[FINI] Union familiale [Kyli - Harleen Quinzel]

Cela faisait maintenant plusieurs jours que Pamela Isley, alias Poison Ivy, avait ramené de Terra un magnifique cadeau que deux sœurs Alraunes lui avaient offert : Kyli, sa fille*. Une resplendissante beauté, qui, comme sa mère, était à la fois belle, perverse, et très intelligente. Pamela lui avait promis d’aller sur Terre, et c’est ce qu’elles avaient fait. Kyli vivait depuis maintenant plusieurs jours dans le refuge végétal de Pamela, qui avait conçu pour elle une potion, grâce à l’aide d’alchimistes de Terra, qui permettait à Kyli d’avoir une apparence humaine, avec une peau beige, et permettant de détacher les deux fleurs sur sa tête. Grâce à cela, elles avaient pu sortir un peu, mais habituer Kyli, issue d’une forêt pure, à l’environnement passablement pollué de la Terre n’était pas facile, même si, en la matière, le Japon présentait un environnement sain. Ensemble, elles s’étaient promenées dehors, et Pamela lui avait fait manger des glaces à l’italienne. Elle ne lui avait pas encore tout montré, mais, ensemble, elles avaient aussi pu voir les multiples fidèles de Pamela, ces lycéennes, ces femmes et ces hommes que Pamela avait séduit, et qui vivaient dans son antre, en tant que serviteurs, qu’amants, et cobayes pour les expériences de la femme.

Kyli avait pu les voir, mais elle n’avait fait l’amour, pour l’heure, avec personne d’autre que sa mère. Et, pendant ces quelques jours, les deux femmes s’étaient régulièrement fait l’amour, couchant tout le temps ensemble, Kyli adorant sucer ses seins, buvant le magnifique lait de la femme. L’Empoisonneuse la laissait donc faire, et, maintenant, un grand moment s’annonçait.

« Elle va bientôt venir, ma chérie... Ne t’inquiète pas, Harley ne pourra que te plaire... »

Dans le refuge souterrain et végétal de Poison Ivy, accessible depuis le parc municipal central de Seikusu, Pamela attendait l’arrivée de sa grande amie et amante. Hier, Pamela était venue la voir dans un bar, où elles s’étaient battues contre une bande de bikers leur ayant manqué de respect. Et, après avoir dévasté le bar, elles avaient fait l’amour, puis Pamela lui avait finalement dit qu’elle avait une fille, et qu’elle voulait la lui présenter. Elle lui avait dit qu’elle s’appelait Kyli, qu’elle était belle, très intelligente, et qu’elle était le fruit de son union avec des Alraunes.

« Je ne t’en ai pas parlé, lui avait-elle dit, car je voulais m’assurer qu’elle naisse viable. »

C’est ce qui était arrivé, et il était donc temps qu’Harley Quinn la rencontre.

Et, quant à Kyli, Pamela lui avait dit qu’Harley Quinn, de son vrai nom Harleen Quinzel, était une femme très vive, qui aimait la vie, et qui adorait les enfants. Poison Ivy lui expliqua qu’elle n’avait rien à craindre d’elle, qu’elle était la meilleure amie de Pamela, et qu’Harley l’avait suivi de Gotham City à Seikusu juste pour être avec elle. Pamela, en effet, enseignait aussi à Kyli le fonctionnement de la Terre, grâce à des atlas et à des glossaires, et elle lui avait expliqué qu’elle était originaire d’une ville extrêmement novice et terriblement polluée : Gotham City.

Maintenant, les deux femmes attendaient leur invitée... Avec Kyli assise sur les genoux de Pamela, qui lui embrassait tout doucement et tout tendrement la tête, se frottant contre ses cheveux.


* : Cf. RP « Bienvenue au monde »

Il y a bien des surprises dans la vie et on en avait chaque jour, pas forcément une surprise titanesque mais des surprises plus petites et anodines et là, elle fut de taille ! Dire qu'hier encore encore elle était sortie dans un petit bar dans un quartier paumé de Seikusu car disons-le simplement, une virée dans un bar sans une baston pour Harley, c'est comme un porno sans porno... ça sert à rien ! Puis à force de faire la tournée des bars, elle devait bien en tester de nouveaux. Comme son look. Un peu plus urbain et nouveau en gardant cette touche Harley dont elle avait le secret. Normal en même temps, c'est elle qui a lancé cette mode pour ainsi dire ! Puis fallait bien s'occuper sans Ivy, elle avait pris quelques jours de vacances loin du lycée, retournant sûrement sur Terra. Ce n'était pas trop sa came à Harley. Oui les vacances furent pas mal mais l'ambiance grosse citée futuriste digne d'un film de SF ou bien les chevaliers allant combattre l'injustice, bah ce n'est pas trop son truc ! Elle était plus à l'aise ici, Gotham en moins polluée et moins dangereux mais ça restait quand même un bon endroit.

Alors quelle fut sa surprise déjà de revoir Ivy sans avoir eu un coup de file ?! Ce fut l'occasion de se sauter, dans les bras d'abord pour s'embrasser avant d'avoir droit aux remarques sexy de ses Lobo asiatiques et beaucoup moins dangereux. Heureusement pour elle, elle ne sortait jamais sans sa grande copine. Ivy ? Non pas elle, Miss batte de baseball ! Avec elle hier soir, elle avait fait frotter des mains bon nombre de dentistes car bien des dents avaient volé et il en était de même pour le sang. Un peu de violence, un zeste de Gotham ici et voilà Harley toute chose ! Une fois le bar bien calmé, elles avaient fait l'amour sur le billard, l'occasion de se retrouver officiellement mais aussi d'en apprendre une belle ! Ivy était Maman ! Et même pas le genre de nouvelle futuriste où elle serait enceinte, non, elle avait déjà une fille, en chair et en os ! Enfin plutôt en sève et en euh... plante ? Ivy lui avait donné les grosses lignes de sa fille, née d'elle évidemment et d'Alraune – sorte de femme plante car bon, Harley n'était pas calé sur le sujet – et elle se nomme Kyli. Un nom bien mignon ! En plus elle était belle et intelligente. Voilà qui était bien intrigant ! Au point où Harley avait cogité tout ça la soirée sans faire de mauvais coup...

Harley avait beau être folle, la rendant parfois aussi folle que dangereuse, elle ne ferait pas de mal à une enfant. Pas a celle d'une copine en tout cas mais sinon... avec le Joker, elle en aurait bien été capable. Le lendemain, elle rejoignait donc sa Pamy dans sa planque, Harley n'avait pas changé son look pour autant emportant même sa batte, au cas où il y aurait un con ou deux en route. Arrivant enfin chez Pamy, elle passa la porte en la voyant avec ses cheveux roux puis...

« Oooooooooh ?! »

La voilà la fameuse Kyli ? Elle n'était pas un peu grande non ? Dpeuis combien de temps elle lui avait caché cette fille ? Harley ne s'attendait pas à voir un bébé dans les bras de Pamy mais au pire, une petite de quatre ou cinq ans et là... elle a l'âge d'aller au lycée ou au pire, fin de collège ! S'approchant d'elles, elle n'avait d'yeux que pour Kyli qu'elle observait sous toutes ses coutures. En haut, en bas, sur les côtés, ne rythmait tout cela que par des « oooooooh ? » depuis tout à l'heure. Elle leva enfin les yeux vers Pamy en lui souriant avant de rabaisser son regard sur la petite en faisant une bulle rose avec son chewing-gum. Quand ce dernier explosa, elle caressa la lèvre inférieure de Kyli avec son index.

« Elle a tes lèvres en tout cas ! »

Enfin... peut-être ? Elle était nulle pour découvrir ce genre de choses... Venant ébouriffer les cheveux de Kyli, elle se redressa pour se pencher sur Pamy pour l'embrasser avec son grand sourire et ses lèvres goût chewing-gum à la fraise, quitte à mettre sa poitrine sous le nez de mini-Pamy.

« Kyahahahaha ! C'est fun de te voir en maman, Pamy ! » Abaissant ses genoux pour faire face à la petite Kyli, elle venait lui baiser le front – elle ne savait pas vraiment comment la mère et la fille passaient leur journée après tout. « Ta maman te l'a peut-être déjà dit mais moi, c’est Harley et j'ai pleeeeeeeeein de chose à t'apprendre ma petite puce verte ! » Pas sûr que les choses à lui apprendre soit d'une grande priorité... Elle venait lui tendre un chewing-gum en la regardant avec un grand sourire. « Tu n'aime les chewing gum Kyky ? »

Avec Harley, fallait s'attendre à un surnom mais cela n'a rien d'officielle pour le moment. Pourquoi pas Lyly ? Ou... va lui falloir trouver des idées quand elle cernera mieux la petite Pamy.

