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Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

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Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 15 dimanche 17 juillet 2016, 11:40:10

Il lui mordilla l'oreille droite et Odessa poussa un petit cri de plaisir. Puis il se mit à la lécher tout en s'approchant d'elle, de manière à ce que son torse soit collé à son dos. Elle sentit, au niveau de sa chute de reins, le contact de l'embout de sa virilité dressée et une douce torpeur envahit son corps. Les mains de Grayle, toujours pleines de savon, se posèrent sur les seins lourds de la centaure avant de commencer à les pétrir doucement, comme si c'était de la pâte à pain.

Elle n'y avait pas fait attention jusque là mais elle remarqua que les mains de son partenaire étaient fines et petites, pareilles à celles d'un adolescent, ce qui donnait l'impression qu'elles étaient "noyées" dans la masse de chair frémissante de ses opulents attributs. Elle aimait qu'on lui touche les seins, qu'on les caresse, qu'on les pétrisse ; elle était fière de sa poitrine et les attentions qu'on leur portait était en quelque sorte une manière de leur rendre hommage.
Même si elle appréciait les grosses mains calleuses, le genre qui pouvaient englober sans peine ses seins, comme celles de Zoren, son compagnon Minotaure lorsqu'elle était gladiatrice, elle aimait également les petites mains à la fois douces et fortes, comme celles de Grayle.

Elle poussa un petit cri de plaisir quand elles se mirent à pincer les tétons et une douce chaleur se mit à naitre dans sa croupe qui commença à s'humidifier. Les jambes du jeune homme se refermèrent autour de son bassin puis, tout en continuant à caresser sa lourde poitrine, lui fit tourner la tête pour ensuite l'embrasser.
Leurs lèvres se rencontrèrent, chacun savourant le contact de l'autre, puis ce fut au tour de leurs langues de faire connaissance. Le cœur de la centaure se mit à battre plus rapidement et son sang de circuler plus vite dans son corps hybride qui devint plus chaud. Elle sortit de l'eau, Grayle toujours agrippé à elle, puis le fit descendre doucement une fois arrivée à la berge.

Elle s'accroupit devant lui, son massif corps chevalin reposant dans l'herbe. Sa tête était à la hauteur de son pénis. Elle s'en saisit, une main sur la hampe, l'autre sous les bourses, elle lui jeta un regard avide, du genre qui voulait dire "miam miam !", puis enfourna le membre viril dans sa bouche, le suçant, le léchant, le mordillant même.
A un moment donné, elle passa ses mains sur ses fesses, qu'il avait fermes et musclées, s'aidant seulement de sa bouche pour lui procurer du plaisir...
« Modifié: dimanche 17 juillet 2016, 11:51:34 par Odessa »

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 16 dimanche 24 juillet 2016, 18:27:43

Pour son plus grand bonheur, la centaure répondit à son baiser. Quand bien même elle faisait plusieurs centaines de kilos de plus que lui et que ses seins énormes débordaient entre ses mains, ses lèvres et sa langue étaient fines par rapport aux siennes. Il engouffra sa langue en elle, mordillant ses lèvres, dominant chaudement le baiser passionné qu'elle lui rendait. Il en aurait presque pleuré. Il n'avait pas embrassé quiconque depuis plus de 20 ans. Ses gestes étaient maladroits, rouillé qu'il était par des années de privation, mais plein d'ardeur et d'envie. Elle avait bon goût.

Après de longs instants hélas trop courts à son goût, Odessa sorti de l'eau et le fit mettre pied à terre. Eux qui étaient sales étaient maintenant propres comme des nouveaux nés. Grayle avait à peine mis pied sur la rive qu'Odessa s'était accroupit devant elle. Voir ce corps massif relié à ce torse féminin s'allonger ainsi avait un aspect presque iréel. Avec douceur mais envie, il la vie se saisir de sa verge, qui était dure comme l'acier. Le regard qu'elle lui lança, plein de perversité, mais aussi d'affection et de joie, l'ému, avant de prendre en bouche son sexe.

" Aaaaah ! "

Il se contracta instantanément, et c'est avec toute la volonté du monde qu'il se retint de jouir. Que c'était bon ! On ne se rendait pas compte du bonheur qu'était le sexe lorsqu'on en a jamais été privé. Grayle redécouvrait l'amour, sentait la langue et les douces lèvres de la centaure sur sa verge épaisse et tendue, émettant un bruit de succion à la fois ecoeurant et excitant. Des fluides divers dégoulianent de son membre pour couler sur le menton de la centaure, dont la chevelure blonde était solidement tenue sur les mains du voyageur. Sa respiration était lourde, et malgré le fait qu'Odessa soit à ses genoux, c'était clairement elle qui menait la danse. Il massait le cuir chevelu de la centaure, caressant son visage et ses petites oreilles pointues qu'il aimait tant. Qu'est ce qu'elle était douée ! Elle n'avait aucun mal à le prend entièrement. Chose peu étonnante. Même s'il était très bien membré, il doutait l'être autant qu'une créature de l'espace d'Odessa.

La fellation dura de longues minutes, avant que Grayle ne craque, d'un seul coup, sans même avoir le temps de prévenir Odessa. Il contracta son corps, s'enfoncant entièrement en elle, jusque dans sa gorge, et se mit à jouir, expulsant une quantité absurde de semence pour un homme de son gabarit.

" Ooh.... aaah... merci... "

Il recula légèrement, afin que la centaure ne se retrouve pas étouffée. Malgré sa jouissance et le plaisir éprouvé, le sexe de Grayle était toujours aussi dur. C'était un des avantages d'avoir une endurance illimitée. Grayle ne pouvait pas se fatiguer. Il pourrait même, s'il le souhaiter, prendre la centaure éternellement.

Et c'est ce qu'il comptait faire.

