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Comme un air de colocation (Clayton)

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Catalina Taylor

Humain(e)

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    Description
    Riche veuve, par treize fois, qui s'est exilée à Seïkusu et qui investit dans différents secteurs d'économie de la ville.
    Peu farouche quand elle trouve quelqu'un à son goût, mais secrète quant à son passé.

Comme un air de colocation (Clayton)

dimanche 26 juillet 2015, 16:49:04

Vivre toute seule dans un si grand penthouse n’avait, jusqu’alors, représenté aucun soucis pour l’honorable veuve. Catalina appréciait cet espace. Elle appréciait le luxe, et tout, ici, respirait le luxe. Elle était libre d’y accueillir qui elle voulait, d’y faire ce qu’elle voulait. Le premier étage de son penthouse était constitué d’une grande salle de séjour, à la sortie de l’ascenseur, avec une cuisine toute équipée et moderne sur la gauche, et un salon à côté de l’ascenseur et du séjour, face à la baie vitrée. Le salon contenait du matériel high-tech plutôt cher. La télé, surtout, était immense. Mais en fait, Catalina ne la regardait que peu. Elle n’usait que rarement son canapé d’angle. Dans la salle de séjour, une seule chaise était toujours dérangée. La même, à chaque fois, même si la longue table contenait de la place pour huit personnes. Pareillement, il était rare qu’elle utilise sa cuisine à son plein potentiel, recevant rarement d’invités. Il y avait une dernière pièce, au premier étage. Enfin deux. Une pièce vide, facilement aménageable en chambre étant donné la proximité avec la salle d’eau qui y était accolée. Douche, et WC séparés. Mais malgré la qualité indéniable de cette chambre possible et de cette salle de bain, Catalina ne s’en était jamais servie. Elle préférait l’étage. Divisée en deux parties, avec un couloir sur lequel donnait l’escalier, en son centre. D’un côté, une salle de bain refaite à neuf, comportant douche et baignoire creusée, ainsi que des WC séparés par une cloison. De l’autre, sa chambre, grande et spacieuse, et aménagée avec goût. De chaque côté, un balcon. Le penthouse prenait en effet les deux derniers étages de l’immeuble. Et le toit. Dans le couloir entre la chambre et la salle de bain, il y avait d’ailleurs une petite échelle dépliable, reliée à une trappe au plafond. Et au-dessus, il y avait un toit des plus magnifiques. Une sorte de jardin aériens, avec une piscine couverte en son centre, et quelques chaise autour d’un salon de jardin.

Soupirant doucement, Catalina repassa par la baie vitrée du premier étage, revenant dans le séjour. Elle posa son verre de vin, vide, sur le bar à l’américaine, et prit ses affaires. Son sac à main, ses clés de maison et ses clés de voiture. Elle avait pris sa décision. Depuis quelques semaines, elle y réfléchissait vraiment. Elle avait besoin de compagnie. Des coups d’un soir, de temps à autres, ce n’était pas vraiment satisfaisant à la longue. Sur le niveau sexuel, il n’y avait pas de soucis, mais sur le plan social, elle dépérissait. Et ce chantage qu’exerçait sur elle l’agent Valmy n’aidait pas vraiment à lui changer les idées. Frissonnant comme la brise fraîche s’infiltrait sous sa petite chemise blanche, la veuve ferma la baie vitrée, et prit l’ascenseur. Elle descendit jusqu’au niveau du parking. Elle avait deux étages, dans son penthouse, et avait donc hérité de deux places. Mais elle n’en utilisait qu’une seule.

Elle se rendit dans le centre-ville. Elle n’en n’était pas très éloignée, aussi ce fut rapide. Elle trouva une place rapidement près de l’agence immobilière, et verrouilla sa voiture avant d’entrer dans le local. Elle patienta près d’une demi-heure avant qu’une conseillère ne la prenne en charge. Les bureaux étaient ouverts, du style « open space ». Lissant sa jupe noir, plissée, laissant apercevoir ses bas opaques et autocollants, la veuve s’avança, et prit place sur le siège. De là où elle était, elle voyait toujours les gens qui attendaient. Croisant les jambes, laissant voir la dentelle de ses bas, elle s’accouda au bureau.

