Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Solace Belletyn

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    Solace et n'a pris connaissance de sa nature que bien plus tard, continuant à se considérer comme une humaine malgré son mode de vie (et un culte naissant autour de sa personne).

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vendredi 22 avril 2016, 19:56:45

Thalia fulminait. Ses suivantes se pressaient autour d'elle, s'emparant des tissus, les mesurant avant de les reposer. Une gamine timide portait une pile de vêtements qu'elle enfouit dans un coffre avant de déguerpir devant le regard insistant de sa dame. La jeune femme voulait sortir de cette pièce, se rendre sous les ombres des arbres du verger et réfléchir plus calmement. Elle se serait enfuit si possible, pour goûter à une liberté rafraîchissante, s'échapper à ses devoirs pour profiter de la vie sans histoire d'une femme sans histoire, sans titres et sans héritage.

Le Royaume de Borealis était composé de vastes terres, entourés par des duchés, comtés, et autres territoires où l'obscurantisme semblait régner. Voici la version que se plaisait à conter les habitants de ces contrées. Thalia avait quant à elle grandi dans le confort du palais, fille du souverain, entendant pourtant à travers les récits du peuple les nouvelles de ce que devenait les postes les plus avancés. Les tribus sauvages que l'on décrivaient à travers des récits hauts en couleurs attaquaient constamment les villages.

Les pertes parvenaient aux oreilles du roi qui impuissant, tentait de mobiliser les soldats malgré le refus de ses conseillers d'assister les plus petits bourgs. Il avait été décidé après un coup particulièrement rude de passer un accord, et les seconds du roi avait proposé la main de la fille du souverain en échange d'une alliance potentielle contre un royaume voisin qui menaçait lui aussi la sécurité du pays. Il était plus sur de faire la paix avec un de ses ennemis et sans avoir eut la possibilité de protester Thalia était promise à un des chefs de guerre, celui dont la voix portait à travers toutes les tribus. 

Cette perspective n'avait pas été particulièrement bien accueilli. Certes, elle était prête à se sacrifier pour son royaume, mais on l'avait constamment relayé à cette place secondaire. Et maintenant on la livrait sans une seconde pensée à ces brutes ? Elle serait mariée à cet homme, plongé dans un univers qui lui était inconnu, destinée à s'écraser, à être déflorer par ce barbare et à porter ses enfants ? Elle avait eut beau tenter de trouver une alternative, on avait décidé de la marier, de force s'il fallait.

« Je ne veut pas l'épouser, Marianne. C'est un rustre, un... un... » siffla-t-elle alors qu'elle tremblait de rage. La gouvernante pencha la tête avant de soulever le menton de la jeune femme pour plonger son regard dans le sien. « Sois forte, Thalia. Même si tu n'as eut aucun mot sur ces événements les choses peuvent tourner en ta faveur. »  avait répondu la vieille femme d'un ton sibyllin.

La jeune fille acquiesça silencieusement. Plus qu'une de ses suivantes, Marianne, était une conseillère, presque une tante, qui partageait d'ailleurs de son sang étant donné qu'elle était la fille illégitime du grand-père de la reine, la mère de Thalia. On s'empressait sous ses ordres de ranger les affaires de la princesse pour son départ à venir. Quand cela fut fait, on l'habilla d'étoffes légères d'un rose délicat. Comme il était de coutume chez le peuple du nord (dont sa mère faisait partie), la future mariée ne portait aucun bijou excepté une parure discrète en argent forgée spécialement pour elle.

Plusieurs femmes du petit attroupement sursautèrent en entendant quelques coups à la porte. L'une d'elles vint ouvrir la porte à un homme qu'elle reconnut comme un des gardes du Palais.

« Il arrive bientôt, le roi vous fait mander. » annonça-t-il avant de s'esquiver. Marianne vint à ses côtés et elles quittèrent la petite pièce. Elles arrivèrent bien assez vite dans la salle du trône où attendaient le couple royal ainsi que plusieurs des conseillers. Elle pinça les lèvres, se dirigeant vers le siège qui l'attendait. Lorsque la délégation serait arrivée, on les mèneraient dans cette salle. Cela ne devrait d'ailleurs plus tarder... 
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James Howlett

E.S.P.er

Re : Alliance - [PV]

