Perles de Sable [Mélonye Harubaal]

Il ne fallait pas s’étonner quand on voyait Mélonye être aussi aimante et soumise la princesse Rhian. Cette dernière n’avait pas hésité à boire un breuvage magique, et à souffrir, juste pour offrir à sa courtisane l’occasion d’assouvir un fantasme. Rien que pour ça, la servante avait envie de se plier en quatre pour elle, d’exaucer la moindre envie ou désir de sa princesse, quel qu’il soit. De par sa condition de courtisane, elle ne pouvait bien entendu pas tout faire … Alors elle se restreignait au champ du sexe. Rhian pouvait tout demander ou faire faire ce qu’elle voulait à Mélonye, tellement cette dernière lui était fidèle et dévouée. Mais, si son souhait était de se faire considérer comme une servante pour ce soir, dans ce cas Mélonye ne pouvait que la satisfaire. C’était pour cette unique raison qu’elle avait osé lui demander cette faveur. Certes, boire du lait maternel n’était pas aussi … Déroutant et osé qu’une sodomie, fellation, ou autre joyeuseté, mais le problème résidait dans le fait qu’il fallait avoir recours à des procédés magique.

Comme cette potion qu’elle avait bu. Mélonye s’imaginait bien que Rhian devait avoir à présent mal à la poitrine. Cela la pinça, elle n’aimait guère quand sa maitresse souffrait. Sauf que cette fois-ci, elle avait tous les moyens de la soulager. Tout en se faisant plaisir. « Merci infiniment, noble Princesse … » Dit-elle d’un ton malicieux, en approchant son visage de sa poitrine. Elle releva son dos, pour venir blottir ses mains dans celui de son amie. Son visage approcha ses seins, qui étaient toujours aussi beau, même gorgée de lait. Elle esquissa un sourire satisfait, puis fermant doucement les yeux, approcha ses lèvres de son premier téton. « Hmm … » Ronronnait-elle, alors qu’elle se mit à tendrement presser dessus avec sa langue. Elle taquina un peu ses pointes rosées, avant d’entamer le principal. Quelques instants s’écoulèrent, avant que Mélonye ne se mette, mot pour mot, à téter Rhian comme si elle était un nourrisson se nourrissant du lait de sa maman.

Ses mains caressèrent tendrement son échine, tandis qu’elle aspirait doucement le délicieux breuvage. Elle ronronnait, soupirait, couinait de plaisir en silence tellement cet instant était à la fois délicieux, et intime. Non seulement elle était en train de réaliser un de ses fantasmes, mais elle se rendit compte que ce moment était bien plus intime que tous les autres moments qu’elle avait passé en sa compagnie. Quelle femme aurait accepté de souffrir rien que pour satisfaire la gourmandise viciée d’une simple courtisane ? Il n’y avait que la sublime Rhian pour faire une telle chose. Et ça, Mélonye ne l’oubliera jamais. Ainsi, elle tétait en toute sérénité son sein, le vidant peu à peu de son précieux nectar. Un moment de pur délice, que Mélonye savourait corps et âme, et jusqu’à la dernière goutte.

Car toute bonne chose avait une fin, bien malheureusement. Rhian n’était pas une machine à produire, et pour le mieux. Ainsi, la sucrerie de Mélonye finit par tomber en rupture de stock. Quand ce fut le cas, elle écarta lentement son visage, et leva ses yeux, en se pourléchant une dernière fois les lèvres. « Hmmm Rhian … C’était … Très, très, délicieux. Encore désolée de t’avoir fait souffrir ma belle … Je mériterai bien de te rendre la pareille … » Dit-elle, en souriant tendrement. Ses mains continuèrent à caresser son dos, tandis qu’elle rabattu à nouveau son visage, déposant tendrement ses lèvres au creux de sa poitrine, qu’elle embrassa très fortement. Au même moment, ses mains descendirent pour venir fermement agripper son fessier, qu’elle se mit à masser. Ecartant chacune des rives l’une de l’autre, malaxant tendrement ce si beau fessier qu’était le sien.

Il n’y avait pas à dire ; Rhian était parfaite …

À défaut de pouvoir faire quelque chose pour Herebos, qui était parti (et dont elle ne cesserait de s’inquiéter, même si Rhian ne le réalisait pas encore vraiment), Rhian comptait s’absorber avec Mélonye, et percer ces secrets... Car elle avait toujours entendu les bruits de couleur tournant autour de la courtisane, et de certains de ses fantasmes déviants, si extrêmes qu’elle refusait de les faire avec la plupart des courtisanes et des gardes, afin que personne ne le sache. Évidemment, tout cela n’avait fait qu’attiser la curiosité de Rhian ! Telle la femme de Barbe-Bleue, elle voulait ouvrir la seule porte fermée de la maison, et découvrir ce que la courtisane lui cachait... Et elle y arriverait ! Elle s’en faisait le serment !

Rhian sentait donc la bouche de Mélonye jouer sur ses seins, la faisant gémir, l’amenant à se tortiller sur son grand lit, en poussant de longs soupirs, tout en ne tardant pas à libérer son nectar laiteux. Le plaisir explosait en elle, remontant le long de ses seins, au fur et à mesure que la courtisane s’y appliquait, ponctionnant le généreux lait qui y figurait. Les mains de Rhian se crispaient sur les longs et soyeux cheveux de Mélonye, tandis que cette dernière continuait à jouer avec ses seins, à les maltraiter avec sa bouche d’amour, l’amenant à se tortiller sur le lit, à gémir et à soupirer longuement.

« Haaaa... »

Des soupirs généreux s’échappaient de ses lèvres, onctueux et agréables, tandis que son corps se mettait à chauffer, à résonner du plaisir que son amante lui procurait. Ah, Mélonye ! Rhian pourrait toujours compter sur elle... Autant que sur Herebos. Herebos était comme elle, quelqu’un qui était proche des gens, un véritable Papuan. Il ne se considérait pas de haut, et aimait, au contraire, le contact avec la foule. Avant d’être un dirigeant, c’était un soldat, quelqu’un qui, dans un camp, préférait dormir dans une tente au milieu de ses hommes que dans une belle maison en hauteur du camp. Les dirigeants papuans avaient toujours été ainsi, fondamentalement, et c’était particulièrement vrai avec Herebos. Ils savaient que, malgré l’importance du royaume, Papua n’était que terre de sable, et n’était qu’un grain de sable dans les rouages de la mécanique impériale. Une telle situation invitait à l’humilité, et à ne pas se prendre de haut. Une logique qu’Herebos suivait, tout comme Rhian. Et les deux savaient très bien que le harem, avant d’être un recueil de loisirs et de désirs charnels, était aussi une institution politique.

En effet, le harem regroupait des femmes issues des quatre coins de Papua, et permettait ainsi de se renseigner sur la fidélité de l’aristocratie et de la noblesse locale au pouvoir. Si on se plongeait dans els détails de l’Histoire de Papua, plusieurs complots avaient pu être évités grâce à ce harem. L’ancêtre de Rhian qui avait instauré le harem avait été un Roi malin, qui avait parfaitement réussi son coup. Le harem était maintenant une institution, et, loin d’effrayer ou de rebuter les gens, le Palais avait souvent affaire à une demande qui dépassait largement son offre. Loin d’être traitées comme de vulgaires prostituées, les courtisanes étaient de véritables princesses, choyées, câlinées, et protégées.

Le lait de Rhian finit par se tarir, et elle laissa Mélonye revenir s’allonger sur elle, les mains de la courtisane ne tardant pas à retrouver la courbe de ses fesses, tandis que la Princesse alla l’embrasser tendrement, tendrement... Et voracement. Une main sur sa nuque, l’autre sur son épaule, elle soupira en partant à l’assaut de sa bouche, mordillant ses lèvres, tirant dessus, venant fourrer sa langue dans sa bouche, frottant joyeusement et sensuellement son corps au sien.

