Tôt le matin . . . [Privé]

*Merde, c'est fermé !*

Il était très tôt, vraiment très tôt ce matin là. Il était aux environs de cinq heures du matin, le soleil n'était même pas encore levé même si l'aube était en marche. La piscine était fermée, évidemment. Kuko était levée depuis une heure au moins. Enfin, levée depuis une heure, mais réveillée depuis bien plus longtemps. En fait elle n'avait pas du tout dormi de la nuit. Elle avait enchainé café sur café et n'avait pas fermer l'œil de la nuit. Elle n'était même pas fatiguée.
Au bout de quelques longues heures d'ennui, Kuko, finalement lassée de ne rien faire, sortit à al va-vite de chez elle avec un sac à main bleu. Elle marcha dans la ville mais elle savait parfaitement où aller. Aussi après quelques minutes de marches elle arriva devant la piscine. Mais celle-ci était fermée. Oui, mais Kuko avait tellement envie de se baigner ! Et comme rien ne lui résistait, elle finit par crocheter la serrure et entrer dans la piscine, sachant pertinemment qu'il y avait là des caméras de surveillance.
Kuko arriva dans les vestiaires vides et sombres et posa son sac sur l'un des bancs. Elle l'ouvrit rapidement et se rendit soudain compte qu'elle n'avait pas son maillot de bain. Oh et qu'importe. Kuko s'en fichait finalement, elle appréciait d'autant plus la baignade lorsqu'elle sentait directement l'eau sur sa peau . . . La jeune femme se déshabilla entièrement et marcha jusqu'au bassin, sans aucun complexe alors que plusieurs caméras de surveillance ornaient les murs.
Le bassin était uniquement éclairé par le peu de lumière que procurait le ciel. Kuko se positionna sur le plongeoir et sauta dans l'eau d'un seul coup. L'eau était froide mais après quelques brasses, la demoiselle s'y habitua et trouva sa baignade bien agréable. Elle adorait la caresse de l'eau sur sa peau si douce, cette même eau qui allait sur ses cheveux et qui inondait chaque parcelle de sa peau.
Après un petit quart d'heure de nage, Kuko s'adossa de ses mains au bord du bassin et força dessus pour sortir de l'eau. Toujours entièrement nue, elle commençait à ressortir lorsqu'elle entendit un clapotis provenant du pédiluve . . .

[Bon, vu que personne n'a l'air de vouloir te répondre, je me dévoue ^^]

Une vrai journée de merde qui vient de commencer pour le jeune lycéen. L'alarme de son réveil-matin s'est activée avec trois heures d'avances, la moitié du lavage sur la commode même pas rangée, du lait suri dans le frigo, rien à bouffer, du pain trop dur, Kamui avait eut un horrible départ pour sa matinée. Il était trois heures du mat et il n'avait rien à se mettre sous la dent. Il se contenta de jeter sa nourriture pourrie dans la poubelle et d'aller dans sa chambre pour s'habiller avec ce qu'il trouvait plus ou moins correct, soit un chandail noir, un jean bleu, un boxer sombre et des chaussettes de mêmes couleurs.

Une fois bien vêtu, il prit son maillot de bain, l'enfourna dans un sac de plastique avec une serviette propre avant de s'emparer de ses clés et de foutre le camp de son appartement, verrouillant la porte au préalable. Quand il se sentait que la journée allait se passer d'une manière plus merdique que d'habitude, sa solution reposait sur une chose, la piscine. L'eau avait un don pour le relaxer agréablement, et de toute façon, il devait y remplacer un pote qui s'était blessé en draguant une des baigneuses, qui, apparemment, connaissait très bien le karaté. Bref, il savait qu'il allait être en avance, puisqu'il était plutôt tôt et que la piscine n'ouvrait que dans un moment, mais il allait quand même pouvoir se baigner avant que les mioches puissent avoir l'idée de pisser dans l'eau ou pire, vider leur sac à merde.

Lorsqu'il arriva enfin sur les lieux, il remarqua, à sa grande surprise, que la porte n'était pas verrouillée. Quelqu'un l'avait donc crochetée pour y entrer. Il se dirigea vers la piscine, le bruit de clapotis du pédiluve résonna légèrement et ce qu'il vit le laissa bouche bée.

