A l'hôtel "Les Vagues Brûlantes"

Saori se tenait près de la porte, les doigts de sa main droite machinalement posée contre le centre de commande des boutons, son autre main sur sa poitrine, elle sentit s'approcher le client qui, lui, lui proposa son aide. Elle voyait bien quelque chose qu'il pouvait faire pour qu'elle se sente mieux. Elle le voyait déjà la prendre furieusement dans cet ascenseur, appréciant sa féminité jusqu'au bout. Quand elle sentit sa main sur ses fesses, elle ne put retenir un petit gémissement.

"O...Oui...c'est vrai..."

Elle se passait déjà la langue sur les lèvres, se délectant du contact de sa main sur sa jupe, tâchant de se tenir assez droite. L'ascenseur montait toujours, quand elle se décida à le bloquer en appuyant furtivement sur l'arrêt. L'ascenseur se figea en douceur, elle l'avait déjà fait et savait que tant qu'un problème n'était pas signalé, ils ne risquaient pas d'être dérangés. Elle tourna son buste, ses seins déjà prêt à jaillir hors de son chemisier, prenant un petit air triste.

"Vous...pouvez peut-être faire quelque chose pour moi...Je couve un méchant rhume...J'aurais besoin de sirop pour la toux..."

Visiblement, Mach avait vu juste sur le désir de la jeune femme, qui avait une main dissimulée de derrière. Et pour cause, puisqu’elle se massait la poitrine de celle-ci. Ainsi, Mach s’était approché de la jeune femme, lui proposant son aide, et ne se privant pas pour y poser une man sur les fesses et les caresser. Il n’en fut pas repoussé, loin de là, puisque Saori semblait apprécier l’attention comme ses mouvements et sa voix le laissèrent entendre. Si bien, qu’il ne se priva donc pas pour glisser celle-ci sous la mini jupe de la demoiselle, pour réduire l’épaisseur de tissu, ne laissant donc que la culotte comme dernière barrière.

Mais, celle-ci comptait visiblement profiter de bien plus, puisque son impatience se fit sentir, et elle stoppa l’ascenseur avant de se tourner vers le jeune homme, poitrine en avant, si volumineuse et excitée, qu’il serait difficile de ne pas se sentir attirer par celle-ci. Mach sourit alors au commentaire de la jeune femme, et de la métaphore qu’elle venait de faire.

- Ah bon, vous n’avez pas l’air si malade que cela !

Répondit-il avec humour, alors que sa main, qui avait perdu le contact avec les fesses de la demoiselle revinrent toucher son corps. Cette fois, il glissa sa main par devant, et directement dans sa culotte, où ses doigts vinrent caresser une vulve déjà chaude et humide, sans pour autant la pénétrer. Et pendant ce temps, il vint prendre les lèvres de la belle avec les siennes, et fit pénétrer sa langue dans sa bouche pour aller jouer avec la sienne de façon très fougueuse. Et sa main libre glissa entre leur corps pour s’immiscer dans le bustier de la demoiselle, et malaxer un des seins sans retirer le dit vêtements.

- Si tu veux ton sirop, je crois que tu sais où aller le chercher, non ?

Dit-il calmement, avec un sourire qui en disait long, alors qu’il savait son membre déjà en érection dans son sous vêtements, et ne demandait donc qu’à sortir.

- D’ailleurs, je doute qu’on est beaucoup de temps devant nous. Il serait impoli de ma part que je fasse attendre la personne que je suis venu voir, vous ne pensez pas ?

Reprit il avant de s’emparer de nouveau de sa bouche, et faisant pénétrer un doigt dans son intimté cette fois, et commençant de lent vas et viens, en allant au plus profond de l’antre de la demoiselle, qui ne semblait attendre que çà.

Le contact de la main de l'homme dans sa culotte ne fit qu'accroître l'excitation de la jeune femme qui se laissa aller entre ses bras, embrassant à son tour cet homme viril. Sa poitrine opulente se trouvant pressée contre son torse, tandis qu'il malaxait doucement l'un de ses seins.

"Hmmm...On voit que vous savez ce que vous faites...mmmh..."