« Bonjour, je souhaiterais proposer mon appartement pour une colocation.
Très bien. De quelle surface disposez-vous ?
Environs 450 mètres carrés. C’est un penthouse. Il y a deux étages, plus le toit.
Avez-vous des photos ?
Bien entendu. »

La veuve sortit son téléphone, et montra les quelques photos qu’elle avait pris de tout l’appartement. La conseillère les fit transférer sur son ordinateur, et posa encore quelques questions techniques. Loyer, partage de l’appartement, adresse, étage, ainsi que tout ce qui était places de parking, taxes d’ordures ménagères et charges. Ce à quoi Catalina répondit de son mieux, affirmant qu’elle ne mettrait pas un loyer en fonction des prix du marché. Elle recherchait avant tout de la compagnie, des interactions sociales, et non pas un complément de revenu. La conseillère parlait fort, pour se faire entendre par-dessus les voix de ses collègues, aussi les personnes qui attendaient pouvaient tout à fait saisir l’offre que proposait la veuve.

« Très bien. Un agent viendra évaluer l’appartement de visu dans la semaine, et nous mettront ensuite l’annonce en ligne. Si vous trouvez preneur d’ici-là, prévenez-nous. »

Elle régla ensuite les derniers détails administratifs, comme les honoraires de l’agence et tout ce qui s’ensuivait, avant que la brune puisse sortir. Elle avait passé près d’une heure avec la conseillère, et elle avait faim à présent. A côté de l’agence, un petit bistrot « à la française » s’était installé. Elle hésita à y faire un tour, étirant ses muscles endoloris sur le pas de la porte.
Compte en banque blindé.
RPs & Idées.

Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

"Elle attire les bites comme le miel attire les abeilles" - Destin.

<3 <3

2eab41 - Paroles de Catalina.

Clayton Evans

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Re : Comme un air de colocation (Clayton)

Réponse 1 dimanche 26 juillet 2015, 20:38:18

Clayton n'avait pas spécialement eu de soucis avec son premier appartement. Le "grand" studio avait largement suffit à passer sa première année en territoire japonais, le temps d'acquérir grâce à son chef de caserne et à son honorable activité la double-nationalité. L'amerloque avait passé de nombreuses nuits vautré dans son canapé-lit à réviser son japonais sur des manuels linguistiques dont il avait fini par user la couverture. Quelques filles l'avaient aidé à salir les draps, des amis toujours un peu plus nombreux avaient rendu le modeste appartement un peu plus exigu à chaque soirée arrosée. Le voisinage n'appréciait le pompier que parce qu'il portait l'uniforme et la masse musculaire du beau Clayton Evans l'avait convaincu de se trouver une piaule un peu plus grande... Enfin, une piaule à part entière, surtout. Alors, sur son temps libre, Clay' avait commencé à éplucher les annonces et les sites internet pour se trouver un nouveau refuge. Cela avait été compliqué vu son niveau à l'écrit et à la lecture mais les quatre mois de recherche intensives (ainsi qu'un coup de main bienvenue de la désirable Tashigi qui avait un don pour utiliser avec une certaine excellence de sa langue) lui avaient au moins permis de s'améliorer. Assez pour tenter cette nouvelle agence d'un quartier chic de Seikusu, sans grande conviction. Au moins pourrait-il trouver à critiquer les richards qui vivaient dans le coin, dans d'immenses baraques dont il ne pourrait probablement jamais passer la porte.

Quand les jambes interminables étaient passées devant lui en entraînant le cul superbe qui gisait sous la petite jupe plissée, Clayton n'avait pas caché son regard. Lui qui restait dans la file d'attente avait eu tout le loisir de regarder cette silhouette plantureuse disparaître derrière un des murs artificiels des open-spaces. Et, bien entendu, la conversation livrée à voix haute par la conseillère ne lui avait pas échappé. C'était presque trop beau ! Quelques personnes avaient partagé son avis, vraisemblablement. Mais les habitudes rigides des nippons les avaient dissuadés de suivre la bombe occidentale pour lui en demander plus sur ce qu'elle proposait... A la différence de Clayton, qui quitta la file d'attente au moment même où il était enfin en passe de se trouver face à un conseiller. Tant pis. On ne ratait pas une occasion pareille, même après une heure d'attente. A défaut d'une réponse positive, le pompier pourrait toujours se rincer l'oeil et se rappeler que l'occident proposait de très jolies poupées aux formes prononcées, qui faisaient l'effet de bombes dans le paysage plat des horizons du Soleil-Levant.

