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Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]

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Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]

jeudi 30 juillet 2015, 22:49:28

Minuscule silhouette encapuchonnée dans un manteau d'une qualité rare, elle se campa devant les terrifiantes porte de son palais ! Une pâle battisse en comparaison du palais infernale, qu'il préférait d'ailleurs éviter de fréquenter. Depuis qu'on l'avait trahi, il n'était plus à l'aise dans les lieux où il n'était pas le seul maître à bord. Cette petite propriété loin de celui à qui il devait rendre des comptes lui convenait parfaite... et malgré sa taille modeste, elle aurait facilement pu concurrencé une ville humaine de grande importance par sa taille et le monde qui y séjournait.
Les larges couloirs du château regorgeait de démon oisif, affalé où se faisant de mauvais tour. Dévorant les plus faible, se massant contre les plus fort... la loi de la jungle prenait tous son sens dans les rangs de démon mineur. Et malgré les ordres qui avait été claire, ils ne manqueraient pas d'attraper cette douce et délicate invitée qui attendait devant la porte pour lui passer dessus à tour de rôle dans un coin oublier des lieux. Finissant probablement par la dévorer vivante... ou commençait à le faire alors que ses fesses seraient encore secouer. Ils se montraient parfois trop impatient... et ce genre d'acte arrivait tout le temps. Ce n'était pas de la trahison, juste l'expression de la sauvagerie qui régissait leur vie.

C'est pour toute ces raisons que le puissant seigneur pourpre était allé la chercher personnellement... Surtout elle, bien plus précieuse qu'aucune autre en ce jour de rituel. Il la toisa de son regard habituel et un large sourire dévoila tous ses crocs pointus. Il était réellement content de la revoir, et sans réellement apprécier la déesse, il lui vouait un réel intérêt et la savait fidèle. La sincérité naïve de cette déesse l’arrangeait au final, et le fait qu'elle ait bien voulu répondre à son invitation encore plus. La kidnapper aurait probablement été bien trop difficile.
Il posa ensuite un genoux au sol pour être à sa hauteur et retira du bout des doigts la capuche pour reconnaître la délicieuse Cindy.
Il l'invita à la suivre, posant une main bienveillante sur le bas de son dos et ouvrant l'une de ses ailes pour la déployer autour d'elle, comme un mur de protection supplémentaire. Sa grosse voix était comme un murmure à ses oreilles et tonnait assez fort pour annoncer son arrivé et mettre en garde les larbins intrigués. Ils se faisaient discret pour la plus part, épiant les courbes généreuse de Dame Terreur. D'autre plus bourru restaient en travers du chemin la mater sans honte, salivant ou faisant quelques commentaires graveleux. Mais une fois le regard de leur maître croisé, ils s'en allaient le dos courbé, comme les chiens soumis qu'ils étaient. La déesse jouissait de toute l'attention d'Arsl'ath Malk qui prenait même la peine de ralentir ses grandes enjambé pour marché au rythme de son hôte !

Leur marche fut longue et elle put en profiter de l'architecture grossière mais inquiétante de sa demeure. Croisant un nombre divers et varié de démon et créature épouvantable. Certain s'enfuyait, d'autre s'inclinait mais tous craignait la rage trop souvent incontrôlable de leur maître.
Les étages inférieurs étaient se qu'on appelait à juste titre la fosse. Un succession de couloir et de grand pièce laisser à l'entière disposition de la piétaille. C'était là l’infâme repaire des démons d'ordre inférieur, et en l'absence de leur maître pour les rappeler à l'ordre d'un simple regard ils faisaient ce que bon leur semblait. Il leur arrivait de temps à autre d'avoir de quoi s'amuser, aussi les hurlements de douleur ou de peur d'âme tourmentée entre coupait le brouhaha permanent.
Ils arrivaient dans la cour et le seigneur des lieux observa le sommet de la tour qui se dressait loin devant eux. Il s'imagina devoir gravir toute ses marches à la façon d'un humain et soupira lourdement... Ses mains agrippèrent les hanches de Cindy et ses larges ailes s'ouvrirent pour le propulser vers le haut et le porter jusqu'au sommet de la tour. Un trou dans le plafond témoignait que ce n'était pas la première fois qu'il agissait de la sorte... et il se posa donc sans peine dans une salle plus que gigantesque. La pièce formait un cercle avec en son centre un autre cercle gravé au sol. A l'une des extrémités un gigantesques trône d'acier noir et plusieurs de taille réduite installé à ses côtés ! L'un d'entre eux était déjà utiliser par Sir Malmoriss, le seigneur de la garde pourpre. Son corps n'était qu'une succession d'excroissances osseuses emboités les une dans les autres et une matière organique couleur sang n'épargnait de sa disgracieuse présence que le visage. A la vue de son maître il inclina la tête et se releva. Arsl'ath Malk déposa Cindy et l'invita à le suivre en lui offrant une main qui se voulait "élégante". Ainsi ils purent marché côté à côté dans cette gigantesque salle déjà rempli de monde. Des êtres grand et élancé, recouvert par un capuchon et d'un long manteau noir couvert d'étrange inscription aux coutures du vêtement. Le seigneur pourpre passa légèrement devant, poussant ses êtres à peine plus grand que Cindy. L'un d'entre eux tomba sur ses fesses et sa capuche s'ôta dans la chute, laissant apparaitre le visage d'un homme sans totalement imberbe et sans cheveux. La peau semblait livide et huilé... mais le plus horrible était les deux orbites complètement vide et sans paupière, entouré d'immonde cicatrice qu'on avait du faire au malheureux en lui ôtant ses yeux et ses paupières.
Le démon ne l'aida pas à se relever et continua sa marche jusqu'à invité tendrement Cindy à s’installer sur le trône sur sa droite.
Officiellement elle avait été invité à une fête donné en l'honneur d'un pair honorable. Mais la pauvre était bien loin de se douter de ce qui l'attendait réellement.

- Sénôce !?

- Oui seigneur ?

La voix du garde pourpre était aussi sinistre que celle de celui qu'il appelait seigneur ! Et son regard rouge sang c'était posé avec intérêt sur la belle déesse avant de retourner avec plus de sérieux vers son maître.

- Tous est prêt ?

- Oui seigneur... commençons nous ?

- Bien entendu, lance le rituel... même si l'idée de voir cette bande d'imbécile piailler m'énerve déjà !