Saori poussait de petits gémissements de plaisir aux différents traitements qu'elle subissait, sentant son intimité fouillée de plus belle tandis qu'il lui glissait à l'oreille qu'elle pouvait aller chercher son sirop. Elle rougit tout en passant ses mains dans son dos, bougeant son bassin comme pour mieux s'empaler sur les doigts qui commençaient à la pénétrer.

"Aah...ouii..."

Appréciant pendant quelques instants ce traitement, elle se mit à genoux devant lui pour défaire sa braguette, sortant un membre déjà dur et bien proportionné. Il semblait ne désirer qu'à se mettre au chaud. il lui fallait vite un abri...

"MMmmmh....mmmh...."

Elle commenca à lécher le bout avant d'engloutir complètement le sexe qui l'attendait. Elle appréciait le goût tout en passant sa main gantée sur la longueur, mettant l'autre dans sa culotte déjà mouillée.

"Aahhh...Comme elle est bonne..."

Mach pouvait clairement sentir l’excitation de la jeune femme à travers le flot de cyprine qui s’écoulait de son vagin. Et elle profita davantage du jeune homme prêt à assouvir ses désirs, comme ses gestes et paroles semblaient le montrer. En effet, sa bouche s’était bien vite emparée de celle de Saori, alors que ses mains prenaient possession des deux zones les plus sensibles et secrètes d’une femme. En effet, alors que l’une malaxait un sein, jouant parfois avec le téton, l’autre stimulait de moult caresses, avant de la pénétrer enfin, l’intimité de la demoiselle, qui n’en demandait que plus visiblement.

Il sourit au commentaire de la jeune femme, tout en commençant ses vas et viens avec son doigt, alors qu’il se sentit collé un peu plus à elle, par l’enlacement qu’elle fit, comme  si elle voulait le sentir plus proche  et plus en elle. Mach ne se fit donc pas prier pour entrer un second doigt dans l’antre de la belle, pour accroître son plaisir, alors que le pouce stimulait le clitoris de celle-ci. Cependant, le traitement ne durerait pas longtemps, puisque Saori finit par se baisser pour réclamer enfin ce qu’elle avait demandé.

- Il te fait envie !

Dit-il avec un sourire, presque carnassier, alors que les mains de la jeune femme vinrent descendre le long de son corps pour venir s’immobiliser sur la partie avant du pantalon et sa fermeture éclair. Les quelques caresses qu’elle y fit pourrait lui montrer l’excitation déjà bien avancée du jeune homme, et lui laissé imaginer, la taille respectable du membre de ce dernier. Il ne lui fallut que peu de temps pour être libéré de son carcan de tissu d’ailleurs, et se retrouver face à la bouche de Saori, qui se mit tout de suite au travail, si elle voulait son sirop.

- Hmmm….

Les coups de langues sur sa verge était divin, et le chatouillait un peu aussi, mais de façon agréable, avant que la demoiselle ne prenne finalement le membre goulument en bouche, et s’attèle à y faire des mouvements de vas et viens qui ne pouvaient que plaire au propriétaire du sexe en érection. Bien sur l’ajout de la main ne fut qu’augmenter le plaisir de Mach qui ne regardait plus Saori, mais un point fixe, ou variable de la cabine d’ascenseur.

- S’est parce que ta bouche est si chaude et accueillante….

Dit-il en posant finalement le regard sur elle, et se sentir un peu plus excité encore, et avoir envie d’elle, du fait qu’il la vit se masturber en même temps. Puis, posant lentement ses mains sur la tête, de Saori, lui caressant les cheveux, et faisant tomber au passage son couvre chef, dont il se fichait éperdument, Mach ne tarda pas à faire faire à la tête de lent vas et viens sur son membre, pour imposer, en douceur tout de même, les rythme de succion de son membre, et approfondir aussi la pénétration dans la bouche de Saori.

- Hmmm..s’est bon…Je suis sur que je suis loin d’être le premier à qui tu taille une pipe de la sorte, et dans cet ascenseur !

Dit-il en voyant la facilité avec laquelle l jeune femme avait arrêté la machine pour s’accorder un moment de plaisir, qu’il partageait avec grand plaisir d’ailleurs, bien qu’il avait un rendez vous, qu’il allait surement faire attendre.

