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Conspiration [Kelly Douglas]

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Spider-Gwen

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Conspiration [Kelly Douglas]

dimanche 04 octobre 2015, 11:26:23

« ...La mort du député Shinjo Tohori, membre du Parti démocrate, dans la commune de Seikusu, a provoqué de vifs émois au sein de l’opposition, mais aussi au sein du Parti libéral-démocrate. Shinzo Abe, Premier Ministre, s’est exprimé publiquement pour annoncer que tous les moyens seraient mis en place pour faire la lumière sur ce drame national. Rappelons que Shinjo Tohori, issu de la préfecture de Kyoto, était un fervent supporter du renforcement de la loi Antigang et du dispositif législatif en vigueur contre le crime organisé...  »

En 1992, le Japon avait voté une loi importante, qui relevait davantage de la symbolique, car, en réalité, la loi n’était pas très efficace. C’était la fameuse loi Antigang, qui était tournée contre le crime organisé en vigueur au Japon depuis des éons, les fameux Yakuzas. Une loi administrative, renforcée dans les années 2000, et dont le principe était surtout d’adresser un message politique au milieu : le gouvernement n’a pas peur de vous, et reprend les commandes. On ne pouvait pas comprendre la mainmise des Yakuzas sur le Japon sans se plonger dans l’histoire tumultueuse du pays, et sans en comprendre les origines.

« Yakuza » était un mot qui, étymologiquement, signifiait « vaurien ». Derrière les Yakuzas, il y avait l’image romanesque d’une puissance obscure, un contre-pouvoir issu du bas-peuple dont le rôle était de se suppléer à l’autorité étatique en apportant protection et sécurité aux miséreux et aux pauvres, ceux qui étaient incapables de bénéficier des services d’un Avocat, et de l’efficacité de la justice étatique. Suivant cette vieille philosophie, on représentait ainsi, au Japon, le pouvoir politique sous la forme d’un losange. La partie haute du losange représentait le pouvoir gouvernemental, les lois, les institutions, la police, et la pointe du bas le monde du milieu, un monde obscur, conçu pour compléter le premier. Une alchimie qui avait marché à la perfection pendant la Guerre Froide, où les Yakuzas avaient protégé le Japon contre les tentatives d’immixtion communistes, avec la bénédiction du parti majoritaire au Japon, le Parti libéral-démocrate, le PLD.

Mais, en 1990, les choses avaient changé. Les temps avaient évolué. Les Yakuzas commençaient à devenir une plaie internationale, bénéficiant de l’ouverture internationale du Japon pour s’installer aux États-Unis. La menace communiste n’était plus qu’un souvenir, l’image du PLD s’était entachée suite à différents scandales de corruption dans les années 1970’s et les années 1980’s, comme le scandale Lockheed, qui avait montré au grand jour les liens entre le pouvoir en place et les Yakuzas. De plus, les guerres entre clans (ou « corporations », pour reprendre le terme usité) commençaient à faire trop de bruit. Le gouvernement japonais avait donc fait voter une loi, la loi Antigang, pour signifier qu’il était temps de museler le crime organisé. Si on pouvait se féliciter pour cette loi, d’aucuns, comme Shinjo Tohori, n’avaient eu de cesse de la critiquer.

« Comment peut-on se féliciter d’une loi qui ne prévoit, comme seule sanction, qu’un simple rappel à l’ordre ? s’était-il enflammé sur les plateaux télévisés, ou lors de ses meetings politiques. C’est une escroquerie, ni plus, ni moins ! Loin d’enrayer le phénomène, de l’endiguer, la loi de 1992 n’a fait que permettre aux Yakuzas... Oui, aux Yakuzas, j’ose dire le mot interdit en public ! Elle leur a permis de se structurer, de se regrouper, et de s’organiser ! Le pire, c’est que nous savons ils sont, nous savons qui ils sont. Ils ont pignon sur rue ! Ils rackettent nos concitoyens, ils sont dans les conseils d’administration des sociétés, ils menacent et harcèlent continuellement, sans parler des meurtres, du trafic de drogues, de la prostitution... Et la seule chose qui manque, c’est la détermination politique d’offrir aux institutions judiciaires et à la police un arsenal législatif qui soit véritablement efficace ! »

Populiste pour les uns, nouvel espoir pour d’autres, Tohori et son franc-parler avaient fait de lui une icône politique, le symbole du Parti démocrate, parti qui, pendant toute son existence, n’avait été qu’une seule fois au pouvoir, avant que la Chambre des Représentants ne retrouve une forte majorité. Grâce à Tohori, les estimations de vote pour les prochaines élections législatives affirmaient que les choses allaient changer. Populaire, hyperactif, l’homme avait fait de la lutte contre le crime organisé son cheval de bataille, et son slogan en était l’illustration : « Osons dire tout haut ce que nous pensons tout bas ». Le Parti démocrate lui avait assigné de multiples gardes du corps, car tous craignaient que, à chacune de ses interventions, il ne se fasse tuer.

C’est ainsi que Shinjo s’était rendu à Seikusu, pour un meeting politique. La ville était sous la coupe du PLD, mais, avec l’afflux de migrants, l’opposition avait beau espoir d’y gagner de nombreux sièges. Le principal problème de la ville, qui en avait fait une ville emblématique selon Tohori, c’était la présence des Guramu. Affiliés au Sumiyoshi-gumi, l’un des principaux clans de Yakuzas du Japon, les Guramu constituent la principale mafia de Yakuzas au Japon. L’Oyabun de ce clan, Akihiro Guramu, exerce son pouvoir depuis le fort médiéval historique de la ville, Muramasa-jo, situé dans les hauteurs de la ville, tel le reliquat d’un seigneur féodal des temps anciens... Un fort que les Guramu avaient racheté au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, quand le centre-ville de Seikusu avait été rasé à cause de bombardements américains, afin de détruire son port militaire et ses usines d’armement.

*Et, maintenant que Shinjo est mort, la police va mettre tout en œuvre pour trouver le bouc-émissaire idéal...*

C’est ce que pensait la jeune femme qui tissait ses toiles dans les airs. Une jeune femme qui venait de loin, d’une autre dimension, et qui vivait actuellement dans un manoir dans les hauteurs de la ville, le manoir de Madame Web, se préparant à des évènements ambigus, mais qui, apparemment, étaient susceptibles de menacer tous les Spiders. Spider-Gwen, elle, n’avait qu’une seule envie : se promener dans la ville, ce qu’elle faisait, tout en suivant régulièrement les actualités. C’est ainsi qu’elle avait entendu parler de la mort de ce député.

Elle avait ensuite vu le discours d’un commissaire chargé de l’enquête, Kenji Tatsuo :

« ...Je puis vous assurer que nous retrouverons la personne ayant assassiné Tohori-san, et que nous ferons toute la lumière sur ce drame ! »

Le député avait été assassiné dans son hôtel, et il n’y avait même pas eu de fusillade. Quand son garde du corps était venu le voir dans sa chambre pour lui apporter son repas, on avait découvert le cadavre de Shinjo Tohori, gisant à même le sol, et ce malgré l’impressionnant arsenal policier mis sur place. La thèse qui ressortait des médias était l’empoisonnement, mais la police n’avait encore fait aucune déclaration officielle là-dessus.

Comme quoi, que ce soit ici, ou dans une autre dimension, c’était toujours la même galère. Gwen continuait à tisser ses toiles, et se posa sur le toit d’une station de métro en hauteur, le long du quartier de la Toussaint.

*N’empêche... Qu’il est bon de ne pas avoir la police aux fesses !*

Gwen profitait de son répit...

...Sans se douter que celui-ci n’allait pas durer longtemps.
DC d’Alice Korvander.