" Je bénis la déesse de t'avoir rencontrée Odessa... maintenant, relève toi. Fiouuu... à toi de prendre un peu de plaisir. "

Il lui smacka rapidement les lèvres, avant de lui caresser la joue avec affection, tournant autour d'elle. Ses doigts caressaient la fourrure de sa partenaire, jusqu'à aggriper sa croupe. Elle n'avait qu'à se fléchir pour qu'il soit à sa hauteur. Il la sentait fébrile. Allait-il pouvoir la satisfaire ? Il n'en avait aucun doute... Sans mot dire, en symbiose de par leur désir, ils se mirent en place, les doigts puissants de Grayle caressant et pétrissant longuement sa croupe sensible, avant de s'enfoncer legèrement dans son intimité, jouant avec, s'amusant d'entendre ses gémissements et l'impatience qui tirallait la voix de la femelle.

Alors qu'elle prenait la parole, il la fit taire en s'enfoncant d'un seul coup en elle, tant elle était ouverte et profonde. Pour un peu, la sensation faillit le faire s'évanouir. Le regard fixé sur le dos et les cheveux de la centaure écrasée au sol, il se mit à sourire d'un air carnassier. Ils n'allaient pas faire l'amour, oh non. Au début peut-être. Mais Grayle, sans doute excité par le côté animal de sa compagne, n'avait qu'une envie. Forniquer comme une bête, comme l'étalon qu'elle méritait et désirait.
« Modifié: dimanche 04 septembre 2016, 11:30:42 par Grayle le pérégrin »

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 17 mardi 30 août 2016, 20:24:06

Hormis le son des hautes herbes courbés par l'action du vent et celui produit par le vol d'un groupe d'oiseaux dans le ciel, les seuls sons audibles à proximité du point d'eau étaient les bruits de succion générés par la bouche avide et vorace de la jeune centaure qui s'activait sur le membre viril de son partenaire du moment, Grayle.
Le terme "s'activait" ne rendait pas vraiment justice aux attentions qu'Odessa procurait à l'homme : elle se goinfrait, s'empiffrait de son pénis, comme si elle savourait une grosse friandise particulièrement délicieuse. Les mains agrippées aux fesses de l'explorateur, elle s'enfonçait toute la tige au fond de la gorge avant de se laisser aller en arrière en la lui pinçant entre les lèvres. Elle badigeonnait son membre de sa salive si bien qu'il semblait recouvert de mousse savonneuse, luisant au soleil. Il y en avait tellement qu'un petit filet coulait le long de son menton avant de s'insinuer entre ses seins.

Au bout de quelques minutes, elle sentit le corps de son amant se contracter tandis que ses mains plaquait sa tête contre lui de manière à ce que pénis lui rentrât profondément dans la bouche. L'instant d'après, elle sentit une généreuse quantité de sperme l'inonder. Odessa écarquilla les yeux :

- Comment peut-il expulser une telle quantité ?! pensa-t-elle. Il devait être sacrément en manque !...

Grayle recula et une petite cascade de salive et de sperme mélangés jaillit de sa bouche et tomba sur sa lourde poitrine, la recouvrant entièrement.

- Ouah ! Quelle purée ! s'exclama-t-elle d'une voix à la fois admirative et enjouée. Tu foutres autant qu'un Minotaure ! Puis voyant que son compagnon avait toujours le membre aussi dur que du bois : en plus tu triques autant qu'eux !

Après l'avoir remercié, elle, ainsi que la Déesse (restait à savoir laquelle mais ce n'était certainement pas celle des papillons), il passa derrière non sans lui avoir posé un petit bisou sur ses lèvres, qui étaient encore maculées de sperme. Après quelques caresses sur sa robe et sa croupe, il rentra carrément dans son intimité, lui arrachant un petit cri de plaisir.
Bien entendu sa grotte n'était pas du tout du même gabarit que celle des femmes ordinaires, il fallait être membré comme un étalon ou un minotaure pour bien la remplir, mais Odessa savait bien contracter les parois de son intimité de manière à accueillir de manière convenable un pénis de taille humaine, du moment qu'il n'était pas de la taille d'un petit doigt...

Tandis que Grayle la besognait comme une bête, la jeune centaure avait agrippé ses seins lourds couverts de fluides et les léchaient amoureusement, jetant de temps à autre à son partenaire un regard fiévreux.

A plusieurs kilomètres de là, portés sur leurs puissants coursiers, les dothrakis galopaient à travers la steppe. Les éclaireurs chevauchaient en tête, suivis par une troupe plus imposante. Une véritable horde en fait...
« Modifié: mardi 30 août 2016, 20:47:26 par Odessa »

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 18 dimanche 04 septembre 2016, 12:23:21

S'il n'avait été qu'un simple humain, Grayle aurait déjà craqué. L'intimité d'Odessa, surprenamment étroite, était un vrai régal, pressant sa verge sous ses chaudes et humides parois, s'écartant de bon coeur lorsqu'il s’enfonçait. Un fourreau paradisiaque, relié à une femme magnifique dont les gémissements et les râles sans aucune gêne l'excitaient encore plus. L'homme la pilonnait de puissants et rapides coups de bassins, comme si sa vie en dépendait, déjà accroc à cette sensation. Le plus jouissif était sans doute la nature de sa partenaire. En tant que centaure, elle était solide et imposante. Il pouvait se déchainer complètement, la prenant avec toute la violence, la rage et l'envie qui l'animait, sans prendre peur de lui faire mal ou lui casser quelque chose. Il prenait un pied monstrueux, son bassin cognant contre la croupe brûlante d'Odessa plusieurs fois par seconde son ventre chatouillé par la queue de sa partenaire chevaline.

Ce qui était grisant surtout, c'était cette sensation de domination. Voir cette créature bien plus grosse et lourde que lui gémir sous ses gestes, comme dominée par son sexe était fabuleux. Il lui rendait ses regards enfiévrés, et il regretta, un peu, qu'elle ne soit pas une banale humaine, pour qu'il puisse la prendre dans ses bras, l'embrasser et la peloter tout en la prenant avec toute la fougue qu'il pouvait déployer. Ses mains s'accrochaient au derrière de la jeune femme.