Totalement soumise au plaisir qu'elle prenait à sucer cet inconnu dans son ascenseur, Saori sentait qu'elle allait bientôt pouvoir avoir un nouveau score au nombre d'hommes qu'elle avait satisfait dans cette petite pièce. L'autre ne s'y trompa pas quand il lui attrapa la tête pour l'enfoncer encore plus profondément sur sa queue. Quel plaisir...C'était comme ça qu'elle aimait...Etre traitée comme une chienne...Tous les clients masculins de cet hôtel le savait.

"Hmm...c'est vrai...j'en ai satisfait plein...Cet ascenseur est mon salon privé mmmh...."

Le goût âcre de la chair masculine emplissait complètement sa bouche, l'excitant de plus belle, faisant mouiller sa culotte déjà trempée et durcir ses seins. Elle ne pensait qu'à une seule chose, c'était le faire jouir. Il pouvait se laisser aller où il le désirait mais cela faisait au moins trois jours qu'elle ne l'avait pas fait avec un client et celui ci était tellement sexy qu'elle en perdait toute mesure.

"MMhhf...Ch'est bon...mmmhh..."

Elle sortit son autre main de sa culotte pour déboutonner son chemisier, laissant ses seins volumineux bondir hors de leur prison de tissu. Elle en profita pour caresser un peu les testicules de l'homme tout en se délectant de son membre.

Mach avait donc vu juste, même si à la façon dont Saori le suçait, il n’avait que peu de chances de se tromper sur le fait que beaucoup d’hommes étaient déjà passés avant lui dans cet ascenseur à satisfaire la belle. D’ailleurs, il lui imposait à présent son rythme en bougeant lui-même la tête de la demoiselle, alors qu’elle se masturbait en même temps. Le jeune homme ne se privait pas de laisser sa voix se faire entendre, alors que son amante venait libérer sa voluptueuse poitrine, et jouer ensuite de ses mains sur ses testicules.

-…Hmmm…tu me fais un bien fou…mais tu le sais déjà….

Dit-il alors qu’une de ses mains lâcha la tête de sa compagne pour descendre sur sa poitrine, et malaxer l’un de ses seins, sans prendre de gants. Il n’y allait donc pas de main morte, même si cela n’était pas dans le but de faire mal à celle-ci, rendant au passage sa succion plus lente, et difficile, puisqu’il s’était penché légèrement en avant.

- Que dirais tu…aaah…d’user de tes atouts pour continuer à me donner du plaisir avant que je ne puisse plus me retenir…

En effet, l’excitation était telle, que le mercenaire n’était pas sur de pouvoir se contenir longtemps. Surtout qu’il y avait de fortes chances pour qu’une fois son éjaculation effectuée, Mach ne cherche pas à combler Saori davantage pour ne pas se mettre en retard, plus qu’il ne l’était déjà, à son rendez vous. Ainsi, la jeune femme devrait soit faire ce qu’il lui demandait, quitte à diminuer son propre plaisir pour que ce dernier dure plus longtemps, soit laisser courir et se contenter de ce qu’elle aurait.

Caressant le bas de son torse, Saori se délectait de chaque petite seconde qu'elle passait à sucer ce membre dur et si viril. Il ne se privait pas pour manifester son enthousiasme, pelotant ses seins sans ménagement. Tout en enveloppant de sa langue le sexe de l'inconnu, elle lui fit un petit sourire vicieux quand il lui demanda de le faire jouir en s'aidant de sa poitrine. Cela n'avait rien de surprenant. Beaucoup de clients reluquaient sa poitrine dès qu'ils entraient dans l'ascenseur, certaines femmes rougissant de jalousie quand elle la voyait. Elle enserra donc le sexe entre ses seins et se mit à les masser ensemble.

"Haa...Comme ça...Vous aimez ma poitrine hein ?...C'est si bon...mmh..."

Elle s'arrêta quelques instants pour saliver légèrement sur son membre, léchant le bout qui apparaissait et disparaissait entre ses melons. Elle accéléra un peu le mouvement, pressant davantage ses seins qui faisait coulisser le sexe comme un piston.

"Alors...hh...Vous n'êtes pas ici depuis longtemps...Sinon je me serais déjà occupée de vous...hmm..."

Elle savait qu'il ne faudrait pas encore bien longtemps pour qu'il crache tout son jus sur elle, le libérant d'un certain poids. Une chose est sûre, il n'aurait pas regretté cet ascenseur...

