Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 30 lundi 18 juillet 2016, 10:31:10

Le sexe restait encore, pour Cupidon, une inconnue, une force avec laquelle elle avait bien du mal à jongler. C’était quelque chose qu’elle aimait beaucoup, tout en sachant que le sexe menait à la Luxure, et, dès lors, l’Ange, par inexpérience, avait du mal à dissocier les deux. Où s’arrêter le sexe ? Où commencer la Luxure ? D’après les courants les plus rigoristes, seul le mariage permettait de légitimer les rapports sexuels. Néanmoins, Cupidon ne pensait pas qu’une telle logique était tenable, car elle savait que le viol existait entre les époux. Or, une agression sexuelle ne lui semblait jamais pouvoir se légitimer, alors, suivant ce simple constat, elle avait compris qu’il fallait dissocier « mariage » et « sexe ». Il fallait néanmoins avouer que c’était une question sensible, à laquelle ses aînés n’avaient aucune réponse à lui fournir, ces derniers voyant le sexe comme une distraction physique, propre aux ressortissants des Plans Intermédiaires, mais pas aux Anges, créatures éthérés, transcendants de lumière. Alors, à défaut d’un mentor, Cupidon était devenue autodidacte en la matière, se laissant guider par sa propre expérience des choses.

Et, en ce moment, elle savourait le contact de Mélonye. Talentueuse, la courtisane prodiguait à sa hampe de chair de multiples attentions délicates, faisant frémir Cupidon. L’Ange en soupirait, encore et encore, se tortillant sur place, peu habituée à un tel plaisir. Elle avait déjà pu constater combien les rapports sexuels étaient fréquents sur Terra, et le remarquait ici, à nouveau, de manière encore plus notable.

« Hmmm… Mélonye, haaaa… »

Elle aurait sans aucun doute pu la faire jouir, mais, au lieu de continuer, l’experte courtisane retira sa bouche, et déposa plusieurs baisers sur son vit, avant de s’attaquer à ses testicules, venant même les sucer… Ce qui amena Cupidon à crisper ses poings, et à se dandiner sur place. La jeune Ange soupirait lentement, le corps traversé par d’étranges sentiments, agréables et… Inattendues. Son membre masculin lui donnait l’impression de vibrer sur place, et il était gros, dur, et douloureux… Oh, si douloureux ! La jeune Ange s’en pinçait les lèvres, mais Mélonye se refusa à la faire jouir, lui proposant, au contraire, que ce soit elle qui la prenne.

« Oh… »

Cupidon hésita un peu, avant de sourire, en voyant Mélonye se coucher sur le lit, elle-même s’étant redressée. Elle en avait furieusement envie, mais l’Ange jeta un bref regard par la fenêtre, une idée subite venant de la traverser.

« Oui, mais… Pas comme ça… Laisse-toi faire, Mélonye ! »

Elle aurait pu lui expliquer ce qu’elle préparait, bien sûr, mais Cupidon se disait que ce serait mieux ainsi, en faisant jouer l’effet de surprise. Sa main se saisit alors du poignet de Mélonye, et elle la serra contre elle, puis… S’envola.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les deux femmes se retrouvèrent à flotter dans les airs, survolant Papua et le Palais, le corps de Mélonye enserré dans les longues ailes roses de Cupidon, qui l’aidaient à avoir chaud.

« Nous allons faire l’amour comme ça, Mélonye… Vous, les Terrans, vous dites que le sexe vous envoie au Septième Ciel, alors… Disons que ce sera une manière littérale de poursuivre la métaphore. »

Malgré toute son expérience, Cupidon était sûre que Mélonye n’aurait jamais fait l’amour de cette façon ! Elle aida donc la femme à enrouler ses jambes autour d’elle, et, tout en flottant dans les airs, guida son sexe vers elle… Sa queue vint caresser ses lèvres intimes, provoquant de multiples frissons sur tout le corps de la jeune Ange, qui ferma les yeux en soupirant silencieusement.

« Allez… »

Ce fut l’ultime mot avant que Cupidon ne s’enfonce en elle, et ne s’unisse ainsi pour de bon à la belle courtisane.
DC d’Alice Korvander.

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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 31 mercredi 07 septembre 2016, 09:53:51

Toute charmée par Cupidon, Mélonye avait désormais très envie qu’elle vienne la prendre. Qu’elle vienne s’enfoncer en elle et lui montrer de quel bois se chauffait l’angelot de l’amour ! Après tout, avec la petite fellation qu’elle venait de lui prodiguer, elle devait être bien raide et bien prête à cela. La courtisane fut cependant un peu trop confiante. Naturellement, elle avait imaginé que Cupidon irait la prendre sur son lit et, ainsi, s’allongea sur le lit. Elle était prête à se faire dévorer toute crue ! Elle en avait terriblement envie … Cependant, elle s’était trompée sur un détail. L’imagination de Cupidon ! En effet, la créature angélique s’approcha et après un coup d’œil adressé à la fenêtre, fit une curieuse déclaration. Elle ne voulait pas la prendre comme ça ? Qu’est-ce que ça voulait bien dire ? Mélonye n’allait pas tarder à avoir la réponse.

Cupidon la prit par ses poignets et la serra toute contre elle, avant de tout simplement … S’envoler. Entourée par les ailes roses et incroyablement douces de son amante, Mélonye ne sentit même pas la température chuter à mesure qu’elle se faisait soulever dans les airs. Visiblement, l’angelot avait eu une idée particulièrement créative. La courtisane fut surprise et eut un peu peur au début, en voyant Papua et le Palais royal du dessus. Mais, elle se sentait en sécurité entre les bras de son amante, et bien au chaud entre ses ailes. Son regard plongea dans le sien, alors qu’elle se mordit la lèvre, s’agrippant toute contre Cupidon. « Tu es une vraie poète Cupidon ! » Lui répliqua Mélonye avec un petit gloussement, avant de sentir le membre de la créature frotter contre son intimité. « Hmm … Fais-moi rêver … » Dit alors la courtisane du bout de ses lèvres, sentant d’incroyables frissons la parcourir de part en part.