Il était au paradis. Il grognait et grondait comme un animal, variant parfois un peu de rythme et d'angle, cherchant ce qui convenait le mieux à sa partenaire. Il voulait continuer ainsi encore et encore, ne s'arrêter qu'après l'avoir noyée sous sa semence, chose malheureusement impossible.

Mais, alors qu'il s'enfoncait une énième fois en elle, le sol se mettait à trembler, et même lui, malgré son implication dans l'acte, fut forcé d'y prêter attention. Il regarda d'un air inquiet autour de lui. Un tremblement de terre ? Sans s'arr^ter pour autant, il demanda à Odessa.

" Odessa... c'est... quoi ce bruit ? " dit-il alors qu'il sentait le sol vibrer sous ses pieds, ponctuant chaque mot par un autre coup de boutoir

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 19 mercredi 19 octobre 2016, 22:14:03

Si Grayle était au Paradis, Odessa l'était tout autant. Chaque coup de rein du jeune homme arrachait à la Centaure un cri, un gémissement, un râle, un soupir de plaisir. Il se défoulait littéralement sur elle, y allant de manière bestiale mais cela ne gênait aucunement la créature qui, en matière d'étreintes sauvages, était rodée. Outre ses congénères, elle avait goûté aux plaisirs de la chair avec des étalons et des Humains ; du temps qu'elle était gladiatrice, elle avait pu tâter du Nain, du Minotaure, de l'Elfe - du Drow pour être exact - et de l'Homme-Lézard. Odessa était ainsi : pas bégueule pour un sou, elle avait la croupe très accueillante. Raison pour laquelle on lui avait souvent surnommé "Large Partage".

C'est alors que ses sens aiguisés - quand on vivait au contact de la nature, il fallait être vigilant sinon on pouvait vite se faire boulotter par la première créature venue - l'avertirent que quelque chose n'allait pas : le sol se mit à trembler légèrement. Grayle le sentit aussi car il lui demanda ce que cela pouvait bien être, tout en continuant à la besogner.

- C'est pas un tremblement de terre, répondit-elle, jetant tout autour d'elle des regards inquiets, prêtant à peine attention aux coups de boutoir de son compagnon. Elle scruta l'horizon et vit une masse compacte de cavaliers. Ils étaient bien trop loin pour qu'elle put voir à quoi ils pouvaient bien ressembler mais elle ne voulait pas attendre qu'ils s'approchent davantage pour le savoir.

A regret, elle se dégagea de Grayle et lui dit d'une voix pressante :

- On se casse ! Des cavaliers ! Il y a fort à parier qu'ils vont s'arrêter ici pour faire boire leurs montures. Je sais pas si ce sont des amis ou des ennemis mais mieux vaut être prudent...

Il ne leur fallut que quelques minutes pour rassembler leurs affaires puis elle l'invita à monter sur son dos. Alors qu'ils commençaient à s'éloigner du point d'eau, ils virent un cavalier solitaire venir vers eux. Un éclaireur sans doute. Bien bâti, il portait un pagne et des bottes de peau et arborait une belle et longue chevelure ; une sorte d'épée à lame recourbée était passée à sa ceinture.

- Merde, des dothrakis ! s'exclama la Centaure.

L'éclaireur les avait vu et fut médusé par l'apparition d'Odessa : les Centaures étaient pour ce peuple des créatures légendaires, dignes de respect car ils étaient à la fois monture et cavalier. Bien entendu, Odessa ne le savait pas, connaissant seulement leur réputation de pillards sans foi ni loi, et, profitant de la stupeur du dothraki, fonça au triple galop vers l'est, espérant ainsi mettre le maximum de distance entre eux et les farouches guerriers des steppes.

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 20 dimanche 23 octobre 2016, 15:04:18

Ainsi donc, ce bruit était celui d'une Horde. Grayle pesta intérieurement lorsqu'il vit Odessa se dégager. C'téait toutefois un bon signe: sa compagne avait la tête sur les épaules et le sens des priorités.

" Tu as raison, mieux vaut ne pas prendre de risques. " dit-il d'un air sérieux, le visage vers l'horizon, un air qui tranchait complètement avec sa tenue d'Adam et sa verge tendue. Il se rhabilla le plus vite possible, avant de reprendre ses deux sacs. Il prit même le temps de sécher énergiquement ses cheveux, qui partaient désormais dans tous les sens comme si quelque chose lui avait explosé au visage. Il monta sur le dos de sa compagne, avant de glisser sur ce dernier pour se retrouver juste derrière elle. Il posa ses mains chastement sur son ventre, résistant à la tentation de lui caresser la poitrine. Ce n'était plus l'endroit et surtout pas le moment.

" Ok, je suis prêt. " dit-il avec un peu d'appréhension dans sa voix, son visage juste derrière celui de la centaure. Il pouvait presque humer l'odeur de ses cheveux. Leur escapade fut interrompue par la présence d'un homme, peu habillé, à l'air sauvage et surtout, armé. Odessa avait l'air de savoir quel genre d'homme c'était et, sans prévenir, démarra tout de suite au triple galop, manquant de faire tomber Grayle, qui s'accrocha comme il put autour du torse de la centaure, comme  le passager d'une moto.

" Un Dothrakois ? " demanda t-il, legèrement inquiet avant de manquer de s'étrangler devant une vision d'horreur. A plusieurs centaines de mètres (ce qui semblait en fait bien plus proche sur le moment), des centaines de cavaliers. L'éclaireur rencontré plus tôt cria quelque chose avant de faire sonner un cor de guerre et plusieurs groupes de cavaliers se détachèrent de la masse pour poursuivre Odessa et Grayle.

" Ils nous poursuivent ! " s'exclama t-il avant de se rendre compte que ce genre d'assertion ne servait à rien. Il regarda autour de lui, le vent fouettait son visage tellement Odessa allait vite. Les arbres, rochers défilaient de l'Oasis disparaissait au loin, mais les cavaliers gagnaient du terrain sur eux, se séparant en plusieurs groupes. Grayle désigna du doigt ce qui au loin, ressemblait à une ville.

