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[Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

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Gemini Pandore

Invité

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 15 jeudi 11 juin 2009, 20:29:27

   La lune. L’astre de la nuit. Une sphère d’argent régnant sur l’étendue étoilée depuis le ciel terrestre … Astre qui veillait sur la déesse exilée, main jointe avec celle de sa partenaire, son amour, sa jeune et tendre humaine qui répondait au nom de Naysha, embrassant sa chère et tendre sous la nouvelle lune, sous la nuit. En ce moment, Férhys n’avait d’autres soucis que Naysha, ne pensait à autre qu’à Naysha, n’aimait d’autres que Naysha. Et n’aimerait d’autres que Naysha. La jeune humaine connaîtrait bon nombre de partenaire, aurait bon nombre de relations, pour Férhys, seule Naysha compterait réellement, seule Naysha resterait dans son corps. Jusqu’à sa mort, que l’étincelle de sa vie ne s’éteigne dans les ténèbres, elle aimerait Naysha. Il est dis jusqu’à sa mort, car après la mort, il n’y à rien pour Férhys. Le néant, l’oubli, les ténèbres. Elle ne sera plus, ni de corps, ni d’esprit … Mais la volonté dans la constellation de l’Arche du Néant, Férhys de l’Arche, était puissante. Puissante, et assez pour lui assurer une quasi-survie de son âme, afin qu’à jamais, elle ne veille sur son amour, dans les cieux, brillant comme la lune, cette lune qu’elle aimait tant regarder, cette lune témoin de leur amour … Déjà, la nuit avançait. Quand bien même n’avaient-elles passée ensemble que très peu de temps, la position lunaire indiquait que l’heure allait bon train, vers minuit.

   Le long baiser fougueux, de désir, d’amour, de passion qui avait unie deux cœurs se brisa, laissant à chacune, proche de sa partenaire, le temps de reprendre son souffle, de récupérer, et surtout, de profiter de l’instant merveilleux qui venait de s’achever, sur cette esplanade, le corps presque nu parcouru par un immense courant d’air, une brise, un zéphyr, frais, rafraîchissant, qui caressait doucement leurs corps et leurs cœur tandis que de douces paroles étaient proférées, scellée par un court et bref baiser, de passion, de désir … D’amour. Amour récent, fragile, mais fort, et il ne tenait qu’aux deux jeunes amantes de transformer cette mince flammèche en tempête de feu, en véritable fournaise, ou de verser une froide eau sur la flamme, et de briser Férhys par la même occasion. Ce qui adviendrait de Férhys un fois son cœur brisé, je ne le sais pas encore. Personne ne le sait. Mais la belle Naysha caressa le corps de Férhys, puis sa joue, avec la plume de Férhys, le don de la déesse, l’amour de la déesse. Elle accola sa joue à celle de la divinité, les yeux à demi fermés. La tendresse de cette scène était bien trop grande pour être exprimée avec des mots. Aussi d’amour Férhys frémissait t’elle, caressant sa belle, encore, toujours …

   C’était étrange … Pourquoi est-ce donc en ces moments qu’on se rend compte au fond de ce que l’on avait et de ce qui nous manquait ? Pourquoi est-ce lorsque l’on perd quelque chose que l’on se rend compte de la réelle valeur qu’il avait ? Joie, peine, douleur, tristesse, amour … Tout disparaît sans que l’on se rende compte de ce que l’on avait. Cette douceur, cette tendresse que Férhys recevait, donnait, cet amour, ces sentiments, son amour pour Férhys lui fit penser à ce qui adviendrait après. Après quoi ? Facilement imaginable. Cela fit penser à Férhys quelque chose. Elle qui avait toujours vécu dans la solitude et la destruction, qui accordait autant d’importance à son existence qu’à l’esprit avec qui elle cohabitait, elle qui avait toujours désiré mourir au combat, en vint à penser une chose, tandis qu’elle prenait Naysha dans ses bras et la serrait contre elle…


*Je ne veux pas disparaître*

   Puis Naysha, son amour, sa raison de vivre, amena tendrement contre sa propre joue la main de Férhys, les yeux clos, ou à demi-clos … La sensation de la peau de Naysha était si douce, si pure … Doucement chaude, comparé au contact glacé du vent, doucement, si divinement douce, et chaude … Elle sentait, même depuis la joue, le petit cœur de la jeune humaine, qui battait toujours vaillamment, maintenant sa maîtresse à la vie, ardemment et avec ténacité. Férhys prit consciente de la fragilité humaine, elle qui n’avait jamais accordé le moindre regard à cette espèce qu’elle considérait comme inférieure, vint à se rendre compte de ses erreurs. Elle n’en aima que plus Naysha, humaine, dont le corps n’avait pas la puissance du sien, elle qui n’était qu’une « simple » humaine, elle qui était plus divine que Férhys en bien des apparences. Car c’était la fragilité de cette vie, dotée d’un temps, d’un sablier, qui décuplait, si besoin il y avait, la beauté de Naysha aux yeux de Férhys. Puis Sa méditation noire fut interrompue par les paroles de son amante, qui la ramena à la réalité ;

   Il faisait toujours nuit ? Oui. Il faisait toujours nuit. C’était-elle endormie ? Non. Elle ne s’était pas endormie. Elle avait juste enregistré toutes ces nouvelles émotions, calmement, afin que jamais, quel que soit ce qu’elle subisse, elle n’oublie Naysha. Naysha, qui lui avoua être dans un rêve. Naysha, qui lui avait déclaré son amour. Naysha, qui s’étendait, se dénudant volontairement aux yeux de sa belle, amenant sa belle vers elle, embrassant sa belle, la plume, caressant toujours le visage de la déité. Elle avait l’air heureuse, comblée … Naysha avait l’air, plongée dans la lumière argentée, d’n ange. D’une sublime déité de la nuit. Férhys l’aima encore plus. Férhys l’aimait, et l’aimerait pour l’éternité. Férhys souriait paisiblement. Elle aussi, avait l’air heureuse. Jamais aucunes ombres ne viendraient troubler cet instant magique, instant magnifique, étalée sur sa belle, caressée par celle-ci, sur une chaise longue sous le ciel étoilé, baignée d’amour. Naysha, sensuelle, avait voulue une pose volontairement provocante, ce qui fit sourire ironiquement la déité des ténèbres, qui demanda à sa belle :


« T’avais-je dis à quel point je te trouvais magnifique ? »
 
   L’aile sombre de Férhys se redéploya, laissant quelques plumes du duvet, la base de ses ailes, s’envolèrent dans le vent, disparaissant dans la nuit. Férhys plia cette aile de manière à recouvrir sa personne, et son aimée, faisant un barrage pour le vent, cette douce brise, tandis qu’elle déposait un tendre baiser sur les lèvres de sa tendre. Férhys agissait avec lenteur, son aile, l’aile dont elle était si fière, protégeant Naysha de la nuit, les plumes sombres remuées par le vent, plongeaient les deux jeunes femmes dans une obscurité profonde, pendant que la langue de Férhys s’en allait échouer sur le cou de la lycéenne sous la nouvelle lune. Puis la lumière lunaire fut de nouveau lorsque Férhys déploya pleinement son aile, toujours occupée à lécher le cou de sa jeune amante, embrassant celui-ci, caressant celui –ci, ses mains caressant la nuque de sa jeune partenaire. Elle ne voulait pas briser la magie en instaurant brutalement un plaisir charnel, et Naysha l’avait « appelée », offrant son corps à sa vision.
   