Le seigneur de la garde pourpre ne pu s'empêcher de rire, observant cet imposant groupe de personne statique, tous attroupé autour du cercle gravé dans le sol. Le démon se redressa de son siège et s'avança doucement. Il était grand, mais pas autant qu'Arsl'ath Malk.
Sa démarche semblait cependant bien plus lourde, et il laissa sur son passage d'épouvantable trace grumeleuse couleur soin, dans un bruit humide peu ragoutant. Il leva les bras vers le ciels et hurla dans une langue étrangère, faite de claquement de langue et de mot qu'aucun humain n'aurait réussi à prononcer.
Des portes sur les côtés de la salle s'ouvrir et des hommes nues tiré par des démons entrèrent. Les démons ne les ménageaient, tirant par les cheveux ceux qui faisait mine de résister. Ils furent jeté au milieu du cercle et encerclé par leur gardien féroce. L'un d'entre eux en attrapa un par la tignasse et le porta au abord du cercle gravé pour l'égorgé comme un porc ! La foule d'être en toge levèrent les bras en hurlant... et le spectacle recommença autant de fois qu'il n'y avait d'humain en vit. Les pauvres cherchaient à combattre où à s'enfuir, mais leur crie de peur et de souffrance n'y changeait rien.
A présent, les inscriptions dans le cercle gravé était toute débordante d'un sang frais et encore tiède, l'ensemble de la troupe présente s'agenouille d'une traite et les démons se retirèrent.

Arsl'ath Malk observa ça d'un œil lassé, se tournant ensuite vers Cindy. Prenant délicatement sa main pour y poser un baisé.

- Tu es toujours aussi radieuse, quelle réelle plaisir de t'avoir parmi nous. Ta présence ici m'est très précieuse, le sais tu ?

Il chercha à lui sourire mais ne fit que grimacer comme le démon qu'il était, un air macabre et sinistre sur le visage. L'un de ses gros doigts glissa sur la joue de la jeune créature et il laissa celui ci contre sa peau. De son côté Malmoriss continuait de hurler comme un dément, levant toujours les bras au ciel pour continuer à parler dans ce dialecte immonde.
Le seigneur pourpre remarqua l'incompréhension absolue dans le regard de la déesse et il ricana, pointant du doigt son bruyant serviteur.

- Il parle des mots qui n'ont pas d'écho sur Terra, tu ne pourras jamais les comprendre. Il dit "Nous t'avons offert leur sang pour étanché ta soif infinie... et ton appétit sera combler du corps de leur femme !"

Il éclata de rire... mais son rire fut rapidement masqué par une bruit d'éclaire surpuissant ! Ensuite l'atmosphère s'alourdit et un bruit de déchirement retenti. Un fissure de l'espace apparu au centre du cercle ensanglanté. Un portail venait de s'ouvrir et une multitude de crie immonde en émanèrent.
Le seigneur pourpre n'y prêta même pas attention et continua son petit récit.

- Une vieille tradition qui dit à nos guerriers de boire le sang des hommes et de culbuter leur femme... des enfantillages que certain on prit trop à la lettre. Mais l'être que tu vas voir apparaître est un allié de grande importance, aussi j'espère que tu seras lui faire honneur.

Une masse informe et gigantesque s'extirpa lentement du milieu du cercle... un portail venu directement de sa demeure sur Terra. La larve qui en sorti n'avait ni commencement ni fin. Il n'était rien d'autre qu'un amas gluant parsemé de dizaine de tentacule. Des multitudes d'yeux et de bouches acéré semblait avoir été disposé aléatoire sur son corps flasque et sans forme. Grouam Sl'agsh était un démon terriblement puissant, toujours avide de plus de savoir et de secret ! C'était une perpétuelle source d'information et un puis de connaissance infini, ayant décidé d'adopter cette grotesque apparence. Il se proclama dieu et s'entoura de "cultiste" stupide à qui lui firent dont de leur yeux. Prétextant n'avoir besoin de voir que par le regard de leur vénéré dieu. Celui ci leur voyait une attention et une douceur dérangeante, comme un père amoureux du dévouement sans raison d'un enfant stupide. Il peina à sortir du portait et se hissa en beuglant comme un animal trop gros et ridicule...
Arrivé sur le cercle, le portail se referma et il hurla de ses très nombreuse bouche comme un coureur de marathon leucémique finissant son épreuve... en attente d'acclamation et d'applaudissement. Ce que ces misérables serviteurs firent en scandant son nom... il déploya ses nuées de tentacule qui se dispersèrent dans la foule et tout ces misérables humaines caressait ses membranes religieusement. D'autre s'était attroupé autour de leur dieu pour chercher à l'enlacer. Massant sa peau gluante et flasque et la couvrant de baisé !
L'un des yeux de la créature se tourna vers Malmoriss qui n'avait pas bougé. Une vois difforme s'éleva, elle était aiguë et faisait mal aux oreilles mais les démons ne semblaient en être déranger.

- Sont elles prêtes ? Un marché est un marchéééééééé... yaaaark !

Le seigneur de la garde pourpre allait lui répondre mais Arsl'ath Malk se leva brusquement de son siège, ouvrant ses ailes en grand comme pour paraître plus imposant. Il marcha quelque pas jusqu'à dépasser son serviteur.

- Et toi n'oublie pas ce que tu me dois misérable larve !

Graoum s'agitait et sa peau flasque se mit à frémir tandis que ses yeux s'agitèrent en tous sens ! Tous les cultistes accourèrent jusque devant le terrifiant démon en écartant les bras comme pour chercher à l'empêcher de passer.
D'une seule voix ils hurlèrent "Nous somme rempart ! Nous sommes rempart !" Le gros démon ricana de sa voix fluette, pointant ses immondes tentacules vers le seigneur pourpre.
Celui ci vit rouge et ses ailes prirent feu, tandis qu'une série d'éclaire noir mêlé à des éclaires se formèrent dans la paume de sa main droite. Il cherchait à invoquer Malheur, son sabre destructeur.

- Ne me provoque pas ! Cela me ferait trop plaisir...