" Odessa ! Tu crois qu'on serait à l'abri là bas ?! " Il doutait que ces Dothratrucs logeaient en ville. Ils ressemblaient à des nomades et pour Grayle, une ville serait le refuge idéal.

Plusieurs sifflements aigus se firent entendre, et une volée de flèche s'écrasa autour d'eux, passant parfois à quelques centimètres du corps d'Odessa, qui s'éloigna prestement. Une des flèches se ficha profondément dans le flanc de Grayle, qui failli en perdre l'équilibre.

" Merde ! " dit-il, sans avoir l'air plus dérangé que ça. " T'inquiète pas, continue ! "

Ils n'étaient pas au bout de leurs peines...

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 21 lundi 24 octobre 2016, 22:18:17

Elle avait à peine démarré sur les chapeaux de roue que le Dothraki, sortant enfin de la stupéfaction dans laquelle l'avait plongé la vision d'Odessa, rameuta les membres de sa horde en faisant sonner du cor. La centaure filait maintenant au triple-galop, essayant de mettre le maximum de distance entre eux et les guerriers des steppes.

Même si elle n'en avait jamais rencontré, Odessa connaissait les Dothrakis de réputation : pillards écumant les steppes, ils ne laissaient derrière eux que villages incendiés, richesses pillées, bêtes capturées et hommes et femmes réduits en esclavage. Ils évitaient soigneusement les grandes villes fortifiées, préférant se faire la main sur des agglomérations de taille plus modeste. Elle avait néanmoins entendu dire que certains d'entre eux commençaient à s'adonner au commerce, cultiver la terre et élever du bétail.

Ce qui ne devaient pas être le cas de ceux qui les poursuivaient. Malgré son avance, les dothrakis gagnaient du terrain. Elle entendit un sifflement, puis un autre : ils leur tiraient dessus au moyen d'arcs. Ils étaient non seulement d'excellents cavaliers mais aussi de redoutables guerriers et archers. Cependant, ils étaient toujours difficile de tirer correctement à dos de cheval lancé en pleine course.

- Odessa ! Tu crois qu'on serait à l'abri là bas ?! demanda Grayle, lui désignant ce qui pouvait bien ressembler à une ville.
- Ne parle pas ou tu vas te mordre la langue !

Elle se dirigea quand même vers la ville en question. Ce ne fut que lorsqu'ils n'en furent qu'à quelques centaines de mètres qu'elle comprit que quelque chose clochait : les bâtiments, ainsi que la muraille ceinturant la ville étaient délabrés, la végétation les recouvrant par endroits ; par ailleurs, il émanait de ce lieu quelque chose d'étrange qui lui donnait un peu la chair de poule.

Préférant quand même affronter un danger inconnu qu'un danger bien réel, elle continua quand même sa course. Elle franchit en trombe le portique et commença à ralentir pour finir par s'arrêter au bout d'une centaine de mètres dans ce qui semblait être une rue principale. Elle jeta un œil aux alentours dans l'espoir de trouver un endroit où se cacher. Vain souci : car elle entendit les pillards des steppes pousser un cri d'effroi (du moins c'est ce qu'il lui semblait), arrêter leurs montures et faire volte-face.

- Qu'est ce qui a bien pu leur faire peur comme ça ?! demanda-t-elle avant de porter son attention sur Grayle qui avait une flèche planté sur le flanc.

- Oh merde ! s'exclama-t-elle. Elle jeta un œil sur les environs et vit un bâtiment plus grand et plus imposant que les autres et qui devaient être un temple. A vrai dire, l'endroit n'avaient rien d'un village : c'était plutôt un lieu de culte fortifié ; on pouvait distinguer les habitations destinées au clergé, la bibliothèque, une sorte d'observatoire...

- Peut être qu'on pourra trouver de quoi te soigner à l'intérieur. dit-elle en se dirigeant vers la construction. Si c'était un lieu de culte, à quelle divinité avait-il été dédié et pourquoi était-il abandonné ?

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 22 dimanche 06 novembre 2016, 23:47:57

" T'inquiète pas ! " répondit Grayle devant la détresse d'Odessa, souriant avec peine. Même s'il ne ressentait pas la douleur au delà d'un certain degré, avoir une flèche dans le flanc n'avait rien d'agréable. Heureusement pour eux, les cavaliers avaient bien vite abandonnés la poursuite, et les deux se retrouvaient tranquilles au milieu des ruines. Grayle essaya de descendre, mais la flèche gêna ses mouvements et il se ramassa par terre piteusement en râlant, avant de se relever. Du sang coulait de son flanc et sa chemise de lin était ruinée. Il montra ses paumes en opposition à Odessa qui s'approchait de lui.

" Ca va. Il en faut plus pour m'abbatre... "

En grimacant et en violent une bonne trentaine de règles de précaution d'un seul coup, il arracha la flèche avant de la jeter au loin d'un air rageur et revanchard. Le sang coula à floc de sa chair ouverte, avant de se tarir, jusqu'à ce que la plaie ne se referme en quelques poignées de secondes. Grayle fut alors frais comme un gardon. Devant le regard legèrement perturbé d'Odessa, il se contenta d'un "On en parlera plus tard, d'accord ? "

La course poursuite l'avait effrayé, mine de rien, et être interrompu en plein acte l'avait incroyablement frustré. Si Odessa était une humaine et pas une centaure de plusieurs centaines de kilos capable de l'écraser sans difficulté, il aurait sans doute essayé de lui sauter dessus. Ils se regardaient l'un l'autre. Ses yeux dévalèrent son visage en sueur et inquiet, sa chevelure brillante, ses petites taches de rousseur. Ses douces lèvres qui, il y a un instant et une éternité à la fois, étaient autour de son membre baveux avant de crier de joie. Son outrageante poitrine brillante qui dégoulinaient de sa semence...