   Le déploiement de l’aile de Férhys fit totalement tombe le peignoir, le vent l’emportant, l’emmenant choir quelque centimètres plus loin, prêt de la chaise longue ou Férhys léchait, caressait toujours le cou de sa partenaire, avec une passion et un amour non dissimulé, cherchant à être douce avec celle qu’elle aimait, à lui offrir ce qu’elle aimait, ce qu’elle désirait. Elle lui dis alors d’une voix faible, amoureuse, douce, heureuse :


« Hihihi … Tu t’offres ainsi à mon regard, mon amour … D’où que je te regarde, tu es magnifique … Je suis jalouse de ton corps … »

   Affirma-t-elle sans dissimuler son amusement, et son ton amoureux. La nouvelle lune veillait sur elles, sa lumière argentée se reflétant très légèrement sur l’aile sombre de Férhys … Férhys, nue, offerte à la vue de son amante, sous un ciel magnifique.

Naysha

Humain(e)

Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 16 vendredi 12 juin 2009, 18:52:34

Dans la tendresse, la douceur, l’unicité de cet instant, Naysha fut légèrement surprise d’entendre les mots « Je ne veux pas disparaître » prononcés par sa douce, sa chérie, sa tendre amante, ca délicieuse amie, celle qui prenait l’essentiel de son cœur, de ses pensées, de son âme… celle dont la belle rouquine était amoureuse. Mais elle non plus ne voulait pas voir cette personne qui lui était devenue si chère disparaître, pour rien au monde… chaque rupture pourrait être assimilé à une disparition, mais chaque retrouvaille serai unique, à n’en pas douter un seul instant, porté par cet amour fou qui semblait grandir à une vitesse élevée, bien loin d’éteindre cette étincelle qui commençait à peine à vivoter.

La jeune humaine ne se posait pas vraiment de question sur la nature de Férhys, ce statut divin, exilé, mais toutefois divin, ni sur sa longévité, ni sur cette boîte de Pandore, ni cette Lumhyl, rien, il n’y avait que l’instant présent qu’il fallait pleinement vivre, pleinement partager, partager avec une personne qui nous aime, et que l’on aime. Pourquoi se poser tant des questions déjà, si tôt, alors que la majorité trouveront leur réponse un jour ou l’autre, si lui relation perdurerait ? Aucune raison, et puis la scène était trop magique pour se pencher sur ce genre de question qui n’avaient rien à faire là, qui seraient indésirables, et surtout, qui risqueraient de tout gâcher, de gâcher cet amour naissant, cette bulle de magie, cet univers rien qu’à elles.

Nouvelle légère expression de surprise pour Naysha, lorsque Férhys se dénuda d’elle-même en déployant à nouveau cette aile somptueuse, magnifique, douce, mystérieuse…


-   Tu l’es tout autant, si ce n’est plus à mes yeux, mon amour… tu es juste divine…

Doux murmure, sensuel, amoureux, qui exprimait bien plus par le ton employé, le sourire accompagnant ces quelques mots, le regard amoureux, et tous ces « non-dit » étaient bien plus éloquents encore que les paroles, des paroles qui étaient peu utiles, tant les corps unis se disaient tout déjà, à leur manière, et que chacune savait très bien ce que ressentait l’autre. La main qui s’était déposée dans le dos de son amour, qui le caressait lentement, avait du se retirer pour permettre à l’aile de s’étendre, mais déjà elle était de retour, caressant affectueusement cette aile emplumée si merveilleuse, fantastique, inimaginable…

Nouveau baiser, encore, il y en avait eu tant, et pourtant chacun restait unique, transportant un torrent d’émotions dont le courant semblait toujours augmenter, un petit peu, puis un peu plus, un petit peu plus, et encore plus, toujours plus, les deux amoureuses, protégées du vent s’aimaient, l’une contre l’autre, appréciant chacune la chaleur du corps de l’autre, dans ce moment de tendresse et de douceur qui semblait être infini, qui aurait pu durer l’éternité. Puis le baiser était déjà un souvenir, un souvenir merveilleux, alors que les douces lèvres de Férhys atterrirent sur le cou de la jeune humaine, sa langue également, léchant l’endroit, faisant naître tant de délicieux frissons à la rouquine, qui en ferma les yeux, se laissant aller à ce bonheur divin. Le cou et la nuque étaient la cible de délicieuses caresses, baisers, tant d’attentions sensuelles, délicates. Naysha l’appréciait, beaucoup, et elle aussi caressait la joue, puis le cou de sa belle, s’aidant de cette plume sombre, de sa plume sombre, alors que la seconde main jouait toujours dans les plumes de sa chérie. Puis un long soupir, et la lycéenne répondit à son amante :


-   Ton corps est sublime… ne m’envie pas, tu n’imagines pas ce que je dois endurer tous les jours… ton statut a sans doute ses avantages… je t’aime Férhys, je t’aime…

Nouveau baiser, Naysha ayant réussit à faire rejoindre ses lèvres à celles de sa partenaire, mais la position risquait de rapidement devenir inconfortable, ainsi couchée contre les lamelles de bois de la chaise longue, et pressée par cette présence qu’elle aimait tant, bientôt, le moment sera venu de rejoindre un lit, si une quelconque envie de plaisir charnel revenait envahir la belle étudiante, qui ne le désirait toujours pas, elle voulait juste être avec son amour, contre elle, sans tissu pour entraver ce doux contact, elle voulait juste être auprès d’elle, encore plus proche… et elle voulait la recouvrir de douces caresses, encore et encore, dans la tendresse la plus simple. Valse des langues, caresses de l’aile, de la joue, du cou, de la nuque de sa Férhys, mais elle ne voulait pas aller plus loin, pas encore, ni rompre ce baiser, ni être ailleurs que sur cette terrasse, en cette douce nuit, avec celle qu’elle aimait plus que tout, et qu’elle aimerait encore longtemps, sans doute aucun…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Gemini Pandore

