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Un petit goût de Paradis ! [PV : Silat]

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Svetlana

Humain(e)

Un petit goût de Paradis ! [PV : Silat]

jeudi 07 avril 2016, 15:12:33

Cela faisait un mois à présent. Svetlana n'avait pas eut à souffrir des coups de son époux. Celui ci tentait de faire au mieux sous les conseils d'un ami avisé, de faire cesser ses crises de folies qui l'assaillait. Ces crises les avaient obligés à fuir la Russie et à venir se réfugier à Seikusu. Pour Svetlana cela semblait être un nouveau départ. Bien sûr, cela n'effaçait en rien les actes passés et le fait qu'elle continuait de haïr son époux, mais au moins, elle avait un peu de paix.

Ce soir là, la maison Izoumov recevait en grande pompe. Dans le grand salon se côtoyaient hommes politiques influents et mafieux convaincants. Le gratin de Seikusu. Svetlana y était. Elle déambulait à travers la salle, saluant ses invité le sourire aux lèvres. Elle les connaissait tous. Elle n'en aimait aucun. Et pourtant, elle faisait ce qui lui semblait être son travail. Etre une potiche, faire la conversation en complimentant et rire de façon élégante même aux blagues graveleuses. Sa seule consolation était l'alcool bien qu'elle ne puisse en abuser afin de ne pas se mettre dans l'embarra.

Elle croisa un homme, qu'elle n'avait jamais vu chez elle ni chez ses invités. Elle lui adressa un sourire affable, un sourire de circonstance. L'homme lui répondit par un hochement de tête respectueux. Cet échange ne passa pas  inaperçu aux yeux du Maitre de maison. Il y vit ce qu'il n'y avait pas. Sa pute de femme flirtait ouvertement à la vue de tous et cette idée le mit en rage. Il passa le reste de la soirée à suivre son épouse du regard. Son sang venait pulser dans ses tempes. Il prit néanmoins son mal en patience. La soirée n'allait pas tarder à se terminer.

Dès que le dernier invité eut franchi les grilles du parc, l'homme se rua dans sa chambre. Il y trouva Svetlana qui commençait à enlever ses escarpins, assise sur le lit. Elle le regarda. Il avait le regard fou. Elle comprit.

- Lève-toi et suis-moi !

Elle fut un peu déstabilisée. Il ne la frappait pas. Elle obéit et le suivit dans le dédalle de couloir. Elle reconnu le chemin qui menait à la salle où l'on torturait d'éventuels prisonniers. Elle sera des dents. Elle voulu s'enfuir mais elle savait pertinemment qu'aucun des sbires qui gardaient la maison ne la laisserait s'échapper. Ce serait encore pire. Elle pria intérieurement Dieu de l'aider. Lorsqu'elle arriva devant la porte, elle eut un mouvement de recul. Il la poussa à l'intérieur.

- Déshabille-toi !

Le ton était sec et l'homme ne souffrirait pas de se voir désobéir. Elle s'exécuta prestement. Elle savait comment faire pour le contenter. Elle glissa ses doigts fin sur la fermeture éclair de sa robe qu'elle fit descendre avec lenteur. Elle dégagea ses épaules et la robe tomba sur le sol poussiéreux. Elle défit son soutien-gorge et l'homme vit la pointe de ses seins s'ériger. Ce qu'il prit pour une excitation de son épouse n'était que le froid. Cela renforça la haine de l'homme qui pourtant sentait son corps trembler de désir. Quand la culotte tomba à son tour, il se saisie d'une barre de fer et tourna autor d'elle comme un chasseur au tour de sa proie.

- Qui est il ?

Svetlana ne répondit pas. Elle ne comprenant pas sa question et ne voyait pas de qui il parlait.

- Répond, qui est cet homme à qui tu as souri ?


- Je...j'ai souri à tous les hommes...je ne vois pas...


Svetlana se figea. Elle venait elle même de se condamner.

- Tous les hommes !

Izoumov prit sa ceinture et attacha les main de Svetlana sur une poutre forçant sur ses poignets d'où perlèrent quelques gouttes de sang. Elle se débattit follement quand elle le sentit lui écarter les jambes pour mieux attacher ses chevilles au sol. Elle se sentait écartelée. Elle était là, offerte, sans moyen d'échapper à la folie qui s'emparait de son époux. Et il frappa. La barre de fer vint cogner durement dans son dos. Elle eut le souffle coupé. Il recommença encore et encore. Elle avait l'impression qu'il lui brisait les os.