« Mmmmhmmm... »

Elles s’embrassèrent ainsi pendant de longues secondes, Rhian sentant, sur la bouche de Mélonye, sur sa langue et sur ses lèvres, le goût de son lait... Puis le baiser finit par se rompre d’une bourrade de Rhian, qui retourna ainsi les rôles, et amena Mélonye sous elle. Rhian rompit alors le baiser en se redressant, se mettant à califourchon sur elle... Et posa alors ses mains sur chacun des seins de la femme, venant pincer ses tétons.

« Maintenant, Mélonye, tu vas satisfaire ta Princesse, et tu vas me dire quels sont tes fantasmes... Ou je devrais te torturer... »

Et elle ne plaisantait pas !

La curiosité d’une Princesse était chose terrible !

S’il y avait bien une chose dont Mélonye raffolait, quand elle faisait l’amour avec Rhian, c’était bien son tempérament. Jamais n’avait-elle retrouvé un tel caractère ailleurs, une telle fougue. D’un autre côté, cela découlait presque directement du fait que les deux femmes étaient des grandes amies, et qu’elles n’avaient à présent presque plus de barrières entre elles. Une telle complicité avait de quoi donner le sourire. Et de quoi le donner encore plus quand on voyait que cette complicité s’appliquait tout autant dans le sexe. Ce n’était un secret pour personne que Mélonye était la courtisane qui partageait le plus la couche de la Princesse. Elle était sa petite favorite, car malgré tout, même en dehors du sexe, elle était une véritable amie pour elle. Rhian et Mélonye aurait presque pu être des sœurs tellement étaient-elles complices ensembles.

Et à vrai dire, coucher avec elle, même dans cet état, ne l’aurait nullement gênée. Son plus grand fantasme était bien, après tout, de coucher avec Rhian pendant que celle-ci couchait avec la Reine. Mélonye souriait sous le traitement taquin de son amie, qui l’avait délicieusement embrassé. Mélonye s’était correctement régalée de son sein, bien plus que d’habitude. Toute fiévreuse, toute émoustillée, elle en rajouta une couche en venant pousser la princesse par les épaules, doucement, pour se mettre sur elle. Là, elle fit fondre ses lèvres sur les siennes et l’embrassa très tendrement, ne pouvant décidément pas se passer de ses baisers. Cela prenait une telle ampleur que la courtisane n’hésitait jamais à sauter au cou de Rhian pour venir l’embrasser du plus fortement que possible. Elle tâchait cependant de faire cela dans les murs du Palais et non en publique. En d’autres termes, même si elle n’était que son amie, et qu’elle devrait normalement l’embrasser ailleurs que sur les lèvres dans des temps normaux, Mélonye raffolait tellement de ses baisers qu’elle outrepassait cela, tant qu’elle restait dans le palais.

Elle pourrait rester des heures complètes rien qu’à gouter à ses lèvres, elle n’en n’aurait jamais assez. Cependant, connaissant Rhian, elle savait que celle-ci finirait bien par se lasser. Ainsi, aussi fougueuse qu’elle était, elle mit fin à l’étreinte passionnée, frémissant sous chacun des frottements que leurs corps respectifs produisaient ensembles. Elles étaient si parfaites et si belles, que le simple fait de voir leurs corps se blottir l’un à l’autre, l’un remuant contre l’autre, était hypnotisant. Ne serait-ce que par une naturelle harmonie dans leurs courbes, ou dans leurs mouvements. Mélonye en était complètement folle, à force. Le baiser prit cependant fin, et elle se laissa totalement faire quand sa muse inversa les rôles, et se retrouva à califourchon sur elle. « Rrrhh Rhian … » Ronronna-t-elle, en serrant doucement des dents tout en griffant sensuellement ses fesses, qu’elle empoigna fermement. Si la Princesse avait jeté son dévolu sur ses tétons, Mélonye elle s’était emparée de son beau petit fessier.

Cependant, elle poussa un hoquet quand son amie la pinça, et pas qu’un peu. Un curieux mélange de plaisir et de douleur, qui la fit couiner et se mordre la lèvre. « Haaa Rhian tu … Tu n’oseras pas ? » Dit-elle d’un ton volontairement intrigué. Elle savait jusqu’à où son amie était capable d’aller pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle savait qu’elle était, littéralement, prête à la torturer sexuellement pour la faire cracher le morceau. Et ce fut alors que la question se posa ; et si Mélonye se laisser torturer, rien que pour … Le plaisir ? Vu comment Rhian prenait un malin plaisir à pincer ses tétons, Mélonye ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle comptait lui faire. En guise de retour, la courtisane se mettait à généreusement pincer ses fesses, les malaxant à pleines mains, remuant chacune de ses deux belles rives dans le sens contraire. Mais, elle eut l’idée de génie pour satisfaire ses deux plus gros fantasmes …

« Oh Rhian … Je ne pourrai jamais te résister longtemps … Tu as gagné. » Dit-elle dans un premier temps, en affichant un sourire malin. Elle leva ses mains le long de son échine, quittant donc ses fesses, pour venir appuyer sur sa nuque afin de faire pencher sa tête. Quand celle-ci fut collée à la sienne, créant ainsi un très étroit espace intime, Mélonye nicha son visage sur son coté et lui susurra alors à l’oreille. « Ma noble et bien-aimée Princesse, en train de me torturer, sans aucunes concessions … Aidée par sa majestueuse et sublime mère, qui me torturera aussi, au même moment ... Tout en s’occupant de sa merveilleuse fille. » Murmura-t-elle, laissant un court silence avant de mordiller son lobe, puis de déposer un grand, très grand et très généreux baiser sur sa douce joue.

Les dés étaient lancés, il n’en tenait à présent plus qu’à Rhian de décider quoi faire.

Curieuse comme pas deux, Rhian avait évidemment envie d’en savoir plus sur les petits secrets de Mélonye... Non seulement parce que Rhian était toujours curieuse concernant son amie et amante, mais aussi parce que c’était, pour elle, un excellent moyen de s’évader, et de ne pas songer davantage à ce qui se passait avec son frère, et aux troubles qui remuaient dans les profondeurs de Papua. Assise sur Mélonye, Rhian pinçait donc ses seins, et soupira quand, en retour, cette dernière alla masser ses belles fesses, les pressant et les caressant. Aucun problème à ce que Rhian la laisse faire, et la Princesse en oubliait ses émois et son trouble, en se plongeant dans les joies du désir sexuel. Puis, au bout d’un moment, Mélonye avoua alors ce qu’elle voulait, ce qui ne manqua pas de faire sourire Rhian.

*Coucher avec moi et ma mère ensemble...*

Y avait-il autre chose ? Difficile à dire... Khaora venait fréquemment au harem, elle aussi. De fait, on aurait pu croire que les principaux clients du harem royal auraient été le Roi et Herebos, mais en réalité, et loin s’en faut, c’était surtout les femmes qui y allaient ! Khaora était la principale cliente, et Rhian en seconde position, mais, comme elles n’y allaient pas forcément ensemble, Rhian comprenait mieux la nervosité de Mélonye... Et aucun des mots employés par la femme ne lui échappa. Elle mordilla ainsi son oreille, faisant sourire la jeune femme à la peau bronzée.