Invité

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 17 vendredi 12 juin 2009, 23:47:22

   C’était spécial. Non, vraiment. L’auteur n’ose même pas imaginer la réaction des parents s’ils s’en étaient venu trouver leur fille à moitié nue, allongée sur une chaise longue, à embrasser une autre femme nue, qui avait une aile qui au bas mot était aussi grande qu’elle. Soit ils auraient eu une crise cardiaque, soit ils auraient contactés l’institut psychiatrique le plus proche, c’est au choix, pour essayer de comprendre POURQUOI ils avaient vu leur fille dans une situation aussi spéciale. Et surtout, quelle était donc la quantité de vin qu’ils avaient ingurgité pour voir une femme ailée embrasser leur fille nue ? Mais les parents n’auraient pas interrompu le baiser et n’auraient jamais pu. Et de toute façons, ils n’étaient pas la, et ils ne viendraient pas. Donc, Gemini Pandore Férhys s’adonnait paisiblement à embrasser sa chère et tendre, sous la nouvelle lune, argentée, la sphère céleste qui veillait sur elles.

   La main de Naysha caressait l’aile et occasionnellement, le dos de Férhys, qui en frissonnait de  plaisirs et de la tendresse que lui procurait sa belle, tandis qu’elle pourléchait le cou de celle-ci … C’était un spectacle divin. Une infinie tendresse se dégageait de cette scène d’amour entre humaine et déesse, dont leurs caresses, cajoleries, amour, baisés, et autres qui les liait plus profondément que jamais … L’aile de Férhys était caressée par la brise, ce qui faisait soupirer la divinité, tandis que Naysha caressait sa joue et l’embrassait … C’était un doux plaisir de plus pour la divinité, qui était avec l’amour de sa vie, et à peu près sûrement, une conquête supplémentaire pour Naysha.  Mais Naysha avait affirmé à Férhys qu’elle l’aimait, et Férhys la croyait. C’était tout. Les caresses de Naysha disaient beaucoup à la place de la jeune fille, et ses baisers en affirmaient tout autant, et Férhys rendait cette tendresse, passionnément, avec amour, avec passion. Elle s’offrait entièrement à son aimée, lui offrait son être, l’aimait, et était aimée. Naysha lui demanda de ne pas l’envier, après lui avoir affirmé entre quelques caresses qu’elle était magnifique elle aussi. Elle lui parla de ce qu’elle vivait quotidiennement, et que son statut lui évitait probablement. Férhys eût un petit rire amer. Naysha ne pouvait même pas imaginer ce qu’était être une déesse, mais entre deux baisers, elle illumina les ténèbres de Naysha sur sa condition :


« Je préfèrerais être comme toi, tu sais … Être une déesse, cela implique d’avoir beaucoup de chaînes … Une divinité des Ténèbres … N’a pas le droit d’aimer, par exemple. Bien souvent, nous naissons immensément puissante, pour apporter au ciel l’obscurité, à la terre la froideur et la destruction. En tant que divinité, nous sommes des Êtres Sans Vies, et donc le temps n’a pas d’influence sur nous, nous sommes condamnées à la solitude … Et ce n’est qu’une infime partie de nos règles … J’ai déjà achevé ma tâche … Et une fois achevée, tel un outil, j’ai été jetée au panier. Tu vois, ta vie n’est pas si obscure que cela … En tant que déité, nous sommes considérées comme invincibles ... Immortelles ... Tout le monde nous juge ... Personne ne nous connait ... Nous devons pardonner les erreurs des autres, mais personne ne pardonne les nôtres ... »

   Elle serra sa tendre contre elle. Elle ne lui laissa pas non plus le loisir de répondre, car elle lui octroya un long baiser, un long, tendre, et triste baiser, dans lequel elle s’efforçait d’exprimer tout le non-dit, toutes ces choses qui ne feraient que jeter un frisson d’horreur, mais aussi tout son amour, leurs langues dansantes dans une valse parfaite, inséparables, puis le baiser se rompit, pendant que Naysha caressait toujours la visage de Férhys … Cette chaise ne semblait pas être très confortable pour la belle. L’auteur aimerait faire remarquer, s’insurgeant dans le récit, que vu les moyens financiers de Naysha, elle aurait peut-être pu penser à acheter des coussins pour ses chaises longues, comme tout riches. Pendant que l’auteur s’en allait sous les lapidations, Férhys octroya un long coup de langue à sa bien-aimée, le long de son visage, doux, tendre, tandis que celle qui voulait juste que Férhys soit auprès d’elle continuait ses douces caresses. Les caresses octroyées à son aile lui firent penser à quelque chose. Naysha ne semblait pas trouver son confort sur cette chaise longue. Elle pensa donc à faire connaître à Naysha une sensation merveilleuse que peu de personnes avaient un jour eu le loisir de connaître. Elle lui déposa un tendre baisé sur la joue, et, se relevant, passa ses mais dans le creux des jambes, et sur le dos de Naysha. Elle lui murmura tendrement à l’oreille, léchant et mordillant le lobe de celle-ci au passage :

« Accroche toi à moi, mon amour … Mais ne gène pas trop mon aile … S’il te plait … »

   Baiser au front, puis … La puissante aile se  détendit dans toute sa longueur et s’abattit puissamment. Une nouvelle fois elle se leva et une nouvelle fois se rabaissa t’elle, mais cette fois, Férhys, tenant son aimée dans ses bras, doucement, tendrement, s’éleva. Les cendres de glace les suivirent Férhys lorsqu’elle se jeta avec son aimée du haut de la terrasse, et, avec un sourire confiant, ne tomba pas, mais s’éleva. Et elle prit vite de l’altitude, mais pas trop, tenant sa jeune amante nue contre elle, fermement, mais doucement … Elles s’envolèrent dans la nuit noire, haut, loin, tandis que l’aile battait fièrement, puissamment, créant un vent assez puissant. Le poids de Naysha n’était pas très élevé, mais la nuit, par absence de courants ascendants, il lui était un peu plus difficile de voler. Au moment ou cette pensée naquit dans son esprit, une autre affirma qu’elle était, oui ou non, une putain de déesse des ténèbres ? Sur cette pensée quelque peu honteuse, Férhys concentra son aura dans son aile unique et son travail devint tellement facile qu’elle eût un élan fugitif de honte. C’était affligeant d’avoir oublié jusqu’à ses pouvoirs.