L'homme fou de rage lâcha son morceau de métal et défit le dernier rempart de tissus qui maintenait son érection. Il s'enfonça en elle, faisant fi de ses cris. Il n'entendait plus rien. Seul son plaisir comptait. Le calvaire dura des heures. Il ne s'arrêta seulement quand il fut au bord de l'épuisement. C'est alors qu'il se rendit compte que Svetlana n'était plus consciente. Affolé, il fit venir ses serviteurs à la rescousse. Il portèrent la jeune femme dans sa chambre et firent venir un ami médecin.

Il fallu plusieurs jours pour que Svetlana ne rouvre les yeux. A coté d'elle Izoumov la veillait. Elle en fut horrifiée. Elle voulu lui cracher quelque chose mais les force lui manquèrent. Elle se rendormi aussitôt. Il lui fallu quelques jours supplémentaire pour pouvoir se lever.

- Tu dois rester coucher ma douce !

Le surnom lui donna des nausées. Il se montrait mielleux.

-  Ne me parle plus ! Ne me touche plus !

Svetlana se moquait bien qu'il puisse lui en vouloir ou encore même qu'il recommence à la brutaliser. Elle ne voulait plus lui céder. Comprenant aisément qu'elle lui en voulait Izoumov tenta de jouer sur une corde sensible. Elle était croyante.

- Ton Dieu ne t'a t'il pas enseigné que tu devais pardonner ?

- Dieu n'a rien à voir avec ça. Seuls les démons peuvent maintenant avoir raison de toi. J'espère qu'un jour tu en rencontrera un et qu'il te fera payer. J'espère du fin fond de mon être qu'un jour les flammes de l'Enfer te submergeront.

Que Dieu aille se faire voir, il ne l'avait jamais aidé. Si elle ne pouvait pas croire en Dieu...peut-être que les démons seraient plus conciliants. Elle entra dans la salle de bain, ferma la porte à clé et se fit couler un bain. Elle espérait que l'eau parviendrait à effacer les traces et à calmer les douleurs.
« Modifié: jeudi 07 avril 2016, 18:11:31 par Svetlana »

Svetlana

Humain(e)

Re : Un petit goût de Paradis ! [PV : Silat]

Réponse 1 samedi 09 avril 2016, 23:27:19

Il hurle. Svetlana soupire. Il ne saura jamais se contrôler. Elle a beau se montrer douce et gentille, rien n'y fait. Son obéissance aveugle l'a mené là où elle est. Elle entend qu'il casse le mobilier. Elle ouvre le robinet d'eau pour tenter de couvrir les bruits. Mais le clapotis n'est pas suffisant. Tant pis. Elle se déshabille lentement. Elle prend soin de poser ses vêtements repliés.

Elle se voit dans le miroir et ses yeux parcours chaque marques qu'il a déposé. Des bleus, des ecchymoses. A certain endroit, des cicatrices encore rougeoyantes. Elle sait que toutes ne partiront plus. Et pourtant, toutes ces marques ne sont rien comparé à ce qu'elle ressent. Elle est souillée. Sa peau tremble rien qu'en repensant à cette fameuse nuit et aux autres.

Elle quitte son reflet et se dirige vers l'immense baignoire. Elle distille dans l'eau chaude un peu de bain moussant. Les bulles se forment et recouvre la surface d'une neige brillante.  Svetlana relève ses cheveux et les accroche avec une pince. Elle n'a pas envie de les mouiller. Elle coupe le flux d'eau et son pied vient effleurer la mousse délicate. Elle l'enfonce doucement jusqu'à ce que l'eau vienne l'engloutir. Elle entre son deuxième pied et avec précaution elle s'assoie.

Elle s'allonge dans la baignoire et s'immerge jusqu'au cou. Elle repousse la mousse sous son menton pour ne pas avoir l'impression d'être prise dans un étaux. Elle s'abandonne. Un instant, elle rêve de se laisser complètement aller, de plonger la tête et de ne plus la remonter. Elle ne sait pas ce qui la retient. Elle se sent lâche. Au bout de quelques minutes son angoisse passe et elle constate que son époux ne fait plus de bruit. Elle se rassérène et comprend qu'il va la laisser tranquille pour ce soir.

