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Une affaire de Titans PV Morgan Clayton

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Méphistophélès

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Une affaire de Titans PV Morgan Clayton

mercredi 15 juillet 2015, 11:38:14

Dans l'immensité gelée de La Cania, territoire et demeure de Méphistophélès, une étrange créature se hâtait, pressée. Les immondes créatures, résidant dans l'antre l'ignorèrent, sans doute avaient-elles senti qu'il s'agissait de l'un des leur, d'un être démoniaque et hideux tout autant dans l'âme que dans la chair. Des grondements sourds résonnaient au loin, faisant parfois légèrement trembler le sol et les parois de glace. Glace dans laquelle il n'était pas rare de trouver des corps sans vie parfaitement conservés, ou des cadavres meurtris.
Mais notre individu n'avait cure de tout cela, il traçait son chemin sans jamais s'arrêter. Enfin, il parvint à l'entrée de la fournaise, le cœur de La Cania, où l'on retrouvait l'air brûlant et saisissant que l'on connaissait bien aux enfers. Et où l'on trouvait aussi son Maître, le propriétaire des lieux, Méphistophélès.

Un peu essoufflée, la créature continua son chemin. Le changement brutal de température ne le ralentit même pas. Il croisa quelques rares Diantrefosses et Barbazus, avant d'atteindre enfin l'immense Palais. Il se présenta aux portes à deux autres immondes créatures, puis se glissa dans le hall. Le Palais n'avait rien de si étrange, il ressemblait à l'entrée d'un manoir, bien que décoré au goût du Mal. Il fit là une pause, reprenant son souffle, tandis que l'intendant des lieux, un démon douteux du nom de Lutax ne s'approche avec un sourire dévoilant ses crocs pointus. D'une voix criarde, il s'écria :

- Ptomérax ! Puis-je savoir ce qui t'amène ?
- Je dois parler au Maître immédiatement.
- Hum ? Mais il ne veut pas être dérangé...

Lé dénommé Ptomérax poussa un grognement furieux et empoigna Lutax par le cou, qui n'eut aucune réaction particulière, si ce n'est de garder son sourire agaçant. Le colérique approcha son visage de celui de l'intendant et reprit :

- C'est un cas d'urgence, sombre crétin ! Alors mènes-moi au Maître sur le champs ! Ou nous en pâtirons tous les deux...

Lutax ricana et flatta Ptomérax de quelques petites tapes sur l'épaule. Une fois qu'il l'eut lâché, l'intendant lança :

- Fort bien, fort bien mon ami. Puisque tu insiste. Gardes donc ta mauvaise humeur, et suis-moi.

Satisfait et soulagé que ce stupide intendant ne lui fasse pas perdre plus de temps avec des questions curieuses, il lui emboîta le pas, passant alors la porte qui menait à la salle du trône. La pièce était véritablement gigantesque, si bien qu'il faille marcher plus de trente mètres avant d'atteindre le trône. Celui-ci, d'ailleurs plongé dans le noir, ne permettait pas encore à Ptomérax de distinguer l'Archidiable. Il était d'ailleurs particulièrement nerveux à l'idée de se retrouver devant lui.Méphistophélès était assis négligemment dans le fond de son trône, caressant d'une main la tête d'un énorme monstre, laissant des sueurs froides au visiteur.

Il y eut un long silence. Lutax s'était contenté de poser un genou à terre et d'attendre. Ptomérax l'imita donc. Au bout de longues secondes, l'Archidiable posa son regard de braise et terriblement terrifiant sur celui qui venait lui rendre visite.

- Pourquoi viens-tu m'importuner, Ptomérax ?

La voix grave, suave, mais étrangement imposante du démon venait de retentit dans l'espace infini de la pièce. La créature prit son courage à deux mains et redressa la tête pour le regarder et prendre la parole :

- Maître. Il y a eu des complications... je...
- Viens en au fait.
- Plusieurs des camps orcs des forêts aux alentours de la Cité de Nexus où nous étions positionné ont été... entièrement détruits, Maître.
- Voyez-vous ça...

Les yeux luisants de Méphisto brillèrent subitement d'un éclat plus vif encore, puis il plissa les yeux. Il était clairement en colère. Ptomérax frissonna, mais ajouta :

- Nous avons été attaqués par une force mystique et étrange, mais extrêmement puissante. Comme si... la végétation était devenue furieuse, au moment où nous avons commencé la déforestation. Un orc a dit voir un espèce de gros arbre humanoïde... Il nous a eu par surprise... j'ai tenté de m'occuper seul de tout cela, mais... je suis impuissant. Pardonnez-moi, Maître.

