Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

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Rhian Thoris

Humain(e)

Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

samedi 09 avril 2016, 20:36:55

Avant

« Ces gens sont des païens. Ce royaume tout entier vit dans le stupre et la luxure, comme une offrande à Lust en personne.
 -  Tu ne m’apprends rien, Nissam, mais je te remercie pour ta franchise. »

Nissam haussa les épaules. Il avait dit ce qu’il avait à dire, et, fort heureusement, son Prince et ami, le seigneur Herebos, était largement au courant des rumeurs circulant sur ce royaume.

À l’extrême ouest de Papua, ou, plutôt, au sud-ouest, il y avait un vaste désert, qu’on surnommait la « Fournaise ». C’était un désert particulièrement aride, peuplé de djinns, de créatures monstrueuses. Le jour, la température avoisinait entre les 45 et les 50° Celsius, et, la nuit, on descendait à une température oscillant entre 0 et -10°. Autant dire que voyager dans un tel endroit était mortel. Il fut un temps où, en guise de sanctions, on bannissait les prisonniers et les criminels dans la Fournaise. De fait, cette sanction était toujours possible, mais assez dépassée, en grande partie parce que les escortes conduisant les criminels se faisaient attaquer.

Herebos et sa troupe avaient contourné la Fournaise pour rejoindre ce royaume isolé, qu’on appelait, tout simplement, le « Royaume du Sable ». Les chameaux et les dromadaires transportant Herebos, ses hommes, et leurs marchandises, s’arrêtèrent en voyant, au loin, la ville du Royaume de Sable. Une construction unique en son genre, car tous les bâtiments semblaient recouverts de sable, avec une couche dorée circulant sur eux.

« Nous y sommes. »

Depuis quelques mois, les incursions barbares se multipliaient à l’ouest de Papua. Pour en venir à bout, le royaume avait notamment décidé de se rapprocher, non pas des puissances se trouvant à l’est du royaume (l’Empire d’Ashnard), mais auprès des quelques puissances neutres situées à l’ouest. Tribus de nomades, peuplades locales... Ils étaient autant d’ennemis que d’alliés potentiels, et c’était ainsi qu’Herebos avait choisi de se rapprocher du Royaume de Sable. À Papua, ce royaume était légendaire, faisant office de légende, une ville en plein désert, vivant grâce à la magie.

Le prince héritier de Papua était donc là, face à cette ville, et l’escorte se rapprochait lentement de la ville. De grands murs l’entouraient, et un immense palais était planté en son centre.

« Il y a moins de vendeurs de tapis ici qu’à l’entrée de Papua, commenta Nissam, en faisant référence aux innombrables marchands agglutinés dans les faubourgs de la ville pour vendre leurs poubelles à des prix exorbitants.
 -  Tâchons de nous montrer courtois. C’est la première rencontre entre Papua et le Royaume de Sable. »

Difficile de dire quelles seraient leurs intentions. Quand Herebos avait envoyé un message pour solliciter une audience, il avait reçu une réponse favorable. Beaucoup de ses hommes l’avaient mis en garde, mais Herebos était ainsi, un jeune guerrier chevronné, quelqu’un qui avait fait ses classes militaires à Ashnard, qui avait combattu des nécromanciens et des despotes sanguinolents.

En chemin, ils virent de grandes fontaines, et Herebos sourit en voyant que chaque fontaine était remplie par des femmes se faisant l’amour, des hermaphrodites couchant avec d’autres femmes, ou juste des lesbiennes.

« Charmant... »

Herebos souriait, plus amusé qu’autre chose. Les villages qu’ils avaient traversé leur avait parlé de l’omniprésence du sexe entre ces murs.

Visiblement, ils n’avaient pas menti.

DC d’Alice Korvander.

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Yamiha Mal Ismël

E.S.P.er

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 1 dimanche 10 avril 2016, 04:51:27

" - Où est Yamiha ?! Bon sang, où est-elle ? Par tous les Diables ! Nashar ?" Ashir s'étira un peu, laissant entendre un long et large bâillement alors qu'il s'étirait sur le lit. Il avait passé la nuit avec une de ses amantes, ayant toujours été distant des coutumes incestueuses. Il n'appréciait pas réellement sa soeur, à l'inverse des deux autres frères. Il la trouvait trop capricieuse, trop sûre d'elle, trop femme, trop autoritaire. Il avait tendance à être violent et ses deux frères aimaient Yamiha propre et sans marques. Il aurait préféré lui claquer une bonne fois pour toute ses lèvres qui ne tarissaient jamais de mensonges. Il détestait l'idée que sa soeur vivait avec un Dieu en elle, alors qu'elle ne méritait pas un tel honneur. Et quel Dieu ! Ashir leva les yeux vers l'horloge solaire, les rayons pénétrants dans la chambre doré où son frère finit enfin par entrer. Nashar, plus tempéré mais plus sérieux aussi, était déjà lavé, parfumé, habillé. Il finissait d'attacher un de ses bracelets d'or, et se laissa tomber sur un pouf brodé d'argent, dans un soupir.

" - Elle arrive. Elle se lave. Ishmaël est partit dans la nuit, elle n'a pas eu le temps de dormir, je crois.
- Tu veux dire que tu as pris la suite d'Ish' ? Je comprends pas pourquoi vous ne prenez pas chacun une suivante au lieu de vous salir sur ... Yamiha. Même pour elle, ça serait reposant, je pense. Il aurait fallu qu'elle soit en forme pour la rencontre diplomatique. Si Alliance il doit y avoir, c'est un Prince que nous recevons. Elle scellera les traités.
- Ce que je ne comprends pas, c'est comment tu peux cracher sur nos traditions ainsi. Elle sera en forme. Tu sais que Yamiha est toujours prête à donner ...
- De son corps, oui. Je le sais. Mais à quel prix ... Qu'est-ce qu'elle va encore demander pour faire ce qui n'est que son devoir de Princesse, mmh ?
- Arrête de la juger."


Le Royaume des Sables n'avaient plus eu de relations diplomatiques avec les territoires voisins depuis déjà 8 Générations. Le Désert qui entourait la cité née de la Magie et des Eléments n'aidait en rien les relations, paisibles, amicales ou guerrières qui pouvaient exister entre les différents voisins du Royaume. Tous étaient des parents éloignés, et le Royaume n'accueillait que peu souvent des étrangers en son sein. Seuls les marchands, courageux, venaient et repartaient avec des esclaves, des animaux, des denrées rares. Pour autant, le Royaume ne vivait pas sur le marchandage, et sa monnaie était très réduite. A partir d'un certain prix, on préférait payer en luxure et en heure de servitude plutôt que d'utiliser l'argent, qu'on trouvait réellement embêtant. C'était donc un grand évènement que l'arrivée du Seigneur Hérébos et de sa cours. Le Peuple avait été averti et se tenaient aux portes de la ville, pour doucement accompagner les inconnus jusqu'aux marches du palais.

La clameur s'entendait des fenêtres Nord du Palais et Ashir, qui s'était préparé, commençait à fulminer. "- Où est-elle par tous les Dieux ?! Que la Violence m'étouffe si cette ..." Il fut soudainement coupé par la douce voix de sa soeur, qui apparaissait dans le cadre de la porte. Elle portait un ensemble de voiles douteusement transparents et pourtant colorés, qui ne cachaient de son corps que l'essentiel, et encore, avec grande peine. A chaque mouvement un peu brusque ses seins se dévoilaient, le minutieux collier reliant ses téton chainés à sa gorge recouvert par les voiles. Il lui suffisait de s'asseoir autrement qu'à genoux pour qu'on découvre son intimité glabre et le bijou qui l'ornait. Ashir ne put retenir un sourire en coin, certes moqueur mais qui semblait cependant conquis. Séductrice et charmante, la Princesse roula doucement des épaules. " - Là, là ... Nous devrions aller accueillir le Seigneur. Le bras de qui, mmh ?" Elle leur lança un regard impérieux, Nashar laissant la place redoutée à son frère. Ashir serait donc le premier à rencontrer le Seigneur. Il s'humecta les lèvres en avalant difficilement sa salive. Une telle rencontre était stressante et la conclusion pouvait être tout autant catastrophique que parfaite. Il fallait la jouer subtilement. Il jeta un regard à sa soeur. Ou il fallait laisser jouer Yamiha. C'était aussi une solution.

