Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Diggin' [Elisia Knightmare]

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Elisia Knightmare

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 15 dimanche 07 juin 2015, 21:27:30

Elle m'a rien pris ? Bon d'accords, ce sont les esclavagistes que j'ai croisé qui m'ont pris ma liberté, mais quand même, puisqu'elle m'a achetée c'est qu'elle cautionne un peu le système. Quand à rester dans la cage… Non merci au final.

Je baisse les yeux pour éviter de me faire gronder plus. J'y peux plus rien, je ne m'appartiens plus. Cette idée me transperce le cœur comme une lame. Quelque-chose de bien vicelard, et de bien douloureux. Je sens que j'ai encore envie de pleurer, mais je ne vois pas bien à quoi ça me servirais.

La blonde semble compatir un peu quand même. Elle ajoute que je suis chanceuse. Ça je ne peux pas vraiment dire le contraire, même si je peux pas l'affirmer non plus. Si je n'ai plus que le droit d'obéir, elle aurait très bien pu m'ordonner de rester toute nue. Au moins suis-je habillée et ais-je pu récupérer mes affaires. En plus elle a dit qu'elle allait s'occuper de moi… Enfin, elle l'a dit avant de me demander ce que je serais d'accords de donner pour rester en vie. Et maintenant elle ne me demande plus rien. C'est super flippant ! Je vais me faire bouffer comment moi dans cette histoire ?

Elle repart ensuite et je lui emboîte le pas. Enfin, j'essaie ! Elle est trop courte cette gamine ! Elle a la foulée d'une collégienne, comment je suis censée marcher à son rythme moi ?

Cette idée me fait sourire un peu malgré moi quand je considère mes options à ce sujet, l'une de mes idées les plus drôles étant encore de lui proposer de porter des talonnettes pour la mettre à mon niveau. Il lui faudrait quoi ? Trente ? Quarante centimètres de talonnettes ? Ce serait plus que ridicule, ce serait burlesque !

Au moins avoir des idées débiles ne me fait pas penser à ma condition, alors je continue un peu dans cette veine, relevant tous les détails bizarres/surprenants/idiots des alentours et je manque de me payer un ou deux fou-rires sur le chemin, pouffant dans mes mains la moitié du temps sous les regards surpris de ma camarade de club.

Finalement, nous arrivons devant une grande maison. Mais le genre vraiment immense ! Genre Versailles ! Enfin, peut-être pas aussi gros, mais c'est vraiment une maison énorme ! J'avais raison, c'est pas mes trois sous et demi se courant après qui auraient intéressé la petite Mélinda. Elle est tout simplement trop riche si tout ça est à elle.

Elle reprend la parole quand nous entrons dans la maison et je me fige d'effroi. Un harem ? putain sans rire, UN HAREM ? Et mon corps pas mis à contribution ? Mais c'est quel genre de harem exactement ? Le harem, c'est pas le truc où les sultans arabes gardaient leurs épouses ou un truc comme ça ? Il y a un sultan dans le coin ? J'y pige plus rien… Wut ? Cuisine ? Elle a dit cuisine ? SUR TERRE ?!?

J'adresse un regard très surpris à Mélinda. Elle peut retourner sur terre ? Et elle me propose d'y aller ? C'est complètement con ! Si je retourne sur terre, je redeviens protégée par la convention internationale des droits de l'homme, ou je sais plus comment ça s'appelle. Mais en deux coups de fil à l'ambassade, je suis rapatriée dans mon Jura Français natal en deux temps trois mouvements et exit l'esclavagisme, Mélinda et tout le reste ! Fin du cauchemar, rideau, bye-bye !

J'ouvre la bouche pour lui répondre quand je me ravise. Elle m'a déjà fait le coup juste avant… Me poser une question-piège…

Je pousse un peu la réflexion. Je reviens sur Terre, je retourne en France… Et ensuite quoi ? Je reprends mes études, je prends mes pilules… Et j'attends ma mort en espérant avoir le temps de décrocher mon diplôme ? Bon je serais libre, c'est toujours préférable à l'esclavage, non ?
Peut-être que je prends le problème dans le mauvais sens… Si je reste ici, il se passe quoi ? Mélinda dit qu'elle va me faire soigner… Sur Terre ils ont déjà épuisé toutes leurs ressources, je suis déjà condamnée à regarder l'épée de Damoclès me descendre sur la nuque sans pouvoir rien faire d'autre que la ralentir… Et encore, juste un peu… Tandis qu'ici…

Non, la magie c'est quand même trop fou ! Mais j'ai vu de mes yeux et senti sur ma peau le truc bizarre d'Ayumi. Il y a clairement là une chose que j'arrive pas à expliquer. Et j'ai vu aussi les gens qui ressemblent à des animaux dehors. Il se passe ici des choses que toutes mes connaissances de la technologie humaine ne peuvent pas expliquer. Alors qu'on puisse me soigner vraiment ici, est-ce vraiment impossible ?

Si je veux rester objective, je suis bien forcée d'admettre que je n'ai aucun moyen de le savoir. Et s'il y a une chance que je puisse vivre… Mais ma vie vaut-elle ma liberté ? Mourir libre est-il mieux que vivre enchaînée ?

J'ai la réponse à ma question assez vite en me souvenant de ce qu'il s'est passé dans la cage. Ma peur de la douleur. Mais surtout cette impression de perte. Si je meurs tout s'arrête. Personne ne se rappellera de moi. Je serais un nom sur un bout de caillou. Ma mère pourra m'oublier et sortir de son hôpital, mon père pourra cesser de payer ma pension. C'est pour le mieux ? Vraiment ?

Non, si je suis bien honnête avec moi, je ne veux pas mourir… Et même si je suis esclave, tant que je suis en vie j'ai toujours une chance de m'en sortir si je suis guérie.

Je fronce les sourcils en regardant la petite blonde.

- Vous aimez bien jouer avec les sentiments des gens, hein ? Grince-je. Je vais prendre la cuisine icIIIIIIIIII !

Je ne l'ai pas entendu venir, mais je l'ai super bien sentie, la grosse main qui s'est posée sur mes fesses.

Je me retourne à toute vitesse et envoie une baffe retentissante du revers de la main dans la figure du goujat qui a osé me toucher le cul. Il a l'air super surpris. Surtout que la natation et la natation synchronisée m'ont rendue assez forte avec mes bras. Il vacille un instant puis tombe sur les fesses, l'air complètement perdu. Comme s'il s'attendait pas du tout à ce que je le fasse.

- *NON MAIS ÇA VA PAS ? ESPÈCE DE MALADE !* Hurle-je en français, rouge de colère avant de me rappeler qu'ici ils ne comprennent que le japonais. ECCHI ! HENTAI ! HINEKURETA ! TORITSUKARE !

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 16 mercredi 10 juin 2015, 02:03:27

Mélinda aimait effectivement bien jouer avec les autres. Elle voulait les contrôler avec leurs sentiments. La vampire était ainsi ; elle avait horreur de l’imprévu, et voulait contrôler tout ce qui arrivait autour d’elle, ce qui impliquait d’être proche de ses esclaves. Ainsi, même si son entreprise comprenait plusieurs centaines d’esclaves, elle pouvait se targuer de tous et de toutes les connaître, puisqu’elle avait fait l’amour avec chacun d’entre eux. Il n’était donc pas faux de dire que le harem vivait avec un véritable culte de la personnalité s’organisant autour de la personne de la vampire, illustrant son fort narcissisme. Elisia en prenait lentement conscience, alors que Mélinda, bonne joueuse, lui offrait la possibilité de travailler dans les cuisines… De fait, elle ne voyait pas quoi faire d’une prostituée n’ayant pas de sexe, et, pour elle, c’était la solution la plus logique qui soit. Mélinda y songeait donc quand un jeune noble posa sa main sur les fesses d’Elisia.

« Voilà ce que j’appelle de la bonne… »

L’homme n’eut pas le temps de terminer qu’il se reçut une gifle en pleine figure qui le laissa pantois. Mélinda déglutit en reconnaissant Lord Arthur Bronsway, dont la famille était une grande amatrice du harem. Un dandy parfumé qui faisait la désolation de son père en préférant les prostituées et les courbes féminines à l’escrime et à la guerre. Elisia lui hurla dessus, attirant tous les regards, tandis que Bronsway, évidemment surpris, la regardait, ahuri, en se demandant quelle mouche avait bien pu piquer cette esclave. Mélinda, elle, reconnut clairement le français, avant d’aller vers le japonais, qui se rapprochait énormément de la langue commune de Terra. En entendant le mot « hentaï », qui était, dans la langue commune de Terra, l’équivalent de « sexe », il fronça les sourcils, observant les lourds seins de la femme.

Mélinda, elle, se disait qu’elle allait avoir du mal avec Elisia, et agit vite.

« Il faut payer avant de pouvoir tâter, Lord Bronsway. »

Arthur fusillait Elisia du regard… Et, quand elle lui postillonna à la figure, il la gifla sèchement. Ses mains étaient recouvertes de gants en cuir, et la solide femme tomba au sol. Elle eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’Arthur avait sorti une cravache, dont il se servait habituellement pour son cheval.

« Ah, je ne me laisserais pas insulter de la sorte par cette gueuse ! »

Il allait abattre la cravache quand une main ferme et implacable le saisit au poignet. Bran, le grand-frère de Mélinda, venait d’arriver, et empêcha l’homme de fouetter Elisia.

