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L'Instinct d'une Lamia [Nassirah]

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Shaira Elrunalan

Créature

L'Instinct d'une Lamia [Nassirah]

jeudi 18 juin 2015, 19:33:40

« Hnnnnnnnnnnnnn... Haaaaaaaaaannnn... !! »

La pauvre femme gémissait, et des larmes ruisselaient le long de ses joues. Des larmes de souffrance ? Oh, sans aucun doute... Mais elle ne pouvait décemment pas prétendre qu’il n’y avait que ça. Elle ne le pouvait pas, car, d’une part, son organisme était gonflé d’un venin aphrodisiaque extrêmement puissant, si puissant qu’il était en train de briser toutes les croyances de cette femme, tout ce en quoi elle pouvait croire, y compris sa propre identité, et aussi d’autre part parce que le sexe disproportionné de Shaïra était fermement planté en elle, et qu’il trempait dans sa mouille. Tahara, puisque tel était son nom, était encore, jusqu’à il y a dix heures, une jeune paysanne vierge, éprise d’un garçon, mais refusant d’avoir une relation sexuelle avec lui avant mariage, suivant les préceptes de l’Ordre Immaculé, très en vigueur dans cette région reculée et paysanne d’un obscur royaume perdu dans les Contrées du Chaos. Tahara était une bonne croyante, se rendant tous les Dimanche à la messe, et récitant chaque soir ses prières. Ce matin, elle avait quitté la ferme pour rejoindre le village afin d’acheter du pain, et aussi en profiter pour voir Jean, le boulanger, celui dont elle était amoureuse. Une simple promenade d’une demi-heure à travers quelques sentiers... Mais Tahara n’avait jamais été au village. Maintenant, le village organisait une battue, et était de plus en plus convaincu qu’on kidnappait des femmes... Car Tahara n’était pas la seule à disparaître, et le suspect idéal était un Troll, un Troll qui s’était installé dans la forêt, près d’un pont, et qui s’assurait de la protection de ce dernier, monnayant quelques cochons à manger. Le Troll avait juré de son innocence, mais un Troll n’était pas connu pour être une créature très sociale, et les humains étaient convaincus que c’était lui qui capturait les femmes et les hommes. La réalité était évidemment un peu différente, non seulement parce que Shaïra ne capturait pas les mâles pour se reproduire avec eux, mais bien pour se nourrir, et aussi parce que, tout simplement, le Troll était tout simplement innocent. Shaïra le conservait comme parachute, et aussi comme ultime garde-manger. Elle avait déjà mangé du Troll, et c’était à peu près aussi bon que l’Orc : une chair malade, grasse, bien loin de la délicieuse peau de cochon des humains, et de leur viande agréable.

Selon que ses proies soient des hommes ou des femmes, le traitement était différent. Le venin qui s’insinuait dans les veines des hommes était similaire à la toxine des arachnides : il les plongerait dans un état léthargie, catatonique, sans pour autant leur ôter totalement la conscience, ou la sensation de douleur. C’est juste que leurs muscles étaient crispés, mais Shaïra était convaincue qu’ils pouvaient souffrir quand elle les ouvrait pour se nourrir. Les femmes, elles, avaient un traitement différent... Elles lui servaient de partenaires sexuels, mais coucher avec une Lamia était un sport terrible et éreintant, comme Tahara était en train de le réaliser.

L’après-midi se terminait, et cela faisait donc maintenant entre sept et huit heures que Shaïra  avait enroulé le corps de Tahara dans sa queue, et enfoncé son chibre en elle, la violant sans relâche. Tahara en avait perdu le fil, mais Shaïra lui refusait le droit de sombrer dans le coma, utilisant ses serpents ou sa propre bouche pour insuffler en elle, quand elle manquait défaillir, un venin qui la réveillait. Tahara était son amante du moment, comme les autres femmes prisonnières de ce nouveau nid, et qui servaient le but suprême de Shaïra : la reproduciton.