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Kelly Douglas

Humain(e)

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 1 dimanche 04 octobre 2015, 17:01:04

«La mort du député Shinjo Tohori à Seikusu», tous les journaux ne parlaient plus que de ça aujourd'hui, rejetant la faute sur la police et leur incapacité à protéger leurs concitoyens. Shinjo Tohori était un homme très respecté parmi la population et même dans la police et par certains hommes politique d'autres partis. Kelly ne se souciait pas vraiment de tout cela, pour elle s'était juste un homme politique de plus qui avait déplus à la pègre par ses idées un peu trop révolutionnaires, d'ailleurs elle n'était pas au courant de la loi antigang de 1992, jusqu'à aujourd'hui. Alors qu'elle lisait son journal, justement arrêtée au gros titre, tout en sirotant son café matinal, elle fut interrompue par l'entrée fracassante d'un homme imposant. Le préfet Nishi Asamura, un homme d'une cinquantaine d'année, moustachue avec une silhouette de taille moyenne mais plutôt épaisse, son côté rondouillard lui aurait donné un air sympathique s'il n'avait pas ces sourcils et ce visage sévère habituel. Entrant avec furie dans la pièce, il tapa violemment le journal d'aujourd'hui sur le bureau de la capitaine, pointant de son index boudiné le gros titre, «Le député Shinjo Tohori assassiné dans sa chambre d’hôtel, mais que fais la police ?!». La jeune femme donna un coup d’œil désintéresser sur la page du journal, continuant de boire son café sereinement.

C'EST ABSOLUMENT INADMISSIBLE ! - S'exclama le préfet dans une rage folle.

Je vous demande de vous occuper de la sécurité d'un député et on le retrouve mort empoissonné le lendemain. À QUEL POINT POUVAIS-VOUS ÊTRE AUSSI INCOMPETANTE ?! - Hurla l'homme en frappant du point sur le bureau comme pour signaler sa colère des plus évidentes

Kelly avait été chargée de la sécurité du député, pour elle c'était un boulot comme un autre,elle n'avait pas cherchée à en savoir plus sur l'homme, la jeune femme avait quand même préparée une certaine sécurité digne d'un homme politique, mais si elle avait eu vent de tentatives d'assassinat, peut-être aurait-elle améliorer la sécurité, quoi qu'il en soit, elle ne se sentait pas responsable, elle jugeait avoir fait son boulot, contrairement à ceux qu'elle avait chargée de la mission. Posant son café discrètement, elle se remit droite sur sa chaise, se mettant à chercher quelque chose dans les tiroirs de son bureau.

Calmez-vous monsieur le préfet, je ne sais pas qui a fait ça, mais je vous promet de le trouver et de le traîner devant la justice.

La phrase de la jeune policière ne semblait pas avoir eu l'effet de calmer le préfet, au contraire. Le visage rouge de colère, grinçant des dents, c'était comme s'il était sur le point d'exploser, l'homme remit un coup de poing sur le bureau, faisant sauter le matériel qui était posé dessus.

COMMENT POUVEZ-VOUS ÊTRE AUSSI INSOUCIANTE !?

La jeune femme eut un regard attentif sur le préfet Asamura,elle avait l'habitude qu'il s'énerve sur elle, elle savait qu'il ne l'aimait pas et d'ailleurs c'était réciproque. Mais ici, il semblait bien plus en colère que d'habitude et allait sortir une phrase qui n'allait pas plaire à la policière.

VOUS SAVEZ QUOI, VOUS NE SERAIS PAS SUR CETTE ENQUETE, VOUS AVEZ TOURNER AU RIDICULE LES FORCES DE POLICE DE SEIKUSU ! C'EST VOTRE SUPERIEUR, LE COMMISSAIRE KENJI TATSUO QUI S'EN OCCUPERA !

Comment ?! L'idée de ne pas devoir se mêler d'une pareille affaire devrait réjouir la jeune femme, elle ne perdrait pas des heures à enquêter et toute la paperasse à faire, s'en oublier qu'au final, elle aurait dû chercher après un bouc-émissaire, car il était impossible pour ainsi dire, de trouver le véritable assassin, si c'était bien les Yakuza comme elle le pensait. Mais quand elle entendit le nom de "Tatsuo", plusieurs mots des plus insultants lui passa par la tête, elle haïssait cet homme autant que lui la haïssait, son air hautin et supérieur, sa façon de parler et rien que son visage la dégouttait. Elle perdit son sang-froid en apprenant cela, la capitaine n'accepta pas qu'un homme, qu'elle considérait comme un rival, prennent l'enquête qui lui revenait de droit.

Quoi ?! Tatsuo n'est pas aussi bon que moi, je devrais prendre cette enquête, il n'arrivera jamais à trouver le coupable ! - S'écria-elle, surprise et contrarier.

Le préfet se mit à rire, un rire presque moqueur, cela avait d'ailleurs apparemment calmé la pique de colère de l'homme un poil soupe-au-lait. Tout en essayant de calmer son fou rire qui irritait au plus au point Kelly, il reprit la discussion, afin continuer ce déplaisant moment pour la jeune femme.

Haha, capitaine Douglas.. Le commissaire Tatsuo est tout de même un héros local, après avoir sauver la vie de ces enfants au parc Saikaku, il a risqué le drame, mais au final a prouver une nouvelle fois l’efficacité de ses compétences en désamorçant la situation. Un véritable héros.

Cette histoire, combien de fois ne l'avait-elle pas entendu depuis son arrivée au commissariat de Seikusu, le commissaire encore capitaine à l'époque avait réussi à sauver la vie d'une dizaine d'enfants prit en otage par un homme armé et dangereux, il aurait tué le criminel qui tentait de s'en prendre aux enfants. Kelly n'est pas du genre a se faire avoir pas ce genre d'histoire d'héroïsme, d'ailleurs, elle apprit quelques semaines plus tard pas ses nouveaux amis de la pègre que tout avait été manigancé pour la promotion de Tatsuo, promotion qu'il a effectivement obtenue suite à son acte de bravoure. En somme, Tatsuo était juste un pourrie comme les autres, la jeune femme s'en fichait, mais s'il commençait à lui marcher sur les pieds, ça allait mal se passer pour lui. La capitaine pencha sa tête en avant, la posant dans ses mains, enfermé dans le creux de ces dernières, signe d'un éventuel début de migraine, et toute cette histoire devait en être la cause, cela l'avait suffisamment énervée, mais ça n'allait pas se dérouler comme ce cher Tatsuo le pensait.

Très bien monsieur le préfet, j'espère que le commissaire aura tôt fait de trouver les criminels. - Dit-elle d'un air blasé.

La jeune policière laissait entendre au préfet qu'elle ne pensait pas ce qu'elle disait, mais ça, elle s'en fichait, bien trop préoccuper par la migraine que lui avait donnée cette conversation du préfet avec ses histoires de "Tatsuo le héros", tout en se massant la tempe, elle jeta un "au revoir" au préfet qui quittait son bureau, fier d'avoir réprimandé comme il se doit la jeune femme. Le bureau de Kelly se trouvait au premier étage du commissariat, ce n'était pas un très grand bureau, mais elle avait réussi à le transformer en un beau bureau, digne de celui d'un détective que l'on voit dans les films américains, sa baie vitrée ne donnait pas sur une belle vue, un immeuble social la lui gâchait, lui rappelant qu'elle se trouvait à mi-chemin entre les beaux quartiers du centre-ville et ceux défavorisés comme celui de la Toussaint. Alors qu'elle était occupée à "admirer" la vue, par sa fenêtre, une idée lui vint soudain en tête : Chercher le coupable, certes elle n'était pas sur l'affaire et elle pourrait se faire sévèrement réprimander pour ça, mais question de fierté pour la jeune policière, si ce n'était pas pour trouver le meurtrier, au moins pour mettre des bâtons dans les roues de son rival. Elle se saisit de son arme de service dans un tiroir de son bureau et agrippa sa veste en toute vitesse avant de sortir du bâtiment, pour aller où ? Si c'était des Yakuzas comme elle le pensait, direction le quartier de la Toussaint et la vieille usine désinfectée près de la station de métro Mishigata.

Kelly connaissait quelques Yakuzas et elle savait que certains utilisaient cette usine comme "planque", il était tant d'en apprendre un peu plus, la jeune policière avait des relations assez amicales avec ces gens ou du moins elle avait passé un marché avec eux, elle regardait ailleurs pendant qu'eux continuaient à faire leurs petites activités sans se soucier d'une descente de police de sa part, tout ça moyennant finance, bien évidemment. Quelques minutes après avoir pris le métro du centre-ville, la jeune femme arriva à l'usine en question, un  immense bâtiment aux toits en pente, ornés de quelques anciennes cheminées de briques imposantes. Le lieu était assez éloigné des routes empruntées par les gens, un endroit parfait pour faire ses petites affaires clandestinement. Entrant comme si elle avait été invitée, Kelly s’avança dans la pièce principale du bâtiment, qui avec toutes ces caisses et ces containers, ressemblait plus à un entrepôt qu'à l'ancienne usine de chaussures qu'était le bâtiment avant sa fermeture.