Poliment, le pompier accosta l'inconnue d'un léger "Pardon...excusez moi, mademoiselle ?" qu'il para d'un sourire simple. Il dépareillait, à son côté. Un jean délavé, une paire de basket, un t-shirt gris près du corps qui laissait déborder les tatouages de ses bras. Sa paire de Ray-ban, Clayton l'avait gardé à la main pour pouvoir la regarder dans les yeux. Plus jolie de près, rien à dire. La concentration n'allait pas être facile. Pour éviter de passer pour le lourdeau de service, Evans se garda de faire descendre ses yeux plus bas que le menton de la demoiselle.

- Je suis désolé de vous aborder comme ça, commença t'il avec aisance. Mais j'étais dans l'agence et votre conseillère parlait fort en récapitulant vos exigences. A vrai dire, je suis très intéressé.

Par elle, ou par l'immense appart' ? Clayton s'aperçu que la formulation était maladroite mais ne rectifia pas pour autant, restant sur ses gardes pour contrer aimablement un rebond sur cette faute de vocabulaire. Foutu japonais ! Il continua.

- Je cherche à déménager pour plus grand, je ne vais pas vous le cacher. Et...enfin, un peu de compagnie ne me dérangera pas. Sans compter que je ne suis pas du genre à squatter le canapé en rotant ma bière devant le match de foot.

C'était peu de le dire. Il était souvent sollicité à la caserne et passait des jours de repos à s'imposer à ses collègues, boulimique de travail qu'il était. Si il en venait à rester un peu plus à demeure pour jouer le colocataire prévenant avec qui on pouvait s'entendre sans mal, ça ne dérangerait personne. Et puis, les filles appréciaient les pompiers, en règle générale. Comme les mecs fantasmaient sur les infirmières... Il garda cet as dans sa manche,  estimant que ce point de détail et son physique agréable pourraient faire chavirer la rencontre une fois posés au bon moment dans la discussion. En espérant que cette délicieuse jeune femme serait sensible à ce genre d'argument. Il tendit la main à l'inconnue.

- Clayton Evans. Ecoutez, si vous n'avez rien contre m'offrir cinq minutes, je vous offre le café pour discuter de votre offre, qu'en dites vous ?

Catalina Taylor

Humain(e)

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    Description
    Riche veuve, par treize fois, qui s'est exilée à Seïkusu et qui investit dans différents secteurs d'économie de la ville.
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Re : Comme un air de colocation (Clayton)

Réponse 2 mardi 28 juillet 2015, 19:50:30

Catalina arrêta de s’étirer au son de la voix d’un homme. Tournant la tête vers l’inconnu, sa chevelure voletant sur ses épaules, la veuve esquissa un sourire charmant, qui s’agrandit encore en voyant l’homme responsable de cet arrêt. Il était vraiment très séduisant, et elle eut du mal à ne pas fixer d’un air gourmand les muscles saillant sous le tee-shirt. Elle fit mine de s’intéresser aux tatouages qui dépassaient, en hochant discrètement la tête pour lui faire signe de continuer. Elle plongea son regard dans le sien tandis qu’il commençait à parler.

Il avait entendu, quand elle expliquait ses besoins à l’agent immobilier. En même temps, avec le volume sonore de cette dernière, il n’y avait pas besoin d’écouter aux portes pour saisir ce dont elle parlait. C’est en partie pour ça que les open-spaces n’avaient pas la préférence de Catalina. Mais elle ne pouvait que s’en féliciter, pour une fois, en voyant le spécimen masculin qui s’était arrêté face à elle. Son sourire s’agrandit encore quand elle se rendit compte qu’il n’avait pas spécifié s’il était intéressé par l’appartement, ou bien par elle. Pétillant de malice, son regard effleurait d’une caresse les traits de son visage alors qu’il continuait à parler.