   Et bientôt, la ville ne fut plus qu’une étendue de petits points lumineux, mouvants ou non. Une ville nocturne, vue du ciel, était un spectacle magnifique … Qu’elle partageait avec son aimée … Les lucioles s’en vinrent cercler autour des deux amantes tandis que Férhys amenait le visage de sa belle et tendre et l’embrassa, son aile toujours battante, les maintenant dans les cieux, le flux et reflux de l’aile de la déité et la température de son corps créant une sphère atmosphérique invisible autour des jeunes filles, et établissant une température douce, et non froide.  Lors de la énième rupture de ce baiser, Férhys demanda à Naysha d’une voix douce :


« Ce spectacle te plait, Naysha ? Ou tu préfères retourner au sol ? Je ferais tout ce que tu désires … »

   

Naysha

Humain(e)

Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 18 samedi 13 juin 2009, 05:28:25

Naysha écouta amoureusement les propos de sa chérie, et elle en fut d’ailleurs peinée, d’apprendre qu’elle avait été rejetée. Comment quelqu’un de si particulier avait pu être rejeté, ça lui semblait insensé, mais en même temps, si ça n’avait été le cas, elle ne serait pas dans ses bras en ce moment même. La belle lycéenne voulut lui répondre, mais dut se résigner, recevant un nouveau baiser, long, langoureux, mais triste, car Férhys semblait triste de se souvenir de tout cela, mais la rouquine ne la laisserait pas revêtir une nouvelle fois ce masque de tristesse qui l’avait chagrinée plus tôt, non, elles étaient de retour dans leur univers, et elle ne voulait pas le quitter, pour rien au monde elle ne l’aurait quitté. Valse des langues, caresses des amantes, douceur et tendresse partagée, quelques légers soupirs de bien-être, puis enfin, le baiser prit fin, mais Naysha ne put là encore répondre, car déjà son amante lui susurrait quelques mots, après s’être saisie de sa belle, comme si elles venaient de se marier. Instinctivement, la jeune femme passa ses bras autour du cou de Férhys, et l’enlaça, se retenant à elle par cette prise unique, lui faisant pleinement confiance pour la suite.

Elle se doutait bien de ce qu’il allait se passer, mais elle avait du mal à y croire, elle était vraiment dans un compte de fée, à n’en pas douter, et elle ne voulait vraiment pas retourner à la réalité, tant…


-   Ho !

Petit cri de surprise, alors que l’aile de sa belle se tendit, et qu’elles venaient de quitter la terrasse. Naysha ne pouvait s’empêcher de regarder partout autour, au-dessous, au loin, revenant souvent observer le visage de sa douce chérie. Puis les faibles lueurs les suivirent, elles aussi, et elle prenaient de la hauteur, nue l’une contre l’autre, le peignoir n’ayant semble-t-il pas été invité à ce vol. Naysha n’avait pas froid, alors que l’altitude aurait dû la faire frissonner, tout comme la vitesse de déplacement au sein de ce vent toujours présent, mais non, ça semblait tout simplement magique, divin.

Puis elles s’arrêtèrent, se figèrent dans le ciel, pouvant contempler le spectacle qui s’offrait à elles. Une sorte de constellation des plus complexes, c’est ainsi que l’on aurait pu nommer ce qui était en dessous d’elles, la ville illuminée, c’était magnifique, sublime… alors qu’elles se faisaient encercler par ces petites choses lumineuses, et la température sembla encore plus douce. Nouveau baiser, en ce lieu unique, là où jamais Naysha ne s’était rendue auparavant, elle embrassait de tout son amour sa princesse. Et encore une rupture, pour des mots doux, alors que Naysha contemplait Férhys, plus que ce qui s’offrait à sa vue, décidément, elle valait bien plus à ses yeux d’adolescente, presque femme, que l’un des plus beaux spectacle qui lui était donné de voir.


-   Il me plaît énormément ma chérie, c’est sublime…

De sa voix murmurante, doucereuse, encore une fois, elle avait prononcé ses quelques mots, et comme pour rassurer sa belle, elle se remit à contempler ce monde qui se tenait sous elles, longuement, en silence, cherchant peut-être à reconnaître un lieu ou un autre, mais ses pensées était toutes vouées à sa Férhys, et elle revint la regarder, finalement, juste un peu, encore un petit peu. Puis un nouveau baiser, passionné, mais bref, avant que la lycéenne reprenne la parole de sa petite voix.

-   Je veux juste rester avec toi ma belle… peu importe le lieu, je veux passer la nuit tout contre toi, ressentir ce corps que d’autres n’ont pas voulu garder, je veux t’aimer, me sentir aimée, et passer une nuit douce, très douce.

Naysha était de toute manière mal placée pour tenter quoi que ce soit, mais elle embrassa une nouvelle fois sa déesse, celle-là que d’autres ont préféré repousser. Elle était là, avec elle… et elle la voulait encore.
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
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Gemini Pandore

Invité

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 19 samedi 13 juin 2009, 21:46:24

   La nuit était sublime, se prolongeant sous leurs corps dénudés, se maintenant en vol stationnaire au dessus de cette mer de petits points lumineux, une grande mer d’étoiles, dont certaines bougeait et d’autre non. C’est en ce lieu pour le moins particulier que Férhys et Naysha s’embrassaient, au dessus d’étoiles, et en dessous d’étoiles. L’ange uni-ailé, la déesse et sa jeune humaine, même si au sein de cette relation, les rôles étaient inversés ; Naysha était la divinité de Férhys. Même à quelque centaines de mètres du sol, et la nuit, Férhys savait exactement où aller pour revenir chez Naysha. Elle savait se repérer, comme elle savait exactement où se situaient les portails de Terre à Terra. Mais emmener Naysha sur Terra … Ce serait assez risqué, et elle doutait que la lycéenne ne veuille quitter son cher monde.