Pas un pas de plus, capitaine Douglas..

Une voix sinistre sortie de l'ombre avertissant la jeune femme de ne plus avancer. Cette dernière eut un grand sourire au son de la voix qu'elle semblait avoir reconnue, mais obtempéra et s'arrêta nette dans l'allée principale du bâtiment. Alors s'avança un homme caché derrière un container, stature et taille imposante, crâne rasé, le regard froid, un air menaçant accentué par l'affreuse cicatrice traversant son visage, du dessus de son œil droit à sa joue gauche, il garda ses distances avec la policière, mais semblait peu amical.

Mais ça ne serait pas cette vieille crapule de Nakamura ?

Kelly connaissait cet homme, un Yakuza, un simple homme de main, mais assez connu de la police et dans le milieu du crime, il était surnommé "Coupe-Coupe" pour sa fâcheuse manie de taillader le visage de ses victimes jusqu'à le transformer en amas de chaire. Sa confiance, laissa place à de l'inquiétude, elle sentait bien que l'atmosphère était pesante et surtout, elle savait qu'il n'était pas qu'eux deux, elle avait entendu la présence de plusieurs autres personnes, peut-être trois ou quatre, mais c'est justement le fait qu'ils n'étaient pas là, mais occuper à se cacher qui l'inquiétait. Alors qu'elle était plongée dans ses pensées, la jeune femme fut rattraper par la réalité lorsqu'elle entendit le son de la sécurité d'une arme, par réflexe, elle sortit la sienne et tira en direction de Nakamura qui se trouvait à quelques mètres, face à elle, ce dernier se jetant sur le côté, l'arme à la main. À ce moment, une rafale de tir fut tirée dans sa direction, armes de poing et fusil d'assaut, la policière eut juste le temps de se mettre à couvert derrière un container proche. Les tirs venaient de tous les côtés, elle était encerclée, seule avec juste un pistolet et un chargeur, ça sentait mauvais pour la capitaine de police..

Spider-Gwen

Créature

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 2 mardi 06 octobre 2015, 10:54:51

Dans ses oreilles, Empire défilait. Une musique de rock qui correspondait tout à fait à ce qu’elle faisait ou aimait. Au moins, sur ce monde, il y avait de la bonne musique, et elle l’écoutait en filant le long des rues, tissant sa toile, bondissant dans tous les sens, venant s’appuyer contre les murs. Madame Web lui avait dit que ce monde-ci connaissait énormément de héros, et qu’il valait mieux éviter de se faire trop remarquer. Gwen avait été sur le cul en apprenant qu’il existait quantité de dimensions alternatives, d’univers parallèles, même si elle en avait un peu entendu parler au lycée. Le Multivers, la théorie des cordes... Un ensemble de possibilités infinies qui étaient possibles grâce à la théorie de la mécanique quantique, mais elle, elle n’y avait pas compris grand-chose... Et ce même si elle était douée en sciences. L’homme ayant fait ça était un universitaire qui tenait un discours sur les enjeux modernes de la physique, et qui avait transformé son discours en plaidoyer pour l’astrophysique. Gwen avait été intéressée, mais, à cette époque, les choses étaient un peu compliquées pour elle, avec sa double vie, et les multiples combats à mener.

Maintenant, elle se trouvait là, dans une nouvelle ville, dans un nouveau monde, en se demandant quand elle retournerait chez elle... Quand elle reverrait son père. Madame Web lui avait dit qu’il serait possible qu’elle retourne chez elle de temps en temps, mais que ce serait risqué. Il ne fallait pas attirer l’attention des Inheritors. Honnêtement, elle n’avait pas tout compris, et avait surtout suivi l’autre Spider-Man par curiosité. Et, maintenant, la jeune femme se trouvait là, filant de toit en toit.

*Et tisser sa toile est toujours aussi cool...*

Thousand Eyes sonnait dans ses oreilles, et elle décrivit une pirouette en l’air, un joyeux salto, avant de se poser près d’une usine désaffectée. Derrière son masque blanc et sa capuche, son visage était méconnaissable. Elle regardait autour d’elle, peinant à croire qu’elle se trouvait au Japon... Dans sa propre dimension, elle n’avait jamais été au Japon, et elle se demandait à quel point ce Japon-là ressemblait au sien. Tout ça était... Si dérangeant. Le plus troublant, ça avait été d’apprendre que, sur ce monde, Gwen Stacy avait existé, mais avait été tuée par le Bouffon Vert. Madame Web lui avait expliqué qu’il existait, au-delà du Multivers, des liens, des liens qui transcendaient les dimensions, et qui faisaient que, dans bien des dimensions, on retrouvait des similitudes. Ainsi, si, dans sa dimension d’origine, elle était tombée amoureuse de Peter, dans celle-ci, Peter avait aimé Gwen. Et, comme dans chacune des dimensions, le couple avait été brisé par des décès.

« Tout a une source, une origine commune, précisait Madame Web. Le Multivers, si vaste, si infini, était à l’origine d’une taille minuscule, presque palpable à portée de main. Les particules qui sont issues de cette réalité primitive sont des particules quantiques, et il est admis, en physique quantique, qu’une particule peut se retrouver à deux endroits différents en même temps. C’est une manière scientifique d’expliquer le fait qu’il existe des liens ancestraux, universels, qui traversent les dimensions... Comme ta relation avec Peter Parker, et le trio que vous formez avec Mary Jane Watson. »

Apprendre qu’il existait une femme portant le nom de son groupe était également perturbant, et Gwen avait besoin de réfléchir... C’était une histoire à en devenir fou, de se dire qu’il existait, ailleurs, d’autres Gwen Stacy, des femmes bien différentes, ou bien similaires. Était-elle une punk ailleurs ? Une droguée ? Une femme qui s’était suicidée ? Ou une femme mariée, riche, vivant dans un manoir, vivant un conte de fées ? Est-ce que son union avec Peter se retrouvait dans chaque dimension parallèle ?

*C’est dément...*

Elle secoua lentement la tête, soupirant encore. La musique était finie, et elle était arrivée au bout de sa playlist... Quand elle entendit soudain des coups de feu. Gwen se redressa alors, et constata que les tirs émanaient de l’usine désaffectée.

*Hum... Il est temps de revenir aux choses sérieuses.*

Le boulot n’attendait pas... L’éternel combat. Spider-Gwen se redressa, puis s’avança alors, se rapprochant des cheminées et des entrepôts.

Là, en-bas, Nakamura venait de s’abriter derrière un abri, et aidait ses alliés à faire feu sur elle. Cette sale Douglas était une vraie peste.. Une sale gaijin, une Américaine se prenant pour une sorte de cow-boy moderne. Une femme qui ne comprenait rien au fonctionnement du Japon, et qui était le parfait pigeon. Tout ce qu’il fallait, c’était la tuer. Ils savaient qu’elle viendrait ici. La femme était tombée dans un piège, et n’avait aucun espoir de survie.

« Tuez cette pute ! »

L’ordre était relativement simple à comprendre, et les Yakuzas visaient la poubelle, tout en commençant à faire le tour. Elle n’avait aucune chance de survie... Une fois qu’elle serait morte, elle n’aurait aucune réclamation à faire... Faire disparaître son cadavre ne serait guère difficile. Les Guramu avaient plein de techniques et de moyens pour ça. Ils visaient donc la poubelle, bien décidés à l’éliminer... Quand des filaments argentés jaillirent du ciel, et frappèrent les têtes de deux Yakuzas, une silhouette blanchâtre venant alors en frapper un troisième au ventre.