Affichant son plus beau sourire, le couple apparut en haut des marches du Palais, baigné d'une douce lumière qui était aveuglante à la sortie du Palais légèrement sombre. Yamiha baissa les yeux en gardant son sourire étincelant, alors qu'elle descendait les marches, pour accueillir en personne l'invité de marque. Elle fit signe à une de ses suivantes de rester à sa portée et finit par lacher le bras de son frère quand ils arrivèrent à proximité des chevaux. Elle caressa lentement la croupe de l'animal, avant de relever ses mirettes sombres vers le Seigneur qui montait la bête. Un sourire conquérant se dessina sur ses lèvres. Quelques marches de sables, discrètes mais utile à la vue de l'équipement que le Seigneur porté sur lui, apparurent au côtés du cheval, pour aider son maître à descendre, et Yamiha claqua des doigts pour les faire disparaître. Elle mima doucement une révérence, prenant enfin la parole. " - Etranger, soyez le Bienvenue dans notre Royaume. Que votre suite aille se désaltérer dans le Jardin Royal et entrez avec nous dans l'enceinte du Palais avec vos ... Amis et conseillés les plus fidèles." Ashir hocha la tête, très lentement, avant de décaler doucement sa soeur par les hanches pour prendre sa place et faire ses compliments au Seigneur, lui indiquant la montée des marches, où Nashar attendait, impérieux. " - Mon Seigneur Herebos ? Je vous en prie, montez. Nous avons de quoi vous rafraichir dans le Salon de Thé."

Le Salon de Thé était le salon des réceptions. Surchargé mais aéré, coupé en son milieu par une piscine intérieure sous forme de rivière, rempli de coussins et de voiles, il était étonnant et lumineux. Les invités y furent menés et installés, après avoir été délesté de leurs encombrants équipements. Yamiha, elle, s'était déjà délestée de ses vêtements, et quand on les fit entrer, la Princesse était nue, plongée dans l'eau tiède de la piscine, ses cheveu remontés en un chignon dont des mèches folles s'échappaient. Son corps fin était dévoilé et elle esquissa un sourire sous le regard rageur de son frère. Nashar posa la main sur son épaule, lentement, pour le calmer. La remarque fut rapide mais glaciale. " - Vous excuserez j'espère, le peu de tenue de ma soeur. Elle n'est pas habituée aux réceptions." Nashar soupira tandis que les joues de Yamiha tournaient aux rouge vif. Un tel affront ! Et devant des étrangers, des futurs alliés ou peut-être même un futur mari ?

" - Je peux demander l'indulgence de nos invités moi-même." L'échange commençant, Nashar reprit les rennes de la discussion, sans concession.
" - Ce n'est pas la question. Messieurs, pourrions nous parler de nos projets ? Vous êtes bien sûr les Bienvenus ici pour le temps qu'il nous faudra pour discuter sérieusement." La Sagesse avait parlée.

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 2 lundi 11 avril 2016, 07:15:39

Pour Herebos, c’était une scène surréaliste. Se retrouver dans cette ville, qui n’avait l’air faite que de sable, mais qui, pourtant, abritait des habitants bien vivants. Ils étaient là, à les saluer, se félicitant de voir des étrangers arriver. Avaient-ils entendu parler de Papua ? Si Herebos et ses hommes avaient légitimement pu se montrer méfiants au début, la vue de toutes ces scènes de sexe en avaient détendu plusieurs. La vieille habitude de castrer les soldats était très archaïque, et beaucoup avaient des sexes qui fonctionnaient très bien. Herebos lui-même sentit sa virilité l’élancer en voyant des femmes se faisant l’amour dans l’eau, riant en le voyant, invitant le « beau Prince » à les rejoindre. S’agissait-il d’un piège ? D’une vaine tentation pour l’inciter à plonger dans la luxure ? Possible... Herebos avait déjà vu ça quand il faisait ses classes. Des sorcières, des tentatrices, usant de leurs charmes pour le séduire, lui ou ses hommes, avant de planter des dagues dans leur cou. Herebos se rappelait notamment de cette mission, où ils avaient dû se rendre dans le Wasteland, un terme impropre désignant aussi les Landes Dévastées, afin de venir en aide à une colonie impériale assiégée par des barbares.

Ils s’étaient reposés dans un harem, sans savoir qu’ils entraient dans un nid de vipères, un nid de tueuses qui, tout en leur souriant et en faisant de magnifiques danses du ventre, les avaient empoisonné. Herebos, qui avait toujours été assez naïf à l’égard des femmes, avait bien failli se faire égorger ce soir-là. Il se battait avec une prostituée quand une flèche avait transpercé la tête de l’assassine, l’envoyant s’étaler sur ses genoux, des morceaux de sang et de cerveau tombant sur sa queue.

Mais, ici, il ne sentait aucune animosité particulière. La magie les entourait, mais il ne semblait y avoir aucun subterfuge... Herebos se rapprochait lentement du palais. Un mur intérieur l’entourait, et il y avait d’énormes tours, rappelant, à peu de choses près, les palais papuans... Si ce n’est que, comme pour le reste du royaume, du sable recouvrait les murs. Les toits, en revanche, étaient composés d’une couche dorée qui brillait. Herebos regarda tout ça, avant de voir le couple royal.

*Mazette !*

Ce fut ce qu’il pensa en voyant la Princesse locale. Une espèce de... De beauté divine, qui aurait de quoi déclencher mille érections instantanées. Elle portait de très fins vêtements violets, qui avaient plus pour effet de mettre en valeur ses formes que de les cacher. Si Nissam en rougit légèrement, Herebos, lui, sourit, légèrement amusé. Il avait l’habitude de ce genre de tenues vestimentaires. Rhian, sa petite sœur, en était friand. Sur ce point, Papua et le Royaume des Sables avaient au moins un point commun.

Herebos descendit donc de son chameau, et s’inclina respectueusement, une main sur son plastron. Il avait vu, en descendant, du sable se former, renforçant le fait que tout, ici, était animé par magie, et ce lorsque la Princesse avait claqué des doigts.

« C’est pour moi un immense honneur que d’être en votre compagnie, et d’être si bien accueilli. Soyez assuré que mes hommes sauront vous retourner cette hospitalité dont vous nous fîtes preuve. »

Quel beau parleur ! On sentait l’éducation royale. Le duo se présenta donc : Yamiha Mal Ismël, Princesse des Sables, et Ashir. La Princesse était visiblement la plus haute autorité ici. En chemin, il apprit rapidement que la fratrie se composait de sept membres, chacun représentant une sorte de divinité locale : Ishmaël, le frère aîné, elle, Yamiha, la cadette, Hashar & Ashir, des frères-jumeaux, ainsi que leurs aînés : Sahler, le père, Isras’h la mère, et même le grand-père, Li’Asth.

*Compliqué, tout ça... Heureusement que je n’ai qu’une sœur.*

En chemin, Herebos dut admettre qu’il avait du mal à se détacher des fesses de Yamiha. Son petit cul se dandinait dans son espèce de voile violet, et il s’efforçait à rester calme, sans savoir si tout cela était une stratégie pour le piéger, ou si tout ce peuple baignait réellement dans la luxure la plus complète.