Mais Malmoriss frappa dans ses mains... attirant l'attention de ces deux êtres de puissance et d’orgueil. Les portes s'ouvrir à nouveau, et les mêmes démons en sortir, tirant en laisse un nombre important de femme toute plus belle les unes que les autres.
Toute semblaient terrorisé, en larme ou cherchant à s'extirper des démons qui les tenait en laisse. La plus part semblait être littéralement tombé du lit. Encore en nuisette ou à moitié nue... certaine s'étaient laissé tombé à terre et suppliait leur gardien, qui les trainaient sans une once de pitié.
La grosse larve sembla se calmer et une série de petite langue sortirent de sa bouche pour frétiller comme des poissons. Ses adeptes marchèrent vers les démons qui leur remirent les femelles ! Ceux ci les conduisirent avec aussi peu de douceur jusqu'à leur maître, se mettant à plusieurs pour les soulever vers Grouam qui les attrapait avec l'un de ses tentacules pour les ramener devant ses yeux, observant toutes ses femelles avec grand intérêt. Comme si il testait la qualité de la marchandise. Le bougre était très très capricieux et pointilleux sur ce sujet... aussi, le seigneur pourpre avait fait enlever des créatures d'une grande beauté.

Sans doute ne savaient elles pas où elles se trouvaient, ni pourquoi ! Elles n’avaient pas du comprendre quelle magie les avaient emmené ici et qui étaient ces êtres repoussant. C'est pourquoi Catalina et Charity se retrouvaient là comme deux cruches. Poignet lié et un épais collier de cuir autour du coup maintenu par une chaîne. Elles et un grand groupe de femme avaient été capturé pour le bon plaisir de ce faux dieu larve... la première était en petite nuisette avec un petit short en dentelle pour passer la nuit sans doute... l'autre portait une magnifique robe blanche au décolleté plongeant. L'une comme l'autre furent rapidement ceinture par une épais tentacule noir et gluant. A son contact, elles furent prit d'une sensation extrêmement désagréable... un liquide épais, poisseux et odorant vient maculer leur vêtement et leur peau. Et tandis que la bête les scrutait, une odeur fétide émanait de ses gueules béantes qui respirait anormalement vite !  

L'un des œils de l'horrible Grouam se tourna ensuite vers Cindy. Elle était toujours bien installé sur le siège au côté du trône d'Arsl'ath Malk. Un tentacule noir se mit à rapidement glisser sur le sol dans sa direction. Mais lorsqu'il passa aux côtés du démon, il l'écrasa de la plante de son pied !

- Celle là est spéciale ! Tu ne la manges pas où je te jure que Lucifer lui même ne pourra m'empêcher de t'arracher membre par membre pour ensuite donner ta misérable dépouille à dévorer à mes démons...

Le démon se retourna vers la déesse et lui tendit la main comme pour lui faire signe de venir, l'invitant à prendre part à ses côtés... dans son excitation, il arrivait à cette larve gloutonne de dévorer ces précieux présents. Aussi le seigneur pourpre ne tenait pas à ce qu'il abîme Dame Terreur. Il avait encore trop besoin d'elle pour la suite de ses plans...
« Modifié: vendredi 11 septembre 2015, 06:55:29 par Arsl'ath Malk »

Cindy Terreur

Dieu

Re : Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]

Réponse 1 lundi 09 novembre 2015, 22:07:26

La nuit m’enveloppait, aussi sûrement que la cape de velours dans laquelle je m’étais glissée. L’aspect satinée de l’extérieur du vêtement absorbait les rayons de lune. Les larges rebords de la capuche couvraient mon identité, alors que je me faufilais en dehors des frontières de l’Olympe. Mon père était absent, aussi ne pouvait-il risquer de m’empêcher de sortir. Mais il y avait encore tous ces dieux, à qui il avait finalement révélé mon existence, et qu’il avait chargé de veiller sur moi… Si je n’étais plus perpétuellement enfermée dans les Enfers, si je pouvais parcourir librement les terres divines, je n’en étais pas moins prisonnière de ma cage dorée, confinée à ce monde dont les mortels osaient à peine rêver. S’ils seulement ils savaient la réalité, s’ils savaient que les dieux ne sont ni meilleurs, ni moins bons qu’eux…

Je repousse ces pensées importunes d’un geste leste de la main, en même temps que mes boucles brunes, et je continue mon chemin. Je parcours ainsi plusieurs lieues, le bruit de mes pieds nus s’entendant à peine sur le sol rocailleux et désertique, avant de m’arrêter. Dans la poche de ma cape, mes doigts ne cessent de tripoter cette invitation qui est la cause de ma sortie nocturne. Un sourire incurve mes lippes tandis que je repense à l’émetteur, et je tourne sur moi-même pour vérifier que je suis bien seule et pas suivie. Puis, quelques instants plus tard, ma silhouette s’évapore de cet endroit mort pour se reformer à un endroit bien différent. Il m’attend sûrement. J’espère que je ne suis pas en retard. Fébrile, je tends une main en repliant mes doigts pour cogner délicatement du bout de mes phalanges sur les lourdes et impressionnantes portes qui gardaient ce palais. Un soupçon de magie fit converger le son vers celui qui m’attendait, et je baissais alors le bras, tirant les pans de la cape sur mon corsage.

Je n’ai pas attendu longtemps avant que les portes ne s’ouvrent, grinçant de ce son infernal qui devait effrayer les plus sensibles. Mes prunelles d’azur brillent de contentement en se posant, ou plutôt en se levant, sur l’immense silhouette qui se dessine alors dans l’entrée. Bien plus grand que moi, plus massif, et plus impressionnant. Arsl’ath Malk dans toute sa splendeur. Si les circonstances de notre rencontre n’avaient pas été optimales, et n’auguraient rien de bon pour la suite de la relation entre lui, le terrible démon, et moi, la jeune déesse surprotégée, c’était sans compter le tempérament impulsif et profondément naïf dont j’étais affligée. Sans le vouloir vraiment, je m’étais attachée à lui, et il avait toute ma confiance. Peut-être n’aurais-je pas dû me montrer aussi aveuglément crédule, aussi terriblement innocente. Mais je n’y pouvais rien.