   Naysha voulait juste être auprès d’elle, juste la sentir contre elle … Soit. Mais pas dans le ciel. Car bien que soutenir Naysha ne fut pas un travail et fut plutôt agréable de sentir ses bras autour de son cou, Férhys n’apprécierait pas de rester en vol stationnaire des heures durant, surtout que cela limitait leurs capacités de mouvements ; L’aile décrit un grand mouvement, inversant presque la position des corps, tandis que Férhys amorçait la descente après ce vol magnifique. Malgré milles tentations, elle ne regarda pas son aimée, pour ne pas la tuer en heurtant un immeuble. La maison de Naysha, point minuscule distingua de par la lumière unique qui provenait de la salle de bain, avait été repérée. Comment elle l’avait repérée, allez savoir. Férhys se rapprocha rapidement de sa destination, prenant de la vitesse, et, proche de l’esplanade de départ, elle déploya longuement son aile, freinant leurs courses. Férhys, tenant Naysha, sur l’esplanade, se mit sur le dos, et se laissa tomber.

   Elles atterrirent paisiblement sur le carrelage, Férhys soutenant sa belle, qui ne sentit presque pas le choc de l’atterrissage. Puis Férhys s’étala, entrainant sa belle, sur le carrelage de l’esplanade, et embrassa tendrement sa belle ; Elle l’embrassa doucement, tendrement, et l’aile de Naysha vint se positionner comme une couverture, un bouclier, couvrant le corps nu de Naysha, et le corps nu de Férhys, les enfermant dans leur univers d’amour, pour que les deux jeunes filles jouissent encore de leurs intimités. Puis le baiser, le charme, fut rompu, elle lui murmura doucement en lui caressant la nuque, la prenant dans ses bras :


« Alors restons l’une près de l’autre, mon amour … Restons l’une près de l’autre aussi longtemps que nous le voudrons… Je t’aime … Je t’aime tellement … »

   Ajouta t’elle en se blottissant contre sa bien aimée, se frottant à elle comme un chat l’aurait fait près de son maître, pour montrer sa passion, son amour, l’aile repliée, Férhys, un sourire paisible aux lèvres, sous la nuit étoilée et cette brise divine, ferma les yeux. Elle écoutait la respiration de sa belle, le rythme du battement de son cœur, le bruissement du vent … Les deux jeunes femmes étaient en osmose parfaite, sous la nuit, dans le rêve de leurs amours respectifs … De longues minutes, des heures passèrent quand enfin sonna minuit. Minuit, dont les douze coups déchiraient le silence. Minuit, heure de l’ouverture de certains portails spécifiques … Mais les portails ne l’intéressait pas. Brisant le silence de leurs songe l’une envers l’autre, Férhys demanda d’une voix à peine plus élevée qu’un murmure, avec amour :

« Hmm … Que devrions-nous faire, ma bien-aimée ? Tu n’as pas faim ? Tu ne désires rien de … Particuliers ? Ou devrions nous juste rester la … Si calme … Ensemble … »


Naysha

Humain(e)

Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 20 dimanche 14 juin 2009, 12:11:39

La descente s’était amorcée, guidée parla Déesse des Ténèbres qui n’en avait pas vraiment d’airs aux yeux de la rouquine, amoureuse, qui regardait par moments les étoiles, tant celles qui se trouvaient au-dessus d’elles, tant celles se trouvant au-dessous, et régulièrement, elle revenait, avec un doux sourire, observer sa belle chérie à elle, qui la soutenait encore et toujours, dans cette situation dans laquelle elle était à sa totale merci. Si elle avait voulu se débarrasser d’elle, la lycéenne n’aurait rien pu faire d’autre que de s’écraser au sol. Heureusement, il n’en était rien, et qu’une telle chose arrivé était quasiment impossible à en croire l’amour que lui portait sa Férhys.

Puis leur positions changèrent, Naysha se retrouva au-dessus de sa princesse, et la chute, très courte, paru des plus curieuse, puis plus rien, elles ne bougeaient plus, elle étaient couchées, l’une sous l’autre, l’autre sur l’une, sur cette même terrasse qu’elles avaient quitté peu de temps auparavant. Un nouveau baiser, partagé bien évidemment, les langues dansant à nouveau, encore, alors qu’une aile douce les recouvrait, les protégeait de tout, et qu’encore une fois les « lucioles » les avaient rejointes. Puis le baiser se rompit, encore, comme chaque fois, pour laisser un murmure arriver aux oreilles de Naysha, qui était cajolée par sa chérie. La plume revint elle aussi caresser le visage de Férhys, encore, lentement, doucement, alors que pour toute réponse, Naysha déposa un délicat baiser sur les lèvres de sa belle déité, avant d’en déposer d’autres sur tout son visage, puis le cou…

Les deux femmes se frottaient légèrement l’une contre l’autre, s’aimant, se caressant doucement, tendrement, leurs paupières se refermèrent,  et les deux ne firent que d’écouter, de ressentir, le corps de l’autre, dans leur bulle, leur monde, leur univers, puis minuit vint, tout comme les douze coups l’accompagnant. Il se faisait plutôt tard pour Naysha qui devait se lever le lendemain, alors que sa belle rompit à nouveau ce silence qui avait été si merveilleux…


-   Je n’ai faim que de toi, que de ta tendresse, que du contact de nos corps l’un contre l’autre, je n’ai qu’envie d’être avec toi, de rester dans tes bras, de…

Elle l’avait susurré au creux de l’oreille de sa chérie, toujours aussi douce, mais elle dut se résoudre à quitter cette divine étreinte, puis à sa relever, tirant avec elle, d’une main, sa Férhys à en faire autant. Les deux femmes étaient debout, les mains jointes virent leurs doigts s’entrecroiser, une nouvelle fois, alors qu’un baiser langoureux recommença, et celui-ci dura, de longues minutes passèrent, durant lesquelles deux langues s’étaient jointes à nouveau, dans un ballet sensuel, lent. La plume caressait le bas du dos de la noiraude, lentement, et finalement, le baiser cessa, alors que Naysha, le regard empli d’amour, regardait sa princesse, puis elle l’entraîna à l’intérieur, s’apprêtant à redescendre dans sa chambre, afin d’y trouver un certain confort pour peut-être y trouver un sommeil nécessaire, la fatigue la gagnant lentement, mais pas tout de suite, peut-être…
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Gemini Pandore

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 21 mardi 16 juin 2009, 14:19:28

(Mes infinies excuses du temps de la réponse …)

   Le vol nocturne s‘était déroulé sans encombres. Certes le paysage d’une ville vue du  ciel en pleine nuit était très attirant, mais voler était toujours un travail à part entière, surtout lorsque l’on portait quelqu’un, encore plus lorsque l’on portait quelqu’un que l’on aime. Et en l’occurrence, Férhys tenait Naysha comme si était faite de verre particulièrement fragile. La ligne d’horizon était plongée dans l’ombre et Férhys plongeait comme un oiseau sombre, se rapprochant de plus en plus de la maison de son aimée. Maison où leur chute ramena l’union de leurs corps, de leurs langues, dans de douces caresses … C’était sur ce carrelage qu’eu lieu un de leurs grands moments de tendresse, chacune écoutant le silence, Naysha caressant le visage de Férhys avec sa plume … Mais comme toutes bonnes choses, le moment présent avait une fin. Et la fin fut rapide, bien que délicieuse.