« Hey, les gars ! Navrée d’interrompre votre petite fête, mais les voisins viennent de se plaindre du bruit ! Vous ne saviez pas que le tapage nocturne était interdit au Japon ? Tout comme... Euh... Oh, je ne sais pas, moi... Tirer sur des gens ?! »

Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?! Nakamura vit la silhouette blanche se poser sur un mur, et leva son pistolet vers elle... Mais elle tendit sa main vers lui, et un filament jaillit, happa l’arme, qui sauta de ses mains, et alla frapper la tempe d’un autre Yakuza. La silhouette bondit alors, évitant plusieurs balles émanant d’un Uzi, puis atterrit pieds joints sur la tête du Yakuza, le renversant, avant de tirer sur sa toile, d’attraper le couvercle d’une poubelle métallique, et de l’envoyer sur un autre truand, le frappant en plein ventre.

« Mais t’es qui, toi, espèce de salope ?!
 -  Espèce de salope ? Tu as pas mieux dans ton répertoire, là, mon loulou ? Tes punchlines manquent d’ambition, tu dois être un second couteau...
 -  TUEZ-MOI CETTE PU... »

L’ordre de Nakamura mourut dans sa gorge quand une toile alla se coincer dans sa bouche. Dans le dos de Gwen, un Yakuza pointa sur elle son arme, et, comme si elle avait des yeux dans les dos, elle bondit alors en hauteur, fit un salto, et se retrouva dans le dos du tueur. Lorsqu’il se retourna, ce fut pour se recevoir un coup de pied retourné qui l’envoya à terre.

« Yay ! Spider-Gwen 1, les Yakuzas affreux tout moches... 0 ! »

Voilà qui faisait du bien !

Elle entendit alors du bruit derrière la poubelle sur laquelle les tueurs s’excitaient, et se rapprocha...

...Tout en sentant que des renforts ennemis se rapprochaient rapidement depuis l’intérieur de l’usine.
DC d’Alice Korvander.

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Kelly Douglas

Humain(e)

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 3 mardi 06 octobre 2015, 15:44:28

La jeune policière était en mauvaise posture, à couvert dos à une benne à ordures, les tirs fusèrent dans sa direction, sifflant au-dessus de sa tête, heureusement que ces yakuzas visaient mal et qu'ils n'utilisaient pas du gros calibre, sinon notre jeune capitaine aurait été réduite en charpie depuis bien longtemps. Elle était prise sous une avalanche de balles, quand l'un des hommes se retrouvait le chargeur vide, un autre venait de recharger et se remettait à tirer, elle sentait qu'ils se rapprochaient et s'attendait au pire, mais elle n'aurait aucun chance à se mettre à découvert pour répondre aux tirs, Kelly attendait donc là, cachée derrière cette mince couverture métallique, espérant une sorte de miracle, elle se demandait encore pourquoi ils s'en prenaient à elle, ce sont tout de même des professionnelles et connaissent la petite réputation de la capitaine qui est du genre à ne pas trop regarder ailleurs lorsqu'on lui agite un billet devant les yeux, mais ici ils avaient directement l'idée en tête de tuer la jeune femme, une mauvaise rumeur à mon sujet, peut-être quelqu'un leur avait-il annoncer que je venais pour les coffrer... ça n'a pas de sens.

« Tuez cette pute ! »

Nakamura semblait on ne peut plus en colère après avoir risqué la mort quelques instants plus tôt à cause du tir de la jeune policière. La colère de l'homme se propagea vers les autres yakuzas qui tirèrent avec plus d'ardeurs, tellement d'ardeurs que cela donnait l'impression que les balles elles-mêmes donnaient tout ce qu'elles avaient. Même si la pluspart des tirs volaient à côté de la protection de Kelly, certaines des balles qui touchaient la benne, derrière laquelle était cachée la jeune femme, traversèrent l'objet métallique, frôlant de peu les bras et les jambes de la capitaine de police. Mais cette frénésie de tirs vint à être interrompue par un visiteur des plus inattendu, plutôt même, UNE visiteuse. Sans un bruit, venant du toit de l'immeuble, deux filaments argentés vinrent frapper de plein fouet le visage de deux des yakuzas, les faisant tomber au sol les deux hommes, l'origine de cette attaque: une silhouette blanche, qui en un éclair jaillit depuis les cieux sur un yakuza, le mettant hors d'état de nuire après un coup de pied retourné bien placer dans l'estomac, continuant sa course dans les airs.

« Hey, les gars ! Navrée d’interrompre votre petite fête, mais les voisins viennent de se plaindre du bruit ! Vous ne saviez pas que le tapage nocturne était interdit au Japon ? Tout comme... Euh... Oh, je ne sais pas, moi... Tirer sur des gens ?! »

Kelly fut contrainte par sa curiosité à jeter un regard depuis le côté de sa barricade. Ce qu'elle vit semblait incroyable à ses yeux, comme pour ceux des pauvres yakuzas  qui semblaient totalement dépassés par la situation. La silhouette blanche s'arrêta sur un des murs de ce qui semblait être l'ancien bureau de direction de l'usine. Elle était comme, accrochée au mur et semblait à l'aise, c'était plutôt fou, la jeune policière n'y comprenait pas grand chose et regardait la scène avec curiosité, alors qu'au même moment, Nakamura pointa son pistolet en direction de cette silhouette blanche, qui semblait, par déduction, être une femme, une femme vêtue d'un costume, Kelly avait déjà entendu des rumeurs de "super-héros" à Seikusu, mais là elle en voyait une pour de vrai. À l'instant où l'homme leva son arme, l'inconnue en costume, toujours accrochée au mur, tendit la main vers le yakuza et là, un de ces filaments argentés fila en direction de l'homme, happant son arme et la projetant dans la tête d'un autre truand quelques mètres près de lui. La jeune policière se demandait quelle sorte d'arme pouvait utiliser cette "justicière masquée", une arme magnétique peut-être, quelque chose dans le genre qui doit lui permettre de tenir ainsi aux murs. Suite à cela, une rafale de tirs vola en direction de la super-héroïne, cette dernière bondit pour éviter les balles, utilisant ses sortes de fils pour se déplacer, avant d'atterrir pied joint, tel une artiste du cirque, sur les épaules de l'homme qui lui tirait dessus, le renversant d'un coup de talon dans le visage et d'en le même temps, elle utilisa un de ses fils jaillissant de sa main pour se saisir du couvercle métallique d'une vieille poubelle et de l'envoya comme un frisbee en plein dans le ventre d'un autre des malfrats, ce qui eut pour effet de le faire tomber à genoux, se tordant de douleur.

« Mais t’es qui, toi, espèce de salope ?!
 -  Espèce de salope ? Tu as pas mieux dans ton répertoire, là, mon loulou ? Tes punchlines manquent d’ambition, tu dois être un second couteau...
 -  TUEZ-MOI CETTE PU... »

Il faut bien admettre que ce sale type de Nakamura n'avait pas un des language les plus fleuris et encore moins original, la justicière en costume l'arrêta aussi sec dans sa phrase, fermant le clapet de du yakuza en lui projetant une sorte de toile faite de fils, dans sa bouche, l'homme tomba au sol par surprise et se mit à se débattre pour enlever cette chose dans sa bouche, avant que l'héroïne ne lui colle les bras et les jambes au sol avec ses fils. Mais à cet instant, un des malfrats qui était au sol se releva et pointa de son arme la super-héroïne, alors même que Kelly était sur le point de l'abattre pour sauver la mise à cette femme, la justicière disparut du regard du truand abasourdi, pour bondir depuis les cieux derrière lui et lui mettre un coup de pied en plein face au moment où il se retourna.