Il cherchait plus grand, pour déménager. Alors l’annonce que Catalina venait de passer n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Ravie de son intérêt, que ce soit uniquement pour l’appartement ou pour sa personne également, elle l’écouta expliquer qu’il n’était pas chiant, comme colocataire. Ou en tout cas, qu’il ne passerait pas son temps libre dans le canapé, avec une bière à la main et du foot à la télévision. Quand il lui tendit la main, l’invitant à boire un café, elle ne refusa pas. Mieux encore, elle posa sa main contre la sienne, la serrant avec douceur et fermeté.

« Vous me voyez ravie de l’intérêt que suscite mon offre, Clayton. Je suis Catalina Taylor. Et j’accepte volontiers un café. J’allais justement passer dans ce petit bistrot français, juste à côté. »

Elle laissait sa main plus longtemps que de raison dans celle de son interlocuteur. Elle appréciait la chaleur de sa peau qui enveloppait la sienne. Alors qu’elle allait finalement se détourner, pour initier le mouvement jusqu’au bistrot, elle ne put empêcher son regard de remonter de la main qu’elle venait de relâcher, passant sur le bras musclé, et effleurant le reste de son buste. Il était vraiment mignon. Sexy, même. Et occidental. Elle pariait d’ailleurs sur les USA, mais elle vérifierait son intuition un peu plus tard.

Armée d’un sourire ravageur, la brune s’arrêta finalement près du bistrot. La terrasse n’était pas très remplie, mais l’intérieur était bondé. Pourtant, il faisait bon aujourd’hui, avec le soleil qui caressait sa peau et la brise estivale qui s’infiltrait par moment sous sa petite jupe plissée. Déposant son sac à main sur une des tables libres, à l’écart des autres, la veuve releva les yeux vers Clayton.

« J’espère que ça ne vous dérange pas que l’on se mette en terrasse ? Il fait trop beau pour être entassé à l’intérieur avec tout ce monde. »

Dans tous les cas, la brune s’était déjà assise. Mais elle s’inquiétait quand même de savoir si l’homme apprécierait de rester dehors, ou pas. Après tout, c’était peut-être son futur colocataire ! Il ne fallait pas partir du mauvais pied dès le départ !

« Je pense que je vais prendre un expresso. Et vous, Clayton, vous prendrez quoi ? »

Elle avait prononcé son prénom, volontairement, pour le sentir rouler sur sa langue. Ces bonnes vieilles sonorités occidentales, ça faisait du bien. Elle n’avait pas souvent l’occasion de prononcer un prénom qui ne soit pas japonais.

« Parlez-moi un peu de vous, je suis curieuse de savoir qui sera peut-être mon futur colocataire. »

Un sourire amusé et engageant courait sur ses lèvres alors qu’elle croisait les mains devant elle après avoir appelé le serveur d’un geste de la main. Elle était sincèrement curieuse de connaître Clayton. Que faisait-il dans la vie ? Et ici, au Japon ? Qu’est-ce qui avait pu le décider à venir dans ce coin du monde ? Elle l’entendait, à sa pratique du japonais, qu’il n’était pas ici depuis des années et des années. Comme elle, il avait dû migrer peu avant. Enfin, « peu »… Moins de dix ans, quoi. Peut-être même moins de cinq ans ? Elle le supposait, mais elle n’en était pas sûre. Son japonais à elle était presque parfait, mais il subsistait toujours l’accent américain dans ses paroles, sauf quand elle prenait la peine de le masquer.

« Vous êtes à Seïkusu depuis combien de temps ? »
Compte en banque blindé.
RPs & Idées.

Evangile selon Sainte Cata 28:11 : "Venez à moi, vous tous qui avez envie de RP, on va s'enjailler grave j'm'en bats les couilles j'vous prends tous"
Evangile selon Sainte Cata 28:12 : "Vous trouverez du repos pour vos âmes en mon sein, à condition que vous soyez un mâle bien membré et prêts à me casser le bassin"

"Elle attire les bites comme le miel attire les abeilles" - Destin.

<3 <3

2eab41 - Paroles de Catalina.


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