Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[FINI] Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 30 lundi 28 septembre 2015, 10:01:09

La véritable question, maintenant, ne portait pas sur l’instant présent, mais sur ce qui se passerait après. Après leurs ébats, après cette séance... Ember continuait à sucer cette queue, goûtant de nouveau à des plaisirs qui, pendant trop longtemps, lui avaient été refusés. Pendant qu’elle s’évertuait ainsi à prodiguer à l’homme le plus grand plaisir possible, elle sentit la main de ce dernier se crisper sur ses cheveux, les nouant entre ses doigts, la faisant soupirer, répandant le long de son crâne, à la plante de ses cheveux, de délicieuses sensations de douleur. Au stade où elle en  était, les deux avaient en effet tendance à se rapprocher. Elle continuait donc à le sucer, jusqu’à sentir la dureté du membre de l’homme revenir. Le revoir régulièrement... Ember aurait tant voulu que tout soit clair dans sa tête, que ce soit un « NON » prononcé et virulent qui domine dans son esprit... Mais, hélas, ce qui dominait dans sa tête, en ce moment, n’était que confusion et hésitation, un piètre « non » entouré de multiples mots et d’images fantasmagoriques. Pourquoi être contre ? C’était un moyen d’obtenir de l’argent tout en se faisant plaisir... Mais était-ce vraiment un bon exemple à donner pour ses enfants ? Et même, elle était mariée ! Et, sans être une Chrétienne convaincue, Ember croyait encore aux effets du mariage. Pouvait-elle se permettre de tromper ainsi son mari, ainsi que toute sa famille ?

*Mais c’est si bon...*

Et là, ce n’était pas son goût de l’argent qui parlait, mais bien le désir, un désir qui s’exprimait en-dehors de toute sphère raisonnable. L’homme ne lui laissa fort heureusement pas le temps de répondre, car Ember, en ce moment, était bien incapable de fournir la moindre réponse. L’homme la repoussa alors, en lui demandant de se mettre à quatre pattes... Et elle en frissonna, se mordillant les lèvres, avant d’aller se positionner.

Son cœur remuait chaudement dans sa poitrine. Elle se positionna machinalement, observant la couette, se pinçant les lèvres... Avant d’entendre l’homme se déplacer. Il se mit à genoux, et elle soupira quand ses mains se posèrent sur ses hanches, la faisant trembler.

« Hmmm... »

Sentir ce membre en elle... Ah, cette délicieuse sensation d’être pleine, d’être complète, d’être... Remplie ! Elle se mit à hoqueter. Shenjo la prenait sans ménagement, et, et... Bon sang, que c’était bon ! Oh ça oui !

« Haaa... Haaaa !! »

Encore, encore, encore !! Sentir ce membre dans ses lèvres intimes... Ah, quelle joie ! Quelle joie intense !

Oh, que c’était bon !

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 31 lundi 28 septembre 2015, 15:58:56

Shenjo continuait de la besogner. A vrai dire, il ne se souciait pas vraiment de savoir si elle avait bon. Cela se voyait et cela se sentait. L'important pour lui était de tenir encore et encore et de repousser plus loin ses propres limites. C'est entre autre pour cela qu'il changea de position.. La mettant de coté sur le lit, il vint se placer derrière elle , lui aussi de côté. La prenant aussi vite, il avait désormais donc une position latérale pour la travailler au corps. Les mains sur sa poitrine, il avait ainsi l'occasion de s'occuper également de sa lourde poitrine. Les téton étaient durs et les seins lourds, gonflés par l'excitation et le  plaisir. Et cela c'était avant tout grace à lui. Pour lui le plaisir était autant dans l'acte que dans le fait de se dire qu'il était responsable de cela. Cela n'avait pas de prix.

« Dis le que je te baises mieux que ton mari »

Bien évidemment, il le savait déjà. Mais l'entendre dire était grisant pour lui. L'imaginer rentrer chez elle embrasser ses enfants et son mari après s'être fait défoncer de la sorte avait un gout plaisant pour lui. C'était cela le vrai pouvoir de son point de vue. Et c'était ausis grisant que de se faire tailler une pipe ou que de pénétrer une femme

« Putain qu'est ce que t'es bonne à baiser »

Lui mettant une petite claque sur les fesses en la prenant toujours, il avait délaissé sa poitrine pour lui tourner le visage et venir l'embrasser. Il avait pris sa langue pour une danse qui n'avait rien de sensuelle a present. C'était juste le prolongement de deux personnes entrain de se chauffer mutuellement et se de donner comme jamais auparavant.