   Naysha aida Férhys à se relever, pour enfin l’embrasser, leurs doigts s’entrecroisant de nouveau dans une union parfaite. Férhys sentait que la jeune fille était quelque peu fatiguée, et que les évènements de la journée avaient été très consommateurs pour ses ressources énergétiques ; après un long baiser au cours duquel Férhys mit toute sa passion et le cœur à l’ouvrage, car embrasser sa tendre méritait nécessairement un travail artistique, Naysha, sa reine, rompit ce rêve éveillé, mais son regard si tendre était un autre rêve pour la déité sombre … Et Naysha entraîna Férhys vers la chambre à coucher, caressant son dos de l’ex-plume de Férhys. Était-ce la fin de la soirée, qui pouvait le dire ? La lycéenne semblait quelque peu fatiguée, et Férhys ne pouvait pas lui transmettre – à son grand regret – sa propre énergie. L’énergie sombre avait en effet la fâcheuse manie de dévorer les réceptacles qu’elle possédait. Bref, la déité sombre et nue se laissa entraîner par sa tendre, et les deux jeunes filles arrivèrent de nouveau dans la chambre à coucher de Naysha.

   Une fois les deux jeunes femmes ayant pénétrées la chambre de la jeune fille, Férhys constata d’un regard éteint la situation historique : la porte de la salle de bain était entrouverte, et la lumière de la salle en question était toujours allumée ; les « braises tombantes » y voletaient toujours, ainsi que les « cendres de glaces », qui avaient suivie leur maîtresse. Les bandelettes obscures trainaient au sol, remuantes légèrement comme de sinistres serpents, la tenue de lycéenne mouillée de Naysha trônait au sol, et leurs peignoirs étaient restés sur la terrasse. Un léger sourire doux s’afficha sur le visage de Férhys. Elle tenait à ce que sa lycéenne s’en aille en toute quiétude au lycée le lendemain. Elle lui lâcha momentanément la main, et lui déposa un baiser sur le coin des lèvres, puis Férhys lui murmura doucement :


« Donne-moi juste cinq minutes, mon amour … »

   Quittant provisoirement sa belle, Férhys rejoint la salle de bain. Elle ramassa alors la tenue d’écolière de Naysha, et les « cendres tombantes » se coltinèrent toutes autour, formant une luminescence ardente qui éclaira la salle de bain. Quelques secondes plus tard, la tenue reposait soigneusement pliée sur un meuble, douce et chaude, totalement sèche, tandis que les bandages de Férhys étaient soigneusement pliés à coté de celle-ci. L’eau au sol avait totalement disparue et les « braises » de Férhys aussi. Le sort avait été annulé, tandis que la divinité disparaissait dans un nuage d’ombre, et revint deux minutes plus tard en tenant les peignoirs soigneusement pliés, qu’elle déposa à leur place initiale. Puis d’un mouvement, elle éteint simultanément la lumière de la salle de bain, et fit disparaître ses « cendres de glace », plongeant les deux pièces dans l’obscurité. Ce qui ne la dérangeait pas : elle était nyctalope. C’est donc sans mal qu’elle revint auprès de Naysha, et ses doigts retrouvèrent ceux de la jeune lycéenne, sa reine, qu’elle embrassait à nouveau en l’amenant vers le lit que désirait tant rejoindre son aimée.

   Férhys allongea tendrement son aimée et s’étendit auprès d’elle, tenant toujours sa main ; la différence était qu’elle avait de nouveau rétractée son aile, qui n’était pas adaptée aux lits. Elle embrassa Naysha, et se coucha prêt d’elle. La lueur lunaire traversait la fenêtre, et tombait sur le bureau. L’atmosphère née de leur passion amoureuse semblait plus belle encore que lorsque Férhys avait invoqué ses « braises tombantes » et ses « cendres de glace » … Une atmosphère magique, magnifique … Dont Férhys rompit à nouveau le silence une autre fois pour parler à son aimée, d’une voix à peine plus haute qu’un murmure, tendrement :


« Je pensais qu’une fois ici … On parlerait des heures durant. Mais finalement, non, nous n’avons pas eu besoin de parler durant des heures … C’était une nuit magique, magnifique, et passée avec toi, mon amour, elle l’était plus que toutes autres nuit. »

   Férhys ferma les yeux. Elle sourit avant de continuer.

« Tu sais, avant, j’étais toujours toute seule. Je me complaisais dans ma solitude, pensant que c’était ma seule vérité … Et je ne me rendais pas compte ô combien cette solitude était douloureuse. J’ai refusé de voir beaucoup de réalité, me cachant derrière les ténèbres … Et finalement, je n’ai jamais vécu. Jusqu’à ce qu’enfin … »

   Elle ouvrit les yeux et regarda Naysha avec une expression émue, heureuse, comblée, qui semblait remercier la jeune humaine, et qui la remerciait vraiment.

« Je t’ai rencontrée … Je suis si heureuse auprès de toi … Je suis tombée amoureuse de toi … Et tu as donné un sens à ma vie … Rien qu’en étant auprès de moi … »

Une larme de joie coula le long de l’œil de Férhys, qui se rapprocha de sa belle, et continua à murmurer d’un ton doux et tendre :

« Je cherchais un moyen de te prouver ma gratitude … Invoquer la Boîte de Pandore et l’utiliser pour exaucer un de tes vœux, n’importe lequel, me semblait une bonne idée … Mais je voulais ajouter quelque chose de spécial, d’unique, pour que tu ne m’oublies pas … »

   Férhys prit doucement la main de sa bien-aimée et le posa lentement contre sa poitrine. Elle termina enfin :

« Si tu aimes tant le plaisirs charnel … je t’offre mon corps, Naysha … Je t’aime … Et je voudrais que nous fassions l’amour … Une dernière fois avant que les enchantements de la nuit ne ravissent ton cœur et que tu succombes à Morphée … Je voudrais te sentir encore contre moi, sentir ton amour … Je … Hum … Si tu veux bien … »

   Aussi incroyable que cela pouvait paraître, Férhys, en prononçant ces mots, avait quelque peu rougi. Elle ne s’était pas rendu compte – et ne se rendait pas compte – que le foulard que lui avait noué Onëir reposait depuis quelques heures au fond d’une piscine relativement éloignée, et elle s’en fichait complètement. Ce qui comptait, pour elle, c’était Naysha. Et rien d’autre. Elle s’offrait à Naysha, son corps battant plus fort qu’à l’accoutumée. Elle ne détourna son regard, car la timidité n’était pas dans sa nature. Elle attendait de voir si Naysha allait accepter, où l’envoyer paître.
   