Un baiser alla ensuite sur sa joue, et Rhian remonta ses mains, les posant sur les épaules de la femme, s’appuyant dessus pour aller tendrement l’embrasser. Leurs lèvres se pressèrent donc, puis Rhian poussa en avant, et les deux femmes s’allongèrent à nouveau ensemble, leurs corps entremêlés l’un à l’autre. La Papuanne soupirait de plaisir, et embrassa la femme à hauteur du cou, mordillant sa peau, tirant un peu dessus, optant pour un joyeux suçon.

« Hmmm... »

Aucune réponse, pour l’heure, à la demande de Mélonye, à l’expression de son fantasme. Rhian esquissa un léger sourire  en se redressant un peu, et vint frotter son nez contre celui de la femme, invitant volontiers Mélonye à conserver ses mains sur ses fesses. À Papua, on considérait que la beauté était un don, et non un handicap dont il fallait se cacher. Ceci avait pour conséquence que les femmes n’avaient pas à dissimuler leur corps pour se méfier des bas-instincts des mâles, et qu’elles avaient le droit de s’habiller très librement, tout en restant certaines conditions de décence et de savoir-vivre. Une philosophie très particulière, qu’on ne retrouvait pas forcément dans les autres États, et qui avait aussi pour conséquence d’engendrer une certaine libération sexuelle. Le sexe n’effrayait donc pas Rhian.

Contre Mélonye, elle avança sa main, et caressa les lèvres de son amante avec quelques-uns de ses doigts, en arquant sur ses lèvres un sourire amusé.

« Se faire torturer sexuellement par moi et Mère... Tu es une vraie gourmande, Mélonye... Surtout que j’ai cru comprendre que c’était plutôt toi qui t’amusais à dominer les autres... Tu penses pouvoir assurer dans le rôle de la petite soumise ? »

Rhian plaisantait doucement, car cette scène l’excitait beaucoup. En souriant, elle se pencha vers elle, et offrit aux lèvres de la jeune femme un nouveau baiser, tendre et sensuel, pour exprimer tout son amour, et toute l’attirance qu’elle ressentait envers la femme. Oui, elles étaient vraiment faites pour s’entendre, toutes les deux... Rhian avait une confiance absolue en Mélonye, et fourra volontiers sa langue dans sa bouche, tout en agrippant chacun des poignets de la femme, puis ses mains. Leurs doigts s’entremêlèrent ainsi, et elle les plaqua contre le lit, en l’embrassant encore, remuant et frottant son corps contre le sien.

« Hmmm... Tu veux que je te dise ? Ton fantasme... Il est tout à fait possible. »

Elle sourit à nouveau, malicieusement, et embrassa, cette fois, le bout du nez de la femme.

« Mais, d’abord, il va falloir qu’on s’amuse ensemble... »

Parfois, il arrivait à la courtisane de se demander ce qu’aurait été sa vie si elle s’était mariée. Plus jeunes, à la fleur de son adolescence, on lui avait présenté un certain nombre de bon partis, qui étaient prêt à prendre la main de la fille d’un sultan. Cependant, sans le savoir à l’époque, elle partageait déjà un point commun avec Rhian ; son refus du mariage. Non pas qu’elle réfutait l’idée de partager sa vie, mais parceque la notion que représentait le mariage, c’est-à-dire la liaison, l’union, ne lui convenait guère. Elle voulait être un électron libre, dans une société où heureusement les libertés individuelles n’étaient pas bafouées, ou pas complètement. Bien entendu, son sang noble aidait beaucoup là-dedans. À partir de cela, il était facile de comprendre pourquoi Mélonye avait accepté de rejoindre le harem de la famille royale. C’était en lieu et place de son mariage, et pour pratiquement les mêmes effets.

Sauf qu’ici, elle n’était pas liée ! Et quand bien même … Elle était si bien choyée et aimée, que cela ne lui posait pas vraiment de problème à servir d’amante à la reine, et à sa fille uniquement. Bien que, ses fonctions préconisaient aussi d’être l’amante du prince et de son père, mais ces deux derniers venaient rarement au harem … Il était étonnant que ce soit Rhian et/ou Khaora qui venaient le plus souvent. Mélonye avait fini par développer un profond respect envers ces deux femmes, d’une part grâce à leur sang, et d’autre part grâce à leur comportement. Jamais ses deux maitresses principales lui avaient fait faire des choses humiliantes, sous couvert qu’elle était qu’une simple courtisane, censée obéir au doigt et à l’œil. En vérité, elles traitaient toutes les courtisanes comme des humaines, des femmes de valeurs. Au niveau de Mélonye cependant, ceci était aller un peu plus loin ; car elle était devenue aussi une bonne amie de Rhian, en dehors de tout.

Elles étaient complices, et étaient sur la même longueur d’onde. Un duo fort, lié par une belle amitié, saupoudré par une grande fougue au lit. Et cette fougue, elle était d’autant plus proéminente quand Mélonye avait décidé de venir changer les idées de Rhian, sachant qu’elle n’était pas dans son plus bel état. Les deux femmes se faisaient sensuellement l’amour, comme à chaque fois qu’elles décidaient de se faire un câlin. C’était un trait très fort dans leurs ébats ; elles étaient de torrides amantes, jouant à la perfection sur la sensualité, la fougue et la créativité. Et en parlant de créativité, Mélonye finit par avouer l’un de ses plus grands fantasmes à Rhian, laissant donc un petit silence. Oui, elle désirait se faire torturer sexuellement par elle et sa mère … Une sorte de triplet. Ce silence marqué par Rhian la laissant en plein suspens, mais ne l’empêcha pas de savourer chacune de ses caresses.

Sentir les délicates et parfumées lèvres de la princesse se presser contre les siennes, était une sensation précieuse et infiniment agréable dont Mélonye ne saurait s’en passer. Comme dit, elle était une grande quémandeuse de baisers, quelle que soit les circonstances. Ainsi, Rhian, après lui offrir un baiser des plus tendre, descendit ses lèvres pour venir embrasser son cou, en lui assénant un suçon des plus sensationnels. Mélonye soupira de plaisir, adorant ce genre d’attentions petites, mais incroyablement bonnes. Elle s’en mordilla doucement la lèvre, avant de revenir planter son regard dans celui de son amie. Elle finit par se redresser un peu, frottant son délicat nez contre le sien. Néanmoins, pendant tout ce temps, Mélonye ne se privait en rien ; elle continuait de masser généreusement les fesses de Rhian, les palpant encore et encore. Signe qu’elle était particulièrement sensible à tout ce qui s’approchait de cette zone en matière de sexe … Elle était une belle sodomite, en fait.

Finalement, elle ne résista pas à la tentation d’embrasser tout timidement les doigts de la princesse quand celle-ci les passa sur ses généreuses lèvres, avant de sourire en entendant le verdict. Oui ! Voilà une réponse qui la réjouit grandement. Son sourire n’en fut que plus sincère, surtout face à la petite plaisanterie de son amie. Qui, tout naturellement, vint lui offrir un nouveau baiser, n’hésitant nullement à correctement planter sa langue dans sa bouche. Mais, aussi étonnant que cela pouvait paraitre, ce qui rendit le baiser plus fougueux et agréable aux yeux de Mélonye, fut quand Rhian glissa ses douces mains dans les siennes, pour mêler ses doigts aux siens, tout en les plaquant contre le lit. Une position typiquement affective et délicieuse, surtout quand elle accompagnait un tel baiser.

