Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Fleurs Impériales [PV]

vendredi 15 mai 2015, 01:40:26


Bataille de New York, 1947

Terre-8193

Chronologie

  • Septembre 1939 : l’Allemagne envahit la Pologne. La France et l’Angleterre, en réaction, déclarent la guerre au Troisième Reich ;
  • Juin 1940 : défaite de l’armée française ;
  • Juillet 1940 : lancement par l’armée anglaise de l’Opération Catapult, dont l’objectif était de détruire la flotte française amarrée en Afrique, à Dakar, à Mers-el-Kebir, à Alexandrie, afin d’éviter que les bâtiments français ne tombent entre les mains des forces de l’Axe. L’opération sera un échec retentissant. À Mers-el-Kebir, l’échec des négociations donnera lieu à un affrontement entre la flotte britannique et la flotte française. La seconde prendra l’avantage sur la première ;
  • Septembre 1940 : grâce aux navires récupérés par la Marine française, l’Axe lance en Juillet de multiples offensives sur l’Angleterre, consistant en une série de bombardements et en l’envoie de navires pour débarquer sur Albion. L’Angleterre sera vaincue avant l’automne, et, ce faisant, le Troisième Reich assura son emprise sur toute l’Europe de l’Ouest, et s’emparera ensuite des territoires du Maghreb avec l’aide des Italiens et des Espagnols ;
  • 1943 : la bataille contre l’URSS se termine par la chute de Stalingrad. Le front Ouest étant sécurisé, l’Allemagne enverra un grand nombre de forces pour renverser le régime soviétique. Avec la chute de Stalingrad, le moral soviétique s’ébranle, et l’Allemagne assure son emprise sur toute l’Europe ;
  • 1947 : la Marine américaine s’embourbe dans le Pacifique. N’ayant jamais recouru à la bombe atomique, et préférant parvenir à des accords commerciaux avec l’Europe, notamment pour lutter contre les cellules communistes se développant aux Etats-Unis, elle est prise par surprise quand l’Axe envoie ses forces le long de l’Atlantique. Une terrible bataille a lieu à New York, les Allemands utilisant leurs nouvelles fusées depuis New York pour bombarder les grandes usines américaines, et déferlent ensuite dans le continent ;
  • 1948 : les révoltes dans les colonies impériales, comme en Inde, sont matées dans le sang et l’autoritarisme. En Inde, un révolutionnaire prônant la non-violence, Gandhi, sera abattu par les forces impériales, déclenchant une guerre civile qui sera résolu par le gazage de grandes villes indiennes, et la mort de centaines de milliers de personnes ;
  • 1949 : capitulation des Américains après la Bataille de Washington ;
  • 1951 : utilisant les recherches développées par les Américains, le Reich assure son emprise sur le reste du monde en faisant exploser une tête nucléaire à Kyoto, convainquant ainsi l’Empire japonais d’abdiquer ;
  • 1956 : les derniers foyers de résistance le long de la Côte Est sont éradiqués par les Allemands, notamment à Los Angeles, où un immense autodafé a lieu ;
  • 1960 : une révolte éclate à New York après l’exécution d’un chanteur de jazz noir. La répression est sévère, et l’Empire interdit les « musiques de nègres » ;
  • 1965 : une bombe explose à Berlin, provoquant la mort d’Adolf Hitler ;
  • 2015 : Werner von Schmidt, actuel Empereur du Saint-Empire aryen, est un Empereur vieillissant devant faire face au délitement de son Empire. Les révoltes se multiplient aux Etats-Unis, et il peine à maintenir la cohésion de son Empire avec l’aile asiatique, qui n’a jamais pardonné aux Allemands la destruction de Kyoto. Le monde vit sous la surveillance généralisée, et quantité d’autodafés ont été pratiqués au cours des siècles. Un rêve, toutefois, parcourt le peuple, alors que de vieux écrits sont retrouvés, et que, ici et là, un mot interdit est retrouvé le long des rus de Berlin et des grandes capitales européennes : la démocratie







« …La récente déclaration du Gouverneur Landsey Williams illustre avec toute la sagesse possible la parcimonie de nos illustres dirigeants. N’oubliez pas que nos jours sont menacés par…
 -  Hum… Sans intérêt. »

Les doigts gantés de la femme glissèrent le long de l’écran, et allèrent voir ailleurs, sur une autre chaîne de sa tablette graphique. Elle finit par la reposer, et s’empara d’un journal, le trempant sans vergogne dans l’eau savonneuse de sa baignoire. Marla Drake consulta alors les titres du journal. Depuis quelques années, le Reich avait décrété tous les journaux papiers comme étant hérétiques et illégaux, préférant les voies numériques, plus faciles à contrôler. De fait, il était maintenant impossible de télécharger n’importe quelle vidéo ou n’importe quelle information médiatique. Tout était disponible uniquement en streaming, à travers des médias qui, tous, appartenaient au pouvoir en place : la Chancellerie Impériale. Le Bureau de Contrôle Informationnel exerçait sur les journalistes un contrôle total, et le seul fait de publier une revue qui n’était pas assortie du sceau du BCI exposait le publicitaire à de fortes sanctions pénales. Tout cela, Marla le savait… Mais elle aimait tenir entre les mains des journaux illégaux. Juste comme ça, pour le plaisir… Entre les mains, elle avait ainsi le dernier exemple du New York Inquirer, qui parlait de l’état catastrophique des dernières réformes agraires du Gouverneur Williams, ainsi que de la guerre civile faisant rage dans les provinces du Sud.

Marla soupira lentement, et reposa le journal sur une table, puis se releva, et sortit dans son salon. Toute nue, sans aucune serviette sur son beau corps, la richissime héritière alla chercher une longue cigarette. D’ici quelques jours, la Conférence sur l’Économie aurait lieu à Washington. Elle le savait, car son mari, Friedrich, était parti ce matin pour s’y rendre. Son objectif était de lutter contre toutes les personnes voulant réduire les dépenses militaires au profit de la crise économique qui faisait rage dans le pays. Il était parti, non sans lui avoir fait passionnément l’amour la veille.

Elle attendait une invitée importante, afin de discuter de quelque chose… De central. Friedrich avait été un aviateur au sein de la Lutwaffe, avant d’être victime d’un acte terroriste. Son avion avait explosé, et il avait été grièvement brûlé sur toute une partie de son corps. Marla était restée avec lui. Parfois, elle essayait de se convaincre qu’elle l’aimait. Il était un bel amant, endiablé, qui la faisait toujours jouir… Mais la vérité était que la femme avait du mal à être amoureuse d’autre chose qu’elle-même, et qu’elle avait été obligée de se marier pour pouvoir bénéficier pleinement de l’héritage familial. Marla Drake, de fait, était l’une des femmes les plus riches de New York, car son grand-père avait, lors de la guerre mondiale, judicieusement choisi de soutenir l’Axe. Quand les Allemands avaient fermé les entreprises juives, il avait repris ces derniers, et avait lancé un véritable empire industriel spécialisé dans bien des domaines. Son père avait fait fructifier cet héritage, mais, entre-temps, le Reich ne s’était guère montré progressiste sur les droits des non-Aryens, en considérant qu’un non-Aryen ne pouvait pas hériter d’une trop grosse fortune sans payer d’écrasants droits d’impôts. Elle avait donc réussi à se dégoter un bon Aryen, Friedrich, né à Cologne, un aviateur qui avait participé aux bombardements de Téhéran. Maintenant, Marla dirigeait son Empire… Et d’autres choses. Elle avait toujours été une femme forte, ce que Friedrich aimait. S’il aimait le Recih, il n’était pas très attaché aux théories eugéniques, qui était prodiguées parle Chancelier Schmidt.