Ils arrivèrent ainsi dans une espèce de confortable salon, et Herebos resta silencieux en voyant quelques peintures particulièrement érotiques. Alors, à la surprise générale, Yamiha se déshabilla. Nissam écarquilla les yeux en rougissant benoîtement, ce qui était toujours très amusant à faire, de la part d’un guerrier très expérimenté (mais lui n’avait pas connu, comme Herebos, le bordel aux assassines). Herebos se racla légèrement la gorge, et Yamiha, dont l’attitude provoqua une petite dispute entre deux frères, alla s’allonger lascivement dans une source d’eau à proximité, une sorte de cercle taillé dans le sol.

Yamiha sembla alors calmer les deux frères, et Herebos, devant la gêne de la situation, intervint alors, en souriant légèrement :

« Ne vous disputez pas pour nous. En réalité, et pour être tout à fait franc envers vous, la vue d’une telle beauté ne saurait, en aucun cas, constituer la moindre offense. En toute sincérité, je suis ravi de voir que notre compagnie ne vous indispose pas. »

Herebos souriait donc, et se déplaça un peu

« Je vous avouerai que, quand nous avons entendu parler de ces terres auprès des quelques peuplades locales, nous ne savions pas du tout sur quoi nous tomberons. À Papua, vous faites figure de conte mythologique. Une ville faite de sable, bâtie dans le désert... Je le dis sans aucune intention de vous offenser, Princesse. De mémoire, Papua n’a encore jamais rencontré votre royaume, et je suis donc ravi que nous puissions envisager des échanges. »

Herebos voulait poser ça, ne sachant toujours pas si Yamiha était en train de le séduire en agissant comme ça, ou s’il s’agissait juste d’une provocation. À Papua, on avait coutume de considérer le corps comme une arme de séduction et de négociation. Les femmes n’hésitaient donc pas à user de leurs charmes pour faire avancer des échanges en leur faveur, et, quand un homme cédait trop facilement à leurs décolletés, on le considérait comme faible.

« Mon royaume fait face à des incursions barbares qui se multiplient depuis ces dernières semaines. Initialement, ma compagnie et moi-même étions partis au sud de notre royaume pour le sécuriser, et pour retrouver les camps de brigands, situés en-dehors de nos frontières. Si échanges il doit y avoir, et j’espère qu’il y en aura, ils porteront naturellement autour d’une assistance militaire mutuelle... Si tant est que, comme nous, votre charmant royaume ait à faire à des menaces externes. »

L’homme voulait se montrer calme, posé, tout en montrant clairement que la vue du corps de la femme ne le laissait pas indifférent. Voilà bien tout le problème avec les femmes ; non seulement il fallait leur montrer qu’on savait résister à ses basses pulsions, mais aussi qu’on était tout de même attirés par elles. Autant le dire franchement, jongler entre les deux n’était pas facile, et Herebos espérait bien ne faire aucun impair.

DC d’Alice Korvander.

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Yamiha Mal Ismël

E.S.P.er

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 3 lundi 11 avril 2016, 22:04:51

Ashir étouffait de rage. Sa soeur n'avait logiquement et royalement aucune autorité dans les affaires d'alliance, et pourtant, clairement, c'était à elle qu'on s'adressait. Sa présence, sa beauté, sa puissance... L'étranger était tourné vers elle et son attention entière était concentré sur la silhouette juvénile et séduisante de Yamiha. Elle ne pouvait gérer de telles affaires, elle n'avait pas la diplomatie, elle n'avait pas les capacités adéquates ! Et pourtant, Herebos lui adressait la parole comme si elle était déjà la Reine Régente de ce Royaume. Tout lui appartenait depuis sa naissance, elle n'avait jamais combattu pour avoir l'honneur et la fierté de régner. Nashar devait sentir les pensées assassines de son frères, car il passa lentement dans le dos d'Ashir alors que le groupe s'avançait dans le palais, pour lui poser la main sur l'épaule et lui murmurer quelques mots à l'oreille. Si lui et Yamiha se tenaient tranquille, il penserait à l'éventualité de la marier, enfin. Ashir esquissa un sourire. Marier leur soeur c'était l'éloigner du trône, une bonne fois pour toute. Il resta d'ailleurs quelques instants immobile, regardant la silhouette du Prince de Papua. Le sourire qu'il lança à son frère était clair mais Nashar haussa les épaules. Le Prince n'était pas venu négocier un mariage. Et malgré le désir d'Ashir de se débarrasser de sa cadette au plus vite, son frère jumeau ne comptait pas la marier au premier venu. Le Peuple l'aimait, le Palais l'adorait et ses talents plus physiques étaient un atout indéniable dont Nashar ne voulait pas se séparer, quoiqu'il en dise ou que son frère en pense. Il finit par laisser passer les invités, et entra à la suite de Ashir, découvrant avec lui les fesses maintenant nue de sa soeur. Bon sang, il avait envie de la bloquer là, devant ses étrangers qu'elle reluquait et qu'elle essayait de provoquer, et de la baiser, contre le mur.

" - Nous avons accepté votre offre de visite, vous ne vous gênez donc pas. " Cela apparaissait comme une évidence pour la beauté orientale, et elle le disait avec un tel dédain que ça en devenait méprisant. Pourtant, elle ne paraissait pas vouloir les provoquer, mais son frère lui fit signe de contrôler le mépris dans sa voix, qui teintait comme un doux souffle brûlant. "Nous avons de nombreuses coutumes étranges, ici. Mais nous sommes bien réels, comme vous le voyez. Les légendes nous entourant sont souvent fausses, cependant. Mes frères vous feront visiter le Royaume, si l'idée vous plaît. Ils sont normalement plus aptes que moi à discuter de ce genre d'affaires. La diplomatie, les alliances... Néanmoins ..."

Ashir soupira. Elle avait l'honnêteté de le reconnaître ! C'était déjà un pas vers un fermage de caquet total. Il glissa une main dans les cheveux de sa soeur, lentement, sous le regard suspicieux de Nashar. Lentement il poussa sur la jolie tête brune de sa soeur, pour la faire s'immerger totalement, la coulant volontairement sous le regard étonné de son jumeau. Par tous les Dieux, que faisait-il ?! Nashar allait s'interposer, quand il vit l'eau se transformer en sable, comme si Yamiha reproduisait à sa façon l'élément biblique le plus primaire. Elle se releva brutalement, se cambrant en reprenant son souffle, assez soudainement, elle-même un peu étonnée de ce qui venait de se passer. Ashir reprit simplement la parole, laissant Yamiha écarlate et un peu gênée, sortir de sa piscine de sable avec un grognement, les grains tombant au sol, une partie collés à son corps nu, rendant la forme de ses seins et de ses fesses encore plus intense.

" - La Magie est partout ici. Partout. Mais notre frère ainé, Ishmaël, qui a le commandement d'une garnison, nous a parlé de ces brigands, qui attaquent les frontières, pillent et détruisent. Nous avons été mit au courant, et vous aurez sans soucis l'aide militaire de notre Royaume. Ishmaël se fera un plaisir de rencontrer de nouveaux guerriers. Vos exploits sont arrivés à nos oreilles, Seigneur. Yamiha ? Habille toi. "

L'ordre sonna assez brutalement et Yamiha haussa un sourcil avant de soupirer. Elle s'enroula dans un voile, gardant la fine couche de sable sur elle, semblait réfléchir à un usage de cette poussière, avec un sourire en coin. Elle reprit la parole, lentement, alors qu'elle jouait avec une mèche de ses cheveux se laissant tomber dans une mer de coussin, dans un pouf majestueux. Son corps paraissait si léger, si vaporeux, que ça en était ensorceleur. " - Mais, vous n'êtes pas venu ici seulement pour des brigands n'est-ce pas ? Pourquoi vous déplacez si loin, pour une alliance et des échanges si ténus, que vous auriez pu créer avec nos militaires eux-mêmes. Ne sont-ils pas mieux placés pour ce genre de choses ? Ni moi, ni mes frères ne sommes sur le terrain vif." Elle eut une pause, et s'arma d'un grain de raisin, qu'elle goba doucement, avant de le faire éclater entre ses dents, les lèvres entrouvertes. Elle finit par le regarder droit dans les yeux, soufflant, intense et terriblement sexy. " - Dîtes moi le fond de votre pensée... Que saviez-vous de ce Royaume qui vous a attiré ? Pourquoi avoir voulu, maintenant, rencontrer ses dirigeants ? Une alliance militaire, si fortuite ? Ce n'est qu'un prétexte."