Mes lèvres s’incurvent de nouveau quand il dégage délicatement mon visage de la lourde capuche, révélant mes traits doux, ma peau aux reflets bleutés, grisés, nacrés, ainsi que ma crinière d’ébène qui ne tarda pas à s’enflammer pour prendre la même teinte que mes prunelles outremer. Qui s’attendrait à tant de prévenance de la part d’un être que l’on considère comme brutal et sans cœur ? J’incline la tête, respectueusement, et mon sourire s’élargit de ravissement à le revoir. Presque galamment, il m’invita à le suivre, sans mot dire, et j’obtempérais avec une bonne volonté palpable. Je me sentais traitée comme une reine, comme quelqu’un dont l’on se soucie vraiment, et non pas comme une prisonnière de luxe. Je préférais largement cette ambiance, que certains jugeraient malsaine, à cette cage dorée dont je venais de m’évader provisoirement.

Les regards des démons, brillant de concupiscence, éveillaient en moi des souvenirs, que je chérirais toujours, de ma rencontre avec Helel. Bien que ces derniers ne soient clairement pas à la hauteur du magistral démon qui m’avais tant appris. La présence de Malk à mes côtés les dissuadait de tenter quoi que ce soit, mais je ne doute pas qu’ils auraient à peine hésité si le Maître de ces lieux n’était pas venu m’accueillir, et s’il ne m’escortait pas ainsi avec tant d’égards. Tout au long du trajet, je ne cessais d’observer le décor, passant brièvement sur les démons mineurs, et m’attardant surtout sur l’architecture qui s’offrait à moi. En arrivant au pied de l’immense tour qui surplombait la cour, je dus lever la tête pour apercevoir le sommet.

Sursautant à peine quand les grandes mains du démon encerclèrent mes hanches, je me laissais porter avec confiance, agrippant de mes doigts agiles les avant-bras musculeux de Malk. Le bruit de ses ailes battant l’air et cette sensation de légèreté à s’élever ainsi, j’adorais ça. Le déplacement d’air, d’ailleurs, fourragea un peu ma crinière enflammée, mais ne l’éteignit pas. A présent que j’étais en territoire sûr, et bien que cela diffère selon les points de vue, je pouvais rester moi-même sans risquer de me faire repérer et ramener au bercail sans cérémonie.

Posant le pied sur le sol de pierre, je me mordis légèrement la lèvre -tic machinal dont je ne parvenais à me défaire- et mes prunelles détaillèrent la salle dans laquelle il venait de nous emmener sans que mes pieds ne cessent de le suivre. Je détaillais aussi ses occupants, alors que ma main s’était posée avec confiance dans la main qu’avais tendue le Seigneur de ces lieux. Arrivée aux trônes, je n’avais pas sourcillé une seule fois face à tant d’êtres que la majorité de mes connaissances qualifieraient de difformes. Avec un sourire, je m’installais comme m’invitais à le faire mon hôte, glissant mes fesses sur le trône fait d’acier sombre. J’arrangeais les plis de ma cape ce faisant, et mes bras se posèrent dignement sur les accoudoirs tandis que je croisais les jambes, bougeant ainsi les voiles anthracites opacifiés et superposés qui constituaient ma toge.

 Je pus profiter de ce que Malk interpelait l’un de ses subordonnés pour continuer mon observation de la salle, un léger sourire flottant toujours sur mes lippes bleutées. Quand les portes s’ouvrirent, et que le groupe d’hommes prisonniers apparut, je ressentis un pincement au cœur. Mais il s’estompa bien vite. Je ne pouvais m’offusquer de tel traitements sur les humains alors que certains de mes confrères exigeaient aussi des sacrifices de sang de la part de leurs fidèles. C’était la coutume, et je n’y pouvais rien. Alors autant accepter, sans broncher. De plus, je ne savais rien d’eux. Ils pouvaient très bien être des criminels, ou des fidèles qui se livraient pieds et poings liés à leur Seigneur. Sans sourciller, je ne les quittais pas du regard alors qu’ils se faisaient égorger, un à un, afin de remplir les inscription de leur fluide vital. Le sang était toujours un très bon conducteur, dans divers rituels. Mon père aussi en faisait usage, sacrifiant des mortels sans le moindre remords. Ce spectacle était donc loin de me soulever le cœur.

L’attention d’Arsl’ath Malk détourna mon attention de la préparation du rituel, et une expression affectueuse se glissa sur mes traits mobiles.

« Mais c’est un plaisir également que d’avoir été invitée. Je suis très honorée de ta considération. »

L’attitude galante du redoutable démon me faisait chaud au cœur. Si j’avais encore quelques doutes sur l’affection qui me liait à lui, et sur les sentiments que je lui inspirais, ils auraient été balayés par cette seule preuve de civilité et de tendresse qu’il venait de manifester à mon encontre. J’inclinais légèrement la tête, alors que la flamme de ma crinière s’était apaisée et était moins voyante, profitant de la caresse de ses doigts sur ma joue.

Un hurlement un peu plus fort que les autres me rappela que le lieutenant du Seigneur démoniaque continuait son invocation. Machinalement, j’essayais d’en comprendre le sens. Mais alors que j’avais la chance de pouvoir comprendre à peu près toutes les langues existantes, celle-ci échappait à mes capacités. Intriguée, je me penchais un peu en avant, décollant mon dos du dossier du trône, avant de tourner le regard vers Malk. Qui m’expliqua obligeamment ce qui était en train de se passer. Je l’écoutais avec attention, trouvant fascinant la traduction de ces mots d’une langue dont j’étais incapable de comprendre le traître mot. Son, plutôt, puisqu’on ne pouvait appeler cela des mots.

Je sursautais au bruit qui masquait le rire du démon, et mes poils se dressèrent sur mes bras. La magie à l’œuvre était puissante, je la sentais, je la goûtais, sur la moindre parcelle de ma peau. J’haletais même légèrement, le temps de me faire à ces sensations, et je finis par trouver un point d’équilibre. Malk reprit son récit peu après, et je retournais mon attention sur lui. Je me sentais flattée de sa confiance, et je portais l’une de mes mains sur son bras, le pressant doucement.

« Je ferais en sorte d’être irréprochable, je te le promet. »

J’ignorais ce qu’il voulait dire par « lui faire honneur », mais je ne pouvais pas faire moins que de me montrer digne de la confiance qu’il plaçait en moi en m’invitant à un évènement aussi exceptionnel, si j’en jugeais de l’attitude des démons et de la réputation de l’être invité dont il venait de brièvement me parler. Peut-être aurais-je mieux fait de m’interroger un peu plus, mais ce n’aurait pas été drôle, dans ce cas. Ce n’aurait pas été moi.

