Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

lundi 24 août 2015, 01:47:22

Hata, un homme très occupé par ses multiples interactions sociales, contemplait le monde des insectes de son pied d'estrade. Au sommet de sa tour royale, le chef d'entreprise était confortablement installé sur sa chaise en cuir tanné d'une valeur qui devait outrepasser le salaire mensuel moyen de la population. Derrière l'immense baie vitrée qui façonnait son bureau, les rayons du soleil illuminaient son beau visage d'ange sur lequel on pouvait distinguer une expression d'un dédain hors norme. Il savait que l'argent contrôlait ce monde. Tout n'était qu'une question de prix ou la négociation avait une place forte, presque centrale dans la direction publique et politique. Combien de personnes avait-il soudoyées depuis qu'il en avait les moyens ? Combien étaient tombés sous son joug pour la simple raison qu'ils ne pouvaient l'égaler financièrement parlant ? Le pouvoir se mesure en pièce d'or. Même le plus idiot des hommes peut devenir important à partir du moment où sa richesse pèse lourd dans la balance. Ce n'était pas le cas du mannequin, car en plus d'avoir de quoi acheter la ville, son intelligence n'était pas en reste. De A à Z, il avait érigé un monde devenu très populaire à force d'un travail acharné incorporé à son génie inné pour les affaires. C'est pour cette raison qu'il éprouvait à chaque fois de la peine lorsqu’il regardait le peuple aller et venir dans leur quotidien routinier. Ils n'avaient aucune ambition, tous se contentaient d'une vie minable et morose pour le reste de leur existence.

Détournant les yeux de ce magnifique panorama, Hata se tourna vers son bureau en chêne massif. Il était incroyablement propre et vide d'ornementations. Il n'était pas le genre de personnes à s'encombrer d'objets insignifiants qui ne lui apportaient aucune profitabilité. Plus c'était sobre, mieux c'était. Appliquant un paquet de feuilles sur la table, l'homme s'empressa de saisir entre ses doigts l'unique stylo disposé sur la table. Il avait quelques documents à remplir afin de stipuler qu'il donnait son accord pour de futurs projets. Ses collaborateurs étaient très productifs et particulièrement compétents dans le domaine qui leur était confié. Il avait fait en sorte de s'entourer des meilleurs, quelle que soit l'importance du poste au sein de son entreprise. Par ce fait, rien ne l'aurait empêché de confier la tâche ingrate qu'il accomplissait à n'importe quel sous-fifre, mais il se refusait de jouer la carte de la paresse. Le professionnalisme qui était sien était sans aucun doute sa plus grande qualité, même s'il détournait parfois ses propres règles, il n'en demeurait pas moins la personnification de la rentabilité. Ces quelques tâches administratives complétées, le bel étalon rangea méthodiquement les dossiers dans un emplacement qui leur était réservé. Il appuya ensuite sur un bouton incrusté à son bureau ministériel, celui-là même qui était directement lié à l'interphone.

« Que puis-je faire pour vous, sire Hidesawa ? »

La hiérarchie était bâtie de telle sorte que ses salariés le désignaient tous par un titre honorifique que l'on donnait habituellement aux souverains. L'idée avait germé en un temps où l'un de ses hommes lui avait gentiment demandé par quel intitulé il souhaitait être invoqué. Naturellement, il avait fait tout un discours à base de métaphore sur l'importance et l'indispensabilité que représentaient les titres. Sa rhétorique avait, semble-t-il, tellement plus qu'ils s'étaient tous mis à l'appeler "sire". Depuis, c'était devenu un moyen comme un autre de s'adresser à lui sans attendre un retour de bâton. Quoi qu'il en soit, sa fantaisie se résumait à peu de choses.

« Steven, veuillez préparer mon sauna personnel. Faites également en sorte que le jacuzzi soit prêt lorsque je descendrais. »
« Très bien sire, c'est comme si c'était fait. »


Hata se leva séance tenante de sa chaise. Avant de quitter son appartement, il posa ses yeux sur chaque élément architectural, vérifiant que tout était à sa place. Lorsqu'il eut satisfaction, il entrepris de traverser la porte et se dirigea avec assurance vers l’ascenseur qui le conduirait à sa prochaine destination. Sa salle de relaxation se trouvait au sous-sol, à l'abri de tout. Lui et seulement quelques rares associés avaient la possibilité de s'y rendre. Les cartes d'accès étant limitées, il en avait fourni quelques-unes à ceux en qui il avait le plus confiance. Le concernant c'était bien plus simple d'y pénétrer puisqu’il suffisait d'utiliser le scanner oculaire. Passé le seuil de la porte automatique, l'ambiance venait directement à lui. Chaleureuse et détendue, la douce mélodie n'avait d'autre but que d'apaiser l'esprit. L'intérieur était des plus chics ; le parfum capiteux de l'encens imprégnait l'air, et des bougies à la flamme vacillante projetaient une lumière tamisée sur une aire circulaire délimité par tout ce qui constituait l'espace détente. Jacuzzi, sauna, hammam, tables de massage. Tout était à disposition sans la moindre restriction. Le mannequin préférait tout d'abord commencer par se purger dans le liquide bouillant avant d'entamer le bien-être par la vapeur. Il se déshabilla et plaça soigneusement ses vêtements coûteux dans une remise qui leur était réservée. Enfin en pleine disposition pour se relâcher, le jeune patron s'introduisit dans l'eau bouillante. D'abord les pieds, puis lentement il engouffra le reste de son corps en suivant les petites marches qui lui autorisaient l'accès au fond du bassin. Assez spacieux pour accueillir un bus entier, le plaisir de se sentir privilégie n'en était que plus grand. Nonobstant, alors qu'il venait à peine de s'installer, le téléphone qui était posé à sa droite se mit à sonner. Où qu'il aille, il fallait savoir que chaque pièce était dotée d'un cellulaire, accessible uniquement pour les urgences bien entendu. À contrecœur, l'homme soupira, allongea son bras pour saisir l'appareil et décrocha.