Nashar ne pouvait qu'approuver les dires de sa soeur. Brutalement, l'ambiance dans le salon se fit plus lourde, alors que Yamiha s'étirait, féline. Ashir porta la main à sa taille, dévoilant la lame malhonnête d'une dague recourbée, tandis que Yamiha reprenait la parole, se faufilant dangereusement dans le dos de Herebos, glissant une main sur son torse pour coller son dos contre la lourde poitrine de la jeune princesse. 19 ans, à peine, et un tel talent pour la manipulation. Elle siffla, lentement, à son oreille, aussi menaçante qu'agaçante.

" - Etes-vous venu observé, en sentinelle pour attaquer le Royaume ? Envoyé comme émissaire du Démon ? Ou êtes vous seulement là ... " Sa voix fragile descendit encore d'un cran, ses dents attrapant le lobe de l'oreille du Seigneur pour le mordiller, très tendrement. "... Pour gouter la princesse ?" Une manière étrange de lui demander s'il venait chercher ici la mort ou la luxure, une alliance militaire, une alliance de Royaume, une alliance de richesses ... Les possibilités étaient multiples, mais la famille royale était naturellement craintive et légèrement paranoïaque, et l'attitude soudaine du Prince pour déclencher une telle rencontre avait de quoi paraître fort suspecte.

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 4 lundi 11 avril 2016, 23:19:19

Il y avait visiblement quelque chose de curieux au sein de cette famille. Herebos vit Ashir couler sa sœur, avant que cette dernière n’use à nouveau de ses pouvoirs, transformant l’eau en sable en se redressant, toujours aussi belle, toujours aussi magnifique. Herebos, de son côté, admettait volontiers qu’il la prenait pour la femme dirigeante. Après tout, il partait du principe qu’une personne se mettant nue de manière aussi désinvolte devait forcément être une personne influente. De plus, c’était manifestement elle qui contrôlait le sable, et, comme le sable était omniprésent en ces lieux... Encore un peu décontenancé par cette noyade subite, et tout autant par la beauté phénoménale de Yamiha, le Prince héritier ne savait pas trop quoi dire. Son armure commençait à le gêner un peu, et il vit la femme s’enrouler dans un fin voile, avant de s’affaler sur un grand coussin.

Vaguement, Ashir avait confirmé la présence de barbares, en invitant Herebos à se rapprocher du frère gérant la garnison, Ishmaël. Et la manière dont il avait donné un ordre à Yamiha, comme pour la rappeler à l’ordre... Était-ce finalement lui qui dirigeait, ici ? Alors qu’Herebos suivait cette théorie, Yamiha parla à nouveau, de sa voix sensuelle et chaude, continuant à troubler le Papuan. Le fait est qu’il n’avait pas le flair politique si affiné de sa mère, il avait plutôt la mentalité un peu brute de Tomeyrus en la matière, son père. Il la regarda manger un grain de raisin, et cette vue, le spectacle des dents de la femme tirant sur le fruit, suffit à le convaincre qu’il avait effectivement, sous son armure, une érection naissante.

*Quoi de plus étonnant ? Elle est aussi belle que Rhian, et aussi sensuelle que ma mère, et je n’ai pas eu l’occasion de voir une telle femme depuis plusieurs semaines, maintenant...*

L’homme sentait même sa gorge se dessécher lentement.

*Je pense plutôt qu’ils doivent tous diriger, et se renvoient la balle entre eux...*

De sa voix sensuelle, elle demanda alors à l’homme de préciser le fond de sa pensée, et Herebos, en voyant l’un des frères dégainer discrètement son poignard, comme pour vérifier qu’il était bien enfoncé dans sa manche, repensa au bordel des assassines. Yamiha, toujours aussi belle, se redressa, après s’être lascivement étirée, révélant une paire de jambes infinies qu’Herebos aurait bien léché, puis elle se glissa dans son dos, et se glissa dans son dos. Il sentit ses seins heurter soin armure, et son érection ne décrut pas, fort heureusement imperceptible grâce à sa lourde armure.

Néanmoins, Herebos déglutit encore un peu, l’entendant parler dans son dos... Puis il ferma les yeux et serra les dents en penchant légèrement la tête sur le côté quand la femme mordilla son oreille.

*Le Démon...*

Se pouvait-il que le Royaume des Sables partage la même légende qu’eux ?

« Il y a... Il y a un proverbe chez nous. Un proverbe qui dit que nul ne peut dominer le désert. C’est une métaphore pour nous avertir d’une ambition démesurée, et pour nous rappeler qu’on ne peut pas contrôler tout le désert. »

Il avait la tête penchée sur le côté en disant cela, et se retourna ensuite, très lentement. Ses mains se posèrent sur les divines hanches de la femme, et il sentit son parfum contre lui, son corps ondulant contre le sien, un ensemble de sensations magnifiques et exquises. Quelle diablesse !

« Je suis sincère quand je vous dis que je ne savais rien de votre royaume... Vous n’êtes pas facile à trouver, mais je ne regrette pas du tout d’être là... »

La bouche d’Herebos effleurait le front de la femme, et il déposa un furtif baiser dessus, dans ses cheveux, avant de prendre brièvement une mèche dans sa bouche, pour la relâcher.

« On dit aussi, à Papua, qu’une dune abrite parfois le plus beau des oasis. Je pense que cela peut s’appliquer à votre royaume... »

Herebos, avec regret, s’arracha alors au corps de la femme, et regarda Ashir.

« Votre sœur a parlé d’un démon... Alors... Je crois que je vous dois en effet la vérité, ou, du moins, ma vérité. »

Le Prince se tut un peu, avant de déambuler un peu. Il ne marcha toutefois pas trop, car, avec son armure, et son érection, marcher lui faisait mal.

*Est-ce que Yamiha l’a senti ? Certes, mon armure est censé être là pour empêcher ça, mais... C’est une mage, après tout.*

Il décida de laisser ç a de côté, et, veillant à ne vexer personne, regarda aussi bien les deux frères que la sœur, tout en parlant :

« Papua aussi connaît un démon... Un mage ancestral, que nous appelons le Warlock. Pour beaucoup, il... Il n’est qu’une légende, un conte pour enfants, mais... Je connais le désert, je connais ses tombes et ses dangers, les rumeurs qui circulent sur les dunes et s’égrènent comme le sable au vent. Le Warlock est un mage... Un mage extrêmement puissant qui peut invoquer des djinns particulièrement mauvais. Les Djinns Noirs... Là où vous laissez du sable derrière vos courbes, Yamiha, eux sèment le feu, leur souffle  est vicié, et ils sont aussi dangereux à combattre que cruels et monstrueux. »

Les Djinns Noirs, comme le Warlock, étaient des légendes papuannes. On n’en avait plus vu depuis des éons.