Et maintenant, à cause de ces Dotratrucs, ils en étaient réduits à ca, s'échanger des regards inquiets. Il avait envie d'hurler et tabasser chaque membre de l'armée l'un après l'autre. Mais malheureusement, ils devaient continuer d'aller de l'avant. Même si leurs poursuivants avaient abandonnés, ils pouvaient toujours reprendre courage. Et malgré ses capacités de régénération, sa durabilité était limitée face à une trentaine de soldats aguerris...

" On devrait explorer un peu. Ca pourrait nous servir de refuge tant que l'armée rôde dans le coin... " dit-il en essayant d'oublier sa frustration, et de faire oublier à Odessa sa blessure désormais guérie. Sa chemise était malheureusement toujours poisseuse de sang et déchirée, aussi décida t-il de l'enlever, restant torse nu. Il faisait déjà relativement chaud de toute façon. Afin de penser à autre chose, il désigna le temple devant lequel ils étaient. Bien qu'abandonné et vieux, il n'était pas autant en ruines que les autres.

" J'ai un bon sentiment sur celui là. Tu viens ? " dit-il en entrant avec assurance.

Etrangement, la batisse semblait plus grande de l'intérieur que de l'extérieur. Ils étaient dans un immense hall, tenu par d'épais pilliers et surveillé par de grandes statues dépeignant une femme, nue et sous différentes formes. l'intérieur était sombre, la lumière du soleil ne filtrant pas au delà de la porte. Aussi, Grayle fouilla son sac et sorti une lanterne à huile, qu'il alluma avant de porter devant lui, afin d'éclairer les lieux.

" Tu connais cette déesse ? " demanda t-il à Odessa, avant de reprendre.

" D'ailleurs, tu es croyante ? "

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 23 lundi 21 novembre 2016, 10:51:52

Avant même qu'elle ne commençât à se diriger vers le temple, Grayle, sans prendre de précaution particulière, arracha la flèche d'un seul coup. Un flot de sang jaillit puis se tarit petit à petit avant que la blessure ne se refermât comme par enchantement.

- Comment est-ce que... ? dit-elle, les yeux écarquillés. Elle avait senti que son compagnon n'était pas quelqu'un d'ordinaire mais de là à ce qu'il guérisse de ses blessures en un clin d’œil, ça ça n'était pas banal ! Elle se demanda s'il n'était pas une créature surnaturelle ayant pris une apparence humaine.

Elle hocha la tête quand il lui dit qu'on en parlerait plus tard mais elle se promit de le tenir à l’œil même si son instinct lui murmurait qu'elle n'avait rien à craindre de lui. En tout cas, elle sentait sa frustration et la partageait : ils passaient un bon moment et il a fallu que ces dothrakis débarquent et cassent l'ambiance !

Ils entrèrent tous les deux dans le temple. L'intérieur était plongé dans la pénombre et le peu qu'ils pouvaient voir étaient des piliers et des statues de femmes nues dans de diverses positions. Grayle alluma une lampe et ils purent mieux distinguer au centre de la salle une immense statue représentant une femme à la lourde poitrine. L'artiste avait bien œuvré puisque l'on pouvait voir la fente de sa vulve avec les poils autours ainsi que sa longue chevelure.

Sur les murs avaient été peintes des fresques représentant des hommes et des femmes en train de s'accoupler dans diverses positions ; sur d'autres figuraient des créatures hybrides en train de forniquer avec des humains ou avec leurs semblables. L'une d'elles fit sourire Odessa : un minotaure en train de besogner copieusement une centaure.

- Tu connais cette déesse ?
- Non, mais je ne pense pas que ce soit la Déesse de la chasteté ! répliqua-t-elle avec un petit sourire.
- D'ailleurs, tu es croyante ?
- Hum, je vénère, comme tous les Centaures, Chiron, notre dieu. Quant aux autres dieux, ceux des humains et des autres races, je les connais pas des masses.

Elle marque une pause puis reprit :

- Bizarre que les dothrakis aient eu peur de cet endroit. Je sais qu'ils sont superstitieux et qu'ils craignent la magie mais tout de même...

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 24 mercredi 30 novembre 2016, 00:33:12

" Je vois ce que tu veux dire. " répondit Grayle, occupé à éclairer les murs avec sa lanterne. " Ce temple n'a pas l'air dangereux. " A moins que ces statues ne s'animent avant de nous tabasser à coup de pénis, je ne vois pas trop ce qu'on risque. "

Le manque de lumière, la poussière et l'abandon apparent du bâtiment le rendait toutefois relativement sinistre.

" Il devait être moins inquiétant à l'époque, je présume..."
Étrangement, sa voix ne résonnait pas ici, comme si elle était étouffée. De temps en temps, son regard quittait les murs et les statues pour se poser sur le corps d'Odessa, toujours nerveux de par la présence féminine et son plaisir inachevé. Il était difficile de ne pas y penser quand, tout autour de vous, des statues et des fresques montraient des individus en plein coït. Son instinct lui hurlait qu'il était observé, et pas (seulement) par la centaure...

" Moi qui espérais parcourir les vertes plaines avec toi, me voilà coincé dans un temple en ruine. Malgré ta compagnie, je m'attendais à mieux..."

Ils avancèrent encore, le temple paraissant interminable. Ils arrivèrent devant un autel, assez classique et sans guère d'ornement. Ce qui était le plus intéréssant, toutefois, était la présence de deux statues...

L'une d'elle était un jeune homme ressemblant trait pour trait à Grayle, entièrement nu. Impossible pour lui de se tromper. C'était lui, comme devant un miroir, excepté que la statue devait faire un peu plus de deux mètres. Ses cheveux, ses yeux, son sexe... la statue était chaude au toucher, et semblait presque lire en lui. Grayle se tourna vers Odessa, qui faisait face à une autre statue d'elle, elle aussi dans un format agrandie.

" Ok, c'est clairement bizarre là... " Il se retourna pour regarder derrière lui. Il avait la désagréable sensation d'être observé, et le temple donnait l'impression se se reveiller lentement, comme une forêt au lever du soleil, lorsque les animaux sortent de leurs terriers et que les oiseaux chantonnent. Il se demandait si Odessa le remarquait aussi. Il s'approcha d'elle, la secouant legèrement, sa main sur son épaule afin d'être sûre qu'elle le remarque, tant elle semblait fascinée par la contemplation de son reflet de pierre.