« Que se passe-t-il ? » cracha-t-il sèchement.
« Maitre Hidesawa, c'est le sergent Harisson à l'appareil. J'ai appréhendé une jeune femme qui tentait de s'intro... qui s'est introduite dans les locaux. J'ignore comment elle a réussi à percer les défenses, mais soyez sûr d'une chose, nous allons-lui... »
« Amener là moi ! »
« Pardon ? »
« Je vous ordonne de la ramener ici ! Je vais lui faire passer l'envie de vouloir jouer les apprenties délinquantes. »
« Très bien. Je vous la fais escorter. »


Le bip sonore suspendit la conversation. Le sergent le savait aussi bien que n'importe quel autre employé. Tomber entre les mains d'Hata était le pire châtiment à recevoir. À chaque fois qu'il s'occupait personnellement d'un cas, ça ne se terminait jamais bien pour sa poire.
« Modifié: lundi 24 août 2015, 02:12:09 par Hata Hidesawa »

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 1 mercredi 26 août 2015, 09:22:27

Il y avait tout un tas de gens à Seikusu, et chaque semaine qui passe voyait son lot de nouveaux arrivants débarquer. Félicia avait suivi dans les journaux locaux l’arrivée de l’« enfant-star », comme certains le surnommaient. Au lycée, la moitié des élèves féminins dont Félicia avait la charge (au moins) rêvaient de coucher avec cet homme, parce qu’il était beau, et que son look’ de mauvais garçon froid et prétentieux semblait réchauffer leurs culottes. Hata Hidesawa avait, dès sa naissance, fait l’objet de campagnes publicitaires, de photographies dans les magazines people japonais, présenté par ses parents, de richissimes magnats de l’industrie des produits de beauté, comme un enfant-merveille qui succéderait dignement à la tête d’une entreprise vieille de plusieurs siècles. L’argent que cette entreprise dépensait dans sa communication était impressionnant, tout comme la publication annuelle de leurs comptes de résultats. Pour le peu que Félicia en savait, l’Hata Corporation, ainsi qu’on la surnommait maintenant était à l’origine liée aux geishas, la variante japonaise de la prostitution, même si traiter une geisha de prostituée constituait une injure. La firme avait son siège social à Tokyo, mais, sous la direction d’Hata Hidesawa, une succursale importante avait ouvert à Seikusu, et Félicia ne serait pas étonnée d’apprendre que l’homme y avait déplacé son siège social, vu le building typiquement occidental dans lequel il s’était installé. Des gens ayant le melon, Félicia en connaissait, mais Hata Hidesawa devait sûrement avoir quelque carence affective primaire à compenser pour transformer ainsi le nom de sa société en l’affublant de son prénom. On disait que son entreprise était devenu un immense lupanar, et qu’Hata lui-même était particulièrement dominateur au lit, violent, et même sadique avec les multiples amantes que le riche éphèbe réussissait à s’attirer.

Autrement dit, le partenaire idéal pour une femme kleptomane se baladant en combinaison moulante en cuir noir. Le soleil était lentement en train de se coucher quand la femme s’approcha. L’Hata Corporation disposait d’un système de sécurité assez élevé, et, tout en s’y immisçant, Félicia se demandait si les rumeurs concernant les conditions de travail étaient bonnes. Si en croyait certains journaux, l’Hata Corporation cherchait à concurrencer des firmes comme Konami, question harcèlement salarial. D’un autre côté, le Japon n’avait jamais été connu pour sa législation laxiste du travail.

Le plan de Félicia était bien arrêté dans sa tête. Depuis qu’Hata était arrivé au pouvoir, le chiffre d’affaires de sa société avait doublé, et, s’il était venu à Seikusu, c’était pour profiter des charmes outre-monde, du côté de Terra... Et c’était à partir de ce moment qu’il s’était attiré l’œil d’autorités n’appréciant pas trop ce genre de choses, des autorités avec lesquelles Félicia était en relation. Qu’est-ce qui se trafiquait là-dedans ? Le SHIELD traquait un trafic d’armes international, des armes venant de Terra, et qui étaient ensuite revendues sur Terre, sans parler des narcotiques, ou de l’esclavage. Les Terranides se vendaient des petites fortunes en allant dans les marchés luxueux des pays du Moyen-Orient.

*Et, même si je n’ai rien contre le fait de faire travailler les salariés avec le fouet, tout de même, je n’apprécie pas qu’on asservisse de belles petites nekos...*

C’est ce qui avait amené Félicia à faire cette mission, plutôt que les gros calibres du SHIELD, comme Natalia. Black Widow aurait fait son araignée, aurait récupéré tout ce qu’il était informatiquement possible de récupérer, mais Félicia, elle, ne voulait pas passer des semaines à laisser des analystes et des experts-comptables éplucher la comptabilité d’un Empire commercial pour repérer les irrégularités. La Chatte Noire voulait des réponses rapides, et c’est ce qui l’amena à débarquer dans le bureau d’un des responsables de la sécurité, le sergent Harisson, proche du vrai Harrison dans son orthographe, et à s’asseoir sur son beau fauteuil en cuir, pieds croisées sur le bureau. En chemin, elle avait entendu les bruits de couloir, et vu le mobilier. Outre des photographies d’Hata à chaque étage, les agents de sécurité le désignaient toujours pas des termes serviles, comme s’ils se prenaient pour des serfs médiévaux. « Sire Hidewasa », « Maître Hidesawa »... Elle n’aurait pas été étonnée d’apprendre qu’ils avaient des plugs dans le cul.

La porte s’ouvrit donc sur le brave Harisson, et Félicia lui fit un sourire mielleux. L’homme sembla faire un arrêt cardiaque, avant de la menotter. Au Japon, contrairement aux États-Unis, la législation sur les armes à feu était particulièrement stricte, et les agents de sécurité privés n’étaient pas autorisés à en avoir. Elle regarda donc l’homme en souriant, avant de lâcher :

« Arrête de regarder mes nibards, et conduis-moi à ton patron... »

L’agent de sécurité, peinant visiblement à comprendre comment une femme avait pu débarquer jusqu’ici, obtempéra, tout en lui passant des menottes. Félicia se laissa faire, et rejoignit l’ascenseur. Black Widow en aurait eu pour la nuit, la Chatte Noire prenait juste un raccourci.