La Terre.

Un monde étrange et totalement inconnu, dans lequel je n'aurais pas cru pouvoir trouver mes marques si vite. Ça ne faisait que quelques jours que j'y vivais, juste après avoir quitté la forêt qui m'avait vu naître sur Terra, mais je m'y sentais déjà comme chez moi. Il faut dire que l'aide de ma maman aura été des plus précieuses. Grâce à elle, j'ai pu affronter la pollution de l'air qui me donnait l'impression d'étouffer, bien que Seikusu soit un environnement assez bien préservé comparé à d'autres villes, j'ai pu obtenir une apparence plus humaine et ainsi me fondre dans la masse, j'ai même pu m'inscrire au lycée de Seikusu. Bien qu'ayant déjà toutes les connaissances que j'aurais pu y apprendre, maman jugeait qu'il fallait que je vive comme une adolescente ordinaire avant de pouvoir embrasser ma vie de déesse végétale. Le Japon avait cet énorme avantage d'avoir un système scolaire où un nouvel élève peut arriver n'importe quand et bien s'intégrer, mais ça ne se faisait pas non plus du jour au lendemain. Alors en attendant que j'ai ma place, maman et moi passions la plupart de notre temps ensemble : quand elle faisait cours, je m'occupais de son jardin à l'intérieur du lycée ; quand elle avait du temps libre, elle restait avec moi et me faisait découvrir des choses ou rencontrer des gens. Par exemple, elle m'avait fait rencontrer les hommes et les femmes qui étaient devenus ses fidèles, lui servant d'amants et de cobayes pour ses expériences. Mais surtout, dès que nous avions un moment de libre, nous faisions l'amour ensemble. J'adorai la sentir me serrer dans ses bras, caresser mon dos et mes cheveux pendant que je tétais ses seins remplis de lait aphrodisiaque. Ensuite, nous usions de nos capacités pour nous faire des choses intenses et uniques en leur genre, comme nous pénétrer avec des tentacules ou avec un phallus végétal. Parfois, je continuais jusqu'à ce que la fatigue me terrasse et me force à arrêter, puis je prenais une dernière gorgée de lait et je m'endormais entre ses bras. Ah que c'était bon...

Ce jour là était un jour particulier puisque, après avoir dégusté des glaces à l'italienne,  j'allais rencontrer une des grandes amies d'Ivy : Harley Quinn, de son vrai nom Harleen Quinzel. D'après ce que maman m'avait dit, Harley était une femme qui aimait vivre pleinement, et qui adorait aussi les enfants. D'ordinaire, j'étais assez nerveuse à l'idée de rencontrer de nouveaux visages, mais elle m'avait assurée que je n'avais rein à craindre de son amie, alors je n'étais pas inquiète. Assise sur ses genoux, j'attendais tandis qu'elle m'embrassait régulièrement le haut du crâne. Pour un peu, j'aurais pu m'endormir dans cette position. Il faut dire que ce repaire végétal, juste en dessous du parc de Seikusu, était un vrai lieu de béatitude pour moi. Je pouvais sentir les milliers de plantes qui vivaient autour de moi, c'était comme une cacophonie de sons qui s'harmonisait pour devenir une seule et même chanson. La beauté dans son plus simple état.

Après quelques minutes d'attente, quelqu'un arriva enfin. C'était bien Harley, maman me le confirma, mais le style vestimentaire qu'elle arborait était assez loin de ce que j'imaginais. Maman me l'avait décrite comme un arlequin, pas comme une allumeuse. Et pourquoi cette batte ? Au moins, Ivy avait raison sur un point : à peine entrée, son amie s'approcha de moi et se mit à m'examiner sous tous les angles possibles, rythmant cet examen par des « oooooooh ? » de temps en temps. Elle ne me toucha qu'une fois, en passant son doigt sur ma lèvre inférieure, comme quoi j'aurais hérité des lèvres de ma maman. Puis elle m'ébouriffa les cheveux et alla embrasser ma maman, mettant sa poitrine juste devant mon nez. Elle était bien formée, mais je n'avais pas besoin d'être aussi proche pour le voir, ses vêtements laissaient tout transparaître.

A genoux devant moi, Harley m'embrassa le front puis me dit qu'elle allait m'apprendre plein de choses. Ensuite, elle me proposa un chewing-gum. A cet instant, je ne savais pas de quoi il s'agissait, alors je fis ce que je faisais toujours dans ce genre de cas.

« Maman, qu'est ce que c'est un chewing-gum ? »

Elle m'expliqua qu'il s'agissait d'un type de bonbon qui ne s'avalait pas, qu'on mâchait jusqu'à ce qu'il n'ait plus de goût puis qu'on jetait ensuite. Intriguée, je pris celui que son amie me tendait et je me mis à le mâcher. La texture en bouche était particulière, mais le goût était bon. Mon visage s'illumina.

« Hhmm. C'est bon. »

Harley était contente, et maman était contente que nous nous entendions bien. Et pendant que je mâchais, je repensais à ce qu'elle avait dit un peu plus tôt. Elle voulait m'apprendre des choses, mais que pourrais-je encore avoir besoin d'apprendre ? Le savoir acquis durant ma période de gestation couvrait une grande partie du savoir de la Terre et de Terra, peu de choses m'étaient inconnues. Néanmoins, j'avais envie d'en savoir plus.

« Hum, Harley... quand tu as dit que tu allais... m'apprendre des choses... de quel genre de choses... tu parlais ? »

Pour autant que Pamela s’en rappelle et s’en souvienne, Harley avait toujours aimé les enfants. Elle adorait faire des blagues avec eux, et les entendre rire, et ce sans doute parce qu’elle avait un comportement très immature. L’épisode au bar, hier, en avait été la preuve. Elles avaient totalement dévasté ce bar, car, en répondant aux insinuations sexistes d’une bande lourdauds, Harley avait frappé avec sa batte, puis Pamela était intervenue. Oh, elle ne blâmait nullement son arlequin, car ces types l’avaient mérité, et ça leur avait rappelé le bon vieux temps... Mais c’était Harley. Totalement imprévisible, comme son nouveau look, extrêmement sulfureux et provocateur, qui la faisait ressembler à une véritable prostituée. Pamela aimait bien ce style, mais, quand Harley arriva, elle vit clairement sa jeune fille s’étonner d’un tel choix vestimentaire.

Pamela essayait d’habituer Kyli au port de vêtements, et elle avait du mal... Mais c’était nécessaire pour sortir. Sa fille était surprise par le fait que les humains aiment tant porter des vêtements sur eux, et Ivy lui avait expliqué que c’était culturel et naturel. Les vêtements servaient à se protéger du froid, mais aussi à avoir une sorte de dignité humaine. Néanmoins, ce genre de choses étaient difficiles à expliquer, car Lily et Raune, en formant Kyli, ne lui avaient pas énormément parlé des modes humains, et de leurs particularités. De plus, à la maison, Kyli pouvait être toute nue, Pamela ayant elle-même l’habitude de se promener les fesses à l’air. Poison Ivy avait donc commencé à lui parler de la nécessité, chez les humains, de cacher certaines parties sexuelles de leurs corps, au nom de la religion, de la foi, et de la dignité, en lui expliquant que c’était un code social permettant à l’être humain de se dissocier des animaux. La tâche n’était pas aisée, mais Poison Ivy faisait de son mieux.

Et Kyli avait visiblement suffisamment compris l’impact des vêtements pour comprendre qu’Harley était habillée n’importe comment. Les deux femmes échangèrent un baiser, Kyli restant sur les genoux de Pamela, qui accepta qu’elle mâche un chewing-gum, tout en donnant à Harley quelques explications supplémentaires, ayant, en effet, bien perçu son air surpris quand elle avait vu que Kyli, loin d’être un bébé, était une jeune fille en pleine force de l’âge.

« Kyli a grandi artificiellement dans un cocon... Le temps s’écoulait différemment pour elle, ce qui fait que, là où seulement quelques mois ont passé pour nous, pour elle, elle a grandi nettement plus vite. »

C’était aussi simple que ça, et Pamela embrassa la tête de sa charmante fille. Ce n’était pas la première fois qu’Harley venait ici, elle savait comment les choses se passaient. Inutile, en conséquence, de lui dire de s’asseoir, son clown avait toujours fait comme si elle était chez elle dans les différents abris de l’Empoisonneuse... Et, en un sens, elle n’avait pas spécialement tort, car elle était effectivement chez elle.

Pamela les laissa donc conserver, restant, pour l’heure, relativement silencieuse...