Réponse 1 dimanche 24 avril 2016, 13:51:41

Le prince Nazir avait chevauché toute la nuit. Il était fourbu, mais un sourire satisfait flottait sur ses lèvres charnues ; aujourd'hui serait un grand jour pour la tribu El Nashra ; l'alliance entre le peuple nomade et celui des plaine allait être scellé par son mariage avec la fille du souverain de Boréalis. Contrairement à ses ancêtres, d'impitoyables razzieurs, le roi Malik prêchait depuis des années l'entente cordiale avec leurs voisins des plaines. Le vieux guerrier avait cessé d'envahir les villages frontaliers du Désert, lorsqu'il avait compris qu'un jour ou l'autre, le peuple des plaines, plus nombreux et avancé que les tribus des sables, risquait de les détruire. Et s'il avait une chose à laquelle tenait particulièrement son père, c'était la survivance de sa race. Des peuples dits nomades, la tribu Al Nashra était l'une des plus redoutée. Ses guerriers, vifs comme le vent, apprenait à manier le sabre dès l'âge de six ans, et assistaient leurs aînés sur le champ de bataille à onze printemps.

« Halte. »

Nazir ralentit la course de son cheval du trot aux pas ; la gigantesque porte fortifiée de Boréalis se dressait devant ses yeux ébahis. La cité se dressait sur une colline, à une centaine de kilomètres de l'orée du désert. Le climat y était plus clément et l'herbe y poussait drue. « par Hazir, cette cité est imprenable, je comprends mieux les résolutions de mon père », grogna-il en avisant les remparts et contreforts qui entouraient la ville. « les remparts de Boréalis sont l’œuvre du roi Primus Ier, dit le bâtisseur, il y a trois cent ans. On raconte qu'il en aurait dessiné les plans lui-même », intervint Thélos en s'arrêtant à sa hauteur. Le vieil homme arborait un sourire amusé. « Te voici de retour à la maison, vieil homme. Qu'en dis-tu ? Devrais-je t'affranchir ? », lui rétorqua Nazir, goguenard. Thélos en effet, était issu du peuple des plaine. Il avait été capturé alors qu'il n'était qu'un jeune prêtre en pèlerinage. Il était rapidement devenu le confident de Malik puis l'un de ses conseillers, refusant même de recouvrer sa liberté lorsque cela lui fut proposé. La raison en était simple : l'amour. Thélos s'était en effet épris de sa tante,  Amalya. Celle-ci était veuve et si le droit en vigueur dans la tribu n'autorisait pas le remariage, ils vivaient depuis bien longtemps en époux et deux enfants étaient né de leur union. Le vieil homme avait éduqué le jeune prince Nazir depuis son enfance, et ce dernier lui vouait une grande affection et un profond respect. « Plutôt mourir. Les femmes des plaines sont placides comme des ruminants. », ironisa-il, alors que les gardes de la poterne qui surplombait le portail sonnèrent du cor et que les deux battant s'ouvrirent lentement.

Nazir haussa un sourcil inquisiteur. « N'est-ce pas là le comportement attendu d'une bonne épouse ? »

Le prince était un fameux guerrier, mais par certains aspect, un niais. De taille moyenne, il avait une silhouette athlétique aux muscles saillants et noueux, la peau cuivrée une chevelure indisciplinée qu'il camouflait sous son turban et de beaux yeux verts. La courte barbe qu'il arborait le vieillissait de quelques années. Il avait eu plusieurs amantes, notamment des courtisanes, qu'il troussait avant de les prendre vigoureusement, sans préliminaires. Son mariage, quelques années plus tôt, avec une fille d'une tribu rivale était tombé à l'eau. Depuis ce jour, Malik travaillait à l'unir à Thalia, de cinq ans sa cadette, fille du roi de Boréalis, qu'il n'avait jamais vue et dont il se souciait comme d'une guigne ; seul le résultat lui importait : l'alliance de leurs deux peuples.

« Mon cher Nazir, vous êtes un imbécile. Seul les vieillards et les invertis se satisfont des épouses trop dociles. J'ose espérer que vous comprendrez bientôt pourquoi. » Le vieil homme eût un sourire énigmatique, alors que la petite troupe pénétrait dans la ville, le prince des Sables en tête. « La princesse Thalia est loin d'être une cruche, vous aurez fort à faire », s'amusa-il, alors que Nazir, agacé, haussait les épaules, agacé. Le sexe était pour lui un besoin physique pressant, au même titre que manger ou boire, mais n'avait pas la portée récréative que Thélos semblait lui donner. En effet, après la cérémonie, son mariage devait être « consommé », lui avait appris Thélos. Ce qui signifiait que tant qu'il ne couchait pas avec sa femme – en l'engrossant si possible – le mariage n'avait aucune valeur juridique et pouvait être, sous quinzaine, annulé à la demande de quiconque y avait un intérêt. Les règles juridiques des plaines étaient complexe, mais Nazir en comprenait la logique ; il fallait assurer la lignée royale coûte que coûte.