« Maître Hidesawa te fera ravaler ton insolence, sale pute...
 -  Oh, j’imagine que tu es le bras droit de Maître Hidesawa, alors ?
 -  La ferme !
 -  Enfin, ne te méprends pas, je ne voulais pas dire par là que tu avais un rôle de lieutenant dans cette firme... Juste que tu étais le bras qui l’aidait à se branler. »

L’agent de sécurité dut faire un effort surhumain pour ne pas la blesser, sans aucun doute parce qu’il avait peur que ça déplaise à « Maître Hidesawa », et il conduisit la belle Chatte Noire dans l’ascenseur, puis rejoignit les locaux du Maître, en continuant à tenir Félicia par le bras, sans réaliser que cette dernière, pendant la montée du trajet, avait utilisé une discrète épingle le long de l’une de ses mains pour défaire ses menottes. Si elles tenaient encore sur ses poignets, plus rien n’empêchait Félicia de récupérer l’usage de ses bras...

...Mais ça, c’était la petite surprise.

DC d’Alice Korvander.

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 2 mercredi 09 septembre 2015, 15:39:04

Aussi patient que pouvait l'être Hata, il n'aimait pas beaucoup que l'on se moque impunément de lui et de son système sécuritaire développé. Il avait mis plusieurs années avant de l'améliorer et de trouver les constantes et les variables qui faisaient de son établissement un lieu infranchissable pour le public de l'extérieur. Les rares qui se sont infiltrés dans son royaume ont toutefois appris que le mannequin était bien pire que toute la prévention mise à disposition, et n'ont par la suite plus jamais réitéré de le provoquer. Car quand confrontation il y avait, elle ne durait jamais bien longtemps. Le jeune homme était conscient que d'autres univers existaient, que des puissances dont il ne soupçonnait même pas l'existence régissaient probablement ce monde. Il savait que des super héros, au même titre que les super méchants avaient davantage de pouvoirs physiques qu'il n'en aura jamais. Pour faire court, il était tout à fait en mesure d'établir que malgré son règne, d'autres vies sur terre pouvaient l'anéantir en moins de deux, et pourtant... pourtant il ne se sentait nullement inférieur à eux. Comme tout a chacun, il possédait ses forces et ses faiblesses. La différence, c'est qu'il était suffisamment intelligent pour s'en rendre compte et pour amenuiser ce qui le rendait faible. A contrario, il aiguisait de jour en jour ses forces pour en faire une arme redoutable. C'est ainsi qu'est Hata : évolutif. Telle une machine façonnée pour être constamment mise à jour, il est ce que la société a de mieux dans ce monde. Il est l'espoir d'un avenir radieux, et c'est en cela qu'il est le pire des hommes ; il sait tout ça.

Pour en revenir à la situation actuelle, celle de cette intrusion du jour, le séducteur n'avait aucun plan précis en tête pour lui faire passer l'envie de répéter sa bêtise. Le génie qui le caractérisait n'avait pas besoin de prévoir quelque chose à l'avance pour être terrible, il s'adaptait en fonction de la personne, des événements qui se déroulaient, ou pire encore, de son humeur. Pour le moment, elle n'était ni bonne ni mauvaise. Il était neutre dans sa psychologie actuelle, n'ayant aucune envie autre que celle de faire la connaissance de cette personne. Harisson mettait un temps fou à la ramener. Quel que soit le contretemps dont il était victime, celui-ci devrait s'attendre à une petite réduction de salaire dans les mois à venir. Après tout, c'est pour cette raison qu'il était grassement payé, pour suivre des ordres précis selon une exigence très particulière. C'est finalement après une interminable attente que le prince de la mode fut dérangé par le bruit métallique de la porte blindée. La silhouette familière qu'était ce grand gaillard de sergent entra le premier, alors qu'il tenait solidement le bras de celle qui avait eu l'idée saugrenue de s'introduire au sein d'une monarchie en dehors de ses moyens.

La femme en question avait de longs cheveux blanchâtres et des yeux bleus au regard aguicheur. Mais ce qui la définissait le plus ne se trouvait pas dans ses attributs physiques, et ce même si sa poitrine disposait de gros atouts. Ce qu'elle avait d'original, c'était cette combinaison noire en cuir, aussi extravagante qu’étriquée, avec laquelle elle avait adopté un petit masque arborant le contour de ses yeux. Pour une femme, Hata devait reconnaître qu'elle était impressionnante. Elle dégageait quelque chose, c'était indéniable, bien qu'il fallait beaucoup plus qu'une aura pour fasciner le mannequin. Il laissa un long silence s'installer alors qu'il buvait une gorgée de son délicieux champagne, stoppant net le garde qui s’apprêtait à prendre la parole. « Merci, sergent Harisson. Je vais à présent m'entretenir avec notre belle cambrioleuse. » Adressa-t-il à son sous-fifre avant de lui faire comprendre que son utilité n'avait plus de raison d'être ici. « Bien maître. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serais à côté. » Précisa-t-il en quittant solennellement la pièce, transmettant un ultime avertissement envers la provocatrice qu'il fusillait du regard. L'adonis mit un certain temps avant de poser ses yeux sur la nouvelle venue. Il prenait son temps, siphonnait sa boisson et se prélassait sans dire le moindre mot pendant de longues secondes.

Puis il bougea enfin, se décidant à se redresser sans avoir le moindre gène concernant son corps dénudé qu'il ne cherchait pas une seule seconde à dissimuler. Il était loin d'être pudique, c'est pourquoi il sortit de son Jacuzzi, flûte de champagne toujours tenu entre ses doigts effilés. Dans son plus simple appareil, il examina rapidement la voleuse de bas an haut, après quoi il s'orienta vers le porte-serviette pour saisir une pièce de linge. Tandis que l'homme frictionnait son épiderme, celui-ci prit enfin la parole alors qu'il demeurait dos à elle. « Félicia Hardy si je ne m'abuse ? Vous pouvez cesser de faire semblant avec moi. Ça fait bien longtemps que de telles menottes ne vous entravent plus. » Il avait effectivement fallu un simple "scan" à l'homme pour attester de cette supercherie. La chatte noire n'était pas la première pilleuse célèbre à être attirée par ce que renfermait la société, et elle ne serait sûrement pas la dernière. Pendant qu'il noua sa serviette autour de sa taille, Hata rejoignit une armoire qui renfermait une étonnante collection d’alcool en tous genres. Il s'empara d'un des nombreux verres qui se trouvait en dessous. « Vous semblez connaître beaucoup de choses sur moi et j'en sais tout autant sur vous. Si vous aviez envie de me rencontrer, il suffisait d'emprunter l'entrée principale, vous auriez gagné du temps. » Il prit une bouteille au hasard et versa son contenu dans la coupe. Il apporta ensuite la liqueur à la princesse du vol, lui tendant généreusement le récipient en plongeant ses iris dans les siens. « Je présume que prendre un tel risque pour me voir n'est pas dû au hasard. Que puis-je vous apporter au juste ? » Le mannequin révélait présentement son visage le plus angélique. Il agissait et s'exprimait différemment de ce que les journaux et la presse à scandale relataient sur lui. Les rumeurs allaient bon train sur ses procédures d'employeur ainsi que la manière dont il se comportait avec la gent féminine. Comme toujours, dans ces récits pour écervelés se trouvait toujours une part de vérité. Il attendait une réponse, étudiant dans les moindres détails le comportement et l'élocution de son interlocutrice.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 3 vendredi 11 septembre 2015, 02:25:48