Elle ferme les yeux un instant et se saisit d'une fleur de douche et commence à frotter doucement son corps. Elle essaye de ne pas trop appuyer mais malgré tout, son visage se déforme parfois sous les douleurs qui lui donnent l'ordre d'arrêter. Tout à coup, une voix vient interrompre ce début de bien être. Las d'être dérangée elle tente de faire comprendre à l'intrus qu'il n'est pas le bienvenu.

-  Laissez moi, je n'ai pas besoin d'aide...j'ai demandé à ne pas être dérangée.

Mais la porte s'ouvrit. Svetlana pensa, en premier lieu, à l'un des savants crocheteurs qui faisait parti des larbins de son époux. Elle fut surprise de voir un visage inconnu et encore plus par ses paroles. Elle ne comprit pas bien de prime abord. Mort ? Cela lui semblait impossible. Elle se recroquevilla sur elle même faisant faire un remous qui expulsa quantité d'eau et de mousse hors du bain. Ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet de la surprise bien plus que de peur qui tenait tout de même un part importante dans son émoi.

Assimilant les paroles, elle le fixa un moment. Un silence court mais pesant s'installa. S'il voulait sa mort, il l'aurait tuée aussi vite que son époux. Elle à bien entendu la menace, sa vie n'est pas sauve pour autant. Il ne semble pas non plus vouloir l'attaquer. Elle décida alors de se lever pour sortir de l'eau. Elle était ruisselante. Son corps masqué par quelques bribes de mousse aurait presque pu laisser une image pudique d'elle. Si lui était couvert de sang, elle n'était pas en reste avec ses hématomes.

Ses yeux se baissèrent vers le bas ventre du jeune homme. Pas l'ombre d'une érection. Elle les remonta aussitôt vers son visage. Pas l'ombre d'une lubricité. Non, il n'est pas venu la violer. Ou alors la vue de son corps avait refroidi ses ardeurs. Qu'importe. Elle se décida à prendre le peignoir accroché au portant. Elle l'enfila avec un peu de difficulté.

- Je ne vais pas alerter qui que ce soit.

Sa voix était calme en comparaison des tremblements qu'elle tentait de dissimuler. Elle ne comprenait pas bien ce qui était en train de se passer.

- C'est Morovich n'est ce pas ?

La question ne demandait pas de réponse. C'était à lui que profitait le meurtre. Il deviendrait enfin celui qu'il souhaitait devenir depuis longtemps. C'est quelque chose qui avait déjà traversé l'esprit de Svetlana.

- Que me voulez vous au juste...Morovich veut-il remplacer mon époux ? Est-ce pour m'emmener à lui que vous ne me tu pas ? Parce que...

Si c'est le cas, elle préfère encore hurler à l'aide et obliger sa maison à la tuer pour le meurtre de son époux. Elle avouera même le crime s'il le faut. Après tout elle a un mobile elle aussi. Quitter un diable pour un autre...non merci.

Svetlana

Humain(e)

Re : Un petit goût de Paradis ! [PV : Silat]

Réponse 2 mardi 04 octobre 2016, 17:38:18

L'homme confirma ses pensés. Elle soupira quand elle comprit qu'il comptait l'emmener. Elle s'enserra dans son peignoir et lorsqu'il lui demanda de fermer les yeux, elle ne le fit pas. Elle s'attendait à avancer et trouvait donc sans logique de lui demander de clore les yeux dans sa propre maison. S'il voulait l'empêcher de voir où ils aillaient, elle se voyait plus avec les yeux bandés dans une voiture. C'est alors qu'une chose invraisemblable se produisit. Elle eut l'impression que son corps se faisait happer par une force invisible. Dans un réflexe, elle tenta de s'accrocher à la première chose venue. Ce fut un pan de la chemise de celui qui l'enlevait mais ce ne fut d'aucun secours.
   