" Odessa, ca va ? Je n'ai pas peur, mais j'avoue que ce temple est carrément bizarre... "

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 25 lundi 02 janvier 2017, 22:30:57

Catacombes

Elle pouffa de rire quand Grayle évoqua le fait que les statues pourraient s'animer et les attaquent avec leurs braquemarts.

Ils avancèrent plus avant dans le temple. Odessa écoutait à peine les commentaires de son compagnon, observant les fresques et les statues. Le lieu était ancien, c'était indubitable, mais elle sentait qu'on l'observait. Qui ? Quoi ? Elle ne le savait pas mais elle sentait une présence. Même si la salle était de dimension abbatiale, ses sabots résonnaient à peine, comme si les sons étaient assourdis.

Ils arrivèrent au fond de la construction : là s'élevait un autel surplombé par la même statue de femme à la poitrine voluptueuse, aperçue à l'entrée. Mais ce n'était pas celle-ci qui retenait le plus l'attention des deux visiteurs : de part et d'autre de l'autel se tenaient deux statues de pierre noire représentant un jeune homme et une centaure.

Curieuse, elle approcha la lampe de la seconde et poussa une exclamation de surprise : la statue lui ressemblait trait pour trait ! Certes elle était bien plus grande qu'elle mais c'était bel et bien elle-même qu'elle voyait : la même chevelure, la même poitrine, le même regard mutin... La touchant, elle s'aperçut qu'elle était lisse et chaude, comme si elle était vivante.

La présence de ces deux statues en ce lieu, au moment où ils étaient entrés dans le temple n'était pas le fruit du hasard : une force surnaturelle, voire divine, était à l’œuvre et se jouait d'eux.

Elle poussa un petit cri d'effroi quand Grayle posa sa main sur son épaule mais se ressaisit aussitôt.

- Odessa, ca va ? Je n'ai pas peur, mais j'avoue que ce temple est carrément bizarre...
- Ouais, ben je propose qu'on se casse d'ici et vite !

Elle avait à peine terminé sa phrase qu'une voix, surgie de nulle part, résonna à travers la salle :

- Soyez les bienvenus Odessa et Grayle le Pérégrin, je vous attendais !

La voix était féminine, grave, profonde, âpre, comme si elle ne sortait pas de la gorge mais directement des entrailles. Elle était chargée de passion, de sensualité et de bestialité et quand elle l'entendit, Odessa sentit monter en elle une petite flambée de désir... Mais la voix continuait :

- Cela fait bien longtemps qu'un couple, un mâle et une femelle, n'avait franchi le seuil de ma demeure ! J'en suis heureuse, profondément heureuse ! L'Ordalie Sexuelle va pouvoir commencer...
- Hein ?! s'exclama Odessa, revenue de sa surprise. C'est quoi ce bordel ?!

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 26 jeudi 19 janvier 2017, 11:19:20

Grayle fit un bond de chat lorsque la voix retentit à travers le temple, se retournant avec les yeux exorbités. Il était physiquement impossible que quelqu'un puisse avoir été présent dans la salle avant eux. Il avait regardé partout, y compris sous les boites de carton. Son regard perçant ne voyait rien, ni personne, si ce n'est Odessa et lui même. Impossible de déterminer d'où venait la voix. Elle résonnait comme si tout le temple parlait, ou était juste à côté.

* Sa demeure ? *

Avaient-ils reveillés une déesse mineure ? Si c'était le cas, sortir d'ici allait être très difficile... une grande vague de chaleur envahit le corps de Grayle lorsque la voix suave continuait de s'exprimer, murmurant dans le creux de son oreille. De douces promesses de sexe et de caresses dont l'homme avait terriblement besoin et envie.

" Je n'en ai aucune idée... " répondit Grayle à Odessa d'une voix rauque. Il avait un mal fou à lutter contre l'envie qui prenait de plus en plus possession de son corps et de son âme. Son torse était devenu brillant de sueur, ses pupilles s'étaient rétractées, et son membre commençait déjà à gonfler.

Puis, elle apparu.

Derrière lui.

Sortie de nulle part, une femme enlaca Grayle tendrement, une poitrine qu'il devinait large s'écrasant doucement contre ses omoplates. Une main caressant son torse avec tendresse, tandis qu'une autre, bien plus fougueuse, s'empara de son membre à travers le pantalon. Il ne la voyait pas, mais pouvait deviner qu'elle était nue.

" Oh, mon pauvre Grayle... tant de privations... pour un corps si endurant... "

" Ha... haaaaa... "

Le jeune homme était, en quelques instants, presque entièrement tombé sous la coupe de la déesse, dont le visage et les cheveux changeaient en permanence. Jeune, plus âgée, blonde, rousse, brune, mutine, humaine, elfe, elle passait d'une espèce à l'autre, identité perpétuellement changeante, mais toujours belle à se damner. La température du temple avait elle aussi changée. Il faisait à la fois froid et chaud. La fraicheur de l'hiver qui vous donne envie de vous réchauffer contre quelqu'un, et la chaleur de l'été qui vous excite et vous fait regarder le sexe opposé (ou similaire) d'un oeil plus intéressé. La main de la déesse s'engouffra sous le pantalon de Grayle, se saisissant de son sexe à pleine main, le branlant une fois, puis une autre, extirpant la verge bien plus large qu'elle ne l'était normalement, lançant à Odessa un regard que n'importe qui aurait qualifié d'allumeuse.

" Et regarde devant toi... une femelle toute prête à t’accueillir... une comme tu n'en a jamais eu... " elle rangea ensuite le sexe dans le pantalon, et regarda la centaure.