La courtisane ferma ses yeux, savourant corps et âme l’étreinte de son amie. Sa langue se lova avec la sienne, tandis que ses lèvres se pressèrent toujours plus tendrement contre les siennes. Leurs corps se frottèrent ensemble, se pressant mutuellement, leur offrant les meilleures sensations au monde. Mélonye plia des genoux afin de prendre doucement les hanches de Rhian en étau, caressant généreusement ses jambes contre les siennes. Le baiser dura un petit moment, avant que la princesse ne l’arrête, décalant son visage un peu. Cependant, Mélonye refusa catégoriquement de relâcher ses doigts, conservant alors ses doigts bien mêlés aux siens. « Je l’entends bien, noble Princesse … La nuit nous appartient, rien qu’à nous deux. » Lui répondit-elle sobrement, en lui souriant, révélant de peu ses dents.

Elle lui rendit un baiser sur le bout de son délicat nez, puis opta pour lui voler un autre baiser. Ainsi, ses belles lèvres s’éprirent à nouveau d’une fougue pour les siennes, n’hésitant pas à son tour à fourrer sa langue dans sa bouche, pour venir chercher la sienne. Un baiser sulfureux et long, orchestré par Mélonye qui en demandait toujours plus à Rhian. Elle devait bien être la seule personne, avec sa mère, à accepter toute les déviances et les caprices grivois de la jeune courtisane. C’était en parti pour cela que Mélonye leur vouait un immense respect et amour, qui se traduisait par une fidélité sans faille … Et une obéissance totale à leur moindre désir. Cependant, les derniers mots de la princesse cogitèrent dans sa tête et, quand elle mit fin au baiser, elle lui sourit malicieusement. « Si tu veux qu’on s’amuse bien … J’ai quelques petites potions qui pourraient nous aider. Et … Aussi maniaque que je suis, j’en ai apporté quelques-unes avec moi … Mais j’ai oublié d’écrire à quoi servent-elles chacune … Je suis bête, n’est-ce pas ? » Dit-elle d’un ton amusé, souhaitant savoir si son amie était prête à faire usage de ces quelques potions, à l’aveugle, ou non.

Mais il fallait qu’elle se rassure, il n’y avait rien de méchant ; il y avait une potion qui permettait de se changer en une Futanari mâle*, une potion qui augmentait massivement la musculature, rendant la personne très bodybuildée. Il y avait une autre qui démultipliait les sensations perçues, même celle d’une simple caresse. Plus une qui rendait très accro à la sodomie. Mais il y avait un total de six petits flacons … Les deux derniers, Mélonye n’avait même plus souvenir de leurs effets, mais elle savait qu’il n’y avait rien d’impressionnant ou de dégouttant. Ce n’était pas son genre …


^{*Futanari mâle : Futanari possédant uniquement un sexe masculin complet, en lieu et place d’un sexe féminin.}

Rien de mieux que Mélonye pour oublier ses angoisses ! Rien de mieux que sa belle amante pour chasser les cauchemars qui venaient serrer et étreindre le cœur de la Princesse de Papua ! Oui, grâce à elle, Rhian oubliait progressivement tous ses problèmes, elle oubliait Herebos et ses rêves nerveux, elle se plongeait dans le sexe. Pourquoi vouloir à tout prix la marier, quand elle trouvait ici son bonheur ? Ah, elle avait beau sincèrement aimé son père, l’obstination de ce dernier à vouloir la marier était parfois fatigante ! Elle savait que les traditions papuannes recommandaient un mariage politique, mais Rhian, elle, refusait de s’y soumettre. Et là, avec Mélonye, elle avait une délicieuse bulle d’air. Les deux femmes s’embrassaient et se câlinaient tendrement, et Mélonye lui proposa ensuite ses fameuses potions.

« Oh... »

Mélonye avait emmené avec elle six fioles, qui n’avaient évidemment pas d’étiquette. Mais Rhian la connaissait suffisamment pour savoir que ce geste n’était pas fait exprès, mais que Mélonye, au contraire, l’avait fait sciemment. Un sourire amusé éclaira ainsi brièvement les lèvres de Rhian, qui déposa les six fioles sur le lit, entre elle et Mélonye, en les observant.

« Hum... Six fioles... Et tu voudrais me faire croire que c’est une erreur si elles ne sont pas étiquetées ? À quoi pensais-tu donc vraiment en venant ici, hein ? »

Une question n’appelant pas vraiment à une réponse, car Rhian se doutait déjà de la réponse à apporter. Ses mains filèrent ensuite explorer les fioles situées sous son nez. Elle les observait, les relevant, avant de les rabaisser, ayant visiblement du mal à se décider. Qu’est-ce que Mélonye avait bien pu lui préparer ? Rhian savait que, à Papua, la magie rose était assez bien avancée, et les alchimistes et les mages de Papua se faisaient une fortune en vendant des aphrodisiaques, des potions de fertilité, et autres substances efficaces. Mélonye avait pour elle d’avoir ses propres talents en matière d’alchimie, dont elle se servait volontiers au Palais, le Palais Royal disposant de laboratoires d’alchimie, et d’une bibliothèque très complète sur le sujet. Si elle n’était pas courtisane du harem, Mélonye aurait tout à fait pu ouvrir sa propre boutique, et elle se serait fait assez facilement de l’argent.

Rhian s’humecta donc les lèvres, et finit par prendre deux fioles. Honnêtement, il n’y avait rien qui les distinguait l’une de l’autre, et elle hésita un peu, ses yeux amusés continuant à observer le visage imperméable de Mélonye.

*Qu’est-ce que tu me prépares ?* semblait-elle se dire.

Quelle farce se dissimulait-elle derrière ces potions ? Elle hésita un peu, puis en tendit une à Mélonye, et avala la sienne.

Celle qu’elle avait donné à Mélonye allait lui faire pousser un superbe mandrin entre les cuisses, tandis que Rhian, en buvant la sienne, sentit son corps se mettre à frissonner, tremblant sur place... Avant qu’une forte démangeaison ne vienne la frapper à hauteur des fesses. Elle se dandina sur place en se mordillant les lèvres, ses joues se mettant subitement à rougir.

Que lui arrivait-il donc ?!

Leurrer Rhian n’avait jamais été dans les intentions de Mélonye. Bien au contraire, tout n’était fait que pour l’amuser. Il était évident que la courtisane avait fait exprès de ne pas étiqueter ses fioles pour ajouter une bonne dose d’imprévu dans les ébats. Et il était aussi évident qu’elle était venue ici … Avec cette idée dans la tête. Ou plus précisément, avec aussi cette idée. Car il ne fallait pas s’y méprendre ; ses intentions étaient clairement de réconforter Rhian car elle la savait triste et inquiète au sujet de son frère. Mais, en tant qu’amie et courtisane de la princesse, elle savait que le meilleur moyen pour la distraire, la faire sourire et la réconforter était de tout simplement lui faire l’amour. Et, puisqu’elles en étaient à la, pourquoi ne pas pimenter le jeu ? C’était là toute l’idée qu’avait eu Mélonye en amenant ses fioles.

Ainsi, elle indique à la noble femme où se trouvait-elle, et l’invita donc à choisir deux d’entre elles. Deux potions, deux effets, qui allaient bien agrémenter leurs ébats du moment. C’était toujours avec cette pointe de malice que Mélonye regardait Rhian, en train de choisir les breuvages. Dans sa tête, elle se demandait bien sur quoi allaient-elles tomber toute les deux. Est-ce que Mélonye allait se retrouver avec un surplus de muscle ? Ou bien Rhian deviendrait-elle une magnifique hermaphrodite ? Elle ne savait pas, et cette pointe de stress causée par la curiosité de savoir sur quoi elles allaient tomber excitait au plus haut point la courtisane.