« Le Chancelier et ses idées sont en perte de vitesse… La plupart des députés ne quittent pas le cœur de l’Empire, et ne savent pas que l’Islam est encore fortement implanté dans les provinces africaines et arabes. »

Après le Grand Incendie de Jérusalem, le Reich avait décrété que, désormais, la seule religion officielle et reconnue serait le christianisme. L’argument officiel avait été qu’il ne pouvait exister qu’un seul Dieu unique, et que, partant de là, seul Jésus-Christ était le Sauveur. La religion avait été remaniée en conséquence. L’Église avait réuni, en 1957, un conseil œcuménique, et le conseil avait décidé que les écrits relevant de l’Ancien Testament seraient tous apocryphes. La Bible ne se composerait donc plus que du Testament, et des témoignages des Évangiles. L’Islam avait été décrété culte païen, et il avait fallu le chasser. Ceci avait donné lieu à de multiples conflits au Moyen-Orient, conflits qui n’étaient toujours pas totalement terminés, même si, avec le soutien des grandes dynasties arabes, davantage intéressés par leurs capitaux que par le respect des croyances, l’Empire raffermissait son emprise.

Grâce à Friedrich, Marla avait droit à une actualité qui n’était pas biaisée par la propagande impériale. Officiellement, Schmidt était l’Empereur incontesté du Reich. En réalité, les rivaux menaçaient l’Empereur vieillissant et fatigué, qui commençait à sombrer dans la paranoïa. Les vieilles instances dirigeantes berlinoises peinaient à accepter que l’Europe n’était plus le cœur économique du monde, et que la plupart des richesses venaient maintenant des Länder américains.

Marla se prépara donc, et se rendit dans le petit salon, habillée dans une élégante robe noire avec des gants blancs et un chignon serré, attendant son invitée…

La Baronne.

Vanessa White

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 1 vendredi 15 mai 2015, 17:56:40

=< Terre-8193 >=

Elle regardait par la vitre de sa voiture, filant dans la pénombre de la grande rue principale du quartier, malgré un soleil de plomb. Il fallait dire que même en ces jours, si bien illuminés, le froid stagnait et persistait. Autant en température, qu'en climat politique d'ailleurs. Car effectivement, les temps étaient rudes pour la classe d'élites qui gouvernait l'Empire. Des conflits s'allumaient dans le monde, partout où l'autorité luttait pour imposer son joug. Moyen-Orient, et ailleurs, la situation diplomatique était tendue. L'on pouvait être l'une des puissance mondiale, si ce n'était la seule, avoir la main mise sur absolument tout n'était guère chose aisée. Ces conflits engendraient de la résistance, sous plusieurs motif comme la religion, les valeurs, toutes ces choses que le Reich avait tenté d'amenuiser, de formater autrement afin de desservir ses desseins. Des décennies de labeur et de guerre, pour en arriver là … Si cela n'était pas le signe de la vieillesse de ce qui fut le grand vainqueur de la guerre, qu'est-ce que c'était ? C'était là toute la problématique de la classe politique et même médiatique. Car on ne relayait que ce qui pouvait redorer le blason de l'Empire. On ne communiquait guère sur ses faiblesses, ses failles qui se creusaient de jour en jour aux quatre coins de la planète. Il fallait se faire une raison ; il vieillissait.

Cependant, des mesures étaient prises. Partout dans les hautes sphères, l'activité était intense et l'on passait la plupart du temps à trouver solutions, machinations et autre afin de rétablir l'ordre. Un plan minutieux et parfaitement dosé, qui comprenait d’innombrable élément. Un peu comme une grande pieuvre. Parmi tout cela, existait un de ces dits éléments qui avait été mis au point afin de faciliter la tache de certain, tout en gardant les mains propres. Si se salir les mains était monnaie courante, cela ne prévalait pas tout le temps. Dans des situations pareille, affectant le monde entier, mieux valait se faire discret. Tout devait se faire dans l'ombre, dans le secret, sans que personne ne sache rien. Et c'était de cela dont il était question ici. Sur le terrain, cela se traduisait par l’envoi d'agent spécialisé, devant effectuer diverses tâches, afin de servir les plans ayant été tissés. On voyait cela un peu comme une sorte de police secrète, comme cela se faisait auparavant. Sauf que cette fois-ci, ils n'avaient pas de statut officiel. Ces hommes et ces femmes avaient pour unique objectif de démanteler toute forme de soulèvement, rébellion, coup d'état, et toute sorte de mouvement pouvant nuire à la suprématie de l’État.

Ce jour-là, il était question de l'une de ces personnes. Anastasia Cisarovna, de son vrai nom, alias la Baronne, comme on l'appelait plus souvent. Cette femme était au volant de sa voiture, arrivant bientôt à destination. Muette, sérieuse et concentrée, Anastasia se rendait en réalité chez une personne qu'elle connaissait bien. Le but de sa visite était simple ; une affaire. Pas n'importe laquelle, puisqu'il allait s'agir d'un contrat de la plus haute importance. Mais, sa futur partenaire n'était pas que cela ; Marla, de son nom, était aussi une amie. En s'étant fixé un rendez-vous de ce type, les deux femmes faisaient d'une pierre deux coups. Pour l'occasion, même si le sujet allait être sérieux et porter, très certainement, sur des histoires de meurtres et consort, Anastasia s'était faite belle. Embellie d'une ravissante robe noir, et autres accessoires, la Baronne était prête à voir sa vieille amie. Elle arriva à destination, enfin. Après s'être libérée de sa voiture et avoir fait le nécessaire pour se rendre devant la porte de Marla, elle sonna. Son lieu de vie était toujours aussi agréable. Pour avoir épousé un homme afin de bénéficier de son héritage, elle pouvait se permettre de vivre dans un riche cadre. Anastasia sonna donc, légèrement nerveuse à l'idée de revoir Marla. Mais l'idée l'enjouait fortement malgré tout. C'était la promesse d'action et de sang, les deux éléments qu'elle adorait le plus dans sa vie d'agente.

La porte finit par s'ouvrir, dévoilant alors le visage de la riche héritière. Un sourire discret se dessina sur les lèvres d'Anastasia. "À l'heure, comme convenue." Dit-elle en avançant son visage pour l'embrasser. "Et toujours aussi ravissante, comme toujours …" Ponctua-t-elle avec un petit clin d’œil. La Baronne finit par entrer dans l'appartement, les choses sérieuses allaient enfin commencer …  "Venons-en droit au but Marla ; qui, ou quoi, doit-on éliminer cette fois-ci ?" Déclara-t-elle, un sourire amusé sur ses lèvres.
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 2 samedi 16 mai 2015, 01:53:11

Politiquement, la situation était bien plus tendue que ce que les journaux disaient. Marla Drake en avait une bonne idée, grâce à sa position. Lors de la Grande Guerre, où l’Axe avait annihilé tous ses ennemis, le Moyen-Orient avait été rapidement muselé… Mais, maintenant, toute cette région s’embrasait. Les nazis venaient dans des régions se mêler à des querelles millénaires, opposant des clans ancestraux qui voyaient les nazis comme des étrangers, et donc forcément mal vus. En ajoutant à cela le racisme inhérent à l’Empire, l’affrontement entre les locaux était en train d’exploser. Les polices locales n’aimaient pas énormément les militaires, et ces derniers n’arrivaient pas à s’imposer. Plus spécifiquement, les tactiques militaires du Reich étaient dépassées. Il n’y avait plus d’État à affronter, plus de « zone libre ». Les dernières zones libres, comme en Australie ou en Amérique du Sud, avaient succombé à la marche du Reich. Pendant longtemps, les stratèges allemands avaient pensé que, pour vaincre un peuple, il suffisait de prendre sa capitale. Malheureusement, dans des régions où les États avaient une faible influence, ce contrôle était difficile. Or, le Moyen-Orient était une zone vitale, en raison du pétrole. Fondamentalement, la crise économique que le cœur de l’Empire traversait actuellement trouvait son origine ici. Avec la montée d’un terrorisme aussi violent que barbare, les prix du pétrole avaient flambé. En conséquence, le prix dans les stations-essences avait explosé. En ajoutant à cela d’autres problèmes, Marla savait que les choses se compliquaient, et c’était pour ça qu’elle avait choisi de faire appel à sa vieille amie, Anastasia Cisarovna… Que, par commodité, on choisissait d’appeler la Baronne.