« Elisia est mon esclave, Monsieur Bronsway. C’est à moi qu’il revient de la punir ou non ! »

Arthur grogna sur place, mais, face à Bran, il était difficile de discuter. L’homme relâcha le poignet d’Arthur, qui regarda autour de lui, constatant qu’il était devenu l’attraction du moment. Il brandit un doigt vengeur vers Elisia, puis planta son regard dans les yeux de Mélinda, pour une ultime bravade :

« Nous n’en resterons pas là. Ce… C’est un scandale. Un scandale, vous m’entendez ?! Un SCANDALE ! »

L’homme se retira alors, furieux, et Mélinda resta silencieuse. Elle se retourna alors vers Elisia, avisant les marques rouges sur sa joue.

« Tu veux un peu de pommade ? Tu as la tête dure, mais ces nobles ont souvent de la force dans les bras… »

DC d’Alice Korvander.

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Elisia Knightmare

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 17 mercredi 10 juin 2015, 09:16:10

Ça je dois bien admettre que c'était la dernière chose à laquelle je m'attendais. En règle générale, quand une fille giffle un mec en public en le traitant de tous les noms, il s'écrase et évite de la ramener. Du moins sur terre.

Par contre ce que je comprends très bien, c'est la réponse de Mélinda. Il faut "payer avant de pouvoir tâter ?" Le déclic n'est pas long. En fait de harem, c'est endroit n'est rien de plus qu'un bordel ! J'ai été achetée par une proxénète qui pourrait être ma petite sœur ! Je comprends d'un coup beaucoup mieux la référence de mettre mon corps à contribution. J'ai été achetée pour devenir pute !

D'un coup, plus que la baffe du mec qui s'énerve contre moi, ce sont des larmes d'amertume que je sens couler sur mes joues. Je trouvais désagréable la façon qu'avait la blonde de jouer avec les émotions des gens, mais je pensais pouvoir lui faire confiance. Et voilà que je découvre au débotté qu'elle veut me prostituer ! C'est horrible ! Moi qui m'étais faite à l'idée de ne jamais découvrir le sexe, me voici confrontée à l'idée que, si je suis soignée, ce serait pour écarter les cuisses à la demande ?

Je remarque à peine l'intervention de l'éphèbe qui empêche l'autre machin-chose de me cravacher. Mais je dois avouer que je préférerais presque. La douleur physique je commence à connaître. Et même si je ne l'apprécie pas, je peux gérer le fait qu'elle disparaisse vite.

Mais les blessures au cœur… Ce sentiment d'avoir été trahie… D'avoir été menée tout droit dans un piège la bouche en cœur… Ça par contre ça fait très mal. Qu'elle ne soit pas très gentille, je peux faire avec, mais qu'elle me trompe…

L'homme que j'ai frappé continue de crier des choses à propos d'un scandale avant de partir. Puis Mélinda se tourne vers moi pour me proposer de la pommade.

- Ça ira… Dis-je en tournant un regard vide vers elle.

Même si je me rends compte que je ne peux en définitive pas la croire plus que de raison. En fait même, je ne peux plus la croire du tout. Son intérêt est de faire de moi quelque chose qui me répugne. Comment je peux faire confiance à ce genre de personne ?

J'ignore si elle le voit dans mes yeux, mais je ne vois pas pourquoi je le cacherais. Le pâle lien de confiance que je laissais se tisser envers elle vient de se briser.

Je vois bien plus clair à présent. Je suis une marchandise à rentabiliser. Pourquoi elle en aurait quoi que ce soit à foutre de moi ? Je suis même persuadée qu'elle m'a acheté uniquement parce que j'ai des gros seins et un visage agréable à regarder.

Cette baffe a le mérite de me rappeler que je dois être moins naïve. Je vais pouvoir me servir de cette douleur pour me le graver quelque part dans ma petite tête de future catin.

- Les cuisines c'est par où exactement ? Demande-je d'une voix éteinte.

J'ai besoin d'un élément familier, sinon je sens que je vais m'effondrer. J'aime bien cuisiner depuis que je suis toute petite, même si j'y ai passé moins de temps ces dernières années. Mon papa était chef cuisinier dans un prestigieux restaurant en Suisse, c'est pour ça qu'à l'origine nous habitions près de la frontière. Il m'emmenait souvent dans sa cuisine et j'ai appris très tôt à donner des petits coups de mains quand j'étais enfant. Quand j'étais en famille d'accueil, ma tutrice n'aimait pas cuisiner, alors j'avais fait de la cuisine mon domaine. Quand j'ai retrouvé mon indépendance j'avais pris un petit boulot de commis de cuisine dans un restaurant étoilé tenu par un ami de mon père avant d'immigrer au Japon pour arrondir mes fins de moi. La cuisine je sais faire et je m'y sens bien en règle générale.

Et là j'ai désespérément besoin de m'éloigner de ceux qui veulent profiter de moi.

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 18 mardi 16 juin 2015, 01:02:37

Elisia venait enfin de comprendre que ce harem était en réalité une maison close, et, comme Mélinda s’y était attendue, ce fut un choc pour elle... Ce que la vampire vit clairement dans son regard. Elle demanda, d’une voix éteinte, l’emplacement des cuisines, et Mélinda lui indiqua de la suivre. La vampire continuait à réfléchir. L’incident avec Bronsway n’était rien, mais il allait aussi falloir qu’elle s’occupe du problème d’Elisia. Cette grande girafe était très indépendante, et visiblement guère enthousiaste à l’idée d’être une pute... Rien de bien surprenant, Mélinda savait que, sur Terre, les humains voyaient avec le plus profond des dédains cette profession. De manière tout à fait hypocrite, ils la rejetaient, la reniaient, alors même que la prostitution était le plus vieux métier du monde, et qu’elle engendrait énormément de bénéfices. Cette hypocrisie ne se retrouvait pas à Ashnard, où les maisons closes étaient tolérées, et encore moins chez Mélinda, où, de fait, elle refusait de voir ses filles comme des putes, préférant les appeler officiellement « dames de charme », ou encore « courtisanes ».

Mélinda ne dit rien, car elle ne voulait pas bombarder Elisia tout de suite. Après l’altercation dans le hall, elles avaient toutes les deux besoin de réfléchir et de faire le point... Cette grande femme énergique et colérique risquait de poser des soucis. Mélinda ne voulait pas qu’elle tente de s’échapper et en vienne à causer des problèmes. Elles rejoignirent donc le réfectoire du harem, une grande et vaste pièce avec plusieurs longues tables en bois et des rangées de bancs à droite et à gauche de ces dernières. Il y avait aisément de quoi contenait plus d’une centaine de personnes, ce qui donnait une bonne idée de la taille du harem.

« Par ici... »

Elle alla au fond de la pièce, et Mélinda ouvrit une porte en bois. Les cuisines se trouvaient derrière, et il s’agissait de cuisines médiévales, à l’ancienne, avec de grandes cheminées où aucun feu ne brûlait, et comprenant de grandes tables sur lesquelles quantité de victuailles étaient posées. Une porte dans le fond de la cuisine menait à une salle de réserve, comprenant plusieurs caisses de nourritures. Il n’y avait pour l’heure personne, car  ce n’était tout simplement pas encore le moment de préparer à manger.

« Tu aimes cuisiner, Elisia ? »

La vampire n’attendait pas spécialement de réponses. Elisia avait l’air d’être la femme la plus triste du monde, et, en laissant planer quelques secondes, Mélinda, qui conservait toujours sur ses lèvres son petit sourire moqueur, se hissa sur un meuble, posant ses fesses dessus.

« Tu crois que je vais faire de toi une prostituée, hum ? C’est vrai qu’Ayumi en est une... Mais je ne force jamais mes protégées, Elisia. Alors, cesse de bouder, car je ne compte pas faire de toi l’une de mes courtisanes si tu n’as pas envie de l’être. »

Mélinda se doutait qu’Elisia serait sceptique, ce qui l’amena rapidement à faire quelques précisions utiles :

« Je n’ai pas qu’une maison close, Elisia. Si tu aimes cuisiner, je pourrais t’affecter à mon restaurant... Bien sûr, quand tu seras guérie, cela va de soi. »

Elle lui sourit plus gentiment, essayant de se montrer la plus sympathique possible :

« Je sais que tu te méfies de moi, Elisia, mais je t’assure que je ne souhaite que ton bonheur. C’est la raison d’être de mon harem : un havre de paix et de bonheur pour toutes les personnes qui ont la chance d’être dedans. »

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 19 mercredi 17 juin 2015, 00:36:48

Je suis la petite Mélinda le long des couloirs, jetant vaguement des regards vide autour de moi sur les couloirs que je traverse. Nous arrivons finalement dans un grand réfectoire. Je n'ai pas envie de songer à l'avenir pour le moment. Je me focalise sur ce que je sais et que je connais.

Vu la place prévue pour permettre aux personnes de manger, je pense qu'il doit être possible d'y accueillir une centaine de personnes. Peut-être même un peu plus. Mais pour combien de services ? Si l'heure du repas est divisée en trois ou quatre services comme dans une cantine moderne qui sert de onze à quatorze heure, ça pourrait signifier une rotation de plus de quatre cents individus, voir peut-être même cinq cent.