*Depuis que ces maudits elfes m’ont chassé, il fallait bien que je me repeuple...*

La procréation était la machinerie de toutes les espèces vivantes, et c’était encore plus vrai pour Shaïra, qui savait que son espèce était en voie de disparition. Maintenant, les Lamias naissaient en captivité, et avaient perdu de leur agressivité, comme des chats domestiques. Les Lamias sauvages et libres comme Shaïra étaient maintenant rarissimes, car les humains les chassaient, soit parce qu’ils étaient dangereux, soit parce que leur corps était très intéressant. Leurs carapaces servaient pour les armures, leur venin était utilisé pour les poisons, et leurs organes internes pour les alchimistes. Shaïra savait cet état de fait, et savait que les humains ne l’aimaient pas. Fort heureusement, ils avaient raison de ne pas l’aimer.

Avec les femelles, Shaïra donnait naissance à des serpents. Ils n’arrivaient malheureusement pas à muter suffisamment pour devenir des Lamias, mais c’était un peu ce qu’elle considérait comme sa famille. Elle avait deux solutions pour donner naissance à ses serpents :

  • Soit elle enfantait ses femelles, et ces dernières tombaient enceinte, puis faisaient pousser des œufs, qui donnaient ensuite naissance à des serpents ;
  • Soit elle utilisait sa verge comme une sorte d’aspirateur pour drainer la mouille de ses proies, et, ainsi, pouvait elle-même tomber enceinte.



Pour l’heure, elle était encore au stade de constituer son nouveau nid. Le dernier lui avait été arraché par les elfes. Elle en avait tué un peu trop, et les elfes avaient mené une battue contre elle, utilisant des flèches empoisonnées et des armes enchantées. Ils avaient brûlé son nid, l’avaient blessé, mais Shaïra avait réussi à s’enfuir, et s’était réfugiée dans cette forêt. Ses plaies étaient pansées, et elle était donc repartie à la chasse. Sa première victime avait été un bûcheron qui travaillait dans une scierie, et s’était éloigné à un moment des autres. Un homme fort et valeureux. Elle l’avait broyé dans sa queue, puis l’avait emmené dans une grotte, dans les profondeurs de la forêt, d’où elle l’avait enfermé dans son vivier. Elle avait ensuite étendu sa traque dans toute la région.

On pouvait éventuellement entendre les hurlements de Tahara à l’entrée de la grotte, mais on ne pourrait véritablement pister Shaïra qu’en étant une Lamia. En effet, quand cette dernière était excitée, et avait un orgasme, elle émettait autour d’elle des pulsions, des spores aphrodisiaques imperceptibles pour personne, sauf pour les Lamias. Or, depuis sa fuite dans le nid, Shaïra avait balisé son chemin en violant régulièrement des elfettes, les laissant dans un état cadavérique, ou catatonique... Soit elles étaient mortes, soit leur corps était brisé, ou alors rempli d’un venin aphrodisiaque qui faisait que les soigner serait long et difficile, et que, pendant des années, si ce n’est jusqu’à leur mort, elles se souviendraient encore de l’embrassade de la Lamia... Ou pas. De toute manière, Shaïra s’en moquait. Ce qui était sûr, c’était qu’une Lamia n’aurait aucune réelle difficulté à la poursuivre...

...Et Shaïra finit par relâcher Tahara de sa queue au coucher du soleil. Désarticulée, la jeune femme tomba mollement sur le sol, et Shaïra se masturba, puis termina son œuvre en jouissant généreusement sur le corps épuisé de Tahara, ses yeux révulsés exprimant toute sa fatigue mentale. Elle recouvrit son corps de sperme, un sperme qui était évidemment imbibé de son venin aphrodisiaque, et qui tiendrait chaud, non seulement à Tahara, mais aussi à l’œuf qui était dans son ventre gonflé... Un œuf qui baignait dans le foutre. Tahara était alors ronde, comme une femme enceinte de plusieurs mois, et elle resterait ainsi pendant plusieurs heures, car l’embryon allait se nourrir de ce foutre, se structurer, et, une fois prêt, le corps de Tahara relâcherait tout ce foutre.