Le spectacle était impressionnant, en tout cas. Voir cet… Je ne peux décemment pas parler d’« être », mais plutôt de « masse informe »… Voir cette chose émerger du portail, c’était plutôt impressionnant. En voyant le troupeau de fidèles qui acclamèrent la créature, je compris soudain la raison de l’énucléation de ces hommes à capuche que j’avais croisés en suivant Malk jusqu’ici. Une petite grimace tenta de frayer son chemin sur mes traits, mais je la réprimais, bougeant sur mon siège en décroisant les jambes et en les recroisant à l’opposé. La créature, que j’identifiais comme Grouam d’après les exclamations de ses fidèles, s’adressa au démon qui venait de l’invoquer, dans une langue que je parvenais à comprendre puisque c’était le dialecte Terran. Ce n’est pas le lieutenant de Malk qui répondit, cependant, mais ce dernier lui-même. Il se leva si brusquement, et étira ses ailes dans son dos avec tant de puissance que je plissais les yeux un court instant, impressionnée. J’avais toute confiance en lui, aussi je ne ressentis aucune appréhension, mais je plaignais sincèrement ceux qui auraient à subir son courroux.

Mes prunelles se portèrent à nouveau sur la chose apparue, Grouam, et détaillèrent les multiples yeux qui le couvraient, et les tentacules qui émergeaient de son corps informe. J’étais si concentrée sur lui que je frémis à peine quand Malk réveilla sa puissance (bien que le spectacle m’aurais plu) pour tenir tête à son invité et à son maigre rempart de fidèles, et je ne revins à l’instant présent que lorsque son lieutenant frappa dans ses mains. Les portes s’ouvrirent à nouveau, mais ce n’était pas des hommes nus qui en passèrent le seuil cette fois. C’était toujours des mortels. Mais au féminin, à présent. Ces mortelles n’étaient pas nues, enfin, pas toutes. Portant mon regard sur certaines d’entre elles, je remarquais leur incompréhension, et leur horreur. Mais, une fois encore, je respectais les coutumes qui régissaient le monde de Malk. J’étais son invitée. Et, par ailleurs, je n’avais pas une très grande confiance dans ces humains qui peuplaient les contrées sur lesquelles régnaient les dieux. Mon enfance, jusqu’à ce que mon père ne me sauve, était un souvenir assez mauvais pour m’empêcher de concevoir de l’empathie pour une majorité d’entre eux.

Je ne remarquais pas le tentacule qui se glissait dans ma direction. Mais cela n’échappa pas au regard du Seigneur Pourpre. Je sursautais quand il abattit son pied sur cet appendice frétillant, et reportais alors mon attention sur la scène qui se jouait devant mes yeux. Mon hôte me défendait, dans une certaine mesure, et je ne pus empêcher une bouffée de plaisir d’inonder mon cœur. J’avais le chic pour me lier aux individus jugés peu recommandables, me disait souvent mon père. Et même si je n’appréciais pas les termes qu’ils employaient parfois pour parler de ces êtres que j’avais rencontrés et appréciés, je devais avouer qu’il n’avait pas tout à fait tort. Mais ces considérations me passaient tout à fait au-dessus de la tête, ce soir, et c’est avec grâce que je me levais quand Malk m’invita à le rejoindre.

La cape flottait derrière moi tandis que j’avançais, mes pieds nus se posant sans crainte dans les traces humides et spongieuses qui avaient été laissées par Malmoriss quand ce dernier s’était levé pour aller exécuter le rituel. Les flammes de ma chevelures s’étaient apaisées, et ne brillaient plus avec autant d’éclat qu’elles le pouvaient. Par coquetterie, je secouais légèrement ma tête, les mèches enflammées voletant autour de mes joues et cascadant sur mes épaules et dans mon dos, couvrant la capuche de la cape et les broderies grecques du décolleté de ma toge. Arrivée près de Malk, je glissais ma main dans la sienne, si menue par rapport à ses grandes paumes… Puis je m’inclinais vers la larve qu’était Grouam, respectueusement.

« Je suis honorée de faire votre connaissance, soufflais-je alors que mon buste arrivait à la perpendiculaire de mon corps. »

Je me redressais ensuite, ramenant mon pied gauche à sa place initiale après avoir exécuté ma révérence, et je serrais mes doigts contre la paume de Malk. Si j’avais pleinement confiance en ce dernier, ce n’était toutefois pas le cas de son invité d’honneur. Je voyais les femmes, prises dans ses tentacules, qui semblaient dégoûtées.

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Catalina s’était préparée à aller dormir. Après une bonne douche chaude et délassante, elle avait enfilé cette petite nuisette achetée quelques jours auparavant, sexy et confortable à la fois, et ce petit shorty ravissant qui paraissait invisible sous le satin de sa nuisette. Allongée dans son lit, une jambe sur la couverture, et l’autre en-dessous, elle repensait à ces rencontres qu’elle avait faits, durant les derniers mois. Finalement, elle avait bien fait de choisir le Japon, et cette ville en particulier, pour sa « retraite » de tueuse à gage.

Après un bon repas, elle s’apprêtait à se laisser happer par le sommeil, cette douce langueur qui lui engourdissait déjà les membres, quand elle entendit un bruit dans sa chambre. Elle n’eut pas le temps de se redresser que déjà, le noir s’emparait de sa conscience.

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Charity, elle, s’était préparée aussi. Mais pour sortir avec des amis. Elle avait été invitée à un gala bien particulier, et avait donc mis un soin tout particulier à s’habiller. Cette longue robe blanche avait été un véritable coup de cœur, dans le magasin, et même le décolleté plongeant qui risquait d’être mal accueillis par les vieilles filles de la soirée ne parvenait pas à masquer la beauté qu’irradiait l’héritière Tissot. Sa crinière blonde soigneusement brossée, et réunie dans une coiffure savamment compliqué que lui avait réalisé une amie, était irréprochable.

Vérifiant son teint, la jeune femme finit par prendre son sac à main, ses clés, et s’apprêtait à déverrouiller la chaîne intérieur qui la protégeait des intrusions quand ce son déchira le silence de son petit cocon. Elle voulut se retourner, inquiète, mais un voile noir s’abattit devant ses yeux, tel une chape de plomb, et elle perdit conscience.