Une belle jeune femme se baignait dans la piscine. La peau pâle de Kamui vira au rouge car elle ne portait ni maillot, ni sous-vêtement pour masquer sa nudité. Elle était tout simplement en tenue d'Ève. Kamui s'approcha de la piscine se masquant les yeux pour ne pas gêner la dame, sortant sa serviette de son sac.

- M-mademoiselle, veuillez sortir de l'eau, je vous prie. La piscine n'est pas encore ouverte. Dit-il, tout gêné.

Il tendit la serviette vers elle, ne retirant pas sa main de ses yeux, rouge comme une tomate. Ça devait être embarrassant pour elle, mais ce l'était aussi pour lui, puisqu'il pourrait passer pour un pervers et qu'elle pourrait se mettre à crier de gêne et à lui balancer ce mot. Comment aurait-il pu savoir qu'il allait tomber sur une femme nue dans un endroit supposé être encore fermé. En voyant la serrure crochetée, il aurait pu croire à une bande d'ados immatures, mais il s'était salement trompé et il risquait de le regretter bien vite.

Un jeune homme assez séduisant mais certainement inconscient de son charme s'arrêta en voyant Kuko sortir de l'eau sans un quelconque cache-poitrine ou même culotte. La jeune femme sourit en voyant ainsi que le jeune homme rougissait à vue d'œil. Il s'approcha de la piscine en cachant ses yeux, ce qui fit encore plus sourire Kuko. Qu'avait-il ? Il n'avait jamais vu de femme nue ou quoi ? Oui, la demoiselle pouvait se montrer très incompréhensive envers les gens tout simplement polis.
L'inconnu sorti sa serviette de son sac. Kuko elle était montée sur le rebord de la piscine, elle y était assise et s'y étendait volontairement ou presque. Elle penchait la tête vers le plafond entre être assise et couchée, comme si elle bronzait au soleil. Le jeune homme se mit alors à bégayer d'un air penaud comme si il avait commis une grave erreur, tandis que Kuko dirigeait à nouveau son regard sur lui :

« M-mademoiselle, veuillez sortir de l'eau, je vous prie. La piscine n'est pas encore ouverte. »

Alors cette jeune personne devait être maitre nageur ou bien avoir un quelconque autre poste à la piscine ? Intéressant, très intéressant . . . Kuko n'était pas arrivée depuis longtemps à Seikusu et elle commençait à apprécier cet endroit. La belle aux cheveux roses fit une moue dédaigneuse et attrapa passivement la serviette que lui tendait le jeune homme en se cachant la vue. Kuko, loin d'en être reconnaissante, en était plutôt vexée. N'était-elle pas jolie ? N'avait-elle pas des formes appétissantes ? Kuko s'était levée et avait saisi le tissus spongieux, elle l'avait hâtivement passé sur son corps comme pour se sécher et l'avait laissée tomber au sol. Elle n'en voyait absolument pas l'utilité. Se cacher ? Pourquoi ?
La jeune femme tourna le dos à l'inconnu et alla s'assoir sur le plongeoir, qui ne se trouvait pas en hauteur celui-ci. Elle plongea ses yeux mauves dans ceux du jeune homme. Elle haussa ses sourcils et fit une moue attristée.

« N'aimes-tu pas les femmes pour dédaigner me regarder ? »

La demoiselle avait parler d'un ton faussement vexé. Elle l'était un peu, certes, mais elle jouait être profondément heurtée dans l'espoir que son interlocuteur la regarde. Car ce qu'aimait Kuko par-dessus tout était qu'on la regarde, qu'on escalade ses formes du regard et qu'on la savoure des yeux. Oui, elle avait envie d'être détaillée, d'être désirée. Déjà son esprit s'emballait, elle voulait être touchée, caressée, palpée . . .

- N'aimes-tu pas les femmes pour dédaigner me regarder?

Alors là, c'était franchement bizarre. Quand Kamui regardait une femme nue, il était pervers, il ne faisait pas, il était homosexuel. Piqué par cette question, il enleva sa main de ses yeux et regarda la jeune femme, sans la moindre gêne, maintenant qu'elle sous-entendait qu'elle ne détestait pas être regardée. Il remarqua assez rapidement qu'elle n'avait qu'essuyé son corps, elle était toujours nue, sans la moindre pudeur, apparemment fière de son apparence... et avec raison. Rare était les humaines doté d'une beauté comme la sienne. Il aperçut sa moue attristée, un peu mal à l'aise.

