Tandem de choc [Aemiliane Ganis]

Elle qui la fait rêver… Les mots d’Aemiliane rebondirent longuement dans l’esprit de Jessica. Comment les interpréter ? Elle sentit ensuite le corps doux et chaud d’Aemi’ se poser contre le sien, le sommeil venant rapidement gagner l’ingénieure. L’une des mains de Jessica se posa autour d’elle, serrant son corps contre elle, tout en continuant à repenser… Et à se demander ce qu’Aemiliane ressentait vraiment pour elle. Était-elle juste une simple groupie en transe devant son idole… Ou autre chose ? Jessica n’était pas aveugle, elle avait bien noté qu’Aemi’ était célibataire, et parlait très peu de sa famille. Jessica savait que ses deux mères étaient mortes, ce qui faisait que, au fond d’elle, Aemiliane était très seule. Pour elle, la fascination qu’Aemi’ éprouvait pour Spider-Woman tenait aussi à sa situation personnelle. Seule, n’ayant plus personne envers qui se rattacher, elle avait choisi de se rattacher à une figure iconique, à cette Spider-Woman décriée par les journalistes, et était visiblement en train de tomber amoureuse de Jessica… Ou de Spider-Woman ?

*Dieu, que c’est compliqué !*

La jeune femme ne savait plus quoi en penser. Et, outre les sentiments d’Aemiliane, qu’en était-il des siens ? Que ressentait-elle vraiment pour cette jeune femme ? De l’amour ? Autre chose ? Tout ça était terriblement compliqué ! Et ce d’autant plus que, normalement, elle avait déjà un petit-ami…  Ainsi, son affection naissante avec Aemiliane rebondissait aussi sur ses autres liens, notamment avec Marco, continuant en toute logique à la troubler. Et le fait est que, par-delà tout ce trouble, et toutes ces questions qui tourbillonnaient dans sa tête, elle adorait vraiment être avec Aemiliane. Elle adorait sentir la jeune femme dormir contre le creux de son épaule, et il était vrai que, quand elle dormait, Aemi’ était vraiment très belle.

Apaisée, l’ingénieure se reposait contre elle, dormant paisiblement, ce qui ne manqua pas d’arracher un léger sourire aux lèvres de la jeune femme. Jessica alla même déposer un baiser sur son front.

*Tu te prends trop la tête, Jess’, Aemi’ t’aime bien, et c’est là l’essentiel.*

Mais, et même malgré cette voix qui tentait de l’apaiser, Jessica continua, encore et encore, à se poser des questions, et ce jusqu’à ce que, bon gré mal gré, le sommeil ne finisse par l’emporter. Les paupières de la jeune femme s’alourdirent, et elle finit par se laisser porter. Une nuit réparatrice, une nuit salvatrice… Et, pour une fois, elle ne serait pas arrachée de ses songes par le son strident de son réveil.

Loin, en effet, du son tonitruant et agressif du réveil, elle sentit le corps d’Aemiliane se presser contre le sien. Les paupières de Jessica papillonnèrent à plusieurs reprises, et cette dernière finit par ouvrir les yeux pour de bon, en étouffant un bâillement.

« Haaawwww… Salut, Aemi’… »

Un léger sourire épanoui traversa ses lèvres, tandis qu’elle restait dans le lit, les paupières lourdes, comatant doucement. Elle aurait pu répondre aux avances de la jeune femme, mais, si Aemiliane se réveillait toujours avec la pêche, Jessica, elle, émergeait comme une limace, et s’étira longuement, en bâillant encore, et ferma les yeux, s’affalant contre l’oreiller.

« Hmmmmm… On est si bien dans ton lit… »

Elle lui sourit alors, et sembla réaliser que la femme lui avait posé une question, ce qui l’amena à cligner des yeux, avant de lui sourire malicieusement.

« Oui, j’ai bien dormi… »

La jeune femme crut bon de ne pas relever le qualificatif utilisé par Aemi’, qui l’avait appelé « ma chérie », un terme qui ne prêtait guère à confusion… Mais la question commençait, peu à peu, à s’insinuer dans son esprit, revenant comme une sorte de puissant leitmotiv.

Aemiliane était-elle amoureuse ?

C’était une question d’autant plus épineuse pour Aemiliane. Sauf que l’ingénieure avait eu, depuis sa première rencontre avec Spider-Woman, eut le temps d’y réfléchir. C’était très compliqué les sentiments, surtout envers une personnalité possédant deux facettes. D’un côté cette femme était la plus cool et la plus grande de toutes les justicières de cette ville, et d’un autre côté, elle était Jessica Drew. Une fille extraordinaire, qui malgré qu’elle se considère comme n’étant pas forcément spéciale, est un véritable cadeau du ciel aux yeux de d’Aemiliane. La question était donc ; était-elle amoureuse ? Et si oui, de qui réellement ? Etait-ce son amour pour Spider-Woman qui s’était réellement transformé en sentiments, ou bien était-ce envers Jessica, qu’elle éprouvait autant de choses ? Ce qui était sûr en tout cas, c’était que son cœur balançait pour cette femme, peu importa sa casquette.

Aemiliane avait eu le temps d’y réfléchir, et en ayant les idées claires cette chose lui était venue à l’esprit. Avant qu’elle rencontre en chair et en os son idole, elle l’adorait follement mais comme une groupie. Ces changements ont eu lieu uniquement quand elle a rencontré la femme se cachant derrière ce masque rouge et jaune. Ce n’était pas pour rien si l’ingénieure désirait passer du temps, non pas avec Spidey, mais avec Jessica car … C’était bien envers elle qu’elle ressentait ces étranges sentiments. Envers l’héroïne, elle était une grande, une très grande groupie folle dingue, mais elle n’était pas amoureuse. En revanche, envers Jessica … Elle était les deux. Aemiliane s’en rendit définitivement compte en se réveillant à ses côtés. Cette nuit si douce, si reposante, juste en s’apaisant entre ses bras. Sa présence lui était très bénéfique, et chaque fois que Jessica se présentait à elle sous sa vraie identité, elle était encore plus heureuse qu’en voyant Spider-Woman.

Ainsi donc, notre scientifique sourit doucement à la belle Jessica, décidant de rester silencieuse un petit moment. Etait-ce l’heure d’enfin lui avouer ce qu’elle ressentait ? Avait-elle le courage de se l’avouer définitivement à elle-même ? Le cœur d’Aemiliane commença à s’emballer, alors qu’elle reposa sa tête sur l’oreiller. Son visage tourné vers son amie, elle glissa lentement sa main sur son bras, comme si de rien n’était. Elle effleura sa délicate peau du bout de ses doigts, avant de passer sa main par-dessus la sienne. « Bon … Je ne sais pas si c’est un genre de truc qu’on dit de bon matin mais … » Dit-elle, en se mordillant les lèvres. Un dernier moment d’hésitation, avant qu’elle ne prenne son courage à deux mains. « Jess’, je … Je … Je crois que je suis amoureuse … De … De toi … » Lui déclara-t-elle, ressentant une grande poussée d’adrénaline. Comment allait-elle réagir ? Et quelle serait sa réponse face à cette déclaration un peu soudaine.