* * *

Les deux filles se réveillèrent enchaînées, au milieu d’autres jeunes femmes comme elles. En voulant se redresser, Catalina trébucha sur la chaîne accrochée à ce collier de cuir qui lui ceignait le cou. Elle voulut se rattraper, mais ses mains liées l’empêchèrent de bien se réceptionner et elle bouscula Charity dans sa chute. Cette dernière n’était déjà plus la sage petite héritière qui s’était réfugiée au Japon il y a peu. Cette malédiction qui planait sur elle s’était mise à l’œuvre dès qu’elle eut perdu conscience. La lascivité qu’elle contenait à peine fit froncer les sourcils de la brune qui s’écarta prudemment. Elle regarda autour d’elle et s’efforça de chasser la terreur qui lui broyait le cœur d’une main glacée. Mais bien vite, celle-ci revint, plus fort encore quand les portes de la pièce où elles se trouvaient s’ouvrirent et que des créatures repoussantes les poussaient à l’intérieur de la salle qui se trouvait derrière.

Si Charity ignorait tout de ces créatures, Catalina cru malgré tout reconnaître des démons. Elle n’était pas spécialement calée en la matière, mais ses lectures diverses parlaient de ces êtres aux formes repoussantes et à l’âme tout aussi noire que la corruption qui maculait leurs corps.

Elle grogna et voulu refuser d’avancer, mais une main se ficha fermement dans sa crinière pour la tirer en avant, qu’importe ce qu’elle désirait. Charity, perdue mais envahie par des bouffées de luxure, observait ses geôliers avec attention, ne manquant pas d’essayer d’en tenter un ou deux au passage. Si elle avait eu quelques minutes de plus, elle aurait sûrement atteint son but. Malheureusement, elle et le reste des femmes furent confiées à des hommes encapuchonnés dont les yeux avaient été arrachés. Si Catalina était terrifiée par cette étrange scène, il n’en était pas de même pour Charity. Celle-ci, atteinte par la malédiction depuis qu’elle avait offert sa virginité à ce séduisant policier, étudiait autour d’elle pour trouver de quoi satisfaire l’envie qui montait en son sein.

Elle fut rapidement happée par un tentacule visqueux, salissant sa belle robe blanche par ces fluides qui s’y déposèrent. Catalina suivit peu après, contre son gré, et plissa le nez sous l’odeur infecte qui montait jusqu’à ses narines. Elle essayait de se débattre, mais le tentacule qui l’emprisonnait se révéla étonnamment musclé. Et ses poignets liés n’aidaient pas, non plus. Elle jeta un regard surpris sur la femme aux cheveux constitués de flammes bleutés, ne comprenant pas comment on pouvait être honorée de rencontrer une telle créature de cauchemar. Elle avisa aussi la main que cette dernière avait posée dans celle du grand démon pourpre, et un frisson d’appréhension la parcourut. Dans quoi était-elle encore tombée ? Entre sa « voisine » de tentacule qui se tortillait comme si elle avait le feu au fesse, et cette scène d’horreur, Catalina n’était pas sûre de ne pas être en train de faire un cauchemar. C’était trop réel… Ces odeurs, ces sensations repoussantes…

Les pauvres, elles n’étaient pas sorties de l’auberge…

Urgogot

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Re : Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]

Réponse 2 samedi 14 mai 2016, 06:03:44

Elle lui était réellement précieuse... aussi lui fut il pénible de relever son pied du tentacule frétillant ! Une fois libérer, le membre noirâtre s'empressa de se glisser auprès de Cindy pour se redresser comme un serpent et l'attraper par la taille solidement.
Le seigneur pourpre n'avait même pas encore lâcher la main de son hôte qu'elle fut déjà soulever dans les airs. Il garda sa main jusqu'au dernier moment, resserrant quelque peu lorsqu'elle fut sur le point de lui être hors de portée... puis il lâcha prise, non sans peine. Mâchoire contracté, serré... visage renfrogné dont les yeux laissaient s'échapper une fumée ocre. Il ne lâcha pas du regard la grosse larve qui ricana, comme un enfant gâté qui obtenait gain de cause...
Le démon majeur n'était pas du genre à courber l'échine, à se laisser dicter sa conduite. Et ce présent était son idée, mais cette suffisance qu'affichait Grouam Sl'agsh le rendait fou furieux. Cette sale putain de limace ne savait pas non plus dans quoi elle s'embarquait... et le courroux du démon de la fureur frapperait en son temps. Mais il fallait d'abord attendre...

- Dame Terreur... lorsque les ténèbres chercheront à s’emparer de toi, croise mon regard ! Tu n'as pas à craindre pour ta vie... aie confiance encore une fois !

Une bien peu réjouissante perspective, la déesse ne devait sans doute rien comprendre... et pour cause ! Elle faisait partie d'un plan sans en avoir été informé. Mais cette pute de Grouam était apte à se nourrir des souvenirs, et savait percer les esprits faibles ou non enclin à lui résister. Sa gourmandise était toujours plus grande et toute ces jolies poupées l'avaient mit en appétit. Il était temps qu'il s'amuse, qu'il se goinfre, qu'il déverse sa pathétique perversité et partouze avec ses adeptes décérébré.
Il s'était emparé de toute les femmes. Ses adeptes c'étaient agglutinés autour de lui, se frottant à son corps gluant et levant les bras vers ses victimes. Ce spectacle était vraiment vraiment ridicule ! Il n'y avait là qu'un attroupement de singe en attente de quelques miettes.
Et ils ne durent pas attendre longtemps, car leur maître libéra aussitôt une femelle qui retomba dans la foule. On arracha sans ménagement ses vêtements et ses liens. Elle fut happée par la foule qui s'adonna à tout leur fantasme sur elle. Les cries commencèrent, et au même moment beaucoup d'autre tentacule vinrent s'enrouler autour de captive.
L'un d'entre eux s'enroula autour d'une des jambes de Catalina, remontant comme un serpent pour venir arracher son petit shorty pour ensuite lécher son intimité ! Probablement qu'elle aurait chercher à résister, mais un autre membre embarrassa de ses poignets liés pour la soulever par la, libérant sa taille maculé d'une salive poisseuse. Mais cette entrava partie, l'horrible démon eu le loisir de glisser un autre tentacule sous sa nuisette, s'enroulant autour de l'un de ses seins qu'il malaxa sans douceur. La bouche se trouvant en face de Cata laissa une longue langue sortir et se lécha les babines d'excitation.