-Les femmes sont, en général, plutôt pudiques, si un homme autre que leur petit copain les regarde. Je ne me suis voilé les yeux que pour cette raison. Lui dit-il, calmement.

Puisqu'il n'avait plus la main sur les yeux, Kamui était loin de se priver de dévorer le corps de la jeune femme du regard. Elle était vraiment bandante. Sa ferme poitrine, ses hanches bien développées, ses longues jambes et ses fesses d'enfer la rendait terriblement désirable, attirant le regard de n'importe lequel des hommes. Mais ses yeux ne voyaient pas uniquement ça, il remarqua assez facilement qu'elle était parfaitement épilée de partout, ses yeux gris ne voyaient absolument aucun poil excepté ses cheveux. Il lui lança un sourire charmant, loin de cacher le désir naissant en lui. Il s'approcha d'elle et se pencha légèrement pour mieux voir son visage parfait. Son regard dans celui, améthyste, de la demoiselle.

- Vous savez que vous êtes très belle?

Ce n'était pas une vraie question. Évidemment qu'elle le savait, il voulait seulement lui dire qu'elle était de son goût en étant un peu moins direct (malgré que juste ces paroles l'étaient).

[Pour ma couleur, le code est crimson]

Le jeune homme sembla surpris de la question posée par Kuko. Ce petit bout de femme ne manquait pas de caractère, et elle allait le montrer. L'inconnu dévoila ses yeux et regarda Kuko son être apparemment gêné. Pourquoi avoir caché ses yeux si désormais il pouvait regarder une jeune femme entièrement nue sans la moindre gêne ?

« Les femmes sont, en général, plutôt pudiques, si un homme autre que leur petit copain les regarde. Je ne me suis voilé les yeux que pour cette raison. », dit calmement l'inconnu.

Ainsi c'était donc ça. C'était par pure politesse que ce jeune homme avait voilé ses yeux ? Oh, comme c'était mignon ! Kuko sourit, satisfaite que le jeune homme n'ai pas voulu la regarder non pas parce qu'elle n'était pas belle, mais plutôt parce que c'était plus poli. Mais la politesse, c'était le dernier de ses soucis, à la jeune Kuko ! La pudeur aussi, n'était pas un soucis pour elle. Elle n'en avait pratiquement aucune.
L'inconnu se mit finalement à dévorer Kuko de ses yeux gris – qui étaient plutôt charmants d'ailleurs. La petite rosette en était parfaitement satisfaite, elle aimait être regardée plus que tout – ou presque. Le regard  du jeune homme escaladait sa poitrine, ses longues et fines gambettes, ses belles hanches et ses belles fesses. Oui, il semblait trouver Kuko mignonne, et ce n'était pas pour lui déplaire. Elle adorait ça, oui vraiment, elle adorait qu'on la fixe ainsi, sans aucune pudeur.
Un sourire charmeur fut adressée à la belle qui le rendit pareillement, un rien plus mesquin. Le jeune homme lui faisait envie, avec ses allures de gamin et ses longs cheveux noirs. Il s'approcha d'elle, plongeant ses yeux d'un gris nuageux dans les siens. Son visage plutôt fin et bien fait ne cacher pas le désir qu'il semblait ressentir pour la demoiselle. L'inconnu se pencha vers elle.

« Vous savez que vous êtes belle ? »

Ah, le jeune homme avait touché un point sensible dans l'esprit de Kuko. Elle aimait qu'on lui dise qu'elle était belle, qu'elle était appétissante, qu'elle était désirable – et désirée. Oui, elle adorait ça. Bien sur, elle connaissait son corps, elle en connaissait le charme pour en avoir abusé plusieurs fois. Mais jamais, oh grand jamais, elle ne se lasserais d'entendre hommes femmes ou bien d'autres le lui dire.
Kuko sourit, satisfaite, de plus en plus satisfaite. Elle avait très envie de continuer ainsi. Mais elle n'avait pas envie de se donner. Non, cela gâcherait le jeu ! En effet, Kuko avait envie de se mériter cette fois. Elle posa une main dans le cou du jeune homme et le força à rapprocher son visage du siens, et lui dit d'une voix basse et sensuelle :