La fausse copie d’Harrison Ford (du moins pour le nom, et encore) conduisit Félicia dans la salle de bains du Big Boss. Aussi riche qu’un Wilson Fisk, Hata était toutefois nettement plus beau que le gros chauve. Il accueillit Félicia dans un endroit très formel : une salle de bains enfumée, avec des odeurs agréables remontant de l’eau Nu dans son jacuzzi, l’homme congédia son agent de sécurité. Harisson n’objecta pas, visiblement peu préoccupé du fait que l’homme qui signait ses chèques était avec une voleuse qui aurait tout à fait pu essayé de le tuer. Soit tout cela dissimulait un piège, soit Hata avait ses propres sources d’informations. En regardant rapidement autour d’elle, Félicia ne vit aucun dispositif de sécurité visible, ce qui, en soi, ne voulait pas dire grand-chose. Maintenant, avec les nouvelles technologies, on pouvait tout dissimuler facilement.

Sa brève observation s’interrompit quand l’homme se releva. Tout nu, il s’exhiba ainsi devant Félicia, et elle sourit légèrement.

*Plutôt bien fichu...*

Même en faisant sa difficile, la Chatte Noire l’aurait trouvé très à son goût. Lui tournant le dos, dans un geste de confiance absolue, il indiqua à Félicia qu’elle pouvait ôter ses menottes... Et parvint à la surprendre en l’appelant par son nom. Et ce n’était même pas le nom d’emprunt que le SHIELD lui avait trouvé, Félicity Harmon, mais bien le sien, son vrai nom : Félicia Hardy. Pour le coup, sa surprise fut totale, mais, heureusement, l’homme ayant le dos tourné, il n’en vit rien.

*Comment le sait-il ? C’est impossible !*

Est-ce qu’il avait des contacts au sein de la pègre new-yorkaise ? Mis à part les dossiers classifiés du SHIELD, Wilson Fisk était le seul à savoir son identité réelle... Et Félicia, en l’occurrence, ne  voyait aucune raison pour laquelle l’organisation aurait voulu donner à Hata de telles informations.

*Ou alors...*

À bien y réfléchir, il existait peut-être une autre organisation qui aurait pu obtenir de tels éléments. Un organisme redoutable, connu pour avoir fréquemment piraté et attaqué le SHIELD, et étant donc capable d’obtenir des informations classifiées, comme son identité. Ceux qui étaient en partie responsable de sa situation actuelle, de son statut de mutante. Rapidement, elle défit les menottes, tout en se préparant, affûtant tous ses sens.

Hata travaillait-il pour HYDRA ?

Tranquillement, l’homme avait noué sa serviette, puis ouvrit une collection de bouteilles d’alcools, décor pour le moins incongru dans une salle de bains, puis en déboucha une, se retournant vers la femme en combinaison noire, qui avait légèrement plié les genoux, les sens aux aguets. Fronçant les sourcils, elle le regarda. Où était le piège ? Des agents armés se tenaient-ils derrière la porte ? Des terroristes méta-humains allaient-ils débarquer à l’improviste pour la neutraliser ?

Les musclés bandés, Félicia était sur la défensive, prête à bondir au moindre signe suspect.

« Comment connaissez-vous mon nom ? À quoi est-ce que tout ce numéro rime ? Je me suis infiltrée chez vous, et vous vous comportez... Comme si c’était un putain de rendez-vous galant ! »

Félicia avait raison d’être inquiète. Si Hata connaissait son nom, alors il savait aussi qu’elle avait des enfants... Et, à la seule idée qu’on puisse la faire chanter en mettant en jeu la vie de ses enfants, Félicia sentait tous ses poils se hérisser sous l’objet d’une colère typiquement féline.

DC d’Alice Korvander.

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 4 mercredi 16 septembre 2015, 11:22:54

A chaque prononciation des mots qu’il employait, Hata notait chaque répercussion que cela suscitait chez la voleuse.  Son sens complexe de l’observation trahissait la belle dans la stupéfaction, le dédain et la réticence. Elle était indéniablement sur la défensive, prête à surgir sur son hôte à n’importe quel moment. Si elle était bel et bien l’instigatrice de son intrusion, les rôles avaient subitement été bouleversés, si bien que c’est à présent le mannequin qui s’infiltrait dans son esprit. Elle avait toutes les raisons de s’inquiéter d’un homme qui agissait avec tant de familiarité, d’autant plus qu’il disposait d’informations en provenance d’une source toute aussi énigmatique. Il savait qu’il avait toutes les cartes en main. La façon dont il les déployait était intelligemment pondéré, et c’est sans doute en partie à cause de ça qu’il était en mesure d’alarmer quiconque lui faisait face. Aux nombreuses interrogations de la cambrioleuse, celui-ci aurait pu mentir de milles et une façon, mais là encore il préférait être honnête et opter pour une incroyable franchise.