Anastasia était une « agente de l’Ombre », un terme générique désignant toutes les personnes engagées par les hautes-sphères du pouvoir pour accomplir des missions en-dehors des circuits légaux… Et, quand on savait les pouvoirs importants que la Chancellerie accordait aux forces militaires (aussi bien urbaines que purement militaires), il fallait s’attendre à ce que ces missions secrètes soient particulièrement sales… Autrement dit, elles visaient souvent à s’en prendre aux intérêts des gros bonnets du régime. Marla avait fait appel aux services de la Baronne pour la première fois il y a quelques années, afin de détruire une usine rivale. Maintenant… Elle allait avoir besoin d’elle pour d’autres services.

La jeune femme finit par arriver, toujours aussi belle. Elles s’embrassèrent, bien évidemment sur les lèvres, et, assez rapidement, la Baronne entama dans le vif du sujet.

« Des gens… Comme tu t’en doutes. »

Elle marcha vers le grand salon de son grand appartement, à côté du bar, et sortit une bouteille de vin rouge. Un superbe bordeaux qu’elle utilisa pour remplir deux verres, avant de s’asseoir face à Anastasia, en croisant élégamment les jambes.

« À ta santé, Anastasia… »

Marla but un peu de vin, puis lui parla ensuite. La Baronne était une professionnelle, et elle était tout simplement curieuse de savoir quel était le prochain contrat qui l’attendait. C’était quelque chose que Marla savait, car elle commençait à bien connaître sa partenaire.

« Comme tu le sais, le Gouverneur Williams envisage de se rapprocher de la Chancellerie. Schmidt est sur la sellette, et ce n’est maintenant plus qu’une question de jours avant que quelqu’un ne le tue. Williams, lui, a réussi à mater les émeutes raciales à Los Angeles, et la zone américaine est l’une des zones les plus riches de l’Empire. Il a de bonnes chances d’être nommé par les Chanceliers, et sa nomination servirait mes intérêts… Car Williams est un non-Aryen, quelqu’un qui estime que les vieilles théories raciales sont un frein dans l’évolution du Reich. »

Marla, qui avait souffert de cette situation, était évidemment d’accord avec lui. Bien entendu, le Gouverneur ne souhaitait nullement arrêter la déportation des Musulmans dans le Proche-Orient, et préconisait même une augmentation du nombre de colons, ainsi que la constitution de plusieurs camps de concentration supplémentaires.

« Or, Williams a plusieurs opposants pour sa campagne… Notamment un industriel, Karl Haussmän. »

Tout en parlant, Marla se releva, et alla saisir un dossier, puis le tendit sur la table en verre, afin qu’Anastasia puisse le consulter.

« Haussmän est un concessionnaire automobile qui a fait fortune en Allemagne, et s’est exporté ici. Il offre du travail aux couches populaires, et estime que ce sont lui et ses usines qui ont permis de mettre fin aux émeutes de Los Angeles, en offrant du travail aux Noirs et autres individus de basse lignée sanguine. Et il est Aryen… Assurément le plus grand rival de Williams, et quelqu’un qui entend préserver les théories raciales. »

Le dossier comprenait des photographies de lui et de sa famille, ainsi qu’un ensemble de plans et de photographies d’un grand manoir avec une piscine, plusieurs ailes, un vaste jardin, et un héliport, le jardin incluant un labyrinthe et une serre.

« Leur demeure familiale a été bâtie dans les Rocheuses. Haussmän organise la fête d’anniversaire de sa petite dernière, Helena. »

Helena Haussmän, du haut de ses dix-huit ans, était une actrice célèbre, qui avait tourné dans des films patriotiques à succès, des blockbusters comme « L’Aigle Impérial ». Elle était annoncée dans le casting du biopic « Le Libérateur », centré sur Adolf Hitler.

« Ils sont en contact avec la Mafia… Pour obtenir son poste dans le film sur Hitler, Helena a, par exemple, chargé Luciano Gognitti de droguer sa principale candidate, et de broyer sa carrière. Bref, la mission est simple : ils doivent tous mourir. »

Marla laissa planer quelques secondes, afin de s’assurer que la Baronne ait bien compris.

« Je veux qu’ils meurent tous. Hommes. Femmes. Enfants. Je veux que tout ce clan soit éradiqué, afin de donner toutes ses chances à Williams. Williams ne sera pas soupçonné, car, parmi la liste des invités, il y aura sa sœur. Nous maquillerons ensuite cela en un attentat terroriste fait par la Confrérie Islamique. »

Elle but une nouvelle gorgée de vin, et laissa planer quelques nouvelles secondes, avant de conclure :

« Et, pour cela, je ressortirai Miss Fury pour t’aider. Nous ferons cela à deux, mon cœur. »

Si la Baronne avait la curiosité de consulter la liste des invités, elle verrait aussi un nom qui pourrait la surprendre.

Le mari de Marla.
« Modifié: mercredi 30 décembre 2015, 11:25:52 par Princesse Alice Korvander »

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 3 samedi 16 mai 2015, 18:27:43

Marla Drake, une femme qu'admirait grandement Anastasia. Ce n'était pas essentiellement par sa richesse et son statut social, mais aussi par sa prestance et sa grâce presque naturelle. Cette femme dégageait quelque chose de hautain, de distingué qui plaisait considérablement à la Baronne. Ce genre de personne était généralement réussite, et c'était le cas de son amie. Mariée, influente, sûre, elle avait tant de caractéristique qui la rendit si singulière aux yeux d'Anastasia. Ce n'était donc pas pour rien qu'elles s'étaient rapidement liées d'amitié, voir plus. En effet, le fait qu'elles venaient de s'embrasser n'était pas du au hasard. Les deux ravissantes jeunes femmes avaient déjà été, à de nombreuses reprises, amantes. Ô combien de fois Anastasia avait goûté au miellé de ses lèvres, au volupté de sa peau et la générosité de ses formes. Deux amies, deux amantes, chacune avec une vie bien distinct de l'autre. L'une était riche, casée, mariée et vivait dans un cadre stable, et l'autre vivait au rythme des missions que le gouvernement lui donnait, risquant sa vie à chaque instant. Mais, Marla, n'avait pas toujours été ce qu'elle est actuellement. Ça, Anastasia le savait pertinemment. Cette femme, elle la connaissait aussi sous le pseudonyme de Miss Fury. Et ce nom revint même dans leur présente discussion.

La Baronne prit assise, attendant que son hôte réponde à sa question, bien qu'elle avait commencer à donner des éléments de réponses. Des gens, comme elle avait pu s'en douter. Cela annonçait les couleurs et surtout, cela plaisait à la jeune agente. Esquissant un sourire malicieux, elle prit délicatement le verre que lui remit Marla, et en bu un peu de son délicieux contenu après que l'hôte l'ai fait. Simple question de politesse. Attentive et à l'écoute, la Baronne se tut complètement pendant qu'on lui expliqua le contexte, et le but de ce contrat. Croisant à son tour ses jambes gracilement, son regard félin se porta sur celui de Marla, ne la lâchant pas une seule seconde. Il était donc question du gouverneur Williams, et de ses projets politique. La politique était décidément un sujet très sensible par les temps qui courraient, c'était compréhensible, fut les incendies populaires se déclarant aux quatre coins du monde. C'était toute la problématique de l'Empire, et tout le monde essayait de tirer son épingle du jeu, y comprit ce cher Williams.