« Je veux dire … Je regarde simplement les choses en face. » Dit-elle, se redressant pour faire face au visage de son amie. « Je ne suis réellement bien que lorsque je suis à tes côtés. Pas uniquement quand t’as ton costume sur le dos, mais aussi et surtout là ! Quand t’es simplement toi … » Poursuit-elle, avant de se racler la gorge. « Je t’aime, Jessica ... » Lui avoua-t-elle finalement, en bonne et due forme, en lui offrant un petit sourire, mais bien expressif. Un sourire et un regard transpirant de sentiments et d’amour à son égard. Pour Aemiliane, ce n’était pas une simple amourette liée à une attirance physique ; c’était bel et bien un vrai amour, qu’elle éprouvait envers la personne même qu’était Jessica. Quelque chose de puissant et sincère, en somme. Son cœur battait puissamment la chamade alors qu’elle appréhendait la réaction de son amie.

Jessica avait vraiment bien dormi, à tel point que, pour une fois, ses cheveux ne ressemblaient pas à une scène de guerre, avec des épis partout. Elle se sentait même parfaitement réveillée, et ouvrit donc les yeux avec Aemiliane à côté d’elle, sortant peu à peu du monde douillet des rêves pour en rejoindre un autre, tout aussi douillet... Mais où les certitudes oniriques s’effondraient pour croiser les doutes et les hésitations du monde réel. Aemiliane l’aimait-elle ? Une question simple, mais qui, maintenant qu’elle était posée, semblait ne plus vouloir sortir. Et, à travers les sentiments d’Aemiliane, c’était les siens qui se posaient. Jessica avait, techniquement, déjà un petit-ami, le fameux Marco... Un loubard des bas-fonds à qui Jessica n’avait parlé à personne, et surtout pas à Aemi’... Et, maintenant qu’elle le réalisait, c’était étrange, car elle n’avait jamais caché quelque chose à Aemiliane. La seule chose qu’elle lui avait masqué, c’était bien lui. Pourquoi ? Il y a quelques jours, elle aurait pu hausser les épaules en se disant que ce n’était rien, juste un simple oubli, mais quiconque ayant fait un peu de psychologie savait qu’un acte manqué avait une signification.

Un mot... Il n’avait suffi que d’un seul mot, mais significatif, ce genre de mot qu’on ne prononçait pas impunément. Chérie. Aemiliane l’avait appelé ainsi, et, quand on combinait ça à ses ultimes paroles au moment de se dormir, il y avait tout simplement trop de redondances pour que ce soit purement du hasard. Cependant, il ne fallait guère compter sur Jess’ pour se lancer dans ces choses-là. Elle y pensait, mais, de là à l’exprimer physiquement, il y avait un cap à franchir, cap qu’elle n’avait jamais su comment traverser. En effet, comment trouver le bon moment pour avouer ses sentiments ? Une grande question, à laquelle il n’y avait aucune réponse, car il n’y aurait jamais de bons moments.

Partant de ce principe, Aemiliane choisit donc de tout balancer tôt le matin, et Jessica, qui venait de se réveiller, en resta comme deux ronds de flanc.

*Quuuuoooiii ?!*

Sa première réaction fut de se dire qu’elle avait probablement mal entendu.

La deuxième fut de se pincer pour se convaincre qu’elle ne rêvait pas.

*Aïe ! Okay, tu rêves pas...*

La troisième fut enfin de regarder Aemiliane. Elle le savait déjà, mais l’ingénieure ne plaisantait pas, et semblait même... Diablement sérieuse. Alors, ce fut le moment où le cerveau de Jessica s’emballa, ce moment où, dans les films, un élément perturbateur parfait arrivait. Le téléphone qui sonne, le voisin qui sonne à la porte parce qu’il a perdu son chat, ou l’ordinateur qui émettrait un bip pour leur dire qu’il avait finalement trouvé le contact des sœurs Iksander. Une échappatoire, un refuge... Mais rien de tout ça. Rien, si ce n’est le regard d’Aemi’, ce regard vert qui bouillonnait d’intensité et de promesses.

« Aemi’... »

Que lui dire Que lui dire ? Que diraient ses mères ? Que dirait Marco ?! Elle ferma alors les yeux pendant quelques secondes, et respira lentement.

*Je crois que le plus simple, Jessica, c’est de lui dire la vérité...*

Jessica rouvrit alors les yeux, entrouvrit les lèvres... Et l’embrassa alors. Elle redressa le visage, et déposa ses lèvres contre les siennes pendant quelques secondes.

« Moi aussi, Aemi’... Je t’aime. »

Et, juste après cela, elle conserva une main sur la joue de l’ingénieure, et lui sourit joyeusement. Un sourire qui transpirait d’honnêteté et de sincérité... Car il était sincère.

Les secondes les plus importantes de sa vie se jouaient maintenant. Oui, les plus importantes ! C’était dire à quel point Jessica comptait et était importante à ses yeux. Aemiliane ne pouvait plus se leurrer ou contenir ça. Ses sentiments pour Jessica étaient sincères et puissants ; elle lui portait un grand amour. Pas le simple amour produit par les hormones. Le genre de sentiments qui persistaient, qui étaient solides, car ils émanaient à la base de quelque de non physique. Oh, bien sur sa beauté aidait dans l’équation, après tout on était à Tekhos, là où les apparences jouaient pour beaucoup. Mais il fallait tout de même comprendre que Aemiliane aimait Jessica pour ce qu’elle était dans sa tête, plus que pour ce qu’elle était physiquement. Ceci, Jessica devait forcément le sentir au travers la sincérité des propos de l’ingénieure, dont ces quelques infimes secondes parurent si longues et si intenses. Qu’allait-elle lui répondre ? Est-ce qu’elle l’aimait en retour ? Si non, comment ça sera … Trop de suspens.

Mais heureusement, la réponse finit par venir. Et … Quelle réponse. Aemiliane sentit son cœur exploser en entendant le verdict de Jessica. Ses yeux s’écarquillèrent et un large, un profond et joyeux sourire s’imprima sur ses lèvres alors qu’elle observa son amie avancer son visage, et lui offrir un baiser des plus tendres et passionnés qu’il soit. Un baiser de Jessica, c’était toujours un moment de délice et de pur bonheur, ce qui fit naturellement grand effet chez Aemiliane. Elle sentit d’innombrables frissons la parcourir, alors qu’elle plongeait joyeusement sa langue dans cette bouche accueillante pour partager ce moment si délicat … Avant que leurs lèvres ne se séparent, et que Jessica, la merveilleuse fille dont Aemi’ était amoureuse, ne lui réponde. Quand ses deux mots magiques parvinrent aux oreilles de la scientifique, celle-ci cru bien tomber dans les pommes tellement une joie immense s’empara d’elle. Sentant la douce main chaleureuse de son amoureuse sur sa joue, Aemi’ apposa la sienne par-dessus et la serra fortement, ses joues se mettant à furieusement rougir.

« C’est … C’est vrai ?! Tu … Tu m’aimes ??!! Oh … Ohhhh mon dieuuu TU M’AIIIIIMES !!! » Sauta alors Aemi’ de joie, souriant largement à son amoureuse avant de plonger très passionnément, venant l’embrasser de toutes ses forces. Elle ne parvenait plus à retenir tout son amour et sa passion pour Jessica. Ses lèvres plongèrent furieusement et vinrent faire un gros câlin tout tendre à celles de Jessica, scellant ce nouvel amour qui promettait d’être intense, et ô combien sincère. Sa langue plongea entre ses lèvres et vint danser avec la sienne, l’entrainant dans un balais sulfureux, mouillé et très chaleureux. Aemi’ ronronna de plaisir, et elle sentait une violente vague d’émotion remonter en elle. C’était la meilleure nouvelle de toute sa vie ! Jessica Drew, elle, qui venait de déclarer qu’elle aimait Aemiliane ! La pauvre groupie seule dans sa chambre, qui n’avait eu que Spider-Woman comme soutient dans les moments les plus durs de son existence … Cette femme extraordinaire, qui venait de lui déclarer que cet amour était réciproque ! Ce n’était pas rien.