Une bonne vingtaine de minutes plus tard, dépouillé de ses armes, Nazir entrait dans la salle du trône , Thélos à sa droite. A son arrivée il avait été prié de faire sa toilette, mais il avait refusé d'un geste du revers de la main. Le bain attendrait. Les six guerriers qui l'accompagnaient jetaient des regards autour d'eux, sidérés par la richesse des lieux, la hauteur des plafond et la beauté des dorures. Peut-être avait-ils l'impression de n'être que de vulgaire rustres au milieu d'une telle magnificence... C'était en tout cas ce que ressentait Nazir, qui s'efforçait de rien laisser paraître, le regard fixé sur le fond de la pièce ou trônait le couple royal et... Sa promise, que la distance ne lui permettait pas encore de bien voir. Agacé par les chuchotements incessants de la foule immobile, massé de chaque côtés de l'allée pavée, Nazir serrait les dents. « Lorsque vous serez à huit pas, vous devrez vous agenouiller devant le siège du souverain, et ne vous relever que lorsqu'il vous en donnera l'autorisation », lui glissa Thélos d'une voix inquiète. « Je sais tout cela, vieil imbécile », grogna-il entre ses dents. La vérité était qu'il rechignait à ployer le genoux devant quiconque, souverain ou pas. Cependant à huit pas, il s'agenouilla avec raideur, la pointe de son sabre recourbé heurtant le marbre du sol. « Monseigneur, je me présente aujourd'hui devant vous pour requérir la main de votre fille, la princesse Thalia de Boréalis. »

Nazir avait parlé d'une voix claire et forte, mais avec un accent à couper au couteau. Si sa connaissance du langage des plaines était assez bonne, il avait des difficultés à le prononcer correctement. Voyons cette petite gourde. Contrevenant au protocole, Nazir releva légèrement le menton et tourna la tête sur sa gauche. Juchée sur un siège surélevé un peu en retrait, la princesse l'observait d'un air singulier. Avec ses yeux bleus, son teint d'albâtre,  sa longue chevelure de jais et son port altier, elle était magnifique.


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Re : Alliance - [PV]

Réponse 2 dimanche 24 avril 2016, 22:30:52

L'avantage est qu'ils nous sous-estime et en cela les hommes des tributs et ceux de notre royaume ne sont pas si différents. De tout les conseils que Thalia avait pu recevoir ceux de Marianne était les plus précieux. La jeune femme avait beau vouer de l'affection à sa mère celle-ci restaient d'un caractère docile d'apparence et même quand elle parvenait à faire porter sa voix on l'ignorait, comme c'était le cas pour la princesse. Celle-ci avait d'ailleurs bataillé pour pouvoir obtenir le droit d'amener sa grande-tante avec elle.

Polyvalente, ayant grandi dans les villages du Nord, elle savait tout ce qui était nécéssaire pour survivre et permettrait, espérait la jeune femme, une adaptation plus douce à Thalia dans ce monde qui lui était étranger. Les hommes du Nord restaient assez sauvages vis à vis du Royaume, bien qu'on les acceptait, et l'alliance du roi avec la mère de Thalia avait permis de solidifier les rapports entre ce peuple et le sien. Souvent, Thalia regrettait de ne pas avoir pu grandir dans les montagnes. La vie était plus simple, la royauté et la noblesse servait le peuple et les femmes étaient considérées de façon plus égale.

Le souverain se leva, comme il était coutume. Thalia se rendait de plus en plus compte de son âge au fur et à mesure que les jours passaient. Elle était dernière de la fratrie et l'épouse d'Edrick était bien plus jeune. « Bienvenue parmi nous, Prince Nazir. Vous pouvez vous relever. » Thalia regrettait la petite fille qu'elle n'était plus, qui aurait pu sortir en trombes de cette salle et aller se réfugier dans une alcôve dans les jardins, ceux qu'elle ne verrait bientôt plus. Son cœur se serra, alors qu'elle maintenait tête haute et un visage impassible.

C'était donc cet homme auquel elle serait uni. Elle avait entendu les bavardages, les portraits imaginés dépeints par ses demoiselles de compagnie suite aux racontars glanées auprès des soldats dans les tavernes ou au coin d'un couloir. La jeune femme n'était en aucun cas assez naïve pour tomber dans le panneau et céder aux vulgaires rumeurs qui dépeignaient souvent les nomades comme des hommes à moitié bêtes, adeptes de sorcellerie, qui dévoraient les âmes, etc...