Cinq cent prostituées au même endroit ? Même pour moi. ça me semble un chiffre hallucinant. Mais tout ici a l'air démesuré. Je ne serais même pas vraiment surprise en fait.

Elle me conduit ensuite à la cuisine proprement dite et j'ai juste envie de commencer à déprimer. Pour une personne qui a accès à la Terre, elle n'est vraiment pas futée. Cuisiner au feu de bois dans une cheminée ? Certes, ça a des avantages comme une cuisson à feu doux plébiscitée par nombre de chefs de cuisine traditionnelle, mais le feu de bois est dur à maintenir sur les plats à cuisson lente et difficile à gérer en début de cuisson.

Mélinda me demande si j'aime cuisiner. J'hoche la tête sans oser répondre à voix haute. À quoi ça me sert de parler de toute façon ? Je n'ai pas voix au chapitre. Autant me couper la langue, on gagnera du temps.

Je la dépasse pour aller regarder le foyer. Si je ne me trompe pas, le four doit se trouver dans les parois de l'âtre. Je suis même surprise en bien, il se trouve un four de chaque côté du foyer principal. C'est bien plus pratique pour travailler sur plus de plats différents.

Une copieuse réserve de bois se trouve à côté de la cheminée, celle-ci est raclée et les cendres ont été débarrassées, ne laissant que les fragments de charbon de bois pas tout à fait fini de consumer dans le foyer principal.

Mais cette cuisine n'est pas mon domaine. Il doit y avoir un chef de cuisine dans le secteur. Quelqu'un qui organise tout ça. Ou du moins en son absence il doit y avoir un planning des menus, des personnes attendues ou du nombre de portions à prévoir ainsi qu'un inventaire.

Je commence à chercher des feuillets, de préférence sur un support pour écrire pendant que je remarque que la petite blonde s'est assise sur un meuble en me regardant fureter. Elle m'explique qu'elle ne force pas les gens à se prostituer pour elle pendant que je trouve finalement ce que je cherche.
Je lui adresse vaguement un regard pendant qu'elle me parle, histoire qu'elle voie que je suis ce qu'elle dit.

Je n'en crois rien. Pas le moindre mot. Elle tient un bordel, à quoi ça l'avancerait d'acheter des filles si ce n'est pour en faire des putes ? Et je ne croirais jamais qu'elle m'a achetée pour faire la cuisine ou le ménage chez elle. Elle ne m'a pas posée la moindre question à ce sujet avant de m'emmener chez elle. Qui plus est, elle a dit qu'elle ne mettrait pas mon corps à contribution "pour d'évidentes raisons". C'est sûr que pas avoir d'organes sexuels c'est problématique pour satisfaire la clientèle.

Elle continue à argumenter qu'elle n'a pas qu'une maison close, qu'elle aurait aussi un restaurant. À nouveau je tourne le regard dans sa direction pendant qu'elle parle et l'écoute sans plus.

Elle était obsédée par mes seins quand elle m'a fait mettre à poil sur la place du marché. Elle croit vraiment que je vais admettre qu'elle laisserait filer une fille avec mes attributs pour l'enterrer dans une cuisine ? Mon cul ouais ! Si son traitement réussi, je vais me retrouver saucissonnée à quatre pattes, en tenue d'Ève, et ma nouvelle virginité sera vendue aux enchères avant d'avoir le temps de dire "ouf" plutôt !

J'ai vu ce que je voulais voir sur l'inventaire et les plannings. Le personnel de cuisine ne va probablement pas tarder car dans une cuisine à l'ancienne, cuire le splats est plus long et la préparation est un peu plus fastidieuse. Surtout qu'avec les mesures d'hygiène de l'époque, on a vraiment intérêt à bien cuire ce que l'on donne à manger pour éviter les germes, les microbes et les parasites qui peuvent être présents dans la nourriture.

Elle termine son discours par un dernier monologue avec un sourire certes plus aimable, mais des paroles qui sonnent à mes oreilles comme le mensonge le plus hypocrite du siècle. Une maison close, un havre de paix et de bonheur ? J'aimerais bien qu'elle me sorte le dictionnaire qui osera proposer une définition pareille.

Je préfère baisser les yeux. Elle serait encore capable de voir que je lui accorde autant de crédit qu'à un témoin de Jéhovah qui sonne à ta porte un dimanche matin à six heures. J'hoche vaguement la tête pour signifer que j'ai entendu. Puis je prends une bassine que j'ai repérée à l'entrée et me dirige vers le gros tonneau d'eau que j'ai vu en entrant. Je puise pour mettre de l'eau dans la bassine et la ramène plus près de la table couverte de victuailles. Je cueille un couteau tranchant au passage et m'installe sur un tabouret. Une chose que je peux faire avant que les autres cuisiniers arrivent, c'est commencer à éplucher les légumes. Je commence avec les pommes de terre.

Sitôt que j'ai un couteau en main et de la nourriture dans l'autre, je m'abime dans ce que je fais. Ne surtout penser à rien d'autre si je veux éviter de me briser à l'intérieur.
Tu adores la cuisine Elisia, sers-t-en pour éviter de finir en larmes. Ne pense à rien ! Le couteau, la patate ! Tu incise d'un geste précis et te fais tourner la patate pour faire tomber dans une autre bassine une longue épluchure d'un bloc. C'est facile tu l'a fait des centaines de fois. Tu sais très bien le faire. Rappelle-toi monsieur Rabaey, l'ami de papa et de son restaurant. Souviens-toi de ses explications. La cuisine est un art de tous les instants. Avec de la passion, la cuisine me permettra de faire plaisir à plus de personnes que je n'en rencontrerais jamais. Même morts, on se souvient des grands cuisiniers.

Je perds complètement la notion du temps et je ne m'arrête que quand j'ai fini toutes les patates. J'ai travaillé vite il me semble. J'ai à peine eu le temps de me passer quelques souvenirs. La petite blonde me regarde avec des yeux un peu surpris j'ai l'impression. Je jette un coup d'œil au tas de patates qui dépasse de la bassine. C'est vrai que je ne pensais pas qu'il m'arriverait plus haut que le genou. Il se trouve quelques légumes supplémentaires sur la table à éplucher. Je ne vois pas de raison d'attendre. Je reprends une bassine et recommence. Encore et encore jusqu'à ce que les légumes soient tous épluchés. Je ne sais pas comment le chef compte faire préparer tout ça. J'ai bien trouvé un inventaire et une liste d'ingrédients avec des quantités, mais pas de planning des plats. Je ne vais pas commencer à cuisiner dans le vide, ce serait contre-productif et ça chamboulerait le planning du chef de cuisine.

Mais je ne m'inquiète pas, il y a mille autre choses à faire dans une cuisine en attendant les cuisiniers.

Je prépar le feu dans le foyer, empilant les buches pour qu'il ne reste plus qu'à lui mettre le feu pour l'allumer. L'avantage d'avoir travaillé avec m. Rabaey c'est qu'il faisait souvent des galas ou des services externes. J'ai été plusieurs fois l'aider en tant que commis de cuisine sur des endroits où il cuisinait à l'ancienne, dans des grosses marmites sur des âtres ouverts ou sur des poêles à bois.

J'ai bien retenu mes leçons. Travailler avec un chef étoilé qui a reçu un prix des mains même d'un président de la république Française et est arrivé premier au classement européen des restaurateurs pendant trente ans, ça vous donne envie de bien faire. Et il a toujours été très gentil avec moi.

Je trouve le puit pour refaire la réserve d'eau. Nettoie et ré-aiguise les couteaux de cuisine avec une pierre à aiguiser. J'attends que les cuisiniers arrivent en m'occupant les doigts mais surtout en gardant mon esprit loin de ce qui m'arrive réellement.

Sinon je vais pleurer. M'effondrer dans mon coin et me laisser mourir.

Heureusement qu'il y a toujours quelque chose à faire dans une cuisine. Un jour j'ai gagné le concours de rendement du restaurant en battant tous les autres commis plus expérimentés que moi en faisant à peu près une fois et demie leur boulot. Je n'ai jamais osé dire au chef que j'étais complètement dans la lune à ce moment-là. Un peu comme maintenant quoi...

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 20 jeudi 18 juin 2015, 02:07:53

Elisia ne chercha même pas à lui répondre, ce qui était… Impoli. Mélinda fronça les sourcils en la regardant se déplacer. Elle commençait à s’affairer dans la cuisine, totalement fermée, retenant visiblement tout un tas de reproches. Cette grande girafe se dressait face à elle, et continua à travailler, allant chercher de l’eau, et nettoya ensuite les multiples couteaux de cuisine. La préparation des plats allait bientôt commencer, et Elisia agissait exactement comme si Mélinda était transparente, et n’existait plus. La vampire ne disait donc rien pendant un moment… Jusqu’à descendre sur le sol, et par poser sa main sur celle d’Elisia. Elle la maintint, jusqu’à être sûre de pouvoir bénéficier de l’attention d’Elisia.

« Si tu veux bouder, il ne faut pas la faire dans la cuisine, Elisia. »

Le ton était ferme et assuré, péremptoire, et elle s’écarta un peu d’elle.