« Mmhhhhhhhhhouuah ! Oh, je t’aime si fort Jess’ !!! » Lui avoua-t-elle encore, rompant le baiser en étant un peu à bout de souffle. Elle plongea à nouveau mais ne piqua pas ses lèvres, mais sa joue. Aemiliane déposa un grand et tous doux bisou sur sa joue. Puis … Elle ne put résister à l’envie de lui faire un câlin, un vrai. Elle se redressa et entraina Jessica avec elle, la faisant donc s’asseoir. Aemi’ à califourchon, elle la prit de toutes ses forces dans ses bras et la câlina. C’était le plus beau jour de sa vie, littéralement. Après ça, impossible pour elle d’être malheureuse ! Maintenant qu’elle avait l’amour de Jessica, le reste importait peu ! Voire plus du tout … Seulement Jessica comptait. Fougueuse, et plus joyeuse que jamais, Aemiliane lui asséna un deuxième baiser, capturant avec grand fougue ses lèvres tout en prenant son visage entre ses mains, cajolant ses petites joues entre ses doigts. « Mhhhhhh … » Couina-t-elle, longuement, avant de rompre le baiser par manque de souffle. « T-Tu viens de m’offrir le plus … Le plus BEAU jour de toute ma viiie !!! J’ai envie … Rholala j’ai envie de te faire l’amour maintenant et tout de suite, pour célébrer ça ! À la manière Tekhane !!! » Lui avoua-t-elle, avant de poser ses mains sur ses épaules puis de la pousser gentiment, la faisant s’allonger à nouveau. Déchaînée, débordante d’amour et de fougue de partout, l’ingénieure partit à l’assaut de son cou, déposant ses lèvres dessus pour l’embrasser. Un baiser très sulfureux et généreux, qui même s’il était animé d’un feu ardent de passion, demeurait d’une douceur extrême.

Proches et différentes, voilà ce que les deux femmes étaient. Là où Jessica avait avoué son amour avec calme et gêne, Aemiliane, en constatant que son amour était réciproque, laissa exprimer sa joie, ses yeux se couvrant de cette lueur malicieuse et heureuse qu’elle, et Jessica commençait à le réaliser, adorait. L’une des mains d’Aemi’ vint serrer la sienne, se crispant sur ses doigts, et une énergie sembla alors fouetter le corps d’Aemi’, comme si une mouche l’avait piqué pour la stimuler. Elle laissa exprimer sa joie, et Jessica sourit en retour, non sans rougir, autant de gêne que de plaisir. Avait-elle dit ça juste pour donner à Aemiliane ce qu’elle voulait entendre ? Avec les sentiments, il n’existait aucune réponse sûre, aucune certitude, mais... Non.

*Je le pense vraiment...*

Elle n’avait pas besoin d’autres justificatifs. Aemiliane lui apportait beaucoup de choses. Elle était son amie, un soutien, la seule personne au monde à qui elle ait confié sa double identité, et avec laquelle elle se sentait bien, que ce soit sous Spider-Woman, ou sous elle-même. C’était une personne qui avait tout pour plaire : charmante, enjouée, dynamique, elle complétait ainsi parfaitement Jessica, qui avait toujours hérité de la douceur et du calme de Maman Kelly. Dans sa tête, une petite voix supplémentaire vint lui glisser, non sans amusement, que son couple ressemblerait beaucoup à celui que ses mamans formaient, et où Carol était la plus dynamique du duo.

Aemiliane était donc là, face à elle, débordante d’amour, de confiance et de joie, une joie communicative, qui avait surtout pour conséquence de balayer les doutes et les hésitations de Jessica. Elle se demandait, en effet, comment lui parler de Marco, et que faire de lui. Jessica ne se voyait pas mener deux relations séparées, mais, d’un autre côté, elle n’avait pas vu Marco depuis longtemps, et elle ne voyait pas l’homme comme un grand romantique, plutôt comme un homme à femmes.

*Enfin, ça ne change rien au fait que...*

Comme pour couper court à ses réflexions, Aemiliane l’embrassa soudain. Et ce n’était pas le doux et tendre baiser que Jessica avait fait tantôt pour lui signifier son amour. Non, celui-là était un baiser plein d’amour, de force, et de vitalité, et les mains de Jessica allèrent, en retour, s’appuyer sur le corps de son amante, une main sur sa tête, l’autre dans le creux de son dos, filant jusqu’à ses fesses. Elle sentait les deux mains d’Aemi’ sur ses joues, ses lèvres mordillant et tirant sur les siennes, dans ces baisers fougueux que l’ingénieure aimait tant... Et que Jessica adorait aussi.

Elle annonça ensuite qu’elle comptait lui faire l’amour, rappelant à Jessica cette autre facette, plus difficilement avouable, d’Aemiliane qu’elle aimait énormément : sa perversité. Elle se rua sur le corps de Jessica, faisant doucement couiner le lit, délivrant une série de baisers dans le creux de son cou, tout en lui avouant, entre deux baisers, que c’était là le meilleur jour de sa vie.

« Ohhh... »

Soupir, autant de surprise que de plaisir. Elle posa alors sa main sur le creux des fesses d’Aemi’, et appuya dessus, avant de sembler sortir de sa torpeur, pour lui sourire.

« Haaa, Aemi’... Hmmm... C’est quoi, l’amour à la Tekhane, ma chérie ? Montre-moi, ma beauté... »

Maintenant, les mots doux filaient, comme si Jessica avait voulu les retenir depuis tellement longtemps que, dès lors qu’ils avaient l’occasion de s’échapper de sa bouche, ils le faisaient sans y réfléchir à deux fois.

L’amour à la Tekhane ? C’était … Plein de choses. Même si Aemiliane avait dit ça pour le fait qu’un évènement pareil, ça se fêtait en se faisant l’amour. Comme ce que faisaient les Tekhanes, en somme. Mais, Jessica semblait être intriguée et cela donna quelques idées à notre ingénieure, qui sourit malicieusement. Alors qu’elle embrassait tendrement sa chérie dans le cou, elle finit par se redresser et passa lentement, sensuellement ses mains sur ses épaules, puis les fit glisser le long des bras de Jessica jusqu’à attraper ses mains. « Hmm … Faire l’amour à la Tekhane ça veut dire se faire longuement, très longuement, l’amour … Et jouir plusieurs fois … Car nous les Tekhanes, on est championnes là-dedans ! » Dit-elle en souriant. Puis, elle ramena les mains de sa comparse au-dessus sa tête et s’allongea toute contre, déposant doucement ses lèvres sa mâchoire, puis sur son menton donnant de savoureux et doux coups de langue.

Ensuite, la scientifique continua dans sa douce transe mélangeant sa fougue légendaire, et son coté très câlin et doux. Elle ne se brusquait pas, prenant son temps pour cultiver le plaisir et le désir chez Jessica. Ses lèvres faisaient un véritable travail d’orfèvre en parcourant la peau vanillée de Jessica, en particulier sur son cou. Cou qu’Aemiliane couvrit de mille et une attentions, alternant entre des baisers bien savoureux, et des coups de langue. Aemiliane était concentrée et désirait réellement apporter le plus de plaisir que possible à sa chérie. Quand le délicat cou de la femme araignée fut comblé, l’ingénieure le parcourra de haut en bas, lentement, le léchant du bout de sa langue. Pendant ce temps-là, ses mains n’avaient guère libéré celles de Jessica, les maintenant tendrement au-dessus de sa tête en serrant ses doigts aux siens. Maintenant qu’elles étaient ensembles, ce geste prenait tout son sens !