Elle se mordillait les lèvres, continuant de caresser la douce Rhian pendant que celle-ci faisait son choix. C’était dans la nature de Mélonye ; elle était une femme hyper tactile. Elle ne pouvait pas simplement ne pas caresser son amie, ou ne serait-ce que ne pas lui tenir la main ou autre. Quand Rhian ne le voulait réellement pas elle s’en abstenait, mais en général, la jeune courtisane ne pouvait pas se passer de contact aussi légers soient-ils avec son amie. Raison pour laquelle elle continuait de la caresser tout doucement pendant son choix. Choix qu’elle finit par effectuer, en saisissant deux fioles, dont une qu’elle tendit à Mélonye. « Pas de regrets ? » Dit Mélonye sans attendre de réponse, regardant Rhian de son regard taquin.

Les dés étaient lancés, et il fallait maintenant découvrir ce que le destin leur avait choisi. Cependant, à l’odeur, la jeune femme crue reconnaitre une arrière senteur forte, caractéristique d’un certain type de breuvage. Elle ne comprit pas ce que c’était cependant. Ainsi, en même temps que son amie, elle avala le contenu de la petite fiole. Le liquide était amer et raclait la gorge, mais elle en fit abstraction en fermant bien les yeux. Quand toute la potion fut ingérée, elle les rouvrit, puis attendit quelques instants avant de sentir les effets apparaitre. Oui, apparaitre ! « Ohh … » Gémit-elle au moment où une brûlure se déclara au niveau de son bas-ventre. Pas douloureuse, mais assez vif pour la faire gémir. Puis, elle finit par sentir un poids, un gros poids prenant place en elle, et s’amusant à se mouvoir pour pousser vers la sortie. Elle sentait son intimité s’embraser, se faire pousser et stimuler, alors qu’une masse de chair ressemblant fortement à une verge commença à émerger …

Jusqu’au moment où celle-ci sortit d’un seul coup. Et voilà qu’à présent Mélonye était dotée d’une magnifique et juteuse trique, accompagnée de ses généreuses bourses, qui finirent d’effacer sa féminité. « Hmm Rhian, je sens que ton choix va être … Fantastique ! » Dit-elle, en portant sa main sur son tout nouveau sexe, qui était en train de bander fermement vers le ciel. Ses yeux remarquèrent la posture de Rhian, et son petit déhancher face à ce qui semblait être une gêne au niveau de ses fesses. Un sourire malicieux gagna Mélonye, qui se rappela de ces symptômes ; Rhian venait de devenir une sodomite convaincue ! Et nul doute qu’à l’heure actuelle, la potion a fait que sa croupe la démange à un haut point … La démange qu’on s’occupe d’elle.

« Ne t’en fais pas Rhian, j’ai la solution ! » Dit-elle, faisant clairement allusion à la sensation qu’elle ressentait au niveau de ses fesses. « UNE BONNE SODOMIE ! » Dit-elle d’une vive voix, en se jetant docilement dans son dos. Elle lui déposa un énorme baiser sur son épaule, puis ses mains vinrent malaxer tendrement ses fesses, à nouveau, les écartant l’une à l’autre à répétition. Elle fit exprès de tâtonner la zone de par ses pouces sans jamais y aller, stimulant cet endroit. Le mandrin de Mélonye commençait à chauffer, surtout en voyant une telle croupe ! La courtisane s’écarta et se mit en place, mais ne voulut pas y aller trop vite. Souriante, elle passa ses mains à nouveau sur ses magnifiques et belles fesses, les caressant sur toute leur taille.

La tentation fut trop grande, elle se pencha et donna un petit baiser dessus, avant de se relever. « Hmm … Dis-moi que t’en as envie, Princesse ! » Dit Mélonye, massant très tendrement la croupe de Rhian, la préparant à ce qui allait être une danse des plus endiablée !

Ah, ces maudites fioles ! La magie était une chose terrible, qui vous amenait à jouer contre la Nature ! Rhian vit rapidement sur Mélonye les effets de sa fiole, puisqu’elle se transforma en hermaphrodite. Un vent de magie soufflait sur leurs ébats sexuels du moment, et Rhian ne put qu’émettre un faible sourire devant ce spectacle, le spectacle de son amie et amante dotée d’un service trois pièces à la place d’une féminité. Malgré sa silhouette fine, elle s’était dotée d’une belle queue, tandis qu’elle, elle avait mal aux fesses... Mais pas mal dans le sens où elle était constipée et qu’elle avait une douleur, plus dans le sens où son cul lui donnait l’impression de vibrer, en attente de quelque chose, comme si, comme si... Comme si elle était en manque. Et, en réalité, c’était exactement ça : le manque ! Un manque qui remuait en elle, qui s’instillait dans ses entrailles, se concentrant à hauteur de ses fesses. Plus amusée qu’autre chose, Mélonye, elle, se déplaça un peu, puis vint se glisser dans le dos, ses bourses et sa verge claquant contre le cul de Rhian, en lui soufflant que ce qu’elle avait bu avait eu pour effet d’amplifier fortement les zones érogènes de ses fesses. De la magie, tout simplement, ce qui, concrètement, avait eu pour effet que le seul moyen de régler ce malaise était, comme Mélonye l’avait si justement dit, « une bonne sodomie ».

Son amante se glissa donc dans son dos, faisant soupirer la Princesse, tout en faisant aussi cliqueter ses multiples bijoux et ornements dorés sur son corps.

« Haaa... Mé... Mélonye... »

Instinctivement, le corps de Rhian se pencha en avant, et la jeune Papuanne finit à quatre pattes sur le lit, serrant ce dernier entre ses doigts, se mordillant les lèvres, les joues rouges. Les mains de Mélonye continuaient à flatter ses fesses, à la narguer, comme pour mieux l’exciter, et chaque contact tactile était comme accru par mille, faisant gémir Rhian. La jeune femme se mordilla les lèvres, et soupira encore, fermant les yeux, quand Mélonye alla l’embrasser.

*Elle veut me faire perdre la raison !*

Serrant ses mains sur le lit, Rhian tourna la tête vers elle.

« Haaa, bon sang ! Je... Je devrais te fouetter pour ton insolence, Mé-Mélonye, haaann... »

Le simple fait de frotter ainsi ses fesses ne pourrait pas la faire jouir, car il ne s’agissait que de zones érogènes secondaires, susceptibles de provoquer une excitation sexuelle, mais pas de pousser jusqu’à l’orgasme... En revanche, la fiole avait amplifié ses zones érogènes, ce qui faisait qu’une bonne sodomie était effectivement susceptible de la faire jouir. En soupirant donc, Rhian se pinça de nouveau les lèvres, et reprit, en se faisant plus... Plus impatiente, ce qui était à l’aune de son excitation galopante, sa frustration grimpant à toute allure.

« Haaa, bon sang... Mais v-viens !! Défonce-moi le cul, haaa... !! »

Voir sa princesse dans un tel état n’avait pas prix ! La pauvre, ça devait être dur à endurer … Mélonye se souvint alors de l’effet de la potion. Cette mixture rendait hyper accro et sensible à la sodomie. Comme à sa propre image, en fait. La courtisane se souvint aussi la sensation était terrible, dû au fait qu’elle avait sacrément mit la dose. Ce n’était donc guère étonnant de voir l’état de Rhian rien que lorsque son amie passa ses mains sur ses généreuses fesses. C’était que Mélonye aimait bien la faire souffrir un peu. Après tout, quoi de mieux qu’un peu de frustration et de teasing, avant de passer à quelque chose de bien plus consistant ? Quand la courtisane se pencha pour venir embrasser tendrement sa fesse, la princesse ne put s’empêcher de gémir, et d’affirmer qu’elle allait se faire punir pour son insolence. Mélonye savait que Rhian ne disait pas ça sérieusement … Ou tout du moins, ne le pensait pas comme on pouvait le penser.