« Pour quelle raison te mentirais-je, Elisia ? Si je veux te baiser, qu’est-ce qui m’empêcherait de le faire ? Je pourrais te défoncer le cul, là, maintenant… Alors, pourquoi te dirais-je que tu peux aller ailleurs, si c’était faux ? »

Cette Elisia était une véritable tête de mule, et, si Mélinda pouvait comprendre son désarroi, elle supportait assez moins l’idée de devoir continuellement se répéter. La vampire marchait donc le long de la cuisine, bras croisés, et lui expliqua que son restaurant était à côté du harem, que c’était un grand établissement luxueux, et que la cuisine était un peu plus moderne qu’ici. De fait, elle était surtout irritée de constater qu’Elisia la prenait pour une menteuse… Car, à bien y réfléchir, Mélinda mentait très rarement, et jamais avec ses esclaves. Elle ne bluffait qu’avec d’autres partenaires commerciaux, et elle réfléchissait maintenant au moyen d’amener Elisia à lui faire confiance.

Finalement, une idée vint à germer dans son esprit, et elle lâcha alors :

« Puisque tu es si sceptique, que dirais-tu que je te le montre ? Mon restaurant... Si cuisiner te détend tant, tu pourras travailler dedans... Et, si tu ne me fais toujours pas confiance pour ne pas te violer, je pourrais toujours te donner une ceinture de chasteté, en te confiant la clef. »

Elle lâcha cette phrase avec un léger sourire, comme pour montrer qu’elle plaisantait... Mais des ceintures de chasteté, en revanche, elle en avait bel et bien !

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Elisia Knightmare

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 21 dimanche 21 juin 2015, 12:58:40

Je sans la petite main fraiche de Mélinda se poser sur la mienne et me maintenir jusqu'à ce que je me tourne pour la regarder. Elle me gronde en me disant que je ne dois pas bouder à la cuisine. Ce qui n'est pas entièrement faux.

Mais juste après, elle me dit des choses horribles comme quoi si elle voulait elle pourrait me ravager le fondement à l'instant. C'est vraiment pas le genre d'image que j'aurais utilisée pour essayer de rassurer quelqu'un !

Elle continue en m'expliquant qu'elle a un restaurant de luxe juste à côté de son harem, plus moderne et tout. Elle se propose même de me le montrer. Et juste après elle ajoute une proposition vraiment dégueulasse de me prêter une ceinture de chasteté pour éviter qu'elle viole.

Une ceinture de chasteté ! Non seulement le concept en lui-même me révulse parce qu'il est tout sauf hygiénique, mais s'il y a bien une chose qui illustre bien l'emprisonnement, c'est cet instrument par son irruption dans une zone très intime !

La simple idée d'en porter une me révulse. Même si ce serait dans le but de me "protéger". Et même en admettant que je dispose de la clé à mon loisir.

Je repose le couteau que je suis en train d'aiguiser et repose la pierre à côté.

- Vous savez pourquoi j'aime la cuisine ? Parce qu'elle m'a toujours permit de faire plaisir aux gens autour de moi. Je ne peux pas avoir de vie intime avec qui que ce soit, je n'ai jamais eu de copain ou de copine, j'ignore même si j'ai une attirance pour un genre. Ça a toujours été ma seule manière de donner le sourire aux gens autour de moi.

Je me tourne vers elle et me met à genoux pour la regarder dans les yeux.

- J'ai fait des petits boulots dans des grands restaurants, avec des chefs étoilés. J'ai fait des recettes parfois très complexes, parfois toutes simples. C'était mal payé, mais j'étais contente. Chaque pièce de mon salaire, je l'avais méritée. Mais là, si je vais travailler dans le vôtre, je n'aurais rien pas vrai ? Cuisinerais-je de manière divine que tout irait dans votre poche, je me trompe ?

Je marque une pause pour la laisser réfléchir.

- C'est très usant de travailler sans reconnaissance de ce que l'on fait. C'est un peu comme faire un château de sable à en endroit que la mer balaie tout le temps. Qui plus est, ce serait quoi alors la différence avec me prostituer ? Demande-je d'une voix tremblante. Dans les deux cas, vous utiliseriez mon corps pour gagner de l'argent et je n'aurais aucune reconnaissance de mon travail en retour. Vous voyez un meilleur moyen de me détruire que de broyer mon dernier refuge de cette manière ?

Je secoue la tête.

- Je préfère rester ici. Au moins ici, ma cuisine ne vous rapporte rien et je peux espérer que les gens qui la mangeront puissent simplement apprécier un plat plutôt que d'attendre de toute façon que les choses soient à leur goût comme dans un restaurant. Et c'est ma manière de compatir à leur sort… Termine-je.

Je me relève, pas très convaincue que mes arguments aient fait mouche.

- Et si vous dites vrai, à propos que "vos filles" sont heureuses ici, je le verrai bien au moment de servir le repas…

À ce moment, la porte de la cuisine s'ouvre et d'autres personnes rentrent. Elles s'immobilisent en voyant la petite blonde et le bruit des papotages s'interrompent.

- Et pour la ceinture de chasteté… Je vais y réfléchir… Complète-je en baissant le regard.

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 22 mardi 23 juin 2015, 00:07:52

Elisia interprétait tout de travers, voyant chaque acte de mansuétude et de générosité de Mélinda comme une provocation supplémentaire, comme une manière de vouloir davantage l’asservir et la briser. Mélinda lui avait proposé d’officier au restaurant, vu sa passion pour la cuisine, mais Elisia la rejeta, en soupçonnant que, par ce geste, Mélinda cherchait à lui arracher la plus grande de ses passions. Une telle mauvaise foi faisait enrager Mélinda. Quelle idée d’écouter les désirs de ses esclaves ! Ah ! On la reprendre, tiens, à vouloir faire à plaisir à Ayumi ! Ce n’était pas tant les problèmes physiologiques d’Elisia qui embêtaient Mélinda que son comportement. Elle avait bien de la chance d’être face à une esclavagiste si patiente et si gentille. Bien d’autres esclavagistes l’auraient déjà puni pour une telle outrecuidance.

Faisant la pleureuse, Elisia lui expliqua qu’elle voulait de la « reconnaissance », et que, en conséquence, elle préférait opérer ici, dans un endroit où elle serait davantage reconnue qu’au restaurant. Mélinda ne dit rien pendant quelques secondes, lèvres closes, et Elisia termina avec la ceinture de chasteté, tandis que des cuisinières entraient. Bras croisés, Mélinda lui répondit rapidement :

« Ne pousse pas le bouchon trop loin, Elisia. Le travail des courtisanes n’a rien à voir avec celui d’une cuisinière, alors ne viens pas les comparer comme si elles étaient similaires. Je suis peut-être gentille et tolérante, mais j’ai mes limites. »

Pour elle, ce n’était rien de plus que de la mauvaise foi, et c’était une chose dont, par nature, elle avait horreur.

« Maintenant, je vais mettre les choses au clair avec toi, Elisia... Il va falloir que tu arrêtes de croire que mon unique objectif est de te ‘‘détruire’’. Si je voulais te détruire, je ne me serais pas embêtée à te libérer des griffes de ces sales types ! Alors, oui, je t’ai acheté, mais ce n’est pas comme si nous avions l’embarras du choix ! J’ai été obligée d’acheter ta liberté, et, si tu ne veux pas de mon aide, tu peux sortir ! Les filles qui restent avec moi ne le font pas parce qu’elles sont forcées, mais parce qu’elles savent que j’agis dans leur intérêt, et que, ensemble, nous formons une grande famille, soudée, et sur laquelle tout le monde peut compter. »

Mélinda parlait rapidement, sur une voix autoritaire et élancée, afin de clarifier les choses avec Elisia. Cette grande girafe commençait à l’embêter, à remettre perpétuellement en question tout ce qu’elle lui disait, faisant preuve d’une méfiance qui virait à la paranoïa. Oui, Mélinda pouvait comprendre qu’elle soit désorientée... Mais elle n’arrêtait pas de lui dire qu’elle pouvait faire la confiance ! Alors, par l’enfer, que devait-elle dire de plus ?!

« Je t’ai acheté pour t’offrir une meilleure vie que celle que tu as, mais, si tu veux retourner dans une cage, et être vendue à des types qui te fouetteront juste pour le plaisir, il te suffit de me le dire, et je te renvoie dès demain au marché des esclaves ! Ou pire, je te jetterai dans la rue, et tu te débrouilleras toute seule dans un monde que tu ne connais pas, et où chacun pourra librement abuser de toi sans avoir rien à craindre du système ! »

Que ce soit dit, Mélinda avait sa petite fierté, et elle ne supportait pas qu’on la remette un peu trop en question. Voilà pourquoi elle avait haussé le ton. La vampire offrait beaucoup de choses à Elisia, et elle espérait avoir un peu de gratitude... Car il ne lui semblait pas, pour l’heure, lui avoir fait des choses qui soient particulièrement répréhensibles.

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 23 mardi 23 juin 2015, 10:26:48

Mélinda ne semble pas du tout apprécier mon explication. C'est même pire que ça, je pense que je l'ai vexée. Elle me gronde alors en me disant que les deux travaux n'ont rien à voir et que je n'ai pas à les comparer.

- Heu ? M'étonne-je un peu.