Après quelques minutes passées à flatter son cou, Aemiliane descendit alors un peu plus bas, embrassant l’orée de sa poitrine. Ses mains libérèrent alors celles de sa muse, pour aller se nicher au niveau de sa poitrine, qu’elle se mit à doucement masser. Elle se redressa, se plaçant donc à califourchon sur Jessica, et lui sourit. « … Tu es parfaite, Jess’ … » Lui dit-elle alors, sortant ce petit compliment de manière spontanée. Ses petites joues rougirent en lui disant cela, alors qu’elle continua de lui masser doucement sa poitrine. Ses mains étaient méticuleuses et s’appliquaient, jusqu’à ce qu’elle décide d’aller un peu plus loin. Ses mains finirent par se déplacer et glissèrent sous le petit haut de Jessica, le tirant doucement vers le haut, pour dévoiler sa poitrine. Sauf qu’elle ne le retira pas complètement ; elle le hissa juste assez pour lui libérer la voie. Elle adressa un regard coquin à sa petite-amie, puis se pencha à nouveau, s’approchant de la belle et harmonieuse poitrine de Jessica.

Aemiliane était bien décidé d’en prendre bien soin, et pour cela, elle commença avec des petits baisers. Avant cela, elle caressa du bout de ses doigts sa peau, aussi douce et lisse que de la soie, flattant doucement cette zone. Puis elle s’approcha définitivement, apposant ses lèvres sur son premier sein. « Hmm … » Couina-t-elle timidement, clôturant ses yeux pour mieux se concentrer et se laisser transporter. Se laisser transporter dans son petit monde de douceur et de volupté, qui était à présent partagé avec Jessica … La plus merveilleuse des femmes au monde ! Sa langue accompagna ses tendres baisers en donnant de petits coups, léchant ce doucereux mamelon. Sa main libre alla consoler l’autre, le massant avec une grande délicatesse. Pas de gestes brusques, pas d’excès de fougue. Faire l’amour avec Aemiliane était bien souvent synonyme de douceur et de tendresse extrême, du moins quand c’était elle qui menait la danse. Elle se souvenait de la fois où Jess’ l’avait sodomisé … Ou bien quand sa patronne lui avait sèchement péter l’arrière-train contre la baie vitrée de son bureau. De beaux souvenirs !

Ses lèvres finirent par se déplacer vers sa belle pointe rosée et érigée. Pour mieux l’exciter, elle donna de furieux coups de langue dessus, la titillant de toute part. Puis … Elle la goba, finissant par téter à force, même si le terme était inexact. Aemi’ était bien dans son petit monde à cet instant !

Aemi’ et Jessica venaient de franchir un cap, toutes les deux. Ensemble, elles s’étaient mutuellement avouées, de la manière la plus explicite qui soit, les sentiments qui, depuis des semaines, avaient cru en elles, jusqu’à atteindre le point culminant. Et elles y étaient, à ce paroxysme, ce point ultime, celui où, ensemble, elles allaient consommer leur déclaration. S’avouer leur amour mutuel n’était qu’une première étape, et, en faisant son ingénue, Jess’ savait très bien ce qu’elle voulait, et ce qu’Aemiliane souhaitait. Les deux femmes avaient le profil de soumises, mais c’était pourtant ben Aemiliane qui, dans ce domaine, guidait la femme. C’était elle l’experte, elle qui avait couché à Miranda Forge, elle qui initiait Jessica Drew sur les voies de la perversion.

Marco était maintenant totalement éloigné de son esprit et de ses préoccupations. En ce moment, son esprit ne se résumait qu’à un seul mot, immense, qui s’imposait dans son esprit, et la dominait totalement : « AEMILIANE ». Qui aurait cru qu’elle aurait pu ressentir une telle attirance envers cette femme ? Qui aurait cru que les choses aient pu aller à ce point ? Jessica avait encore du mal à y croire, du mal à se dire qu’elle pouvait enfin être heureuse, qu’elle pouvait se laisser aller. Devant elle, Aemi’ la regroupait entièrement, et se pencha vers elle, venant l’embrasser.

« Oh oui… Haaaa… Aemi’… »

Elle s’attaqua à son cou, avec cette tendresse infinie qui la caractérisait si bien. Aemi’ faisait l’amour comme elle était, avec calme, avec une passion lente et dévorante, qui croissait progressivement jusqu’à atteindre une zone de sauvagerie, de passion féroce, une joie intense et violente. Jessica en avait souvent les frais, et c’était quelque chose qu’elle aimait bien. Beaucoup de Tekhanes, en réalité, aimaient la spontanéité et l’excessivité du sexe, mais Jessica n’était pas comme ça. Elle, elle était comme une montagne russe. Il fallait lentement faire croître le désir en elle pour que ce dernier explose en suite. Aemi’ le savait, et en jouait volontiers, surtout de si bon matin.

*Encore une chose dont elle a le secret…*

Faire l’amour le matin était assez inédit chez Jessica. Quand elle se réveillait, elle était plutôt en train de comater, et rêvait davantage d’une bonne douche avec un chocolat chaud que de baisers et de caresses. Pourtant, là, Jessica était en train de rêver, subissant les multiples caresses et baisers de la femme.

« Haaa… Aemi’, haaaannn… »

Les lèvres et les mains de la femme descendaient, filant de son cou pour s’attaquer à la partie située sous son buste : ses seins. Une délicieuse poitrine, élancée et tendre, généreuse, qui ne semblait qu’attendre les baisers et les caresses de l’ingénieure. Elle sentit ainsi, dans un soupir, les lèvres de la femme se pencher sur son téton, s’y attaquant, et elle gémit, posant ses mains sur ses cheveux, les caressant doucement, crispant ses doigts dessus.

« Ooohhh… Ma chérie, haaaa… Encore, ma petite puce, encore, hum… J’aime tant quand tu m’embrasses, ma belle, haaa… »

En devenant une fan inconditionnelle de la femme araignée, Aemiliane s’imaginait vivre toute sa vie seule dans son coin, en train de tout simplement adorer son idole. Cette vie ne lui aurait pas déplu, car elle avait vraisemblablement tout ce qu’il fallait pour être heureuse, à son goût ; Spider-Woman. Le seul fait d’être une fan de ce personnage lui suffisait. De plus, la communauté qu’elle avait groupée autour d’elle la faisait sentir moins seule. Tout ceci pour dire que l’ingénieure n’aurait jamais imaginé un jour tomber sur une femme si exceptionnelle et si … Parfaite, jusqu’au point d’en tomber amoureuse. Et pourtant, ce fut le cas. Le comble fut que cette femme était celle se cachant derrière Spider-Woman … C’était réellement, pour Aemiliane, un véritable conte de fée. La superhéroïne qu’elle adorait le plus au monde, s’avérant être la femme la plus extraordinaire aussi. Que demander de plus ? Aemiliane était une fille simple, et à présent, elle était heureuse, tout simplement.