Le temps des découvertes avait sonné ! Harley venait de découvrir la petite Kyli qui était loin de ressembler à cette petite Pamela qu'elle voyait dans ses fantasmes. Elle savait qu'elle avait quelques minutes de retard au rendez-vous mais les minutes se seraient écoulé en année ? De même qu'elle avait bien vu le regard de la petite à son arrivée, que son aspect ou son nouveau look, elle avait eu l'air surprise ? Pamy hier n'avait rien dit, au contraire, elle avait semblé approuvée son nouveau look pour une nouvelle vie. Harley avait changé ? À part de vêtement, pas le moins du monde mais elle devait bien changer un peu, les rumeurs de la fille en Arlequin avaient tourné dans Seikusu et à son approche, ça détallait comme des souris face à un gros matou. Sinon, elle ne s'amuse plus. Ivy lui expliqua rapidement qu'elle avait grandi rapidement dans son cocon pendant que la petite Kyky mâchait tranquillement son chewing-gum. Brave petite.

Mais la voilà, elle était peut-être grande en apparence mais elle ne devait pas tout connaître en ce qui était des choses en général et face à sa question, Harley était face à un petit piège. Elle s'attendait à trouver une gamine et lui expliquer des petites choses que Pamy aurait oubliée de préciser pour paraître savante à ses yeux. La première impression est toujours la bonne. Sauf que voilà, non seulement Kyky en savait beaucoup mais en plus elle paraissait avoir l’âge des élèves de sa Pamy chérie. Harley se gratta doucement la joue en cherchant ce qu'elle pouvait lui raconter et... Oh mais bien sûr ! Elle avait oublié de présenter quelqu'un !

« Voici Betty ! » dit-elle joyeusement en lui tendant sa batte. Une batte en bois face à une fille végétale ? Elle aurait gaffé notre Harley ? Outre le fait que sa batte ai un nom ? « Puisque tu m'as l'air d'être une grande fille, Tata Harley va t'apprendre deux ou trois petites choses ! Comme tu es très mignonne, sache que la vie n'est pas toujours rose, orange, rouge, verte, bleu... bref, parfois la vie c'est d'la merde. Et dans cette merde, y a souvent des mouches ou des asticots. Alors si un jour ta maman n'est pas là, ou que moi non plus je ne suis pas là et qu'un type de ton âge en apparence ou même plus vieux te propose des choses... hum, cochon... ou même le sous-entend, tu dois taper très fort à la tête avec Betty ! Je t'aurais bien proposé d'essayer mais je suis pas Superman alors que tu n'ai pas beaucoup de force ou non, je risque de le sentir passer... »

Fraîchement débarqué la voilà qu'elle lui donnait son premier cours de baston ? Non, de défense, nuance ! Pamy l'avait mise en garde contre ce genre de petit pervers ? Elle ne savait pas mais heureusement, Tata Harley est là pour y remédier. Elle brandissait son index pour souligner un détail.

« Mais c'est possible qu'un jour tu n'ai pas Betty sous la main alors, écoute bien le conseil de Tata Harley, c'est un grand coup de genou entre les jambes ! Homme ou femme, ça marche bien. Mieux sur les hommes mais les filles aussi ça peut faire mal. »

Futa ou non, ça marche. Mais bon, la voilà à peine présenter qu'Harley lui apprenait des choses que sa maman pourrait désapprouver... pas grave, elle aimait bien jouer avec Ivy aussi, à voir cela dit ce qu'elle pense de son conseil. Faisant une bulle avec son chewing-gum, elle l'éclata avant de le remâcher pour se mettre à jour ensuite.

« Dis-moi ma petite Kyky, qu'est-ce que ta maman ta déjà apprit ? Puis, qu'est-ce vous faites de vos journées ? »

Pour bien parler, Kyli ne devrait pas écouter sa tata par contre. Avec ses questions, elle saura au moins grosso modo ce qu'elle a appris mais aussi la relation entre la mère et la fille. Harley n'avait pas posé la question mais en même temps, elle ne savait pas comment se comportait Ivy en maman ? Exemplaire ou bien plus coquine ? Non pas que cela cours les rues mais bon... Kyky était bien mignonne après tout et si elle doit lui apprendre des choses plus intimes pour la mettre en garde, Ivy l'a sûrement déjà fait ?

Harley était certes une fille qui sortait de l'ordinaire, du moins de mon point de vue, mais elle n'avait pas l'air méchante. Au contraire, elle semblait joyeuse et pleine de vie. Et si ma maman l'aimait, pourquoi ne l'aimerais-je pas ? En plus de ça, elle voulait m'apprendre des choses, et je ne disais jamais non à l'apprentissage. La première chose qu'elle fit fut de me présenter sa batte qu'elle avait baptisée Betty. Au début, je ne voyais pas où elle voulait en venir, mais les choses s'éclaircirent rapidement.

« Puisque tu m'as l'air d'être une grande fille, Tata Harley va t'apprendre deux ou trois petites choses ! Comme tu es très mignonne, sache que la vie n'est pas toujours rose, orange, rouge, verte, bleu... bref, parfois la vie c'est d'la merde. Et dans cette merde, y a souvent des mouches ou des asticots. Alors si un jour ta maman n'est pas là, ou que moi non plus je ne suis pas là et qu'un type de ton âge en apparence ou même plus vieux te propose des choses... hum, cochon... ou même le sous-entend, tu dois taper très fort à la tête avec Betty ! Je t'aurais bien proposé d'essayer mais je suis pas Superman alors que tu n'ai pas beaucoup de force ou non, je risque de le sentir passer... »

En l'entendant parler de self-défense, je me rendis compte qu'elle avait raison sur bien des points : depuis que j'étais sur Terre, je n'avais encore jamais eu affaire à des individus qui me voulaient du mal, mais ça risquait de m'arriver tôt ou tard. Je vivais entourée par l'amour et la protection de ma maman, mais ça n'allait pas durer éternellement. Théoriquement, je savais utiliser mes pouvoirs pour me défendre, mais je n'étais pas complètement sûre d'y arriver. Et bien qu'Ivy m'ait mis en garde contre les dangers de ce monde, elle ne m'avait pas encore montrée comment m'en protéger. Donc, si son amie pouvait m'apprendre des choses pour me défendre en cas d'agression, je comptais bien en profiter. Son conseil suivant était que, si je n'avais sa batte sous la main, un bon coup de genou entre les jambes ferait l'affaire. C'était simple mais efficace. Puis tout d'un coup, elle changea totalement de sujet et m'interrogea sur ce que moi et maman faisions de nos journées. J'hésitai un moment avant de répondre.

« Maman m'a appris à utiliser mes pouvoirs, mais pas pour me défendre ou pour attaquer, juste pour guérir la nature quand elle est blessée. Le reste du temps, elle me fait découvrir le monde des humains en faisant des choses banales comme manger au restaurant, aller au cinéma, faire les magasins... Hier, on est allé chercher mon uniforme pour quand j'entrerai au lycée. »

Je préférais éviter de lui parler de la sortie précédente dans un magasin de lingerie. Parler de mes sous-vêtements devant une femme que je venais de rencontrer, même une amie d'Ivy, me semblait trop intime.

« Et c'est à peu près tout. »

Maman posa une main sur mon épaule et me dit que je pouvais lui parler du reste. Mes joues se mirent à rosir et ma voix devint plus faible, le sujet que j'allais aborder était encore plus intime que mes sous-vêtements.

« Et... elle m'apprend aussi... à faire l'amour. »

Je n'osais même plus regarder Harley, je fixais le sol à mes pieds. Quand nous étions arrivées sur Terre, maman m'avait expliqué qu'il ne fallait pas que d'autres personnes sachent que nous avions des rapports sexuels, car cela serait vu comme un acte odieux et indigne, qui pourrait amener certaines personnes à nous séparer l'une de l'autre, ma plus grande frayeur. J'avais donc fait très attention à ne jamais rien laisser paraître devant quelqu'un d'autre. Si elle m'avait autorisée à le dire à son amie, c'était qu'elle devait vraiment avoir confiance en elle.

Avoir une fille qui serait éduquée par Pamela et par Harley en même temps, ça risquait... De faire des étincelles. Ivy vit ainsi Harley parler tranquillement à sa fille adorée de s abatte de base-ball, et commencer à lui expliquer tous les moyens et toutes les façons possibles qu’il existait pour fracasser le crâne de sales types, ayant visiblement en tête leurs retrouvailles d’hier, où Harley et Pamela avaient effectivement rempli le service des urgences de l’hôpital Resurgam. Là, elles se retrouvaient dans un cadre plus intimiste, avec la petite Kyli sur les genoux de sa Maman, qui, après les explications d’Harley sur Betty, vint à parler de leur quotidien.