« Mais vous ne m'apprenez rien, jeune homme. »

Jamais Kuko n'avait attendu aussi longtemps pour se jeter sur quelqu'un. D'ordinaire, en quelques minutes, voir quelques secondes, elle était déjà dans les bras de l'inconnu, abandonnée à une activité de chair bien excitante. Mais pas aujourd'hui. Elle voulait plus, elle voulait du désir, du vrai, qui se mérite et que se cherche. Kuko approcha le visage du jeune homme encore plus près du sien, si près que leurs lèvres se touchaient presque. Elle resta ainsi quelques minuscules secondes, sans broncher, puis elle lâcha violemment l'humain et plongea dans l'eau. Après son plongeon, elle sorti la tête de l'eau et regarda le jeune homme en lui demandant d'une voix attirante :

« Vous ne venez pas vous baigner ? Elle est très bonne vous savez . . . »

[Niark, je vient mettre mon grain de sel ^_^ ]

L'aube venait à peine de se lever, que Siegfried était déja réveillé et prèt à entamer sa journée. Enfin... réveillé était un terme incorrect puisqu'il n'avait tout simplement pas dormi depuis plusieurs jours. Depuis son affrontement avec la vampire à la piscine, il se sentait comme quelque peu perdu; il était quasiment persuadé d'y avoir perdu quelque chose d'extrèmement important pour lui, mais surtout quelque chose de vital à son existence. Le soleil venait donc à peine de se lever, que le jeune homme était partit en direction de la piscine. Il pensait s'y rendre bien avant l'ouverture, afin de ne pas y être dérangé en premier point, et car il était quasimment certain qu'il serait seul afin d'effectuer ses recherches...

Il était donc parvenu face au batiment, et avait décidé d'en faire le tour plutôt que d'essayer d'en crocheter la serrure, à quoi bon crocheter celle ci lorsqu'il y avait celle de la sortie de secours qui était beaucoup plus aisée. Effectuant donc le tour, il avait finalement atteint l'arrière des lieux lorsqu'il vit alors qu'il n'était pas seul en ces lieux; il y avait effectivement déja deux personnes. Le premier était un homme aux cheveux aussi sombres que ceux de Siegfried, et son attention semblait être complètement absorbé par la seconde personne. Il fallait aussi dire qu'une femme nue avait de quoi attirer bon nombre d'attention, surtout masculines; cette dernière s'était approché du premier avant de plonger dans l'eau...
Le jeune homme esquisa une grimace un court moment, il ne serait pas tranquille au jourd'hui et ne pouvait malheureusement pas attendre vraiment plus longtemps. Il se ficha donc d'y aller discrètement, il ne pouvait de toute manière pas chercher sans se faire repérer avec deux intrus, et il n'avait de toute mankère pas la bonne Marque pour faire cela... Il plia donc les jambes et effectua un saut qui n'était pas humain, et retomba de l'autre coté de la barrière sans un seul bruit comme il l'avait prévu. Regardant les deux inconnus, ces derniers ne semblait pas avoir remarquer son arrivée silencieuse...

S'appuyant contre la barrière de sécurité, il les observa un moment en se disant comment il allait bien pouvoir effectuer ses recherches avec ces deux là. Pour finalement se dire qu'il parviendrait peut être à les faire partir en leur rappellant qu'il n'était pas encore l'heure de l'ouverture, ou bien en les génant d'une quelconque manière sinon... Un jean noir et une chemise blanche sans manches pour tout habits, le jeune homme prit la parole, un léger sourire au coin des lèvres, un ton amusé dans la voix; faisant en sorte qu'il soit entendu des deux inconnus...

-Vous savez qu'il existe des lieux spécifiques pour cela ?
Non pas que cela me dérange, mais se lever aux aurores ne signifie pas que vous serez obligatoirement seuls...

Elle avait attiré son visage plus près du sien, lui avait dit qu'il ne lui apprenait rien. Elle semblait plutôt contente qu'il l'ai complimentée, satisfaite, plutôt. Leurs lèvres se frôlèrent puis elle le lâcha violemment avant de se jeter à l'eau. Après quelques instants d'immersion, elle refit surface et le regarda, sa voix attirante résonna une nouvelle fois.

- Vous ne venez pas vous baigner? Elle est très bonne, vous savez...

