Entreprise bénie [Xutraymdra Discordia]

La déesse revenait vers son temple. Ou, plutôt, elle revenait vers le chantier de son temple.
A la vérité, Sod-Oni était un peu déroutée par tout ça. Oui elle était déesse depuis plusieurs dizaines d'années, déjà, mais son arrivée sur Terra était toute récente, toute sa vie avait jusqu'alors été rythmée par les sons et les lumières d'une vie citadine contemporaine. Aussi, appréhender un monde nouveau, avec tant de coutumes, avait quelque chose d'impressionnant. Rien que Nexus semblait regorger de mystères et de moeurs étranges. Mais, fidèle à elle même, la jeune divinité n'avait pas attendu de percer les mystères de ces contrées avant de commencer à recruter de nouveaux fidèles. Quelques uns venaient de la Terre, comme elle, mais étaient tout aussi perdus, il lui fallait donc l'aide d'autochtones dans sa nouvelle conquête de foi. En cela, la cité libre paraissait un bon point de départ, à en juger par la quantité de population impressionnante qui y transitait. C'est d'ailleurs dans les premiers pas de la conversion à sa doctrine que Sod-Oni remarqua le libéralisme culturel et religieux qui régnait ici... son Temple - le premier, en tout cas - aurait parfaitement sa place au milieu de tous les édifices religieux présents. Le financement d'un tel édifice n'était cependant pas une mince affaire et la déesse dut demander à ses ouailles de se prostituer afin de rassembler les fonds nécessaires. L'argent nécessaire pour terminer le temple n'était d'ailleurs pas encore acquis, mais ce que Sod-Oni possédait suffisait à embaucher des maçons, charpentiers et ingénieurs de qualité. Motivés par la présence régulière de la divinité sur les lieux, les ouvriers redoublaient d'efforts... motivation encore accentuée par les quelques paiements en nature qu'elle prodiguait parfois, en compagnie de ses fidèles. Le culte essayait d'ailleurs de convertir quelques uns des travailleurs, afin qu'ils accomplissent leur devoir par conviction plutôt que par intérêt. Ainsi, l'évolution du bâtiment religieux allait bon train et les fondations, ainsi que le mur de façade, étaient déjà prêts.

Sod-Oni arriva donc devant ce grand mur, pour l'instant vierge de ses ornements futurs et admira le travail avec un sourire au lèvres. Penser qu'un tel bâtiment était construit en son nom avec quelque chose d'exaltant pour l'ancienne part d'humanité qui résidait toujours en elle. Lorsqu'on passait la grande arche, où devrait plus tard se trouver une porte, on ne pouvait que remarquer la petite foret de statues la représentant dans diverses positions - toutes plus aguichantes les unes que les autres - reposer sur le quart déjà dallé de marbre en damier blanc et noir. Toutes ces effigies trouveraient leur place dans divers endroits du temple, y compris les murs extérieurs. La donzelle à peau bleutée leva les yeux de ces sculptures pour regarder "dehors", laissant ses yeux glisser sur la foule. L'arrivée d'une nouvelle religion en ville faisait évidemment du bruit et bon nombre de curieux se rassemblaient pour essayer d'en apprendre plus, ou pour vérifier si les rumeurs concernant la présence de la nouvelle déesse étaient fondées. Beaucoup d'entre eux commençaient déjà à se frotter les fesses, au travers de leurs vêtements, comme si quelque chose les grattait ou les chatouillait. Ils ignoraient évidemment que la présence de la divinité faisait peu à peu naître en eux l'envie de sentir quelque chose leur remplir l'arrière train... et beaucoup semblaient gênés par leurs propres sensations. Son regard suivait les quelques fidèles de son culte qui prêchaient la bonne parole auprès des badauds : ouvrez votre coeur en même temps que votre cul et l'amour de Sod-Oni vous envahira, ou quelque chose du genre. Finalement, le regard de la femme à peau bleutée s'arrêta sur une femme.