« Yay ! Spider-Gwen 1, les Yakuzas affreux tout moches... 0 ! »

Faisant une sorte de pose de la victoire, la justicière avait bien sûr remarquer depuis le début la présence de la policière et la laissa s'approcher, l'arme pointée sur elle, comme si elle savait que rien ne lui serait fait. Kelly n'en revenait pas de ce qu'il venait de se passer, elle n'était pas folle et avait toujours cru aux choses un peu bizarre, alors lorsqu'elle vit cette femme, voler d'un lieu à un autre en utilisant des toiles projetées par ses mains, mettant au sol ces malfrats, avec une rapidité et une agilité hors du commun, elle n'eut qu'une chose en tête "Spider-man" ou plutôt, "Spider-girl" ici, même si plus tôt elle l'avait entendu dire "Spider-Gwen", dès qu'elle vit les toiles d'araignée, la policière avait comprit, elle qui adorait les films de super-héros à l'américaine, ce genre de films dont les États-Unis raffolent dans les périodes les plus sombres, car ils nous rappellent le courage, la justice, la détermination et surtout l'espoir ! Cette super-héroïne était donc Spider-Gwen, Kelly n'avait encore jamais entendu de rumeurs à son sujet, mais ce qu'elle venait d'accomplir ici en disait assez long quant à son alignement, elle venait sans doutes de sauver la vie de la policière et cette dernière s'en rendait bien compte, elle baisa donc son arme lorsqu'elle constata que les yakuzas étaient tous hors d'état de nuire. S'approchant d'un air méfiant et sympathique, elle remercia Spider-Gwen, la capitaine était un peu dépassée par les événements et avait du mal à parfaitement s'exprimer.

Heuu, merci je suppose... vous avez fait un truc assez... plutôt, spectaculaire... enfin bref, merci..

Tentant de s'exprimer maladroitement à cause de sa nouvelle découverte de l'existence de super-héros, Spider-Gwen l'arrêta dans sa phrase par le signe d'un doigt sur la bouche et au même moment la tira vers elle pour se mettre à couvert contre le mur près d'elle. Elle souffla dans l'oreille de la policière que d'autres hommes arrivaient depuis l'intérieur du bâtiment, avant de filer dans les cieux pour agripper à une des poutrelles d'acier qui soutiennent l'édifice, si elle avait l'intention de refaire son petit numéro d'avant, elle ne serait pas celle cette fois, Kelly était bien décidée à prendre sa revanche sur ces criminels. Quatre hommes, des yakuzas armés de revolvers, du gâteau en soi après ce qu'il venait de se passer, du moins, du point de vue de la super-héroïne. Ils étaient un niveau plus bas que la policière, devant emprunter un grand escalier en ligne droite, fait de métal, pour arriver au même niveau que la jeune femme. Alors qu'ils se mirent à gravir les marches, sur leurs gardes, la policière jaillit depuis le mur et se mit à ouvrir le feu en direction des malfrats, en touchant un au ventre, obligeant les autres à rebrousser chemin ou à se jeter de l'escalier. Après avoir attirée l'attention en vidant son chargeur sur les yakuzas, Spider-Gwen en profita pour se balancer depuis le haut de l'usine jusqu'à arriver derrière les truands qui s'étaient mit à couvert. Trois des hommes étaient encore opérationnels et se mirent à tirer en réponse à la policière qui était de nouveau en couverture pour recharger, ne prêtant pas attention à leurs arrières, les criminels furent très vite mit hors d'état par la super-héroïne, qui avait agit avec rapidité et discrétion, pas un n'a eut le temps de comprendre ce qu'il se passait avant de se retrouver au sol inconscient. Spider-Gwen, à haute voix, annonça à la policière qu'elle en avait fini avec eux. Descendant les escaliers en direction de Spider-Gwen, Kelly vit que l'homme qu'elle avait touchée au ventre était encore conscient et toussait difficilement, elle le tira par les bras, ses jambes glissant le long des marches. Posant le yakuza contre la paroi d'un des containers, elle fût rejoint par Spider-Gwen, intriguée.

Bon maintenant, tu vas me répondre et me dire pourquoi vous m'avez tendu cette embuscade ! - Demande-elle calmement.

J-Je te dirais rien... sale gaijin, flic en plus ! - Exprima le yakuza en crachant du sang.

Les yakuzas sont parfois de vraies têtes brûlées et raciste par dessus tout, mais Kelly savait y faire avec ce genre de personne, japonais, yakuza ou peu importe, de nos jours l'honneur n'était qu'un plus qu'un simple mot et tout le monde tenait à sa vie. Elle réitéra sa question, non sans oublier de mettre un doigt dans la blessure par balle que l'homme avait reçu une minute avant. Ne semblant pas ouvert à la discussion, la policière n'eut d'autre choix que de commencer à bouger son doigt dans la blessures, l’agitant frénétiquement tout en chatouillant la chair, c'eut pour effet de faire hurler de douleur le yakuza qui semblait demander avec un peu plus de politesse que la jeune femme cesse, Spider-Gwen ne semblait pas apprécier les méthodes de la jeune capitaine et le lui fit comprendre en lui demandant d'arrêter cette torture, bien que Kelly n'allait pas écouter la demande de la super-héroïne, elle retira tout de même son doigt, ensanglanté, lorsque le yakuza se mit à parler pour la faire cesser.

O-on avait pour ordre de te... tuer... Argh !

Qui ?! Qui vous a donné cet ordre ?! - Hurla-elle sa question.

L-Le... le commissaire Tatsuo... - Murmura l'homme à moitié présent.

Tatsuo ! Cet enfoiré ! La policière savait qu'un jour le commissaire lui réserverait une mauvaise surprise, mais une condamnation à mort, elle ne s'y attendait pas, à quel point cet homme pouvait il être mauvais. La jeune femme se mit à secouer le criminel qui semblait perdre conscience, lui demandant la raison de cet assassinat, ça ne pouvais pas être seulement parce qu'il la détestait, c'était un peu gros, il devait y avoir une véritable raison, bien plus importante. L'homme reprit un peu ses esprits, crachant encore du sang, le souffle lourd et la respiration vacillante.

I-Ils vont mettre... la m-mort de Tohori sur ton dos... si j'étais toi... je partirais d'ici.. *tousse* Argh... les flics étaient censés de trouver ici... en plein deal avec des yakuza... haha.. Argh...

Sur ces derniers mots, l'homme sombra et son souffle s'arrêta. Au même moment, Spider-Gwen ainsi que Kelly entendirent des sirènes de police, qui arrivaient dans leur direction, mauvais signe, Kelly n'avait pas envie de rester là et se prendre une balle de la part d'un de ses collègues, mais comment sortir d'ici..

Spider-Gwen

Créature

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 4 mercredi 14 octobre 2015, 10:39:03

La mystérieuse femme agressée n’était pas une jeune prostituée ou une simple adolescente qui aurait trouvé amusant de se promener dans les locaux d’une usine désaffectée, car, si elle était manifestement surprise par l’apparition de Gwen, elle pointa son arme sur elle. Guère inquiète, car elle voyait au moins six façons différentes de se sortir d’une situation comme celle-ci, elle pencha la tête vers la femme, comme pour lui demander si elle était sérieuse. Ceci amena la femme à abaisser son arme, et, alors que Gwen réfléchissait sur les raisons ayant pu amener cette téméraire femme ici, son sens de l’araignée se mit à carillonner dans sa tête. La femme se mit à parler, mais Spider-Gwen l’écouta d’une oreille distraite, car elle entendait de multiples bruits de pas. Elle lui fit alors signe de se taire, entendant les Yakuzas courir en bas, se rapprochant d’un escalier permettant de les rejoindre sur cette plate-forme.

« Va te cacher, je vais leur tendre un piège... »

Loin de lui obéir, la mystérieuse femme vida son chargeur sur les quatre tueurs, et réussit à en toucher un. Gwen n’aimait pas trop l’usage des armes à feu, et elle se rendit sur une cheminée industrielle, puis sauta ensuite en contrebas, et se réceptionna sur el sol, surprenant les trois Asiatiques. Deux filaments jaillirent, et heurtèrent la tête du Yakuza sur la gauche et du Yakuza sur la droite, en laissant un au centre, qui pointa son Uzi vers elle. Il balança une décharge, mais Gwen avait déjà bondi en hauteur, évitant les balles, et elle tira avec ses bras vers elle, faisant glisser les deux Yakuzas entoilés, et rabattit ses genoux vers sa poitrine, puis ses deux pieds heurtèrent lourdement le visage du troisième larron, l’envoyant rouler sur le sol.

Elle vit ensuite les deux autres tenter de se relever, et un coup de pied frappa le visage de l’un d’eux, tandis que l’autre, dans son dos, bondit en avant, et la renversa avec son épaule. Gwen, déstabilisée, tomba vers le sol, mais réussit à se réceptionner avec ses mains et redressa son pied, venant frapper le ventre de l’homme, lui coupant la respiration. Toujours aussi svelte et agile, Gwen se retourna alors, et ses jambes fauchèrent celles de l’homme, l’envoyant s’écrouler sur le sol, puis elle entoila les trois Yakuzas, avant de sourire lentement, sous son masque.