« Ça serait avec grand plaisir mon amie … Je le mérite ô combien ! » Dit-elle en réponse, avant de se redresser. Ses nouveaux attributs, fort bien virils, frottaient contre sa fente, la faisant souffrir encore plus. La courtisane aussi de son côté souffrait de ce teasing, ayant une forte envie d’aller et de venir tout simplement sodomiser la princesse ! La hargne était là, étant venue avec cette grosse verge. Mélonye avait une furieuse envie, qui ne cessait de croitre. Et ce ne fut pas la dernière demande de Rhian qui arrangea les choses … Cela ne fit que la faire sourire d’une manière carnassière. Elle se mit cependant en place, et fit frotter son sexe contre sa raie, sans pour autant passer au principal.
« Tu en as envie, n’est-ce pas ? » Répondit-elle, en levant doucement sa main puis en l’abattant sur sa fesse, la claquant pour encore mieux stimuler l’effet de la potion.

Cela dit, Mélonye ne pouvait plus vraiment se retenir. Elle se mordilla la lèvre, puis soupira en prenant en main son gourdin de chair, assoiffé de sexe. Une danse forte bien endiablée allait commencer, au plus grand plaisir des deux femmes qui étaient prêtes. Mélonye se saisit donc de cette trique infernale, puis l’orienta près de la petite rondelle impatiente de la princesse. Elle déposa, puis agrippa fermement son généreux fessier, pour mieux prendre appui. À partir de là, elle succomba à l’ordre de sa princesse, et d’un coup de butoir, s’enfonça en elle. « OHHHH ! » Gémit-elle, sentant une vague intense exploser en elle. Un frisson indescriptible la parcourut, alors qu’elle s’enfonça complètement dans ses entrailles, son mandrin disparaissant complètement de sa vue. À un tel point que ses bourses finirent par se coller à elle.

« O-Ohhh bon sang ! C-C’est sii … Haaaaa ! » Soupira-t-elle, commençant à sortir à moitié sa verge veineuse, pour mieux l’enfoncer à nouveau. À cet instant, Mélonye perdu la tête et se mit à labourer lentement Rhian. Raffermissant son emprise sur sa croupe, elle s’en servit comme appui et commença dès lors une lourde et sensationnelle sodomie. Les coups de butoirs commencèrent à s’enchainer, sa trique demeurant toujours aussi douloureuse et assoiffée. Elle entrait et sortait, très lentement, de manière à ressentir chaque centimètre de ce mandrin se faire absorber par ses entrailles. Ainsi, elle obéissait donc à l’ordre indiscutable de la princesse, qui consistait à lui défoncer le cul ! Car plus cela allait, plus elle augmentait petit à petit la vitesse … Et la force de ses coups.

Les nuits papuannes étaient souvent l’occasion de beaucoup s’amuser, et ce moment allait le démontrer. Rhian était agenouillée sur le lit, dans une position indécente, face à une courtisane qui continuait à prendre des libertés... Et le pire, c’est que Rhian était sûre que, si elle en venait effectivement à la fouetter, Mélonye adorerait ça ! Quelle diablesse, ce n’était pas juste, Rhian n’avait aucun moyen de pression sur elle ! Elle était la Princesse de Papua, et une simple courtisane la faisait tourner en bourrique.  L’ironie de cette situation n’échappait nullement à la belle femme à la peau bronzée, qui, pour le moment, avait terriblement mal au cul... Et, loin de vouloir la soulager, Mélonye multipliait les claques sur son fessier, continuait à la narguer, frustrant davantage Rhian... Cependant, alors que Rhian tremblait sur place, Mélonye prit conscience de la nécessité impérieuse qu’il y avait à sodomiser la Princesse... Et son membre s’enfonça alors en elle.

« HAAAA !! »

Ohhh !! Quelle délicieuse sensation ! Ce sentiment, enfin, d’être complète, d’être remplie, de sentir une grosse queue venir remplir son fondement ! Le membre de Mélonye se tortillait dans son cul, remuant férocement, et la douleur éclata au profit d’un sentiment jouissif et excitant de plaisir. Rhian poussa un long cri de plaisir, tout son corps venant se tendre sous l’effet de cette queue plantée en elle, et qui commençait à remuer, afin de pouvoir, au mieux, la baiser.

« Oooouuuuiiii... Hhhhhaaaaannnnn... !! »

Rhian se mordillait les lèvres, poussant de profonds soupirs en sentant cette queue se tortiller dans son corps, remuer dans ses fesses. Hum ! Que ça pouvait être bon ! La belle Princesse poussait de longs soupirs de joie, qui étaient autant de moyens, pour elle, d’exprimer son profond plaisir.

Encore, encore, c’est tout ce que son corps demandait, en ce moment... Et tout ce qu’elle demandait.

C’était que la Princesse semblait s’y plaire, dans cette sodomie. D’un autre côté, Mélonye savait que sa potion y était pour quelque chose ; elle rendait particulièrement sensible et accro à cette pratique. Passé un certain temps l’effet allait se dissiper de lui-même et tout allait rentrer dans l’ordre … Tout en sachant que la courtisane allait certainement se faire tirer les oreilles. Mais ça, elle s’en moquait. Et quand bien même, elle savait que Rhian n’était pas de ce genre, et si punition il y allait avoir … Elle serait plaisante à subir. Pour Mélonye, du moins. En attendant tout ceci, elle s’était changée en une belle hermaphrodite, et à présent que sa petite fleur avait été remplacée par une gros service trois-pièce, elle n’avait pas hésité à s’en servir. Et quoi de mieux qu’une sodomie pour réconcilier autant Mélonye que Rhian … Qui soupirait de plaisir face aux multiples assauts de la courtisane.

Celle-ci souriait malicieusement, et tandis qu’elle y allait très lentement, souhaitant sentir le moindre centimètre de sa trique fondre en elle, elle donnait de petite claque sur ce beau fessier. Les gémissements de Rhian avaient tout pour exciter d’avantage la jeune femme, qui serra des dents en voulant augmenter le rythme et la puissance de ses coups. Son bas-ventre commença à remuer un peu plus vite, donnant des coups de pilon de plus en plus appuyé. Et le moins que l’on pouvait dire, était Mélonye était en train de perdre la tête, tellement la sensation était bonne ! Oh oui, qu’est-ce que c’était bon d’enfoncer cette verge assoiffée et douloureuse dans les entrailles de Rhian … Mélonye, même en tant que grande sodomite, n’avait jamais imaginé que ça pouvait faire autant de bien ! Elle avait toujours gouté au plaisir de se faire prendre, mais pas celui de prendre tout court !

Et là, c’était un pur régal. Elle voyait son gros morceau de chair s’enfoncer dans cette cavité si étroite et si refermée, et chaque parcelle qui s’y immisçait procurait d’indescriptibles sensations à Mélonye. Elle imaginait que c’était aussi le cas pour Rhian. Elle la labourait à bonne allure, ni trop vite ni trop lentement, tout en se mordillant la lèvre. Elle bascula sa tête en arrière pendant un court moment, fermant les yeux pour mieux plonger dans le bain. « Haaaaaannn ouuiiiii … Haaaa … Haaaaaannn ! » Gémissait-elle en sodomisant donc Rhian. Rien que le bruit de claquement que produisait leur peau, en venant se cogner l’une à l’autre, l’excitait. C’était à se demander ce qui n’excitait pas Mélonye, en fait. Pourtant, elle n’avait aucune gêne démoniaque dans sa lignée, ni rien de ce genre. C’était juste qu’elle était … Une grande sodomite dans l’âme.