Mach était en train de se faire sucer dans un ascenseur d’Hôtel, et cela lui plaisait énormément, comme sa voix le laissait entendre, et son membre le montrait par son état d’excitation. En plus Saori n’y allait pas de main morte, et appréciait elle aussi grandement ce qu’elle faisait. Et vu son appétit, il était évident qu’elle était une nymphomane. D’ailleurs, lorsque le jeune homme se sentit venir, et voulut rallonger ce moment, en demandant à la demoiselle de se servir de ses attributs pour le gâter, elle ne se fit pas prier pour enserrer son sexe entre ses seins et commencer à le masturber de la sorte, s’aidant de la langue lorsque le pénis de l’homme était à porté.

Le mercenaire gémissait de plaisir, et bougeait lui aussi le bassin pour rendre ces mouvements plus rapides, et apprécier davantage la pression douce et chaudes qu’exerçait ses deux globes mammaires des plus appétissant.

- Hmmm…Qui ne les aimerait pas !

Répondit-il alors qu’il vint poser ses mains sur celles de la jeune femme pour serrer davantage les seins sur sa queue, pour accroître ses sensations. Et quand, Saori conserva cette pression, Mach fit glisser ses mains sur les seins même pour jouer avec eux lui aussi, même si s’était plus avec les tétons qu’autre chose. Il n’aurait pas voulu empêcher que la branlette espagnole prenne fin comme cela.

- En effet,…Hmmm…Je suis la pour affaire….aaah.. Ce n’est pas un lieu que je fréquente d’habitude….

Finit-il par répondre à la question de la demoiselle, alors qu’il sentait le plaisir atteindre son point critique, ne sachant pas combien de secondes il allait encore pouvoir tenir. Une chose était sûre, cela n’allait pas tarder.

- Aaaah…je vais…..Hmmm….

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une giclée blanche et en quantité sortit de son membre pour venir s’étaler sur la poitrine et le visage de Saori. La jouissance avait été atteinte, et Mach laissa quelques instants son sexe palpitant entre les seins de sa partenaire, pour permettre à son fluide de bien sortir et se réceptionner sur le corps splendide de la jeune femme.

- Mais, avec un…. Tel accueil, je devrai pouvoir envisager de… revenir plus souvent.

Dit-il alors le souffle toujours court avant de retirer son membre de sa position confortable pour permettre au jeune homme de se baisser et embrasser langoureusement Saori, sans se préoccupait de sa propre semence pouvant se trouver dans sa bouche.

Saori sentait les palpitations du membre qui allait et venait entre sa poitrine. Il allait bientôt jouir, ce n'était qu'une question de secondes. Et avant qu'elle n'ait pu dire ouf, elle se retrouva couverte de sperme pour son plus grand bonheur.

"Aaahhh..."

Elle soupira de bonheur en sentant le jus épais et chaud inonder sa poitrine et sa figure, maculant son petit uniforme. Elle lui rendit son baiser avant de se redresser, remettant son chapeau sur la tête. Elle s'essuya rapidement, en gardant quelques coulées sur les cheveux. De toute façon, un autre que lui allait bientôt prendre sa place. L'ascenseur émit un petit bip, il était arrivé au dernier étage, la porte s'ouvrant en silence.

"Voici le dernier étage...Le bureau de la directrice est le dernier sur la gauche, bonne fin de soirée..."

Elle le salua d'une dernière courbette alors qu'un autre homme montait dans l'ascenseur. Elle se lécha les lèvres avant de lui faire un petit sourire.

"Bonsoir monsieur...Vous voulez descendre ?"

Un nouveau contrat m’avait amené à l’hôtel ‘’spécial ‘’ de Seikusu, c’est-à-dire que son thème était surtout concentré sur le sexe. Une fois les pieds à l’intérieur de cet endroit, on ne pouvait plus se promener sans avoir sous les yeux une scène des plus explicite, peu importe l’employée ou le client. Ma cible était justement un de ces clients, qui passait justement la semaine dans cet hôtel. La cible avait été témoin d’un meurtre, et mon client avait demandé que je m’en débarrasse,  et comme il restait quelques jours, j’avais le temps de pouvoir regarder ses habitudes en travaillant pour cet hôtel.