Oh ça, il était loin d'en douter, surtout depuis qu'elle y était. Il avait eut l'intention de se jeter, ayant encore tous ses vêtements sur le corps, mais une voix, masculine cette fois-ci, vint lui faire briser son élan, attirant son regard. Un peu emmerdé d'être ainsi interrompu, Kamui lanca un regard plutôt sombre au nouvel arrivant. C'était un homme, aux cheveux de la même couleur et tout aussi long que ceux du jeune homme. Il venait d'arriver, apparemment, et il avait envie de casser son plaisir au lieu de foutre le camp comme n'importe qui d'une politesse à même minime. Il ne put cependant arrêter un ricanement. Mais il parla avec une voix très froide.

- En effet, il y aurait des endroits plus tranquille, comme ceux que vous avez le droit de fréquenter à cette heure, monsieur. Votre entrée n'est pas autorisée.

Il cacha évidemment le fait que celle de la jeune femme ne l'était pas plus, mais ça, ça ne regardait qu'elle et lui. Il croisa les bras, regardant l'homme avec un air sérieux. Mais bon, peut-être que la demoiselle allait aussi l'inviter à les rejoindre ou alors il allait les faire chier jusqu'à ce que Kamui lui mette sa botte au cul. Il préférait personnellement la dernière option.

Seulement, Siegfried n’avait pas du remarquer une 3ème présence, qui était là depuis quelques longues minutes, à se demander si elle allait faire son apparition ou non. La nymphe tournoyait au-dessus de la piscine depuis qu’elle y avait ressenti la sublime jeune femme, et se serait très certainement décidée de la rejoindre si  elle n’avait pas eu ce sourire immense qui se serait dessiné sur son minois, si elle était apparue en cet instant. Elle venait de reconnaître l’un de ces précédentes victimes, le Meisa, qu’elle a elle-même dépucelé.

Ô cruelle tentation que de voir s’il se souvenait encore de son enseignement, puis elle avait ressenti une présence divine, elle qui n’était que poussière au gré du vent, et le comportement de ce dieu mineur fut presque amusant, et contre la nature même de la nymphe. Elle se décida finalement à apparaître dans l’ombre pour le moment, se délectant du corps nu de Kuko sans la moindre gêne, masquée dans un coin dans lequel elle ne serait pas aperçue. Peut-être que le dieu pourrait la déceler, mais ce n’était de loin pas le plus important en ce moment même, elle avait trouvé le rôle qu’elle allait emprunter pour la situation…

Elle allait revêtir la forme tout aussi parfaite que les autres de Noemya, un nom des plus doux, et elle était effectivement douce, mais cette Noemya se retrouvait toujours dans des situations impossibles…



Une chevelure noire, descendant jusqu’au bas de son dos, particulièrement agréable au toucher. Un minou qui lui pouvait facilement s’empourprer, à vrai dire, ses pommettes étaient toujours légèrement colorées, il était dur de savoir si elle rougissait vraiment, ou non. Des yeux noisettes, un visage fin, et une poitrine opulente, vraiment exagérée, mais qui lui allait drôlement bien. Une sorte de contraste avec ce visage rosissant en tout temps.

De taille conventionnelle, à savoir 1m65, elle portait ce jour là une sorte de maillot de bain qui, dès qu’il serait mouillé, serait simplement transparent, il restait à savoir pourquoi elle portait quelque chose de si indécent, peut-être allait-elle dire à ceux qi lui poseraient la question, totalement gênée, qu’elle avait perdu un pari, ou alors subissait un bizutage, les possibilités étaient sans fin pour la nymphe qui se contentait d’observer, pour le moment…

Tout était alors allait très vite. Il sembla à Kuko que l'inconnu comptait sauter dans la piscine lorsqu'il fut interrompu par un second jeune homme aux mêmes cheveux noirs qui entrait par la porte de derrière.