« Si vous êtes venus ici dans l’intention de me rencontrer, c’est que vous savez déjà à qui vous avez à faire. Vous n’attendiez pas de moi que je hurle comme une pucelle de quatorze ans n’est-ce pas ? Je fréquente beaucoup d’organisations secrètes, vous savez donc ce que cela signifie. Avec du savoir-faire, on peut manipuler beaucoup de sociétés et de personnalités importantes. Les médias disent de moi ce que j’ai envie qu’ils disent. »

L’homme cessa brusquement son monologue. Il se trouvait lui-même trop loquace et savait d’expérience qu’il requérait mieux d’écouter les femmes que de converser à sens unique. Si elles appréciaient la culture et le savoir, elles n’aimaient guère être forcées d’auditionner les inepties d’un séducteur calculateur et narcissique. Quoiqu’il en soit, il savait plus ou moins ce qu’une femme d’un tel calibre pouvait attendre de lui. La voir débarquer dans sa tenue de "travail" n’avait pour seul intérêt que d’attiser les soupçons du chef d’entreprise. Dans le fond, il se fichait bien de savoir ce qu’elle était venue quérir, car la probabilité pour laquelle elle parvienne à accomplir sa mission était proche du néant.

« Je sais que vous n’êtes pas ici pour un bal costumé donc… Soyez franche avec moi, et je le serais avec vous. »

Hata avait pour principe de ne jamais rien révéler ni concéder à partir du moment où l’offre n’était pas à la hauteur de ses attentes. Si Félicia désirait quelque chose, elle devait le mériter d’une façon ou d’une autre. Sans même jeter un œil à sa convive du jour, l’homme se conduisit vers la cabine qui renfermait le sauna. Il était assez moderne pour recueillir une dizaine de personnes. Avant de s’introduire dans l’antre de la chaleur condensé, le mannequin abandonna sa serviette afin de faire un détour en direction des nombreuses douches. Il prit soin de bien faire face à la ravissante chatte noire.

« Je vous conseille d’ôter votre costume et de me rejoindre. On dit des hommes qu’ils ont tendance à être particulièrement volubile dans ces situations torrides. »

Il déclarait avec humour ce message consacré à lui faire comprendre tout un tas de choses qu’il espérait le plus ambiguë possible. Peut-être avouerait-il réellement plus de détails dans une parfaites parité entre deux individus totalement découvert de leurs biens, ou alors aspirait-il simplement tirer un coup et passer à autre chose. Le concernant, il ne se gênait aucunement pour afficher ses muscles saillants qu’il palpait d’une manière peu orthodoxe.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 5 vendredi 18 septembre 2015, 10:07:14

Félicia fronça lentement les sourcils. Impossible que cet homme ait pu apprendre son identité... Sauf à travailler pour HYDRA. Cette hypothèse lui semblait être la plus logique, et elle hésitait. Soit se battre... Soit coopérer. La prudence imposait de fuir, de partir par la fenêtre, mais elle avait peur que tout cela lui retombe dessus ensuite... Et puis, Félicia Hardy avait toujours été un brin provocatrice. Une petite moue traversa donc ses lèvres quand l’homme se dirigea vers la douche. Bras croisés, elle les décroisa alors, hésita encore un peu... Puis tira sur la fermeture Éclair de sa combinaison, la faisant descendre jusqu’à son bassin, le plus bas possible. Elle remua ensuite des épaules, et le haut de la combinaison tomba, glissant le long de ses bras, révélant sa généreuse poitrine, son superbe corps musclé... Et elle retira ensuite le bas de la combinaison, en tirant dessus, et la laissa ensuite glisser le long de ses jambes fuselées. Toute nue, Félicia se tint face à l’homme, lui permettant de voir son sexe proprement épilé...

...Cependant, elle n’alla pas vers la douche, mais choisit, au contraire, de rejoindre le jacuzzi, en marchant lentement, guère gênée à l’idée d’être nue devant un inconnu. La Chatte Noire avait passé l’âge de rougir comme une gamine, et elle cherchait surtout ce que l’homme voulait. Elle avait pensé tomber sur un simple golden boy un peu écervelé, qui l’aurait pris pour une prostituée... Au temps pour elle, mais elle n’allait pas s’avouer vaincue si facilement.

« Très bien, Hidesawa-san... On va dire que vous avez titillé ma curiosité, mais, pour n e rien vous cacher, je prends déjà des douches chez moi. En revanche, un jacuzzi... »

Elle sourit, et alla dedans, venant étirer ses longues jambes dans l’eau, qui lui arrivait à hauteur de la poitrine. Elle tourna la tête vers lui, bien décidée à s’imposer un peu, même si, en l’état, ça ne consistait qu’à choisir un jacuzzi au lieu de douches. De plus, elle n’avait guère envie de se retrouver proche de l’homme, ou de devoir prendre une douche avec lui... C’était un peu trop intime pour elle, et elle ne tenait pas spécialement à ça. Un jacuzzi, c’était... C’était mieux, et ce à tout point de vue.

Tournant donc la tête vers lui, Félicia se mit à sourire, et remua la main :

« Je vous attends... »

Qu’allait-il se passer ensuite ? Mystère... Mais Félicia n’était pas une femme facile !

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 6 dimanche 20 septembre 2015, 00:43:56

Au fur et à mesure de son effeuillage, Hata découvrit qu'il ne s'était pas trompé en imaginant ce qui se dissimulait derrière le costume en cuir. A des lieux d'être intimidé par le corps nu d'une femme, il était au contraire très à l'aise avec ça. Homme expérimenté qu'il était dans les relations sociales avec la gent féminine, il se satisfaisait d'observer la cambrure de la charmante Félicia, épiant avec une outrancière assiduité toutes les parcelles de son corps. Indéniablement, elle avait tous les atouts en mains afin de séduire les misogynes les plus endurcis. Un beau visage dont les traits marquaient la provocation, de longues jambes fuselées, une taille aux mensurations exemplaires, une paire de seins ouvertement gonflés à l'hélium, sans oublier des fesses sublimement rebondies. En tout point, cette dissection suffisait au mannequin pour concevoir qu'elle se servait fréquemment de son corps pour faire converser certaines de ces victimes. Là où ce qualificatif prenait tout son sens, c'est que le beau jeune homme se sentait chanceux de ne pas être limité en termes de ressources. Qu’elle soit dénuée de toute pudeur surprenait agréablement le mâle qui ne s'était pas attendu à une telle réactivité chez elle. Pour ainsi dire, elle inscrivit quelques légers points en se comportant avec autant de spontanéité qu'il s’accordait lui-même à adopter.