Elle ouvrit la bouche pour crier mais aucun cri ne franchit ses lèvres. Elle demeurait là, les yeux exorbités par l'effroi, bouche ouverte, son cri pétrifié brûlant sa gorge, glaçant son coeur, fixant le vide sans oser respirer. Ce n'était pas possible ! Elle devait faire un cauchemar ! Elle allait s'éveiller ! Il n'y avait que dans ses rêves, dans ses nuits les plus tourmentées qu'elle avait croisé pareille apparition. Cela ne pouvait être. Elle avait l'impression de perdre la raison, en voyant le paysage changer devant elle. Elle ne pouvait pourtant détacher ses yeux de la pièce où elle était immobilisée.

Et puis tout s'arrêta. Elle se retrouvait là sans savoir quoi faire. Lui ne se préoccupait pas vraiment d'elle. Il parlait mais elle n'écoutait pas vraiment. En le voyant sortir de son champ de vision, elle reprit un peu ses esprits. Son regard se porta sur l'ensemble de la pièce. Elle chercha une fenêtre et dès qu'elle la vit, s'approcha en courant presque afin de voir l'extérieur. Ce qu'elle vit tenait plus d'un paysage des milles et une nuits. Il y avait quelque chose dans ce paysage qui lui faisait une impression étrange. Quelque chose encore impalpable pour les yeux novices de Svetlana. Pour elle, ses prunelles devaient lui jouer des tours. Il était impossible de passer du Japon à un pays oriental, quel qu'il soit, en si peu de temps.

Sans comprendre, elle voulu fuir aussi loin qu'elle le pouvait. Cependant, sortir ainsi, en peignoir, n'était pas la meilleur chose à faire. Le léger bruit de l'eau la fit sortir de sa torpeur. Elle n'était pas seule et ne devait pas l'oublier.

- Des questions...

Elle parlait plus pour ne pas attirer l'attention qu'autre chose. Et pourtant des questions elle en avait. Bien sûr qu'elle en avait. De nombreuses. Et la première question qu'elle se posait était de savoir si l'homme qui l'avait mené là était digne de confiance. Ses yeux se posèrent alors sur les vêtements qu'il avait négligemment posé sur un coin d'une commode. S'il avait prit des vêtements, c'était bien pour qu'elle les utilise.

- Et bien...par où commencer...j'aimerai savoir...que s'est il passé ? Où sommes nous ?

Il n'y avait pas de sous vêtements et cela n'avait pas de quoi étonner la jeune femme. Il n'avait simplement pas eut le temps d'en prendre et encore moins de choisir. Svetlana soupira et se tourna de façon à être dos à l'assassin. Une étrange pudibonderie après s'être montrée nue dans la salle de bain. Elle fit couler le peignoir à ses pieds ce qui était bien plus simple que de contorsionner son corps. Elle prit la jupe d'un rouge sang, ce rouge qui rappelait tant sa patrie à son époux. A cette pensé, elle grimaça. Maintenant il y baignait dans le sang. Quelques fils dorés rappelaient la valeur de la jupe et dessinaient de fins motifs.

- Et puis surtout, qui êtes vous exactement ? Que me voulez vous, qu'allez vous faire de moi ?

Bien sûr elle avait entendu des rumeurs sur des faits inexpliqués, des êtres étranges, la magie...mais de là à ce que ce soit vrai. Elle espérait que son sort n'aillait pas être trop grave, surtout que Svetlana mettrait le cas échéant tout en oeuvre pour ne pas retourner à l'état d'esclave. Sa mort étant dans les options.

Elle enfila le haut qui créaient des pans de tissus donnant l'impression que Svetlana portait une robe. Elle torsada la ceinture autour de sa taille, cachant ainsi habilement la démarcation entre les deux tenues. Lorsqu'elle bougeait, elle dévoilait ses jambes avec sensualité sans pour autant tomber dans la vulgarité. Le dos était nu mais les cheveux longs masquaient presque la peau délicate.

Enfin habillée, elle se retourna pour faire face au jeune homme. Elle ramassa le peignoir qu'elle entoura de ses bras. Elle ne savait pas vraiment quoi faire et restait bêtement debout à attendre des réponses éventuelles de l'assassin. Elle n'était visiblement pas à l'aise et sa peur remontait à cause de l'appréhension des réponses.
« Modifié: mardi 04 octobre 2016, 18:17:10 par Svetlana »


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