Silencieuse pendant cet échange, Pamela essayait surtout de savoir quelle place elle accorderait à Harley dans l’éducation de Kyli. Il était évident que son amie et amante jouerait un rôle là-dedans. Harley n’était effectivement pas méchante, et, pour l’heure, le courant semblait plutôt bien placer entre Harley et Kyli. En réalité, les deux femmes se complétaient. Pamela était une femme intelligente, tout comme Harleen, mais elle était aussi très calme, très maîtrisée, relativement assurée, tandis qu’Harleen, elle, tranchait par un comportement explosif, exagéré, plein d’énergie, et très immature. Surtout, elle adorait jouer avec les enfants, leur faire des grimaces, s’amuser sur les jeux vidéos, et tout ce genre de trucs qui étaient incompréhensibles pour Pamela. Or, même si Kyli avait grandi dans un cocon, et était maintenant à l’âge adolescent, Pamela savait que, pour son équilibre, sa fille avait besoin de... De « fun ». Ce faisant, Harley Quinn était un excellent choix.

Kyli lui parla donc de leur emploi du temps, de ce qu’elles faisaient ensemble, mais en omettant de dire quelque chose, ce qui amena Pamela à lui caresser ses joues, avant de lui faire un bisou sur la tête.

« Tu peux tout dire à Harley, Kyli, n’aie pas peur... »

Elle préférait que ça vienne d’elle, mais Pamela était toujours là pour la soutenir. Finalement, Kyli, en rougissant, avoua alors qu’elle faisait l’amour avec sa mère, ce qui fit sourire Pamela. Sa tête baissée, elle lui offrait sa nuque, et Pamela alla y déposer une série de baisers, en souriant.

« J’ai expliqué à Kyli qu’elle ne devait en parler à personne... Elle est donc toute gênée de t’en parler, Harleen. Mais, tu sais, Kyli... Moi et Harley, nous faisons très régulièrement l’amour ensemble, alors il n’y a pas de honte à avoir. Elle est autant ta confidente que moi, et tu peux tout lui dire, sans aucune crainte. »

Pamela l’embrassa à nouveau, puis releva ses yeux vers Harley.

« Nous avons effectivement fait l’amour, Harley... Et, si Kyli tient de moi, je suis sûre qu’elle aussi, elle a envie de finir dans tes bras... Hein, ma chérie ? Tu veux lui faire un câlin, à Tata Harley, n’est-ce pas ? »

Elle l’embrassa à nouveau, tout en caressant ses hanches.

« Et... Peut-être utiliser tes tentacules sur elle ? Maman ne t’a l’a pas dit, mais il fut un temps où Harley était mon meilleur sujet d’expérience pour m’apprendre à contrôler mes tentacules et mes plantes... »

C’était une autre époque, celle dont Pamela parlait peu, parce qu’elle en avait honte, et parce que son passé criminel, à Gotham City, n’était pas le genre de choses qu’elle avait envie de raconter à Kyli.

« N’est-ce pas, Harley ? »

Harley aimait déjà cette mini-Ivy, ses grands yeux, sa peau verte, ses jolies petites formes, le bébé était déjà bien grand ! Si elle ne lui aurait pas expliqué son séjour avec les Alraunes, elle aurait pensé avoir eu un bébé avec elle lors de cette fameuse nuit à quatre lors de leurs retrouvailles. Une sacrée nuit d'amour en futa avec Félicia et Aoki. Mais soyons honnête, autant elle voyait un peu d'Ivy en Kyli autant... elle ne voyait rien d'elle en cette petite ? Bien trop sage, bien trop tranquille. Harleen n'était pas ainsi avant sa rencontre avec le Joker ? Oui mais... Non, ce serait sa fille, elle le saurait mais elle, non, une simple petite miss verte. Observant sa petite bouille, Harley écoutait ses réponses, fidèle à ses principes la petite soignait la nature en cas de besoin et elle apprenait des choses sur le monde humain en plus de se préparer pour le lycée. Cela serait bien curieux à voir tiens ! Pourrait-elle poster un jour au lycée en se faisant passer pour la psychologue Quinzel ? A essayer... ou non ?

Mais sur la fin, la petite hésitait et Ivy la poussait un peu à lui dire quelque chose ? Elles se faisaient l'amour ? Oh oh, voilà un amour bien unique et étrange et même temps... pas si étrange que ça. Quand on voyait l'amour d'Ivy pour les plantes, c'était tout à fait possible. Kyli aurait été un vrai bébé de quelques jours, qui aurait grandi dans le ventre de Pamy ou d'une autre, elle n'aurait pas eu ça mais là, une jolie petite – grande – fille bien verte, ça aguichait la belle Ivy. Mais après une telle révélation, la petite Kyky était toute timide même si Pamy en expliquait plus ou moins les raisons. Harley venait pincer du bout des doigts les joues bien mûres de sa nouvelle petite copine de jeux en lui souriant.

« Halala, si tu savais ma petite Kyky, avec ta maman, on a fait beeeeeaucoup de choses ensemble. »

Des choses qu'elle espérait ne jamais lui faire subir. Harley et Pamy, c'était des copines de baises, même plus que ça mais quand même, il y a des choses que l'on peut faire à une amie, pas à sa fille, même quand il s'agit de sexe. Surtout dans ce cas là même. Doucement, elle poussait la petite dans ses bras, venant même raconter combien Harley avait été entre les tentacules de la belle femme plante. Oh ça oui !

« Et comment ! Je fus son meilleur cobaye je crois ? Elle a bien testé cela sur des gens mais même si ça faisait mal parfois, elle n'a jamais franchi la limite. Alors que certains... »

Certains avaient eu au moins des os brisées si ce n'est plus alors qu'Hary, même si ça tirait un peu parfis, ce n'était parfois pas grand-chose. Au final, Harley n'attendit même pas Kyli pour se rapprocher et la prendre dans ses bras. Assise sur les cuisses de sa mère, prise dans les bras de sa Tata Harley. Rien de bien méchant, elle la serrait dans ses bras pour le moment avant de lui baiser la joue bien fort.

« Tu veux essayer avec moi, Kyky ? Je te promets que je vais bien aimé puis tu dois tenir de ta maman, tu dois être très douée pour ça ! Si tu veux je pourrais t'apprendre quelque chose ensuite ? Enfin si t'en as envie ma petite puce verte ! Mais soit gentille et faufile les sous mes vêtements. Maman n'en a pas beaucoup profité hier et encore moins aujourd'hui alors ce serait chiant de devoir les jeter. »

On sait jamais si Kyli tire trop fort et que ça les arrache. Harley venait agiter son index devant elle en tapotant le bout de son nez à la fin de chacun de ses mots.

« Allez ma petite Kyky, sur-prend-moi ! »

Voyons voir à quel point la petite pamy est douée ?

Maman m'expliqua que Harley avait été, à une certaine époque, son meilleur sujet d'expérience pour ses créations végétales, et Harley ajouta qu'elle et maman avaient fait plein de choses ensemble. Après m'avoir pincé les joues, elle me prit lentement dans ses bras. Calée entre elle et Ivy, je me sentais à la fois détendue et gênée, parce que j'étais entourée d'amour et que j'avais parlé de ma vie sexuelle incestueuse. Après un gros baiser sur la joue, l'arlequin me fit une proposition assez singulière : tester sur elle mes pouvoirs de création et de contrôle de tentacules, visiblement dans un but sexuel. Et comme l'avait dit ma maman un peu plus tôt, j'avais effectivement envie de lui faire un câlin. Peut-être était-ce encore un héritage mémoriel que j'avais reçu d'elle durant le temps que j'avais passé dans ma chrysalide, ou juste parce qu'elle m'attirait physiquement, mais j'avais effectivement envie de lui faire des choses. Et puisqu'elle me le proposait, je n'allais pas m'en priver. Il fallait juste que j'arrive à surmonter la gêne qui me faisait brûler les joues. Mais en voyant comment Harley était joueuse et comment Ivy m'incitait à me lâcher, ça n'allait pas être trop dur.

« Je... je veux bien... mais je ne sais pas... si j'y arriverai... »

Maman m'encourageait en m'embrassant la nuque, et son amie répétait qu'elle avait confiance en moi. Comment hésiter dans ce cas ?

Je me levai des jambes d'Ivy et me mis devant Harley. Je fermai les yeux et à peine le temps de dire « Ouf » que de petits tentacules verts émergèrent du sol fertile. Je les avais fait fins pour qu'ils puissent se glisser sous les vêtements de l'arlequin sans les abîmer. Mon apprentissage des pratiques sexuelles entre femmes me revint alors à l'esprit : la première chose à faire était de cibler les zones les plus sensibles du corps, à savoir les seins et la vulve. Si j'avais été avec maman, j'aurais aussi pu aller me serrer près d'elle et l'embrasser, mais je ne me sentais pas encore assez en confiance pour le faire. Les tentacules filèrent doucement sous ses vêtements en prenant garde de ne rien déchirer. Il y avait deux tentacules bouches qui s'enroulèrent autour de ses seins pour les presser, l’extrémité allant lécher ses tétons tout durs, et un tentacule phallique qui fila sous sa culotte pour se frotter contre son clitoris. Il était important que je la mette bien en bouche avant de la pénétrer. Mais en la voyant devenir excitée, je décidai de faire apparaître quatre autres tentacules pour les lui enrouler autour des poignets et des chevilles et la soulever au-dessus du sol. De cette façon, elle pouvait gigoter autant qu'elle voulait sans risquer de se blesser ou de déchirer ses vêtements.

