tête cette humaine ! J'ai de plus en plus de mal à me concentrer.

Au bout d'un moment, je me relève. Je suis maintenant à genoux, les mains posées sur la poitrine de me partenaire. Et je continue à m'empaler rapidement et puissamment sur son sexe. Je commence à pousser de petits cris de plaisir. Je ramène ma queue près du visage de Kagami, la frottant sur sa joue.

- Continue à... à jouer avec... s'il te plait...

J'ai du mal à parler à cause du plaisir. Je ne sais pas si elle est capable de m'entendre ou de me comprendre. Quand je regarde son visage, je n'y vois qu'un intense plaisir. Celui-ci a eu raison d'elle et elle en est envahie. Je lui souris tendrement alors que le plaisir me gagne également de plus en plus. J'attends impatiemment le retour des caresses de Kagami sur ma queue tandis que je sens que je vais bientôt jouir.

Sous le plaisir des va et vient couplé à toute les autres sensations j'étais devenue inapte à penser, je n'entendais que les sons donné par mon don, transformant le plaisir en des voix envoutantes. Ma vision se dérégla, alternant entre un mode de couleur et monochrome, tout mes sens se saturaient de manière délicieuse. Je ne pouvais plus comprendre les phrases sans qu'elles soient transformer. Ma langue était légèrement tirée par la luxure, les yeux étaient vides de pensée, seul le plaisir habitait ces dernières. Mes gémissement se muèrent en des cris de plaisir et nos voix emplis de plaisir se traduirent par une sensation de tentacules chaudes glissant sur mon corps, amplifiant ma situation. Ma queue était sur le point de libérer son précieux jus dans l'antre de ma maîtresse et si mon membre me faisait un peu mal, car tendu comme jamais, la luxure me noyait sans la moindre pitié. Je n'étais plus moi-même, mais c'était trop plaisant, si je devais mourir ainsi cela serait une bien belle mort.

-Hmm...Maitreeesse Syria...continuez à...à parler...cela est, haann ...si bon.

Je sentais une chose frôler ma joue et sentis les doux tentacules de sa voix. Je le pris en main, caressant sa queue avec douceur, mais aussi avec désir, avant de faire glisser ma langue sur une trentaine de centimètre pour atteindre le petit pique qui fut doucement prit en bouche. Ma salive coula un peu de la commissure de mes lèvre car il ne restait qu'une seule saveur pour moi, celle du miel de luxure. La pointe fut caressée par la langue qui se mouvait en douceur tout le long de ce délicieux membre, se relevant légèrement pour ne pas épargner la partie arrière. C'était un savoureux cadeau qu'elle m'avait fait. Mes mains continuaient à caresser le reste de son attribut pour lui offrir encore plus de plaisir.

Malheureusement j’atteignis ma limite et en hurlement de jouissance particulièrement fort, qui avait peut-être été étendu par les voisins, je laissais mon précieux lait envahir son amoureux ruisseau alors que mon corps se cambrait, menant mon pieu en peu plus profondément en elle. Mes yeux se révulsèrent sous le coup du plaisir, ma langue sortait caressant toujours la queue par ses tremblements.Le ressentis avait été plus puissant que la précédente fois. Nos poitrines se rencontrèrent à nouveau et ma bouche vint sceller la sienne en un baiser encore emplit de plaisir après que sa queue soit partie.

J'avais jouis et pourtant mon corps désirait encore celui de la succube, je voulais qu'elle joue encore avec moi, qu'elle me pousse à m'effondrer sous la luxure. Ma voix démontrait cela lors que je lui murmurais à l'oreille, envoutante.

-Vous en voulez encore Maitresse ? Vous voulez encore profiter de mon corps ?

Je glissa doucement ma langue sur le lobe de cette dernière, puis la mordilla avec douceur. Mon feu n'étais pas encore éteint, loin de là. Ma raison était en vacance, j'avais juste besoin du plaisir qu'elle me procurait. Sans le savoir une chaine invisible commençait à se former à mon cou, une chaine qui allait me changer petit à petit à cause d'un doux poison nommé la luxure. Cela n'était que ma première jouissance sur ce nombre que je n'avais pas entendu, mais la douce gourmandise de mon être s'en fichait, en voulant d'avantage.