C'était une elfe noire, fort jolie au demeurant, qui semblait un peu mieux savoir ce qu'elle voulait de ce temple. Cette beauté sombre n'était, de toute évidence, pas ici par simple curiosité. La déesse s'avança un peu vers elle, mais s'arrêta avant de sortir des limites du temples que traçaient les fondations. Elle attendait de voir si cette elfette viendrait à sa rencontre, curieuse de connaître ses désirs.

Enfin, le voilà, le temple de la Déesse de la Sodomie, le temple de Sod-Oni. Xutraymdra avait parcouru des dizaines voire même plus d'une centaine de lieues afin d'atteindre cet édifice. Loin de sa demeure, son périple de plusieurs semaines n'avait finalement pas été infructeux. L'elfette venait tout juste de mettre en place son réseau, ayant ouvert plusieurs maison de passe à l'aide de sa fortune dans les grandes villes de Terra où elle avait posé le pied. Elle n'avait rien fait au niveau des villages car la plupart des villageois avaient une politique familiale très bien ancrés et le vice est plus présent dans les villes. La vérité de la présence de Xutraymdra au devant du chantier en construction était qu'elle était à la recherche d'une protection et d'un oeil bienveillant pour l'ensemble de son réseau de plaisir. Elle avait fait de nombreux temples liés à la fertilité, à l'amour et parfois au sexe, mais toutes les déités semblaient bien trop "gentille". Tous les écclésiastes qu'elle avait rencontré et avec qui elle avait parlé plus ou moins en privé ne cessait de lui parlait de tendresse, de sensualité. Ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle voulait une divinité qui serait comblé par les heures d'orgies, heureuse de voir du sperme giclait à flot et remplir d'énorme cuve pour se mélanger à des alcools, des boissons chaudes, au système de douche ou encore pour venir remplir les orifices des personnes ayant tentés de fraudés ou de désobéir aux règles de bienséance du club. C'est au sein d'une taverne qu'elle avait entendu des rumeurs au sujet d'une déesse étant apparu depuis quelques années seulement. Une déesse qui semblait avoir comme domaine la sodomie, ce n'était pas exactement l'idéal pour le club qui pronait pas seulement la sodomie, mais toutes les formes de plaisirs bien que restreinte à l'intérieur des salons communs.

Maintenant, la voilà vêtue comme à l'ordinaire, une bustier ne cachant que la partie inférieure de ses seins, son dos et ses flancs laissant son ventre et son sternum bien à l'air. Elle avait juste un string  avec une ficelle finie par un anneau sortant d'entre ses fesses et une longue cape noire qui cachait tout son dos et ses épaules. Un sceptre en main, elle fait toucher le bout assez fortement au sol sans faire le moindre dégâts au sol de marbre qui souvent s'apparente à être fragile par endroit. Elle marchait doucement à travers les ouvriers, leur laissant apprécier la vue de son corps alors qu'elle s'approchait du temple en construction. Assez amusée par les statues, elle se mit à scruter les horizons à la recherche d'un autel pour y adresser une prière ou même un prêtre pour avoir plus d'information. Elle ne voyait rien de tout cela, mais l'étrange sensation qu'elle eut c'est de prendre plus de plaisir avec ce qu'elle semblait avoir à l'intérieur des fesses. Il était rare qu'elle fasse un voyage sans baiser et dans son cul actuellement, se trouvait un bon litre de sperme encore chaud bloqués par cinq boules de geishas de la taille d'une boule de billard chacune. Portant une besace sur le côté droit, Xutraymdra était entourée par diverses personnes toutes semblant plutot connaître la religion et d'autre qui étaient venus ici par curiosité. Elle s'écarta du groupe et s'approcha de la statue la plus imposante tout en posant son sceptre sur le socle de la statue.

"Bats’ahaytum indz dzer ink’nut’yuny !"

Les ornements de son sceptre se mirent à briller d'un éclat mélant le blanc au rose et doucement le devant du socle se mit à devenir incandescent avant de laisser apparaître une plaque faîte d'or et de platine avec une inscription gravée à l'image de la statue. Elle se mit à lire en affichant un petit sourire voyant enfin le nom de la divinité en question : Sod-Oni.