Naysha

Humain(e)

Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 22 lundi 22 juin 2009, 09:31:17

Elles étaient revenues dans la chambre de la jeune humaine, et à peine y étaient-elles arrivées que déjà la chérie de la jeune lycéenne voulait quelques minutes, Naysha ne dit rien, se contentant de la regarder partir vers la salle de bain. Puis elle regarda ce qu’elle faisait par la petite ouverture de la porte en souriant, légèrement amusée du soin que prenait Férhys pour des choses qui lui semblait si futiles en cet instant, et elle avait disparu, et… le noir, la jeune lycéenne eut un petit rire, tout en commençant à s’habituer à cette pénombre qui ne la dérangeait pas trop, une faible lueur de la lune extérieure donnait un très faible éclairage dans la pièce, ce qui ne la rendait pas totalement aveugle non plus.

Les deux femmes se réunirent à nouveau, leurs mains, un baiser partagé, passionné, puis ce lit… la jeune rouquine se faisait allonger par son aimée, puis la sentit se coucher tout près, ne quittant pas la main de la lycéenne, lycéenne qui n’avait toujours pas quitté la plume de son ange des ténèbres.  Naysha regardait sa belle en souriant, de ce même sourire doux qui persistait, alors que sa Férhys rompait à nouveau le silence, elle la regardait parler de ce regard d’amoureuse, si simplement, se serrant contre sa chérie. Sa noiraude préférée venait de clore ses paupières, et la jeune étudiante en profita pour lui voler un faible baiser, avant qu’elle ne reprenne… l’écoutant toujours de la même manière, touchée par les mots qui lui étaient  destinés.

Lorsque Férhys ouvrit à nouveau ses yeux, Naysha arborait un air assez similaire à celui de la divinité des ténèbres, et alla caresser sa joue de la fine plume soyeuse et si sombre, lentement, sur la joue, encore, et encore… sa chérie pleurait, Naysha en sourit tout légèrement, juste à peine, alors que son amour se rapprochait d’elle, elle voulait lui faire un cadeau, mais c’était inutile… a tel point que Naysha avança son visage et lécha lentement, sensuellement, la larme qui venait de couler sur la joue de sa belle, puis sa main libre se retrouva sur la poitrine de sa bien-aimée qui semblait vouloir encore un peu de plaisir charnel, c’était tout à fait possible pour bien terminer cette soirée… la lycéenne à la longue chevelure sanguine fut encore plus touchée lorsqu’elle se rendit compte que la belle Gemini Pandore Férhys rougissait.

Naysha aurait pu lui dire des mots proches de ceux qu’elle venait de recevoir, mais ça ne semblait pas vraiment utile. Elle déposa la plume qui venait de lui être offerte sur son oreiller, précieusement, et se déplaça, venant se coucher sur sa chérie pour l’embrasser tendrement, une main caressant sa joue à nouveau, alors que le ballet des langues recommençait inlassablement, sensuellement, langoureusement, puis plus passionnément. La seconde main de la rouquine se promenait le long du flanc droit de Férhys, de sa hanche à sa poitrine, la caressant quelque peu, alors que sa propre poitrine était compressée contre celle de sa partenaire, déjà, elle avait glissé une cuisse contre l’intimité de Férhys et la frottait lentement, comme pour lui signifier qu’elle lui accordait sa requête, et même plus…

( Désolé du temps de réponse, mais en semaine ça m’est dur pour les longues réponses, pour ça que je reviens à plus court, je voudrais moins te faire attendre. =( )
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Gemini Pandore

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 23 mercredi 24 juin 2009, 15:25:19

   Un contact. Un contact chaud et doux dans ce lit tandis que la langue de la lycéenne lapait la larme de joie qui avait coulé de l’œil de Férhys tandis qu’elle définissait à son aimée la force de son amour et la solitude de sa vie passée. Un baiser éphémère, éphémère comme pourrais l’être une vie ; mais ne nous éloignons pas du sujet principal : Les deux jeunes femmes étaient étendues l’une contre l’autre sur ce lit doux, moelleux, chaud, et sec – dans le sens ou il n’était pas mouillé – ce qui provoquait pour les deux amantes qui avaient eu une journée purement aquatique une sensation de confort non négligeable. Et du confort, elles en avaient peut-être un peu besoin. Puis Férhys, rougissante et rassemblant la force de sa volonté, s’offrit à Naysha, qui sembla émue, et déposa la plume angélique de la déesse sombre.

   La différence de l’acte qui s’ensuivit, c’est que la relation charnelle serait empreinte d’amour, de cet amour qui brûlait en ces deux jeunes femmes comme une flamme, fragile, mais puissant … Elles n’étaient plus vraiment des inconnues l’une pour l’autre, même si leurs passé respectif n’était pas vraiment évoqué avec clarté chez Férhys, et n’était pas évoqué du tout chez Naysha. Mais pour l’instant concentrons nous sur l’acte suivant : Naysha caressait tendrement la joue de Férhys, et l’embrassait, mêlant sa langue à la sienne, dans une nouvelle danse, tandis que l’autre main de la sulfureuse rouquine se promenait le long de sa hanche, et remontait jusqu’à sa poitrine qu’elle caressait, la poitrine de la lycéenne étant compressée contre Férhys elle-même. La cuisse de sa partenaire frottait d’ores et déjà son intimité, ce qui provoquait de légers soubresauts, procuré par un plaisir qui naissait d’une excitation qui naissait d’un mouvement accomplis par sa chérie, laquelle affirmait sans mots qu’elle était de toute évidence d’accord pour faire l’amour à sa Férhys.
 