Venant à present se mettre au dessu d'elle, il avait le regard plongé dans celui de Ember. Lui faisant toujours l'amour, douce expression pour une partie de baise, il ne l'avait plus quitté du regard jusqu'au moment ou vaincu il avait de nouveau joui en elle. 

Le corps fatigué, usé, les traits tirés, il s'était laissé tomber sur le dos, à coté d'elle, un filet de sperme coulant sur le lit quand il s'était déboité d'elle. Fixant le plafond, il ne pouvait s'empêcher de sourire de satisfaction. C'est ce qui était pour lui un juste prix. Qu'il ne regrettait pas d'avoir payé

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 32 mardi 06 octobre 2015, 10:12:28

Aurait-elle dû lui dire qu’elle était mariée ? Se confier ainsi ? Shenjo était un parfait inconnu, et ce même s’ils venaient de coucher ensemble... Ember ne savait plus, ne se contrôlait plus. Ce plaisir jouissif qu’elle ressentait, elle l’avait enterré sous le train-train quotidien, sous la routine, sous son boulot, sous les tonnes de devoirs à corriger, et là, il revenait lui péter en pleine figure. Ember se faisait besogner par l’homme, grognant et soupirant, avant de sentir les mains de l’homme pousser son corps. La professeur se laissa faire, et se retrouva couchée sur le flanc, gémissant, continuant à sentir l’homme dans son dos. Plus le temps passait, et plus Shenjo se dévoilait... Un homme libertin, mais aussi pervers, qui se nicha dans son dos, continuant à remuer, grognant et soupirant, tout en lui demandant de dire qu’il la baisait mieux que son mari.

« Hnnnn... !! gémit-elle, avant de gémir à nouveau quand l’une de ses mains vint pétrir ses seins. Haaaaa... !! »

Ember se laissa faire, se tortillant sur le lit. Il voulait qu’elle réponde, et, en ce moment, la femme était tellement excitée qu’elle le fit, au milieu de soupirs, de cris, et de multiples frissons de plaisir :

« Ouuuiii... Haaaaaannn... Ouiiiii, tu me baises mieuuuuux, ouiiiii... Haaaaaannnn... !! »

L’homme remuait en elle, et claqua ses fesses, comme pour la punir d’avouer une telle infidélité... Mais elle ne pouvait pas mentir. Shenjo était un vrai étalon, et il alla l’embrasser goulûment, la faisant gémir, tout en se déplaçant, pour se retrouver au-dessus d’elle. Son corps se heurta sur le sien, l’écrasant contre le lit, provoquant en elle de nouveaux frissons. Elle posa une main sur ses cheveux, s’y crispant, tout en sentant l’homme remuer de haut en bas. Une position classique, mais non moins exquise. Elle soupirait, gémissait, et alla l’embrasser à plusieurs reprises, savourant le contact musclé de cet homme, son corps en sueur qui se heurtait au sien, ses mains allant jouer dans son dos, le griffant légèrement, tant le plaisir et la douleur étaient forts. L’homme la faisait joyeusement vibrer, tout en continuant à agir.

De nombreuses minutes passèrent ainsi, dans cette chaude et tendre étreinte, jusqu’à ce qu’elle ait un orgasme. Elle gémit encore, sa main venant caresser la courbe des fesses de l’homme.

« Haaaaa... !! »

Elle le sentit ensuite venir en elle, jouissant généreusement, balançant plusieurs filaments de foutre dans son corps... Puis il alla s’écrouler à côté d’elle, laissant la jeune femme exsangue, la respiration lourde, ses seins se soulevant et s’abaissant. Elle respirait en effet profondément, sans rien dire pendant un temps... Avant de finir par dire, en caressant distraitement son bas-ventre :

« Tu es un sacré amant, Shenjo... »

Ember parlait d’une voix essoufflée. En ce moment, elle pouvait le dire... Elle était heureuse !

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 33 mardi 06 octobre 2015, 21:45:35

Shenjo n'avait pas vraiment chercher à dementir ou à la raisonner. Qu'il soit un bon amant était la logique meme pour lui. Le contraire aurait été un soucis pour lui. De toute façon il l'avait senti en la regardant comme cela. Et surtout son attitude pendant l'acte avait été assez éloquente. Centré avant tout sur lui même, il cherchait à reprendre son souffle, alors qu'il demeurait las et fatigué. Mine de rien il s'était donné et avait perdu le controle de lui même, ce qui était assez rare que pour être souligné le connaissant. Shenjo était un homme tout en controle qui ne lachait pas grand chose en temps normal. C'était une obsession pour lui de pouvoir garder les clés de n'importe quelle situation. C'était presque une sorte de tare et d'idée fixe. Au point que cela pouvait paraitre à la limite de l'étrange et de la folie même d'une certaine façon.