Haussmän était effectivement un homme pouvant sérieusement faire front au gouverneur. Pour dire, il n'était pas totalement indifférent à Anastasia, bien qu'il ne l'avait jamais vu en personne. Des contrats émis et officiant pour son compte, indirectement. Des histoires de concurrences et d'espionnage, c'était tout ce qu'avait fait la Baronne le concernant. S'infiltrer chez lui au moment d'une fête serai un jeu d'enfant, puisqu'il ne connaissait pas son visage, heureusement. La jeune agente hocha de la tête, reprenant une succulente gorgée de vin de temps à autre. Dans l'affaire que lui décrit Marla, elle nota qu'il s'agissait surtout d'une opposition d'idéaux. L'un avait des tendances progressistes, et l'autre conservatrices. Le chaud et le froid, une opposition en bonne et due forme. Miss Fury partit chercher un dossier qu'elle déposa sur la table, que Anastasia saisit alors, l'épluchant tout en écoutant son amie.

Des photographies qu'elle scruta, des dossiers remontants à plusieurs années en arrières et autres données fournissaient à l'agente une bonne base informative pour cette mission. Mais le plus intéressant étaient les plans d'un manoir, qu'elle analysa pour le moment vite fait. C'était une étape cruciale, car bien connaître l'environnement dans lequel elle allait évoluer était un point critique. Nul doute qu'elle allait s'attarder longtemps sur les plans. Le clou du spectacle fut sans doute l'annonce de Marla qui déclara qu'elle souhaitait les voir morts, tous sans exception. Un sourire presque malsain se traça sur ses lèvres sensuellement maculées d'un savoureux rouge bordeaux. Tuer, ne laisser aucune trace, éliminer jusqu'au dernier, c'était des choses qui étaient pile poil dans les spécialités de la Baronne. Efficace et meurtrière, c'était une dangereuse arme à elle-seule. Ce n'était pas pour rien qu'elle occupait une telle fonction. Ce qui lui plu le plus, et qui la surprit, fut en revanche le fait que Marla allait effectuer cette mission avec elle, en revêtant le costume de Miss Fury. Son regard foncé se porta sur celui de la jeune femme, lui envoyant alors un clin d’œil des plus complices. Une murmure à leur passé en commun, à toute les fois où les deux femmes fatales s'étaient associées dans différentes missions. Et généralement, c'était explosif et bourré d'action. Et le plus attirant, était que systématiquement elles s'étaient furieusement faite l'amour après coup.

Tant de souvenirs remontaient à la surface. Cette nouvelle opération s'annonçait palpitante et enjouait grandement Anastasia. Curieuse, elle regarda la liste des invitées et pu constater qu'en effet, la sœur du gouverneur allait être présente. La fille de Haussmän, Helena, était aussi présente, c'était logique. Mais en regardant les noms, Anastasia percuta sur un en particulier. Levant un sourcil, elle tourna son regard à nouveau vers Marla. "Mais dit moi ma chérie, c'était prévu que ton mari fasse aussi parti de la fête ? Je vois son nom sur la liste." Dit-elle en lui montrant. Elle la laissa la consulter, un petit sourire aux lèvres. Les souvenirs lui remontaient à l'esprit, et en regardant Marla ainsi, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à toutes les missions et péripéties qu'elles avaient faite ensemble. Elle repensait aussi, forcément, à toute les fois où elle avait follement couché ensemble. Marquant un long silence, Anastasia finit par reprendre à nouveau la parole. "Comme au bon vieux temps, n'est-ce pas ?" Déclara-t-elle d'une voix douce, tentant de lui faire comprendre ce à quoi elle faisait allusion...
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 4 dimanche 17 mai 2015, 01:25:25

Marla était une femme calculatrice, impitoyable, d’une froideur cruelle, et qui n’avait véritablement trouvé son équivalent qu’en la personne de la Baronne. Anastasia était, comme elle, une femme forte, une femme qui aimait le goût du sang, la violence, et la cruauté. Peu de gens connaissaient l’histoire secrète des Drake. Les mémoires et les reportages historiques ne mentionnaient pas ces parties-là de leur existence. D’eux, on retenait qu’ils étaient avant tout des croyants, des Chrétiens depuis de longues générations, qui avaient utilisé leurs fonds pour financer des associations catholiques, des orphelinats, ou pour rénover les églises. Cependant, les Drake étaient tout, sauf de bonnes ouailles. Marla n’oublierait jamais la leçon que son père lui avait donné quand il l’avait inscrite au catéchisme.

*
*  *

Ils étaient alors seuls dans l’église, après la messe. Le prêtre était parti, avec le reste de la communauté, et son père était resté à prier, observant les idoles, et avait attendu de s’assurer qu’ils soient seuls pour lui parler.

« Que retiens-tu de tout cela, Marla ?
 -  Retenir de quoi, Papa ?
 -  Cette statue, là… Celle que je regarde. Que représente-elle ? »

Interloquée, la jeune Marla avait regardé la statue sans broncher. C’était une statue en marbre représentant un ange, avec de belles ailes.

« Un Ange…
 -  Mais encore ?
 -  Et bien, euh… Un messager divin, une allégorie du Bien…
 -  Autrement dit ?
 -  Euh… Dieu ? »

Satisfait, l’homme acquiesça lentement.

« Et à quoi est-ce que Dieu s’oppose ?
 -  Le Diable ! »

Il était content, fier d’elle… Et, en tant que petite fille, elle en était naturellement heureuse.

« Le Dieu et le Diable… Le Bien et le Mal. Deux figures allégoriques, la première représentant l’ordre, la justice, le bien-pensant, l’autre… Le Mal… Vraiment ? L’un conduisant les âmes au Paradis par l’exemple, l’autre les guidant en Enfer en les tentant. Voilà les fondements du monde. Pourtant… Dieu n’est-Il pas le Tout-Puissant ? N’est-il pas admis qu’il n’est d’être plus puissant que le Très-Haut ? »

Marla cligna des yeux, un peu surprise. Où est-ce que son père voulait en venir ? Elle ne l’avait pas réalisé sur le coup, mais cet enseignement, celui qu’il lui délivrait en ce Dimanche après-midi, était fondamental. Il était le pivot de la philosophie des Drake.

« Que… Que le Bien est supérieur au Mal ? »

Elle avait annoncé cette hypothèse avec une hésitation dans la voix, une hésitation que son père perçut, et qui l’amena à froncer les sourcils. Aïe ! C’était le regard qu’il employait pour dire qu’il n’était pas content, et que Marla avait dit une bêtise… Ce qui la fit rougir.

« Il n’y a, ni Bien, ni Mal, jeune idiote. Voilà la leçon de l’Église, car Dieu est à la fois Bon et Mauvais. La religion est une leçon du pouvoir, Marla. Pour gagner, pour être au sommet, il faut taper dans les deux tableaux. Tu comprends cela ? Il faut donner de la main gauche… Et détruire de la main droite. C’est ainsi que le monde fonctionne, c’est ainsi que Dieu fonctionne. Il distribue l’amour en même temps qu’il offre la haine, et offre le désir en même temps qu’il offre la frustration, car, sans frustration, il n’y a que désir. Le Bien et le Mal ne s’affrontent pas, ce sont des notions complémentaires. Dieu est le Diable, voilà la leçon. La religion t’enseigne, non pas à savoir comment aimer ton prochain, mais à savoir comment le contrôler. Voilà pourquoi nous, les Drake, aimons et vénérons l’Église. »


*
*  *

Cette leçon, Marla l’avait compris en créant Miss Fury.

