Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une pauvre sirène en détresse [PV Cordélia Thelxiope]

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Nicholai Aleiev

E.S.P.er

J'avais décidé de me baigner aujourd'hui. La chaleur était étouffante au point que pour la première fois depuis que j'étais arrivé à Seisuku, mon corps me faisait comprendre qu'une eau fraîche ne serait pas de refus. J'avais toujours détesté la chaleur, je préférai de loin les paysages glaciales de la Sibérie où j'avais pu voyager quelque fois. Je me souvenais bien pourtant qu'une fois mon père m'avait emmené à la plage vers Sotchi. La Mer Noire avait été pour moi la seule expérience de baignade que j'avais eu. Véritable carrefour d'enjeu politique comme aurait dit mon père mais qu'importe l'essentiel avait été de s'amuser à l'époque. Une virée sur son yatch, mon premier flirt avec une fille ce même soir... Rien de concret certes, mais bon je ne savais pas trop comment qualifier cette expérience. Voilà ce que me donnait comme souvenir l'océan.

Cette étendue était aussi chère à mes yeux dans la mesure où elle symbolisait  la liberté. Les oiseaux que l'on pouvait trouver à ses abords me parlaient beaucoup. Voler pour s'enfuir c'était un peu ce que j'avais connu. J'étais un peu dans mon petit eden, un coin de paradis. Mis à part les différents touristes qui foulaient le sable. Petit coin paradisiaque : l'affiche que j'avais vu à la sortie du métro avait tout pour vendre mais la réalité était tout autre. Peut être parmi ceux-ci il y avait une personne avec qui discuter? A vrai dire... Après trois heures passés sur ma serviette de bain à l'abri d'un parasol, personne n'était venu me parler. Je décidai d'aller me baigner. L'eau était froide. Je me mis à nager en m'éloignant du rivage direction quelques encablures de là où j'avais aperçu une crique. Un endroit parfait où j'allais pouvoir profiter du calme et du repos.


Cependant, un groupe d'homme retint mon attention à une centaine de mètres. Munis d'un filet il traînait sur le sable une jeune femme. Je me mis à m'approcher discrètement de la scène. Un des hommes armés d'un harpon menaçait la femme de s'en servir contre elle. Quel bande de barbare pensais-je. Ah mais en fait, la femme en question avait une queue. A croire que le monde ne tournait pas rond depuis quelques mois : j'avais appris que j'avais un pouvoir magique dévastateur et voilà que Arielle venait rendre visite aux humains ! Si, un jour j'écrivais mon autobiographie personne ne me croirait... Je commençais à comprendre tout ce que m'avait caché mon précepteur à propos de ce monde. En fait, tout ce qui pouvait être surnaturel existait. Je commençais vraiment à me demander si les petits bonhommes verts existaient ! Je me devais de l'aider. Mais son mon katana, ma seule arme était : mon super colocataire ! Pour une fois qu'il me servirait à pas faire une bêtise.

Un des homme se mit à parler :

"Allez les gars, on la ramène à l'entrepôt puis on la vend. Ça pourrait nous faire pas mal de ronds vous en pensez quoi les mecs?"

"Chef, est ce qu'on pourra au moins s'occuper d'elle. Je veux dire abuser de cette jolie demoiselle" fit un vicelard à la voix rauque.

"C'est une sirène, imbécile, t'es zoophile ou quoi?" braya le premier homme, "Mais il faut admettre que son joli minois pourrait nous servir"


Je me doutais bien ce qu'il voulait en faire. Leurs mots m'horrifièrent. Je sortis de ma cachette hurlant comme un chevalier prêt pour la bataille :

"Bande d'enfoirés, vous la touchez vous êtes morts"

Tout d'un coup la peur s'emparra de moi, et si mon pouvoir ne marchait pas cette fois-ci....