Pourtant, l'angoisse qu'elle ressentait était bien réelle. Thalia ne connaissait très superficiellement son époux, l'avenir que bien des jeunes femmes de son âge finissaient par connaître même si rare étaient celles qui, comme dans son cas, se trouvaient envoyé à l'autre bout du royaume, dans une culture totalement différente. Elle s'autorisa un regard en coin pour observer son promis. Il n'avait en aucun cas un physique de bête, plus homme que certains des individus de son propre peuple qui lui avait été donné de croiser, et les plus jeunes femmes de l'attroupement s'adonnaient à de nombreux commentaires futiles concernant l'apparence du futur époux.

Thalia se retint de rouler les yeux, gardant contenance alors que son père continua à s'introduire. Peu de place était laissé à la jeune fille dans ce marché, elle avait à plusieurs reprises vu de pareils cérémonies, de jeunes nobliaux venant chercher leur promise à peine connue, tendu comme un vulgaire bout de viande. « Silence. » tonna-t-il d'une voix rauque, et aux intonations pourtant calme. Elle résonna longue dans la salle du trône, taisant d'un coup les bavardages. « Thalia. » reprit-t-il doucement. La jeune femme se releva, se dirigeant d'un pas lent, comme on l'avait entraîné à le faire, descendant l'estrade pour rejoindre son père. Erick plongea son regard dans le sien pendant une fraction de seconde avant de prendre avec douceur sa main, la menant vers son futur époux.  
 
« En ce jour, je vous accorde la main de ma fille, Princesse Thalia de Boréalis. Conformément aux coutumes de notre peuple, une cérémonie sera conclut en ce palais. » énonça-t-il selon la tradition du royaume. Le cœur de Thalia tambourinait dans sa poitrine, mais le calme qui transparaissait sur son visage ne laissait rien deviner du trouble qui l'envahissait. « Acceptes-tu cela, Thalia ? Te promet-tu à cet homme ? »  Ce n'était plus un roi qui suivait ce protocole mais un père, comme cela était conforme à la tradition, un semblant de familiarité dans la masse protocolaire étouffante qui lui fit un coup au cœur. Une seule réponse était bien entendu possible et jamais n'avait-t-on entendu une fille refuser. Elle prit une inspiration, répondant avec une voix posée et dénuée de tremblements. « J'accepte et je promet, votre majesté. » répondit-t-elle d'un ton neutre, regardant son père avant de planter son regard dans celui de son fiancé. Son père lâcha sa main. Les événements étaient enclenchés et bientôt ce ne serait plus que la simple conclusion d'un accord, mais la réalisation de leur alliance qui aurait lieu.

Un conseiller s'approcha s'inclinant avant de se redresser.  « Il reste à voir les derniers détails de l'accord. » expliqua-t-il avec soin. La plupart des éléments de l'accord avait été vu et revu par les nombreux ambassadeurs, conseillers et autres, envoyés par les deux camps. A ce point, la cérémonie n'était plus que le dernier détail à régler, Thalia n'avait plus qu'à avaler, se taire, appliquer ce qu'on lui avait milles fois rabâchées : être une bonne épouse, donner des héritiers, et obéir jusqu'à sa mort. « Nul besoin de cela. L'un des conseillers du Prince arrangera cela avec vous. » répliqua-t-il d'un ton sec.

L'homme recula, les joues rouges, gêné. Les détails en question étaient assez superficiels : le nombre de suivantes qui rejoindraient la princesse, la dot - les cadeaux à l'époux ainsi qu'à sa famille, des armes, bijoux, épices, et autres -, etc... « Peut-être souhaitez-vous vous préparer avant la cérémonie ? » demanda la reine d'une petite voix. C'était à elle de gérer le palais, et ainsi cela relevait de ses responsabilités de préparer l'arrivée de pareils invités de marque. Sans besoin d'aucun signal, plusieurs serviteurs s'avancèrent.  « Ceux-ci vous mèneront aux bains ainsi qu'à une chambre. » Le souverain acquiesça approbateur avant de continuer. « Dés que vous serez prêts, nous procéderons au mariage. » acheva-t-il.
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Re : Alliance - [PV]