Puis, Cupidon passa à l’acte et s’enfonça en une grande délicatesse dans l’intimité de Mélonye, qui soupira grandement de plaisir. La petite angelot aux ailes roses pénétra donc la courtisane, qui couina et s’agrippa encore plus fermement à elle. Tous ses muscles réagirent. Elle était en train de s’unir pour de bon à sa douce amante, et ça, c’était merveilleux ! Elle prit en otage les hanches de Cupidon avec ses cuisses, l’enfermant dans un étau de chaleur et de douceur. « Haaa, continues … » Lui murmura alors Mélonye, sentant le membre de Cupidon explorer sa féminité avec grande douceur. Son petit corps remuait à chaque mouvement. Le plaisir et la chaleur augmentaient graduellement, et força bientôt Mélonye à venir quémander des bisous ! Elle fut la première à avancer son visage pour venir chercher les délicieuses lèvres de Cupidon, plaquant les siennes contre. Sa langue sortit et s’enfonça entre elles, venant jouer amicalement avec la sienne.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 32 mercredi 07 septembre 2016, 21:39:51

Elles auraient pu faire l’amour dans cette chambre, bien sûr, mais Cupidon n’était pas habituée à le faire dans des endroits aussi... Exigus. Non pas que la chambre de Mélonye soit en soi petite, mais, avec ses ailes, Cupidon pouvait facilement taper dessus. Et puis, il ne fallait pas non plus qu’elle laisse trop de plumes. Faire l’amour dans le ciel était donc la meilleure chose à faire, et c’était pour ça que les deux beautés flottaient dans les airs, surplombant les toits du Palais Royal. Ensemble, elles étaient en l’air, et la queue de Cupidon, bien dressée, alla se perdre dans le corps de Mélonye, qui, en retour, enroula ses jambes autour de ses hanches, s’appuyant sur elle.

Le corps de la jeune femme n’était pas bien lourd, et Cupidon, pour mieux la soutenir, posa une main sur ses fesses, et l’autre sur sa nuque. Malgré son corps svelte et sa fine taille, Cupidon était une Ange, ce qui signifiait qu’elle avait des compétences surnaturelles, et pouvait donc tout à fait maintenir Mélonye. Un sourire traversait ses lèvres, et elle frotta son nez contre le sien, tout en faisant quelques moulinets, battant des ailes.

« Hmmm... C’est si bon d’être là-dedans, Mélonye... Haaaa... ! »

Oh oui, c’était même vraiment très agréable ! L’intimité de Mélonye était chaude et confortable, et rappelait à Cupidon tous ces plaisirs qu’elle avait découvert depuis qu’elle avait quitté les Cieux. Son père lui avait dit que le sexe, si peu présent aux Cieux, était bien plus facile à trouver dans les Plans Intermédiaires, et l’Angelotte en avait rapidement eu la preuve. Elle couchait donc avec Mélonye, la pénétrant, soupirant contre elle, l’embrassant régulièrement, que ce soit sur les lèvres, ou dans le creux du cou. Dans la manière dont la courtisane remuait, et se tortillait, Cupidon sentait tout son talent.

L’Ange continuait à l’embrasser tendrement, caressant ses cheveux, et remua dans les airs, tournoyant sur elle-même... Puis elle se retourna soudain, et finit sur le dos, déployant ses ailes, afin de rester en l’air, Mélonye se redressant ainsi sur elle, pouvant s’appuyer sur ses longues ailes, que Cupidon avait bombé vers l’avant, pour pouvoir la maintenir, et qu’elles aient un peu de solidité.

« Vas-y, ma chérie, hummm... Danse sur moi, haaa... »
DC d’Alice Korvander.

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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 33 lundi 24 octobre 2016, 12:54:42

Si on avait dit un jour à Mélonye qu’elle coucherait avec une véritable Angelotte de l’amour, elle ne l’aurait pas cru ! Et pourtant, c’était ce qui était en train de se passer. La courtisane était là, en l’air, en train de délicieusement faire l’amour avec une créature dénommée Cupidon. Une créature de pure douceur et amour, qui s’était alors offerte à elle. Mélonye peinait encore à croire que tout ceci était vraie. Si cela se trouvait elle était en train de rêver, après tout, tout laissait à croire que c’était le cas. Elle était en l’air, elle était sur une créature magique ailées, qui n’avait point refuser ses avances. Dans le doute, la courtisane était bien décidée à en profiter ! Ainsi, maintenue par Cupidon, elle avait complètement craqué pour elle quand elle s’était mise à la pénétrer.

Son mandrin l’explorait de fond en comble, remuant tendrement en elle, laissant une Mélonye totalement subjuguée par une telle prouesse. Son petit corps remuait au rythme des coups de trique de Cupidon, et elle ne résista pas longtemps à l’envie d’enrouler ses jambes autour d’elle, et de venir l’embrasser aussi voracement et passionnément qu’elle le pouvait. Cependant, après quelques temps, l’Angelotte finit par se retourner et inversa les positions. La courtisane pu prendre appui sur ses ailes et ne perdit donc pas l’équilibre. Elle esquissa un sourire malicieux quand sa partenaire lui demanda de danser sur elle. « Avec plaisir, haaa … Ma petite Cupidon … » Lui répondit-elle. Mélonye posa ses mains sur son doucereux et chaleureux corps, puis commença à monter et descendre, lentement.

Elle remua tout aussi lentement et sensuellement son bassin en sens horaire pour encore mieux solliciter la trique de Cupidon, qui rentrait progressivement en elle à même mesure qu’elle en sortait. La courtisane s’empala donc joyeusement, accélérant progressivement le rythme. Chaque va et vient lui arracher de terribles spasmes et vague intense de plaisir, qui à chaque fois l’approchait d’un pas vers la jouissance, la délivrance. Sentir la chaude verge de Cupidon écarteler ses chairs, c’était sans doute l’une des plus douces et sensationnelles sensations au monde. « Hmmm oui … Haaa Cupidon … » Couina donc Mélonye, dansant joyeusement sur le sexe de sa délicieuse amante.