« Trop lents... »

Il ne restait plus qu’un seul homme, qui gémissait, et Gwen grimaça. Il était blessé par balles, et elle était tentée d’appeler les urgences... Mais cette femme blonde, que le Yakuza qualifia de « flic », avait visiblement d’autres idées derrière la tête. Elle plaqua durement l’homme contre un container, et, quand Gwen la vit le torturer, elle grimaça.

« Hey ! Arrête ça, il faut le soigner ! »

Cet homme avait beau être une raclure, Gwen était la fille du capitaine Stacy, qui avait toujours été un policier intègre, suffisamment pour avoir dénoncé aux Affaires Internes certains de ses collègues qui abusaient de leurs positions pour frapper des suspects, ou pour obtenir des prestations sexuelles de la part de prostituées. Le genre de petits à-coups que les habitudes avaient vaguement tendance à tolérer... Mais pas son père. Il avait toujours inculqué à Gwen le sens de la justice, et le poids des responsabilités. Un policier, en tant que garant de l’ordre, que dépositaire de la force publique, disposait d’une plus grande responsabilité que de simples citoyens.

« Si l’insécurité est si forte, lui disait-il fréquemment, ce n’est pas pour des raisons économiques, sociales, raciales, ou quoi qu’on puisse en dire... Le problème est, somme toute, nettement plus simple : les gens n’ont plus confiance. La corruption ronge tout, que ce soit les hommes politiques véreux ou les ripoux. Alors, je me dois d’être inflexible avec mes hommes ainsi qu’avec moi-même, Gwen. Ceci nous impose une retenue. Ce n’est que quand les gens retrouveront confiance dans la fiabilité du système que ledit système ira mieux. »

Une raison qui expliquait pourquoi, fondamentalement, il n’aimait pas les super-héros, des éléments extérieurs au système... Spider-Gwen avait choisi de le devenir pour honorer ce dernier, car elle pensait que le système, parfois, avait besoin d’éléments externes au système pour aller, justement, mieux. Et, maintenant, elle était face à une femme qui venait de torturer un Yakuza pour obtenir ce qu’elle voulait. Il lui parla de Tohori, ce député qui avait été assassiné... Mais l’homme se mit à tourner de l’œil, et Gwen alla alors tâter son pouls. Il battait encore, mais faiblement.

Elle entendit alors des sirènes de police, et regarda la femme, fronçant les sourcils sous son masque.

« Tu aurais pu le tuer. Tu es une policière, tu n’es pas censée faire ça ! »

Elle avait brandi un doigt accusateur vers elle... Et sentit alors à nouveau son sens de l’araignée vibrer dans sa tête, l’avertissant d’un redoutable danger. Elle eut à peine le temps de lever la tête qu’elle vit une silhouette émerger d’une plateforme en hauteur, lançant sur elles une redoutable boule de feu. Gwen eut tout juste le temps de tisser un mur de toiles que la boule de feu explosa violemment, les flammes venant attaquer les corps des Yakuzas neutralisés autour d’elles, incendiant notamment le malheureux blessé.

La déflagration avait renversé Gwen et Kelly, les deux jeunes femmes n’étant sauvées que par les toiles de Gwen. Sonnée, Gwen vit alors l’apparition s’envoler à l’aide d’un jetpack, avant de se poser lourdement sur le sol face à elles.

Scorcher, un criminel doté d’une combinaison ignifuge futuriste permettant de générer des flammes, venait d’arriver. Gwen le regarda en fronçant les sourcils, furieuse de l’avoir vue tuer si facilement de simples hommes, et lança des toiles vers lui... Ce qui fit rire l’homme.

« Come on baby, light my... FIRE !! » ricana ce dernier en anglais, sur une mauvaise reprise des Doors.

Des jets de feu jaillirent vers Gwen et la femme, et Spider-Gwen balança une toile vers une cheminée, et s’envola en hauteur, emmenant la policière avec elle, évitant une nouvelle gerbe de flammes.

Elle ignorait qui était ce mec, mais elle devait s’éloigner rapidement. En chemin, elle vit des voitures de police, et disparut, venant se poser entre deux immeubles, dans une ruelle de la Toussaint, en compagnie de la femme. Elle, elle ignorait qui était Scorcher, mais il était éventuellement possible que Kelly en ait déjà entendu parler dans certains reportages, Scorcher ayant déjà fait parler de lui au Japon. C’était un tueur, un homme de main travaillant pour les Yakuzas, et qui était poursuivi par les Américains. Gwen, elle, elle avait juste le cœur qui tambourinait dans sa poitrine, et, quand elle relâcha la policière, ce fut pour l’invectiver :

« C’était qui, ce mec ? C’était quoi, ce bordel ?! »
DC d’Alice Korvander.

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Kelly Douglas

Humain(e)

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 5 jeudi 15 octobre 2015, 12:36:27

La jeune super-héroïne n'était pas du genre à accepter de voir des gens se faire torturer, certainement pas devant elle et même si ces gens étaient des criminels, une véritable petite héroïne au cœur pur. Pointant d'un doigt accusateur la policière, Spider-Gwen semblait choquée par l'attitude de tortionnaire qu'avait eu Kelly.

Tu aurais pu le tuer. Tu es une policière, tu n’es pas censée faire ça !

Sur ces derniers mots, l'officier de police eut un léger rictus, presque nerveux, il n'y avait pas assez de doigts dans le monde pour compter le nombre de fois où on lui avait sorti cette phrase «Tu es une policière, tu n'es pas censée faire ça  !», les policiers sont les gardiens de la paix et pourtant on leur donne des armes, Kelly doutait quant à l'utilisation d'arme pour se défendre, pour elle les armes étaient des engins créer dans le seul but d'attaquer, de détruire, en aucune façon de se défendre et, ne dit-on pas que la meilleure défense, c'est l'attaque.. Quoi qu'il en soit, la jeune policière ne prêta pas vraiment attention au sermon de la super-héroïne, mais prit quand même la peine de lui répondre.

Il faut savoir mettre la loi et la morale de côté pour fai...

Kelly n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un projectile enflammé vint exploser sur la toile que Spider-Gwen venait de tisser dans la précipitation, la toile n'avait pas résisté mais avait sauvé les deux jeunes femmes d'une mort des plus atroces. Projetées par la déflagration, les deux jeunes femmes se retrouvèrent couchées sur le sol, dans le même moment, le son d'un réacteur se fit entendre dans l'immense salle, couvrant presque le son des sirènes de police qui devaient être dans le secteur de l'usine. Un homme dans un costume sortit d'un film de science-fiction des années 80 se posa sur le sol, coupant le réacteur de son jet-pack, ce devait être l'homme qui avait envoyé ce projectile quelques secondes plus tôt. Si l'homme en question ne jetait pas du feu comme Spider-Gwen tissait des toiles, Kelly l'aurait trouvé plus que ridicule, mais ici elle était bien trop en mauvaise posture pour juger du goût vestimentaire des vilains. Brûlant les filaments d'argent projeté par la jeune super-héroïne, le nouveau venu, tout feu tout flamme, semblait jubiler au vu de l'inefficacité des attaques de Spider-Gwen, ce qui ne rassura pas les deux jeunes femmes.

Come on baby, light my... FIRE !!

Tout en hurlant ce dernier mot, l'homme pointa ses bras en direction des deux jeunes femmes et un torrent flammes jaillit dans leur direction, à la dernière seconde, Spider-Gwen balança une toile vers le haut du bâtiment, entraînant avec elle la jeune policière et s'envolèrent vers les hauteurs de l'usine. Passant d'un appui à un autre, évitant les jets de flammes projetés par le vilain qui tentait de les suivre avec son jet-pack, les deux jeunes femmes échappèrent de justesse à une une nouvelle boule de feu de l'homme, en fracassant une des fenêtres de l'immeuble pour sortir, avant que l'explosion ne retentissent contre le mur du bâtiment, déstabilisant Spider-Gwen qui fut obligée de tisser une nouvelle toile en direction d'un autre bâtiment à une trentaine de mètres de celui-ci, faisant atterrir les deux jeunes femmes dans une ruelle vide entre deux autres immeubles du quartier. Au sol et essoufflée par toutes ces émotions, l'héroïne relâcha Kelly, non sans lui déplaire, cette dernière s'écarta de quelques pas en arrière, essayant de se reprendre de ses émotions elle aussi.