« Sssssssss... Dors bien, petite humaine. Si je pouvais encore te baiser, je le ferais... Mais il faut aussi que tu conserves un peu de force pour pouvoir donner naissance à mes bébés...
 -  Haaaaaaaaa... »

Elle était incapable de parler, et la langue fourchue de Shaïra caressa ses lèvres, puis la Lamia s’écarta, et fila le long du sol. Elle prenait soin de ses pondeuses, car elle leur offrait à manger, en chassant dans la forêt. Généralement du lapin ou des biches. Elle préférait la viande d’humains, mais elle n’avait pas assez d’humains pour nourrir ses pondeuses. Elle sortit donc de son nid, afin d’aller trouver de la nourriture, ou pour s’assurer qu’aucun monstre ou créature ne viendrait rôder près de son nid...

...Laissant ainsi ce dernier ouvert pour des personnes que son organisme ne détecterait pas comme une menace... Comme une autre Lamia, par exemple.
DC d’Alice Korvander.

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Nassirah

Créature

Re : L'Instinct d'une Lamia [Nassirah]

Réponse 1 jeudi 18 juin 2015, 20:21:13

Perdue, Nassirah s'était encore perdue dans ce monde bien trop vaste pour elle. Durant des décennies, elle n'avait pas voyagé plus loin que de quelques lieues aux alentours du village qu'elle devait protéger, un village qui vivait en autarcie, isolé de tout, et elle ne connaissait rien de ce qui pouvait se trouver au delà. Quelques jours...ou semaines...ou mois ? Combien de temps avait passé depuis que l'elfe grâcieuse s'était tranformée en monstre ? Nassirah avait perdu le compte des jours, comme toute notion d'où elle pouvait être. Elle avait fui dans une direction au hasard après sa "renaissance", puis prise de remords à abandonner les siens elle avait essayé de retrouver son chemin, pour finalement se perdre encore plus.
Dure période de crise existentielle, doublée d'une errance au sein de terres inhospitalières, le destin n'était pas clément avec la toute jeune Lamia, qui ne devait sa survie qu'au fait qu'elle était désormais membre d'une race de monstres particulièrement mortels. Une prédatrice en devenir, qui toutefois était bien loin de réaliser la totalité de son potentiel, et qui même pour le moment le refusait. Un esprit d'elfe se trouvait encore dans ce corps de Lamia, car si le poison qui l'avait transformée avait fait des merveilles sur son corps, l'esprit était lui étrangement bien moins malléable. Quand elle se regardait, quand elle voyait sa langue queue serpentine, elle ne se souvenait que de la façon brutale dont elle avait fini dans cet état. Transformée, à défaut d'être morte, elle n'avait rien choisi, on avait choisi à sa place. Comment arriver à faire la paix avec soi même dans de telles conditions ? Nassirah ne voulait pas être un monstre, elle n'en avait pas le tempérament, même si depuis quelques temps elle notait des changements subtils, mais qu'elle avait noté, au niveau de ses réflexes primaires.
Un instinct de chasseuse, voire même un semblant de satisfaction au moment de dépecer une proie lorsque, poussée par la faim, elle se résout à tuer une bête, elle qui auparavant suivait un régime alimentaire végétalien qui ne correspondait plus à sa nouvelle nature.

Il faut que je la trouve...le forcer si il le faut, je ne peut pas rester ainsi.

Malgré les apparences en effet, Nassirah n'était pas si perdue que ça, et c'était un fait qu'elle même ignorait. Son instinct la poussait à suivre une route, et la direction qu'elle suivait n'était nullement due au hasard, elle filait tout droit en direction de la créature qui était responsable de sa transformation. Elle avait trouvé la piste par hasard, en tombant au fin fond d'une forêt bordant un village humain, sur une carcasse pourrissante d'une femme, au bassin brisé en morceaux, et au ventre comme perforé de l'intérieur. Seul son instinct le plus profond, celui dont elle n'avait encore pas pleinement conscience, lui avait permis de faire le lien entre cette scène macabre et l'odeur, les phéromones puissants qui émannaient encore de ce corps.
Cela avait demandé l'accès à des pans de mémoire, de sensations et d'odeurs qu'elle même ne se rappellait pas, mais que son corps lui n'avait pas oublié et assimilait désormais parfaitement. L'odeur de cette Lamia qui l'avait mordue, le goût de son venin, elle avait laissé la même marque sur ce cadavre et par la même occasion...une piste à suivre. Nassirah était persuadée que si il existait un moyen pour elle de reprendre sa forme originelle, cette Lamia et son venin en étaient les clefs, aussi s'était elle lancée sur sa poursuite. Les semaines avaient eu beau passer, la jeune Lamia était parvenue à suivre la piste jusqu'à son bout, au fur et à mesure qu'elle était tombée sur des femmes soit mortes, soit traumatisées et changées à vie. Une part d'elle, au plus profond de son esprit...elle s'était surprise à presque...éprouver une fascination pour cette souffrance. Plus que son apparence physique, c'était ces instincts émergeants qui l'effrayaient, elle avait peur de devenir semblable à la Lamia qui, pendant quelques jours, avait capturé des femmes de son village pour les violer et les mettre en pièces.
Nassirah ne voulait pas devenir un monstre.