Après quelques temps ainsi, la courtisane se cambra et bomba légèrement son fessier, afin de s’allonger contre le corps de Cupidon, tout en continuant de s’empaler sur sa douce verge. Mais en étant allongée, elle pouvait sentir sa poitrine se lover à la sienne, et surtout, elle pouvait l’embrasser ! Mélonye craquait complètement pour le petit minois de Cupidon. Elle était la créature la plus mignonne et attendrissante qu’elle n’a jamais vu ! Impossible de lui résister. La courtisane lui sourit donc, avant de délicieusement plonger sa langue entre ses lèvres, pour venir danser également avec la sienne. Un bon baiser sulfureux et passionné, où les salives et les saveurs s’échangèrent à nouveau, tout cela en gardant le rythme. « Hmmm ! » Ronronna alors Mélonye, fermant ses yeux pour totalement se plonger dans ce baiser des plus fruité et doux qu’il soit …
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 34 mardi 25 octobre 2016, 21:50:53

Dans leur parodie sexuelle d’Aladdin, Cupidon et Mélonye étaient en train de redéfinir l’expression « s’envoyer en l’air », une expression qui, après ce qu’elle avait vécu, ne devrait plus jamais résonner de la même façon aux oreilles de Mélonye. Les deux femmes flottaient tout simplement dans les airs, avec un point de vue fantastique. Une ville entière s’étalait sous les anges de Cupidon, la capitale de Papua. Une magnifique cité, jonchée de minarets, de tours s’élevant comme des flèches vers le ciel, et qui brillaient de mille feux. Et, parfois, des plumes roses descendaient des ailes de Cupidon quand Mélonye s’y appuyait en redescendant sur elle. Lesdites plumes tournoyaient dans les airs, et, parfois, se posaient sur la fenêtre d’un jeune enfant, qui, au matin, aurait la chance d’avoir cette précieuse plume, qui lui donnerait le sourire, et qui stimulerait presque inévitablement les désirs de ses parents.

« Hmmmm... Haaaa... »

Cupidon avait posé ses mains sur les hanches de la courtisane, les descendant parfois pour palper ses fesses, et pour apprécier d’autant mieux le corps parfait de cette femme. On aurait pu dire que Cupidon se livrait à des plaisirs bassement matérialistes, et qui avait peu à voir avec la spiritualité qu’on associait aux Anges, et on aurait raison, en un sens... Mais Cupidon savait que la réalité n’était jamais aussi binaire que ce qu’on en pensait. Parmi les humains, il existait de multiples cultures différentes. Sur Terra, l’Ordre Immaculé voyait par exemple d’un mauvais œil les rapports charnels, estimant que l’être humain était conçu pour avoir des désirs plus importants que les simples désirs charnels, qui le rapprochaient de l’animal. Mais, dans une région comme Papua, on avait une culture différente, car on considérait que le corps était aussi important que l’esprit, et qu’il fallait que les deux soient en harmonie pour pouvoir être heureux.

En réalité, ce n’était rien de plus que cette conception qui s’exprimait en ce moment, avec Mélonye qui dansait sur elle, s’empalant sur son sexe. Les gémissements de l’humaine répondaient aux soupirs de Cupidon. Elle en venait à énormément aimer sa mission, sa tâche sur Terra, et son étude du genre humain. Ils avaient autant de côtés détestables que de qualités, et, indéniablement, Cupidon rangeait Mélonye du bon côté. Elles flottaient dans les airs, et Mélonye avait rapidement réussi à accepter le fait qu’elle faisait l’amour avec une femme en flottant au-dessus des nuages, dans les airs. C’était probablement, pour elle, une expérience unique au monde, et que peu de gens, dans sa connaissance, auraient l’occasion de faire.

« Haaann... »

De la même façon, Cupidon était peu habituée à utiliser des sortilèges d’hermaphrodisme. Terra étant très chargée en magie rose, réaliser ces sorts n’était, en soi, pas très compliqué, mais c’était toujours bon à faire. Le corps de Mélonye se courba progressivement vers l’avant, et elles s’embrassèrent encore, Cupidon en profitant pour tournoyer à nouveau, sa main se posant sur la nuque de Mélonye, l’autre sur ses fesses, maintenant ainsi le doux corps de la courtisane contre le sien, tout en s’envolant. Elle fourra sa langue dans sa bouche, jouant avec la sienne, et elles passèrent au-dessus de la capitale, s’en éloignant, pour descendre vers le grand lac de Papua, véritable mer intérieure, s’approchant d’une île située sur le lac, un petit îlot entouré de nénuphars et de lucioles qui brillaient dans la nuit.

À aucun moment, le sexe de Cupidon ne quitta le corps de Mélonye, et elles se rapprochèrent de l’île, où Cupidon déposa Mélonye, agrippant ses mains, les plaquant sur le sol, leurs pieds filant dans l’eau, et multiplia alors les coups de reins, en gémissant profondément, son visage collé contre le sien, léchant parfois ses joues.

« Haaaa... Hmmmm... !! »

Cupidon intensifia encore ses coups de reins, comme si, tout d’un coup, son corps venait de se rappeler à elle, et souhaitait se presser d’atteindre un orgasme.

D’où la puissance et la multiplication de ses coups de reins !
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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 35 mercredi 07 décembre 2016, 15:06:42

Cupidon était belle. Cupidon était douce. Cupidon était craquante ! Voilà différentes choses qui passaient par l’esprit de la belle courtisane alors qu’elle dansait sur la trique de son amante. Là où Rhian était d’une beauté à couper le souffle ; une beauté sauvage, espiègle, tranchante, Cupidon était d’une toute autre beauté. Une qui était bien plus douce et attendrissante, qui était à l’image de sa nature. Le fait qu’elle possédait un caractère des plus doux et agréable qu’il soit aidait beaucoup à se faire cette image d’elle. Si Mélonye savait que Cupidon existait auparavant, peut-être se serait-elle mise à lui adresser des vœux ! Bon, elle savait que ce n’était pas son rôle d’exhausser les souhaits des habitants de Terra, même si ceux de Mélonye seraient orientés amour et sexe. Mais à présent qu’elle savait qu’une telle créature existait, elle n’allait pas se priver pour la louer chaque soir, dans son lit.

Ainsi donc les deux femmes faisaient joyeusement l’amour dans les airs, au-dessus de la somptueuse capitale. Mais Mélonye, trop absorbée par le plaisir que lui procurait cette trique allant et venant en elle, ne remarqua pas que son amante fila dans les cieux et s’approcha progressivement du sol. Plus précisément du grand lac de Papua, où un petit ilot séjournait dessus. Un minuscule bout de terre entouré de nénuphars et de lucioles brillantes la nuit, donnant un grand coté enchanteur et féerique aux lieux. Cupidon déposa son amante dessus, et vint s’apposer contre elle, amenant ses bras au-dessus de sa tête, tout en continuant de l’embrasser, encore et encore.

