La Traque [Xenom]

« Le Xénos est proche...
 -  Appréhendez-le rapidement, et ne faites pas plus de vague que nécessaire... »

Avançant discrètement le long des ruelles et des couloirs, les commandos étaient dirigés par la voix rassurante et autoritaire du Contrôle. Dans les airs, un satellite les guidait. Leur mission était cruciale. Appréhender un Formien qui avait trouvé de bon ton de venir sous leur nez pour, très probablement, se reproduire. Les services de police entreprenaient de boucler l’accès au quartier, afin d’éviter les victimes collatérales, tandis que les militaires avançaient, dans de lourdes cuirasses, et solidement équipés. Fusils à pompe, fusils d’assaut crachant des balles perforantes, lance-grenades... Le pire était que cet armement, somme toute, était plutôt restreint par rapport à ce que l’armée déployait sur le champ-de-bataille, mais, au cœur de Tekhos Metropolis, il n’était pas concevable de bombarder au phosphore blanc l’immeuble, ou d’envoyer des chars d’assaut.  Le fait d’avoir bouclé tout le quartier amenait déjà les journalistes à s’ameuter, ainsi que les badauds, désireux de savoir ce qui se passait.


Lexington Avenue était normalement une zone assez traversée le soir. On trouvait, en effet, le long de cette rue, moult cabarets, bars, et même quelques night clubs. Sans égaler certaines autres zones très animées de Tekhos, il était couramment admis que Lexington Avenue était un endroit sympathique la nuit. Or, là, la police évacuait tous les badauds, fermait tous les clubs, provoquant de multiples vivats.

Dissimulée, Sarah Kerrigan observait tout cela silencieusement. Elle avait profité de cette évacuation forcée pour s’infiltrer plus facilement. Elle portait une espèce de long manteau marron avec une capuche, tenue se justifiant par la pluie battante qui régnait, mais qui lui permettait aussi de se dissimuler, elle ainsi que la tenue qu’elle portait. Utiliser ses pouvoirs était exclu dans un tel endroit. En effet, depuis quelques années, les Tekhanes avaient multiplié les appareils de détection d’activités extraterrestres, précisément pour pouvoir repérer les Formiens et les appréhender quand ils avaient l’audace de venir sous leur nez.

« Alerte à la bombe », « fuite de gaz »... Les explications des policiers n’étaient que des subterfuges pour éviter de créer un mouvement de panique en annonçant qu’ils avaient repéré un Formien, et que l’armée avait demandé de boucler le quartier. Leures hélicoptères survolaient la zone, contraignant Kerrigan à devoir se replier dans des ruelles. Même si elle ne pouvait pas se servir de ses pouvoirs, sous peine d’être rapidement poursuivie par toute cette horde, et de déclencher un véritable apocalypse (Sarah Kerrigan était l’une des femmes les plus recherchées par mes autorités tekhanes), elle pouvait sentir le Formien. Il était proche, et visiblement bien inconscient du danger qui le guettait.

Sarah, elle, portait donc, sous son manteau, sa combinaison de Spectre. Il ne fallait pas oublier que, avant d’être ce qu’elle était, soit la Reine des Lames, elle était une militaire lourdement entraînée. Et tout cet entraînement n’avait pas disparu, ce qui faisait que, même sans ses pouvoirs, elle était encore capable de s’en sortir. Elle pouvait notamment utiliser le camouflage optique de sa tenue, mais, avant de faire ça, elle avait tenu à s’infiltrer à l’intérieur de ce quartier, car les détecteurs tekhans l’auraient repéré.

L’Annexienne avançait le long de rues sinistres et étroites, qui, avec cette nuit orageuse, ressemblaient à des zones de cauchemar. Des ruelles sinueuses, avec des rangées d’escaliers de service, de grillages qu’elle enjambait, de poubelles, et de tags. Lexington Avenue n’était pas dans un ghetto tekhan, mais c’était une avenue qui filait le long d’une des rivières de Tekhos. La ville avait été bâtie à l’embouchure d’un fleuve, et, au milieu du fleuve, il y avait plusieurs îlots, abritant les ghettos. Lexington longeait donc ce fleuve, et était ainsi proche de plusieurs ghettos, ce qui faisait que le quartier, tout en étant composé grandement de femmes, abritait aussi de plus en plus de mâles. Des tags éloquents ornaient ainsi les murs : « LIBÉREZ VOS CHATTES ! », ou encore : « LA QUEUE POILUE VAINCRA ! ».

*Le sexe est omniprésent ici...*

Comme au sein de la Fourmilière, en un sens. S’amusant légèrement de cette réflexion, Sarah enjamba une ultime clôture, et arriva dans une cour assez vague, située à l’arrière d’un immeuble. De là, elle pouvait voir celui où se trouvait le Parasite.

*Espérons juste que je n’arrive pas trop tard...*

En l’état, c’était sa principale angoisse.