Malgré quelques invitations coquines de la part des employées, mon attention resta  sur l’entrevue qui était dans le bureau de la directrice de l’hôtel.  Entrant dans l’ascenseur, je regardai droit devant moi, restant de marbre, alors que la jeune femme tentait de me faire du charme tout en appuyant sur le bouton de l’étage qu’occupait le bureau de la directrice.

Toquant à la porte, j’attendis l’approbation de la femme pour pouvoir entrer. Le bureau était quand même sobre, et la femme, malgré son âge, était plutôt bien faite.

Bonsoir, je suis Hiro Atayoshi, je suis venu pour la demande d’emploi.

M’asseyant sur l’une des chaises, je décidai d’aller directement au but.

Vous m’avez déjà probablement vu dans les journaux, je suis avocat, mais pour l’instant, je n’ai aucun contrat de défense, la ville est sous bonne garde,  mais mes dépenses sont toujours au même niveau, j’ai donc besoin d’un peu d’argent.

Croisant les jambes, je regardai la dame, je n’avais autre envie que de pouvoir commencer mon investigation sur la cible.

Alors, qu’est-ce que je dois faire comme travail?

Au même moment, de nouveaux coups retentirent à la porte, on dirait que je n’étais pas seul à vouloir ce job.  Alors qu’elle autorisait la nouvelle personne à entrer, l’homme entra dans le bureau. Quelle surprise eus-je lorsque je vis l’homme en question. L’homme qui avait été engagé par un membre d’une des mafias pour me descendre, mais qui avait terminé par son exécution.  Souriant en coin,  je laissai une phrase percer le silence.

Comme on se retrouve…

Finalement, Mach n’avait pas pu s’empêcher de jouir, et sa semence se rependit dans le bouche et sur le visage, et haut de l’uniforme de l’employée quand elle retira sa tête. Mais, cela allait être tout pour le moment, pouvant laisser un plaisir insatisfait en plan. Après tout, le mercenaire avait été le seul à en profiter, puisque la demoiselle ne s’était servie que de sa bouche. Cependant, l’ascenseur était arrivé, et ils n’avaient donc plus le temps. Ce que la jeune femme fit comprendre en se redressant et s’arrangeant, laissant le mercenaire ranger son attirail lui-même.

D’ailleurs, il en eut tout juste le temps que les portes s’ouvrirent, et un homme attendait visiblement pour monter. La demoiselle lui indiqua où aller avant de se tourner vers l’homme avec un regard qui en disait long sur ses envies.

- Amusez vous bien ! Et à une prochaine fois peut être !

Dit le jeune homme avec un sourire des plus amusé, alors que l’homme ne savait pas trop ce qui l’en était. Mais, il allait sans doute vite le comprendre si la demoiselle faisait ce que Mach pensait qu’elle ferait. Et d’une certaine façon, s’était un veinard, puisqu’il ferait surement ce que lui n’avait pas eu le temps de faire.

En tout cas, il se détourna vite de l’ascenseur qui se referma et se tourna vers la direction qu’il devait emprunter pour rejoindre le bureau de la directrice de l’hôtel. Il ne lui fallut évidemment pas longtemps pour arriver devant la porte et toquer avant d’entrer. Son regard se posa alors sur deux personnes, au lieu d’une, ce qui le surprit, même s’il n’en montra rien. Et si son regard se posa sur la dame, des plus ravissantes d’ailleurs, Mach n’aurait pas le temps de trop la détailler, qu’une voix l’interpella.

Se tournant alors vers l’homme assis, il ne tarda pas à reconnaître l’avocat qu’il avait tenté de tuer avant de travailler finalement pour lui. Ce qui avait été des plus prolifiques, surtout au vu de la façon dont il était payé. Il esquissa alors un sourire avant de répondre.

- En effet…

Répondit-il calmement, sans en ajouter plus, puisque ce n’était peut être pas le moment pour parler du bon vieux temps. Il se tourna alors vers la demoiselle, en se rapprochant des deux personnes

- Bonjour, s’est vous qui m’avez demandé de venir ?

Demanda calmement le mercenaire pour s’en assure, puisque vu qu’Hiro était là, s’était peut être lui aussi. Après tout, ils ne s’étaient pas quittés en mauvais termes, et l’avocat aurait peut être un travail pour lui. Il voulait donc s’assurer de qui serait son employeur. Et en attendant la réponse, le jeune homme ne prit pas la peine de s’assoir, puisque cela n’aurait pas été des plus poli de le faire sans invitation.   