Elle intensifia aussi ses coups de reins, alors que son visage resta collé au sien. L’angelote se mit même à lécher ses joues de temps à autre, alors que la courtisane était complètement prise d’assaut par les délicieuses et merveilleuses sensations qu’elle lui procurait. Sa voix cristalline résonna à chaque coup de butoir, la faisant monter de plus en plus vers le nirvana, promettant une délivrance des plus merveilleuse qu’il soit. « Hmmm ! » Couina Mélonye, serrant ses doigts dans ceux de Cupidon, son corps se délectant autant de sa langue sucrée que de sa verge qui martelait sa douce féminité sans relâche. Mélonye, sans mauvais jeu de mot, était aux anges ce soir, entre les mains de Cupidon ! Elle subit encore et encore jusqu’à ce qu’elle atteigne son paroxysme en matière de plaisir, et que son corps ne relâche tout d’un seul coup. Mélonye poussa un long et délicieux cri de jouissance alors qu’un orgasme la frappa toute entière.

Elle se mit à mouiller abondamment alors qu’elle sentait l’orgasme de son amante pointer aussi. Plus précisément elle la sentit se mettre à jouir en elle, fourrant avec un concentré d’amour et de douceur son antre féminine, jusqu’à ras-bord. Sa respiration était lourde mais elle la reprenait doucement, alors que le tonnerre venait de gronder et de la frapper toute entière, la laissant toute paralysée de plaisir et de bonheur. Mélonye reprenait donc son souffle, regardant tendrement Cupidon dont le visage était collé au sien. En vue de cette proximité, la courtisane ne résista guère à l’envie de lui rouler à nouveau une délicieuse pelle. Sa langue se fourra donc à nouveau dans sa bouche, et vint jouer nerveusement avec la sienne. Néanmoins ayant le souffle court, elle fut faire quelques pauses et ce fut au cours de l’une d’entre elle qu’elle fit une petite déclaration à son amante. « J’ai l’impression d’être en train de rêver … Tu es si douce, si belle, si … Délicieuse … » Dit alors Mélonye, toute rêveuse. « Fais-moi l’amour jusqu’à la fin de la nuit, ma chérie … » Lui demanda-t-elle ensuite, désirant tout simplement lui faire des câlins jusqu’au lever du jour.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 36 jeudi 08 décembre 2016, 18:40:49

Beaucoup d’Anges ne comprenaient pas Cupidon. Le sexe n’était pas tabou aux Cieux, il était juste... Étrange. Les Anges n’avaient jamais eu besoin de sexe, car ils ne naissaient pas par le biais d’une relation charnelle, et trouvaient leur accomplissement dans la spiritualité et la félicité. Or, le sexe, qui était sauvagerie et violence, était aux antipodes de la conception angélique. C’est ce qui, historiquement, avait amené plusieurs Anges à se montrer particulièrement zélotes, et à voir toute relation charnelle comme néfaste. Un point de vue insoutenable, car les êtres humains avaient tous besoin du sexe pour se reproduire. Cupidon avait donc une vision différente des autres Anges, et se voulait bien plus moderne sur les questions du sexe. Cupidon en faisait la preuve avec Mélonye.

Jamais sa verge ne se retirait d’elle, et elle continuait à la maintenir contre son corps, s’approchant de la surface du grand lac. La courtisane ne le voyait même pas, tant elle était subjuguée par le plaisir. Ce spectacle ne pouvait qu’exciter Cupidon, qui se mordillait les lèvres, toute émoustillée devant le spectacle de cette jeune femme en train de gémir et de soupirer.

*Comment est-ce que je fais pourrait être maléfique ? Je ne fais que la rendre heureuse, que diffuser la joie et la beauté dans son corps magnifique...*

Non, il n’y avait vraiment, à ses yeux, rien de mauvais là-dedans ! Mélonye continuait à se faire prendre, et, régulièrement, les deux amantes s’embrassaient. Cupidon se retourna lentement, et se laissa tomber vers le bas, jusqu’à heurter le petit îlot qu’elle avait vu. Ses deux grandes ailes se déployèrent à gauche et à droite, le bout de ses plumes trempant l’eau, de même que ses pieds, qui se glissèrent au milieu des nénuphars, dans cette eau magique faite de furolucioles. Et Cupidon, elle, sentait Mélonye danser sur elle, s’empalant sur sa verge, gémissant de plus en plus.

Les furolucioles tourbillonnaient autour d’elle, magnifiques flammes lumineuses, avant que Mélonye, dans un long soupir, ne s’abandonne. Là, dressée au-dessus de l’Ange, elle offrit à Cupidon le plus beau des spectacles : un orgasme. Les deux mains de la belle Ange se serrèrent sur ses hanches, et elle sentit, elle aussi, le plaisir croître. Les deux femmes jouirent en même temps, la queue de Cupidon expulsant des filaments de foutre dans la chair de la belle Mélonye, qui, en retour, s’abandonna à son tour. Elle jouit, et... Et ce spectacle était somptueux ! Cupidon écarquilla les yeux en souriant, voyant la belle Mélonye se détendre ensuite, le sperme fusant dans son corps.

Mélonye reprenait son souffle, et lui indiqua alors qu’elle comptait jouer avec elle toute la nuit. Cupidon ne put que sourire.

« Hmmm... Tu es insatiable, petite humaine... Mais c’est mon devoir de faire plaisir aux humains, après tout. »

Les furolucioles tournaient autour de Mélonye.

« Ce sont des furolucioles, Mélonye... On dit qu’elles exaucent les vœux, car elles peuvent sentir les personnes que tu désires le plus voir, et te le montrent... »

Une furoluciole se déplaçait devant Mélonye, et, le long des petits points brillants qu’elle laissait dans son sillage, la silhouette de Rhian se forma... Mais les joueuses furolucioles ne s’arrêtèrent pas là, car Cupidon sourit, et rougit, en voyant une image se former le long des traînées étincelantes d’une autre créature...

Cyanée.
DC d’Alice Korvander.

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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 37 samedi 25 février 2017, 14:59:19

Mélonye ne savait pas si elle était en train de rêver ou si elle était réellement en compagnie d’une ange. Mais ce qui était sûr était qu’elle désirait profiter de ce moment jusqu’au dernier instant. Cupidon était si douce et gentille, il était impossible pour la courtisane de ne pas l’aimer et vouloir lui faire plein de câlins. Après avoir jouit et sentit le foutre de Cupidon fuser en elle, la courtisane s’était blottie contre son amante, lui offrant un doucereux baiser, alors qu’elle lui fit part de son désir de faire l’amour toute la nuit. Oui, Mélonye était insatiable mais c’était bien pour ça qu’elle était une courtisane. Et là, elle semblait réellement vouloir partager ce moment avec une personne si douce que Cupidon. Quand cette dernière lui expliqua ce qu’était une Furoluciole, la courtisane redressa son visage pour les observer. Effectivement … Ces petites créatures semblaient belles et bien magiques, puisque peu après, une silhouette se forma.