Réponse 3 mardi 26 avril 2016, 16:28:50

Sitôt que l’autorisation lui fut donnée, le jeune prince se releva dans un froissement d’étoffes. Les tenues d’apparat du désert n’avaient certes rien à voir avec celles des hommes des plaines, mais elles étaient tout aussi précieuses et élégantes. Le manteau cousu de fil d’or qu’il portait avait appartenu à son père et à son grand-père avant lui. Impatient que ce grotesque protocole prenne fin, Nazir observait Thalia à la dérobée. Vraisemblablement, elle n’avait pas eu voix au chapitre et l’éclat de ses beaux yeux bleus n’avait rien d’amène. Bah, après tout lui aussi se sacrifiait pour une noble cause ; Nazir tenait à sa liberté et se mettre en ménage était une perspective qui l’incommodait au plus haut point. Un époux avait des devoirs envers sa femme et Nazir avait du mal à envisager de faire quoique ce soit de plus pour une femme que de la saillir vigoureusement avant de s’en retourner à des affaires plus importantes. Lorsque le roi interpella sa fille, les chuchotements qui parcouraient la foule se turent et tous les regards se braquèrent sur la future épousée. Le prince s’autorisa un sourire. Il s’était attendu à rencontrer une petite idiote fébrile bardée de pierreries, Mais Thalia ne correspondait pas vraiment au profil. La sobriété de sa parure rehaussait ses traits altiers et la profondeur de son regard. Le roi Erick saisit la main de sa fiancée pour lui faire traverser l’estrade. Le geste avait du sens ; la princesse passait de la protection de son père à celle du prince. Lorsqu’elle s’arrêta à quelques pas de lui, lâchant la main de son père, il lui adressa un discret signe de tête, alors qu’elle prononçait la formule consacrée.

Le mariage chez les hommes des plaines était un processus long et ennuyeux, qui n’avait pas grand-chose à voir avec la spontanéité des us et coutumes du désert. Encore une cérémonie ? « Mon ministre ici présent à toute autorité pour ratifier la version définitive du traité d’alliance entre nos deux nations », précisa le Prince, qui ne l’avait lu qu’en diagonale. Il s’agissant d’un document tenant sur une quinzaine de vélin dans lequel la tribu El Nashra s’engageait à assister militairement, et par tous les moyens tactiques et militaire nécessaires, le royaume de Boréalis contre toute intrusion étrangère. La quasi-intégralité de l’accord avait été rédigée par Thélos, qui avait une connaissance aigüe des systèmes juridiques respectifs des parties ; les légistes du roi n’y avaient apporté que de modestes modifications, pour ne pas donner l’impression de se soumettre intégralement à la volonté de la tribu. Lorsque la voix tenue de la reine s’éleva, Nazir haussa les sourcils. Il ne l’avait même pas remarquée en entrant, tant elle avait été discrète. « Ma reine », se rattrapa-il en s’inclinant avec raideur. Il n’avait nulle envie d’aller se débarbouiller, plutôt d’embarquer Thalia à l’arrière de son étalon et de rebrousser chemin, mais Thélos tenait à ce que les coutumes des plaines soient respectées à la perfection. Pour ce faire, il devait coucher avec la mariée sous le toit de son père, ce qui avait une connotation vaguement incestueuse qui amusa beaucoup Nazir. « Qu'il en soit ainsi», répondit-il après une seconde d'hésitation.

La salle des bains était colossale. Construite en marbre massif, elle disposait d’énormes colonnes qui soutenaient un plafond en forme de dôme. Nazir se dirigea vers la cuve la plus proche et se débarrassa de ses vêtements sous les yeux surpris des suivantes qui l’accompagnaient, dévoilant un corps musculeux et couturé de cicatrices, dont la plus terrible était une large entaille pâle qui courait de sa clavicule au milieu de son pectoral. « Vous pouvez disposer. Sauf si, bien entendu, l’une d’entre vous souhaite me savonner le corps », lança-il, en s’asseyant sur le rebord du bain. Voyant que les jeunes femmes s’agitaient et se jetaient des regards du coin de l’œil, le guerrier soupira et haussa les épaules. « Je plaisantais, vous pouvez vous tirer. » A vrai dire il n’aurait pas été contre le fait de tirer un coup, mais il avait peur que cela fasse mauvais genre, quelques heures avant son propre mariage.

Le prince se délassa une bonne demi-heure avant de se résoudre à s’extraire de l’eau chaude. Un quart d’heure plus tard, il emboitait le pas à un quelconque chambellan qui le guidait à travers les dédales du palais. Peu habitué à la surcharge de détails que pouvait comporter un tel lieu, Il s’obligeait à ne pas tourner la tête de droit à gauche tous les deux pas, même s’il mourrait d’envie de le faire. Il portait à présent une chemise blanche qui jurait avec son teint hâlé, des chausses sombres, des bottes à boucles dorées et un lourd manteau de fourrure. Les chaussures lui faisaient mal au pied et il sentait parfaitement ridicule, avec sa houppe peignée vers l’arrière.