Cela se voyait à sa manière de faire tendrement et passionnément l’amour à sa chérie. Aemiliane y allait avec tant de douceur, couplée avec cette fougue qui émanait du puissant amour qu’elle portait à Jessica. Sa langue qui se lovait contre ses tétons tout érigés et tendres, ses lèvres qui cajolaient son sein moelleux, tout était fait pour rendre l’acte très sensuelle et fougueux à la fois. Visiblement l’ingénieure se débrouillait bien, vu les gémissements de Jessica. Ils ne firent qu’encourager notre ingénieure à continuer, motivée comme jamais par l’idée de procurer du plaisir à son amour. Yeux clos, sa langue flattait donc sa poitrine, l’embrassant, la léchant, lui faisant des petites papouilles toutes douces. Tandis que sa main libre s’occupait de son autre sein. Mais alors qu’elle finissait avec ce petit téton, elle déplaça lentement son visage vers le creux de cette poitrine.

Un creux où la peau de Jessica était encore plus douce ! Aemiliane prit un grand plaisir à le couvrir de bisous et de léchouilles. « Hmm … » Ronronnait l’ingénieure de plaisir, sa langue faisant de terribles câlins humides à la peau de Jessica. Cependant, elle savait qu’il était insuffisant d’uniquement se concentrer sur la poitrine de Spidey. Si Aemi’ désirait lui faire plaisir, il fallait faire autre chose ! Ce fut pour cette raison qu’après de longues minutes à embrasser sa poitrine et à la lécher, notre ingénieure se recula puis remonta au niveau de Jessica. Elle approcha son visage du sien, jusqu’à en être très près, ses lèvres frôlant les siennes. La scientifique plongea son regard émeraude dans celui de sa chérie ; un regard très affectif, plein à craquer d’amour et de sentiments à son égard. Ses petites joues rougies devaient donner un air à croquer à Aemi’, qui ne résista à l’envie d’embrasser langoureusement sa petite amie.

Et pendant que ses lèvres câlinèrent les siennes, et que sa langue dansa le tango avec celle de Jessica, il y eut une petite main baladeuse, toute taquine qui descendit le long de son corps. Caressant la moindre parcelle de peau sur son chemin, elle descendit lentement, sensuellement, jusqu’au shorty de Jessica. Là, ses petits doigts agiles se faufilèrent tout doucement en-dessous, puis allèrent taquiner avec douceur la fleur de Spidey. « Hmm … Je vais te faire beauuuuuucoup de bien, ma chérie … » Lui susurra alors Aemiliane en rompant le baiser. Mais, elle conserva son visage proche de celui de Jessica, au point où les souffles se percutaient l’un à l’autre. Et pendant qu’elle vint à faire des délicieux petits bisous sur sa joue ou à mordiller doucement le lobe de son oreille, Aemi’ activa ses doigts. Ceux-ci se mirent à caresser son bouton d’amour, en un sens circulaire, comme celui des aiguilles d’une montre. Pressant, massant, les doigts de l’ingénieure effectuait un travail méticuleux sur ce bouton dans le but de provoquer le maximum de sensation chez Jess’.

Aemi’ eut un sourire malicieux, car elle appréciait voir les réactions de sa chérie en live, surtout d’aussi près. Après plusieurs minutes à lui faire des taquineries, elle remua ses doigts puis caressa son intimité de manière générale, avant de lentement descendre, jusqu’à sa fente intime. Là, Aemiliane sollicita son index, et entreprit de doucement faire de petits vas-et-viens, échauffant progressivement l’antre féminine de Jessica. Plus ça allait, plus elle y allait de manière forte, sans pour autant se presser. Elle contrôlait sa vitesse à la perfection, restant dans la douceur et la sensualité, tout en y mettant un peu plus de force. Elle finit ainsi par introduire un second doigt, et continua de doigter Jessica de la sorte. Pendant ce temps-là, Aemi’ restait fidèle à elle-même ; son amour pour les bisous, en particulier vis-à-vis de Jessica, fit qu’elle continua d’embrasser avec tendresse sa joue, la ligne de sa mâchoire, son lobe … Puis de temps à autre, elle osait venir embrasser le coin de ses lèvres, faisant exprès de ne pas venir chercher un baiser en bonne et due forme. Une pluie de bisous tout tendre en somme ; après tout Jessica ne venait pas de dire qu'elle aimait tant quand Aemiliane l'embrassait ?

Allongée sous Aemiliane, Jessica se retrouva dans sa position privilégiée et favorite avec elle : celle de prisonnière sexuelle. Elle était là, sous le corps de la femme, et sentait l’ingénieure multiplier les baisers sur son visage. De nombreux baisers, tandis que sa main s’enfouissait en elle, deux doigts se glissant maintenant dans son intimité. La jeune femme en soupirait longuement de plaisir, se tortillant sur le lit. Oh, il n’y avait vraiment qu’Aemiliane pour lui prodiguer un tel plaisir, une telle joie, une telle... Satisfaction. Elle enfonçait ses doigts dans sa chatte, les remuant lentement et tendrement, encore et encore.

« Hmmm... Haaaaa... »

Les jambes de Jessica filaient le long du lit, glissant sur les draps propres et soyeux. Ses mains se crispaient, et elle avança l’une d’elles, caressant le creux du dos d’Aemi’, avant de le gratter quand les doigts s’enfoncèrent encore un peu plus profondément dans son sexe. Elle caressait la chair tendre et moelleuse de la femme, continuant à glisser le long de son corps, palpant l’une de ses fesses, se crispant dessus, tout en sentant Aemiliane continuer à l’embrasser. Là sur son nez, là sur ses joues, la commissure de ses lèvres... Mais jamais sur sa bouche. Et, quand Jessica cherchait à l’embrasser en retour, son amante s’écartait insidieusement, afin de l’embrasser ailleurs. Elle couvait ainsi Jessica d’une multitude de baisers et de caresses, la faisant soupirer, gémir silencieusement.

« A... Aemi’, huummm... »

Jessica commençait à mouiller, maintenant, tant le plaisir devenait fort. Elle cligna encore des yeux, soupirant longuement, et sentit la femme l’embrasser dans le creux du cou, continuant ses pénétrations digitales. Oui, il n’y avait vraiment plus aucun doute maintenant... Jess’ aurait pu se dire qu’elle avait avoué son amour à la femme pour éviter les complications, mais elle ne lui avait pas menti. Aemiliane la complétait. Par sa jovialité, par sa perversion, par ce côté survitaminé qui était en elle, elle était tout ce que Jessica n’était pas, et représentait, en un certain sens, une forme d’idéal aux yeux de la timide jeune femme. Elle n’avait donc que des raisons de l’aimer, de la désirer, et de la chérir.

Aemi’ était sur elle, et Jessica sous elle, et, ensemble, elles se faisaient l’amour. Jessica frotta son visage contre le sien, et caressa le dos de son amante. Cette fois, donc, ses deux mains glissaient sur son corps, frottant et caressant son corps.

« Ohhhh... Je t’aime, haaaannn... Aemi’, ma chérie, encoooreeee... Hnnnnnnnnnn... !! »

Jessica était une si merveilleuse femme ! Ah quelle chance avait eu Aemiliane de croiser son chemin … Si elle n’avait pas été là, dans ce centre commercial à ce jour précis, rien de tout ceci ne serait arriver ! Ou peut-être, ça serait arriver plus tard, dans d’autres circonstances. Qui savait ! Mais, l’essentiel était là et les choses s’étaient faites de la plus heureuse des manières. Voilà que quelques semaines après leur première rencontre, Jessica et Aemiliane se faisaient tendrement l’amour, et formaient à présent un très beau couple. Oui, un beau et jeune couple, où l’une complétait l’autre dans leur façon de penser et d’agir. Restait à voir ce que cela donnerait dans la vie de tous les jours mais, Aemiliane savait inconsciemment que Jessica était LA femme qui lui correspondait le mieux. Elle espérait alors que ça soit réciproque, et que cela se ressente tous les jours. Car Aemi’ ne pensait pas qu’au sexe, même si ça restait une Tekhane. Elle savait qu’une relation, qu’une vraie relation sincère, ne pouvait uniquement se baser là-dessus.