C’était qui, ce mec ? C’était quoi, ce bordel ?! Demanda subitement Spider-Gwen sur un ton interrogateur et légèrement essoufflé.

Ce type, Kelly en avait déjà entendu parler, un homme qui se fait appeler «Scorcher», un autre timbré en costume qui lui préférait commettre des méfaits que répandre la justice, peut-être l'un des deux types de personnes en collant préféré des autorités, car au moins eux, ils donnaient du boulot à la police, si on peut dire ça.. Tout en appelant en sortant son téléphone portable, la policière répondit à la super-héroïne, sur un ton des plus paniqués.

J-J'en sais foutre rien  ! Un.. un mec qui travaille pour les Yakuzas, un putain de taré en costume !

Tentant de se calmer et garder le contrôle de ses émotions, la jeune policière saisit de son téléphone appela un ami qui, pensait-elle, pourrait les aider.

Yo, Isao ! Je suis dans un sacré bordel, il faut vite que tu...

Désolé Capitaine, mais.. je ne peux pas vous aider. Vous êtes une fugitive maintenant, enfin d'après le commissaire Tatsuo... vous êtes seul sur ce coup-là.. je ferais comme-ci vous ne m'aviez jamais appelé.

Sur ces derniers mots, le collègue de la jeune femme raccrocha, cette dernière dépitée lâcha son téléphone au sol, les seules personnes de son côté lui tournaient le dos, elle était seule et allait sûrement se faire chasser jusqu'à sa mort, car oui, ils n'allaient pas la prendre vivante, plus simple de la tuer et puis de l'accuser de tous les torts sans qu'elle ne puisse protester. Le regard vide et perdu, complètement désespérée par sa vision de ce qui allait advenir d'elle, Kelly se mit à parler seule, se lamentant à haute voix, que sa fin était inévitable, qu'elle était seule et personne pour l'aider. Mais au même moment, le son d'un jet-pack se fit entendre, sans que Spider-Gwen n'ait le temps à faire comprendre à Kelly de se cacher, cette dernière était bien trop à découvert au milieu de la ruelle et lorsque Scrocher passa au-dessus des bâtiments, il se rapprocha à grande vitesse des deux jeunes femmes le bras tendu, projetant une boule de feu explosive en direction de la ruelle.

Trouvé !  - Hurla-il avec un accent japonais des plus déplorables.

Spider-Gwen

Créature

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 6 vendredi 16 octobre 2015, 11:57:43

Ce monde présentait le même bordel que dans son monde ; là où il y avait des super-héros en costume, il y avait aussi leur pendant... Comme ce type en armure qui balançait des boules de feu. Un foutu pyromane qui avait débarqué à l’improviste, contraignant les deux femmes à fuir. Perturbée, Gwen s’était posée dans la plus proche ruelle, et elle vit la mystérieuse policière se saisir de son téléphone portable pour appeler un certain Isao. Gwen ignora quel était le ton de la conversation, mais nota qu’elle fut brève, et que Kelly semblait... Assez dépitée. Gwen, elle, peinait à comprendre ce qui se passait, et laissa Kelly gloser sur son sort... Ce qui ne l’avait pas empêché de torturer un homme, et de commencer à s’en justifier, avant que ce taré ne débarque.

Spider-Gwen était donc en train de réfléchir quand son sens d’araignée l’avertit d’une menace.

« Hey ! Arrêtez de vous plaindre, il... »

La policière ne l’écoutait pas, et, au même moment, Scorcher revint en force, flottant dans les airs grâce à son jetpack. Gwen leva la tête, et vit des boules de feu jaillir dans la ruelle. Elle réagit rapidement, tissa une toile vers un panneau en hauteur, et attrapa à nouveau Kelly, bondissant dans les airs, évitant les boules de feu qui explosèrent sur le sol, transformant la ruelle en une rivière de feu pendant quelques secondes.

« Fiche-nous la paix, l’affreux ! »

Un filament de toile jaillit de la main de Gwen, et vint frapper le casque translucide de son adversaire, l’aveuglant. Scorcher se mit à grogner de rage, et Gwen rejoignit un toit, où elle déposa la femme.

« Mettez-vous à l’abri, je m’occupe de lui ! »

Sans attendre sa réponse, la jeune justicière se retourna, et bondit dans le vide. Scorcher venait d’arracher la toile sur son casque, mais Gwen le heurta violemment, le déstabilisant. Elle sentit des jets de flamme fuser à gauche et à droite d’elle, tout en frappant avec le poing sur le verre de son casque... Mais, au lieu de le sentir se casser, son poing rebondit contre cette vitre, la faisant grogner. Scorcher, lui, se mit à sourire, et profita de ce moment d’inattention pour attraper Spider-Gwen par la nuque, et la balança sur le sol, en contrebas. Cette dernière rebondit sur une grosse poubelle verte, et Scorcher se laissa retomber lourdement sur le sol.

Elle secoua la tête, et bondit en avant, sentant les lance-flammes la poursuivre. La femme fila s’abriter derrière une poubelle, les flammes rugissant autour d’elle. Dès que les flammes se calmèrent, Gwen contre-attaqua, et un filament de toile s’empara d’un couvercle de poubelle, puis elle la balança vers son adversaire. Le projectile le heurta à la tête, le faisant reculer, et Gwen en profita pour bondir sur la poubelle, puis attaqua à nouveau, faisant un saut périlleux, ses deux pieds joints frappant à nouveau le casque.

« Ah, putain de salope ! Arrête de me harceler !
 -  C’est toi qui nous saute dessus en pleine conversation de filles, et tu te plains que je me défende ?! »

Ce mec était un tueur, un tueur avec une armure redoutable. Gwen se positionna dans son dos, où elle put voir un jetpack, et ce qui ressemblait à une sorte de carburant. Les toiles de Gwen filèrent sur cet appareil, et elle tira dessus, tentant de l’arracher. Furieux, Scorcher se retourna alors, et Gwen bondit, évitant les jets de feu en rebondissant contre les murs, telle une véritable trapéziste.

*Son cas que de verre est résistant, ce n’est pas son point faible...*

Ce dernier se trouvait dans son dos, mais Gwen avait du mal à y accéder. Cependant, en accaparant ainsi l’attention, elle pouvait offrir à Kelly un angle de tir pour faire feu sur cette position...
DC d’Alice Korvander.

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Kelly Douglas

Humain(e)

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 7 dimanche 18 octobre 2015, 00:05:39

*Mais qu'est-ce que je fous ! Ça ne te ressemble pas ça Kelly !*

Alors qu'un instant avant, la jeune policière était en train de se lamenter, elle avait était encore une fois sauvée par Spider-Gwen, in extremis, la femme-araignée avait saisi au vol la policière pour lui éviter de finir brûlée vive, l’emmenant en sécurité sur le haut du toit d'un des immeubles de la ruelle. Ce Scorcher avait une véritable dent contre elles ou était-ce seulement contre la capitaine de police.

Mettez-vous à l’abri, je m’occupe de lui !

Kelly n'eut pas le temps de répondre que la super-héroïne avait déjà bondi dans le vide, commençant un combat acharné avec ce "super-vilain" qui semblait on ne peut plus contrarier par la capacité de la jeune femme-araignée à éviter ses attaques et à le harceler par ses attaques rapides. Pendant ce temps, la policière regardait ce combat inhumain depuis les hauteurs, évitant de temps à autre des jets de flammes perdus. Un combat comme dans ces films de super-héros, cela faisait beaucoup à avaler en une journée pour la jeune femme, non seulement elle avait découvert que les super-héros et super-vilain n'étaient pas des conneries, mais en plus, elle était devenue une fugitive pourchassée par ses ex-collèges et par des yakuzas, même pour une femme aussi forte que Kelly, cela faisait un peu beaucoup à digérer. Mais plus elle regardait cette Spider-Gwen combattre, plus son moral revenait, cette héroïne se donnait corps et âme pour combattre ce taré enflammé, pour quelle raison ? Pour l'aider ? Pour la justice ? La policière commença à se poser un peu trop de questions, lui rappelant ses vieux idéaux d'enfant, donnant un goût amer à ce combat, mais très vite elle n'y pensa plus. Si elle avait toute la ville à ses fesses, alors tant pis, Kelly avait déjà connu pire et elle préférait encore finir tout ça dans un bain de sang, le sang de ces pourritures, plutôt qu'en abandonnant lâchement. Ce combat semblait sans fin, d'un côté les attaques de Spider-Gwen étaient inefficaces et de l'autre, Scorcher n'arrivait pas à l'atteindre, il devait bien y avoir un truc à faire, parce que sinon, d'une réflexion logique, Spider-Gwen pourrait perdre si elle se faisait toucher par ce tueur au sang chaud.