Rhian. Ces créatures avaient lu en Mélonye comme dans un livre ouvert, lui montrant ainsi la personne qu’elle aimait le plus, et qui comptait le plus aussi. Les joues de Mélonye s’empourprèrent, ayant toujours cette retenue envers la princesse, même si elle était au cœur de ses plus grands rêves et désirs. Mélonye sourit doucement, avant de revenir au visage de sa Cupidon. Elle s’allongea toute contre elle, nichant sa tête dans son cou. Elle désirait continuer de faire l’amour mais, un petit moment de tendresse et de repos entre deux était le bienvenu. Nue, et profitant de la chaleur de son corps, Mélonye promena doucement ses doigts le long de sa poitrine et de son bras. « Elles exaucent les vœux, tu dis ? … » Dit alors la courtisane, alors qu’un petit sourire ravi s’imprima sur ses lèvres. Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle tente sa chance, se mettant ainsi à penser à un souhait, un désir qui lui tenait réellement à cœur.

Elle aurait souhaité que Rhian la voit comme plus qu’une courtisane. Ô, elle savait que la princesse la voyait comme son amie, voire une très proche amie. Et si c’était réciproque et que Mélonye voyait aussi Rhian comme sa grande amie, la vérité était qu’elle ressentait des choses plus profondes que de l’amitié à son égard. Mélonye avait des sentiments, des vrais, pour la princesse. Et elle aurait souhaité que ce soit la même chose pour Rhian, mais la réalité faisait qu’une princesse ne pouvait ressentir de pareilles choses pour une simple courtisane. Rhian aspirait à un ou une noble, de même rang qu’elle … C’était pour cette raison que cette idylle était impossible. Mais l’espoir faisait vivre et la courtisane, du fond de son cœur, fit son petit vœu. Après cela, elle sentait encore la douce chaleur de Cupidon la bercer, alors qu’elle était contre son corps, se reposant. La courtisane continuait de la caresser, mais elle désira finalement parler un peu, avant de reprendre les ébats.

« Je suis curieuse à ton sujet, noble ange … Comment c’est, chez toi ? Vous êtes tous aussi beaux et gentils ? Vous avez tous de si grandes ailes ? » Demanda-t-elle en souriant, désirant en savoir plus sur Cupidon et son monde.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 38 lundi 06 mars 2017, 00:52:55

« C’est ce que les légendes disent, en tout cas. »

Cupidon ne se serait jamais risquée à une telle assertion, car les furolucioles n’avaient, a priori, aucun pouvoir divinatoire. Elles étaient juste de curieuses et étonnantes manifestations magiques liées à l’atmosphère ambiante sur Terra. Cupidon les observait rêveusement, en voyant la silhouette fine et élégante de sa belle Cyanée. Impossible, en revanche, de voir ce que Mélonye voyait, car chaque image était personnelle et intuitive. La courtisane lui demanda alors comment les choses étaient, là-haut.

« Oh... Eh bien... »

Assises sur leur île, au milieu du lac, elles ressemblaient à un curieux couple, les ailes de Cupidon légèrement repliées, recouvrant le dos de Mélonye.

*J’ai vraiment de si grandes ailes ?*

C’était étonnant... Mais pourquoi pas, après tout ? En tout cas, Cupidon entreprit de satisfaire, autant que possible, la curiosité de Mélonye.

« C’est... Très grand. Mais il n’y a pas que des Anges. Le Royaume des Anges, pour l’appeler ainsi, se trouve dans les cieux, dans d’immenses forteresses flottantes très aérées, et, en bas, il y a d’immenses forêts, des lacs, des océans, abritant quantité de créatures et d’individus. C’est un endroit très agréable, oui. Après, il y a des personnes gentilles, et d’autres... Qui le sont moins. Plus autoritaires... »

Elle pensait notamment à Imperius, ou même à Yehaël. Cupidon était en réalité une Ange très sociable, avec une existence atypique, puisqu’elle était née humaine dans les Élysées, et avait ensuite obtenu ses ailes, en reprenant la charge de son père. Depuis lors, elle avait pris le nom de Cupidon, et s’était retrouvée d’une belle paire d’ailes aux plumes roses, une particularité qu’on observait chez certains anges.

« Quant aux ailes... Les Archanges ont deux paires d’ailes, mais elles font, globalement, tous un peu la même taille. Elles sont assez grandes, oui... Dans vos maisons petites, c’est toujours un problème, je ne te raconte pas le nombre de fois où je me prends les ailes dans une porte ! »

Cupidon en gloussa un peu. Parfois, on ne se rendait pas compte de ce genre de désagréments !

« Enfin... J’ai décidé de reprendre la charge de mon père, parce que... J’étais intriguée par ce monde. J’essaie de comprendre comment vous fonctionnez, et je dois admettre que... Ce n’est pas facile à comprendre ! »

Il y avait aussi une autre raison, mais qu’elle ne disait pas encore à Mélonye. Au fond d’elle-même, Cupidon s’était toujours considérée comme plus proche des humains que des anges. Enfin, tout ça ne l’empêcha pas de poursuivre :

« Vous êtes très compliqués à comprendre, vous, les humains ! Pleins de contradictions et de paradoxes, ce n’est pas facile pour moi ! Mais c’est aussi, en un sens, ce qui fait votre charme... Du moins, c’est ce que je pense. Ton histoire avec Rhian l’illustre. Je pense que deux personnes qui s’aiment devraient pouvoir être libres de laisser leur amour s’exprimer, mais vous avez inventé tellement de règles et de blocages compliqués... Tu comprends ? Vous cherchez l’amour en le fuyant, c’est très perturbant pour moi ! »
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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 39 samedi 15 juillet 2017, 15:16:05

Chercher l’amour en le fuyant, voilà donc comment Cupidon percevait les choses. L’image fit doucement glousser Mélonye, mais qui sur l’idée, ne pouvait qu’être d’accord. Oui, la société humaine était compliquée et oui, les gens s’embarrassaient de codes sociaux et moraux. C’était, en un sens, ce qui permettait à la société de fonctionner, sinon ça serait un peu comme dans la jungle. Néanmoins Mélonye ne comptait pas se lancer dans un débat sociologique ... Non en vérité elle fut fascinée par ce que lui dit la douce Cupidon au sujet de son monde. Ça devait être absolument fabuleux à voir, et les paysages devaient être à couper le souffle. Mélonye en rêvait doucement, s’imaginant plein de scènes et d’images dans sa tête.