Cependant, voir son amie de dos, sans pouvoir rien faire que la pilonner finit par l’énerver. Même si c’était fantastique de la sodomiser, elle en voulait plus ! Et ce fut pour cette raison qu’elle se pencha, puis en posant ses mains sur ses lourds seins, l’incita à se redresser. Elles finirent toutes deux à genoux, avec une Mélonye encore plus fougueuse qui se plaquait contre le dos de la Princesse. Ses mains massèrent tendrement sa belle poitrine, tandis qu’elle approcha son visage de son cou, qu’elle se mit à mordiller tendrement. Bien sûr, pendant tout ce temps, sa trique infernale continuait à la labourer, encore, encore, encore et encore …

Rhian avait assez rapidement apprécié la sodomie. Comme toute jeune femme, quand elle avait envisagé sa première sodomie, elle avait eu peur, et elle avait effectivement eu très mal... Sa mère, Khaora, avait l’habitude de dire que la pénétration vaginale et la pénétration anale étaient deux pentes différentes sur la montagne du sexe. La première était une pente claire et belle, un sentier simple, rempli de fleurs. La seconde était un sentier semé d’embûches, plus douloureux, plus difficile, mais aussi plus gratifiant. Et, à travers cette métaphore, elle comparait les différentes entre le coït classique et la sodomie. Rhian avait donc dû se forcer, et, même si elle appréciait la sodomie, elle reconnaissait volontiers ne pas en être une fan inconditionnelle. Pour elle, c’était douloureux, relativement humiliant, et pas aussi gratifiant que le coït classique. Mais là... Là, il se passait clairement quelque chose d’inattendu, quelque chose... D’exceptionnel. Avant que Mélonye ne rentre en elle, son cul lui démangeait, et, malgré tout le caractère crade de cette comparaison, tout ce à quoi cette irritation lui faisait penser, c’était à une féroce envie de chier, mais sans aucune déjection qui sortirait de son corps, juste... Juste l’envie.

Et là, quand elle avait senti la queue de Mélonye rentrer en elle... Rentrer enfin en elle ! Hmmm, quelle merveilleuse sensation ! Rhian soupirait de plaisir, tremblant et frissonnant à chacun des passages de sa belle amante. Mélonye se faisait plaisir, et l’inverse était vrai, car la Papuanne se faisait également plaisir ! Putain, quel pied ! Rhian en soupirait, n’arrivant parfois même plus à retenir sa salive, ses cheveux s’envolant dans tous les sens. Oh, ça ! Pour oublier les soucis, on pouvait compter sur Mélonye ! Sa courtisane était toujours là pour que les choses aillent mieux ! Les soucis disparaissaient sous ses multiples coups de triques.

« Haaaa... Haaaaaaaaaaaannnn... !! »

Tout n’était plus que plaisir et douleur, les deux se mélangeant et fusionnant ensemble dans un plaisir exquis et impensable. Ses mains se crispaient sur la couverture, et son corps continuait à se balancer d’avant en arrière, Mélonye accroissant régulièrement le rythme. Elle sentit alors la courtisane se pencher sur elle, venant s’abattre sur ses reins, mettant sa résistance à l’épreuve. Rhian se mit à soupirer, bandant les muscles, afin de mieux s’accommoder du poids imprévu de sa compagnonne.

« Hmmmm... Haaaa... »

Elle sentit alors les mains de Mélonye venir caresser ses seins, flattant sa poitrine, faisant doucement soupirer la belle Papuanne. Oh, que de divines et magnifiques attentions ! Comment lutter ? Rhian se laissait bercer par ce mélange de sensualités et de douceurs... Tout en sentant son cul se faire pilonner par Mélonye.

« Hmmm... En... Encore... Haaa... Encore ! Encore, Mélonye !! Haaaaa... !! »

Oui, encore, encore ! S’arrêter en si bon chemin, ce serait... Intolérable !

Le fait que Mélonye était une grande fan, et consommatrice de la sodomie, n’était plus un secret. Rhian connaissait ses penchants pour ses pratiques. Il n’était donc guère étonnant de voir que parmi ses préparations alchimiques, une bonne partie d’entre elles concernaient de loin ou de près ceci. Elle était réellement satisfaite de voir que le hasard avait fait que son amie choisisse LA potion qui allait lui permettre d’assouvir un plaisir profond. Un plaisir anal, qu’elle faisait gouter à Rhian de la manière la plus intense que possible. Sa verge la pilonnait de fond en comble, rentrant et sortant de ses entrailles avec une force certaine. Mélonye tentait de ne pas malmener la princesse car, fondamentalement, elle avait trop de respect pour sa noble personne pour se laisser aller complètement. Déjà qu’elle estimait qu’elle avait eu sacrément d’audace pour profiter de l’envoutement ainsi, elle n’allait pas en rajouter une couche.

Pour plus de proximité, la courtisane s’était penchée sur elle, se plaquant contre son dos, tout en agrippant fermement ses seins qu’elle se mit à peloter comme il se devait. Néanmoins, elle savait que Rhian, même si elle était robuste, devait faire un effort supplémentaire pour supporter son poids. Elle ne garda pas longtemps cette position, décidant alors de se redresser … En emportant Rhian avec elle. C’est-à-dire que Mélonye et Rhian étaient dos redressés, mais à genoux, avec la terrible courtisane qui s’écrasait contre elle, contre son dos. Dans cette position verticale, Rhian n’avait nullement à supporter le poids de Mélonye. Celle-ci redoublait de férocité, abatant toujours plus fortement son bassin. Ses mains cajolèrent tendrement sa belle et grosse poitrine, massant chacun des deux mamelons dans un sens différents.

Et pour plus de plaisir, elle se mit à pincer tendrement ses pointes rosées, tendant fièrement vers l’avant. Oh oui, qu’elle aimait ça ! Sodomiser Rhian n’avait pas de prix, ni en or, ni en rien ! Ce n’était pas tant le fait d’avoir l’ascendant sur elle, car Mélonye avait pleinement conscience de sa position vis-à-vis de la Princesse. La courtisane acceptait pleinement, corps et âme, la supériorité de Rhian, son pouvoir et son statut. Elle s’y pliait volontairement, adorant se sentir sous la coupe d’une telle femme. Cependant, lui labourer le derrière avait toujours été quelque chose dont elle avait rêvé de faire, car elle partageait alors un fantasme, un gout, avec son amie. Elle ne savait pas si c’était la première sodomie que Rhian avait enduré, mais en tout cas, elle semblait très emballée … À en juger par ses cris.

« Hmmm ouiii Rhian !!! » Gémit Mélonye, qui continua encore et encore à la pilonner, sans relâche, pendant de longues et intenses minutes. Puis, immanquablement, vint le moment où tout allait exploser, se libérer. Serrant des dents, la courtisane sentit un véritable incendie la prendre au niveau de son bas-ventre. Elle redoubla à nouveau d’effort, mettant toute sa force possible dans ses coups ! Ce fut dans un dernier souffle, un dernier coup, qu’elle relâcha toute la pression. Un orgasme puissant, foudroyant, la prit d’un seul coup, lui arrachant alors un râle de plaisir intense. « HAAAAAANNNN !!! » Gémit-elle, sentant sa lourde trique entrer en éruption dans le fondement de Rhian, le fourrant à ras-bord de sa brûlante crème. Ses doigts se crispèrent sur ses seins, et elle força dessus pour se coller au maximum contre elle, contre son dos, pour s’enfoncer du plus profondément que possible en elle, au moment de son orgasme.