Si elle opta pour le Jacuzzi en alléguant les arguments qu'elle citait, le séducteur devait admettre que pour une raison purement procédurale, le bassin chauffant était effectivement plus convivial pour parler affaires. Ce n'est pas la première fois qu'il réglait des conflits dans un endroit censé être basé sur la détente et la profonde relaxation. En vérité, il se fichait royalement d'aller dans le sauna plutôt qu'ailleurs, alors pourquoi ne pas s’en satisfaire ?

« Vous avez raison. C'est sans doute mieux ainsi. »

Il ferma le robinet de douche puis s'en alla rejoindre sa convive déjà aisément aménagée. Cette petite douche chaude n'avait pas été vaine, au moins elle avait permis de l'éveiller totalement. Dans des conditions optimales, il s'apparentait à un véritable carnassier, sensiblement prêt à s'emparer de la proie à n'importe quel moment. Il était sur son terrain et la chasse semblait plutôt bonne pour le moment. Lentement, il s'était engouffré dans l'eau, se glissant à une distance qui était actuellement toujours respectable. Fermant les yeux durant quelques secondes, le souverain relaxa tous ses muscles sans exception, allant de ses bras et de ses jambes mirifiquement calibrés à son engin de reproduction qui pataugeait presque à la surface à cause de la pression des bulles. En toute circonstance, il se sentait plus à l'aise que jamais. Tandis qu'il releva ses paupières, il saisit la bouteille de champagne qu'il avait engagé à consommer avant son apparition puis versa le précieux contenu dans un second verre qu'il tendit aimablement à la chatte noire.

« Faites-moi plaisir et consommez un peu. Jacuzzi et alcool sont indissociables l'un de l'autre, à moins que vous ne preniez le volant ensuite. »

De l'ironie, toujours. Hata doutait qu'elle puisse employer un moyen de locomotion aussi monotone lors de ces missions d'infiltration. En revanche, il espérait creuser un peu plus sa personnalité et découvrir ce qu'elle lui cachait. Qu'est-ce qui la retenait ici alors qu'elle aurait pu s'enfuir à de multiples occasions ? Mystère. Quoi qu'il en soit, le mannequin se rapprocha davantage de la belle, s’appuyant de son regard de braise dans le but de la sonder.

« Et si vous répondiez à ma politesse par une autre ? En quoi un banal chef d'entreprise peut attiser la curiosité d'une femme qui doit avoir des chefs d'œuvre insoupçonnés en sa possession ? »

Il était en droit de poser la question, comme elle était en droit de se taire. Néanmoins, il mettrait toutes les chances de son côté pour arracher les réponses.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 7 jeudi 24 septembre 2015, 09:59:41

On avait beau dire que les chats n’aimaient pas l’eau, pour un jacuzzi, Félicia était bien disposée à faire une exception. Elle s’était donc allongée dans le jacuzzi, l’eau arrivant à hauteur de ses seins, l’esprit toujours empli de questions. HYDRA ? Les méthodes de cet homme ne ressemblaient pas vraiment à celles des agents de cette organisation terroriste... Mais ce ne serait pas la première fois qu’ils tenteraient des approches différentes. Néanmoins, il était difficile de penser à un piège, dans la mesure où c’était Félicia elle-même qui était venue, sur la base d’informations fournies par le SHIELD. L’homme la rejoignit dans le grand jacuzzi, évitant de s’étaler trop près d’elle, une délicatesse qu’elle apprécia, même si elle pensait que c’était surtout une manœuvre tactique plus qu’autre chose.

Il lui offrit un verre de champagne, et elle hocha la tête, venant le prendre. Elle restait encore silencieux, ne sachant toujours pas trop quoi dire. Hata l’avait bien surpris, et finit par lui redonner la parole, en lui demandant en quoi un simple homme d’affaires pouvait bien intéresser la femme. S’humectant les lèvres, la Chatte Noire avait prudemment attendu que l’homme boive le champagne, avant de s’y risquer, prenant une ou deux gorgées.

« Et bien... » lâcha-t-elle ensuite.

Elle attendit encore un peu, se pinçant les lèvres, et posa le verre à pied à côté d’elle, sur le rebord du jacuzzi. Ses seins disparaissaient à hauteur des tétons sous l’eau, et elle se redressa un peu, avant de reprendre :

« Je dirais, pour commencer, qu’un banal chef d’entreprise n’est pas censé connaître des informations confidentielles appartenant au SHIELD... Et je ne pense pas que ce soit le genre d’informations qu’on donne à une simple soirée arrosée. Si vous connaissez mon nom, vous savez aussi que j’ai des raisons de tenir à mon identité secrète. »

L’idée n’était pas que de protéger sa vie privée, mais, surtout, de se protéger. Si elle était venue au Japon, ce n’était pas pour profiter du bon air, mais parce que sa vie, à New York, était devenue bien trop dangereuse. Elle avait travaillé avec Wilson Fisk, le Caïd, et, depuis lors, elle était un élément crucial dans les poursuites judiciaires qui s’engageaient contre lui... Et, même au-delà de ça, le fait qu’elle ait trahi Fisk suffisait à faire d’elle une cible pour le Caïd. Le SHIELD lui avait offert une protection, et, partant de là, il était très aisé de comprendre pourquoi Félicia était autant sur la défensive. Elle avait, de base, une confiance très modérée dans les organismes gouvernementaux et militaires, mais si, en plus, on délivrait son identité secrète à de simples civils, elle risquait fort de sortir les griffes...

Elle laissa donc planer quelques secondes, puis s’adressa ensuite à Hata :

« Je sais que votre entreprise a des ramifications sur Terra, et... Je voulais m’assurer que tout ce qui se passait au sein de votre firme était... Moralement respectable, pour dire les choses ainsi. Je ne supporte pas l’esclavage et les mauvais traitements infligés aux Terranides... En revanche, je dois bien admettre que je ne m’attendais pas à ce que vous ayez vos propres contacts avec le SHIELD... »

Félicia estimait en avoir assez dit, et conclut donc, après avoir bu une autre gorgée :

« Votre champagne est délicieux, par ailleurs... Maintenant, à votre tour... Comment connaissez-vous mon nom ? »

DC d’Alice Korvander.