La dite Sod-Oni se révéla quelque peu amusée de voir que cette elfe sombre était si déterminée qu'elle n'en remarqua même pas sa présence. De toute évidence, c'était bien la déesse que Xutraymdra cherchait ou, du moins, elle désirait traiter avec son culte... et pourtant, elle était passée juste sous son nez sans même la voir. La divinité à peau bleutée mit cela sur le compte de son arrivée récente en Terra. Même si sa religion n'y était pas cachée comme sur Terre, il y avait peu de chances que les personnes qui la croisent la reconnaisse sans analyser plus précisément le pouvoir qu'elle dégageait. Après tout, elle avait une apparence quelque peu démoniaque et sa courte présence sur ce plan d'existence avait permis à la déesse de constater que des individus à l'aspect étrange n'étaient pas rares. Partant de là, quoi de plus logique pour s'adresser à un dieu qu'à son autel ? Aussi, pendant que l'elfe noire faisait son petit manège avec son bâton luminescent, Sod-Oni eut tout le loisir de la détailler du regard. Xutraymdra était un succulent spécimen de son espèce, bien formée de visage comme de corps, ses courbes lascives donnant déjà l'eau à la bouche de la déesse. Evidemment, sa tenue y était pour quelque chose : minimaliste, mais suffisante pour cacher ce que la pudeur exigeait... ou du moins, en théorie. La divine à peau bleutée ne put s'empêcher de remarquer l'anneau, accroché à une ficelle, qui dépassait de la raie de la belle. Cette coquine venait prier avec un beau chapelet bien enfoncé au fond du rectum. Loin de s'en offusquer, Sod-Oni en était ravie. Après tout, elle était déesse de la sodomie, comment en aurait il été autrement ?

Une fois sa phase de contemplation passée, la déesse du plaisir anal se laissa emporter par son côté espiègle. Puisque la donzelle à peau sombre ne l'avait pas remarquée, la divinité décida qu'elle pouvait s'amuser un peu avec. Pendant que son nom s'inscrivait en lettres lumineuses sur l'autel, Sod-Oni elle même se téléporta sans un bruit derrière l'elfe sombre. Une fois là, elle appuya d'une main ferme entre les omoplates féminines pour forcer Xutraymdra à se pencher en avant, la poitrine posée sur l'autel. La maintenant dans cette position à l'aide de sa force divine, Sod-Oni écarta la cape d'un mouvement ample, pour dévoiler cette magnifique croupe fendue d'une ficelle et ornée de l'anneau - petite poignée qui n'attend qu'une traction pour faire sortir les boules logée au creux des reins de la belle. Tout ceci excitait pas mal la déesse, qui sentait son membre viril durcir à vue d'oeil, atteignant des proportions plutôt monstrueuses. Son vit soulevait sans peine la fine étoffe de son pagne, s'étirant jusqu'à ce que le gland dépasse de la longue bande de tissus. Sans pudeur, elle frottait cette pointe phallique contre la fesse de l'elfe noire, en tonnant d'une voix solennelle, déformée par une impulsion magique, divine, la rendant bien plus caverneuse et impressionnante :

" Qui ôse invoquer la déesse Sod-Oni ? " Un de ses doigts se crocheta à l'anneau du chapelet, tandis que l'autre main bloquait toujours le buste de Xutraymdra sur l'autel. " Es tu venu pour que je te bénisse le fondement, mortelle, ou bien ta prière est autre ? "

Sod-Oni se rappelait de son passé humain et, parfois, l'aspect grandiloguant de son nouveau statut l'amusait. Aussi, elle jouait le jeu de la divinité supérieure par amusement, bien plus que par conviction... En d'autres circonstances, la déesse aurait pu boire un verre avec l'elfe sombre. En attendant, elle tirait un peu sur l'anneau qui dépassait de la raie de Xutraymdra, faisant bouger les boules à l'intérieur mais sans jamais les faire sortir.