Les commandos avaient atteint la porte de l’appartement en question. Le Formien était là, derrière, presque palpable. Si les femmes étaient nerveuses, elles ne le montraient guère, bien engoncées dans leurs combinaisons. Se faisant des signes de la main, elles se positionnèrent à droite et à gauche de la porte. La lumière du couloir avait été enlevée, ce qui faisait que de multiples traits verdâtres filaient ici et là, correspondant aux viseurs des armes des commandos. On s’approcha de la porte, posant une charge sur la serrure, puis le responsable de l’équipe fit le décompte avec ses doigts.

Trois doigts levés... Puis deux... Puis un... Puis...

La charge éclata, faisant sauter la serrure, et le commando en face, profitant de l’ouverture, balança à l’intérieur une flash bang, grenade étourdissante qui aveuglait dans une grande explosion sonore et lumineuse les personnes prises dans son rayon....

Puis les commandos se ruèrent à l’intérieur.

Il fut très audacieux pour le Xenom de s'introduire au cœur même de la cité avec lequel sa race était en guerre depuis maintenant des décennies. Expert dans l'infiltration en milieu humain, Xenom avait put, à mainte reprise, s'exerçait dans un monde humain appelé Terre. Confiant de son coup, peut-être même trop confiant, Xenom avait parasité le corps d'une jeune guerrière tékhanne qui rentrait d'une mission de patrouilles. Le camouflage était parfait et aucune personne de son service ne ce rendit compte du subterfuge. Il fut pas longtemps au parasite alien pour prendre le contrôle totale de sa victime et ainsi s'en aller vagabonder dans le seul lieu de Terra où les proies était à porté de main.
L'Annexien prédateur fit très rapidement de  Lexington Avenue son nouveau terrain de chasse. Cette zone reculait abritait un grand nombre de femelle humaine considéré comme des nuisibles à la société matriarcale et que leur disparitions ne serait pas remarqué. C'est cette pensé qui perdit le Xenom en laissant libre court à ses pulsions sexuelles et en ayant les yeux plus gros que le ventre. D'abord ce fut une prostituer qui disparut, puis une étudiante et encore une barmaid. Deux autre jeune femme disparurent les nuits qui suivirent les premières disparitions. Les méthodes de chasses était assez varié. Un coup il attrapé sa proies dans les ruelles sombre ou un autre coup il les séduisaient et faisait disparaître ensuite. Ces cinq femmes furent toutes amené dans les égouts où le monstre alien avait installé son nid. À présent elle était toutes accroché contre les parois à l'aide d'une substance alien et en elles, des formes de vie Formiens germer dans leu entrailles attendant le bon moment pour donné naissance.

Ce soir là, Xenom avait trouvé une séduisante jeune femme qui écumait les bars à la recherche d'un coup d'un soir. Xenom s'était approché d'elle et lui avait fait du charme. Les deux femmes avait passé une bonne partie de la soirée ensemble à discutait et à rire. Bien évidemment, les deux âmes flirtaient sans retenues. Le moment fatidique arriva au moment où la belle inconnue invita Xenom à boire un dernier verre ensemble chez elle, une invitation que l'Annexien accepta avec un grand plaisir.
En arrivant chez la jeune allumeuse, l'idée du verre fut rapidement abandonné et la température monta terriblement vite. Lune contre l'autre, les deux amantes s'embrassèrent, ce caressèrent avec envie. Très vite, les pulsations des deux femmes, les poussa à s'installer sur le salon et à ce déshabiller. La pauvre victime découvrit avec effroi que sa conquête d'un soir portait une étrange carapace et qu'elle était de loin pas ce qu'elle pensait être. La véritable nature du Fomien ce découvrit au grand jours quand les tentacules attrapa la jeune femme. À présent sous l'emprise du Xenom, elle était devenues sa petite proies.
Xenom abusa longuement de sa belle prises, la torturant de ses tentacules en la pénétrant par tous ces orifices. Il s'amusa un long moment de cette manière. Alors que Xenom avait sortie son membre alien pour l'inséminer alors que quelque chose attira son attention, des mouvements, beaucoup trop de mouvements était perceptible derrière la porte d'entré. Son instinct de prédateur l'avertie juste à temps d'un danger imminent.