« Vous savez qu'il existe des lieux spécifiques pour cela ? Non pas que cela me dérange, mais se lever aux aurores ne signifie pas que vous serez obligatoirement seuls . . . »

Kuko sourit démesurément, le corps toujours plongé dans une eau limpide qui laissait voir quelques parcelles de son corps lisse. Un autre inconnu, quel plaisir ! Deux pour le prix d'un, quelle réduction . . . c'était fantastique, et ça plaisait totalement à Kuko. Mais, apparemment, cela ne plaisait pas au premier – enfin, second – venu, qui s'empressa de répondre calmement, bras croisés :

En effet, il y aurait des endroits plus tranquille, comme ceux que vous avez le droit de fréquenter à cette heure, monsieur. Votre entrée n'est pas autorisée. »

C'était pour le moins révélateur, car il avait hormis de préciser que celle de Kuko n'était pas autorisée non plus. Ainsi il avait envie de s'amuser, le vilain cachotier ? La jeune femme aux yeux mauves en avait très envie aussi. Mais plus on est de fou, plus on ri non ?

« Laissez, laissez . . . Tout le monde a le droit de s'amuser, n'est-ce pas ? »

Kuko ne dit rien de plus et sortit de l'eau, toujours autant nue et toujours aussi peu pudique. Elle alla s'assoir sur un banc encore plus à l'ombre que le reste de la pièce et sentit comme une présence derrière elle . . .

Noemya observait la scène avec amusement, dans son coin d’ombre, et se délecta surtout de l’approche de cette jeune dévergondée totalement impudique qu’elle aurait bien volontiers enlevée, si elle avait été Namya, ou l’une de ces autres apparences. Là, elle restait bien plus timide, comme si elle était gênée de porter sa tenue, ce qui était follement le cas, en apparence du moins…

La « présence » ne respirait quasiment plus, ne faisait pas le moindre bruit, tout du moins, c’était là son intention. A vrai dire, après quelques secondes qui lui parurent être une éternité, elle décida de légèrement s’éloigner de la poupée qui venait de se poser trop près d’elle, et, forcément, dans ce corps si maladroit, elle fut obligée de trébucher sur le pied d’un autre banc qu’elle n’avait pas vu… trop affairée à détailler la silhouette qui était si proche d’elle…

C’est ainsi que la nymphe perdit l’équilibre, et se retrouva à genoux, le ventre posé sur le banc, et le visage, cramoisi, sur les cuisses veloutées de Kuko. Ainsi placée, elle avait l’impression de ne pas sentir que du chlore, mais aussi une autre senteur, bien plus envoûtante… mais son personnage voulut qu’elle se redresse aussitôt, rouge de honte, en train de balbutier des excuses à se rouler par terre, mais toutes si sincère, empreintes d’une naïveté qui tranchait vraiment avec son « maillot »…

-   Je… ja… ji… je suis… vraiiiiment…. Désoléééeee… !!!

Préférant éviter trop de mouvements afin d’éviter toute nouvelle chute, Noemya s’assit sagement, la tête basse, le rouge aux joues, et ne disait plus rien… et Namya devait lutter avec acharnement pour ne pas simplement sauter sur sa voisine, avec laquelle elle était encore presque trop proche.

Kamui entendit de petits bruits derrière lui. Depuis quand elle était là et surtout depuis quand les gens crochetaient les serrures pour aller se baigner? Elle avait apparemment trébucher sur un banc et s'était retrouvé le visage entre les cuisses de la jeune femme nue. Pourquoi prenait-on la peine de mettre des affiches "ne pas courir ou marcher vite près de la piscine" si personne n'y prêtait la moindre attention. Quoi que... d'un certain point de vue, très peu de gens se seraient plaint de se retrouver dans la situation de la nouvelle venue. Elle balbutia des excuses et Kamui s'approcha. Elle était rouge comme une tomate, mais il n'y fit pas vraiment attention, c'était plutôt normal, compte tenu de la situation. Il posa plutôt son regard vers ses jambes pour voir si elle s'était blessée en tombant. Elle ne semblait pas s'être fait le moindre mal. Il se rendit cependant compte, maintenant qu'il l'avait examinée, de la tenue qu'elle portait. Il soupira, portant sa main à son visage, grommelant. Si le patron l'apprenait, il était fait comme un rat et son pote avec lui. Ça ne parait pas très bien sur un CV quand trois personnes entrent sans difficulté dans un endroit supposé n'être ouvert que bien des heures plus tard. Il regarda Siegfried, haussant les épaules.

- Si vous voulez vous baigner, allez-y. Comme l'a si bien dit mademoiselle, autant vaut mieux s'amuser. Je vais bientôt me faire virer, alors profitez-en tous. Dit-il en souriant aux autres.