« La légende dit que Papua a été fondée pour repousser le Warlock. Nul n’arrivait à le vaincre, jusqu’à ce que mon ancêtre, Nomeydas Thoris, ne parvienne à le terrasser. On dit qu’il avait réuni les six morceaux d’un artefact légendaire, la Pierre de Foudre, et que, en posant la pierre sur une tour, et en attendant que l’orage frappe, la Pierre et la Tour avaient réveillé les gardiens immortels de Papua... Les Géants de Lumière. »

Ils étaient décrits comme d’immenses colosses nimbrés de foudre et de pierre... Les Géants de Lumière, immenses titans de magie.

« La légende dit que le Warlock reviendra un jour pour détruire Papua... Alors, je ne vous ai pas menti en disant que je pourchasse effectivement des bandits. Mais je recherche aussi, et surtout, les morceaux de la Pierre de Foudre. »

Herebos se tut silencieusement, avant de reprendre :

« Si je suis convaincu qu’il y a une part de vérité dans cette légende, c’est parce que Papua abrite, précisément, l’une de ces pierres. »

Le Prince regarda finalement Yamiha, pour conclure :

« Alors, soyez assurée que je n’ai nulle intention belliqueuse à votre encontre. En revanche, j’aimerais bien que vous m’instruisiez sur ce démon qui semble vous préoccuper... »

DC d’Alice Korvander.

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Yamiha Mal Ismël

E.S.P.er

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 5 mardi 17 mai 2016, 14:16:00

" - Il n'y a pas que le désert, qu'on ne peut pas dominer." Un sourire entendu, un rire de ses frères alors qu'elle se faisait encore plus dangereusement savoureuse, comme une vipère de luxure et de perversion. Les frères ne peuvent retenir un soupir malgré tout. La plaisanterie a assez durée, ils savent qu'elle veut finir tout cela autour d'un repas luxurieux, en Don Juan féminin, s'étaler dans des draps de raisins et des coussins d'alcool, prise par ces hommes nouveaux. La nouveauté l'excite, la Princesse ne voit pas assez d'étrangers. Elle est en manque. Alors qu'elle joue les ensorceleuses en passant derrière le Prince, se faufilant entre lui et son associé comme pour le séparer de son allié, glissant son corps sensuel contre l'épaisse armure, les frères de la jeune femme roulent des yeux. Ashir finit par glisser une main dans les reins de la belle pour enrouler son bras autour de sa taille et l'attirer vers lui, sans une once de douceur. Il la rappelle finalement à eux en lui retirant son jouet, et la mante religieuse grogne un peu, déçue. Le regard de son ainé est pourtant incriminant et elle finit par soupirer. Très bien, très bien, ils y reviendront plus tard. Elle a eu le temps de sentir les lèvres de l'homme sur son front, son souffle sur sa gorge, d'éveiller son corps fiévreux au désir. Elle se laissa lourdement tomber dans des coussins en l'écoutant, le compliment doucement murmuré comme discret lui tirant un nouveau sourire. Nashar fixait l'extérieur, accoudé à la fenêtre, semblant réfléchir en écoutant vaguement les paroles du Prince. Il semblait préoccupé par cette visite, plus que ne l'étaient Yamiha ou Ashir. Alors que Yamiha le scrutait et qu'il déambulait, elle se pencha à l'oreille de son ainé pour y murmurer quelques mots, ses pommettes rougissant légèrement tandis qu'elle mordillait ses lèvres dans un petit rire, Ashir venant caresser sa cuisse pour la faire frissonner. Il répondit finalement, faisant signe à Hérébos de continuer tandis qu'il jouait avec une mèche des cheveux de sa soeur, le souffle lourd. " - Tu feras bien ce que tu veux avec eux, mais reste sage, Yamiha. Ou je t'envoie dans une chambre, à la niche, comme la chienne que tu es. Et c'est non négociable."

Les paroles, sèches et pourtant prononcées avec un sourire moqueur assez cruel étaient dites assez haut pour que Herebos puisse en profiter, et remarquer l'attitude de la Princesse qui sembla se calmer et poussa un soupir dépité, dans une moue boudeuse qui tordait sa lèvre inférieure d'un air adorable. Elle tira la langue à son frère, finalement, avec cet air capricieux qui pouvait se lire sur son visage quand elle était mécontente, se taisant finalement en lançant un regard à Herebos. Ses yeux sombres se perdirent dans ceux du jeune homme et avant qu'il n'ait le temps de réagir, la vipère siffla doucement, comme pour se prévenir d'un sourire ou d'une réaction moqueuse. " - C'est parce que vous bandez que mon frère m'houspille. Alors parlez et ne réagissez pas." Même Nashar laisse échapper un rire amusé. Voir sa soeur essayer de contrôler et dominer une situation restait un moment amusant toujours aussi agréable. Ashir lui claqua la fesse pour lui dire de se taire et enfin laisser parler le pauvre Prince de Papua pris entre les feux de paroles de la fratrie. Un frisson parcourut l'assemblée au conte. Ashir fronça les sourcils alors que Nashar se rapprocha lentement de Herebos. Leurs regards se tournèrent vers la belle Yamiha qui laissa entendre un soupir, long et las. Le Démon semblait bien apparaître comme une légende commune qui liait les deux peuples. "Yamiha ? Explique lui."

La mage se releva, laissant de nouveau tomber son voile pour venir se mettre au milieu de la pièce. Une nuée de sable s'éleva, des murs qui vinrent assombrir la pièce, seulement éclairée par les quelques bougies de décoration qui laissaient une lumière ocre étouffée. Elle regarda le jeune Nissam puis Herebos et sa voix si chantante s'éleva alors qu'elle faisait jouer des figures de sable dans l'ombre des bougies, créant un théâtre de marionnettes magiques. Elle chantait, elle chantait un très vieux chant oriental aux doux accords de pénombre et de peur, son souffle s'accélérant alors qu'elle commençait à lentement tourner sur elle-même, comme un derviche tourneur, ses pieds nus tapant un rythme inlassable et enivrant au sol. Grisée par la mélodie, sa voix pris un timbre plus grave, les images des marionnettes de sables s'affaiblissant pour devenir de vraies poupées qui vivaient autour de la pièce, racontant une des plus anciennes légendes du Royaume de Stupre, Yamiha continuant entêtée de taper le rythme. Nashar assis dans les coussins pris la parole, sa voix sombre se mêlant aux accents dramatiques du chant arabe.