Mais il n’y avait pas de doute là-dessus. Pour l’heure, Aemiliane était surtout concentrée dans sa tâche de doigter sa chérie, et visiblement cela portait ses fruits ! L’ingénieure souriait grandement en voyant et entendant les délicieux soupirs de sa petite-amie, et cela la motiva à redoubler d’effort ! Ses doigts remuaient tendrement en elle, tournoyant, s’amusant à explorer son intimité. De son pouce elle en profitait pour taquiner son bouton d’amour, afin d’apporter encore plus de sensations ! Elle y allait avec cette douceur très fougueuse, dont elle seule avait le secret. Jessica finit par frotter son visage contre le sien, faisant doucement glousser Aemi’ qui adorait énormément ce genre de choses. Plus encore, elle eut de terribles et fantastiques frissons en sentant les mains de Jess’ glisser dans son dos, jusqu’à ses belles et moelleuses fesses. « Je t’aime aussi, mon amour !!! Je t’aime tellement que je vais te faire jouir, et pas qu’une fois … Et je te laisserai faire tout ce que tu veux à mes petites fesses ... Hihihi ! » Répliqua-t-elle de son ton jovial, avant de succomber.

Son visage était déjà collé au sien, mais Aemi’ ne résista plus longtemps à l’envie d’embrasser son amour. Elle plaqua tendrement et fortement ses lèvres contre les siennes, puis fourra avec une grande passion sa langue entre celles-ci, arrachant un sulfureux baiser à Jess’. Les langues dansaient en une valse très rythmée, se cherchant mutuellement pendant que les lèvres se pressaient l’une à l’autre, encore et encore. Qu’est-ce qu’elle adorait l’embrasser … Si elle le pouvait Aemiliane lui ferait de longs et grands bisous comme ça tous les jours ! Mais elle savait que ça finirait peut-être par agacer Jessica, et puis tout excès était mauvais ! En ce sens, Jessica la complétait à nouveau, en lui apprenant à contenir sa passion dévorante pour elle. Les deux tourterelles s’embrassaient très fougueusement, mais l’ingénieure finit par rompre le lien, reprenant un peu d’air. Elle sourit de toutes ses belles dents à son amour, puis après un dernier doigté, retira délicatement ses doigts.

Toutefois, alors qu’elle fit croire qu’elle allait en rester là, notre scientifique fit une feinte et s’empressa de se mettre en place en faisait un petit bond comme elle savait les faire. Sa tête se retrouva entre les cuisses de Jessica, alors que ses petites mains tirèrent son shorty. Elle ne le retira pas complètement, ne désirant pas faire retomber le feu en Jessica. Quand l’accès à sa magnifique et douce fleur fut libéré, Aemi’ pencha son visage et vint tendrement apposer ses lèvres sur son pubis, donnant même un petit coup de langue. Puis, elle en donna un deuxième, descendant ainsi jusqu’à sa vulve, où elle se mit à doucement léchouiller son petit bouton. Sa langue pressa et remua dessus, avant de descendre encore, finissant par flatter ses lèvres intimes, puis par immiscer sa langue intrépide dans son antre. « Hmmmmm … » Ronronna-t-elle comme un félin, ayant finalement remplacé ses petits doigts magiques par sa langue. Aemi’ remua donc en elle, et ses lèvres cajolèrent chaudement son sexe, offrant ainsi à Jessica un magnifique cunnilingus bien maîtrisé, chargé d’amour et de passion.

Ses mains vinrent se poser sur ses cuisses, qu’elle caressa avec toute la douceur et la tendresse dont elle était capable. L’objectif d’Aemiliane était donc clair à ce moment ; faire atteindre l’orgasme à sa petite-amie ! Oui, de bon matin …

S’occuper du corps de Jessica était, pour Aemiliane, une occupation à plein temps. Après tout, elle l’aimait profondément. C’était, à vrai dire, très curieux à comprendre, autant pour Jess’ que pour Aemi’. L’ingénieure vénérait Spider-Woman, et aimait Jessica Witters, alors que c’était la seule et même personne. Ces histoires d’identité multiple avaient tendance à vous faire perdre la tête, et, en ce moment, les deux femmes étaient justement en train de se perdre... Se perdre dans les méandres infinies et jouissives du plaisir. Le sexe parlait en lieu et place d’elles, et Aemi’, après avoir trituré l’intimité de son amante avec ses doigts, bondit sur elle, et usa ensuite de ses lèvres, avec ce mélange de nervosité et de talent, ce savant et magnifique cocktail qui comblait Jessica au-delà de tout ce qui était possible.

Elle se tortillait lentement sur le lit, papillonnant des yeux, soupirant lentement. Aemiliane voulait lui faire plaisir, et, quand elle sentit sa langue se glisser en elle, Jessica sentit le plaisir monter graduellement. Sa main se crispa sur les cheveux de la femme,  et elle continua à la laisser faire, poussant de délicieux cris, aigus et sensuels, qui remplissaient la pièce.

« Haaa... Aemi’, hmmm... »

Les talents de la jeune femme en matière sexuelle, ce calme dont elle faisait preuve, sa patience et son doigté... Tout ça, c’était un ensemble magnifique qui la transportait. Jessica n’aurait jamais pu rêver d’un réveil meilleur, et elle était pleinement réveillée, maintenant, tous ses sens aux guets, guidée par la puissance terrifiante et primitive du désir. Ce dernier bouillonnait joyeusement en elle, et elle gémit encore, longuement, fermant les yeux, se laissant transporter...

...De cette manière, l’orgasme vint rapidement, sous ce cocon de douceur qui l’étouffait joyeusement. Elle sentit la vague remonter, et tout son corps se relâcha d’un coup, dans un ultime hurlement, son bassin se soulevant et s’abaissant, s’aplatissant au milieu du lit, tandis que sa mouille éclatait contre les lèvres de la femme.

« Haaaa... Aaaaaaaeeeemmmiiiii’... !! »

S’occuper du corps de Jessica pouvait devenir un passe-temps favori pour notre ingénieure, si celle-ci ne travaillait pas à GWC, et si Jessica était tout le temps disponible ! Ah ça, Aemi’ finirait par tout le temps s’occuper d’elle, et pas seulement que de son corps. En vérité, elle serait presque comme une nourrice, sans le côté pesant et autoritaire. D’ores et déjà elle sentait qu’elle allait prendre soin de Jessica, la dorloter et s’occuper d’elle autant de temps qu’elle serait ici chez elle. Que ce soit à présent en lui faisant l’amour, ou après, quand elle ira préparer leur petit-déjeuner à toutes les deux. Aemi’ serait comme une petite ange gardienne, veillant sur sa petite-amie, et veillant à son bien-être, sans devenir envahissante ou étouffante. Elle savait doser la chose, et espérait que Jessica apprécie toutes les attentions qu’elle lui ferait.