Je ne voulais pas les comparer, je voulais expliquer comment je ressentais ça. Ce qui me semble un peu différent. Cependant, la petite blonde n'en a pas fini avec moi. Elle reprend d'un ton ferme où je sens de l'énervement.

Elle me sermonne en me disant que je voie le mal partout. Que si elle m'a achetée c'était pour m'aider et me dis clairement que si je ne veux pas de son aide, elle me laisse prendre le chemin de la porte. Elle m'explique ensuite, ce qui est assez nouveau pour moi, qu'elle n'agit que dans l'intérêt des filles qui choisissent de rester auprès d'elle. Pour former une famille.

Je tombe un peu des nues en entendant ça. Elle pousse le concept de ce qu'elle fait au niveau de vouloir en faire une famille ? Sa famille ? Je n'y comprends plus rien. Je suis esclave ou pas moi au final ? Je dois rester ou je peux partir ? Ses explications me désorientent plus qu'elles ne m'aide à comprendre ce qui m'arrive.

Puis tombent les menaces de me renvoyer au marché aux esclaves. De me faire fouetter au sang pour le plaisir sadique d'autres personnes. Ou alors d'être abandonnée dans la rue pour y devenir une sorte de paria sans droits.

Je la regarde apeurée. Je ne veux pas retourner au marché. Et être jetée à la rue me séduit encore moins. Je sens une boule se former dans ma gorge. À nouveau les larmes me piquent les yeux et je me surprends à trembler. Je commence à avoir mal au ventre et je sais pourquoi : réaction psychosomatique en cas de stress intense. Ce sont des brûlures d'estomac générée par mon corps qui cherche à lutter physiologiquement contre mon mal-être psychique. Et dans mon cas, ça déconne encore. Je prend toujours très mal les reproches. Je n'ai jamais bien réussi à y faire face.

Je me retiens à la table en tremblant tout en portant la main à ma bouche. J'ai envie de vomir. Sauf que je n'ai rien mangé depuis ce matin et je sais pertinemment que si je laisse sortir le contenu de mon estomac maintenant, ce sera de la bile et probablement du sang. J'ai un haut-le-cœur que je parviens à réprimer. Mais le second juste après envahi ma bouche.

Je retiens ce que je peux, mais un peu du mélange amère-acide-ferreux de ma bile et de mon sang parvient à sortir et à tâcher ma main de rouge. Une odeur écœurante, douce-amère envahit mes narines, mais je me sens mieux malgré tout. Je retire ma main de devant ma bouche, elle est dégoulinante de sang.

Pour moi, ce malaise subit sonne comme un rappel à l'ordre. Je suis dans une situation désespérée. Et la seule personne qui peut peut-être m'aider et en face de moi.

- Je m'excuse, je ne voulais pas comparer vos courtisanes et vos cuisinières… Dis-je d'une voix triste et enrouée. C'était indélicat de ma part…

Je respire par la bouche pour essayer de calmer mes maux de ventre.

- C'est une belle idée, cette histoire de famille… Je ne sais pas ce que c'est. J'ai passé plus de temps sur une table d'opération avec mes intestins sur mes genoux et ma cage thoracique ouverte qu'avec mes parents. Et on m'a très vite retirée à eux parce que je leur faisait plus de mal que de bien en passant mon temps entre la vie et la mort. J'ai passé ces six dernières années à couper tous les ponts autour de moi pour éviter que les gens souffrent de ma disparition, avoue-je en pleurant. Mais je ne veux pas mourir…

Je pose mes mains tremblantes sur le sol et pose mon front sur elles, m'inclinant aussi bas que je le peux, tremblante et pâle, mal à m'en évanouir.

- Pitié, je suis désolée pour tout ce que j'ai dit d'inapproprié ou de blessant et je ferais tout ce que vous voudrez. Absolument tout, dis-je en me résolvant à devenir peut-être quelque chose que je déteste. Je n'en peux plus d'être rejetée à cause de la sentence de mort qui me pend au-dessus de la tête. Je n'ai pas appris à faire confiance. Je n'ai pas appris à vivre en "famille". J'ai toujours été toute seule… Je promets de changer. Vous êtes ma dernière chance… Termine-je en me retenant d'éclater en sanglots.

Je reste quelques secondes silencieuse pour calmer mon envie de pleurer avant de reprendre d'une voix plus calme.

- Et même si ça ne marche pas, je vous remercie quand même d'avoir voulu m'aider. Je n'avais pas compris que c'était pour ça que vous m'aviez achetée. Tout est trop nouveau pour moi et je comprends tout juste la moitié de ce qu'on me raconte. Mais de tout mon cœur, merci… Finis-je d'une voix plus apaisée.

Même si mon ventre semble ne pas être d'avis de me laisser tranquille. J'espère que c'est bien juste des brûlures d'estomac aggravées et pas pire.

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 24 mercredi 24 juin 2015, 01:47:13

Mélinda avait mis le parquet dans ce qu’elle avait dit, ce qui était souvent ce qu’elle aimait faire... Ou alors, c’est parce qu’elle était vraiment énervée. Parfois, il ne fallait pas grand-chose pour qu’elle prenne la mouche. Les esclaves y étaient habitués, à force, mais, pour Elisia, qui venait de débarquer, on pouvait comprendre que le mode de fonctionnement de la vampire lui soit encore un peu obscur. Elisia était en train de fondre en larmes, et finit par se dire que, tout compte fait, elle était quand même mieux ici que dans sa cage.

*Bon ! Voilà ce que je voulais entendre !*

Un peu rassérénée, Mélinda laissa tout de même encore planer quelques secondes. Elle voulait faire comprendre à Elisia une leçon très simple : elle n’était pas prisonnière ici. C’était la base de toute la formation de Mélinda. L’esclave devait avoir le sentiment d’être libre, car on lui laissait le choix, et ce quand bien même ce choix était tronqué par la nécessité. On pouvait donc dire que Mélinda profitait de la misère des gens, car elle savait pertinemment qu’ils n’avaient aucune autre refuge que ses bras. Elle était donc une vampire grignotant sur la misère sociale... Mais n’était-ce pas précisément ce qu’elle était, une vampire ? Sauf que Mélinda n’abusait pas de ses esclaves, et c’était quelque chose qu’elle voulait maintenant qu’Elisia comprenne. Maintenant que les deux femmes semblaient être arrivées à un accord minimal (rester au harem), Mélinda pouvait se risquer à plus de confidentialité.

Elle se rapprocha d’Elisia, et posa ses mains sur ses épaules.

« Assieds-toi, Elisia... Je vais te raconter une histoire. »

Elle attendit qu’Elisia obtempère, puis Mélinda s’écarta un peu d’elle, se frictionnant les mains. Cette histoire, elle l’avait raconté des centaines de fois, et, à chaque fois, elle lui serrait toujours le cœur.

« Pour commencer, sache que le taux de stérilité chez les vampires se situe quelque part entre 99.99% et 100%, et que je suis irrémédiablement et totalement stérile. Il n’y aucun moyen de changer ça, et crois bien que j’ai essayé beaucoup de choses... Mais c’est ainsi. Aussi belle que je sois, mon corps restera toujours terre morte. »

Un préambule qui annonçait la couleur...

« Je suis venue au monde en tuant ma mère. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais... Ma mère, qui me ressemblait énormément, au moins physiquement, était très affaiblie, aussi bien psychologiquement que physiquement. Et moi, j’étais un trop gros bébé pour son corps fatigué. Elle est morte en me mettant au monde, et mon père ne me l’a jamais pardonné. Pour lui, j’étais un monstre, car je lui avais arraché la seule chose que la vie ne lui ait pas encore enlevé : sa femme. Il m’a alors traité come on traite les monstres, en m’enfermant dans les geôles de cette maison-même, et en me torturant. Je n’ai jamais connu le moindre câlin de mon vivant en tant qu’humaine, jamais la moindre affection... Il m’a traité comme la pire des esclaves, et sa cruauté se répandait sur les autres esclaves de son domaine, comme un moyen pour lui de soulager sa frustration après avoir perdu toutes ses fortunes dans son existence, durant la guerre. »

Elle ne comptait pas trop aborder la Guerre Civile, ou elles seraient encore là demain. La vampire allait droit à l’essentiel, et elle parlait en fixant le sol, comme si elle était plongée dans ses pensées.

« On m’a transformé en vampire pour que je tue mon père... Mais ceux qui l’ont fait pensaient que je leur offrirais ce harem, et c’est exactement ce que je comptais faire. Je suis une ancienne esclave, Elisia... Et j’abhorre l’esclavage. Je voulais fermer ce harem, mais tu sais ce qui se serait passé si je l’avais fait ? Tous les esclaves auraient été vendus à des seigneurs démons, où elles auraient été continuellement violées, fouettées, humiliées, et brisées continuellement. Inversement, elles me connaissaient. Il n’y avait que les esclaves qui m’appréciaient, qui m’offraient à manger, qui nettoyaient mes fesses quand je me chiais dessus, ou qui m’offraient un peu d’eau fraîche dans ma cellule. »

Mélinda ne donnait aucune forme particulière à son discours, aucune expression faciale théâtrale. Ce discours sentait le vécu, car c’était exactement le cas.