A mesure que je la voyais devenir excitée, je me sentais mouiller à mon tour. Instinctivement, je frottai mes cuisses l'une contre l'autre pour tenter d'apaiser ce picotement, mais ça ne faisait qu'aggraver les choses. Maman m'avait appris à faire plaisir aux autres, mais elle ne m'avait pas encore appris à gérer le plaisir que je ressentais, et ce plaisir perturbait mon contrôle sur les tentacules qui tripotaient Harley. Heureusement, Ivy intervint avant que je ne fasse une bêtise : elle se plaça dans mon dos, sa tête posée sur mon épaule, et m'indiqua quoi faire afin de reprendre. Je savais qu'elle n'agissait pas ainsi parce qu'elle n'avait pas confiance en moi, mais juste parce qu'elle voulait juste s'assurer que les choses se passent bien. C'était la première fois que j'expérimentais mes pouvoirs sur une autre personne qu'elle, elle voulait juste s'assurer que tout se passe bien pour que je ne doute pas de moi plus tard, quand je serais seule et que je ferais ça sur une autre femme. Mais vu comment les choses se déroulaient, ça allait sûrement bien finir.

Le courant passait très bien entre Harley Quinn et Kyli. Immunisée aux spores aphrodisiaques de l’Empoisonneuse, et donc de sa fille, le clown n’était pas, pour autant, insensible à leur charme, et, très rapidement, la conversation dériva sur un sujet sexuel. Kyli était bien la fille de Pamela, car, effectivement, sa mère était très perverse, et Harley était sa partenaire privilégiée. Impossible de compter combien de fois les deux femmes avaient fait l’amour, tant ce chiffre serait énorme. À Gotham, c’était quasiment deux à trois fois par jour, lors des moments où elles étaient seules toutes les deux, et où Pamela passait sa journée à devoir travailler sur ses plantes et ses toxines, en interdisant à Harley de sortir, sous prétexte que, à chaque fois que la femme sortait de leur planque, elle attirait systématiquement des ennuis. Dès lors, il avait bien fallu occuper Harley, et, en un sens, lui faire l’amour avait été salutaire, car Poison Ivy, qui était alors en train de se déshumaniser progressivement, avait compris tout le bonheur qu’il y avait à recourir au sexe. Elles avaient joyeusement fait l’amour, et ça avait été divin. Pamela y avait pris goût, et, depuis lors, le corps d’Harley avait longuement servi à ses pulsions.

Maintenant, c’était au tour de Kyli de se faire plaisir, et, lui donnant un nouveau baiser sur la tête, sa mère l’incita à y aller. Kyli était encore assez nerveuse et timide, mais elle était très douée. De manière générale, en réalité, Kyli était une jeune fille assez effacée, et très timide avec les humains. Une fois qu’elle serait au lycée, Pamela espérait bien que tout se passerait bien, même si elle ne doutait pas que les pouvoirs « secrets » de Kyli finiraient par plaire à ses petits camarades. En attendant, elle allait s’expérimenter sur Harley, et, fléchissant les genoux, Pamela se glissa dans son dos, posant ses mains sur ses épaules, et embrassa sa nuque.

« À toi de jouer, ma chérie... »

Le plus difficile, pour Pamela, c’était de se taire, car elle avait naturellement envie de la guider, de la conseiller, mais elle savait aussi que Kyli devait agir par elle-même. Paradoxalement, Pamela était contente d’avoir eu sa fille à un âge si avancé, mais en même temps un peu triste, car Kyli en était à l’âge où l’instinct maternel devait être restreint. Mais Lily et Raune n’avaient pas pu faire sortir Kyli avant qu’elle soit très bien développée, car elles avaient eu peur de la faire sortir sans qu’elle n’ait vraiment pris conscience de sa nature hybride. Une Alraune naissait rarement « bébé », elle sortait de sa chrysalide en étant, sans mauvais jeu de mots, à la fleur de l’âge. Elle n’avait pas eu d’autres options avec Kyli, et, si ça ne l’empêchait évidemment pas de l’aimer, elle regrettait quand même de ne pas avoir pu exercer sur elle son rôle de véritable mère.

*Mais bon, elle reste ma fille, et c’est ça le plus important... Alors, vas-y, Kyli, joue avec notre amie...*

Quelques tentacules filèrent sous les vêtements d’Harley, al faisant probablement frissonner. Ils vinrent s’appuyer sur ses seins, déformant un peu son haut, et, en même temps, un tentacule phallique se rapprocha de sa minijupe, tandis que d’autres vinrent s’enrouler autour de ses bras et de ses jambes, soulevant la femme, et écartant ses membres. Le plaisir tentaculaire, c’était aussi ça : celui d’être restreinte, d’être limitée dans ses mouvements, de devoir s’abandonner à un amant impassible et infatigable, consistant en un amas de tentacules voraces et dominateurs.

Pamela souriait, et embrassait la nuque de sa fille.

« C’est très bien, ma chérie... Mais je vois que tout ça t’excite... Laisse Maman t’aider... »

Ce ne serait pas empiéter sur son développement personnel, si ? De toute manière, Pamela doutait que l’inceste puisse être accepté dans le cadre de l’épanouissement normal d’un enfant... Mais, après tout, rien, chez Kyli, ne rentrait dans les critères de normalité fixées par les humains. Pamela réalisait sa propre éducation, et sa main fila entre les cuisses de sa fille, venant la caresser.

« Vas-y, fais hurler notre amie... Tu verras comme c’est excitant de lui faire l’amour. Continue, ma petite chérie, tu te débrouilles très bien... »

Très bien, en effet.

La rencontre se passait plutôt bien pour le moment entre Harley et Mini-Pamy, elle se demandait à quel point elle ressemblait à sa chère maman mais elle le verra bien vite. Pour le moment, outre la relation incestueuse entre elles, chose qu'Harley se fichait un peu car bon, avec sa folie, qui sait de quoi elle serait capable elle aussi ?  – elle trouvait ses deux-là bien ensemble, Pam comme Harley tentait de pousser Kyky dans les bras d'Harley. Chose normale, elles devaient bien se rapprocher et puis, ce n'était pas une chose normale que de venir faire de gros câlin à sa tata Harley ?! Bien que peu confiante, elle était assez bien entourée pour se laisser aller et écouter les deux jeunes femmes. Doucement, elle fit pousser des lianes qui venaient se glisser sous ses vêtements, que ce soit sous son tee-shirt ou sous son mini-short – en passant par l'un des trous de ses collants. C'est bien, ils sont bien élevée ses tentacules ! Même si elle aurait déchiré ses vêtements, cela n'aurait pas été dramatique mais autant que possible, Harley aimerait garder ses vêtements intacts.

« Kyahahahaha, ça me rappelle quelqu'un tout ça mais qui donc ? »

Allez savoir ? Sûrement une rouquine qui manipulait les plantes et qui se trouvait dans cette pièce par exemple ? Petite nouveauté avec Kyky, des plantes à bouche ! Ivy n'avait pas ça elle, du moins jamais utilisé sur elle. Cela dit elle avait des plantes aspirateur qui étaient assez similaires... Telle mère, telle fille. Plus bas, ce fut plutôt un tentacule assez classique et aussi bien connu qui se frottait doucement à son entrejambe. Joueuse la mini-pamy hein. Pas grave, tata Harley aimait ça. Cela dit, cela semblait marquait une sorte de pause et Pamy du intervenir pour l'encourager un peu à aller plus loin. C'est vrai que là, elles ne faisaient que commencer à s'amuser. Kyky commença à aimer la chose, Harley aussi, Ivy aussi mais elle devait sûrement être piégée entre s’occuper de sa fille et d'Harley... cruel dilemme pour la rouquine ? Peut-être que oui, peut-être que non ?

L'Arlequin était suspendu, ne pouvant fuir ses lianes autour de ses membres. S'il fallait motiver la môme, pas de soucis, Harley savait aussi la motiver d'une autre façon qu'Ivy n'avait peut-être pas essayée ? En réalité si mais Harley ne connaissait pas tout les détails non plus...