En attendant, l’ingénieure était sur la bonne voie pour la faire jouir. Quand la main de Jess’ partit se fourrer dans ses cheveux et que l’air fut rempli des délicieux soupirs de la jeune femme, Aemi’ savait qu’elle était en train de bien faire. De ce fait elle poursuivit ses efforts, jouant de sa langue avec plus de malice et d’application. Elle remuait tendrement dans sa féminité, tout en l’embrassant, littéralement, avec ses lèvres. De temps à autre elle venait presser et remuer son petit bouton de par sa langue, afin de faire des petites coupures pour ne pas habituer trop vite le corps de Spidey. Visiblement ça marchait ! Car il ne fallut pas longtemps avant que la belle Jessica ne succombe aux terribles assauts d’Aemiliane. Elle finit par atteindre le point culminant et arrosa sa petite-amie de sa merveilleuse mouille, dont elle se régala. Son bassin se levait et se baissait et la jouissance finit par arriver, clouant Jessica contre le lit.

La scientifique continua de lécher sa féminité afin de la nettoyer de toute cette mouille, qu’elle gouta avec appétit. Que c’était délicieux ! Que c’était bon ! Ah ça, Aemi’ y avait pris goût. Après de tendres léchouilles et coups de langue, elle écarta son visage puis donna un dernier et très fougueux baiser sur sa fleur, avant de la caresser du bout de ses doigts. Ses yeux se relevèrent vers le visage de sa chérie, contemplant au passage l’intégralité de son corps tout éprouvé par ce qui venait de se passer. Elle en fut émerveillée … « Aww, ce que t’es belle quand t’es comme ça mon amour … » Lui dit Aemi’ de sa petite et douce voix, finissant par remonter le long de son corps tout chaud. Son visage atterrit à nouveau en face du sien, puis avec soin et douceur, elle vint à embrasser l’élue de son cœur. Un baiser tout sauf vorace ; un baiser empli d’une extrême douceur et lenteur, où les langues se mêlèrent en prenant tout leur temps. Où les lèvres se faisaient un long et sensuel câlin, humide et savoureux. Le nez d’Aemi’ caressa celui de sa chérie, alors que yeux clos, elle savourait tout le délice et la saveur de cet instant précieux.

« Promets-moi une chose ma chérie … Que nos baisers seront toujours comme ça. Rempli d’affection, de passion, d’amour … Et qu’ils ne deviendront jamais mécaniques. » Lui susurra-t-elle doucement, écartant doucement ses lèvres des siennes, plantant son regard émeraude dans le sien. Il n’y avait rien à redire ; Aemi’ avait réellement un grand coup de foudre pour cette femme. Et la connaissant, on pouvait savoir que cet amour allait durer très longtemps … Après tout, aucune femme au monde entier ne valait Jessica ! Pourquoi chercher ailleurs, alors que la perfection était ici, en face de soi. Aemi’ la gratifia un petit sourire, témoignant son affection alors que ses doigts caressèrent doucement sa joue. Elle lui donna un petit bisou sur le bout de son nez, puis sur son front avant de se redresser. À califourchon, elle soupira un coup puis posa ses mains sur les deux seins de Jessica, prenant appui dessus en esquissant un rictus malin. « Hmm … Que pourrai-je bien te faire, maintenant ? Je pourrai faire plein de bisous à tes pieds, ou bien à tes petites fesses … Oh oui j’en meurs d’envie ! Ou je pourrai … Hm oui, attends ça c’est mieux ! » Dit-elle, avant de hocher vivement de la tête.

Elle venait d’avoir une idée, et comme toujours, comptait l’appliquer. Elle plaça ses mains sur les bras de sa chérie, puis l’attira doucement vers elle, de manière à ce que sa tête atteigne sa poitrine. Mais avant cela, Aemiliane retira son haut d’une traite, offrant donc sa délicieuse et tendre poitrine à sa petite-amie. « Régales-toi ! Ils meurent d’envie de te revoir … » Lui dit-elle d’une voix coquine, passant ses mains dans sa longue et soyeuse chevelure en l’incitant à venir s’occuper de ses seins. Jessica n’était pas au bout de sa matinée car comme l’ingénieure le lui avait dit, elle comptait la faire jouir plus d’une fois ! Rien de mieux pour démarrer une bonne journée. Et là, pour commencer la deuxième manche, Aemi’ lui offrait sa poitrine en cadeau, rien qu’à elle, prête à être dévorée ! Cependant, avant que Jess’ ne fasse quoique ce soit, la scientifique prit la peine d’enlever complètement le haut de la femme araignée, celui-ci étant resté en place malgré tout. « Hihi, tu seras plus à l’aise comme ça ! » Lui dit Aemi’.

L’orgasme l’avait transpercé, laissant Jessica pantoise, heureuse et épanouie. Couchée sur le lit, elle reprenait ses forces, avant de sentir Aemiliane se redresser. Douée comme elle l’était, l’ingénieure lui faisait toujours autant plaisir, et conclut cette séance par un tendre et sensuel baiser sur ses lèvres. Jessica ne se sentait pas fatiguée, mais heureuse et soulagée. Elle venait de jouir de bon matin, et il fallait bien admettre que c’était une chose particulièrement agréable à faire. Sa langue roula avec celle d’Aemi’, ses mains caressèrent ses cheveux, ses doigts filant contre sa nuque, et elles continuèrent ainsi à presser leurs lèvres pendant de nombreuses secondes.

Le baiser se termina, et Aemi’ se redressa, se mettant à califourchon, caressant avec ses mains les seins de Jessica, qui souriait joyeusement, heureuse et épanouie. La femme papillonna des yeux, pendant que, de son côté, Aemiliane lui demanda que leurs baisers soient toujours marqués par la passion.

« Il n’y a aucune raison qu’ils soient autre chose, Aemi’... Nos baisers sont comme nos séances de sexe, un moyen d’exprimer ce que nous ressentons toutes les deux... Notre amour. »

C’était aussi simple et aussi vrai que ça. L’amour, cette chose complexe et confuse, pouvait parfois être très simple. En ce moment, l’amour s’exprimait, et il balayait tous les doutes et toutes les questions que la jeune femme pouvait se poser. Ses mains se posèrent sur les cuisses de la femme, les caressant lentement, lui souriant, avant de soupirer quand Aemi’ se pencha un peu en avant, serrant davantage sa poitrine. Si Jessica était nue, Aemiliane, elle, avait toujours son pyjama, et réfléchissait à la suite... Avant de trouver elle-même la réponse, ne laissant même pas le temps de Jessica de proposer une idée.

Elle souleva alors son pyjama, dévoilant son corps nu, sa magnifique poitrine, avec ses beaux seins. Jessica sentit ensuite les mains d’Aemiliane agripper ses bras, la forçant ainsi à se rapprocher du corps de la femme. Esquissant un sourire, Jessica se releva, et posa une main sur la nuque de la femme, en appui, caressant le milieu du dos de l’ingénieure avec l’autre, et sa bouche alla s’attaquer à l’un de ses seins. L’ingénieure avait un corps magnifique, réellement, et c’était terriblement agréable de le caresser, de l’embrasser, de le presser...

« Hmmm... »

Sa bouche glissait sur ce sein, sa langue titillant le téton, et elle se pressait contre elle. Pour elle, une telle position n’avait rien de bien difficile. Elle était, après tout, une femme très svelte, et s’attaqua ensuite à l’autre sein. La jeune adolescente se faisait vraiment plaisir, se concentrant sur les tétons, les titillant avec sa langue et avec ses dents.

« J’aime beaucoup ta poitrine, Aemi’... Ça, en plus de tout le reste... »

Elle déposa un baiser dans l’espace creux entre les deux, et remonta encore, embrassant le haut du torse d’Aemiliane, pour retourner ensuite s’attaquer à ses seins, avec la même fougue, avec la même passion, qu’auparavant. Encore et encore, sa soif remuait en elle, appelant à plus de sexe avec sa chérie.