« C’est là que j’ai compris, Elisia... Que j’ai compris ce que je devais être. Tu comprends ? Aux yeux du monde extérieur, tu es mon esclave, comme toutes les autres femmes présentes ici... Mais, entre nous, nous sommes une famille. Elles ont veillé sur moi, et je ne pouvais pas les abandonner à leur sort. Alors, depuis ce jour, je protège les femmes et les hommes dans mon harem. Voilà pourquoi je ne veux pas que tu restes ici si tu te sens forcée. Et voilà pourquoi je ferais tout pour te protéger, Elisia... »

Elle se rapprocha d’elle, et lui sourit tendrement.

« J’existe depuis plusieurs siècles, tu sais... Et, comme je ne peux avoir aucun enfant, mon instinct maternel se déplace sur les personnes comme toi... Celles qui sont dans le besoin, et que je peux aider. »

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 25 mercredi 24 juin 2015, 10:02:05

J'attends plusieurs secondes avant de sentir les mains fraîches de la jeune fille se poser sur mes épaules. Elle me demande de m'asseoir pour écouter une histoire.

Je renifle et obtempère, me redressant suffisamment pour croiser mes jambes sous moi. Malgré que je sois au japon depuis plusieurs mois, je ne m’habitue pas à leur positions à genoux, le "Seiza" où on garde quand même les orteils contre le sol. J'ai passé mon enfance à croiser les jambes devant moi et la natation synchronisée m'a conservé une certaine souplesse, alors je préfère cette position. Même si j'ai dû vite me rendre à l'évidence que les jupes de lycéennes japonaises n'étaient pas conçues pour ça et que je soulevais beaucoup de surprise avec ma position des jambes. Moi je m'en fiche du moment qu'on ne peut pas voir ma culotte, mais il semblerait au contraire que ce soit considéré comme une provocation à essayer au japon.

Mon ventre continuer de me jouer des tours en continuant à me brûler, mais c'est revenu à un niveau plus supportable. Je pense que ça se calmera dans les heures qui suivent même si c'est très désagréable. Il faudra que j'essaie de mettre la main sur des radis. L'avantage c'est qu'ils sont basiques comme légumes, ce qui permet de faire descendre l'acidité dans l'estomac et les intestins.

Mélinda commence alors à me faire un speech… Sur la stérilité chez les vampires…

Je ne peux m'empêcher d'écarquiller les yeux dès les premiers mots. Qu'est-ce que ça a à voir avec mes suppliques de tout-à-l'heure ? Et puis, les vampires existent ? Pour de vrai ?

Çe ne semble pas impossible en fait, j'ai bien vu des hommes qui ressemblaient à des animaux et je suis dans un autre monde. En plus, on ne cesse de me parler de magie, alors pourquoi pas des morts-vivants… Comme Mélinda ?

Cette fois je sens ma mâchoire se décrocher de surprise quand elle me dit qu'elle est stérile. Mais si je rattache ce qu'elle vient de me dire avec ce qu'elle sous-entends…

Nom de Dieu ! Cette fille et une vampire ?

D'un coup, et si c'est vrai, je comprends un peu mieux pourquoi elle a l'air si mature pour son apparence.

Mais son histoire ne s'arrête pas là, elle m'explique de quelle manière horrible elle a été traitée par son père tout ça juste à cause d'un décès en couche ! Mais il est barge son paternel ma parole ! Elle y pouvait rien si sa mère n'a pas survécu à sa naissance. La traiter comme de la merde sous un prétexte pareil, ça me révolte !

L'histoire ne s'arrête pas là, elle m'explique ensuite pourquoi elle est devenue vampire. Dans le genre coup de pute, on fait difficilement mieux à mon avis. Transformer la fille qui déteste le père pour l'envoyer l'assassiner… Mais quelque part, j'ai l'impression que ce n'est que justice après ce qu'il lui a fait. Elle m'explique qu'elle voulait donner le Harem, mais puisqu'on y est encore, je subodore que quelque chose s'est passé entre-deux.

Elle m'explique alors ce qui se serait passé si elle l'avait fait et les conséquences pour les seules personnes à l'avoir un peu bien traitée à défaut de son père. Je commence à comprendre la logique et à y voir un peu plus clair. Elle a été esclave avant de récupérer la propriété de son père, mais pour ne pas condamner ceux qui avaient pris soins d'elle, elle est devenue ce qu'elle détestait pour les protéger. Et elle a changé la manière de faire à l'intérieur pour obtenir un système plus humain.

L'histoire ressemble à celle d'un conte de fée avec une morale à la fin, même si je suis bien en peine de sortir la morale de cette histoire-ci.

La petite blonde se penche ensuite sur moi et me sourit gentiment. Le premier sourire vraiment gentil depuis que je suis arrivée. Pour une raison qui m'échappe, je sens mon cœur commencer à s'emballer.

Je me surprends à rougir à sa dernière phrase et lui répond d'un air gêné et avec un petit sourire timide.

- M… Merci… Je suis vraiment désolée pour ce qu'il t'es… Vous est arrivée… Me corrige-je au dernier moment. À côté de ça, mes soucis de santé ont l'air bien dérisoires…

Je détourne le regard. Comme quoi, moi qui pensait qu'au niveau leçon de vie j'en tenais une sévère… Il ne faut jamais présumer de rien…

- Je… Je ne… Dis-je en cherchant mes mots. Mais pour ce coup-là je n'arrive pas à formuler ce que je cherche.

À la place, je tends mes bras écartés vers elle en rougissant comme une tomate.

- Câlin ? Demande-je d'une toute petite voix embarrassée.

J'ai envie de témoigner ma sympathie. Mais en même temps, je suis morte de peur en songeant à l'avenir et j'ai terriblement envie qu'on me rassure.

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 26 jeudi 25 juin 2015, 20:29:31

Mélinda avait raconté son histoire à Elisia, et cette histoire avait fait mouche. Toute troublée, elle était émue, et ne savait plus quoi dire. Elisia avait pris conscience qu’elle n’était pas la seule à avoir une histoire difficile, mais, en toute honnêteté, il n’y avait pas vraiment de comparaisons à faire. Mélinda avait connu une enfance terrible, mais Elisia souffrait aussi d’une redoutable pathologie. La vampire avait expliqué ce qu’elle était à cette femme. Elle était une femme nuancée, une esclavagiste abhorrant l’esclavage, une sorte d’ennemie de l’intérieur, voulant réformer et améliorer l’esclavage de l’intérieur. L’exploitation de l’Homme par l’Homme était une constante universelle et historique, qu’on retrouvait partout, dans toutes les sociétés, et sous toutes les formes possibles. Mélinda avait bien compris qu’on ne pouvait pas lutter contre le système... Mais on pouvait s’y insérer, et le gripper de l’intérieur. C’était aussi simple que ça... En théorie, du moins. Dans les faits, tout était à nuancer, mais c’était ainsi que Mélinda se voyait, comme une étrange sauveuse, aussi haïssable qu’adorable. Elle faisait partie de ce qu’Hegel, sur Terre, appellerait un « héros », c’est-à-dire un personnage issu d’un système mauvais, mais qui avait conscience de la méchanceté du système, et qui voulait le détruire.

Elisia, perturbée, finit par tendre les bras, et, en souriant, Mélinda s’y engouffra. Elisia était plus grande qu’elle, et il était normal que ce soit elle qui se charge de serrer l’autre dans ses bras. Plusieurs frissons traversèrent le corps de la vampire, qui frotta son visage contre celui de la femme, et posa ses mains sur ses hanches. Elle put sentir la lourde poitrine d’Elisia contre la sienne, et, en d’autres circonstances, elle se serait peut-être laissée aller à des attouchements sexuels... Mais elle savait qui était Elisia, et elle se contenta donc de déposer un baiser sur sa joue.

Pendant plusieurs instants, Mélinda ne dit rien, laissant juste Elisia la câliner, la caresser... Ce genre de contacts doux était toujours le meilleur moyen de rapprocher les êtres, et la vampire était bien placée pour le savoir. Autour des deux femmes, les cuisinières travaillaient sans trop de problème, jetant parfois des regards amusés vers les deux femmes, avec un sourire sur le coin des lèvres. C’était Mélinda, leur Maîtresse, et elles savaient pertinemment de quoi elle était capable pour bien se faire voir de ses esclaves.

« Tu n’as pas à être désolée, Elisia... Tu n’es en rien responsable de mon passé, tout comme je ne suis en rien responsable de ta maladie. »

Elisia l’avait naturellement vouvoyée, et c’était une bonne chose. Le passé de Mélinda était son principal argument de vente, car il plaidait en faveur de sa bonne foi quand elle prétendait ne pas être comme les autres esclavagistes. Elle, elle connaissait les sentiments liés à l’esclavage, cette situation d’écrasement total, de ne compter pour personne.

« Je vais te soigner, Elisia. Je t’en fais la promesse... Je te soignerais, et tu seras une jeune fille toute rayonnante, et tu découvriras combien la vie, si elle est cruelle, folle, peut aussi être belle et magnifique. »

Surprenant alors probablement Elisia, Mélinda l’embrassa sur les lèvres. Le baiser dura quelques secondes, avant qu’elle ne s’écarte, un sourire sur le coin des lèvres :

« En voilà un avant-goût... »

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 27 lundi 29 juin 2015, 19:01:04

Mélinda vient dans mes bras et pose ses mains sur mes hanches. Je la serre contre moi et je suis un peu surprise de sentir à quel point son corps est frais. Puis je me rappelle que c'est une vampire. C'est moins déstabilisant, mais ça reste assez spécial quand même. Ce contact, aussi idiot soit-il, me rassure un peu. Je ne sens pas de méchanceté dans sa manière de me serrer contre elle.