" - A la naissance du Royaume, le Soleil était lié au Sable, et leur étreinte luxurieuse avait chassé le Mal. Pendant des générations de Rois, le Mal fut tenu loin de ces murs et le stupre a coulé dans les veines de nos ancêtres pour se mêler aux rayons brûlant du Soleil. Le Désert nous a protégé mais il laissait grandir en son sein le plus terrible des maux, le Démon. On ne tue pas le Démon, on ne pourra jamais s'en débarrassé. C'est une Légende née en même temps que les Dieux. Le Démon ne se tue pas, il se détruit. Le Démon est sortit des Sables quand la ville a été construite. Mélange de Feu et de Sable, il a dévoré les âmes des enfants malhonnêtes. Le Père Fouettard du Royaume, on pensait que le Démon avait été détruit par notre Grand-Père quand les enlèvements d'enfants se sont brusquement arrêté." Un soupir, une pause et le corps de la belle Princesse tombe au sol, le sable s'arrêtant de jouer une pièce avide d'énergie. Seul le sable qui obscurcit la pièce reste, la mélodie stoppée net quand la belle s'écrase au sol. Elle disparaît dans les coussins. Il n'y a pas de soucis à se faire, elle n'est pas blessée. Fatiguée. Nashar passe sa langue sur ses lèvres comme pour les hydrater de nouveau, dévoré par ce récit. Il n'aura pas le temps de reprendre la parole. C'est Yamiha qui parle à nouveau, des trémolos dans la voix. " La réalité était plus sombre. Un Trafic s'était mit en place peu à après la création du Palais. Un trafic d'enfants, relayé et continué sur des générations et des générations... Ils disparaissaient sans laisser de traces, nourrissant les ténèbres, la Violence et la Mort de leurs corps. Le Démon était immortel, écrivait la légende. Des années durant la méthode n'avait pas changé, il devait donc s'agir de l’œuvre d'un Mal Immortel planant sur les Terres ensablées... Le Démon était donc à la tête de ces disparitions. Mais dans notre Royaume, le Démon n'était pas la figure d'un seul mal, il regroupait avec lui toutes les luxures les plus extrêmes, les horreurs, les lubies dévastatrices. Il n'était pas rouge, avec d'horribles cornes et une langue serpentine remplie de venin ... Non. Le Démon était charmant, il était dangereusement beau, vivant, violent. Le Démon n'était pas, il est. Il vit en chacun des habitants du Royaume. Nous sommes tous des Démons en création. Il est dit que le Démon punira. La légende se mêle à d'autres croyances, punitions divines et violences physiques. Nous pensons que Le Démon dans son enveloppe charnelle est de retour. Les enfants ont commencé à disparaître de nouveau, en pleins jours, comme s'ils avaient été effacés, totalement. Notre Grand-Père ne l'a pas encore détruit et personne ne le pourra. Notre Démon à nous se nourrit des êtres qui vivent dans cette ville, et vous en serez bientôt la victime vous aussi." Brutalement la lumière revient.

L'ambiance chaude et suave a fait place à ce conte cruel et froid et Yamiha se relève en frissonnant. Ashir la poussa doucement par une pression sur les reins et elle finit à quatre pattes, s'étirant sous le regard amusé de ses frères. La fratrie allait du sexe à la sensualité, de la sensualité à la menace et de retour à cette sexualité débordante. Elle creusa doucement ses reins alors qu'elle venait se glisser entre les deux jeunes hommes.

" - Peut-être que votre Warlock est la représentation physique de notre Démon. Si vous avez détruit une partie de son enveloppe charnelle, alors vous pourriez peut-être détruire le Mal qui ronge ce Royaume depuis sa création. Pierre de Foudre, vous disiez ? Mmm ... "
Ashir baisse les yeux et se lève pour servir un nouveau verre aux étrangers, amenant aussi un verre à sa cadette. Yamiha passa sa langue sur ses lèvres, se pourléchant en passant ses mains sur l'armure d'Herebos. " Yamiha a raison, déshabillez vous. Si nous partons dans cette vision d'une alliance, les négociations risquent d'être plus longue qu'une simple entrevue. Voulez-vous manger quelque chose ? Yam', aide les à se dévêtir, je dois parler à Nashar." Le ton est donné, Ashir disparait avec son frère. Yamiha s'étire, langoureusement et finit de retirer le haut de l'armure du jeune homme, ayant trouvé les attaches au bout de quelques secondes, apparemment habituée avec Ishmaël à délester les soldats de leurs armures. Elle jette un regard à Nassim, venant l'aider lui aussi, délicieuse maîtresse de maison. Elle s'accorde quelques minutes et les fixe avec un sourire doux. Déjà nue, elle mordilla doucement sa lèvre inférieure. Elle finit par pousser doucement les deux hommes en arrière, montant sur Herebos avec un petit sourire joueur.

" - Comment vous concluez un début d'alliance, dans votre Royaume ? Que je suive vos coutumes."

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 6 mardi 17 mai 2016, 18:48:10

Entre la sœur et les frères, Herebos nota rapidement qu’il y avait un mélange assez curieux de rivalité et de possession incestueuse. En soi, le Prince n’avait rien contre l’inceste. À Papua, il avait déjà couché avec sa mère. Khaora était une femme issue de la plus pure tradition ashnardienne, cette tradition qui voulait que les mères forment sexuellement leurs enfants. Un héritage démoniaque, que Khaora avait amené avec elle. Rhian, par exemple, était très proche de leur mère, bien plus que lui. Alors, sur le principe, que Yamiha couche avec ses frères ne le gênait pas outre mesure. Il était davantage gêné par le fait que cette étrange famille semblait s’amuser, et qu’il ait bien du mal à discerner leurs intentions. Herebos manquait d’informations sur ce royaume, et l’étonnante fascination qu’il ressentait pour cette femme ne l’aidait certainement pas à se détendre, ou à aborder les choses sereinement. Yamiha était d’une beauté incroyable, aussi belle que puisse l’être sa sœur. La voir, c’était comme voir une sorte de jumelle de Rhian, qui serait plus sensuelle, plus féline, plus joueuse… Plus excitante.

Pour autant, il nota rapidement qu’Ashir semblait avoir l’ascendance sur Yamiha. Quand il ordonnait, elle obéissait, ce qui n’empêchait pas cette dernière de continuer à jouer de ses charmes avec Herebos. Elle avait flairé un bon appât, et elle continuait. Lui, le brave Prince, se devait de conserver la tête froide, de ne pas céder. C’était de l’intérêt de Papua dont il était question, et, visiblement, soit ses interlocuteurs avaient, par un obscur moyen, réalisé son érection, soit ils la devinaient très logiquement, au regard de tout ce que Yamiha faisait. Véritable ode à la sensualité, même quand on lui disait de se calmer, elle ne pouvait s’empêcher de s’exhiber, donnant lieu à quelques gifles de rabrouement, avant qu’Herebos, enfin, ne décolle ses lèvres pour évoquer le Warlock, et les terribles et funestes légendes tournant autour.

En retour, la famille se lança dans des explications improvisées, une danse très érotique où le sable se mélangeait au tissu mouvant de Yamiha, son regard de braise résonnant avec sa bouche mielleuse, et ses intonations sensuelles. Spectateur impuissant, condamné à ne devoir que la voir, Herebos l’observait, lèvres entrouvertes, n’arrivant pas à empêcher une onde de fascination de s’imprégner dans son regard. Son corps était comme en osmose face à elle, sa légère danse lui rappelant ces terribles danses sensuelles dont les Papuannes avaient le secret.

On lui parla du Démon, conte compliqué sur une histoire de possessions démoniaques portant sur des enfants. Ayant du mal à se concentrer, car ayant en tête la vue des courbes de Yamiha, et son sublime fessier, Herebos dut faire un effort. Les similitudes avec le Warlock, il les nota. Ashir avança l’idée que le Warlock était la représentation physique de leur Démon, cette créature intangible qui s’emparait des esprits des enfants, et qui, à cet égard, était comme un cancer implanté dans l’âme du Sable.

*Une légende beaucoup plus poétique et symbolique que la nôtre, au demeurant…*

À Papua, la légende du Warlock évoquait davantage un récit mythologique qu’un conte. C’était le mythe fondateur de Papua, que les jeunes générations mésestimaient. Les rumeurs sur le retour du Warlock avaient toujours circulé, comme un beau Diable qu’on invoquerait pour justifier telle ou telle récolte infructueuse, telle tempête de sable… On parlait du Warlock comme d’un insaisissable démon, responsable de tous les maux, un peu comme leur Démon, visiblement. Mais, au-delà des rumeurs, que les deux aient une source commune était loin d’être impossible. Du Warlock, de ce qu’il était vraiment, on ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’il était voué à détruire Papua… Mais à partir de quand une légende cessait-elle d’en être une pour devenir le récit extrapolé de l’Histoire ?

La référence à la Pierre de Foudre sembla intéresser Ashar, mais, à la surprise d’Herebos, il annonça se retirer en compagnie de Nashar.