Charity était un peu plus loin, plus en hauteur, proche de bouche plus grande et fournis de plus de dent. L'une d'entre elle s'ouvrit grand et il avança la belle blonde en son antre. Elle aurait dû se faire gober, mais dans sa gloutonnerie il en enfourna une autre qu'il croqua sans ménagement. Tous en étant en train de la baiser, allant et venant frénétiquement dans son fondement et son vagin... il bouffa donc les bouts de ses tentacules en besogne et couina... mélange de plaisir et de douleur bien dégueulasse.
Occupé donc à mastiquer son casse-croute, il réserva un autre sort à Charity. Il la plaqua sur le ventre contre sa peau huileuse, de plus petit languette jaillir de son corps pour recouvrir progressivement et en totalité, les bras, le dos et la taille de Charity. Comme pour la collé à lui et l'engloutir. Sa délicieuse croupe restait bien évidemment en évidence, laissant toute le loisir à beaucoup d'autre tentacule de la dénudé pour immédiatement labourer son petit cul bien trop rebondi. Un premier s'engouffra brutalement, aidé par le liquide qui fit office d'excellent lubrifiant. Un second se força dans son vagin et entreprit le même travail. D'autre vinrent se coller, se frotter, se cogner contre son cul et ses cuisses. Un autre tentacule se tint à l'affût, glissant sur les lèvres de la belle blonde, attendant qu'elle hurle pour s'enfoncer profondément...

la dernière de cette trinité de bonasse fut emmener encore plus haut, au sommet de l'immondice démoniaque. Là où on semblait reconnaître une réelle tête munit de deux yeux et d'une bouche plus "normal" ...
Le démon majeur esquissa une grimace ressemblait de très loin à un sourire. Son regard perçant glaça le sang de Cindy qui sentit comme une intrusion dans tout son être... la voix criarde de Grouam résonna dans son esprit.

- Dame Terreur ! Vous avez trop d'estime pour ce démon... et si il me refuse à vous faire du mal, c'est sans doute pour vous blesser d'avantage...

Tandis qu'il parlait à la plantureuse déesse, un tentacule s'était mit au travail, glissant sa robe vers le bas pour laisser sa généreuse poitrine rebondir à l'air libre.

- Naïve et belle... comme je les aime ! Voyez qu'Arsl'ath Malk n'a vu en vous qu'un présent de plus à ma grandeur ! Et sa duperie à votre égard est signe de sagesse... car je suis le plus grand, le plus fort, le pluuuuus mieux yaaaaaark !

Il ne cessait de s'exciter, enroulant des tentacules autour des seins de Cindy pour venir les frotter l'un contre l'autre, les malaxer et le malmener.

Le démon majeur de la fureur quand à lui n'avait pas esquisser le moindre geste. Il était resté camper où il était, bras croisé, visage marqué par la colère et ses yeux nimbés de flamme surveillant le moindre des gestes de Grouam sur dame Terreur.
L'excitation de cette situation, de ces successions de viole, de ses silhouettes magnifiques n'avait pas sa place dans l'esprit guerrier du seigneur pourpre, car il manœuvrait. En réalité, il écoutait non sans peine ce qu'ils se disaient. Attendant le bon moment pour agir, à l'affût de l'occasion qu'il espérait tant.
Sir Malmoriss avait disparu, retiré de la salle pour ne laisser que son maître et leur nombreux invité...

Au sol la foule d'adepte entrait dans une frénésie effrayante... et les malheureuse livré ou arraché des tentacules car elles étaient trop basse, subissait des sévices brutaux. L'une d'entre elle par exemple, se tenait à quatre patte, sauvagement culbuté... on avait arraché ses vêtements et tiré sur ses cheveux si fort qu'ils avaient céder... le fou furieux qui la sodomisait tirait si fort sur ses bras qu'il avait déboiter les épaules de la malheureuse. Et un autre en face, allait et venait si fort et si vite dans sa gorge, que la pauvre n'avait pu se retenir de vomir... mais cela ne semblait pas déranger l'adepte, qui avait le pénis ensanglanté... probablement que la pauvre l'avait mordu !

Catalina Taylor

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Re : Il n'y en a jamais assez [Pv C.T]

Réponse 3 lundi 16 mai 2016, 19:50:29

Comme Malk retirait le pied du tentacule, la déesse prit une profonde inspiration. Elle avait toute confiance dans le Seigneur Pourpre, et elle lui adressa d’ailleurs un sourire plein de chaleur avant d’être élevée dans les airs par Grouam. Dire qu’elle appréciait son contact serait mentir, mais elle ferait ce qui était nécessaire pour que ça puisse apporter quelque chose de bon au démon qu’elle considérait comme son ami. Elle enregistra ses paroles, et les répéta en boucle dans son esprit, d’ailleurs, même si elle ne parvenait pas à saisir toutes les implications de sa présence et de la signification de ces mots. Elle avait confiance, et c’était déjà ça. Elle s’y cramponnerait, bon gré mal gré.

Pendant que la déesse était amenée à hauteur de ce qu’elle supposait être la « tête » de Grouam, les deux petites humaines n’étaient pas en meilleures postures. L’une d’elles, Catalina, sentait l’effroi et la panique déferler dans son corps. Elle espérait vraiment être en plein cauchemar, surtout quand les tentacules glissèrent sur sa peau, déchirant la mince barrière de protection que lui offrait son sous-vêtement, pour venir la frotter. Impossible pour elle de se débattre, de s’en dépêtrer. Ses poignets prisonniers, elle ne pouvait que ruer pour essayer d’empêcher plus de déshonneur encore. Elle avait beau être une tueuse à gage, elle n’était pas formée pour ce qui était des démons à tentacules gluants. Et quand ses yeux se posèrent sur les autres captives, elle mit un long moment avant que son esprit n’accepte la réalité de ce qui se passait ici. Elle grimaçait, retenait des haut-le-cœur, alors que les appendices frottaient son intimité sans gêne, se glissant sous la nuisette pour profaner encore un peu plus son corps tremblant. Elle ferma les yeux pour ne plus voir cette horrible bouche en face d’elle, et elle aurait bien aimé pouvoir devenir sourde pour ne plus entendre les horribles bruits de succions, les craquements, les cris, les pleurs et les grognements. Elle ne parvenait pas à comprendre, son cerveau déclarant forfait face à tout ce qui se passait. Mais elle était toujours consciente des trucs visqueux qui se frottaient à elle, qui forçaient son intimité après l’avoir abondamment léchée, et qui maltraitait sa lourde poitrine, venant même déchirer la nuisette pour plus de latitude.