Kaori Fujima regardait la ville depuis sa fenêtre quand quelqu'un entra dans son bureau. De toute évidence, c'était la première personne qu'elle attendait. Elle rendit son salut à l'avocat lui désignant un siège de l'autre coté de son bureau.

"Effectivement monsieur Hiro, je vous ai fait venir, j'ai un petit travail pour vous...Qui sera un peu en dehors de ce que vous faites normalement, mais je suis sûre que vous vous en tirerez très bien..."

Quelques instants plus tard, un autre individu d'une classe assez différente pénétrait dans son bureau. Visiblement les deux se connaissaient déjà...Tant mieux, cela allait faciliter les choses.

"Asseyez vous, monsieur Bonin, vous aussi, s'il vous plaît...Je vois que vous vous connaissez...Je ne l'avais pas prévu mais ça m'arrange..."

Elle se laissa tomber dans son fauteuil, sa poitrine rebondissant au contact du cuir. Elle rajusta ses lunettes avant d'ouvrir un petit dossier.

"Bien...Autant entrer dans le vif du sujet. Mon hôtel est d'une classe très haute, je fais ce qu'il y a de mieux sur le marché. Toutes sortes de prestations sont comprises et j'ai bien dit toutes...Le personnel féminin est formé pour donner un petit extra aux clients...Je n'ai que de bons échos. Toutefois, il est une de mes employées qui m'ennuie un peu. C'est une hôtesse d'acceuil et bien qu'elle soit très serviable et compétente, elle se bloque en ce qui concerne...la chose. Tenez voici sa photo..."

Elle tendit une photo d'Irina aux deux hommes histoire qu'ils la mémorise.

"Elle est veuve depuis un peu plus d'un an, son mari étant décédé dans un malheureux accident de voiture. Toutefois, son petit sourire innocent est trompeur. J'ai entendu dire par des sources bien informées qu'elle se fait plaisir en cachette. Il est intolérable qu'elle garde cela pour elle...Aussi je vous ai engagé pour la pervertir. Vous allez la former. Faites en ce que vous voulez, vous avez une semaine. Au bout d'une semaine, elle devra être une vraie salope...Ce qu'elle est déjà, je le sens. Vous allez vous y mettre à deux. Un homme distingué et un...rude et viril...Vous acceptez le boulot ?'

Suite à mon échange de banalité avec le mercenaire, la directrice décida qu’il était temps de nous dévoiler la raison de l’entretien de l’embauche, en fait, c’était surtout ce en quoi consistait le job.

C’est drôle, vous dites que c’est un hôtel haut de gamme. Cependant, dans les hôtels luxueux que j’ai eut la chance de résider, lorsque je demandais le service aux chambres, je ne recevais pas une jeune femme avec un costume de « maid », s’écartant les jambes au claquement de doigt, mais c’est amusant comme concept. Bref, si j’ai bien compris, vous voulez que nous la brisions? Ce n’est pas très reluisant comme travail, mais j’aime bien l’idée.

Évidemment, tout ce qui comptait pour moi, s’était la cible que je devais éliminer, le reste était de second ordre, mais l’idée de pouvoir prendre du bon temps, de m’amuser un peu avec une nymphomane en devenir me plaisait beaucoup je devais dire. Un seul petit détail m’accrochait.

Je reste à l’autre bout de la ville, et je n’ai pas envie de passer la semaine à être pris matin et soir dans les embouteillages pour aller et revenir du travail, donc j’aimerais avoir une chambre ici pour la prochaine semaine.

Les embouteillages ne me dérangeaient vraiment pas, c’était plutôt pour pouvoir surveiller ma cible vint-quatre heures sans éveiller le moindre soupçon. D’ailleurs, passer la semaine complète dans cet hôtel semblait être une bonne idée, surtout sachant que chaque femme, ou presque, travaillant dans cet endroit étaient payés pour faire tous ce qui est nécessaire au confort des résidents de l’hôtel.