Qui était Miss Fury ? Une cambrioleuse… Une pyromane, une tueuse, une psychopathe sans foi ni loi, qui avait fait sauter une caserne militaire urbaine à Manhattan, et qui avait la mainmise sur plusieurs familles de la Mafia. Avec l’avènement de l’Empire, le crime organisé avait explosé pendant les années ayant suivi l’Occupation des Etats-Unis. Miss Fury était une figure célèbre du crime organisé, une cible recherchée par les autorités, et dont la tête était mise à prix. Miss Fury était notamment une ennemie des entreprises Drake, car elle avait fait sauter une usine de textile appartenant à cette famille. Marla s’était publiquement exprimée, et avait mis la tête de Miss Fury à prix, pour plusieurs millions de marks, soit la prime la plus importante depuis celle mise sur Matthew Vaughner, un résistant américain qui s’était réfugié dans les îles.

*Le Dieu et le Diable…*

Personne n’avait jamais soupçonné Miss Fury d’être Marla Drake, mis à part quelques inspecteurs. Cependant, Marla s’était assurée de leur parfait silence, en les tuant, eux, ainsi que toute leur famille, et leurs voisins quand il le fallait. Et Marla Drake avait indemnisé les survivants, et aidé des milliers de pauvres à trouver des logements. Le Dieu et le Diable… D’aucuns auraient pu la traiter de schizophrène, mais elle était juste lucide. Pour contrôler le monde, il fallait être sur les deux tableaux à la fois.

Preuve du grand respect que Marla vouait à Anastasia, seule la Baronne savait qu’elle était Miss Fury. Et elle vit le nom de son mari, ce qui la fit sourire.

« J’aime Friedrich… C’est un homme intelligent, et très doué au lit… Il m’aime, et son sang aryen m’a été très utile pour récupérer ma fortune. Cependant… Friedrich est trop intelligent. Je sais qu’il commence à nourrir des soupçons à mon égard. Il me soupçonne d’avoir une relation adultère, car il pense que ses blessures de guerre me repoussent… Une chose amusante, vu que c’est essentiellement pour ça que je l’ai épousé. Mais je ne peux pas me permettre qu’il découvre qui je suis. J’aurais espéré avoir l’un de ces Aryens idiots et machistes, mais, pour son malheur, Friedrich est progressiste. »

Oui, Marla parlait bel et bien d’assassiner son mari, sans aucun remords visible dans la voix. Elle se redressa, et s’approcha d’Anastasia, sa main venant caresser son épaule, ses doigts glissant le long de sa belle peau.

« J’ai dû tuer le détective qui m’a suivi, et maquiller ça en un accident de la circulation. Cependant, et comme tu t’en doutes, son sort sera particulier. Je veux moi-même me charger de le tuer. Ce sera… Comme un magnifique divorce. Et ce d’autant plus que je suis maintenant tout à fait sûre d’aimer quelqu’un plus fort que lui… »

Ses mains massaient agréablement les épaules de la femme, ses épaules solides, son corps parfait, sa peau chaude et douce… La beauté du Diable.

« Toi. »

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 5 dimanche 17 mai 2015, 21:57:33

Anastasia écoutait avec une attention toute particulière sa comparse. Verre en main, elle attendait avec impatience la réponse qu'allait lui prodiguer Marla sur la présence de son mari à la fête d'anniversaire de Helena. D'un regard félin, la Baronne scrutait le sien, s'attendait à une certaine réponse bien précisé, la connaissait désormais un peu. Miss Fury était quelqu'un de redoutable et qui pouvait rapidement se retourner contre ceux qui se pensaient proche d'elle. Et en entendant ses déclarations, Anastasia comprit ce que cette réalité voulait réellement dire. Elle se leva, après avoir expliqué pourquoi le nom de Friedrich était présent sur la liste. Il avait beau être intelligent et doué, Marla semblait avoir trouvé un lui un témoin de trop. Façon de parler. Il possédait des doutes sur sa femme, il la soupçonnait de le tromper, et sur cette lancée, nul doute qu'il finirait par découvrir tant d'autres choses. Une décision que la Baronne approuvait. Quand quelqu'un devenait trop encombrant, on s'en débarrassait, fin de l'histoire. Pas de concessions, pas de remords. C'était ainsi que les choses fonctionnaient. C'était d'ailleurs pour cette raison que elle et Marla avaient de très bonnes situations. Elles avaient toujours su faire les bons choix au bon moment, même si cela incluait de laisser des gens couler avec le navire derrière elles …

Marla vint apposer sa main sur son épaule, faisant glisser ses doigts sur la délicate peau d'Anastasia. Celle-ci n'eut aucune réaction à priori, si ce n'était de tourner légèrement la tête. Elle écoutait son amie néanmoins, et ce qu'elle déclara la fit sourire bien malicieusement. Reprenant une gorgée de son verre, elle finit par le déposer, tout en restant silencieuse. Si elle voulait se charger de tuer elle-même Friedrich, ce n'était pas l'agente qui allait l'en empêcher. Bien au contraire ! Tant que le résultat était garanti. Cependant, la fin de sa phrase l'amusa. Elle venait de dire qu'elle était sûre, à présent, d'aimer quelqu'un plus fort que lui, et désigna directement son amie, Anastasia. Un silence fut marqué, qui fut rompu par l'intéressée, sentant les mains de Marla lui masser agréablement les épaules. Et elle s'y prenait bien, en plus de cela. Décroisant ses jambes, elle glissa l'une de ses mains sur l'avant-bras de Marla, caressant sa peau du bout de ses doigts, prenant à son tour la parole. "Rien que ça … J'en suis flattée, chérie." Dit-elle simplement, laissant un nouveau court silence s'installer.

"Si tu m'aimes réellement plus fort que lui, dans ce cas, je vais avoir besoin de preuves … Je ne te connais que de trop, Marla." Dit-elle d'une voix particulièrement malicieuse, tout en prenant l'une des mains gantée de son amie afin d'y déposer un tendre baiser sur son dos. Elle la conserva, caressant sa main avec son pouce, attendant la répartie de la propriétaire. Cependant, comme pour la provoquer, elle bascula sa tête en arrière, afin d'observer le visage de Marla, lui esquissant très expressif. Ses lèvres étaient toujours aussi pulpeuses, pensa la Baronne, qui n'avait qu'une seule envie ; les capturer entre les siennes. Elle avait penché sa tête pour cela d'ailleurs, attendant que sa sulfureuse camarade se penche assez pour venir l'empoigner. De là, elle pouvait aussi observer sa poitrine allègrement mise en valeur par son décolleté. De manière subtile, Anastasia profita de ce moment de silence pour glisser la main qu'elle tenait dans son propre décolleté, incitant Marla à en profiter … "Joueuse, ou non ?" Ponctua-t-elle.