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 8 jeudi 01 octobre 2015, 15:26:47

Se jauger était une bonne chose; essayer d'enquêter comme lors d'une partie d'échecs comportait hélas quelques risques. Hata maniait les mots similairement à l'entretien de son personnel. Il savait quand et avec quel mot frapper afin d'obtenir le meilleur d'eux. Son comportement variait en fonction des réponses qu'il obtenait, selon la convenance des propos dont il était l'unique juge. Son entretien avec Félicia était une expérience qu'il avait vécue un millier de fois depuis son plus jeune âge, par conséquent, ses réponses ne dévoileraient jamais l'exacte vérité. La chatte noire s'intéressait à lui pour un simple abus émotionnel vis-à-vis de ses employés ? Soit c'était complètement vrai et cela signifiait un déclin chez l'héroïne, soit elle mentait en apportant de piètres justifications. L'un comme l'autre, le mannequin n'avait de compte à rendre à personne, encore moins à l'un de ses psychopathes qui vivaient éternellement le soir d'Halloween. Avant de lui rétorquer ses propres réponses, ce dernier leva son verre dans le but de porter un toast à leur rencontre.

« Vous savez Félicia, si vous pensez que le SHIELD ou toute autre organisation est infaillible, vous vous trompez. Vous avez réussi à vous infiltrer dans mon empire, alors dites-moi très chère... » L'homme s'approcha brusquement de la femme dénudée, approchant lentement ses lèvres du creux de l'oreille de cette dernière, le verre toujours en main. « Qu’est-ce qui vous fait croire qu’un mec comme moi n’a aucune compétence pour les infiltrer ? » Un mec comme lui oui, il ne lésinait pas sur les mots pour se désigner. Qu’elle veuille croire que le SHIELD comportait tous les génies de ce monde, c’était son droit, mais un homme reste un homme. Ils ont en commun aux marionnettes qu’ils peuvent indéniablement être manipulés en toutes circonstances, pour cela il suffit simplement de savoir sur quel fil tirer pour obtenir tel ou telle chose de quelqu’un.

L’homme, sûr de ses capacités, revint à sa position initiale avant de poser sereinement le verre sur le côté. Ce jeu du chat et de la souris commençait sérieusement à manquer de… punch. Il ne s’amusait pas, d’aucune façon. Un entretien sans saveur ne pouvait déboucher sur aucune issue agréable. Tandis qu’il réfléchissait à moyen de rendre le tout plus intéressant, il s’adressa autoritairement à son convive.

« Par curiosité, qu’est-ce que je risque si effectivement je vous avouais les mauvais traitements au sein de ma firme ? Si vous me répondez "la mort" je vous préviens, je peux m’égosiller. »
Car de telles réponses font place à tellement de clichés qu’il ne craignait pas les menaces de mort. Pour vivre dans le milieu du Business, les agressions et menaces faisaient partie du travail. Il fallait l’accepter et vivre en conséquence, c’est pourquoi il ne comprenait toujours pas l’intérêt de sa présence.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 9 mardi 06 octobre 2015, 10:47:18

On ne fera pas croire à Félicia qu’un simple industriel né avec une cuillère en argent dans la bouche pouvait infiltrer aussi facilement une organisation comme le SHIELD... Néanmoins, en tant qu’homme d’affaires, Hata retenait ses explications, ce qui n’aidait guère Félicia à se détendre. Ce n’est pas parce que la jeune femme était nue, et dans un jacuzzi, qu’elle était en effet relaxée. Elle était prête à bondir et à fêler au moindre geste, et Hata comprendrait alors qu’il ne fallait pas sous-estimer une chatte prise aux abois. L’homme était arrogant, imbu de sa personne, un classique chez bien des individus. Félicia parlait en connaissance de cause, car son insolence était l’expression de son propre orgueil... Même si elle s’estimait tout de même moins arrogante que ces sommets d’ego comme Hata Hidesawa, Tony Stark, ou Lex Luthor. L’homme réfléchissait à ce qu’il fallait lui dire, et Félicia, elle, l’observait, en se demandant quoi faire. Fallait-il qu’elle le neutralise pour le capturer, et l’interroger avec des techniques plus adaptées ? Ici, Hata fanfaronnait, car il était dans son élément, convaincu de son immortalité. Il avait réussi le premier coup en lui balançant à la figure son identité secrète, qui n’était pourtant pas facilement accessible... Ce qui nécessiterait de sa part une petite visite au sein du bunker du SHIELD, et probablement quelques hurlements à venir contre les incompétents qui avaient cru bon de laisser un simple industriel obtenir des informations confidentielles. Félicia en avait marre de ramasser les casseroles du SHIELD.

L’homme lui demanda ce qu’elle comptait faire si elle apprenait qu’il y avait effectivement des mauvais traitements commis au sein de son organisation. Penchant la tête sur le côté, la réponse de Félicia fusa rapidement :

« J’agirais. »

Elle aussi, elle savait faire de la rétention d’informations, et elle ne comptait pas se dévoiler si facilement, ou encore laisser croire à Hata qu’elle était touchée par son charme, ou avait envie de dialoguer avec lui. Félicia n’avait aucune confiance en cet homme, et enchaîna sur autre chose, revenant en réalité sur la seule notion qui l’intéressait :

« La différence entre vous et moi, c’est que je suis une cambrioleuse qui a reçu un dérivé du sérum du Super-Soldat dans les veines... Et, la différence entre le SHIELD et votre entreprise, c’est que leurs locaux sont mieux protégés, et cela vaut pour leurs données informatiques. J’ignore comment vous avez eu ces données, mais je ne vois aucune raison pour laquelle le SHIELD irait donner mon identité à un dandy. Aussi, si vous ne voulez pas que votre entreprise se retrouve dans le collimateur du SHIELD, et que vous réveilliez dans l’une de leurs prisons secrètes, je vous invite à me divulguer vos sources instamment. »

S’il aimait avoir des frissons en étant menacé, elle pouvait tout à fait jouer dans ce couplet-là, elle aussi...

DC d’Alice Korvander.