Tant qu’à être lancé dans le sujet, la rémunération prévue serait de…

Je devais garder ma couverture, il était évident que, pour moi, le peu que pouvait me rapporter ce travail m’intéressait le moins du monde. Cependant, couverture ou pas, j’étais toujours Hiro, je ne passe jamais par quatre chemins pour aller là où je veux, je prend la route la plus directe. Certains me considèrent froid à cause de mes paroles directes, peut-être est-ce vrai, cependant, lorsque je parle, les gens s’en rappellent.

C’était ma dernière question, je n’avais plus rien à demander, j’étais prêt à commencer mon job, mais je restai jusqu’à ce que la directrice nous donne congé. Cependant, la dernière phrase qui avait sortie de sa bouche me fit sourire. Beaucoup ont perdu la face, ou encore la vie, parce qu’ils m’avaient sous-estimé.

Vous savez, il ne faut jamais se fier aux apparences, qui sait, je suis peut-être plus brutal que mon collègue juste à côté de moi!

Les retrouvailles avec Hiro n’étaient pas prévues, mais pas inintéressantes non plus. Mais, le fait que ces deux là se connaissaient ne sembla pas déranger la directrice des lieux bien au contraire, qui après les avoir installés, commença à énoncer la raison de la présence des deux hommes  Le mercenaire l’écouta alors faire son discours.

- J’ai pu le constater en effet !

Marmonna t il avec le sourire quand elle aborda les prestations qu’offraient le personnel de l’hôtel aux clients. Ainsi, cela ne ferait sans doute aucun doute pour leur futur employeur que Mach avait du bénéficier d’un certain traitement. La seule question qui pouvait se poser à ce sujet, était de part le fait qu’il fut un client un jour, ou bien était ce n arrivant ?

En tout cas, le jeune homme ne perdit pas le sourire quand il apprit de quoi il n ressortait, t visiblement, son camarade s’en réjouissait tout autant. Par conséquent, il était pu probable que le mercenaire refuse le contrat. Mais, cela serait l’avocat qui prendrait la parole n premier, parlant de sujet qui concernait bien évidemment Mach également.

- Pour moi, l’idée d la chambre dans l’hôtel st la bienvenue aussi.

Enchaina t il sur ce sujet là, avant qu’Hiro n’aborde la question de la rémunération. Mach eu n tout cas, une petite idée de ce que l’avocat attendait comme paiement, ou du moins pour une partie, ce qui était aussi la raison de la demande de la chambre supposa t il, et esquissa donc un nouveau sourire, en ramenant son regard vers la directrice..

En ce qui concernait la dernière remarque de la demoiselle, et la réponse de son camarade, Mach n put qu’acquiescer, alors qu’il s rappelait leur première rencontre et l’exécution de ses sbires. Mais, il n’allait rien dire sur ce point, mais revenir sur la mission qu’on voulait leur confier.

- S’est votre réceptionniste, s’est bien çà ?

Demanda t il pour se faire confirmer alors qu’il regardait d nouveau la photo. D’ailleurs, il s dit que l’aborder serait sans doute facile au vu des réactions de la demoiselle lors de leur discussion quand Mach arriva.

Kaori regarda les deux hommes qui se connaissaient, manifestement. Cela la surprit mais elle passa outre. Pourquoi pas après tout, c'était même peut être mieux pour la mission en question. Elle considéra un peu mieux les deux hommes. L'un et l'autre faisait vraiment ce dont elle s'imaginait. Le contraste allait être encore plus déroutant...

Vous savez, il ne faut jamais se fier aux apparences, qui sait, je suis peut-être plus brutal que mon collègue juste à côté de moi!

"Je n'en doute pas...Vous ferez ce que bon vous semble, tant que la mission est remplie. Oui c'est bien la réceptionniste. C'est du moins sa fonction principale. Il peut lui arriver de faire quelques heures supplémentaires au restaurant...N'hésitez pas à l'humilier si vous le désirez..."

Elle se tourna un peu sur sa chaise de bureau, croisant les bras sous sa poitrine, la faisant remonter encore davantage.

"Pour la chambre, ce la ne devrait pas poser de problèmes...Quant au paiement...5000 dollars chacun. Si vous vous approcher un peu de moi je peux même vous donner un petit accompte dès maintenant..."

Elle eu un petit regard malicieux au travers de ses lunettes, passant sa langue sur ses lèvres.