Marla et Anastasia n'en était pas à leur coup d'essai. Les deux femmes avaient déjà fait l'amour à plusieurs reprises. Comme dit, à chaque mission, elle l'avait fait généralement. Et la Baronne en gardait un souvenir toujours aussi prenant. Et il fallait le dire, elle n'avait jamais connue d'amants et d'amantes aussi sulfureux qu'elle. C'était une exception, une femme de goût qui connaissait exactement ce qu'il fallait faire. Et puis, elle faisait parti de celles qui avaient accepté le fait que Anastasia soit en réalité une hermaphrodite. Cet élément rebutait pas mal de monde d'une manière général, et parfois cela allait plus loin. Mais Marla était différente. Elle avait accepté cette différence. Et c'était d'ailleurs cela qui avait confirmé à l'agente que cette femme n'allait pas être une ennemie. Cependant, en parlant d'hermaphrodisme, la maîtresse des lieux pouvait, de là où elle était, voir un début d'excitation chez sa comparse, puisqu'une petite et légère bosse déformait sa robe noir, à hauteur de son bas-ventre. Il n'en tenait plus qu'à elle de décider ce qu'elle ferait à présent …
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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 6 jeudi 21 mai 2015, 01:28:49

Parler de la mort de son mari ne semblait guère émouvoir Marla. La femme avait un cœur de pierre, mais, à son corps défendant, si elle trouvait que Friedrich était un bon amant, elle l’avait surtout épousé pour de basses raisons financières. En un sens, c’était le régime en place qui était responsable de sa mort, un régime qui mettait des bâtons dans les roues aux personnes qui, selon des critères sanguins incompréhensibles, n’étaient pas de race aryenne à la naissance. Marla n’était pas rentrée dans les bonnes cases, et avait su s’adapter. Maintenant que son Empire commercial était bien établi, elle ne comptait pas laisser Friedrich en vie, car, tant qu’il vivrait, il serait une menace. Si Marla venait à mourir, Friedrich hériterait de tout. Il était le seul être sur Terre à pouvoir, de fait, bénéficier de sa fortune si elle venait à mourir. C’était un argument militant en faveur de sa mort. Aurait-elle des regrets à appuyer sur la gâchette ? Il ne serait pas la première personne qu’elle tuerait... Et, outre ses raisons financières, il y avait aussi, comme elle l’avait souligné face à Anastasia, autre chose.

Le Reich n’était pas favorable à l’homosexualité. Les Impériaux voyaient toute relation homosexuelle comme une tare sociale, quelque chose qui était susceptible de la peine de mort si elle venait à être connue. Historiquement, bien des Chanceliers ou des Gouverneurs étaient tombés à cause de la presse à scandales ayant révélé leur homosexualité. Dans un univers aussi cadenassé, il n’était pas étonnant que les tabloïds continuent à exister. Le bas-niveau des articles y figurant ne permettait pas une critique profonde du régime, et, pour les membres de la Chancellerie, ce genre de journaux étaient un bon moyen de se débarrasser de leurs rivaux politiques. Et Marla n’avait nullement envie que ses soirées dans des chambres d’hôtels de luxe avec Anastasia soient en première page des tabloïds new-yorkais. Il n’y avait, en somme, que de bonnes raisons de supprimer un mari un peu trop aimant.

Anastasia, cependant, n’était pas dupe, et demanda des garanties, tout en guidant la main gantée de Marla vers ses seins. Cette dernière retint son souffle, notamment en voyant la bosse qui se formait à hauteur des cuisses d’Anastasia. Cette particularité physique aurait valu à la femme de finir exécutée en place publique, car, aux yeux du Reich, elle était une créature monstrueuse, génétiquement anormale, une aberration, au même titre que les Juifs ou les Arabes. Marla, elle, avait un point de vue nettement différent sur la question. L’hermaphrodisme d’Anastasia avait été pour elle un élément décisif. Ayant toujours été bisexuelle, Marla y avait vu l’occasion de satisfaire à la fois ses besoins de chair féminine et de sexe masculin. Une aberration ? Non... La perfection ! Et elle n’avait pas l’intention de laisser cette perfection se faire détruire par la folie de ses contemporains, ou de ne pas en profiter.

« Une garantie... Hum... Ça me semble raisonnable... »

Marla se déplaça un peu, et, conservant une main sur l’une des épaules d’Anastasia, elle se plaça devant elle. Relevant l’une de ses jambes, elle alla ensuite s’asseoir contre ses cuisses, son autre main venant se poser sur son autre épaule, et elle se rapprocha lentement d’elle, puis l’embrassa tendrement, venant plaquer sa bouche contre la sienne, sentant, contre son corps, la bosse chaude et assoiffée de son amante. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et Marla se pressa contre son corps, soupirant de plaisir. Le corps chaud et agréable d’Anastasia était toujours aussi délicieux, et elle prolongea le baiser pendant quelques secondes, avant de se redresser un peu.

« Oui... Le goût de tes lèvres me manquait, ma chère. »

La main de Marla se glissa à hauteur de son chignon, et elle tira dessus. Ses cheveux tombèrent en cascade le long de ses épaules, et elle retourna ensuite l’embrasser, sa main gantée venant s’appuyer sur son menton, immobilisant davantage le visage de la femme.

Marla connaissait un excellent moyen de convaincre cette femme de sa bonne foi... Et elle savait qu’elle allait apprécier ça. Ce baiser sur ce fauteuil, ce n’était qu’un prélude.

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 7 samedi 23 mai 2015, 19:26:25

Des garanties, comme elle venait de le demander. Et pas n'importe lesquelles. Marla venait de dire à l'instant qu'elle était sûre d'aimer Anastasia plus fort que son actuel époux. Si cela s'avérerait vrai, l'intéressée ne saurait dire non. Marla et Anastasia formaient une belle paire à elles deux. L'idée de lier une relation juste au-dessus du simple rapport amante était très séduisante. Il fallait le dire, Miss Fury était femme diablement attirante. Froide, cruelle et calculatrice quand il le fallait, et aussi sulfureuse et passionnelle qu'une succube, ces créatures de légendes qui étaient les avatars de la luxure. Un sourire naquit sur les lèvres de l'hermaphrodite quand elle sentit les mains de son amies glisser contre elle. Marla vint s'apposer juste devant elle, n'ayant aucune gêne à se mettre dans une telle position. Le regard félin, la Baronne se tût et laissa la maîtresse des lieux faire. C'était à elle de lui montrer ses garanties, après tout. Elle se complaisait dans ce petit jeu. Et ce fut dès lors qu'elle se pencha et finit par capturer les pulpeuses lèvres d'Anastasia entre les siennes, entamant alors un savoureux baiser. Sa langue s'entortilla avec le sienne, ne la lâchant sous aucun prétexte.

Sa salive se mélangea, donnant naissance à un délicieux nectar que les deux femmes partageaient avec appétit. Marla … Toujours aussi fougueuse. C'était pour cela qu'elle était son amante. Alors qu'elles s'adonnaient dans ce baiser, la bosse chaude entre les cuisses d'Anastasia se manifestait toujours plus, venant caresser à présent le beau fessier de Marla. La robe noire de la Baronne se plia toujours plus, sous la pression de son sexe grandissant. Déjà un peu courte à la base, en la levant ainsi ses jambes furent maintenant à découvert. L'étreinte passionnelle entre les deux femmes prit cependant fin, et marqua un large sourire aux lèvres de l'invitée. Ses mains s'étaient apposées sur les deux belles et rondes fesses de Marla et sur sa hanche, palpant ses généreuses formes. Même après le baiser, Anastasia continuait de remuer doucement ses mains en caressant son amie. "Tu me manquais tout court ma jolie …" Rétorqua Anastasia, avant de recevoir un nouveau baiser.

La revêche avait défait son chignon, laissant tomber sa sublime chevelure le long de ses épaules. La Baronne ne pu s'empêcher, pendant ce nouveau baiser, de passer sa main dans ses cheveux, et les caresser. Elle sentit la main gantée de son amante se glisser sous son menton afin de tenir son visage immobile. Elle appréciait ce genre d'initiative, c'était typiquement ce qui faisait le charme de Marla … C'était tout bonnement irrésistible. La convive s'en alla dans le miellé des lèvres de Marla, l'embrassant fougueusement, accompagnant l'étreinte de caresses. L'échange buccal était langoureux et surtout charnel. Anastasia n'hésita pas à retirer de temps à autre sa langue afin de s'occuper sérieusement des délicieuses lèvres subtilement parfumées de Marla. Elle les embrassait et les léchouillait de temps à autre, les prenant entre les siennes avec envie. "Hmmm …" Gémissait-elle doucement, appréciant de seconde en seconde ce baiser.