« Vas-y ma petite Kyky sinon, hum, c'est moi qui viendra te punir en te donnant la fessée ! Hou ! Ou de façon moins brutal, c'est moi qui ferait l'amour à ta... ma-man-ché-rie et toi, privé de sexe ! Enfin, sauf si tu arrives à me faire hurler de plaisir... han ! »

Teste le SM soft avec des fessées avait déjà été découvert pour Kyky donc Harley ne lui apprendrait rien avec ça si ce n'est que ce sera une première fessée sans que ce soit de la main de sa mère. Quant à coucher avec Pamela sans que Kyli ne participe, ce sera une première sûrement. Ont-elles déjà fait ménage à trois ? Harley entourée de femmes bio ou Kyli entouré d'amours ? Idem pour Ivy ? Cela serait tout aussi tentant par la suite. Motivé par les encouragements de sa mère ou par les propositions moins douces d'Harley, Kyky venait à continuer en augmentant la vitesse. Il suffisait de sentir les tentacules presser sa poitrine avec ses petites bouches bien goinfres ! Étant une fille plante, Kyky sentait le goût de ses petites bouches ? Difficile de répondre à cela... De même que le phallus bio qui venait à la pénétrer doucement mais sûrement. Elle ignorait comment elle jouait avec sa mère mais Harley va peut-être lui apprendre à se montrer plus sauvage en sexe...

« Han ouais ! Pas mal, huuum... Mais vas-y pluis fort Kyky !!! Montre moiiiiaaaaaa que tu... haaa... est bien la fille de ta... ma-man, hyaaaaan ! »

Harley servait de cobaye mais quel cobaye, c'était bon, c'était super et l'Arlequin faisait tout pour ajouter du piment à cela. Observant les deux femmes plantes, elle venait ouvrir sa bouche en passant sa langue le long de ses lèvres, lui donnant un air aguicheur mais ce n'était pas pour déplaire à Pamy chérie en général... reste à savoir si elle va soutenir sa fille ou venir s'occuper de son petit clown ?

« Fait mi jouiiiiir mini-plante ! Si tu tiens à ce que je t'arrose avec mon amouuuuurrrrrrr !!! »

Houlalala, c'était bon tout ça !!!!

Je prenais Harley grâce à mes tentacules et maman me caressait l'entrejambe pour dissiper ce picotement qui me tiraillait. J'étais comme prise entre deux feux, mais j'adorais ça. Et puis, ce n'était pas comme si je pouvais encore reculer. L'arlequin savait se montrer très... convaincante quand elle me motivait.

« Vas-y ma petite Kyky sinon, hum, c'est moi qui viendra te punir en te donnant la fessée ! Hou ! Ou de façon moins brutal, c'est moi qui ferait l'amour à ta... ma-man-ché-rie et toi, privé de sexe ! Enfin, sauf si tu arrives à me faire hurler de plaisir... han ! »

Ces mots me firent trembler jusqu'à la pointe de mes orteils. Parmi tout ce que j'aimais dans le sexe, la fessée était parmi les meilleures choses. Pratiquement à chaque fois que je faisais l'amour avec maman, j'essayais de faire une ou deux vilaines choses pour la pousser à me punir. J'éprouvais toujours de la honte à autant aimer être fessée, mais le plaisir ressenti compensait largement cette honte. Et maintenant, une autre femme voulait me donner la fessée ? Rien que pour ça, j'aurais voulu la relâcher, pour qu'elle puisse mettre ses menaces à exécution. Mais la deuxième menace était bien plus effrayante que la première : si Harley et maman décidaient de me priver de sexe pour la soirée, je savais que j'allais devenir folle. Maintenant que j'étais excitée, il fallait que je jouisse au moins une fois. Heureusement, la main d'Ivy logée entre mes cuisses s'y activait. Pour ma part, je faisais de mon mieux pour ne pas perdre le contrôle de mes tentacules, mais c'était vraiment dur. Sentant que l'arlequin était à présent bien mouillée, je fis glisser le tentacule phallique en elle et me mit à la pénétrer. A entendre ses gémissements, elle aimait ça, mais sûrement pas autant que moi.

Afin de ne pas complètement perdre la tête, je refrénais les sensations reçues par mes tentacules. Sans ça, j'étais sûre de m'écrouler sous le poids de l'excitation et de jouir en rafale avant de pouvoir faire jouir Harley. Mais avec tout ce plaisir qui s'accumulait dans mon bas-ventre, je n'arrivais plus à me concentrer suffisamment pour rejeter ces stimulus, et ils arrivaient jusqu'à moi, augmentant mon excitation. J'étais si chaude que j'aurais pu chauffer une casserole d'eau qu'on aurait posé sur mon ventre, en tout cas c'était comme ça que je le ressentais. Mais même si je me faisais plaisir, j'arrivais à rester assez lucide pour continuer à donner du plaisir à Harley sans déchirer ses vêtements. En revanche, sa culotte allait être bonne à laver après ça.

A force d'insister, l'arlequin atteignit enfin l'orgasme et, comme promis, elle arrosa mon tentacule avec son amour. Après avoir vu que j'avais réussi à la faire jouir, je me laissais enfin complètement aller, et je jouis à mon tour. Mais dans mon cas, on aurait pu parler d'explosion tant mon intimité relâcha de mouille, qui alla copieusement arroser l'herbe du sol.

« AAAAHHHH ! »

Après quoi, mon corps devint tout mou. Par chance, maman était juste derrière moi et me rattrapa avant que je ne tombe. Apparemment, j'avais un peu trop forcé sur mes limites actuelles, et la force de mon orgasme m'avait mise temporairement K.O. Maman me fit m'allonger sur le sol et posa ma tête sur ses genoux. Mes tentacules relâchèrent Harley, qui vint vers moi à son tour pour voir si j'allais bien.

« Tata... Harley... je vais bien... c'est juste un petit... coup de barre... »

J'avais les joues rouges, je respirais fort et mes muscles tremblaient, mais j'allais très bien, mon sourire le confirmait. Juste une ou deux minutes pour reprendre des forces et j'étais prête à continuer.

Pamela connaissait sa fille mieux que personne, car elle était justement sa mère. Une mère très aimante, une mère qui entretenait avec Kyli une relation fusionnelle, une relation qu’on ne pouvait comprendre si on la regardait par l’œillère d’une relation humaine classique. L’inceste, ce grand interdit moral, ne relevait pas de la relation qui les unissait. Pamela et Kyli étaient deux êtres exceptionnels, génétiquement parlant, mi-humain et mi-Alraune, même si, chez Kyli, et toujours d’un point de vue génétique, l’aspect « Alraune » était prédominant. Poison Ivy ne ressentait donc aucune gêne à ne pas l’entraîner sexuellement, car, si elle n’avait rien fait, Kyli aurait pu devenir mauvaise. Le sexe, fondamental chez toute espèce, était encore plus primordial chez une Alraune, car, très justement, les Alraunes étaient des êtres de désir. Pamela était donc la mieux indiquée pour cela, et, en ce moment, elle adorait chaque seconde de ce qu’elle voyait.

Connaissant donc sa fille, elle savait que menacer de la fesser ne ferait rien pour la calmer, bien au contraire. Pamela souriait donc, tout en continuant, d’une main, à la caresser intimement. L’excitation de Kyli était nette, palpable, visible, et ne souffrait pas du moindre doute. Pamela s’en délectait joyeusement, continuant à remuer sa main entre ses cuisses, enfonçant ses doigts dans son intimité. Son autre main, elle, joueuse, caressait le corps de Kyli, grattant sa peau, avant de finir par masser l’un de ses seins. Devant ses yeux, Harley continuait à se dandiner, maintenue et transpercée par les tentacules. Les doucereux hurlements de l’Arlequin étaient, comme toujours, très excitants, et ils émoustillaient tout particulièrement la belle Kyli, qui en tremblait sur place, le corps chaud.

« Oui, ma chérie, laisse-toi aller… »

Ivy continuait de l’embrasser sur la tête, très tendrement, très sensuellement, ses doigts glissant sur sa peau, la caressant, la frottant, l’excitant. Elle connaissait le corps de sa fille, et elle connaissait la nature symbiotique du lien entre l’Alraune et ses tentacules. Le plaisir des tentacules impactait sur Kyli, et la jeune femme mouillait abondamment. Dans ces conditions, l’orgasme finit par éclater, sous le regard ravi de Pamela, qui pinçait et tirait les tétons de la femme. Elle sentit, contre ses doigts, le nectar de Kyli fuser, sa fille jouissant généreusement, tout comme ses tentacules, qui se vidèrent dans le corps d’Harley, avant de la relâcher.