Il salua aussi bas que possible, craignant la colère de l'Archidiable. Celui-ci se redressa et se leva de son trône, s'approchant à pas lent, descendant les quelques petites marches qui le séparaient de ses sous-fifres. Là, il regarda ce général qu'il avait élu responsable de cette armée orc sensée décimer les villages autour de Nexus, et alors que celui-ci s'attendait à mourir dans d'atroces souffrances, Méphistophélès le contourna et se dirigea vers la sortie en lançant d'un ton ferme :

- C'est la dernière fois que tu me déçois, Ptomérax. Lutax, donne-lui quelque chose d'utile à faire en attendant mon retour.
- Bien, Maître, répondit la voix criarde de l'intendant avant que l'Archidiable ne disparaisse dans une fumée noire.

Comme il l'avait souvent constaté, lorsque l'on veut que les choses soient bien faîtes, il faut les faire soi-même. Voilà pourquoi notre être démoniaque, l'un des maîtres des neufs enfers, s'était téléporté au milieu de l'une des plus grande forêt des environs de Nexus. La végétation y était vive et luxuriante. Méphistophélès regarda un instant ce spectacle avec dégoût, fit apparaître des flammes entre ses mains, et au moment même où il claqua celles-ci l'une contre l'autre, un brasier phénoménal commença à dévorer tout ce qui se trouvait autour de lui. Une véritable fournaise en moins d'une seconde. Alors que la nuit tombait, le brasier illuminait la nuit, défiant la clarté pure de la Lune, et l'Archidiable éclata d'un rire tonitruant.
Il savait que, très bientôt, ce défenseur de la nature si mystérieux allait faire son apparition...
« Modifié: mercredi 15 juillet 2015, 11:53:05 par Méphistophélès »

Morgan Clayton

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Re : Une affaire de Titans PV Morgan Clayton

Réponse 1 mercredi 15 juillet 2015, 18:11:14

-   C’est bon, tu peux sortir de ta cachette.

Je me suis retourné vers la foret qui se tient derrière moi lorsqu’une petite silhouette féminine se penche timidement sur le côté d’un tronc d’arbre pour être sûr que la voie été libre, puis elle vient se joindre près de moi en volant, tout en contemplant l’extérieur de la foret jonché de cadavres et de machines d’exploitation forestières médievaux-fantastiques. Ce que j’ai affaire devant moi n’est d’autres qu’une adorable fée de cinq centimètres de haut, cheveux et yeux roses et vêtu d’une ravissante robe courte rouge qui vire à l’orange à mesure qu’on descend. Faylinn, c’est comme ça qu’elle s’appelle.
Je faisais tout juste connaissance avec elle quand j’ai senti cette appelle de détresse provenant des arbres venants d’une foret étendue qui encerclait la métropole Nexusienne. Elle était victime d’une déforestation encore plus agressive que celle d’Eliandor par toute une horde d’orcs. Et encore ce n’était même pas une exploitation abusive comme la dernière fois. Non... la ca tenait plus à du déchiffrage sauvage qu’autre chose. C’était tous sauf de l’exploitation. Et comme je ressentais ce que les arbres ressentaient, sans parler de mon amour inconditionnel pour la nature, ça m’a suffi à me mettre de très mauvais poil. J’ai donc fait irruption dans leur camp à leur plus grande surprise puis je les ai ordonné de cesser leur massacre et de ne plus recommencer, en résumé. Hélas, ils n’étaient pas d’humeur à se montrer coopérative quand leur chef affirmait qu’il n’avait pas à recevoir d’ordre de personne.

Avant de me faire carboniser avec une espèce de lance-flamme rudimentaire. Alors j’ai donc répondue par la force.

En les exterminant tous jusqu’aux derniers.... Exceptionnellement.

Pourquoi donc ? Pour la simple raison que ces êtres abjects tentaient d’ouvrir un passage pour raser les villages alentours de Nexus et commettre des atrocités sans noms aux pauvres innocents. La foret à des oreilles à l’ouïe fines, comme je le dis. C’est ce dont j’ai entendue d’un certain Ptomérax, qui n’était d’autre que le dirigeant de cette expédition de guerre. Autant j’étais d’accord pour ne pas tuer Tommen et ses gars pour la foret d’Eliandor, autant je ne pouvais avoir la moindre pitié pour ces infâmes saloparts qui ne méritaient que la mort.
J’avais donc fait le grand ménage en faisant croitre et animés les racines d’arbres, mais également des lianes épaisses comme une trompe d’éléphants et parsemés d’épines acérées et dures comme des griffes de lions. Tout le monde a eu droit à tous : écrasement, sectionnages, décapitation, broyages, tordages. Bref, un massacre. Même le « chef » n’a pas tenue une demi-minute contre moi, avant de prendre la fuite par un portail écarlate qu’il a ouvert. J’aurais préféré qu’il soit mort.