« Je… Je ne serais pas contre une collation, oui… »

Ashar l’avait calmement invité à se « déshabiller », ce qui, compte tenu du contexte, pouvait s’interpréter. On critiquait souvent, à Ashnard, les mœurs légères des Papuans. Mais, manifestement, ces habitants les partageaient. Nashar et Ashar laissèrent donc Yamiha seule avec les deux hommes, ce qui ne sembla nullement la paniquer, puisqu’elle entreprit de retirer le plastron d’Herebos. Ce dernier se laissa faire, et, après quelques cliquètements, son plastron s’ouvrit en deux. Il retira également ses gantelets. Sous son armure, il portait une très fine chemise blanche, avec des traces de sueur ici et là.

Ne portant aucune armure, les vêtements de Nissam étaient les plus simples à ôter, et les deux hommes se retrouvèrent près de Yamiha, qui alla se lover contre le corps d’Herebos, en le renversant. Il tomba, ainsi que Nissam, sur une série de coussins, et, la femme alla, félinement, se poser à califourchon sur lui, ce qui amena l’homme à lui sourire. Herebois cligna des yeux, et sa main, nue, fila caresser la joue de la femme, son pouce venant ensuite se presser contre ses lèvres. Son ongle glissa sur ces fins morceaux, et il enfonça son pouce en elle, lorsqu’elle lui eût demandé comment les négociations se faisaient à Papua.

« De la manière la plus ennuyeuse qui soit… Du moins, selon ce qui se passe. Nous laissons le soin aux juristes d’écrire et rédiger les actes. Nous, les Princes et les seigneurs, préférons largement célébrer un accord. »

Il retira son pouce, trempé de la salive de la femme, et glissa sa main sur son torse nu, pour venir caresser l’un de ses seins, l’empoignant à travers son bonnet. Son autre main, elle, caressait le bas du torse de la Princesse, frottant sa hanche, malaxant doucement cette peau chaude.

« On organise une fête avant, expliqua Nissam en se glissant dans le dos de Yamiha, une glorieuse fête, destinée à honorer nos invités, et à les mettre dans de bonnes dispositions… Car, à Papua, nos alliés sont nos amis. »

Nissam était, lui, intégralement nu, et massa les épaules de la femme, avant de mordre son cou, sa virilité venant frotter le bas de son dos, remuant ensuite contre ses délicieuses fesses.

« Il y a du vin à profusion, des danses… »

La bouche de Nissam vint mordiller délicatement le lobe de l’oreille de Yamiha, et il rajouta ensuite, sur un murmure :

« …Et nous baisons comme des hyènes pendant toute la durée des négociations. On dit qu’une négociation qui ne s’accompagne d’une orgie est vouée à rester lettre morte.
 -  Quoi de mieux que le sexe, pour honorer la paix, Yamiha ? »

Et la paix, en ce moment, était surtout un très bon prétexte…

DC d’Alice Korvander.

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Yamiha Mal Ismël

E.S.P.er

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 7 mercredi 18 mai 2016, 21:39:43

Une collation. Oh ça, il allait en avoir une belle de collation. Une très gouteuse, quoiqu'un peu trop généreuse. Mais les frères de Yamiha n'avaient pas disparu seulement parce qu'ils voulaient laisser leur cadette satisfaire ses appétits sexuels les plus pervers. Même si Ashir sentait sa soeur bouillir de désir et que Nashar commençait à garder son contrôle devant l'attitude sensuelle de la Princesse, les deux ainés voulaient réellement discuter. A peine avaient-ils disparus de la pièce, laissant le Prince aux doux soins de leurs séduisante vipère personnelle, que Ashir tirait son frère par la manche en murmurant une quantité de phrases incompréhensibles. Nashar parut un peu perdu et finit par lui faire signe de se calmer. Il pu enfin suivre le fil de sa pensée un peu bordélique et parut un perplexe, donnant quelques ordres pour qu'on prépare un repas mais qu'on laisse les invités se délasser en compagnie de Yamiha.

" - Ah si ! Entrez rapidement demander ses préférences au Prince Herebos, concernant les accessoires. Je suis certain qu'il comprendra rapidement de quoi il s'agit. Yamiha m'a épuisé, je considère qu'elle mérite de se faire punir selon les gouts de notre invité. Tu en penses quoi, Nashar ?
- Tu joues beaucoup trop avec elle. Le jour où elle se rebellera, tu risques de souffrir. Mais très bien, fais donc. Réexplique moi ton idée, cependant. Et je pense que la laisse reste un indémodable pour commencer. Tu sais combien elle déteste ça.
- Ca me paraît un peu trop classique. Ils peuvent nous aider.
- Bien sûr qu'ils peuvent. Et alors ?"
Les servants tournent autour d'eux, ils écoutent d'une oreille discrète mais curieuse et les deux frères finissent par s'éloigner encore un peu pour avoir plus de tranquillité, un des courtisans apportant seulement le collier et la laisse, les ayant entendu les réclamer. Ashir lève les yeux au ciel, Nashar fait signe à l'homme de s'éloigner et la conversation peut reprendre.
" - S'ils peuvent nous aider, nous devons nous allier à eux.
- Cela me semblait logique, Ashir. Jusque là nous sommes d'accord. Nous nous allions à eux pour essayer de détruire une bonne fois pour toute le Démon. Très bien. Mais pourquoi veux-tu obliger Yamiha à l'épouser ?
- Ca me parait clair, non ? C'est pas une petite entente sur deux ans, c'est un combat dans les entrailles mêmes de notre cité. Si on veut détruire le monstre, il faut qu'on ai toute confiance en lui. Il faut qu'il partage notre sang.
- Tu veux juste te débarrasser de Yamiha et espérer qu'elle finira par aller à Papajesaispasquoi avec lui, c'est ça ? T'en as pas marre de tenter tout et n'importe quoi diplomatiquement pour la faire déguerpir ? On verra. On en parlera avec lui.
- Elle le fait bander comme un boeuf.
- Elle ferait bander n'importe qui comme un boeuf. Je me demande si elle est pas née salope, réellement. "


_____________

Yamiha, elle, était à cent lieux de se préoccuper de diplomatie, politique ou mariage. Elle se concentrait sur ce qu'elle savait le mieux faire, là où elle était le plus douée et à l'aise, le charme et la sexualité. Féline, souple et délicieusement chaude, sa peau ambrée découvrant celle du beau Prince, elle semblait jouer avec les deux hommes comme une véritable maîtresse. Elle paraissait contrôler ce petit jeu malsain de plaisir, et elle voulait le mener à bien, les contrôler tous les deux pour son plus grand plaisir. Le leur passait bien entendu au second plan, et elle leur offrait après tout son corps, c'était bien assez pour les complaire. Elle ne comptait pas faire plus d'efforts de ce côté là. Elle se mit simplement à sucoter le doigt qu'on lui présentait, enroulant sa langue autour, le mordillant même un peu en le gardant en bouche, un peu récalcitrante pour le relacher. Elle le gardera d'ailleurs quelques secondes de plus en bouche sans lui laisser l'occasion de s'échapper, l'écoutant avec un sourire joueur qui se réflétait joyeusement dans ses yeux sombres. Elle laissa entendre un doux gémissement alors qu'il venait lentement découvrir son corps, d'une main douce et frêle qui glissait sur sa peau brûlante, sur la courbe de ses formes généreuses. Elle frémissait un peu, tout son être s'éveillant à l'appel intense du plaisir et de l'excitation. Elle tourna très légèrement la tête vers le côté en entendant Nassim se joindre à eux et esquissa un sourire réellement joueur. Elle mordillait sa lèvre inférieure en les écoutant, semblant ne plus savoir où donner de la tête tant les explications la ravissaient. Elle laissa à Nassim le temps de prendre ses marques sur son corps, un couinement aigu lui échappant alors qu'il mordillait la peau sensible de sa gorge. Alors qu'il frottait son membre à la peau sensible du joli arrière-train bombé de la beauté orientale, elle se releva un peu, pour se mettre clairement à quatre pattes au dessus d'Herebos et pouvoir venir glisser sa langue dans sa gorge qu'elle vint gouter, délicatement, avant de descendre sur la chemise, la mordant, la déchirant avec ses dents sans aucune pitié. Plus elle descendait sur le torse d'Herebos avec sa langue, ses lèvres qui se pressaient à la peau, plus elle faisait jouer le membre de Nassim sur et entre ses fesses, contre la moiteur de son intimité. Elle n'a pas répondu, elle donne seulement son autorisation pour le jeu.