Ainsi, au bout d'une longue traque, la Lamia avait réussi à remonter la piste jusqu'au nouveau nid de sa créatrice, même si elle se refusait à employer ce terme pour désigner la saleté qui lui avait fait ça. Dans l'esprit de Nassirah les choses étaient claires, ce qu'elle vivait était une malédiction, à laquelle il lui fallait trouver un remède. N'étant pas une alchimiste ou une magicienne, elle ne pouvait pas savoir que ce genre de transformations, très rares, étaient aussi permanentes car personne au monde ne pouvait contrer les effets mutagènes du venin de Lamia. Elle pensait, futilement certes, qu'obtenir un échantillon de venin serait une étape cruciale à la concoction d'un antidote au mal qui la rongeait.
C'est portée par cet espoir que Nassirah s'approcha doucement du nid, ces longues lieues parcourues l'avaient forcée à maîtriser d'avantage sa langue queue afin de se déplacer en souplesse, mais elle n'était pas encore aussi discrète et agile qu'une vraie Lamia, il lui fallait encore tout apprendre, car c'était par miracle que le venin ne l'avait pas tuée mais transformée. Elle hésita longuement, observant les environs, puis entra dans le nid avec beaucoup de précautions.

Vat'gern...quelle horreur...

Elle vit des femmes vivantes à l'intérieur de ce nid creusé dans la terre, et renforcé par du bois. L'intérieur, sombre, ne la gênait absolument pas de par son excellente vision, et elle pouvait ainsi clairement voir plusieurs humaines au sol, mâculées de sperme et au ventre arrondi, violées sans doute et portant la progéniture de la Lamia.
Cette odeur, et ces gémissements, donnèrent un écho à l'un des instincts les plus profondément ancrés au sein d'un esprit de Lamia, celui de reproduction. Elle sentit des frissons la parcourir, mais vite elle se reprit, avant d'entendre quelque chose derrière elle. Rapidement elle se retourna, surgissant à la sortie du nid, et vit alors la Lamia dont elle se souvenait parfaitement, transportant du gibier à bout de bras.

Toi...c'est toi qui m'a fait ça...

Et, portée par une soudaine rage, alimentée elle même par l'instinct prédateur qui était désormais le sien, elle utilisa sa queue pour se propulser de toutes ses forces contre la créature, et parvint à la mordre à l'épaule avec ses crocs de serpent.

Shaira Elrunalan

Créature

Re : L'Instinct d'une Lamia [Nassirah]