Sur ce, il s'éloigna, retira ses chaussures et ses chaussettes avant de s'asseoir au bord de la piscine, son petit sourire aux lèvres. Il n'avait pas envie de chasser qui que ce soit, finalement. C'était beaucoup plus agréable d'attendre de se faire virer en étant en bonne compagnie. Il se contenta d'observer les deux demoiselles en silence. Avec l'accoutrement de la nouvelle et la nudité de l'autre femme, Kamui pouvait dire que lui et Siegfried avaient une veine rare, mais il se retint de passer un commentaire.

Ttrès, très, très soudainement, une magnifique créature s'abattit sur les cuisses laiteuses de Kuko. La peau de la créature – qui était, au grand plaisir de la demoiselle aux yeux violets, une fille – était très blanche. Sa poitrine était abondante, tant que cela pouvait être presque exagéré, mais cela n'en déplaisait pas à Kuko, loin de là ! Quelques doux cheveux noirs qui tombaient en cascade dans le bas du dos de l'inconnue touchèrent la peau de Kuko. Ils étaient doux et, sans même les approcher de son nez, on pouvait sentir une odeur émaner de ces derniers. Ou était-ce Kuko qui se faisait des illusions ?
La brunette se releva, rouge de honte, comme une petite fille qui venait de faire une très grosse bêtise. Ainsi, Kuko put elle admirer le vêtement de sa compatriote. Enfin, un vêtement, c'est un bien grand mot ! Ce n'était guère que quelques fins morceaux de tissus reliés entre eux, cachant comme furtivement l'intimité, le fessier et les tétons de la demoiselle aux cheveux noirs. Quel accoutrement ! Cela ne déplaisait pas à Kuko. Cette belle brune qui réagissait si honteusement, avec un dit maillot qui ne couvrait presque rien . . . et une poitrine des plus alléchantes ! Kuko en avait bien envie . . .

« Je… ja… ji… je suis… vraiiiiment…. Désoléééeee… !!! »

La phrase gêné était d'une naïveté qui coupait vraiment avec le maillot de la demoiselle . . . pourquoi être si gêné lorsque l'on porte un maillot qui ne cachait vraiment pas grand chose ! On a pas idée . . . Non, on a pas idée, mais Kuko elle en avait une d'idée . . . La brunette s'assit sagement à côté de Kuko. Elle avait les joues très rouges et rentrait sa tête dans ses épaules. Comme c'était mignon !
Oubliant presque totalement ces deux autres compagnons, Kuko concentra toute son attention sur la petite brune. Elle n'entendit même pas les paroles du jeune homme arrivé en premier après elle, et elle s'en fichait un peu désormais. Comment cette si petite personne pouvait se montrer moitié-nue ? Enfin, elle pouvait parler elle, avec sa nudité intégrale ! Enfin, soit. Kuko se rapprocha de la petite brune, elle était tellement mignonne et alléchante . . . la femme aux cheveux mauves du se contrôler de son mieux pour ne pas simplement se jeter dessus tel un loup affamé se jette sur sa pauvre petite proie innocente. Et innocente, la brunette semblait l'être . . . Mais les innocents deviennent bien de sales monstres au fil du temps, non ?

« Ne sois pas désolée, ma belle . . . »

La jambe de Kuko touchait celle de la “belle” et la peau de la jeune femme frémissait légèrement. Kuko passa une main sous le menton de la petite brune et la força à lever la tête vers elle, la regardant avec une envie qui n'était pas dissimulée. Comme elle était mignonne . . . Vraiment à croquer !

Kuko n’hallucinait absolument pas, bien au contraire. La nymphe était, même sous cette identité, parfaite, que l’on parle du velouté de sa peau claire, de l’odeur qu’elle dégage, de son adorable maladresse, de sa petite voix timide, pour ne citer que cela…

Le plus amusant pour Namya, lorsqu’elle se faisait Noemya, était de simple résister à ses propres envies charnelles, et devant à tout instant, et surtout maintenant, rester parfaite dans son rôle, son rôle le plus dur à interpréter, mais qui finissait toujours très bien…

Le plus dur fut sans aucun doute la première approche de la demoiselle heurtée, ou plutôt, agréablement rencontrée, à l’en croire. Plongée dans sa gêne, a marmonner de pitoyables excuses, à nouveau, elle ne remarqua pas l’homme qui s’était approché d’elle, puis était reparti… alors que Namya oui, bien évidemment.