Elle reprend ensuite la parole. Elle m'explique que je n'ai pas à âtre désolée pour son passé de même qu'elle n'est pas à l'origine de ma maladie. Dans le genre enfoncer les portes ouvertes, ça se pose un peu là, mais ça fait du bien à entendre. Elle me promet ensuite une nouvelle fois qu'elle va me soigner. Cette fois je ne remet pas en doute cette affirmation. J'y metterais un bémol, mais elle n'y peut rien.

En tout cas, elle va essayer, mais c'est déjà bien plus que tout ce que les autres ont fait jusque-là pour moi en-dehors des médecins dont c'est le boulot.

Puis soudain, je freeze ! Écran bleu total ! Mélinda vient de poser ses lèvres sur les miennes !

J'ouvre des yeux immenses, n'osant plus bouger le moindre muscle. Le contact est étonnamment doux. Tendre et délicat. Mais en même temps extrêmement électrisant. Je ne parviens pas à réfléchir correctement, mes pensées partent dans tous les sens, mais une seul s'impose par-dessus toutes les autres.

C'EST MON PREMIER BAISER, MERDE !

Mélinda retire finalement ses lèvres des miennes. Mais en-dehors de la regarder, je suis bien incapable d'émettre le moindre son.

- Bheu... Heu...

Je baisse les yeux, les joues cramoisies.

- C'étais mon premier baiser... Avoue-je d'une toute petite voix, morte de honte. Désolée...

Ça devait vraiment être nul pour elle. Et moi j'était tellement surprise que je l'ai à peine senti.

Je remarque alors le personnel de cuisine qui me regarde avec des grands sourire et je me caramélise sur place la figure en feu.

Tout le monde a vu... Tout le monde a vu... Tout le monde a vu... Et maintenant tout le monde va croire que je couche avec la patronne !

- Merde... Maintenant les gens vont penser que j'essaie de coucher pour monter... Soupire-je.

Je tourne mon regard vers la petite blonde dans mes bras.

- Ho et puis je m'en fiche... Dis-je en haussant les épaules. J'aurais au moins connu ce que ça fait d'embrasser quelqu'un... Par contre, j'aimerais quand même bien rester ici... Si ça vous dérange pas... Comme ça je reste près des gens que je connais... Heu... Et puis, si vous manger, je pourrais vous faire goûter ma cuisine... Ou bien vous mangez que du sang ? Demande-je un peu empruntée.

Je rougis un peu. Ce n'est pas vraiment anodin de vouloir cuisiner pour quelqu'un. C'est presque une déclaration. À défaut d'amour, au minimum de grande affection.

Même si je ne sais plus trop où j'en suis avec elle. Et j'aimerais bien que mon cœur cogne un peu moins fort dans ma poitrine quand je la regarde.

Mélinda Warren

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Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 28 vendredi 03 juillet 2015, 01:44:16

Ce baiser avait eu le mérite de rabattre le caquet d’Elisia. Cette grande girafe, qui parlait tout le temps, fut tellement abasourdie qu’elle resta là, pendant quelques secondes, les yeux ouverts grands comme des soucoupes, avant d’expliquer, d’une voix éteinte, mais que Mélinda perçut, que c’était son « premier baiser ». L’intéressée sourit, guère surprise. Vu l’état de son corps, Elisia ne devait pas avoir une vie sexuelle très riche. Elle était une femme très solitaire, et ce profil était souvent celui que Mélinda recherchait chez les personnes qu’elle croisait, car il était le meilleur pour elle. Les personnes solitaires avaient toujours envie de se rapprocher des autres, car l’être humain n’était pas fait pour être seul. Il était fait pour vivre en communauté, pour vivre avec les autres... Et Mélinda aimait donc bien les personnes solitaires, car elles étaient plus faciles à contacter, à rapprocher, et à convaincre. Toujours assise sur le corps d’Elisia, elle sourit devant les réflexions de cette dernière, qui rougit en voyant le regard amusé des cuisinières. Mélinda, elle, pencha la tête sur le côté, en souriant, ses mains posées sur les épaules de la femme. Elle lui parla ensuite des habitudes culinaires de la vampire, et cette dernière, qui aurait tout à fait pu s’écarter, choisit de répondre par autre chose :

« Tu sais que tu es très confortable comme coussin, Elisia ? J’aime bien être assise sur toi... Et je pense que j’adorerais poser ma tête sur tes seins pour dormir... »

Elle lui sourit à nouveau. Mélinda aurait encore pu l’embrasser, mais elle préférait dialoguer un peu, maintenant qu’elle avait Elisia dans une bonne situation, et prête à discuter avec elle.

« Pour le reste, ne t’en fais pas... »

La bouche de Mélinda s’approcha de l’oreille d’Elisia, et, en souriant malicieusement, elle entreprit de lui faire une petite confession :

« J’ai couché avec toutes les personnes présentes ici, sauf toi... Alors, ici, la promotion-canapé n’est pas une exception, c’est la normalité. »

Elle l’embrassa sur la joue, puis se redressa, ses mains toujours posées sur ses épaules. Concrètement, Mélinda était une vraie couguar, car elle avait depuis longtemps dépassé l’âge. Si son corps était toujours bien conservé, la vampire était plusieurs fois centenaire, et s’intéressait généralement à de jeunes adolescentes en fleur. La beauté, tout simplement, était quelque chose qui l’attirait, et c’était clairement à l’adolescence qu’un être humain atteignait l’âge de beauté, le corps étant alors bien proportionné, sans subir les inconvénients de la vieillesse. C’était ça que Mélinda appréciait, et elle sourit à Elisia.

« Pour le reste... Si je prends effectivement du sang, je mange aussi, tout comme toi... Alors, si tu te sens prête, je veux bien que tu me cuisines un plat pour ce soir. Entre-temps, j’en profiterais pour parler de ton cas à mes contacts auprès de l’Académie magique de l’Empire, et je me  débrouillerais pour qu’elles viennent le plus vite possible, afin de t’ausculter. »

Elle avait bien parlé au féminin, car, s’il existait certes des magiciens, Mélinda ne connaissait que des femmes, soit des clientes ponctuelles du harem, soit des femmes qui veillaient sur elle et sur ses intérêts.

« Ça te va, Elisia ? Et... Bien sûr, si tu veux encore des baisers, il te suffit de te le dire. »

Elle lança en lui faisant un clin d’œil, et enchaîna tout de suite après :

« D’après, comment as-tu trouvé ton premier baiser ? Ça t’a plu ? J’ai bon goût ?! »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

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    Je suis une jeune fille de 17 ans au cheveux blanc, aux yeux clairs pouvant osciller entre le bleu ciel et le lilas. Je fais cent quatre-vingt-dix-sept centimètres de haut pour quatre-vingt-deux kilos.
    
    Bon, personne le remarque en règle général parce que tout le monde mate mes seins...
    
    Et non, je ne donnerais pas leur taille ni leur bonnet !

Re : Diggin' [Elisia Knightmare]

Réponse 29 samedi 04 juillet 2015, 02:10:19

- Heu... Comme coussin ?!? Répète-je rouge comme une écrevisse.

Sans rire, je suis presque sûre qu'on doit voir de la vapeur me sortir par les oreilles tant je rougis. Elle se rends compte de ce qu'elle dit ? Utiliser mes seins comme oreiller ? Bon en fait non, c'est moi qui suit débile, bien sûr qu'elle sait ce qu'elle dit. Mais zut quoi ! Et mon innocence dans tout ça ?

J'ai rien dit... Je pensais être rouge avant... Maintenant qu'elle m'a dit que la promotion sous le bureau c'est la norme dans le coin, je dois avoir découvert une nouvelle teinte de rouge pour l’entièreté de mon visage ! Et surtout, pourquoi me le dire à l'oreille ? C'est super gênant !

Heureusement, la suite est beaucoup plus calme pour mon pauvre petit cœur qui tambourinait à mes tempes comme un fou.

- Je vais me mettre à mes fourneaux dans ce cas...

Mais la voilà qui revient à la charge en me disant que si je veux des baiser, je n'ai qu'à demander.

- Je... Ça ira pour le moment... Réponds-je d'une voix un peu efrayée.

Tout ça va un peu trop vite pour moi. Une heure à peine auparavant, j'étais encore l'une des personnes les plus seules au monde et en quelques minutes j'ai fait un câlin à une vampire qui m'a achetée comme esclave et elle m'a donné mon premier baiser par-dessus le marché.

- Heu... C'était... Bien... Réponds-je un peu confuse à la question sur le baiser. Par contre j'étais trop surprise pour penser à goûter... Désolée... C'était doux... C'est la seule chose que j'aie réussi à identifier... M'excuse-je platement.

Je fini par réussir à me relever et m'incline avant de rejoindre les cuisinières. La première que je croise me fait un grand sourire et me demande ce que je sais faire. Je lui explique que j'ai appris un peu de tout et elle me délègue avec une tâche assez logique pour une nouvelle : l'épluchage et le découpage des légumes.