*Bordel Kelly, fait un truc !*

C'est à ce moment que la jeune femme eut un illumination. Dos à elle, le tueur avait une sorte de jet-pack avec les réserves très visibles, une balle dedans et c'en était fini, le seul problème était la déflagration, si le réservoir venait à exploser, Kelly ne connaissait pas l'intensité de l'explosion, Spider-Gwen pourrait très bien être touchée, ils sont presque tout le temps à quelques mètres l'un de l'autre, mais le distraire, le forcer à considérer la policière comme un danger, cela pourrait donner une chance inespérée à la femme-araignée. Sans attendre, la policière se mit en place sur le toit et se mit à ouvrir le feu en direction de Scrocher, sans vraiment visé le jet-pack de ce dernier, à cette distance et avec sa précision, Kelly n'aurait aucun mal à toucher le réservoir, mais ce qu'elle voulait c'était de distraire l'homme pour qu'il se retourne vers elle. Les balles vinrent toucher l'homme de peu, le frôlant, cette distraction fonctionna encore plus qu'escompté, tellement bien que le tueur mit de côté la femme-araignée pour se ruer avec son jet-pack vers la policière, pris de colère. Un souffle de flammes flamboyantes passa juste à côté de la jeune femme qui avait fait une roulade pour l'éviter. Scrocher se posa sur le rebord du toit, l'endroit n'avait rien où se protéger, pas une protection ou une cachette, la jeune policière était à genoux, à découvert, le chargeur vide. Le se mit à ricaner avant de pointer du bras la jeune femme, se préparant à la brûler vive.

Good night, Baby !

Spider-Gwen

Créature

Re : Conspiration [Kelly Douglas]

Réponse 8 mercredi 28 octobre 2015, 17:11:13

Se battre contre un super-vilain, ça en devenait presque une routine dans la vie de Spider-Gwen. Dans son monde natal, elle avait dû affronter les séides du Caïd. Le Vautour, le Caméléon, le Scorpion, qui était le résultat d’une expérience génétique menée par Fisk pour avoir un tueur anti-araignée. Elle s’était progressivement affinée, mais n’avait encore jamais affronté de taré pyromane. Comme quoi, il fallait une première à tout. Dansant dans la ruelle, Spider-Gwen continuait à harceler son adversaire, qui tenait bon, protégeant son jetpack, le point faible de tout son équipement. Il y avait là son générateur, deux réservoirs d’oxygène, qui lui permettaient probablement de générer ces ondes de flammes. Le temps des questions viendrait pour plus tard ; pour l’heure, elle devait sécuriser la zone. Ses toiles fusaient dans tous les sens, non seulement pour tenter de retenir Scorcher, mais aussi pour étouffer les points d’incendie.

« Veux-tu cesser de bouger, salope ?! Il n’y a pas assez de Batgirl dans votre club ?! »

La jeune blonde ignorait de qui il parlait, et elle recouvrit à nouveau son casque de toile, bondissant contre un mur pour l’atteindre dans son dos, où elle balança plusieurs boules de toiles. Elle générait une concentration de toiles dans sa paume, et les envoyait, comme une sorte de projectile. Hélas, il en fallait plus pour stopper l’armure, et Scorcher se retourna, puis fit un saut en avant. Le sens d’araignée de Spider-Gwen se mit à carillonner, et l’homme la chargea, l’envoyant heurter le mur violemment.

« Ah ! »

La femme rebondit contre une grosse poubelle, et s’étala au milieu de ces dernières. Scorcher envoya alors une boule de feu, et, au même moment, plusieurs balles résonnèrent contre son armure.

« What the fuck ? » s’exclama-t-il en anglais.

L’homme releva alors la tête, et fronça les sourcils en voyant la policière. Sa cible initiale, avant que cette folle en tenue blanche ne débarque. Scorcher observa brièvement le brasier qu’il avait généré, puis décolla, longeant le mur, tandis qu’on pouvait entendre les sirènes de police, puis il se posa sur le rebord du toit, déstabilisant la malheureuse policière, avant de la viser, prêt à la faire flamber... La situation devenait critique, et, pendant ce temps, Gwen s’extirpa des poubelles, et toussa violemment. Elle dut relever son masque,  afin d’inhaler de l’air frais, mais tourna la tête en voyant des badauds se rapprocher de l’entrée de la ruelle, parlant entre eux tout en la photographiant.

*Merde, moi qui voulais être discrète...*

Une sinistre colonne de fumée noirâtre flottait dans le ciel, attirant à elle pompiers, ambulances... Et voitures de police, ainsi que des hélicoptères. Gwen, néanmoins, avait d’autres priorités, et releva la tête vers Scorcher. Ce dernier se tenait près du rebord, avec son armure massive, ce qui lui donna des idées. Elle bondit contre un mur, face à l’immeuble sur lequel se trouvait Scorcher, et des filaments de toile jaillirent de ses mains, et vinrent se poser sur les épaules de l’homme.

*Il est temps d’improviser...*

De nombreuses études scientifiques avaient eu lieu sur cet outil incroyable : la soie d’araignée. On disait qu’elle était aussi résistante que l’acier, voire encore plus résistante que ce matériau légendaire, et de nombreuses recherches avaient lieu pour utiliser des gilets pare-balles faits, non pas en Kevlar, mais en soie d’araignée. Et, dans la foulée, de nombreux pêcheurs africains utilisaient parfois la soie d’araignée pour leurs cannes à pêche. La toile de Gwen pouvait donc être très résistante, et la femme l’envoya sur les épaules de l’homme, le surprenant.

Elle les colla contre le mur, puis bondit en hauteur. Spider-Gwen fit un saut prodigieux, et ses jambes frappèrent le casque de Scorcher.

« Bordel, lâche-moi !! »

Gwen arriva devant elle, avec son masque légèrement relevé, et elle prit son élan, puis bondit en avant. Elle sauta en hauteur, et ses mains se posèrent sur le sol, la faisant rebondir, et ses jambes frappèrent le torse de l’homme, venant le pousser... Il était résistant, mais son poids allait jouer contre lui.

« Loi sur la gravitation, connard. Plus un corps est lourd, et plus la résistance à l’air est légère.
 -  Ne... »

Il remua des bras, et bascula lentement en arrière, et poussa un hurlement de rage en tombant dans le vide. Gwen se rapprocha du rebord, et le vit s’écrouler violemment sur une grosse poubelle, la défonçant violemment, son casque en plexiglas se fissurant sous l’impact, tandis qu’il s’écroulait mollement sur le sol, au milieu de hurlements paniqués. Gwen le vit remuer faiblement, signe qu’il était toujours en vie... Et, au même moment, un hélicoptère de police se rapprocha, tandis que des policiers inondaient la ruelle.

Plusieurs camions blindés s’arrêtèrent dans la rue, et des commandos de police, armés de pistolets-mitrailleurs et de fusils à pompe, en sortirent. L’hélicoptère, quant à lui, restait en hauteur, et un projecteur vint éclairer les deux femmes. Le soir commençait à s’installer.

« Vous là-haut ! Vous êtes en état d’arrestation !
 -  Hein ?! C’est une blague ?! »

Gwen rabattit son masque sur ses lèvres, tout en voyant l’hélicoptère continuer à les observer. Son sens d’araignée continuait à hurler dans sa tête...

C’était encore loin d’être fini !
DC d’Alice Korvander.

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