« On a franchi certaines limites »

 Dit il calmement, conscient que ce n'était pas prevu dans son schéma. Ce qui l'inquiétait par dessus tout c'était le fait que d'une certaine façon Ember veuille plus qu'un simple rendez vous . Lui même avait soumis cette diée et il le regrettait. C'était contraire à son règlement, à sa ligne de conduite. Depuis toujours il cloisonnait les choses pour éviter d'avoir des soucis d'ordre morale. Sauf que là, une limite avait été franchie d'une façon qui n'était pas acceptable pour lui.Il craignait d'avoir dit des motd qui avaient depassé sa pensée

« Je regrette certaines choses que j'ai dites. C'était insultant pour toi et ton mariage et je n'avais pas à dire cela. »

Calme, il était redevenu assez rapidement froid et distant. Comme si le fait d'avoir eu ce qu'il cherchait la rendait désormais assez quelconque à ses yeux.Et c'était un peu le cas pour être honnête d'ailleurs. Ce qui ne risquait pas de la flatter ni de la satisfaire sans doute

« Je me suis laissé emporté par certaines choses »

Il n'allait pas dire lesquelles c'était évident. Se redressant, il était dos à elle, assis sur le bord du lit.Il avait l'air de se comporter comme si elle n'existait pas.  Il était plongé dans ses pensées, qui n'avaient rien de bonnes et de positives.Il devait faire en sorte maintenant de retrouver le controle et la maitrise des choses.

« Je ne sais pas ce qui m'est arrivé,d'habitude je gère bien mieux mes émotions »

Autrement dit, d'habitude, je paye et je baise puis basta. Mais une question se posait : qu'allaient ils faire maintenant tous les deux ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 34 mercredi 14 octobre 2015, 10:56:28

Certaines limites... Un doux euphémisme, mais qui était l’expression d’une réalité concrète. Les limites, Ember les avait franchies dès qu’elle avait envisagé de se prostituer. Dès ce moment-là, fondamentalement, elle avait rompu avec ses devoirs en tant que femme mariée. L’obligation de fidélité, ce n’était pas du flan, c’était une chose inscrite dans la loi, ça faisait partie des clauses du contrat. Elle avait manqué à ses obligations contractuelles, car qu’était le mariage, si ce n’est une convention ? Quelles conséquences en tirer ? Maintenant qu’elle avait joui, elle aurait cru pouvoir se sentir coupable, mais, en réalité, sa culpabilité était comme un glaçon qui fondait sous un radieux soleil, celui d’un plaisir sans bornes, d’une joie massive et colossale qui était en train de la remplir totalement.

Si Shenjo disait ça, c’était surtout en pensant à lui, son « on » pouvant tout à fait s’interpréter comme un « je ». Et c’était comme ça qu’Ember l’interprétait. Elle comprit que, ce qui le troublait, c’était la manière dont il s’était laissé aller, ce qui, visiblement, le laissait perplexe. Restant évasif, il avoua s’être laissé emporter par « certaines choses », ce qui fit doucement sourire Ember. Elle se tourna sur le côté, une main en appui sur sa tête, couchée sur le flanc. Elle, elle pensait comprendre ce qui était arrivé. Shenjo finit par s’asseoir sur le rebord du lit, lui montrant son do, tout en continuant à avouer son incompréhension.

« Oh, je crois que c’est plutôt simple à comprendre... » rétorqua-t-elle.

Elle retourna se coucher sur le dos, observant le plafond, et énuméra les listes :

« Pour commencer, il y a le fait que je sois une amatrice, et que je ne sache donc pas comment les choses marchent. Je ne suis pas une professionnelle qui enchaîne les clients et qui voit ça comme une simple prestation de service, alors il y a une dose de passion qu’on ne retrouve pas forcément à chaque fois... »

Même si elle vendait son corps, prendre Ember pour une idiote serait une erreur de jugement, et c’est ce qu’elle était, à sa manière, en train de montrer au jeune homme.

« Ensuite, il y a le fait que je sois mariée. Je sais que c’est un fantasme, pour les hommes, de coucher avec des femmes mariées... Comme une manière de se dire que le plaisir sexuel dépasse le fait d’être mariée, ou de sentir le frisson de l’interdit. Le sexe, c’est une pulsion de liberté sauvage... Quoi de mieux que de transgresser les règles pour le ressentir ? »

Elle continua à observer le plafond, puis se redressa à son tour, et termina, avec un léger sourire :

« Enfin, il y a aussi le fait que je suis plutôt belle... Mais ça, je ne vais pas trop m’avancer là-dessus, je préfère quand les hommes me le disent. »

Pour le reste, ce n’était pas à elle de dire ce qu’il convenait de faire maintenant.