Allongée contre le doucereux corps de Cupidon, elle oubliait le monde qui l’entourait. Être dans les bras de l’ange de l’amour avait quelque chose d’incroyablement réconfortant et apaisant. La courtisane le sentait et n’avait franchement pas envie de la quitter de sitôt. Elles avaient toute la nuit devant elle ! De toutes façons, ce n’était qu’une petite pause avant de reprendre les affaires, car Mélonye avait encore quelques petits projets pour cette délicieuse femme. Néanmoins quand Cupidon vint à lui dire qu’elle ne comprenait pas pourquoi l’amour entre deux personnes pouvaient se cacher ou ne pas s’exprimer, en prenant l’exemple d’elle et Rhian, Mélonye sourit. Sa main se mit à jouer avec l’une des mèches roses de Cupidon, s’amusant à l’enrouler, à jouer doucement avec.

« J’imagine que ça doit être perturbant, oui. Mais, pour te la faire simple ... Rhian appartiens à une autre sphère de la société que moi. Elle est une princesse, et doit se marier avec un autre noble, pour permettre la pérennité de sa famille, mais aussi pour tout un tas de raisons politiques. Et moi, je suis juste ... Sa courtisane. Jamais on accepterait qu’une princesse finisse ses jours avec une noble de seconde zone – car oui, je suis quand même la fille d’un Sultan ! » Dit-elle, expliquant comme elle pouvait la situation à Cupidon. Mais à vrai dire, elle ne savait même pas si Rhian l’aimait de cette façon en retour. Probablement pas, cela dit. Mélonye ne se faisait pas d’illusions ... Et c’était ce qui parfois la rendait un peu triste. Son idylle avec la seule personne qu’elle aimait sincèrement était impossible.

« Et puis, si ça se trouve, Rhian n’a pas les mêmes sentiments à mon égard. » Ajouta-t-elle, la mine un peu boudeuse.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 40 samedi 15 juillet 2017, 20:16:18

Au milieu de ce lac chargé de magie, après avoir fait l’amour, les deux femmes se reposaient, et s’ouvraient plus librement. Cupidon avait exprimé ses incompréhensions. L’amour, qui était le plus beau sentiment dont les hommes étaient capables, était pour elle une puissante énigme. Pourquoi les humains n’arrivaient-ils pas à s’avouer simplement leurs sentiments ? Elle soupçonnait que c’était la peur du rejet… Mais elle avait bien compris qu’il y avait plus que cette simple peur. Elle en eut la confirmation avec Mélonye, qui lui expliqua qu’elle et la fameuse Princesse n’appartenaient pas aux mêmes cercles, aux mêmes sphères. C’était un discours que Cupidon avait déjà entendu. Elle avait rencontré plusieurs sociétés où le collectivisme primait sur l’individu. Autrement dit, la société l’emportait sur les aspirations personnelles. Avant d’être un individu, on appartenait avant tout à un groupe, et les besoins du groupe étaient plus forts que vos propres besoins. C’était le grand thème d’une des œuvres favorites de Cupidon, « Roméo Et Juliette », où, faisant fi de l’animosité entre les Montaigu et les Capulet, leurs familles respectives, Roméo et Juliette décidaient de s’aimer. C’était une magnifique histoire d’amour, mais aussi tragique, car, finalement, Roméo et Juliette ne trouvaient le moyen de s’aimer qu’à travers la mort. Dans cette œuvre, la collectivité l’emportait sur l’individualité. Pour Cupidon, c’était étrange, et compréhensible.

*Enfin, je peux comprendre qu’on se sente redevable envers son groupe, et qu’on ait des obligations vis-à-vis de ce dernier, mais cette appartenance ne devrait pas primer sur ce qu’on est vraiment… Surtout en matière d’amour.*

Malgré sa grande innocence et sa profonde naïveté, Cupidon était cultivée. Ses parents lui avaient enseigné, non seulement les rudiments fondamentaux, mais aussi les grandes œuvres artistiques terriennes, puisque les deux venaient de là. Cupidon avait donc eu l’occasion d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur la poésie, la philosophie, la littérature… Et l’amour était, chez les humains, un thème récurrent, central, fondamental. Il était donc tout naturel que Cupidon s’y intéresse activement.

Les furolucioles tournoyaient autour des deux femmes, et Mélonye finit par indiquer, du bout des lèvres, la véritable raison de ses hésitations. Cupidon sourit alors, et posa doucement sa main sur la sienne.

« Tant que tu n’as pas essayé, tu ne le sauras jamais, Mélonye… Je comprends les problèmes de castes, et ce genre de choses, mais… J’ai tendance à croire que l’amour surpasse ça, et devrait le surpasser. Le mariage est un acte d’amour avant tout, c’est une union charnelle et spirituelle entre deux individus qui veulent vivre une vie commune. Ça… Ça ne devrait pas servir à des fins politiques, c’est… C’est un détournement de la finalité du mariage ! »

Cupidon savait toutefois que le mariage avait toujours été une institution politique. Puisqu’il visait à rapprocher deux familles, on retrouvait en réalité l’éternel dilemme que celui figurant dans « Roméo Et Juliette » : le groupe contre l’individu. Dans sa vision politique, le mariage était la primauté du groupe sur l’individu. Dans sa vision romantique, il était l’affirmation de l’individualisme. Cupidon avait beau savoir qu’il n’existait aucun système parfait, elle estimait qu’il fallait au moins un système dans lequel des individus seraient libres de s’aimer ou non, sans considération d’éléments liés à la race, au groupe, ou au sexe.