Schizophrène… oui, c’était un peu ça, entre ce que faisait son être, en apparence extérieure, et ce qu’elle ressentait à l’intérieur, c’était clairement deux personnalités qui s’affrontaient dans une lutte acharnée. Puis la douce nymphe sursauta, en laissant un petit cri de surprise s’échapper, lorsqu’elle sentît une jambe se déposer délicieusement contre la sienne.

Elle lui parla, même, d’une voix désireuse plus que contrariée, puis elle en vint même à forcer leurs regards à se croiser, mais rien n’y faisait, elle gardait le regard bas, n’osant affronter le regard de celle qu’elle venait de déranger. A vrai dire, elle ne l’avait pas écoutée, ou si, mais sa réponse semblait indiquer le contraire…

-   Pardonnez-moi !! je vous promets, je ne l’ai pas fait exprès, ne me frappez pas, je vous en supplie… je vous en supplie…

Le ton était à la fois désolée et terrifiée, à vrai dire… rien ne paraissait vraiment censé dans cet être qui se tenait là, assis, semblant hésiter à se pousser plus loin pour se détacher mais était comme retenu par la peur, ou autre chose…

L'innocence qui se dégageait de cette femme au corps à peine voilé était vraiment déroutante. On aurait dit une gamine à laquelle on aurait donné un maillot qui ne cachait que très peu de sa peau parfaite. Il regarda les deux demoiselles. Toutes les deux étaient très belles et puisqu'il était là, il en profitait pour les dévorer du regard. L'une comme l'autre avaient des formes avantageuses qui auraient fait bander n'importe quel homme et Kamui ne faisait pas vraiment exception à la règle. Il détourna la tête et croisa les jambes. La nouvelle demandait pardon et suppliait sa voisine de ne pas la frapper, mais le ton de voix de Kuko ne lui semblait pas du tout agressif, il était peu probable qu'elle ne tente de la gifler. De toute façon, il l'aurait chassée de l'endroit sans plus de manière si elle osait s'attaquer à une personne qui s'était retrouvée dans une telle situation par accident.

Les évènements se suivaient en une succesion de situations sans queue ni tête. Une nouvelle personne les avaient entre autre rejoints, personne qui attira l'attention de Siegfried plus à cause de ce qu'elle dégageait qu'à cause de son maillot quasi-inexistant; à se demandait comment il n'avait pas pu détecter une aura de cette sorte plus tôt. Il ne fit pas plus attention que ca lorsqu'elle tomba ensuite sur les genoux de la première femme, car il essayait déja de savoir sui elle pouvait bien être. Après une vampire, sur quoi allait-il tomber ce coup ci...?

Il laissa ebsuite son attention se porter sur l'homme, ce dernier lui ayant tout d'abord dit que l'entrée lui était interdite, pour finalement lui "laisser" l'autorisation de rester; comme s'il avait obéït aux mots de la femme nue qui qui disait de laisser couler...

Siegfried soupira profondément, puis mit les mains dans ses poches avant de se rapprocher des deux femmes, son instinct comment lui ordonnant de découvrir ce que la seconde femme cachait. Lorsqu'il arriva à leur portée, il se baissa et mit une main sous le menton de Noemya, sans force ni violence afin de faire se croiser leur regard; il y avait toujours quelque chose parmis ceux de ceux qui n'était pas humain, tout comme lui... Lorsque les yeux rouges de l'homme croisa finalement les yeux noisettes de la femme, Siegfried eut comme un frisson tout le long de l'échine dorsale... elle n'était définitivement pas humaine...
il se releva finalement, déterminé à trouver qui elle était un peu plus tard; elle avait beau être d'apparence attirante, elle n'en demeurait pas moins une créature surement dotée de pouvoirs. Il pouvait facilement faire face à un humain, mais pas à une potentielle menace inconnue... Lorsqu'il prit la parole, cela était autant pour les deux femmes que pour l'homme...

-Faites ce qui vous pllaira, j'ai quelque chose à trouver pour ma part...

Se relevant, Siegfried commenca alors à marcher lentement autour de la piscine, son regard étant absorbé par l'eau qui lui faisait face. Il était certaint à 84% que sa Marque se trouvait là dedans... Et il fallait la le lui retrouver.