Cordélia Thelxiope

Créature

Re : Une pauvre sirène en détresse [PV Cordélia Thelxiope]

Réponse 1 dimanche 16 août 2015, 15:11:56


Cordélia s'était vite retrouvée entre les mains d'un acheteur sur le marché aux esclaves. Un type très riche, soit-disant bien sous tout rapport, bien élevé, travailleur. Tout aurait pu se passer à merveille, c'était ce qu'elle s'était dit lorsqu'il l'avait emmenée dans sa jolie demeure. Elle avait pensé qu'on lui apprendrait à tenir une maison humaine, elle aurait ainsi été plus ou moins tranquille. Au lieu de cela, les autres serviteurs l'avaient regardée avec un air mauvais et lui en avait fait voir de toutes les couleurs, l'accusant parfois même de vol. Ainsi, presque chaque jour, son maître la privait de repas, l'enfermait dans une cellule avec pour seul lit un tapis de paille et, une fois même, il l'avait frappée durement. Cordélia en gardait un très mauvais souvenir. Il y avait un immense tableau dans l'un des salon. Celui-ci représentait un peu son environnement. Elle pouvait passer des heures entières la nuit, sans que personne ne la voie, à observer l’œuvre d'un air mélancolique. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à son peuple... et l'océan lui manquait. Elle n'était pas à l'aise sur terre, en tous cas pas pendant une période si longue. Elle savait qu'une sirène trop longtemps privée de son état naturel pouvait dépérir... et même mourir. Alors elle décida tout simplement de s'échapper.

Elle attendit que la nuit tombe et trompa la vigilance des hommes de mains de son maître pour se faufiler par une fenêtre du rez-de-chaussée et filer en douce. Enveloppée dans une longue cape et une petite tunique, elle avait longtemps marché, puis avait croisé un convoi marchant qui accepta de la transporter pendant quelques heures. Elle ne réussit à atteindre l'océan que le lendemain après-midi. Voilà comment elle parvint enfin à rejoindre son élément, longeant dans l'eau salée de la mer avec bonheur.
Mais le destin avait décidé de lui jouer de nouveau un tour. Alors qu'elle était en train de nager parmi un banc de dauphins très joueurs, elle vit apparaître devant elle une étrange sphère bleutée. Elle n'eut pas le temps de freiner son élan et le traversa d'un coup... se retrouvant dans un environnement très différent du sien. Elle était toujours dans l'eau, dans un élément marin, mais elle savait pertinemment qu'il était fort différent du sien.

Un peu perdue, Cordélia chercha à retrouver son chemin. Ses sens, très développés, et ses connaissances de l'océan lui aurait d'ordinnaire permis de retrouver sa route facilement. Mais là... rien n'était pareil. Comme si elle avait... changé de monde.
Désorientée, elle erra longtemps. Quand soudain, quelque chose se referma sur elle. La jolie sirène paniqua immédiatement, se débattant en tous sens. Mais en faisant cela, elle refermait inconsciemment l'emprise du filet sur elle. Oui, elle venait de tomber dans des filets de pêches. Il ne fallut pas longtemps aux hommes pour remonter leur prise sur leur bateau. Leur surprise fut immense lorsqu'il découvrirent qu'ils venaient de pêcher une sirène ! Et aussitôt la surprise passée, ils virent là une aubaine pour devenir riche. Il rentrèrent aussitôt vers le port où ils s'encrèrent dans un coin tranquille et à priori hors de vue de tous. Ainsi, ils firent descendre Cordélia toujours emmêlée dans les filets. Elle n'avait pas osé faire apparaître ses jambes face à ces humains, elle avait trop peur des conséquences.

Elle les entendit parler, préméditant des actes répugnants qui l’effrayèrent plus encore. C'est alors qu'une autre voix retentit, leur ordonnant de ne pas la toucher. Le cœur battant, Cordélia posa son regard sur le jeune homme. Il n'avait pas le physique pour se dresser face à ces lourds pêcheurs à priori, mais elle apprécia son envie de la secourir. Elle aurait pu tenter de s'en sortir seule, mais l'un des type la menaçait avec une arme, et elle était déjà trop épuisée de sa lutte. L'un des type garda le filet où elle était prisonnière, et deux autres s'avancèrent vers le jeune homme avec un air mauvais.

- Te mêles pas de ça, gamin ! Tires-toi ! C'est notre droit de garder le fruit de notre pêche et de décider comment qu'on va la cuisiner, pas vrai les gars ?

Tous ricanèrent grassement tandis que Cordélia regardait, terrifiée, le jeune homme. Il n'allait quand même pas risquer sa peau pour elle ? Si ? Cela lui rappelait tant de souvenirs d'un seul coup...