Toutefois, elle finit par écarter ses lèvres, plantant son regard dans celui de Miss Fury un instant, puis enchaînant par autre chose ; des baisers dans le cou. Elle approcha son visage de son fin cou pour y apposer ses doucereuses lèvres. Elle commença à donner quelques petits coups de langues, avant de l'embrasser pleinement, goûtant à la douceur et au subtile goût de sa peau. Pour le moment, les "arguments" de Marla étaient très convaincants, et donnait pleinement satisfaction à la demande d'Anastasia. Celle-ci prenait plaisir à l'embrasser ainsi dans le cou, mais finit par s'écarter à nouveau, continuant à caresser ses fesses et ses hanches. "C'est très convaincant, pour le moment … Tu m'aimes donc réellement, n'est-ce pas ?" Dit-elle d'une voix joueuse. À la base, même si elle avait été accueillie dans l'appartement de Marla avec un baiser, elle n'était pas spécialement venue pour lui faire un câlin. Toutefois, l'idée ne la rebutait pas non plus. C'était une occasion comme une autre, et Anastasia savait toujours saisir sa chance … Comme elle faisait à l'heure actuelle.
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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 8 mardi 26 mai 2015, 02:04:58

Marla avait les arguments nécessaires pour donner autant de garanties que la Baronne le souhaitait. Et, tandis que les deux femmes s’embrassaient mielleusement, elle eut l’agréable sensation de sentir la bosse de la femme se redresser, venant taper contre ses cuisses, gonflant et ondulant progressivement. C’était un contact particulièrement délicieux, le genre de trucs qui la faisait fondre. Son attirance envers Anastasia était bien plus forte que celle qu’elle avait toujours ressenti envers son mari, et ce pour quantité de raisons. Avec Anastasia, Marla pouvait laisser s’exprimer les deux facettes de sa personnalité : elle, la femme d’affaires chargée de philantropisme, et Miss Fury, la cambrioleuse cruelle et impitoyable qui n’hésitait pas à massacrer qui bon lui semblait. Et, de plus, Anastasia était un véritable choix, libre et éclairé, là où Marla avait surtout épousé Friedrich afin d’empêcher le Reich de mettre la main sur sa fortune personnelle, sur son héritage.

Elles s’embrassèrent donc pendant quelques secondes, Marla se lovant peu à peu contre le corps tendre et musclé de la Baronne, avant que cette dernière ne choisisse de l’embrasser dans le creux du cou, là où tout le système nerveux se concentrait pour émettre des messages dans le cerveau... Une zone-relais entre la tête et le corps, une zone ô combien sensible. La Baronne l’embrassait précisément là où, quantité de fois, Anastasia avait enfoncé des lames, des couteaux, égorgé et massacré en série quantité de personnes. Elle soupirait longuement de plaisir, ses mains s’appuyant toujours sur les épaules de la femme.

« Haaaaa... !! »

Marla soupirait profondément, son visage proche de celui d’Anastasia, son cul palpé par les mains voraces et curieuses de la femme. Oui, elle prenait son pied avec Friedrich... Mais c’était encore plus vrai avec Anastasia, où plaisir masculin et plaisir féminin se mélangeaient en harmonie, et pour des résultats assourdissants et ô combien jouissifs. Anastasia finit par lui poser une question, et Marla sourit voracement, avant de poser sa main sur les lèvres de la Baronne... Ou, plutôt, l’extrémité de ses doigts. Son visage était tout contre le sien, seulement séparé de quelques centimètres, et ses phalanges gantées remuèrent le long des belles lèvres de la Baronne, s’enfonçant parfois à l’intérieur.

Avec son bassin, Marla s’amusait à branler cette bosse qu’elle sentait, remuant ainsi, lentement, son bassin de haut en bas, le faisant onduler le long de cette verge qui était en train de déformer la robe de la Baronne.

« Suffisamment pour tuer mon mari, ma belle... Quelle autre preuve d’amour te faut-il ? »

Elle lui sourit, et l’embrassa à nouveau, puis se redressa. Elles n’allaient tout de même pas faire l’amour comme ça, sur le fauteuil... Miss Fury s’écarta donc d’elle, en roulant des hanches, tout en regardant de temps en temps par-dessus son épaule, afin de croiser le regard de la femme. Un regard vénéneux, chargé de séduction fatale. Elle se dirigea vers une porte qu’elle ouvrit, et, tout en chemin, avait fait tomber sa robe. Cette dernière s’affala sur le sol, révélant son corps nu, la beauté de ce dernier, de son dos, de sa chute de reins, de ses hanches parfaites, de ses longues jambes fuselées...

Elle s’était rendue dans une grande chambre, avec un massif lit, face à une baie vitrée permettant de voir l’ensemble du quartier. Elle se faisait souvent prendre contre la vitre, probablement pour répondre à de profondes pulsions exhibitionnistes... Peut-être. En tout cas, elle adorait ça, et elle entreprit de s’allonger sur le lit, se couchant sur le flanc en attendant la venue d’Anastasia... Afin de passer à des réjouissances supplémentaires.

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 9 samedi 30 mai 2015, 13:51:20

Il ne faisait désormais plus l'ombre d'un doute que Marla avait dit la vérité dans ses déclarations. Mais jusqu'où était-elle prête à aller pour montrer à Anastasia qu'elle l'aimait plus que son mari ? En le tuant, c'était certes une excellente répartie, mais il manquait ce petit quelque chose que cherchait la Baronne. En vérité, ce n'était qu'un prétexte pour lui faire intensément l'amour, mais elle se complaisait dans ce petit jeu de séduction. Les mains sciemment posées sur ses fesses, les palpant sur toute leur fermeté, la jeune femme continuait d'embrasser son amante dans le cou jusqu'à ce que celle-ci s'écarte. Elle posa le bout de ses doigts gantés sur ses lèvres, remuants doucement dessus, en immisçant parfois un entre celles-ci. Décidement cette femme savait comment faire monter le désir chez son et sa partenaire. Il n'était guère étonnant que peu de personnes parviennent à lui résister. C'était le cas typique d'Anastasia ; froide, sérieuse et implacable en toute situation, elle avait finit par céder aux charmes de Marla et à littéralement succomber face à son corps parfait. Il était réellement dommage que le Reich refuse, au moins pour ses agents, de tolérer ce genre de relation, même si les deux femmes n'avaient pas besoin d'approbation pour coucher ensemble. Et puis, elles n'étaient pas du genre à s’amouracher ainsi.

Il n'y avait qu'une furieuse envie de sexe et de plaisir charnel entre elles, pour le moment. Mais il serait faux de dire qu'au-delà de ceci, Anastasia ne ressentait strictement rien d'autre pour son amie. Elle était une formidable camarade, une amie, et devenait petit à petit plus que cela. Ce fut pour cette raison qu'elle avait demandé des garanties quand Marla lui avait déclaré qu'elle était sûre de l'aimer plus fort que Friedrich. Qu'est-ce qu'elle entendait par aimer ? Voulait-elle dire qu'elle aimait lui faire l'amour et goûter à son somptueux corps ? Ou bien qu'elle lui portait de vrais sentiments ? C'était de cela dont il s'agissait, ce soir. Et Anastasia avait donc insinué qu'en faisant l'amour, cela ressortirait tôt ou tard. Ainsi, pour le moment, elle s'affairait surtout à suçoter le doigt que Marla avait introduit entre ses gourmandes lèvres, et à gémir sensuellement face aux mouvements de bassin qu'effectuait son amante. Elle était en train de la branler indirectement. Anastasia sentait son sexe se frotter contre elle, et grandir au fur et à mesure. Bientôt il allait retrousser complètement le bas de sa robe. Et si elle tentait de se mettre debout en l'état, une grosse bosse disgracieuse viendrait déformer la surface de son vêtement.