Avant même qu'Odessa n'ait le temps de protester, la déesse était sur elle, à califourchon sur son dos, enlaçant Odessa et la caressant comme elle l'avait fait avec Grayle. Ce dernier récupérait à peine du calin divin, le corps en nage, clignant des yeux comme après un marathon, avant de regarder la déesse elle-même. Cette dernière caressait la poitrine d'Odessa, et lui mordilla l'oreille, diffusant sans cesse cette aura d'envie, qui démultipliait des désirs, transformant une allumette en brasier.

" Si forte, si vaillante... après de telles péripéties, toi aussi, tu mérite un mâle digne de ce nom... " dit-elle d'un air langoureux... avant de disparaître dans un nuage de fumée rose, laissant les deux aventuriers en nage.

" Bien... maintenant que vous êtes motivés... nous allons pouvoir nous amuser. "

Le temps et l'espace changèrent. Grayle s'effondra au sol tant il était impossible de maintenir l'équilibre, sa vision explosant en des dizaines de couleurs inconnues et de formes étranges, alors que le monde basculait. Puis, tout revint à la normale... excepté que le sol, les statues, et tout l'intérieur du temps étaient redevenus comme neuf, comme s'ils avaient faits un bon dans le passé. Chancelant, Grayle regarda Odessa se relever. La centaure n'avait pas besoin de son aide.

" Bon... et main... "

" Maintenant, si vous voulez sortir, il faudra être à la hauteur " retentit une délicieuse voix féminine. Grayle se tourna vers la direction d'où venait la voix. Deux femmes avancaient vers eux. De belles femmes, nues, mais avec des sabots à la place des pieds, et une paire d'ailes noires dans leur dos.

Des succubes. Armées de fouets et d'épées courbes, passant indifféremment d'une apparence féminine à une plus masculine, répétant parfois le processus en sens inverse.

" Alors, c'est eux qui sont censés passer les épreuves ? " demanda d'un air amusé et méprisant l'autre incube/succube, qui regarda Odessa en se léchant les babines. " Et bien... montrez nous ce que vous valez... "

Grayle, ne sachant pas quel genre de "combat" ils devraient livrer, tira ses deux dagues de son sac. Leurs lames étaient noires comme la nuit, semblant presque aspirer la lumière, et il se mit en garde.. même s'il était difficile de sembler menacant lorsque vous étiez nu et avec une fabuleuse érection refusant de partir...
« Modifié: lundi 30 janvier 2017, 00:00:58 par Grayle le pérégrin »

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 27 mardi 07 mars 2017, 11:13:07

C'est alors que comme par magie, une femme surgit de nulle part, derrière Grayle. Entièrement nue, elle avait des formes voluptueuses et elle exsudait le sexe par tous les pores de la peau. Elle écrasa son imposante poitrine contre le dos de l'homme et lui murmura des paroles langoureuses, chargées de passion à l'oreille avant de plonger une main fine dans son pantalon pour en extirper son pénis en érection.

Odessa écarquilla les yeux non pas à cause du membre mis à découvert mais parce que l'apparence de la femme changeait sans cesse : elle allait de la beauté diaphane aux cheveux argentés à la brune capiteuse en passant par la rousse sensuelle, la vénus d'ébène ou encore l'elfe gracile...

Puis elle disparut et l'instant d'après la Centaure sentit quelqu'un sur son corps chevalin. Tournant le buste, elle vit la même créature assise à califourchon sur son dos, lui souriant. Ses mains se saisirent de ses seins et Odessa sentit leur pointe se raidir davantage, au point d'en avoir mal. Elle lui murmura également des paroles sucrées, assorties de petits coups de langue sur le lobe de son oreille.

Puis elle disparut de nouveau mais pour de bon cette fois.

Odessa sentit le sol, le plafond et les colonnes vaciller puis au bout d'un moment tout redevint normal. Excepté que le temple semblait différent : les lézardes du mur avaient disparu, les statues étaient d'un blanc immaculé comme si elles avaient été finies d'être sculptées la veille et le dallage était propre et uni.

Grayle se releva - la "secousse" l'avait projeté au sol alors que la Centaure avait pu conserver son équilibre grâce à ses quatre sabots fermement plantés - et commença à dire :

- Bon... et main...
- Maintenant, si vous voulez sortir, il faudra être à la hauteur ! acheva une voix féminine.

La seconde d'après deux silhouettes humanoïdes apparurent : deux femmes entièrement nues et à la beauté sombre et capiteuse avec des sabots de chèvre ou de bouc à la place des pieds et pourvues d'une grande paire d'ailes de chauve-souris. Odessa sut tout de suite à qui ils avaient affaire : des Succubes !

Les deux créatures s'approchèrent d'eux, changeant d'apparence, passant du masculin au féminin en un battement de cil.

- Alors, c'est eux qui sont censés passer les épreuves ? demanda l'un des Démons. Et bien... montrez nous ce que vous valez...

La Centaure remarqua leurs fouets et leurs épées courbes. Grayle aussi : il dégaina deux longs poignards à la lame noire, qui semblaient générer leurs propres ténèbres, et se mit en garde. Dans un premier temps, Odessa empoigna sa lourde double-masse, s'apprêtant à livrer un rude combat puis elle baissa son arme.

- Attends... dit-elle à son compagnon, posant une main sur son épaule,je sais ce qu'elles veulent et toi aussi tu le sais...

Elle enlaça son torse, caressant de ses doigts sa peau puis elle le força à se retourner, se coucha de manière à ce que sa tête soit à la hauteur de son entrejambe puis enfourna avidement son pénis durci par le désir, le suçant, le léchant amoureusement...

Paroles/Pensées

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 28 lundi 18 septembre 2017, 13:43:08

Les évènements s'enchainaient décidément très vite, trop vite même, pour que Grayle soit en mesure de trouver un comportement adapté. D'abord, la femme, puis l'excitation, puis la menace... et maintenant, Odessa allongée devant lui, à hauteur de sexe.