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Hata Hidesawa

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 10 vendredi 09 octobre 2015, 15:07:59

D’autres intimidations se manifestèrent lorsque Félicia justifia au grandiloquent chef d’entreprise qu’il finirait par sommeiller dans une cellule s’il perpétuait son petit jeu malsain. La chatte noire ne saisissait manifestement pas grand-chose vis-à-vis de son attitude qu’on cataloguait à tort comme étant trop égocentrique. Depuis le temps que la brutalité n’avait plus aucun effet sur lui, ce n’est certainement pas dans une malheureuse geôle que son effroi naitrait. Hata ne fonctionnait que par le biais d’un seul carburant ; celui de la luxure, pas par des menaces. D’autres avaient tentés bien avant elles, et hormis le fait qu’ils étaient plus convaincants, la réalité les avait vite rattrapés lorsqu’ils avaient brusquement assimilé la vérité. Une entreprise consacrée exclusivement au mannequinat ne disposerait jamais d’une telle renommée si elle se satisfaisait d’instaurer de pauvres modèles affectés à des carrières bien plus grotesques que la sienne. Qu’on lui ait inoculé un sérum dans les vaisseaux sanguins était une chose fantastique, sûrement disposait-elle d’un don que beaucoup rêveraient d’obtenir. De son côté, le beau gosse était authentiquement rusé, ayant armaturé un prestige avec la seule puissance de son âme.

« Un simple dandy qui vous intéresse beaucoup visiblement. Sincèrement, vous n’obtiendrez rien de moi par la haine. Quand bien même mon corps serait perforé par vos charmantes griffes que je subsisterais muet comme une carpe. Ne me faites pas croire que vos mains agiles ne sont aptes qu’à chaparder des objets, sinon à quoi bon vous servirait cette opulente poitrine ? »

Le message était clair. Si elle désirait véritablement tout savoir sur son institution dans les moindres parties, peut-être lui avouerait-il ce que recélait vraiment la société. Dans le cas contraire, la cambrioleuse devrait se contenter d’intervenir chez ses concurrents, qui à moindre mal, devaient tout aussi bien cacher quelques anomalies. En toute sincérité, il se fichait ouvertement de son statut de justicière, car tout ce qu’il voyait en elle, surtout dans les conjonctures actuelles, c’était une femme et rien d’autre. Il n'avait jamais masqué son penchant pour les belles silhouettes bien galbés comme il pouvait le relever en ce moment même. De son point de vue totalement personnelle, le sexe révélait bon nombre d’informations. Encore fallait-il savoir conduire l’acte pour y puiser toute source selon son bon vouloir. Dépourvu d’un semblant de gêne, Hata ne se priva pas une seule seconde et insinua sa main dans l’eau bouillante. Les mouvements qu’il instaura, bien qu’imperceptibles, ne laissèrent aucun doute sur ses agissements. L’homme se caressait la verge, purement et simplement, laissant soin au timbre de l’eau de dénoncer le rythme avec lequel il se plaisait à se masturber. Son regard promené sur le corps alléchant de la kleptomane, il épia ses atouts sous toutes les coutures, décontracté et taciturne.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : Tel est pris qui croyait prendre [Félicia]

Réponse 11 mercredi 14 octobre 2015, 10:48:04

L’aplomb avec lequel l’homme lui répondit ne fit s’irriter davantage Félicia, qui envisageait évidemment de se servir de ses griffes. Est-ce qu’Hata était tout simplement comme ça avec tout le monde, ou est-ce qu’il avait en main des cartes que Félicia n’avait pas vue ? Sa mission d’infiltration avait été un succès, en ce sens qu’elle était parvenue là où elle voulait aller... Mais elle ne s’attendait pas à ce que l’homme détienne des informations confidentielles sur elle, un élément qui lui avait fait perdre de son professionnalisme, l’amenant à rentrer dans le jeu de l’homme. Néanmoins, plus Hata agissait, et moins il rentrait dans la peau de ce grand manipulateur qu’elle pensait avoir. De toute façon, qu’aurait-elle pu dire à l’HYDRA que l’organisation ne savait déjà ? Au sein du SHIELD, elle n’était qu’une agente externe, n’ayant pas trop d’impact dans l’organisme... Mais elle avait ses contacts, et son identité devait rester secrète. Peu importe ce qu’Hata disait ou pensait, le fait de détenir des informations confidentielles sans y être habilité (car elle doutait honnêtement qu’il soit membre du SHIELD) le plaçait dans la catégorie des gens à problème, de ceux qui risquaient de subir des interrogatoires pendant de longues heures... Et, alors que la menace était réelle, Hata s’en gaussait, et alla jusqu’à... Se masturber.

Félicia ne réagit pas sur le coup, trop abasourdie pour pouvoir simplement se dire que c’était vrai. Elle écarquilla les yeux, horrifiée en voyant que, nullement gêné, il se caressait la queue, comme si toutes les menaces de la femme ne faisaient que l’exciter.

*Comment un tel cinglé peut avoir des éléments confidentiels sur moi ?*

Elle cligna lentement des yeux, en reprenant peu à peu ses esprits, et sa respiration devint plus lourde, plus sifflante. Trop souvent, les gens pensaient qu’elle avait la même ligne de conduite que Spider-Man, et ce parce qu’elle avait souvent combattu avec lui des criminels, et qu’ils s’entendaient bien. On partait donc du principe que, face à des situations tendues, elle ne franchirait jamais la limite. Malheureusement, ceux qui pensaient ça oubliaient aussi que, dans son passé, Félicia avait failli être tuée par Docteur Octopus.

Un soupir s’échappa alors de ses lèvres, et elle grommela :

« Bon. Ça suffit, les conneries. »

Elle se redressa alors, et ses ongles avaient grossi. L’eau dégoulinait le long de son corps, lui donnant l’allure d’une beauté fatale, avec ses muscles.

« Peut-être que mes griffes ne te feront pas pousser la chansonnette... Mais ça me détendra, le temps de t’emmener dans une cellule. »

Rapide et agile, elle bondit sur lui, et sa main se posa sur son cou, puis elle le balança hors du jacuzzi, l’envoyant rouler sur le sol.

« Tu veux de l’excitation, connard ? »

Il avait atterri sur le dos, et le pied de Félicia se posa sur sa verge, venant l’écrabouiller son talon.

« Tu aimes ça, hein, espèce de taré ?! »

Des cinglés, elle en avait déjà rencontrés suffisamment à New York pour ouvrir un asile. La folie n’avait pas de couleurs ni de nations. On la retrouvait aussi bien à New York qu’à Seikusu...

La preuve.

DC d’Alice Korvander.

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