Au bout d’une dizaine de minutes de marches, l’homme s’arrêta devant une lourde double-porte en chêne joliment ouvragée. « Si monseigneur veut bien se donner la peine ». Nazir grogna quelque chose qui ressemblait à un remerciement et saisissant les deux poignées, s’avança dans la salle d’un pas décidé.

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Re : Alliance - [PV]

Réponse 4 jeudi 28 avril 2016, 23:10:05

Thalia observait avec attention chacun des gestes de son futur époux. Elle le jaugeait sans discrétion, loin d'afficher le regard humble et soumis des jeunes filles qu'on livrait à leurs fiancés. Elle détourna le regard, consciente d'être l'un des centres de l'attention des badauds qui s'étaient amassés pour observer le spectacle. Il ne s'agissait pas là d'un traité commun : on livrait la fille du roi à ceux que l'on ne considérait pas uniquement comme des ennemis, mais comme des sauvages de la pire espèce, les représentations allant du plus coloré à ce qui se rapprochait à tant soit peu de la réalité.

Apparemment, la réponse du prince plu au conseiller qui se remit un peu du choc causé par l'humiliation publique reçue en réponse à son audace mal venue. L'accord serait vérifié par les hommes du roi, mais cela n'était qu'une formalité futile. Le mariage pouvait être conclu sans que cela soit fait. Après tout le royaume s'était plié à la plupart des exigences des nomades et la jeune femme était la pièce centrale, non pas uniquement le joli joyau que l'on échangeait afin de faire bonne figure.

Une alliance entre les deux peuples consolidait l'accord. Lorsque le prince fut mené aux bains, Thalia respirait un peu plus, desserrant les points alors que le couple royal s'esquivait pour aller se préparer pour la cérémonie. Marianne accompagna la princesse jusqu'à sa salle personnelle de bains. Elle se dévêtit avant de se plonger dans le bassin. Sa suivante interdit l'accès aux dames de compagnie qui ne protestèrent pas, préparant la tenue de mariage de la jeune femme.

Seule, Thalia regarda avec mélancolie les gravures délicates de la pièce, les seaux de bois remplit d'herbe odorantes, et de fleurs délicates. C'était surement la dernière fois qu'elle se baignait ici et la réalité la frappa bien soudainement. Elle ne versa pas de larmes, c'était plus le désespoir qui la submergeait que la tristesse. Une fois ses ablutions terminées, la jeune femme se leva, se sécha avant de retrouver le petit attroupement de suivantes qui lui tendit sa tenue.

La robe était aussi simple que la précédente quoiqu'un peu plus décorée. Il s'agissait d'un cadeau de sa famille maternelle, une robe d'un bleu léger décoré de fins fils d'argents. La tenue ne transpirait pas le luxe étouffant qu'appréciait certains nobles du palais, au contraire, elle était distinguée sans trop de futilités. Elle remit le collier d'argent, lissant le tissu de sa robe alors que Marianne vint la chercher pour la mener jusqu'à la salle où se tenait le mariage. « Sois forte, Thalia. Comme tu l'as toujours été. » souffla Marianne en la serrant dans ses bras.

La pièce était moins bondée que l'avait été la salle du trône. Il y avait quelques nobles, des amies de Thalia, ses suivantes, et quelques proches. Conformément à la tradition, la mariée était présente avant son futur époux. Elle se tenait à proximité de la personne qui officiait le mariage, il s'agissait ici d'un vieux prêtre, un lointain parent et proche du roi. L'encadrant se trouvait la reine et le roi qui adressèrent un petit regard à la jeune femme, elle leur adressa un petit sourire angoissé avant de se placer devant le vieil homme. La porte s'ouvrit et le cœur battant elle se tourna. C'était lui. Elle releva la tête. Le mariage serait vite expédié, bien trop rapidement à son goût. C'était le seul contact qu'elle avait avec l'homme avec qui elle passerait le restant de ses jours, et elle tentait d'y penser le moins possible. Peine perdue. « Nous allons pouvoir commencer. Approchez-vous, mon prince. » annonça le prêtre.
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James Howlett

E.S.P.er

Re : Alliance - [PV]

Réponse 5 mercredi 18 mai 2016, 20:48:41

S’il affectait un air bravache, le prince Nazir n’en menait pas large. Lorsqu’il franchi le seuil de la salle de cérémonie tous les regards se tournèrent vers lui. Il se sentait observé, disséqués par ces nobles en bas de soie, lui la bête sauvage du désert, et c’était bien plus désagréable que le regard haineux de ses ennemis. Nazir n’avait rien d’un diplomate. Excellent guerrier et meneur d’homme, il avait remporté maint batailles, mais détestait les mondanités qu’il trouvait longues et ennuyeuses. Thélos lui avait enseigné les bonnes manières des plaines, mais il avait l’impression d’avoir tout oublié. D’ailleurs où ce vieux cinglé s’était-il encore fourré ? Le vieil conseiller manquait en effet à l’appel, vraisemblablement trop occupé à chipoter sur quelque virgule du traité avec les juristes du roi. Nazir s’arrêta à la hauteur de Talia, et lui adressa un signe de tête, avant de se tourner vers le prêtre qui allait les marier.