La centaure, toujours dynamique et dégourdie, avait été bien plus maline que l'humain, comprenant bien vite ce qui était attendu d'eux. Un affrontement non pas militaire, mais sexuel. Une offrande de stupre pour cette déesse, où cet agent du malin, dont les fidèles n'étaient plus. Et, sans même que le pérégrin ne puisse réagir, ou trop vite pour qu'il le fasse, son membre, qui n'avait jamais été aussi chaud, dur et large, se retrouva encore une fois entre les fines lèvres d'Odessa. Elle le fixait avec un regard tendre et de catin, alors qu'elle dévorait littéralement son sexe, comme tout à l'heure, au point d'eau.

Rien que la regarder faire était incroyable. Ajouté aux sensations de sa langue sur son gland pulsant, sur sa peau tendue et rouge, ses lèvres suçant le pré-foutre, ses boucles blondes contre son vente, et la chaleur de son palais, qui écrasait et caressait le vit disproportionné lorsqu'elle l'avalait encore plus, Grayle devenait complètement fou d'envie. Des vagues de plaisir, partant de son sexe hypersensible, s'écrasaient en vagues dans le reste de son corps, de la plante des pieds jusqu'à la racine des cheveux. Au début passif, l'humain, qui avait laissé tomber ses dagues sur le sol, devint vite plus impliqué. Ses mains se saisirent de la douce chevelure de la centaure et, commençant par de lents coups de bassins, Grayle transforma la fellation en irrumation, donnant un avant goût à la centaure de ce qu'il réservait à son derrière.

" Hmmm..... hrrrrr.... " faisait-il, inspirant et expirant fortement, couvrant presque le bruit spongieux des allez-retours de son sexe.

Rapidement, ses coups de bassins devinrent rapides et frénétiques, son membre s’enfonçant loin dans sa gorge, mais sans que son ventre ne cogne le visage rouge de la pauvre centaure, décoiffée par les doigts de Grayle qui caressaient ses boucles. Autour d'eux, le duo de démon folâtrait, frôlant les amoureux de leurs armes, chuchotant des encouragements et des commentaires, apparemment séduits par l'engouement d'Odessa. Les minutes s'écoulèrent rapidement, jusqu'à ce que Grayle, une nouvelle fois, cède. Il se contracta et, pour la seconde fois, se vida dans la bouche de la centaure. Un flot de semence chaude et.. sucrée s'écrasa contre son palais, puis, un second et un autre. Il vit la centaure manquer de s'étouffer. Une autre vague de plaisir transperça l'homme, qui manqua de s'évanouir.

Lorsqu'il rouvrit les yeux sur sa partenaire, du sperme coulait non seulement de sa bouche, s'écrasant sur sa poitrine et sa gorge tel une cascade, mais aussi de ses narines. Il reprit son souffle avec peine, la bite tremblante et douloureuse, en nage et hagard, regardant Odessa avec l'air le plus obsédé qu'elle n'ait pas croiser. La démone se colla contre son dos.

" Et bien petit homme... es tu digne de ta compagne ? "

Il se mit à sourire d'un air carnassier.

Odessa

Créature

Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)

Réponse 29 lundi 18 septembre 2017, 21:39:46

Odessa ne s'était pas trompée : les démones ne voulaient pas éprouver l'homme et la centaure par un combat mais par une joute d'un tout autre genre. En même temps c'était logique : un temple dédié à une Déesse du Stupre et de la Luxure n'allait pas imposer des épreuves martiales. C'était bon pour les divinités guerrières ces trucs là !

La belle centaure s'activait sur le pénis de Grayle avec passion : sa bouche aspirait la hampe jusqu'à la racine, sa langue en léchait le pourtour ou alors elle titillait l'embout, ses dents en mordillait la chair, quant à ses mains, elles malaxaient, pétrissaient les testicules qui étaient pleines. De temps à autre, elle ralentissait le rythme afin de retarder le plus longtemps possible la jouissance finale et que son amant crache le maximum de sperme que ses bourses pouvaient fabriquer. Comme elle lui avait dit tout à l'heure, il foutrait et poutrait autant qu'un minotaure...

Pendant ce temps, les démones assistaient au spectacle, tournant autour des deux partenaires, les frôlant parfois.

Grayle n'y tint plus : il s'était mis à caresser doucement les cheveux d'Odessa mais maintenant il s'était saisi de sa tête tout en imprimant à son bassin des mouvements de plus en plus frénétiques. Le visage de la Centaure devint écarlate tandis que le membre viril pilonnait sa bouche. Avec une joie sauvage, Odessa s'abandonna à cette débauche, maculant le pénis du jeune homme de sa salive si bien que l'on pouvait entendre des bruits de succion résonner dans le temple.

Puis ce fut l'orgasme : un liquide épais et chaud jaillit de l'urètre de Grayle et alla inonder la bouche de la centaure qui se mit à boire avec une certaine avidité le liquide précieux. Il y en avait tellement qu'il en déborda, menaçant de l'étouffer, coulant sur son menton et ses seins lourds. Quand les salves furent terminées, elle se redressa et gratifia Grayle d'un sourire radieux. Ce dernier était en sueur et ses membres tremblaient un peu mais il avait le regard brillant.

L'une des démones s'approcha et lui demanda si Grayle était digne d'elle. Son amant lui sourit d'un air carnassier et elle comprit ce qu'elle attendait d'eux. Elle se retourna et offrit sa large croupe au jeune homme. C'est alors que la démone parla de nouveau :

- Tu les aimes énormes, hein Odessa ? Dures... Épaisses... Ton désir va être exaucé !

Elle prononça une formule magique et aussitôt le pénis et les testicules de Grayle se mirent à grandir démesurément. Les bourses se mirent à gonfler et le pénis s'allongea si bien qu'à la fin les premières étaient aussi grosses que des pamplemousses et le second faisait deux bons pieds de long et était aussi épais qu'un grand cierge d'église.

Odessa écarquilla les yeux devant cette bite de cheval dont avait été pourvu son amant et elle passa une langue gourmande sur ses lèvres tant en remuant sa croupe...

« Modifié: lundi 18 septembre 2017, 21:47:33 par Odessa »

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