Réponse 2 jeudi 18 juin 2015, 21:24:31

La forêt était remplie de prédateurs et de créatures, et, comme pour tout bon prédateur, la stratégie de Shaïra était de se fondre dans l’environnement. Elle se dissimula ainsi en plein milieu de la forêt, avec une vue sur un grand marécage à proximité. Sa peau s’épousait avec l’environnement, et, comme elle pouvait ralentir son rythme cardiaque, personne ne pouvait la remarquer. C’était la même stratégie que les crocodiles, et, de fait, elle aurait aussi pu aller dans le marécage, mais les proies qu’elle cherchait ne se trouvaient pas dedans... Et elle était trop coquette pour apprécier l’odeur infecte des eaux putrides du marais. Elle attendit donc, et vit des noyeurs sortir des marais. Ces créatures horribles étaient aussi laides qu’immangeables. La dernière fois que Shaïra avait commis l’erreur d’en manger un, elle avait eu une formidable indigestion. La Lamia n’était pas qu’une simple Lamia, elle était aussi une Echidna, ce qui était une sous-espèce de Lamia, rarissime, et ayant des particularités accrues par rapport aux simples Lamias... Elle attendit donc encore, se déplaçant un peu, jusqu’à voir une biche, probablement en train de rentrer vers son antre pour dormir. Shaïra sourit lentement, et se déplaça délicatement, traquant la biche. Elle était en train de brouter, et releva la tête, en entendant un bruit sur sa droite. C’était un noyeur, peu discret, et qui, en venant de briser une branche, avait fait fuir la biche. Cette dernière s’élança à toute allure à travers la forêt... Et la queue de la Lamia jaillit du sol, et frappa la biche, l’envoyant violemment s’écraser contre un tronc d’arbre, lui broyant la moitié des os. La bête s’écroula mollement sur le sol, en gesticulant des pattes. Shaïra émit un sifflement, et, en la voyant, les noyeurs s’enfuirent à toute allure. Shaïra regarda la biche, dont les yeux noirs étaient paniqués, et l’un de ses serpents le long de ses cheveux se déplaça, et planta ses crocs dans sa nuque, répandant un venin mortel, mais qui ne contaminerait pas la viande.

Shaïra avait beau être une femme cruelle et sadique, avec ses pondeuses, elle était très attentionnée. La preuve en est que son nid abritait des couvertures, du matériel médical, des bouilloires, de l’eau... Tout ce qu’il fallait pour qu’elles aillent bien. Elle les lavait, les nettoyait, s’assurait qu’elles n’étaient pas malades... Car son venin n’était pas que létal ou aphrodisiaque. Shaïra l’avait bien utilisé, et savait donc s’en servir pour améliorer le système immunitaire des autres, en faisant en sorte que son poison ne tue que les virus et certaines bactéries dangereuses. Elle avait ainsi guéri bon nombre de pondeuses de la grippe, du rhume, ou d’autres maladies de ce genre.

*C’est normal, elles portent mes enfants... Il faut que je fasse attention à elles, et qu’elles soient en bonne santé pour que mes bébés naissent bien...*

La Lamia souleva la biche, et rejoignit ensuite son antre. Lorsqu’elle chassait, elle ne portait pas sa veste en cuir, car elle ne voulait pas la salir en se frottant sur le sol. Elle était donc restée dans son nid, et était seins nus. Elle rejoignit son nid, et c’est en s’approchant qu’elle perçut une présence à l’intérieur. Ses sens surdéveloppés perçurent cette odeur... Et elle écarquilla les yeux, s’arrêtant sur place pendant quelques secondes, en sentant...

*Non, c’est impossible !*

Shaïra se dépêcha, et s’approcha de l’entrée de la grotte... Pour voir qu’elle n’avait pas tort... Une Lamia était là ! Une belle petite Lamia avec des cheveux tentaculaires en forme de serpent... Qui se retourna vers elle. Shaïra était tellement abasourdie que, pour l’une des rares fois dans sa vie, elle laissa tomber ses défenses... Surtout car elle sentait quelque chose de similaire à elle dans cette femme.

« Toi...c'est toi qui m'as fait ça... »

Et, sans plus attendre, la Lamia bondit droit sur elle. Le gibier tomba sur le sol, et les crocs de la mystérieuse Lamia se plantèrent dans son épaule. Elle s’était propulsée avec sa queue, ce qui déstabilisa Shaïra... Mais, quand la Lamia la mordit, la réaction de Shaïra fut instinctive. Sa main agrippa l’un des cheveux-serpents de la femme, tandis que ses propres serpents s’avancèrent en crachant. Elle tira sur le cheveu, et repoussa la femme, usant de sa force redoutable, et, avant que son adversaire ne puisse faire quoi que ce soit, Shaïra la mordit avec l’un de ses serpents, répandant ce venin arachnéen qui paralysait les muscles... Mais il s’agissait d’une Lamia face à elle, et, quand son serpent la mordit, Shaïra comprit...

« Tu... Tu es ma fille ?! Mais... ?! »

Shaïra ignorait comme une telle chose était possible... Est-ce que l’un de ses serpents avait fini par muer pour devenir une Lamia ?! Cet élément était si incroyable qu’elle observait encore cette femme, manquant toujours de vigilance...
DC d’Alice Korvander.

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