« C’est sous les cléments auspices des dieux que nous sommes réunis en ce jour pour procéder à l’union de la princesse Thalia de Boréalis et du prince Nazir el Nashra…. »

La litanie commençait. En cela, les mariages célébrés dans sa tribu ne différaient guère de ceux des hommes des plaines ; ils impliquaient un sermon moralisateur d’une dizaine de minute, dont les principes étaient quasiment intenables. En l’espèce, cela comprenait la fidélité, ce qui fit sourciller le jeune prince, à qui cette notion était étrangère. Il se retint toutefois de soupirer et demeura immobile les yeux mi-clos, comme sa future épouse.

«… Le bonheur, l’opulence et la richesse empliront leur foyer, de nombreux enfants naîtront de leur hymen. »

Pitié non. Nazir détestait les gosses. Il savait qu’il allait devoir en faire un ou deux pour assurer la survivance de sa lignée, mais espérait bien ne pas avoir à s’en occuper. Un vieux général lui avait dit, quelques jours avant que Nazir ne prenne la route que le mariage était le début des emmerdes, et Nazir le croyait sur parole. Le pauvre homme était sans cesse rudoyé par sa femme, une vieille acariâtre, et se pliait à ses quatre volontés sans protester, alors qu’il mettait en déroute des armées entière sur le champ de bataille.

« …de la protection de son père, à celle de son mari. »

Hum ? Nazir rouvrit les yeux pour constater que le prêtre le regardait avec insistance. Avait-il oublié quelque chose ? Le manteau ! Lui siffla-on, sans qu’il ne parvienne à déterminer l’origine de la voix. Le manteau. Il avait oublié, évidemment. Détachant avec précaution l’attache autour de son coup, Nazir de se débarrassa –avec grand plaisir- du lourd manteau de fourrure qu’il posa sur les épaules de Thalia. Et revint à son point de départ.

« Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par la volonté des dieux ! »

Il n’y eût ni vivats, ni applaudissement, comme dans le désert, mais des hochements de tête et des murmures. Allons bon. Nazir fit ce qu’on attendait de lui. Se penchant sur Thalia, il l’attrapa sous les cuisses pour la prendre dans ses bras et faire volte-face vers la sortie. Comme il s’y attendait elle était légère comme une plume entre ses bras musculeux. C’est alors qu’il se dirigeait vers la sortie que le cor sonna, et que l’orchestre se mit à jouer, accompagné par un chœur, qui chantait en langue ancienne. La coutume voulait que le marié emmène sa femme jusqu’à sa chambre pour la nuit de noce. Peu fâché d’échapper à tous ces regards inquisiteurs, Nazir obliqua dans le premier couloir à gauche qu’il rencontra, et marcha pendant une bonne trentaine de secondes sans ouvrir la bouche avant de soudainement s’arrêter.

« Hum. »

Ce palais était un putain de dédale et naturellement, Nazir s’était immédiatement perdu. S’efforçant de cacher au mieux son agacement, il se pencha vers son épouse, les lèvres pincées. Leur mariage commençait de la pire des façons.

« Pourriez-vous je vous prie m’indiquer le chemin de votre chambre Talia ? J’ai peur de me suis égaré. » 

Me suis ? M’été ? M’être ? La grammaire des plaines était si compliqué qu’il lui arrivait parfois de commettre des fautes grossières.

Solace Belletyn

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    Solace et n'a pris connaissance de sa nature que bien plus tard, continuant à se considérer comme une humaine malgré son mode de vie (et un culte naissant autour de sa personne).

Re : Alliance - [PV]

Réponse 6 mardi 24 mai 2016, 14:56:34

La princesse redressa la tête, jaugeant la foule qui elle même scrutait la silhouette étrangère du prince. Mais elle avait bien vite fait taire la curiosité à son égard, redressant ce masque invisible, celui de celle qui devait faire son devoir pour son peuple. Elle baissa la tête sur le côté, se rendant compte qu'elle regardait aussi son promis, mais pas avec le même regard teinté d'un mépris dissimulé et d'amusement que portait le public. Thalia se retint de rouler les yeux, inspirant doucement alors que le prêtre entamait la cérémonie rituelle.