Quant à Charity, si elle n’était pas en meilleure posture, elle était toutefois dans un meilleur état d’esprit. La malédiction qui avait pris possession de sa vie lui permettait de ne pas être dégoutée par ce qui se passait. Pire ! Elle en était excitée, et son intimité était déjà ruisselante alors même qu’elle ne subissait rien si ce n’est la pression du tentacules autour de sa taille. La vision de l’énorme bouche qui s’approchait d’elle aurait dû la faire frémir de terreur, et pourtant, elle ne parvenait à penser qu’à une chose : Pourvu qu’elle se fasse tringler avant de mourir.

Fort heureusement, ce n’est pas elle qui servit d’en-cas. Elle fut collée contre ce qui semblait être le corps du démon, ventousée, et enfin pénétrée. Un gémissement sourd lui échappa alors que c’est sa croupe qui fut la première à être visitée, et elle arqua le dos par réflexe, appréciant la brusque douleur de cette soudaine insertion, ainsi que le plaisir qui ne tarda pas à en découler. Elle gémit de plus belle quand ce fut au tour de son intimité d’être envahie, appréciant plus que de raison cette double et étrange pénétration.

Les autres tentacules malmenaient son corps et cherchaient à s’y imposer, la faisant frissonner de plaisir alors qu’elle aurait dû en être dégoutée. Elle n’avait pas encore ouvert la bouche, la tête renversée en arrière, contre le démon, tandis qu’elle profitait de ses lubriques attentions avec forces gémissement. Ses reins embrasés ne lui laissaient aucun répit, et quand un autre tentacule se fraya un chemin entre ses lèvres intimes, rejoignant le premier, elle cria. Le plaisir était trop grand. Immédiatement, le membre qui frottait contre son visage depuis tout à l’heure, qui bavait allègrement sur ses lèvres pulpeuses, en profita pour s’y insérer, venant cogner sans douceur contre sa gorge, comme s’il cherchait à s’y enfoncer plus loin encore. Mais il se contenta de bloquer momentanément contre sa glotte, et entama des séries de vas-et-viens rapides et brutaux, malmenant sa bouche à l’instar des autres appendices qui malmenaient ses autres orifices.

Sollicitée de toute part, la blonde ne pouvait faire autrement que de gémir sourdement. Ses mains s’étaient refermées sur d’autres tentacules, les branlant comme elle l’aurait fait pour des amants humains. Elle ondulait autant qu’elle pouvait, profitant de cette orgie démoniaque à la mesure de ses moyens. Il n’y avait en elle plus de trace de la Charity habituelle. Il n’y avait qu’une créature de luxure, capable de tout pour en avoir plus.

Cindy, observant tout ce qui se passait à mesure qu’elle approchait de ce qu’elle pensait être la tête de Grouam, retenait une moue dégoûtée. La pauvre captive qui était tombée entre les mains des fidèles du démon ne survivrait sans doute pas, étant donné les sévices qu’elle subissait. Ce n’est pas la compassion pour les humains qui étouffait la déesse, mais elle trouvait malgré tout que ce n’était pas une façon glorieuse de mourir.

Elle reporta cependant son attention sur l’invité de Malk, se forçant à rester calme alors qu’il forçait ses barrières mentales. Tandis que son buste était dénudé, que sa poitrine était prise d’assaut par les tentacules gluants, elle darda ses prunelles bleues dans celles du démon. Elle plissa le front alors qu’il parlait de nouveau, et inspira profondément. Elle ne voulait pas offenser Grouam. Pas parce qu’elle le respectait, mais parce qu’elle ne voulait pas déshonorer la confiance que plaçait le Seigneur Pourpre en elle.

« Je suis certaine que le fait de m’offrir à vous, Ô Grouam, n’est qu’une marque de plus de la confiance d’Arsl’ath Malk en moi, détrompa-t-elle le Seigneur démon à haute voix. Vous êtes, certes, majestueux et puissant, mais ma loyauté est déjà acquise à un autre. »

Elle essayait d’oublier le contact des tentacules qui maltraitaient sa poitrine généreuse, sans grand succès. Sa peau se couvrait de chair de poule. Au contraire de Catalina, cependant, elle ne chercha pas à se débattre. Au contraire, elle se livra de bon gré (plus ou moins), à ces attouchements, pour ne pas offenser l’invité de son hôte.

« Je ne trouve pas cela très respectueux d’essayer d’offenser celui qui vous fait de tels présents, ajouta-t-elle en désignant l’orgie du geste de la main. Mais, vous me direz, je n’y connais que peu en terme de convenances démoniaques, glissa-t-elle ensuite avec un sourire qui se voulait apaisant. »

Elle sursauta alors qu’un tentacule plus aventureux que les autres s’enroula autour de sa jambe, remontant jusqu’à sa cuisse et tâtait sa fleur intime. L’exploration mentale du démon faiblissait légèrement, alors qu’il salivait -ou du moins, c’est ce qu’en déduisait la déesse en sentant les appendices être encore plus visqueux- abondamment devant son corps aux courbes alléchantes. Se forçant à rester calme et agréable, la déesse ouvrit les cuisses comme pour lui donner la permission de s’y insérer, même si elle se doutait qu’il ne l’aurait pas attendue. Elle se força aussi à ne pas repousser l’assaut mental de Grouam, et tourna la tête pour observer Malk. D’un regard, elle essayait de lui communiquer toute la confiance qu’elle plaçait en lui, dans sa naïveté, et la fidélité qui régissait ainsi son être. Elle grimaça à peine quand le tentacule pénétra entre ses cuisses, écartant ses chairs sensibles sur son passage. Heureusement, la lubrification des membres visqueux ne posa pas de problème d’insertions. Ses doigts se crispèrent sur l’appendice qui ceignait sa taille, et elle essayait de penser à d’autres amants, pour chasser la sensation de malaise qui la saisissait à mesure que le membre prenait ses aises en elle.
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RPs & Idées.

Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

"Elle attire les bites comme le miel attire les abeilles" - Destin.

<3 <3

2eab41 - Paroles de Catalina.


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