« Je crois que la principale question que tu dois te poser, c’est de savoir si Rhian t’aime… Et, pour ça, tu peux déjà envisager différents éléments. Par exemple, est-ce qu’elle te parle souvent d’amoureux ? Est-ce qu’elle a un amant potentiel ? Est-ce que vous vous entendez bien ? Est-ce qu’elle se confie à toi ? »

L’amour se cachait souvent dans les détails. Il fallait le trouver, le discerner, mais le mieux restait toujours d’en parler à la personne concernée…

« Pourquoi tu ne lui en as pas parlé ? Tu as peur qu’elle se moque de toi ? »
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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 41 samedi 23 septembre 2017, 16:06:52

Au fil de leur discussion, Mélonye comprit que Cupidon était belle et bien la représentante de l’amour. Même si elle n’avait pas dit quelque chose de spécial, il se dégageait d’elle cette impression, cette sensation très agréable. La courtisane resterait bien volontiers avec elle toute la nuit, là, couchée contre son corps chaud et tendre, à parler et échanger. Cupidon était d’excellente compagnie, tant d’un point de vue sexuel que personnel. Après leurs ébat, les deux femmes s’ouvraient à la discussion et Mélonye avait donc introduit son petit problème avec Rhian ... Elle l’aimait, profondément et sincèrement, mais ne pouvait pas avouer ça. Pour plusieurs raisons ; politiques, familiales, et personnelles. Rhian était une princesse et pas elle ; L’amour que lui portait Mélonye pouvait ne pas être réciproque ; etc ...

Et quand la courtisane expliqua ceci à Cupidon, cette dernière lui posa alors quelques questions, afin de l’aider à y voir plus clair. Mélonye, lovée contre elle, semblait pensive et réfléchit bien à sa réponse. Comment savoir si Rhian l’aimait en retour ? Selon Cupidon il pouvait y avoir plusieurs signes mais, le mieux, serait encore d’être franche avec l’intéressée. Mais pour répondre à ses questions, il ne vint nullement à l’esprit de Mélonye un souvenir où Rhian lui aurait parlé d’un amoureux. Ni d’un autre amant potentiel, autre qu’éventuelles petites aventures. « Rhian et moi on est les meilleures amies au monde ! Enfin, c’est comme ça que je le ressens ... On passe beaucoup de temps ensemble, et, on se confie pratiquement tout. Même si en tant que Princesse, elle ne peut pas tout dire et c’est normal. Mais, je pense être sa meilleure confidente ... » Répondit-elle alors.

On pouvait voir sur le visage de Mélonye, et même dans sa voix, une pointe de tristesse. Elle avait peur qu’au fond, Rhian ne ressente rien pour elle. Du moins, pas ce qu’elle désirerait qu’elle ressente. Elle ne pourrait guère lui en vouloir, c’était évident, mais ça serait une déception très dure à encaisser pour Mélonye. Et c’était au fond l’une des majeures raisons pour laquelle elle n’avait jamais décidé de venir lui en parler. « Je verrai mal Rhian se moquer de moi pour ça. Mais, j’ai juste ... Peur du rejet, en fait. Je ne sais pas comment ça sera au harem après, si jamais elle rejette mes sentiments. Sans doute que ça finira par passer mais, j’ai peur que quelque chose se brise définitivement ... » Avoua-t-elle, caressant et jouant avec une mèche de Cupidon.

Soupirant profondément, Mélonye décida alors de ne pas se laisser aller puis, releva son visage vers celui de Cupidon, reprenant ses airs de grande curieuse. « T’as déjà connu ça, Cupidon ? L’amour impossible ? Ça serait un comble pour une créature comme toi, qui est l’amour personnifiée ... Aller, tu dois certainement avoir connu une personne qui a fait chaviré ton petit cœur, non ? » Dit-elle en gloussant doucement, curieuse sur la vie affective de sa nouvelle amie. En attendant sa réponse, la courtisane, en manque de câlin, vint se serrer toute contre Cupidon, allongée sur son côté. Ses jambes très douces caressaient les siennes, goutant à leur tour à la douceur de celles-ci. Pendant que Cupidon parlerait, elle pourrait sentir la main de Mélonye glisser et caresser aléatoirement son corps, se promenant partout sur son buste et son ventre, lentement, au gré de ses envies.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 42 samedi 23 septembre 2017, 22:58:24

Pour Cupidon, c’était une vraie question. Ange de l’Amour avant tout, elle voyait cette émotion comme l’émotion cardinale, une émotion qui, en bien comme en mal, gouvernait les hommes dans la quasi-totalité de leurs décisions, et ce qui façonnait tout être vivant. De l’Homme à la biche, l’amour était une valeur partagée par l’ensemble des espèces, une émotion-mère à la source de bien d’autres émotions. Elle n’était pour autant pas une jeune idéaliste naïve, qui verrait dans l’amour le bonheur suprême. Plus mâture, Cupidon savait que l’amour, puisque à la source de tout, ou de presque tout, était autant une force créatrice que destructrice. En réalité, Cupidon considérait qu’il y avait deux grandes pulsions, chez un individu, qui le forçait à agir, et qui justifiait l’intégralité des décisions prises : la Raison, et l’Amour. Parfois, ces deux puissances se recoupaient, mais, parfois, elles étaient diamétralement opposées.

En ce moment, Cupidon voulait surtout en savoir plus, car c’était typiquement le cas. La Raison expliquait à Mélonye que Rhian, l’élue de son cœur, était une Princesse, et qu’il était donc inenvisageable d’envisager une union entre elles. Elles n’appartenaient pas aux mêmes classes, aux mêmes groupements sociaux, et, dès lors, une relation serait impossible, car Rhian, par son statut, devait se marier à une personnalité influente, quelqu’un qui lui permettrait d’asseoir son autorité et de renforcer son pouvoir. Mais, face à ça, il y avait l’Amour, qui lui disait qu’elle était amoureuse, que Rhian l’aimait très certainement aussi, et qu’elle raterait sa vie en ne tentant pas sa chance… Et, en vérité, Cupidon était sûre que c’était ce « très certainement » qui faisait toute la différence, et qui paralysait Mélonye.

C’est d’ailleurs ce que l’intéressée ne manqua pas de confirmer. Elle avait peur d’un rejet, peur que déclarer sa flamme ne donne lieu qu’à une fin de non-recevoir, et que cela ne dénature ensuite définitivement les relations dans le harem. Cupidon avait de quoi répondre là-dessus, mais, avant qu’elle ne puisse formuler quoi que ce soit, Mélonye l’interpella,  en lui parlant de ses propres expériences.

« Oh… Euh… Eh bien, euh… »

Elle ne put pas répondre encore, car Mélonye se pressa contre elle. Cupidon sourit alors, et posa sa main sur ses cheveux, les caressant doucement.