Il était vrai qu’Aemiliane, bien qu’étant du même profil que Jessica, avait tendance à mener la danse. Pourtant elle le faisait malgré elle ; elle agissait surtout par instincts. L’ingénieure ne réfléchissait pas vraiment dans ce genre de moment et elle se laissait aller à ses émotions, à ses sentiments. Elle menait la danse car tout simplement … C’était elle la plus entreprenante. Et non car il y avait une quelconque espèce de position. Cela voulait dire que si sa chérie désirait faire quelque chose, elle pouvait à tout moment interrompre Aemi’ ! Mais, Jess’ succomba à l’appel de la scientifique, qui la plaqua contre ses seins. La femme araignée semblait bien d’accord à l’idée de jouer avec eux ! Les petites joues de la jeune femme rougirent, alors que sa petite-amie se mit à faire papillonner sa langue sur sa poitrine.

« Haaa ouiii … Comme ça ma chérie … » Lui dit-elle de sa voix douce. Sa langue filait sur son doucereux mamelon, avant de lentement venir titiller son premier téton. Aemiliane était une femme très sensible, un peu plus que la moyenne. De ce fait elle ressentait les effets de manière quelque peu exagérée ; comme par exemple ici. Alors que Jessica goûtait à sa poitrine, l’embrassant, la léchant dans sa globalité, on pouvait sentir Aemi’ qui rougissait, chauffait, ressentant la célèbre douleur aiguë à niveau de sa poitrine. « Haaa ! » Couina-t-elle, se mordillant la lèvre. Elle finit par enfouir doucement et passionnément ses mains dans la chevelure luxuriante de sa chérie, lui massant la tête au passage. Oh oui, qu’est-ce qu’elle adorait quand elle s’occupait ainsi de son corps ! Son compliment fit extrêmement plaisir à Aemi’ qui la serra un peu plus fort contre elle, toute joyeuse. « Mon corps est … Hmmm … Est tout à toi, ma chérie … » Lui répondit-elle.

Jessica embrassa le creux de sa poitrine, et partit vers le haut de son torse, voyageant un peu avant de revenir sur ses tétons. Visiblement elle semblait aimer les sucer et les taquiner, au grand plaisir d’Aemiliane qui en couina et soupira encore plus. Cette passion et cette fougue que déployait Jessica était très communicative, d’ailleurs ! Aemiliane sentait qu’elle se laissait emporter le désir, et sa manière de lécher ses petites pointes toutes roses ne la laissait pas indifférente. Elle continua de rougir et de sentir le plaisir croître en elle. Bien qu’elle était sensible, elle n’était pas cependant au point de jouir par un simple chouchoutage de poitrine. Mais ça l’excitait fortement, énormément même. Jessica était en plus assez douée, et savait exactement comment faire pour rendre sa petite Aemi’ folle ; s’acharner sur ses tétons. Devenant très durs et douloureux, en bien, la scientifique sentait son corps en demander plus. Bien plus. Jessica l’avait échauffé comme il se devait et à présent son être réclamait encore plus.

De ce fait, Aemiliane laissa sa chérie se faire plaisir pendant un petit moment encore, avant de doucement, avec délicatesse, la repousser par les épaules. « T-Tu … Tu me rends folle ! » Lui déclara alors la jeune fille, aussi rouge qu’une tomate. Elle avait chaud, très chaud … Et surtout, elle était en feu. Tout son corps était un incendie ardent, la brûlant de l’intérieur. Elle se laissa tomber à la renverse puis vint sensuellement caresser ses cuisses, les ouvrant à Jessica. Elle lui offrit son corps, et lui délivra alors l’accès à sa petite fleur féminine qui d’ores et déjà, était quelque peu humide. «Mange-moi toute crue Jess’ … » Lui dit-elle, l’implorant donc de venir l’achever. Elle avait gardé son shorty avait de laisse à Spidey le loisir de le retirer ; après tout, elle n’allait pas tout lui enlever de la bouche. Aemi’ était toute en feu et son corps réclamait celui de Jessica … Bien que pour le moment, il réclamait surtout sa langue …

Les seins d’Aemiliane étaient délicieux, et Jessica adorait les savourer. Son visage se pressait contre sa poitrine, embrassant et mordillant chacun de ces deux mamelons, tirant sur les tétons. Pour autant qu’elle s’en rappelle, Jessica avait toujours aimé cette partie du corps de l’ingénieure… Comme tout le reste, certes, mais c’était toujours avec un petit plaisir coquin et fort que Spider-Woman s’attaquait aux seins de la femme, les pressant et les mordillant. Là, contre le corps doux et chaud d’Aemi’, elle pouvait sentir l’excitation de cette dernière, percevoir les frémissements de son corps. Elles se faisaient tendrement et sensuellement l’amour, dès le lever, comme deux affamées en manque… Ou comme deux femmes amoureuses venant de s’exprimer leur amour, et qui concrétisaient maintenant leur aveu.

« Hmmm… Mmhmmm… !! »

Jessica continuait à jouer avec ses seins, mais aussi avec la zone autour. Elle léchait et mordillait la douce et tendre peau d’Aemiliane, se délectant de son corps. L’ingénieure avait un corps fantastique, et Jessica n’hésitait pas, avec ses mains, à lui gratter le dos, enfonçant ses ongles dans sa chair, remuant de haut en bas, grattant son corps, tout en retournant fréquemment sur les seins d’Aemi’. Elle les recouvrit ainsi de sa salive, continuant à les lécher, encore et encore, amoureusement…

Et ce jusqu’à ce qu’Aemiliane ne finisse par la repousser. Elle se déplaça ensuite, et s’allongea sur le lit, en faisant bien comprendre à son amante que c’était désormais à elle de satisfaire la soif que la jeune femme ressentait.

« Toute crue, hein ? Pourtant, je t’aime bien quand tu es bouillonnante d’envie, Aemi’, saignante à souhait… »

À quatre pattes sur le lit, elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur le ventre, près de son nombril, et descendit ensuite un peu, venant lécher cette partie de son corps, ce petit trou circulaire et douillet. Elle léchait l’estomac d’Aemi’, la faisant frissonner sur place, et continua ensuite à descendre, rejoignant le shorty jaune et rouge, aux couleurs de son idole. Jessica ne put que sourire, et posa ses mains dessus, le caressant, puis l’embrassa, et le lécha, à hauteur de son intimité, qu’elle sentit dessous. Elle s’amusa ainsi, enfonçant sa langue, formant une petite pointe buccale qui se heurta à l’intimité trempée de la femme, et remonta dessus, creusant des plis dans le sous-vêtement, s’enfonçant dessus, avant de remonter, et de mordiller l’extrémité du shorty, qu’elle coinça entre ses dents.

Ce faisant, ayant maintenant une bonne prise, Jessica tira dessus, et le fit lentement glisser, le sous-vêtement se frottant contre les cuisses de la femme, avant de descendre lentement, descendant le long de ses cuisses. La femme tira jusqu’à révéler l’accès au sexe de la femme, et se redressa, venant rapidement humer l’odeur se dégageant de cette moule.

« J’adore vraiment cette odeur… »

Esquissant un sourire ravi, elle se mordilla les lèvres, et alla lécher ce sexe, enfonçant sa langue à l’intérieur, crispant ses mains sur le corps d’Aemi’, ses pouces glissant le long de ses aines.

Après Aemiliane, c’était au tour de Jessica de lécher…