Dans un ultime soupir, Kyli jouit, et ce fut comme si l’orgasme venait de drainer toutes ses forces. Elle s’affaissa contre le corps de sa mère, puis alla sur le sol. Pamela la laissa se coucher, tout en en profitant pour sucer ses doigts. La mouille de Kyli n’avait rien à voir avec de la cyprine classique ; elle était, non seulement parfumée, mais aussi très sucrée, et, partant de là, très bonne. En souriant, elle caressa le visage de Kyli, et l’embrassa sur le front.

« Très bien, Kyli… Je comprends que tu sois fatiguée, Harley est très épuisante… »

Poison Ivy avait une idée derrière la tête, et elle reprit rapidement :

« Tu sais, il y a cette pièce dans laquelle je ne veux pas que tu entres… Et bien, Harley et moi allons y entrer, et, quand tu iras mieux, tu nous rejoindras. »

La pièce en question était située à proximité, et d’épais tentacules en empêchaient l’accès… Et ceux-là, même si Kyli voulait forcer le passage, elle n’y arrivait pas, les tentacules ayant été imbibés d’une substance chimique très particulière, faisant que seule Pamela pouvait leur dire quoi faire. Sur cette pièce, Pamela n’avait jamais rien dit, si ce n’est qu’elle était un cadeau pour Kyli. Elle lui sourit à nouveau, et l’embrassa sur les lèvres, puis laissa Harley l’embrasser également, et Ivy se releva.

Sa main alla serrer celle de son clown, et elle lui sourit :

« Allons-y, Harley, je suis sûre que cette pièce te plaira… »

Joignant le geste à la parole, Pamela marcha vers un mur, et leva la main. Les tentacules s’écartèrent alors, révélant une porte que Pamela ouvrit. Elle la laissa ouverte, la porte menant sur une antichambre, qui comprenait des vestiaires. Pamela se retourna alors vers Harley, et, sans crier gare, la plaqua contre le mur, en venant l’embrasser goulûment. Un baiser surprenant par son intensité, le corps de Pamela se serrant contre celui d’Harley.

« Hmmmm… ! »

Un baiser magnifique, dans lequel sa langue fila, sans hésitation, dans la bouche de l’Arlequin, mélangeant les plaisirs. Elle l’mebrassa ainsi pendant une quinzaine de secondes, puis rompit le baiser en lui souriant.

« Je te remercie sincèrement d’être là, Harley. Kyli a besoin de voir du monde, et… Je regrette de ne pas t’en avoir parlé avant, ma chérie, mais je n’étais pas sûre que l’incubation fonctionne… »

Pamela s’écarta ensuite, et passa à autre chose. L’antichambre était un vestiaire, et elle ouvrit les placards métalliques, abritant toute une série de tenues et de combinaisons en rouge et noir.

« Je te trouve très bandante dans ta tenue, Harley, mais, pour ce que j’ai en tête, il faut une tenue qui fasse plus… Harley Quinn. Tu sais… »

Pamela parla alors à voix basse, dans le creux de l’oreille d’Harley :

« Kyli adore qu’on la fesse, et cette porte, fit-elle en désignant une porte au fond du vestiaire, mène tout droit à un donjon que j’ai spécialement conçue pour elle. »

Dans les milieux sadomasochistes, le donjon désignait une pièce noire, hermétiquement close, qui abritait des croix de Saint-André, des sangles, des chevalets… Un héritage des salles de torture médiévales, et qui semblait, en l’état, parfaitement indiqué pour ce que Pamela avait en tête.

En souriant à Harley, elle l’embrassa à nouveau. Harley avait une garde-robe chez elle ainsi que chez Félicia, car, globalement, ces deux adresses constituaient son domicile. Il y avait une belle petite panoplie, et Ivy se targuait d’avoir couché avec Harley dans chacune de ses tenues. Elle lui sourit donc, puis ouvrit la porte menant dans son donjon, éclairé par quelques faibles lucioles le long des murs, en attendant la venue d’Harley, puis de sa Kyli d’amour…

Pour passer à des festivités encore plus réjouissantes.

Pouvait-on trouver le bonheur en étant attachée par des liens végétaux en subissant une douce tuteure ? Enfin, torture était un bien grand mot mais la petite Kyky était en train de suivre les traces de sa maman ! Manquera plus qu'à lui trouver une petite Harley de compagnie et il y aura à Seikusu le mythique duo de Gotham, nouvelle génération ! Mais avant de songer à cela, Harley provoqua un peu la petite demoiselle, sans savoir que ce qu'elle nommait « punition » était son point faible... Kyky accroc à la fessée, ça, cela ne venait pas d'Ivy, c'est plutôt elle qui aimait mettre les fessées, pas les recevoir. Quoi que ? Pamy avait démontré dernièrement qu'elle aimait avoir une Harley avec un peu plus de poigne et que chibre ! Autant quand elle était normale, Poison Ivy l'était aussi mais Harley changeait, elle aussi. Mais revenons à notre petite Kyky et sa victime du soir, Harley.

L'Arlequin était donc victime de sa petite maîtresse, subissant les assauts de ses petites bouches et de sa belle queue qui devenait comme folle ! Comme quoi, elle avait trouvé un bon argument sans le savoir, faisant couiner Harley Quinn comme le ferait Poison Ivy. C'est bien de suivre les traces de sa mère, elle deviendra grande et forte cette petite. Ne pouvant que subir, elle se laissa faire et arriva enfin à arroser sa petite Kyli – enfin ses tentacules – avec son amour, ressentant aussi en elle sa sève qui différait un peu de Pamy. Elle restait humaine donc c'était de la cyprine mais côté Kyli, c'était plus sucré. Enfin, elle verra bien quand elle pourra enfin y goûter mais hélas, ce n'était pas pour tout de suite. Redescendant sur terre, elle se dirigea vers la mère et la fille, la pauvre petiote devait déjà se reposer. C'est mignon. Harley se pencha sur elle pour lui baiser le front, caressant ses cheveux vert foncé.

« Repose-toi bien petite fleur et après, on jouera encore et avec maman en plus, ok ? »

C'était ça Harley, elle était aussi folle et dangereuse et douce et maternelle. Elle se fit donc tirée doucement par Ivy dans cet étrange et mystérieuse salle mystère... à peine la porte libérer et passer que Pamy se jeta sur elle pour l'embrasser contre le mur. Harley se laissait faire, venant l'embrasser elle aussi en passant ses mains dans son dos. Kyky est bien gentille mais Pamy est à un niveau au-dessus encore ! Enfin, elle ne jugeait pas, elle n'avait pas autant d'expérience qu'elles pour le moment. Pamela s'excusa pour ce secret caché mais ça, Harley s'en fichait...

« Pas grave, je comprends que c'était pas simple... excuses-toi plutôt pour ta jalousie ! J'ai vu comment tu me regardais quand Kyky s'occupait de moi et ton baiser le prouve bien... je t'ai man-qué ! »

Une courte absence que l'on ne peut pas vraiment appeler absence mais bon, ne chipotons pas sur les détails. Cela dit, elle n'appréciait pas qu'on traite ses goûts vestimentaires.

« Ha ? Ça je refuse ! Ma tenue fait très Harley Quinn puisque je la porte ! Y a pas de mal à changer un peu car mademoiselle Ivy peut parler ! Madame se trimballe toujours avec un petit buisson sur le corps et du jour au lendemain, elle a un justaucorps noir très moulant avec moins de verdure qu'avant ! Je t'ai pardonné ça alors accepte cela ! »

Avait-elle entendu qu'elle la trouvait bandante au moins ? Non pas qu'elle soit en colère, c'était une fausse colère comme le feraient les enfants. Et puis il suffit de la voir regarder sa panoplie de costume pour savoir qu'elle a juste fait son petit numéro, après, elle peut bien changer un peu de look. Si Kyky aimait qu'on soit une maman autoritaire adepte de la bonne vielle fessée alors Harley va se faire un petit plaisir ! Mais il lui faut une tenue donc... quelle tenue va plaire à Kyky ? Puis à Ivy aussi ? Le look on-ne-plus-classique d'Arlequin, c'était l'époque de ses débuts, de Gotham. Puis bon, elle avait la flemme de se couvrir entièrement si c'était pour se déshabiller ensuite. Look plus urbain dans les ton arlequin ? Bof ça changerait à peine de ce qu'elle porte, alooooors... Ce sera celle-ci !!! Certes c'était au final sa tenue classique mais vous savez ce qu'on dit. Changer le naturel et il revient au galop plus rapidement que Flash !

« Cela dis tu est bizarre... tu étais prête à détruire Gotham sous prétexte que quelqu'un a écrasé une fleur et là, tu prend plaisir à donner la fessée à une petite fleur ? Hahahahahaha ! Et c'est moi qu'on traite de bizarro ! Mais y a un truc qui me chiffonne... »

Harley posa son regard inquisiteur sur elle tout en se changeant après leur nouveau baiser, délaissant sa tenue actuelle pour une autre tenue plus Harley Quinn donc. Non, elle ne lui sauta pas dessus en étant nue mais elle laissait Ivy regarder si elle voulait. Elle touchait avec ses yeux seulement.