C’était lui le client, après tout.

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 35 mercredi 14 octobre 2015, 14:59:14

Shenjo n'avait rien dit. C'était plutot juste comme propôs de la part de la mère de famille. Il n'allait pas les démentir alors qu'il ne pouvait que les trouver logique et refletant la vérité et la réalité. Oui il avait été au dela du sens commun pour les raisons citées. Et a present, le plus important pour lui était de tenter de trouver une explication et une façon de reprendre le contrôle de la situation

« Tu n'as pas tort »

Il l'avait dit presque à contre coeur. Pas facile pour lui d 'admettre ce genre de choses vu sa fierté. Mais sur ce point, il ne devait pas non plus dire n'importe quoi ? Il ne serait pas crédible en niant l'évidence même qu'ils savaient tous les deux

« Mais maintenant il faut envisager la suite »

Il avait payé un forfait qu'elle avait accepté. Il pourrait tout aussi bien faire comme si de rien était et la limer à nouveau mais cela ne résoudrait rien. Tout au plus le problème ne serait que déplacé un moment. Se levant, il fit quelques pas, en allant s'allumer une cigarette. Il n'avait remis que son caleçon et semblait prendre le temps de se poser entre deux bouffées de tabac. Il n'était pas serein. Ce qui le tracassait c'était que son univers soit chamboulé. Il rangeait les choses par tiroirs et là, Ember n'allait pâs pouvoir etre rangée comme n'importe qui. Elle allait prendre trop de place.Et puis ce serait dommage de la traiter comme les autres. Elle était différente comme elle l'avait dit.Et il fallait en tenir compte

« Une part de moi meme n'aime pas cette sensation de vulnérabilité face à toi. Tu me sors de ma zone de confort, de mes habitudes et cela ne me plait pas. Car justement dans ma position c'est important d'avoir une routine »

Il levait les yeux au ciel. Pour autant, elle gardait un certain attrait à ses yeux. Qu'il allait de ce pas expliquer

« Ceci dit, tu as du potentiel. Je me suis bien amusé avec toi et si tu as besoin d'argent on pourrait trouver un accord »

Shenjo avait écrasé sa cigarette puis était revenu vers elle. Il avait quelque chose en tête. Mais quoi ? Il n'allait pas tarder à le dire de façon plus claire et précise.

« Je pourrai te payer de façon exclusive pour quand j'ai envie et besoin de toi . Il y aurait bien sur certaines clauses dans le contrat»

pas question de faire n'importe quoi.Mais cela, elle devait s'en douter vu ce qu'il avait déjà laisser paraitre de lui meme

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 36 jeudi 15 octobre 2015, 10:27:35

La situation actuelle ne manquait pas d’une certaine ironie paradoxale. Quand Shenjo était venu la voir, c’était elle qui tremblait comme une feuille, paniquée à l’idée de vendre son corps sur la rue comme une vulgaire pute, et, maintenant, la situation s’était plus ou moins inversée. C’était lui qui était perturbé, perturbé par la passion qui venait de se dégager de leur étreinte, et elle qui acceptait cela avec un calme relatif... Relatif, car, si elle était surtout soulagée par le fait d’avoir fait l’amour, elle savait que ce qu’elle avait fait était moralement condamnable, mais qu’il y avait aussi d’autres problèmes... Des problèmes que Shenjo ne tardait pas lui-même à évoquer, en proposant de se revoir.

Tout en tirant sur sa cigarette, il lui avait bien rappelé que ce qu’ils avaient fait l’avait sorti de sa « zone de confort », qu’il n’aimait pas ça en soi... Mais qu’il avait apprécié l’idée de coucher avec elle, ce qui, de manière étrange, provoqua un frisson de plaisir dans le corps de cette femme. Ember se mordilla les lèvres, tout en considérant ensuite son ultime proposition. Que lui dire ? Que lui répondre ? Ember était partagée. D’un côté, il y avait la femme mariée, qui refusait de multiplier les infidélités, et, de l’autre, il y avait la simple femme, qui avait tout simplement envie de faire l’amour. Comme une sorte de duel éternel entre le « ça » et le « sur-moi », Ember pouvait sentir le débat vibrer dans sa tête Elle était comme Milou placé face à un os, et se demandant s’il fallait prendre le temps de manger, ou de suivre son devoir en allant aider Tintin Là, Milou était remplacé par elle, l’os par Shenjo, et Tintin par son mari.