La tempête finit toutefois par passer, et le souffle commença à récupérer. Un peu éprouvée par l’orgasme, ses muscles se détendirent un peu, et Mélonye perdit de son euphorie, au profit d’une grande envie de douceur … Ce fut donc pour cette raison qu’elle se prit littéralement d’amour pour le cou de sa Princesse, qu’elle embrassa de manière très douce, et sulfureuse. Néanmoins, sortie de sa folie sodomite … Elle fut, étrangement, prise de remords. « Oh … Par-Pardon ma Princesse … Pardon je … Je ne me contrôle pas toujours … » Lui susurra-t-elle, embrassant fiévreusement son cou … Comme si cela allait lui donner le pardon plus facilement !

Le plaisir sexuel était terrible en ce sens qu’il était comme une tornade, vous emportant de plus en plus haut, vous faisant voler à toute allure vers le ciel. On ne pouvait pas le repousser, on devait le sentir passer, et Rhian, en ce moment, le sentait effectivement passer. Elle soupirait donc, encore et encore, hurlant et gémissant, avant de sentir les mains de Mélonye se crisper sur son corps, le redressant. La Papuanne soupira lourdement, avant de se sentir partir en hauteur, et continuait à se dandiner sur la queue de son amante, de sa belle courtisane, en hurlant et en gémissant.

« Haaaa... O-Ouuuuiiii... !! Haaaaaaaaaaa... !! »

Rhian cligna des yeux à plusieurs reprises, en sentant les orgasmes se multiplier. L’orgasme anal, un plaisir exquis, magnifique, jouissif. Elle les enchaînait, du fait de la magie, en hurlant et en couinant. Les sodomies, Rhian aimait ça, mais là... C’était... C’était indescriptible ! Tout éclatait, tout explosait, tout s’envolait, tout se fracassait ! Rhian soupirait, la Papuanne couinait, gémissait, se tortillant sur cette grosse queue, sur laquelle elle s’empalait généreusement, avant de sentir Mélonye jouir aussi, dans un cri onctueux, en lui maltraitant les seins.

Et ces orgasmes mirent fin à l’effet magique, et Rhian se retira de la queue de Mélonye, en sentant son cul redevenir... Normal... Mais en souffrance. Mélonye l’avait écartelé, les draps étaient mouillés, et Rhian serra les lèvres, avant de sentir Mélonye bondir contre elle, en s’excusant... Pendant ce temps, elle sentait les caresses du vent, venant de la terrasse frotter ses fesses. Elle sourit donc, épuisée, et posa ses mains sur les hanches de la femme, avant de la câliner à son tour.

« Je vois ça, Mélonye... Quelle fougue... »

Rhian remonta sa main jusqu’à ses cheveux, les caressant, puis l’embrassa. Son corps était en feu, mais c’était maintenant un feu qui se calmait, un feu qui avait brûlé vivement, avant de diminuer, et de s’atténuer. Un tendre baiser, donc, où elle termina en mordillant sa lèvre inférieure, avant de poursuivre :

« Tu sais, je pourrais t’écarteler pour ton insolence, Mélonye... Mais, en toute honnêteté... »

Elle rajouta ensuite, avec un léger sourire espiègle, presque moqueur :

« J’ai adoré ça ! »

Rhian s’écarta d’elle, et se coucha sur le ventre, à côté d’elle.

« Tu m’as éclaté le cul, petite salope... Mais c’est tout ce dont j’avais besoin, de me faire sauter un coup. »

À Papua, le sexe n’était clairement pas aussi mal vu que dans le reste du monde, comme à Nexus, où la doctrine moralisatrice de l’Ordre Immaculé était fermement plantée. Ici, à Papua, l’érotisme et la sensualité continuaient à vivre, et le sexe était vu comme un moyen de se calmer, comme un moyen de vivre paisiblement, et de soulager les troubles. L’abstinence sexuelle était souvent vue comme un signe de dépression, et, en tout cas, comme quelque chose de dangereux. Bien sûr, Papua n’encourageait pas la débauche sexuelle, mais était en faveur d’une sorte d’équilibre, d’harmonie et de vie sexuelle apaisée.

« Et ça fait franchement du bien... Merci, Mélonye... Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... »

Les après coups étaient toujours des moments qu’appréciait grandement Mélonye. Surtout ceux avec Rhian … D’autant plus que cette fois-ci, il y avait une grandiose sodomie. La princesse était épuisée, tout comme la courtisane. Néanmoins, cette dernière ne put s’empêcher de demander pardon, à sa manière, réalisant alors que même si tout ceci avait fait du bien à son amie, elle n’avait pas été à la hauteur de son grade. Bien heureusement, Rhian était une femme juste et souple, et n’en tenu guère rancœur à Mélonye pour l’avoir aussi méchamment malmené. Voire même, elle lui déclara que cela lui avait fait assez de bien. Elle se lova contre elle, posant ses délicates mains sur ses hanches, les caressant avant de remonter dans ses cheveux. Puis elle embrassa la courtisane, qui se laissa totalement faire, telle une poupée de chiffon. Elle savoura ce petit baiser, n’étant visiblement jamais rassasié de ce côté-là.

Comme dit, Mélonye était très accro aux lèvres de Rhian. Il n’était donc guère étonnant de la voir toujours quémandeuse de baisers et bisous, venant de la part de la princesse. Néanmoins, celle-ci était fatiguée et cela se voyait. Il fallait la laisser se reposer à présent, c’était ce que comprit Mélonye en la voyant se coucher sur le ventre. Elle la remercia, lui affirmant alors qu’elle avait eu ce dont elle avait besoin pour ce soir. Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la courtisane, surtout au moment où Rhian se demanda ce qu’elle pouvait bien faire sans elle. Baissant un moment le regard, Mélonye lui répondit en jouant la carte de la modestie. « Tu as toute une pléthore de courtisane, Rhian. Tu aurais de quoi me remplacer ! » Lui dit-elle, en souriant. Puis, à la suite de ses dires, Mélonye s’étira grandement, en ronronnant comme un félin.

Son regard se planta sur Rhian, avant qu’à son tour elle ne s’allonge. Contrairement à la princesse, Mélonye ne s’étala pas sur le ventre, mais sur le coté, en se tournant vers son amie. Elle lui sourit chaleureusement, et pour une fois, son regard transmettait autre chose que cette malice grivoise ; il traduisait de l’affection. De l’affection pure et simple, qu’elle ressentait en ce moment même. Toute proche de Rhian, sans pour autant la coller, Mélonye glissa doucement sa main sur son échine et la caressa du bout de ses doigts, jouant de temps à autre avec l’une des mèches de la princesse. Un sourire naquit à nouveau sur les lèvres de la courtisane, avant qu’elle ne déclare quelque chose. « C’est plutôt à moi de te remercier Rhian … Qu’est-ce que moi je serai sans toi et ta grâce … Merci pour tout, mon amie. » Lui dit-elle d’une voix douce et calme, avant d’avancer un peu son visage pour venir lui déposer un tendre baiser sur la joue, qu’elle fit durer quelques secondes.

Elle finit par se retirer, et caressa une dernière fois sa luxuriante crinière. Elle comptait bien dormir aux côtés de son amie ; car outre le fait qu’elles étaient des amantes régulières, Mélonye était la petite favorite aux yeux de Rhian, quand il s’agissait de tout simplement partager sa couche pour la nuit. En d’autres termes, Mélonye venait très souvent passer la nuit dans le lit de Rhian, que ce soit pour passer un tendre moment, ou pour simplement dormir avec la princesse. Elle se sentait si privilégier d’être la petite favorite de Rhian, cela lui suffisait à lui donner le sourire. Les minutes s’égrainèrent, et la courtisane, toujours tournée vers la princesse, finit par se laisser emporter par les bras de Morphée. Une belle et bonne nuit en perspective …