~ Merci infiniment à Kira pour ce kit ♥ ~

Nicholai Aleiev

E.S.P.er

Re : Une pauvre sirène en détresse [PV Cordélia Thelxiope]

Réponse 2 mercredi 19 août 2015, 16:25:49

- Te mêle pas de ça, gamin ! Tires-toi ! C'est notre droit de garder le fruit de notre pêche et de décider comment qu'on va la cuisiner, pas vrai les gars ?

Je sentais la colère monter en moi. Leur cruauté, leurs mots, leur apparence me répugnaient. On aurait dit des sales vicelards qui voulaient tenter leur expérience inassouvie sur une créature mais surtout sur une belle femme en détresse. Je voyais dans les yeux de la jeune sirène l'effroi qu'elle ressentait. Elle comprenait très bien les paroles de ces hommes à ma grande stupeur. Le monde était vraiment étonnant ! Le oui collectif de ces brutes m’écœura encore plus.

Deux hommes s'approchèrent de moi, matraque et filet dans leur main. Sincèrement, s’ils n'avaient que ça pour se battre, la partie serait facile. Je commençai à sourire de leur faiblesse. Je n'aimais pas forcement me battre mais en cas de force majeure... Et bon je comptais les intimider d'abord avec mon katana. Je ne voulais pas en arriver à mon pouvoir dévastateur même si d'un certain côté ils le méritaient. Je sorti mon katana et le prit dans mes deux mains. Plus que trois mètres avant qu'ils arrivent.

"Vous ne voudriez pas mourir n'est-ce pas?" leur fis-je espérant que ma dissuasion fasse effet. Mais j'en doutais fort. Ils étaient bien plus que moi et ils avaient l'air de tenir à la sirène pour une raison purement sexuelle d'après ce que j'avais compris. A moins qu'ils avaient une autre idée derrière la tête.

"Non mais gamin, joues pas au héros avec nous! Pourquoi tu la veux cette sirène? Pour en abuser?" se mit-il à dire en riant.


J'avais envie d'exploser. Certes, je trouvais cette sirène magnifique mais je voulais juste qu'ils la relâchent.

"Je vais compter jusqu'à trois. Si à trois, vous ne l'avez pas relâchés je vous jure je vous détruis..." fis-je sur un ton calme un peu sadique. Je pensais uniquement à mon pouvoir le katana n'était qu'une ruse.

Les deux hommes se mirent à rire de plus belle en me regardant. Ils croisèrent les bras et me toisèrent en signe de défi.

"1...." Je me doutais bien que mes menaces n'allaient pas marcher. Je puisais au fond de moi mon énergie pour invoquer le serpent. Je ressentais sa chaleur venir petit à petit dans mon bras. Des fourmis le parcoururent. C'était désagréable mais je n'avais pas de choix ! Mais ce que je redoutais le plus c'était ma résistance physique quand le serpent sortirait. Mes forces risquaient de beaucoup diminuer. Je risquais même de tomber à la renverse et de m'évanouir. Je ne devais pas échouer pour la sirène et pour moi. Ces fous risquaient de me faire subir je ne sais quoi pendant mon sommeil.

"2..." Je ressentais une douleur à la main. Il était là prêt à fondre sur ces sales imbéciles.

Un des deux hommes me fit :

"Chef, on pourra violer son cadavre quand on l'aura tué?"

Je ne pus me retenir je lâchais mon katana, libérant le serpent par la même occasion. Je vis les hommes terrifiés en face de moi. Leurs yeux montraient l'étonnement mais surtout la peur.

"On se tire les gars....  Vite." fit leur chef.

Le serpent avec ses yeux jaunes se mit à leur fondre dessus avant qu'ils ne bougent les réduisant en cendre. Leurs cris étaient horribles à entendre. C'était insupportable. Je détestais mon pouvoir par-dessus tout mais aujourd'hui je n'avais pas eu le choix. Le serpent revint dans ma main. Je vis une cicatrice sur celle-ci. Très destructeur ce serpent en effet me mis-je à penser.

Je m'approchais doucement de la femme et tranchai les cordes du filet qui la retenait prisonnière. Elle me regardait l'air terrifié mais suppliant. D'une voix faible mais rassurante je lui dis :

"Ne t'inquiètes pas. Ils ne te feront plus de mal. Je suis là ne t'inquiètes pas..."

Je me sentais faible d'un coup. Je tombais à la renverse. Je venais de m'évanouir....


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