Je m'applique autant que je le peux, mais quand je termine, une autre cuisinière m'indique un espace de travail.

- Que dois-je faire ? Demande-je un peu surprise.

- Tu n'as pas dit que tu cuisinais pour la maîtresse ?Alors cuisine maintenant.

- Heu... Mais et le reste ?

- On peut s'en occuper. Cette cuisine tournait déjà avant que tu arrives. Alors à tes fourneaux ma grande et tâche de t'appliquer ! Maîtresse Mélinda a un palais délicat, entraîné par des siècles de dégustation. Quelque chose de "bien" ne suffira pas à la contenter.

Je pâli un peu à cette mention, regardant l'espace de travail avec un malaise grandissant.

J'aime beaucoup cuisiner et je n'y suis pas mauvaise, mais suis-je vraiment douée ? Est-ce que mes plats valent ceux d'un grand chef ? Non, assurément pas, même si je place peut-être la barre un peu haut. Mais dans ce cas, que faire ?

Bon, rester ici à ne rien faire ne va pas faire avancer les choses. En plus c'est moi qui ai demandé à cuisiner pour elle...

Comme on dit par chez moi "quand on fait son lit, on se couche".

Je m'empare des ingrédients, je vais éviter de faire dans le trop complexe pour éviter les couacs. Surtout que je n'ai pas vu l'ombre d'un livre de recettes depuis que je suis ici, alors je soupçonne que je vais devoir procéder de tête. Je me lance dans une série de trois plats : en entrée une salade mêlée, carottes râpées, salade verte, maïs, céleri-pomme râpé le tout agrémenté d'une sauce à la moutarde légèrement vinaigrée. Ça c'est l'histoire la plus simple et la plus rapide à faire, je la ferai donc au dernier moment pour que les légumes soient frais et croquants. En plat principal, un émincé de poulet au curry avec du riz en accompagnement. En règle générale, classique mais efficace pour reconstituer des forces. Si elle préfère nuit comme je le soupçonne, elle aura besoin de forces pour la tenir.

Pour le dessert, je suis beaucoup plus empruntée. Avec un plat principal chaud et épicé, il faudrait un dessert froid, voir gelé. Du genre une crème glacée ou un sorbet... Sauf que je n'ai rien vu qui me fasse penser à un congélateur. Je me tourne vers une des cusiinières.

- Dis, vous avez un moyen de faire des plats gelés ici ? Demande-je un peu gênée.

- Aucun problème, me répond-t-elle en me désignant une autre cuisinière. Anaïs a un pouvoir sur la glace, demande-lui et elle te gèlera ce que tu veux.

Je reste un moment très surprise de cette déclaration.  Puis me décide à approcher cette Anaïs.

- Heu... Salut ?

Elle se tourne vers moi et me fait un doux sourire qui me rassure un peu.

- Oui, que veux-tu ?

- Heu... J'aimerai faire un dessert froid et on m'a dit que tu pourrais m'aider...

- Avec plaisir, me sourit-elle. Tu as besoin de moi tout de suite ?

- Heu, non je n'ai pas encore commencé... Admets-je

- N'hésite pas à me rappeler alors quand tu auras besoin de moi, me dit-elle en retournant à ce qu'elle est en train de faire.

Je m'éloigne un peu sur le cul. Bon ben il semblerait que je vais pouvoir faire de la crème glacée en plein moyen-âge au final moi...

Je commence par mon dessert parce que c'est ce qui va nécessiter le plus de préparatifs. Je prépare une base de crèmes épaisse avec du sucre, du lait et de la vanille. La première partie est la plus simple, on fourre le tout dans une casserole et on chauffe tout en touillant continuellement jusqu'à obtenir une composition homogène. Ensuite je réserve la composition pour m'attaquer à mon plat principal, la laissant simplement refroidir à température de la pièce pour le moment.

Je découvre l’énorme nuance entre faire de l'émincé de poulet soi-même et l'acheter dans un magasin. C'est beaucoup plus long, mais au final ça me permet de faire des morceaux qui me plaisent mieux, vraiment pas trop gros pour que Mélinda n'ai pas à ouvrir trop grande la bouche pour les manger et lui permettre de faire des petites bouchées. Je le saisi à feu vif dans une poêle huilée avant de le réserver et préparer ma sauce curry.

Le plat principal me prend au final vraiment plus long que je ne l'aurais cru et je m'applique de mon mieux pour qu'il soit vraiment bon. C'est très épuisant mentalement et physiquement, mais quand mon riz est enfin en train de cuire et que mon poulet mijote dans sa sauce au curry qui réduit doucement sur le côté du feu afin de laisser "à feu doux", je suis plutôt contente de moi.

Je retourne à ma crème glacée et me fais aider par Anaïs pour procéder à la "glaciation" de la crème. Elle prend vraiment mieux que je le pensais. Elle est un tout petit peu moins homogène que celle fait dans les grandes sorbetières industrielles, mais pour une glace faite main, elle se défend plus que bien je trouve. Comme je sais qu'elle vas nécessiter encore un temps de préparation je prépare un biscuit pour aller avec que je fais cuire au four et continue sur une crème pâtissière pour l'accompagner.

Tout ça est très joli, mais je trouve que ça manque d'une touche de fruits. Je pense faire un coulis de fruits quand une autre idée me vient. Mélinda est un vampire... Et si je tentais un autre genre de coulis ?

Je regard mon poignet un petit moment d'un air songeuse.Et puis au final, je me dis que cette journée semblant être placée sous le signe des nouvelles expériences, je peux aussi bien tenter le coup.

Dans mes affaires, il y a mon matériel pour mes perfusions d'urgence. Trouver une aiguille n'est pas un problème, mais je dois me cacher un peu pour éviter que les autres ne voient ce que je veux faire. Puis je réalise que je suis une conne parce que le sang vas coaguler au contact de l'air et surtout du froid de la glace. Je suis presque prête à abandonner quand je tombe sur du thé vert dans la réserve. Hors je sais à cause d'une mauvaise expérience que le thé vert est un anticoagulant naturel.

J'en prend une généreuse dose et retourne à mes fourneaux. J’humidifie mon thé et le presse pour en tirer le jus et reocmmence plusieurs fois avant de faire bouillir le résultat pour en tirer surtout la partie qui m'intéresse, celle qui empêchera mon sang de coaguler. J'obtiens un liquide claire et légèrement vert que je sucre pour s'accorder avec ma glace et continue à faire réduire jusqu'à obtenir une espèce de sirop de thé vert. J'emporte ensuite ma mixture dans la réserve où je me pique l'avant-bras avec mon aiguille et me sert de mon tube médical pour faire couler mon sang dans ma mixture. Comme je m'y attendais, les composants du thé empêchent le sang de coaguler et le sucre fixe les globules rouges dans un composé qui évitera qu'il ne gèle et forme des caillots au contact de la glace. Je tire autant de sang que je l'ose car après tout, mon idée est de faire un coulis au sang rehaussé du goût du thé vert, et non un coulis de thés vert avec un arrière-goût de sang. Je fini par me retirer l'aiguille du bras quand je commence à voir des points blanc se former dans mon champ de vision. je goûte quand même mon plat avec beaucoup d'appréhension. Ce n'est étrangement pas mauvais. Le but d'un coulis étant d'être sucré, il est sucré. Il goûte le sang sucré. Le thés vert n'est au final qu'un arrière-goût qui ne tranche pas dans le goût général.

Je retourne faire ma salade et terminer ma glace. Mais au moment où je vais pour monter ma coupe de glace, le grand noiraud qui a arrêté le noble tout à l'heure semble être apparu du vide à côté de moi pour renifler ma casserole de coulis au sang. Il me colle une peur bleue en surgissant comme ça de nulle part  et je suis sûre que mon coeur manque un battement, me donnant l'impression que je m'apprête à tourner de l’œil.

- Heu... Désolée, c'est pour Mélinda... Dis-je en tentant de calmer ma respiration folle.

Je parviens à prendre la casserole sans qu'il ne dise ou me fasse quelque-chose pour la réserver un peu plus loin et remettre le couvercle. Je monte ensuite les assiettes pendant que le garçon disparaît à nouveau. Une autre dame en tenue de soubrette viens chercher mes plats pour les amener à sa maîtresse. Et j'ai une nouvelle occasion d'avoir l'impression de tourner de l’œil en réalisant que sa tenue de soubrette laisse libre accès à sa poitrine et que je peux apercevoir son entrejambe tellement sa minijupe est courte.

Elle emporte les plats un par un et reviens chercher les suivants quand Mélinda a fini de manger. Je termine en lui donnant ma crème glacée à la vanille avec son biscuit et sa crème fouettée. Je me sers du coulis pour marquer "Merci" sur la glace et envoie le tout avec la serveuse, laissant la casserole des fois qu'elle veuille en ajouter sur sa glace.

Par contre après ça, moi je suis naze ! Mais la cuisinière m'envoie quand même  attendre dans une sorte de boudoir à côté de la salle à manger pour que j'aie le résultat de la dégustation de notre maîtresse.

Bon, elle a pas hurlé à la tentative d'empoisonnement, c'est déjà ça... Me dis-je en m'asseyant dans un fauteuil rembourré de style très victorien.

Je me mets à attendre en me posant une question existentielle : pourquoi y a-t-il un lit à baldaquin dans un boudoir ?


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