Il fut peu temps pour, qu'après une séries de violente explosion, qu'un groupe de commando tékhanne pénétra dans l'appartement. Avertie pars ses sens développé, Xenom put ce mettre à l'abri des détonations qui aurai put l'incapacité et déployer sa bio-armure afin de ce protéger des tirs des soldate. Les premières balles rebondirent sur sa carapace ce qui permit au monstre de riposter de ses tentacules en les projetant en arrière. Elles avaient tous prévu, leur protection empêcher les tentacules du Formien de les neutraliser facilement. Malgré ce désavantage, Xenom parvenait à les tenir en respect en attaquants de ses tentacules et en esquivant les tirs qui venaient dans sa direction. Mais une faute venant de l'Annexien l'exposa face à un calibre beaucoup plus gros et les impactes brisa son armure blessant grièvement la jeune femme possédé par le parasite. Étant en mauvaise posture, le Xenom n'eut pas d'autre choix que de s'enfuir et la seul issue qu'il trouva fut de sauter à travers la fenêtre.
Xenom fit une chute de plusieurs étages blessant encore plus le corps qui lui servait d'hôtesse. Cette dernière était mal en point et les chance de survit pour elle était quasi nul, mais forte heureusement, le parasite que contenait ce corps était en parfaite santé. Une chose était sur, Xenom ne pouvait plus utiliser ce corps. Il fit marchait ce corps ensanglanté à travers les ruelles sombres prenant bien soin de rester caché des force de l'ordre qui avait bouclé toute la rue. Son objectif était de trouver une entré au égout afin de retourner le plus vite possible à son nid afin de transférer le parasite dans un autre corps. C'est avec une très grande peine que le Xenom déplaçait ce qui lui restait de ce corps.

Les Formiens, par leur grande variété et leur diversité, étaient un problème majeur pour les Tekhanes. Il en allait ainsi pour ce parasite, une sorte de virus intelligent qui prenait possession du corps des gens. Les traces de ses méfaits avaient attiré les autorités, et elles voulaient préférentiellement capturer ce symbiote, pour pouvoir l’analyser… Mais, si c’était surtout là le souhait des scientifiques, les soldates, elles, se voyaient bien détruire cette abomination. Elles entrèrent donc dans l’appartement, pointant leurs fusils d’assaut. Un corps gisait sur une sorte de lit, recouvert de tentacules, maintenu en suspension. Un corps méconnaissable, enduit de foutre, la tête filant vers l’arrière, les yeux hagards et perdus dans le vide. L’une des nouvelles victimes du Formien. Les soldates firent ensuite feu, mais le monstre déploya ses tentacules, heurtant les femmes comme des fouets. Une soldate s’envola, heurtant un mur,  une autre atterrit dans la cuisine, renversant un four à micro-ondes, et d’autres s’abritèrent, répliquant par un feu nourri.

« Tuez-là !
 -  Elle est rapide ! »

Une rafale de balles traversa le mur, et le Formien leur balança une table ronde, qui se retrouva criblée de balles, avant de heurter deux autres soldates. Une autre pointa alors son fusil d’assaut vers la cible, mais un tentacule frappa l’arme, faisant dévier le canon. Les tirs mordirent le lit, puis un autre tentacule s’enroula autour de la gorge de la soldate, avant de la balancer contre une porte, qu’elle défonça, roulant dans la petite salle de bains.

Les balles se heurtaient à la carapace chitineuse du monstre, et l’espace étroit était en faveur des tentacules. Une autre soldate fut repoussée, heurtant le couloir, où des renforts approchaient rapidement. Armée d’un fusil à pompe, une soldate fila dans l’appartement, voyant un enfer de tentacules qui tournoyaient autour de la Formienne. Elle bondit derrière un canapé, tandis que leur ennemie continuait à bondir, s’agrippant sur les murs, frappant avec ses tentacules, qui agissaient comme des fouets. La jeune femme crispa ses mains sur son fusil à pompe, et entendit la Formienne se poser sur le sol, à côté d’elle.

« HAAAAAAAAAA… !! »

Poussant un hurlement rageur, la femme se redressa alors, et fit feu, Presque à bout portant. Le fusil à pompe hurla entre ses mains. L’impact aurait découpé en deux un être humain normalement constitué. On entendit la Formienne hurler de douleur, son sang venant asperger la combinaison de la soldate, qui vit la créature reculer.

« On l’a touché ! »

Tétanisée par la surprise, la jeune femme cligna des yeux à plusieurs reprises, et elle se ressaisit, tirant de nouveau, explosant la carapace chitineuse. L’adversaire s’enfuit alors, bondissant par une fenêtre.

« Alerte, alerte, le sujet est blessé, et s’est enfui par la fenêtre ! »

Les soldates s’élancèrent vers les fenêtres, et firent feu en contrebas, tandis que d’autres agentes se déployaient pour appréhender Xenom.

Les projecteurs des hélicoptères exploraient toute la zone, tandis que les agents se déployaient. Plusieurs rejoignirent rapidement le lieu d’impact, voyant d’abondantes traces de sang, ainsi que des traînées ensanglantées. Elles n’attendirent pas plus longtemps, et suivirent la piste, qui les conduisit à l’entrée d’une longue rue menant à une avenue.

La cible était là, et, soudain, devant la Formienne, soit au bout de la rue, une voiture s’arrêta, un puissant projecteur venant l’éclairer, tandis que des femmes armées sortaient de la voiture pour faire feu. Le seul moyen de repli possible était une porte de service sur la gauche, qui menait à un grand entrepôt.

Les vrombissements d’un hélicoptère se firent entendre au même moment, et l’engin ailé apparut dans le ciel, ses projecteurs éclairant également la Formienne.

Des tirs supplémentaires fusèrent vers leur cible.