« J'ai jamais vraiment cherché à savoir ce qu'il y avait derrière cette porte car bon, quand je suis ici, je suis plus dans ton lit avec toi qu'ailleurs... mais tu va pas me faire croire que cette salle à pousser comme un champignon simplement pour Kyky... Tu n'avais pas une idée derrière la tête avant son arrivée par hasard ? »

Une salle de jeux spécial Harley ? À moins qu'Ivy ne cachait ici le fruit de ses expériences pour tenter d'enfanter ? Harley n'était pas cruelle au point de remuer le couteau dans la plaie si c'était le cas, surtout avec Pamy. Mais bon, empêcher Harley d'être curieuse, c'est trop demander. Une fois prête dans sa nouvelle tenue, elle le fit vite savoir en gambadant autour d'Ivy en sautillant avant de rejoindre le donjon bien sombre... le genre d'endroit qui doit plaire à Raven ça. Ou même à la chauve-pourris !

« Petite question Pamy chérie... on va donc se partager à deux son petit fessier ou bien Kyky aime un peu plus le SM que ça ? Je sais pas moi ? Pincer ses petits bouts de sein ou pincer son petit bulbe d'amour ? »

Elle ne savait pas trop ce qu'aimait cette petite ? Oh et puis tiens, nouvelle idée !

« Attends, même si elle est pas encore prête, je vais la ramener ici, je lui demanderais d'ouvrir les yeux que dans elle sera vraiment prête ! »

Que ce soit oui ou non, Harley filait déjà chercher la petite dans sa nouvelle tenue. Se penchant sur elle pour la prendre dans ses bras – une main dans son dos, l'autre sous ses jambes – elle la portait comme une petite princesse.

« C'est tata Harley qui t'amène à ta surprise ! Par contre petite fleur, tu n'ouvriras les yeux que quand tu seras vraiment prête ok ? C'est pas du jeu de tricher et si tu triches... je te laisse imaginer la suite. »

Autant laisser son petit cerveau de perverse imaginer la suite comme elle l'entend. Une bonne fessée comme punition ? Ou bien quelque chose de plus sauvage ? Ha, les joies de l'imaginaire...

« Tu sais, il y a cette pièce dans laquelle je ne veux pas que tu entres… Et bien, Harley et moi allons y entrer, et, quand tu iras mieux, tu nous rejoindras. »

J'aurais du me douter que, même sans moi, maman et Harley ne s'arrêteraient pas. Tout ce que j'avais déjà observé sur ma maman m'avait bien fait comprendre que, une fois lancée, elle ne s'arrêtait qu'une fois la fin atteinte. Elle me donna un baiser sur les lèvres, son amie le fit aussi.

« Repose-toi bien petite fleur et après, on jouera encore et avec maman en plus, ok ? »

Les deux femmes quittèrent ensuite la pièce, me laissant seule, allongée sur l'herbe. Si je ne savais pas qu'elles étaient juste à côté, j'aurais sûrement été prise de crises d'angoisse de me retrouver seule.

Pendant que je reprenais des forces, des souvenirs me revenaient en mémoire à propos de cette fameuse pièce dont Ivy avait parlé. Le jour où j'avais remarqué cette porte, elle m'avait dit qu'elle préparait une surprise pour moi, et donc que je ne devais en aucun cas essayer d'entrer pour jeter un coup d’œil. Au début, j'avais respecté sa demande, mais au fur et à mesure, ma curiosité me poussait à vouloir savoir ce qu'elle me cacahit. La porte n'étant protégée que par des tentacules végétaux, je pensais pouvoir entrer facilement, mais pour une raison qui m'échappait à ce moment-là, les tentacules ne voulaient pas m'obéir. Rapidement, je fus prise sur le fait par maman, qui accepta de ne pas me punir mais me mit sérieusement en garde, en me faisant bien comprendre que, la prochaine fois, mes pauvres fesses allaient prendre, et ça n'allait pas être agréable comme quand ça l'était quand nous faisions l'amour. Le lien me fit repenser à nos nuits torrides et le brasier entre mes cuisses commença à se rallumer.

Intérieurement, je me maudissais d'être aussi faible physiquement. Il ne m'avait fallu qu'un seul orgasme pour me mettre à terre alors que je n'en étais plus à mon coup d'essai. Si seulement je pouvais être plus endurante, le sexe serait tellement meilleur. Mais alors que je ruminais mes auto-critiques, tata Harley arriva dans la pièce, vêtue d'une toute nouvelle tenue que je trouvais bien plus élégante, la tenue précédente était trop voyante. Un sourire éclaira mon visage. J'étais presque remise d'aplomb, juste une minute de plus suffirait mais, sans me demander mon avis, l'arlequin me prit dans ses bras comme si j'étais une princesse, une main dans mon dos, l'autre sous mes jambes.

« C'est tata Harley qui t'amène à ta surprise ! Par contre petite fleur, tu n'ouvriras les yeux que quand tu seras vraiment prête ok ? C'est pas du jeu de tricher et si tu triches... je te laisse imaginer la suite. »

J'imaginais très bien la suite. Je fermai les yeux comme demandé, et je m'imaginais déjà ma punition en cas de transgression : maman et Harley me faisant me mettre à quatre pattes, relevant le postérieur, abattant chacune leur tour leur main sur une de mes petites fesses, me traitant de méchante fille, tandis que je couinais de plaisir sous leurs assauts. J'étais aussi excitée que gênée juste d'imaginer ça, alors le faire en vrai... Oh là là ! Néanmoins, je décidai de respecter la consigne et de garder mes mains sur mes yeux pour ne pas être tentée de tricher. J'allais bientôt savoir ce qui m'attendait.

Au bout de quelques secondes, ma nouvelle tata me déposa au sol, et je pus entendre la voix de maman qui me parlait, me disant que j'allais beaucoup aimer la suite de la soirée. Ses paroles étaient si tentatrices, sa voix était si douce, que je repris du poil de la bête d'un seul coup, je me sentais enfin prête à découvrir cette surprise qu'elle me préparait depuis tout ce temps. Je retirai mes mains et ouvris mes yeux avec empressement.

Alors que je m'attendais à découvrir une pièce emplie de végétaux, ou même un laboratoire d'expérimentations, je me retrouvai dans une pièce sombre, seulement éclairée par quelques lucioles posées sur les murs. Toute la pièce était remplie d'outils étranges : il y avait des croix, des attaches, des objets aux formes étranges... que des choses qui m'étaient inconnues. Il régnait entre ces murs une atmosphère sombre mais plaisante, un peu comme ce que ressentais quand je recevais une fessée, quand le plaisir et la honte se mêlaient en moi. Cette intuition aurait pu me guider vers le vrai but de cet endroit, mais je n'en tint pas compte, préférant demander des explications.

« Maman... qu'est ce que c'est que cet endroit ? »

Elle m'expliqua que, chez les humains, on appelait cette pièce ''un donjon'', un endroit spécialement crée pour les gens qui trouvent du plaisir dans la souffrance et la honte. La suite de la soirée commençait à se dessiner plus clairement dans mon esprit.

« Maman... ne me dis pas que... tu vas me punir devant Harley ? »

Certes j'avais imaginée les choses prendre cette tournure, mais maintenant que ça allait vraiment arriver, je me sentais nerveuse et très honteuse. Ivy essaya comme elle pouvait de me rassurer, mais ça ne marchait pas.

« Je... je ne veux pas qu'elle me voit comme ça... »

Même si la fessée me procurait un plaisir immense, elle me faisait aussi me sentir très honteuse, et je ne pensais pas pouvoir me remettre de cette honte si quelqu'un autre que maman voyait dans quel état je me mettais quand je me faisais punir. Déjà, avec elle, j'avais eu du mal à m'en remettre la première fois, alors avec quelqu'un de moins proche de moi qu'un membre de ma famille... C'était impossible.

Maman et Harley, voyant mon embarras, se mirent à me couvrir d'affection et de tendresse, répétant inlassablement qu'elles faisaient ça pour me faire plaisir, que ma gêne ne ressortirait jamais d'ici car cette pièce était faite pour isoler complètement ce qui s'y passait. En somme, j'étais entourée de femmes de confiance, dans une pièce coupée du monde, et j'allais avoir droit à un plaisir étrange mais bien réel. Comment aurais-je pu continuer à dire non ?

« Vous... vous êtes sûres ? J'ai vraiment le droit... le droit d'être... une vilaine fille ? »