   La Férhys en question continuait d’embrasser son aimée, ne rompant pas ce baiser, l’une de ses mains caressant la nuque de Naysha, tendrement, amoureusement, tandis que son autre main parcourait le dos de la jeune humaine, et optionnellement, le postérieur de celle-ci. Naysha étant couchée sur Férhys était en position dominante, redevenait sa reine, et Férhys s’employait à rendre autant qu’elle recevait, à travers ses caresses. La jambe de Férhys se souleva presque instinctivement, et son genou alla se presser contre l’intimité de Naysha, confirmant qu’il était pratique d’avoir oublié d’enfiler un pyjama avant d’aller se coucher. Sauf que Férhys ne frottait pas. Ou plutôt ne frottait pas uniquement. Férhys effectuait une rotation lente pressant à différentes intensités l’intimité sensible de sa jeune amante, l’embrassant toujours. Férhys ne gémissait pas encore, mais sa respiration s’accélérait et son corps se réchauffait, son intimité avait déjà commencé la production de sa liqueur d’amour et d’excitation en flot pour l’instant raisonnable, mais lubrifiait quand même la jambe de Férhys, rendant les mouvements plus faciles, et plus pénétrant, car la jambe avait presque établi à présent son emprise sur les deux lèvres qui commençaient à s’écarter.


(Sorry ^^'
Je vais diminuer la taille de mes réponses ^^')

Naysha

Humain(e)

Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 24 lundi 29 juin 2009, 18:07:41

( Désolé du temps de réponse, grosse semaine, gros week-end, dur lundi… )

La jeune lycéenne était frissonnante, appréciant les caresses appliquées à sa nuque, ce baiser qui n’en finissait pas, de ces langues qui dansaient ensemble, encore, heureuses…
La main qui se promenait dans son dos n’était pas non plus sans effet, la sulfureuse rouquine se cambrait quelque peu, puis un peu plus, et encore, appréciant vraiment chaque touché, chaque sensation, chaque instant de ce qui allait être une union charnelle emplie d’un amour certain.

Petit cri étouffé, Naysha venait de sentir un genou tournoyer contre son antre de plaisir déjà humide, elle écarta davantage les cuisses, de manière instinctives, pour mieux ressentir encore tout ce bien qu’on lui prodiguait, et le baiser prit une tournure quelque peu plus enflammée encore. Haletante, elle l’était, la chaleur en son corps augmentait, elle retrouvait cette sueur tant appréciée dans ces moments là, puis elle se retourna, entraînant sa Férhys à elle sur elle. Elle mordit amoureusement la lèvre inférieure de la sombre divinité, avant de reprendre à nouveau ce baiser, une main caressant désormais la chevelure de son aimée, la seconde continuaient d’évoluer sur sa hanche, sa fesse, puis remonter le long de son flanc, venir jouer de ses ongles en effleurements sur la peau sensible du sein de sa compagne.

Elle se donnait purement et simplement, elle ne voulait pas avoir la posture dominante, elle voulait juste faire l’amour à celle qu’elle avait commencé à aimer, à la caresser, se faire caresser, puis jouir, et ensuite s’endormir dans ses bras, tout contre elle, blottie, mais chaque chose viendrait en son temps, pour le moment, elle s’appliquait à offrir du plaisir, tout en en recevant. Sa cuisse elle, n’avait pas quitté les lèvres humides qui s’étaient, tout comme les siennes, entrouvertes, et elle jouait toujours se sa cuisse contre ces dernières.
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Gemini Pandore

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Re : [Chez Naysha] Une nuit imprévisible [Pv : Gemini]

Réponse 25 jeudi 02 juillet 2009, 11:28:44

   Ô merveilles, joies, et autres sentiments extatiques qui nous affirment que nous réveiller au jour présent était une idée tout à fait remarquable, extase qui durera encore longtemps jusqu’à ce que le préposé assigné au transport du courrier privé n’apporte la première facture de la journée, première d’une longue série qui vous ruineront ce qu’il vous restait de bonheur après avoir reçu la première ! Férhys aussi ressentait ce bonheur parfait, cette félicité, qui précède généralement une très mauvaise nouvelle ou un coup de malchance tellement incroyable que vous refusez personnellement de croire qu’il puisse vous arriver une telle merde, pour parler familièrement ; Sa compagne, son amour, le centre de son univers, uni-nominalement Naysha, l’avait acceptée et lui prodiguait d’aussi incroyables que délicieuses caresses ! La déité exilée frémissait au sentiment de ces touchers si parfaits, si bon, si doux, et une légère vibration de plaisir parcourait son corps. La jambe de sa superbe amante, qui frottait toujours ses parties les plus intimes, pouvait maintenant ressentir l’humidité de ce lieu qu’elle avait déjà eu le plaisir de découvrir au cours d’une séance  de natation précédente.

Puis, leurs positions s’inversèrent, la main de la jeune et sublime humaine jouant avec la peau des seins de sa Férhys, les stimulants, tandis que le baiser devint plus ardent, plus fougueux, plus enflammé, tandis que les deux jeunes haletaient et voyaient avec intérêt leurs respirations s’accélérer. Le corps – divin – de Naysha commençait déjà à s’échauffer, tandis que Férhys, sous la main de son amour, était déjà chaude depuis longtemps, et son nectar d’amour gouttait déjà de son intimité nue. Il n’y avait plus de dominants/dominés. Il y avait deux femmes qui voulaient faire l’amour, se donner l’une à l’autre, donner du plaisir à la femme qui était en face d’elle. Et la main de Férhys glissa le long du ventre de Naysha, et caressa son ventre, puis remonta, sa poitrine et son cou. Et elle le caressa amplement, avant de revenir à la poitrine qu’elle eût ultérieurement abandonnée et la caressa comme si elle fut en coton, avec douceur et tendresse… Elle pressa quelque peu les tétons de son amante, sa complice, les compressèrent, les firent tourner entre ses doigts, tout cela à fin de plaire à Naysha !

   C’était sans conteste le baiser le plus long qu’elles ne se soient jamais offertes. Incessant, de plus en plus fougueux, elles ne semblaient plus faire qu’une, tandis que Férhys, de son autre main libre, caressait les cheveux de son aimée, et quelques fois, descendait à sa joue. Et la température nocturne et fraîche semblait avoir décidé de prendre des vacances, car la température qui régnait en cette pièce était ardente, chaude, comme une vague de chaleur, et Férhys appliqua sa poitrine contre celle de Naysha, l’embrassa toujours aussi purement, mais ardemment, et sa main qui ne jouait pas avec les seins de Naysha descendit de sa joue, à son bassin, que la déité entreprit de caresser dans toute sa longueur et dans toute sa largeur, avant de rejoindre le mont de vénus de la jeune fille, qu’elle caressa dans un mouvement rotatif des doigts, avant de descendre sur les grandes lèvres, qu’elle caressait aussi ; mais elle ne franchirait pas ces murs de chair au trésor bien plus précieux que le monde lui-même, sans la certitude que Naysha fut prête pour passer à un nouveau stade de plaisir. 


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