« Oui, je suis amoureuse, mais… Ce n’est pas un amour impossible, loin de là ! Cyanée est une belle sirène… Magnifique, douce, aimante… J’ai été très surprise de la retrouver sur Terra, et… Quand je l’ai revu, j’ai su que je l’aimais, sans aucun doute possible. Alors, tu vois bien qu’aucun amour n’est impossible. C’est ce que vous dites, vous, les humains, non ? À cœur vaillant, rien d’impossible ! »

Cupidon était comme ça, toujours motivante, toujours à voir le bon côté des choses, et à se dresser contre tous les absolutismes que les humains aimaient tant ériger.

« Alors, ce que j’en dis, moi, c’est que tu n’es pas honnête avec ta Princesse, si tu lui caches l’entièreté de tes sentiments… Et que tu n’as pas confiance en elle, si tu penses que cette révélation brisera vos relations. »

Pour le coup, l’Ange se montrait assez dure, mais elle ne faisait que dire le fond de sa pensée, et, surtout, elle cherchait à provoquer la jeune femme.

« Moi, ce que j’en dis, c’est que, si cette Rhian est comme tu me la décris, il est normal de tomber amoureuse d’elle. Elle ne pourra qu’en être flattée ! »

Mais, de toute manière, le choix final appartenait entièrement à Mélonye…
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Mélonye Harubaal

Humain(e)

Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 43 mercredi 20 juin 2018, 16:40:03

Une Rhian flattée de voir sa courtisane tomber amoureuse d’elle ... Mélonye aimerait bien le voir. Elle ne savait pas si l’ange de l’amour était sincère et véridique ou juste influencé par ses propres désirs. Après tout, Cupidon ne voyait qu’amour et pour elle, ça devait être normal. Cependant, elle l’avait vu ; les Hommes adoraient se compliquer la vie et il fallait composer avec. La courtisane fut un peu froissée par la dureté de ses propos mais n’en fit nullement un drame. Elle avait peut-être raison au fond, mais est-ce que cela allait changer quelque chose ?

Mélonye fut aussi très contente d’apprendre que la belle Cupidon avait également un amour, ou plutôt, une amoureuse. Elle ne savait pas qui était cette Cyanée mais en tout cas, cela lui donna un petit sourire malicieux. L’amour personnifié avait lui-même des sentiments pour quelqu’un d’autre ! C’était si mignon et touchant. La courtisane aurait bien voulu jouer davantage sa grande curieuse et venir en demander plus sur cette étrange fille qui avait fait chavirer son cœur mais, elle était trop soucieuse sur sa propre relation avec Rhian pour cela.

Devait-elle réellement tout lui avouer ? Trouver le moment propice, puis se lancer ? Mélonye savait qu’au fond, elle allait devoir le faire un jour ou l’autre. Si elle ne faisait rien, personne n’allait le faire à sa place. Elle déglutit puis soupira, avant de se redresser. « Tu sais quoi Cupidon ... Je vais y réfléchir. Après tout, si je ne me lance pas ... Personne ne pourra le faire pour moi. Y’a toujours des risques à prendre, en amour ... Je suppose. » Finit-elle par dire. Mélonye offrit un beau sourire à Cupidon puis se pencha pour venir déposer un baiser sur sa douce joue. Un petit silence se fit avant que la courtisane retrouve son regard si spécial et si évocateur. Son regard si joueur et espiègle, trahissant toujours son envie de câlin, de tendresse ...

La courtisane se pencha à nouveau et vint embrasser le cou de son amante, puis le haut de son buste, avant de venir masser doucement sa tendre poitrine. « Mais en attendant, je veux continuer à te faire des câlins ! » Finit-elle par dire, d’un ton malicieux, alors qu’elle se pencha pour venir embrasser avec délicatesse l’un des doucereux mamelon de Cupidon.
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Cupidon

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Re : Songeries romantiques [Mélonye Harubaal]

Réponse 44 lundi 25 juin 2018, 22:59:02

Cupidon était effectivement la magnifique Ange de l’Amour. À ce titre, elle ne raisonnait qu’à travers le prisme de l’amour. Elle connaissait l’intensité de ce sentiment, sa puissance et sa dangerosité. L’amour pouvait mener à la haine, au désespoir, il menait directement à la jalousie, mais il était aussi le sel de la vie, son piment. Sans amour, la vie n’avait aucun sens ! Cupidon était à ce titre soucieuse d’aider les gens, de contribuer aux relations amoureuses. Contrairement à l’image romantique, elle n’avait pas un arc avec un carquois, capable de rendre n’importe qui amoureux, mais elle pouvait lire les pensées, les pulsions, et, à sa manière, les influencer. Face à elle, on se sentait plus libre, plus serein, comme si la présence de la belle Cupidon amplifiait les sentiments amoureux. Mélonye était toujours un peu nerveuse, mais avoua qu’elle y réfléchirait. Pour Cupidon, c’était un bon début ! Elle adorait les histoires d’amour impossibles, les histoires romantiques où l’amour surmontait les barrières sociales et les différences culturelles ! Pour elle, c’était magnifique, un très beau message, la preuve de la supériorité du phénomène amoureux sur tout le reste !

L’Ange sentit alors les lèvres de Mélonye sur son cou, et lui sourit tendrement, puis Mélonye lui avoua que, pour le moment, elle avait très envie de « câlins ». Les yeux de Cupidon s’illuminèrent, puis elle posa sa main sur le visage de Mélonye, caressant avec ses doigts les lèvres de la femme.

« Ça, ma belle, c’est dans mes cordes ! »

Cupidon lui sourit doucement, et l’embrassa ensuite à nouveau, collant son corps contre le sien, tout en posant sa main sur sa nuque. Elle serra ses cheveux tout en poursuivant le baiser, fourrant sa langue dans sa bouche. Le contact se prolongea pendant de délicieuses secondes, avant que l’Ange ne finisse par le rompre, en souriant doucement à cette dernière.

« Tu as vraiment des lèvres délicieuses, Mélonye... Mais, si tuv eux que je te câline... Couche-toi sur le ventre ! »

La délicieuse courtisane s’exécuta, et les mains de Cupidon filèrent ensuite tendrement sur son dos, caressant ce dernier, avant qu’elle ne se penche, venant embrasser ses omoplates. Les délicieuses lèvres sucrées de Cupidon se déplacèrent ensuite encore, venant embrasser d’autres parties du corps de la femme.

« Oui, oui, tu as une magnifique peau, Mélonye, mais... Je sens aussi beaucoup de tension ! Heureusement que je suis là pour veiller sur toi, ma chérie... »

Et, tout doucement, mais avec une sensualité évidente, Cupidon commença son massage...
DC d’Alice Korvander.

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