*Je m’étais jurée de ne le faire qu’une fois...*

C’est ce qu’elle s’était dit... Mais en était-elle si sûre maintenant ? Ember se pinça les lèvres en le regardant. Le revoir... Ah, elle n’arrivait pas à se décider ! C’était stupide et irrationnel, et dangereux... Mais la jeune femme devait aussi admettre que ça avait été bon, et que, même si elle avait maintenant l’argent qu’il lui fallait pour offrir à son fils sa console de jeux, ce n’était pas ça qui allait arranger leur situation financière. Que risquait-elle à coucher avec Shenjo ? Elle était sûre que l’homme avait autant de raisons qu’elle qu’on ne découvre pas qu’il couchait avec des prostituées.

La femme se pinça donc les lèvres, et se massa l’arrière du crâne.

« Je... À la base, je voulais juste le faire... Une fois. Mais... Je dois admettre que je ne m’attendais pas à ça, moi non plus. Tu es un superbe amant, Shenjo, mais... Je n’en sais rien. »

Quitte à parler, autant répondre de manière honnête. Elle s’humecta les lèvres avec sa langue, puis le regarda en levant la tête.

« Je crois que j’ai besoin d’y réfléchir encore un peu... Mais, tu sais, la soirée n’est pas encore finie. »

Ember esquissa un léger sourire amusé et mielleux. Shenjo avait payé pour la nuit, et, tant qu’il n’avait pas annoncé la fin de la course, elle ne comptait pas se délier de ses obligations contractuelles.

Et, pour l’heure, elle n’avait de toute manière aucune réponse à fournir...

Alex Sanderson

Humain(e)

Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]

Réponse 37 jeudi 15 octobre 2015, 14:06:53

De son coté Shenjo n'allait pas s'attarder. Il continuait d'être sur la réserve . Surtout qu'elle n'avait pas vraiment dit oui ni non. Il n'était pas des plus avancés et cela ne servait pas sa cause et ses intérets. Il avait besoin d'avoir une réponse claire. Toujours par soucis d'organisation. C'était une obsession chez lui, presque quelque chose de compulsif. Tout gérer, tout controler. Aucune place pour l'improvisation


« Je comprends »

Mais qu'est ce qu'il comprenait ? Se dirigeant vers ce qui était le coin sanitaire, il disparut pendant quelques minutes, alors qu'on entendait l'eau coulée. Pas de mystère sur ce qu'il faisait, il se douchait, ce qui confirmait ses intentions : il n'allait pas s'éterniser dans ce lieu avec elle.

Revenant avec un essuie autour du bas du corps,il l'enleva pour s'essuyer les cheveux. Visiblement à son aise devant elle, il n'avait pas l'air faché ou mecontent. Simplement, il avait eu ce qu'il voulait et ne voulait pas plus sans savoir dans quoi excatement il s'engageait.Il considérait cela comme normal et logique encore une fois

S'ajustant devant la glace, il alalit rentrer chez lui retrouver sa fiancée comme si de rien n'était. Il avait l'habitude de cela et n'avait pas vraiment de soucis éthiques à faire cela.  C'était différent pour lui sur bien des points. Et il n'y avait pas de concurrence entre les deux situations normalement. Voilà pourquoi ce qu'il venait de se passer ne lui plaisait pas. Se retournant vers elle, il luit endit une carte, la sienne, avec un  numéro où le contacter. L'occasion de voir qu'effectivement il était trader

« Contacte moi quand tu sauras quelle décision prendre »

 Voilà donc ce qu'il avait prévu pour elle, pour eux. Pas étonnant quand on connaissait le personnage ceci dit. Cependant, il ajouta encore

« Quoiqu'il en soit j'ai apprécié ce moment. Tu n'es pas une pute de bas étage et tu ne le seras jamais. Ce serait dommage que tu doives poursuivre dans cette voie. Alors si vraiment tu as besoin de fric, dis le moi je trouverai quelque chose pour t'aider. Avec ou sans sexe »

C'était rare de sa part comme attitude. Mais bon elle l'avait complimenté non ? Et puis, il pensait ce qu'il avait dit : elle n'avait rien à faire sur le trottoir. Il ne considérait pas que ce genre de situation pouvait l'aider concrètement. Et donc, il lui disait ce qu'il pensait. Apres, elle avait le choix de le suivre ou pas dans son questionnement. Mais il était le genre de personnes a toujours dite ce qu'il pensait de toute façon.

Sortant de nouveau dans la rue, il croisa quelques autres putes. Non vraiment, elle n'était pas comme cela. Elle ne leur ressemblait pas. Et plus que jamais sa place était ailleurs.


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