Et l’avoir vu disparaitre ainsi ne me rassure pas du vraiment.

Faylinn se pose sur mon épaule droite puis me salut poliment en se courbant en avant.

-   Je vous merci infiniment pour avoir préserver la foret de mon peuple, Protecteur. Je n’sais point ce que nous aurions fait si ces affreux barbares avaient détruit notre foyer. Que la déesse-mère vous bénisse.

Mon visage se mue d’une douceur paternaliste, alors que le bout de mon index de ma main droite vient caresser la joue toute rose de l’adorable fée.

-   Je ne fais que mon devoir, Fayliin, mais je pense qu’il serait préférable que vous préveniez vos semblables d’aller se réfugier ailleurs, provisoirement. Le chef des orcs va très certainement revenir avec du renfort..... et j’ai peur que cela devienne un poil plus compliqué à repoussé.
-   Moi, faire ça !? Mais je ne suis pas une reine ou issu d’une famille royale. Je vais être traité de plasphématrice et peut être même être bannie par mon peuple !
-   Dites leurs que c’est moi qui t’envoie. Tu m’as bien dit qu’ils vénéraient la nature, non ? Alors mentionne moi et normalement ils devront t’écoutés.

La petite fée se montre hésitante, tournant son regard dans le vide et posa le plat de ses doigts pliés contre sa bouche.

-   Peut-être.... je sais pas..... c’est juste que.....
-   Arrrgh  !!!
-   Qui a-t-il gardien !?
-   Je l’ignore.... Un brasier gigantesque vient de sortir de nulle part au Nord-est d’ici, déciment touts les arbres sur son passage !! La douleur qu’ils ressentent se répercute sur moi.... ainsi que leur agonie !
-   Un brasier géant apparut d’un coup !? Mais...comment est-ce possibles !? C’est pas naturel !?
-   Je sais....Je fronce lentement les sourcils, à la Ken le Surviant.... Et j’ai le responsable de ce phénomène sur ma ligne de mire.....

Car oui, par le biais d’un arbre non loin de l’incendie qui s’étend déjà sur cent mètres, j’ai formé un œil télescopique où j’aperçois entre la fente de deux arbres un type ricané à gorge déployé comme un demeuré échappé d’un asile de fou. Le pire, c’est que je peux entendre l’écho de son rire démonique d’ici, faisant stresser la petite Faylinn qui écarquille les yeux de peur. Pas de doute c’est bien.
Tout en laissant « troisième œil » dans le tronc d’arbre choisie par concentration, je me tourne vers la fée des bois avec un air plus sérieux que jamais.

-   Faylinn.... avertit tes semblables de s’éloigner de la zone incendié le plus loin possible, rapidement.... je me recentre en direction de l’incendie....ça risque d’être très dangereux....
-   D’accord Gardien, je m’en occupe !!

Pendant que la fée s’envole rejoindre son village le plus vite possible, moi je ferme les yeux.... puis spontanément j’anime et fais croitre les arbres en proie aux flammes pour les éloigner des végétaux pris par l’incendie en les regroupant autour de l’émo en manque de rasoir pour s’entailler les veines. Parallèlement, j’ai fait croitre très rapidement et jaillie une main, cinq fois plus grosse que son gabarit, sous les pieds du type qui l’empoigne férocement et s’élève à plus de vingt mètres dans les airs par le prolongement d’un bras.
La, ma conscience se transporte dans la main pour aussitôt former un nouveau corps à partir d’elle. Une grosse bosse se forme au-dessus de la main, s’étirant jusqu’à dévoila ma tête arrivé à son niveau, soutenue par un long cou. D’ici je peux mieux observer l’enfoiré pyroman.

Des cornes sur la tête.... des teux maléfique.... des oreilles pointue est un air on n’peut plus démoniaque.... pas d’doute, j’ai affaire à un de ces fameux démons dont j’ai entendue parler. Je sais à peu près de quoi ils sont capables et qui donne une raison aux communs des mortelles à les craindres. Sauf que je n’en fait pas partie. Du moins, plus depuis longtemps. En tout cas j’ai la réponse à l’apparition soudaine du brasié.

Je le toise d’un regard courroucé alors que la main géante serre le prisonnier avec une puissante force. Ma voix se veut très autoritaire.

-   Ça t’amuse de venir ici tranquille et cramée cette forêt pour ton p’tit plaisir, hein enfant d’batard !!? PERSONNE n’a le droit de dévasté la nature impunément par plaisir, encore moins un misérable cloporte de ton genre !! C’est ton pote démon qui t’envoie faire le boulot à sa place, c’est ça ?  
« Modifié: mercredi 15 juillet 2015, 20:21:57 par Morgan Clayton »


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