Lentement, ayant déchiré la chemise, elle écarte les pans restant avec les mains, remontant en creusant ses reins, comme une vague qui vient ébranler la volonté d'Herebos, ses lèvres prenant d'assaut celles du Prince de Papau, dans un baiser aussi passionné que brûlant, fiévreux et brutal. Elle gémit un peu, fermant les yeux en accentuant ce baiser délicieux alors qu'elle ondule doucement ses hanches, glissant une main sur une de ses fesses pour l'écarter. Vive, en contrôle de la situation, elle donne ses ordres dans des gestes qui sont clairs et qui ne laissent pas place au doute. Elle veut bien se faire baiser, ici même, par ces deux hommes. Elle n'agit pas comme une innocente, elle n'agit pas non plus comme une séductrice frustratrice, elle se montre aussi perverse que directive. Elle relâche enfin les lèvres d'Herebos, sa main ayant eu le temps de griffer son torse pour venir se presser contre son vit qu'elle a dévoilé, le masturbant à pleine main, douée et apparemment bien habituée à ce genre de traitement, jouant de ses doigts sur le gland, le faisant frotter par instants à son bas ventre alors qu'elle souriait, passant sa langue sur ses lèvres humides de salive.

" - Célébrez donc la paix, Seigneurs, célébrez là avec moi. Maintenant, tout de suite. La coutume ici, cependant, est de ne jamais toucher au cul d'une femme. Et vous ne pourrez pas y déroger." Ici, le regard est plus froid, plus sérieux. Le ton autoritaire. Une seconde plus tard, mielleuse, elle joue de sa magie pour relever un peu Herebos et le positionner comme elle le désire, réellement maîtresse de cet ébat pour l'instant. Elle peut ainsi, sans avoir à beaucoup s'éloigner de Nassim, venir lécher la queue du Prince, lui offrant la vue délicieuse de sa tête courbée sur son vit, qu'elle vient dévorer, lentement, enroulant sa langue autour du membre, léchant, se délectant apparemment tout autant que lui de cette fellation qu'elle lui donne. Dans cette position, elle ne verra pas le servant entrer et venir poser le collier et la laisse et glisser quelques mots à l'oreille d'Herebos. On lui aura demander quels accessoires il pouvait désirer pour jouer avec la Princesse et la punir de son attitude de la part de ses frères ainés. S'il n'en désire point, le serviteur disparaîtra. Cependant, si une idée lui vient, le serviteur réapparaitra quelques temps plus tard, pour poser tout aussi silencieusement les accessoires, sans tenir Yamiha au courant de ces petites cachoteries.

La Princesse, en effet, est bien trop occupée à sucer ce Prince étranger. La nouveauté, décidément, l'intéresse tout autant qu'elle l'excite.

Rhian Thoris

Humain(e)

Re : Stupre & Sable [Yamiha Mal Ismël]

Réponse 8 jeudi 19 mai 2016, 22:00:25

Quelle femme ! Cette Yamiha était aussi ardente que le sable réchauffé par le soleil. La féline se dressait entre les deux hommes, en véritable Reine du désir, jouant avec les deux pauvres hères tombés entre ses griffes. Comment la repousser ? Comment lui résister ? Pour réussir un tel prodige, il aurait fallu qu’Herebos soit, soit castré, soit le plus solide des homosexuels. Las, il n’était, ni l’un, n i l’autre, et arborait sur le visage une expression que Yamiha devait sûrement connaître par cœur. Un mélange de fascination, d’irrépressible dé »sir, une envie forte et impériale, aussi dure et solide que son sexe était en train de le devenir, se roidissant au fur et à mesure que la sensuelle se posait contre lui, embrassait son corps, puis déchirait sa chemise, un fin morceau de tissu qui s’écroula contre ses doigts. Peu à peu, cette femme lui ôtait toutes ses défenses, toutes ses protections, aussi bien sur son corps que dans son esprit. Sa méfiance, sa résistance initiale, s’écroulaient,  se dispersant contre le sable. Elle jouait avec lui, et chacun des baisers de la Princesse était comme de délicieuses et exquises promesses. Son corps n’était plus le sien, il n’en était plus maître, car il ne réagissait qu’aux actions de la tendre et perverse.

Elle s’était lovée contre lui, à quatre pattes, se penchant pour frotter ses seins contre son torse, n’hésitant pas à glisser sa main pour éprouver sa virilité, lovant son adorable cul contre le mandrin de Nissam. Nissam, lui, était très heureux. Son cœur battait également la chamade, et il caressait le dos de la femme, le ponctuant de baisers et de mordillements, salivant sur ce corps, ce corps d’une douceur inouïe, d’une volupté infinie. Tout en elle ne semblait transpirer que la beauté, la luxure, l’incitation, et l’invitation au vice le plus profond.

« Diable... Tu es incroyable, Yamiha... Mais ça, j’imagine qu’on te l’a déjà dit ? »

Les mains de Nissam se posèrent alors sur chacun des seins de la femme, se crispant sur ses mamelons, pinçant les tétons, malaxant fermement sa chair. Les mouvements se faisaient plus rudes, et les mains d’Herebos, elles, allèrent se loger, avec la même rigueur masculine.

« Tu dois savoir que nous menons campagne depuis des semaines, Yamiha... Dans les coins les plus reculés de Papua. Pas de halte, pas de pause... Et nous ne sommes pas des religieux de l’Ordre, nous...
 -  Alors, quand il y a une femme comme toi, si... Énergique... Avec un cul aussi délicieux, aussi ferme... Crois-moi qu’on ne va pas passer à côté. »

Chacun des doux baisers de la femme résonnait encore sur ses lèvres. Elle avait provoqué en lui de magnifiques sensations, réveillant son feu, et, maintenant, les deux virilités des hommes la caressaient, la titillaient. Des membres tendus, des mandrins érigés, qui n’attendaient plus qu’à s’enfoncer dans son corps. La bouche de Nasism se rapprocha à nouveau de l’oreille de Yamiha. De la main, il écarta ses cheveux, et s’appuya sur ses fesses de l’autre, fesses qui continuaient à être malmenées par Herebos.

« Alors, ouais, on va te baiser bien fort, Princesse... Comme si t’étais la Reine des putes. »

Herebos avait écarté chacune des fesses, révélant ainsi l’accès à sa croupe. Nissam fut le premier à s’en rapprocher, et soupira contre la femme, avant de s’appuyer sur elle, en se redressant. Son membre heurta sa croupe, glissant contre sa chair. Il soupira encore, reprenant son souffle, heurtant cette peau moelleuse et tendre.

« Humm... »

Yamiha eut à peine le temps de soupirer que ce fut au tour d’Herebos de se rapprocher, en allant directement dans sa cible. Les lèvres intimes de la femme furent assaillies par son sexe, et elle se retrouva bien remplie.

Nissam était penché tout contre elle, palpant son corps, retournant à l’assaut de ses seins, son membre continuant à se rapprocher de la porte arrière.

Autrement dit, les choses sérieuses commençaient.
« Modifié: jeudi 19 mai 2016, 22:54:02 par Rhian Thoris »

DC d’Alice Korvander.

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