Immobile, elle écoutait ces mots une dizaine de fois entendu lors des mariages auxquelles elle avait été présente. Ces vœux étaient creux, un contrat rien de plus. C'était un devoir, et voir la chose comme tel rendait tout plus facile. Elle voulait se dévouer pour son royaume, c'était un moyen comme un autre, bien qu'elle aurait aimé rester ici, conseiller ses paires, son frère, le futur héritier du Royaume. Lorsque le moment fut venu de déposer le manteau sur les épaules de son épouse, le prince semblait l'avoir oublier, elle se contenta de rester dans sa position alors que quelqu'un soufflait la démarche à suivre. 

Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare unis par la volonté des dieux !

Voilà, c'était fait. Thalia ne se sentait pas plus différente, le poids dans sa poitrine ne l'avait pas quitté. Avant qu'elle puisse s'étendre plus sur ses états d'âme, le prince la souleva la jeune femme avant de quitter la salle. Elle respirait un peu mieux, même si le ridicule de la tradition la faisait sourire en coin - elle pouvait marcher après tout mais le symbole primait... Ils devaient par la suite se rendre dans sa chambre où l'union serait consommé mais apparemment celui-ci avait quelques soucis pour se retrouver dans ce palais inconnu. Rapidement, il lui demanda le chemin.

Elle nota la faute, mais décida de l'ignorer. Il était à peu prés aussi à l'aise ans sa langue qu'elle même l'était dans la sienne... voir moins. On lui en avait enseigner les rudiments, et celle-ci ressemblait un peu à celle du peuple du nord, mais elle tâchait de penser au fait que ce serait bientôt elle qui serait dans cette situation. Thalia ferait ses premiers pas d'un un monde qui lui était totalement étranger, sauf que lui reviendrait bien vite au sien alors qu'elle-même ne reviendrait plus son univers.

L'un de ses sourcils haussé, elle jeta un regard semi-agacé, semi amusé à son époux avant de lâcher un petit soupir. Il n'y avait pas de mépris dans son attitude, elle lui sourit même avant de reprendre son sérieux. La jeune femme se glissa hors de ses bras et atterrit légèrement sur le sol. Elle attrapa sa main, la pressant doucement pour l'inciter à la suivre. « Par ici. »  La chambre n'était pas si éloignée, quelques minutes et ils seraient arriver. Les couloirs étaient déserts, la plupart profitait certainement du buffet, pensant avec satisfaction à l'alliance qui se concrétiserait en cette belle soirée. Les yeux luisants d'une colère sourde, elle détourna les yeux, le menant jusqu'à une large porte.

« Voilà. » annonça-t-elle d'une voix blanche, avec un ton qu'elle souhaitait pourtant neutre. Thalia lâcha sa main pour la poser sur la porte, appuyant sur la poignée pour l'ouvrir. La chambre n'était pas déserte, de longues drapées dissimulaient l'ouverture qui menait sur le balcon. Deux servantes, les bras pleins de draps, adressèrent une courbette au couple nouvellement constitué avant de partir précipitamment. Elles avaient dû procéder aux préparations de la chambre, et les bavardages allaient de bons trains apparemment. La porte claqua derrière elles, laissant Thalia seule face à son époux.

« Bien, donc... » Elle releva le menton, plantant son regard dans le sien où brillant un mélange paradoxal d'interrogation et d'affirmation. C'était la première fois qu'ils étaient seuls, en tant qu'époux, comme en tant que promis. Au moins ils étaient seuls. Plus de courtisans baveux ou de conseillers au regard acéré. Ils savaient pertinemment qu'il ne s'agissait là que d'un accord, mais est-ce que cette nuit déciderait d'à quoi leur relation ressemblerait ?

La princesse ne voulait pas être qu'un trophée, apportant quelques biens, quelques terres, elle voulait changer les choses. Mais, maintenant elle doutait que les choses iraient dans le sens qu'elle avait souhaiter. Thalia l'observait intriguée... et nerveuse. La jeune femme ressentait un certain malaise, mais tentait de ne rien laisser transparaître. Thalia définit le long manteau qu'elle déposa sur une chaise avant de décrocher la broche qui retenait la longue cape taillée dans un voile fin, un tissu similaire à sa robe, avant de la laisser glisser sur le sol.
All I care about is sex and violence
A heavy bass line is my kind of silence
Everybody says that I gotta get a grip
But I let sanity give me the slip.


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