Un dernier baiser, et la voilà qu'elle se redressa. Quelle diablesse ! Elle se dandinait d'une telle manière que cela suffisait à faire frémir la Baronne qui était en train de cuire de désir sur place. Marla s'en alla, balançant ses hanches, jetant un regard par-dessus son épaule de temps à autre. Elle partit en direction d'une porte menant à une chambre, et Anastasia pu entrapercevoir qu'elle avait retiré sa robe. Elle ne mit pas longtemps à se redresser à son tour et à rejoindre son amie de la même façon. Quand elle arriva dans sa chambre, elle remarqua instantanément la grande baie vitrée. Tournant son regard vers la propriétaire des lieux, elle s'approcha à pas félin de son lit tout en dégrafant sa robe, la laissant tomber au sol, révélant alors toute sa nudité. Ceci fut aussi valable pour sa verge qui pouvait désormais pointer fièrement en direction de la jeune femme. Un magnifique service trois-pièces, au vit gigantesque et aux testicules pleines …

"Tu as toujours eu le don de savoir m'exciter …" Lui déclara-t-elle, en posant un premier genoux sur sa couche tout en jouant de ses pieds pour retirer ses hauts talons. Elle afficha un sourire malicieux, puis se déplaça à quatre pattes tel une panthère, venant se faufiler derrière son amante. Sa position, allongée sur son flanc, rehaussait ses généreuses hanches et donnait la furieuse envie à Anastasia de venir caresser ses délicieuses formes. Adoptant la même posture, elle se plaça derrière elle, venant placer sa tête par-dessus son épaule et sa main sur sa hanche. Elle fit glisser ses doigts malignement, venant palper la douceur et le touché satiné de sa peau. Effectuant de petit va et viens avec ses doigts, elle finit par les faufiler sur son ventre, les faisant remonter tout en caresses jusqu'à sa poitrine. Sa verge finit immanquablement par se blottir contre la raie de son fessier, venant se bloquer dans le sillage de celui-ci. Anastasia déposa un langoureux baiser sur sa délicate épaule, et sur le début de son avant bras.
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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 10 dimanche 31 mai 2015, 02:15:42

Elles allaient maintenant passer aux choses sérieuses... Car, en toute honnêteté, Marla ne pouvait s’imaginer de faire venir Anastasia chez elle sans profiter de son corps. Il fallait la comprendre... Là où de purs nazis auraient vu en elle une aberration génétique, Marla, elle, voyait dans le corps hermaphrodite de la Baronne une perfection absolue... Quelque chose de pur et de noble, quelque chose qui méritait qu’on s’attarde sur elle, et qu’on lui fasse l’amour, encore et encore, sans relâche, avec une fougue infinie et accrue à chaque fois. Quelle était donc cette attirance qu’elle ressentait pour elle ? Inédite. Assurément. Friedrich n’avait suscité en elle qu’un amour très intéressé, un moyen de se satisfaire le soir, et de pouvoir hériter, de pouvoir toucher son héritage. Anastasia, elle, lui offrait des sensations nettement différentes, et beaucoup plus intenses. Marla ne savait donc pas trop si elle pouvait parler d’amour ou d’attirance sexuelle, car elle n’avait jamais ressenti ça auparavant, et n’avait donc aucun élément de comparaison à faire valoir. Cependant, on pouvait légitimement penser qu’elle ne proposerait pas à une femme envers qui elle ne ressentait rien de tuer son mari.

Anastasia la rejoignit donc dans sa belle chambre, avec une vue imprenable sur la Grosse Pomme. Combien de fois Friedrich l’avait-elle prise contre la baie vitrée ? Combien de fois s’était-elle tenue là, nue, un verre de champagne à la main, frissonnant en imaginant des regards curieux depuis les autres buildings de verre et de métal ? Elle savait que c’était risqué, que l’attentat à la pudeur était sévèrement réprimé par les autorités impériales, mais... Et bien, c’était plus fort qu’elle. Marla aimait l’idée d’être reluquée sous toutes les coutures, l’idée d’être une femme forte qu’on admirerait en louvoyant sur son corps et sur ses formes parfaites... Car, enfin, n’était-elle pas belle ? Sa beauté saisissante avait toujours été l’une de ses armes les plus efficaces, a fortiori dans un monde de mâles gras et gros, arrogants et vieux.

La Baronne arriva, et se déshabilla devant elle. Marla sentit un frisson la traverser, et esquissa un sourire ravi en voyant ce corps nu et bien bâti... Ainsi que cette belle verge qui se dressait devant elle, pointant vers son corps. Elle était vraiment magnifique... Et Marla loucha volontiers sur sa grosse queue, bien tendue. Ses testicules étaient gonflés, chargés de ce foutre si délicieux, et son vit... Ah ! Qu’il était bon de voir cette pompe se dresser vers les hauteurs ! Marla se mordillait les lèvres en voyant ce sexe tendu, sur le point d’exploser, et, lentement, Anastasia se rapprocha d’elle, grimpant à quatre pattes sur le lit, avant de se glisser dans son dos.

« Hum... »

Anastasia aimait bien jouer avec elle, et la femme le démontrait bien en ce moment. Elle se lovait tout contre son corps, et la jeune femme pouvait sentir sa verge caresser son corps, se nichant dans ses fesses, formant comme un délicieux piston qui la fit hoqueter, tandis que les mains de la Baronne, joueuses, chaudes et tendres, glissèrent contre son corps, caressant sa peau. Elle se frottait ainsi contre elle, et la jeune Marla ne pouvait que soupirer en sentant ce contact, infiniment agréable, sensuel, doux, et prometteur d’un intense coït... Ou d’une sodomie. Tout dépendait des goûts de la Baronne en la matière.

« Hummm.... Ouuuii, Anastasia... Encore... »

Elle remuait son bassin d’avant en arrière, tout en déplaçant également son corps, dans le but de mieux sentir cette verge, et, plus généralement, de mieux sentir le corps de la Baronne. Se mordillant les lèvres, Marla la laissait faire, en sentant les doigts de la femme se rapprocher de son intimité, un sexe parfaitement épilé, propre, et ne désirant qu’une chose : recevoir de l’attention. Anastasia avait ce pouvoir inouï de la rendre folle, de la rendre sexuellement folle, même. C’était indéniablement un grand pouvoir, que la jeune femme respectait et appréciait.

Plus, elle en voulait tout simplement plus...

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 11 samedi 06 juin 2015, 13:25:36

Anastasia désirait grandement Marla. C'était indéniable, cela se voyait clairement à présent. Elle s'était glissée sur son lit, se faufilant dans son dos pour se lover contre son corps, profitant alors de la chaleur et la douceur de sa délicate peau. Un contact très sensuel et sensitif, qui était ponctué par la verge de la Baronne trouvant refuge entre les fesses de son amante. Sa main parcourait son doucereux corps, palpant sa peau de toute part. Elle donna quelques baisers sur sa fine épaules, lui offrant alors un moment d'une douceur extrême. Généralement les préliminaires entre les deux femmes se voulaient sensuelles, langoureuses et très douces. Mais ce n'était que pour mieux préparer une séance de jeu captivante et très vive. En réalité, les deux amantes aimaient autant se faire l'amour avec hargne et force, que de s'adonner à un échange purement doux et rempli de caresses. C'était l'une des forces de leur relation, la polyvalence … Mais pour en revenir à l'action, Anastasia s'évertuait à la caresser de toute part, jusqu'à ce que sa main joueuse ne finisse par descendre toujours plus bas. Ses lèvres, toujours occupées à embrasser langoureusement son épaule et son avant-bras, ne les quittaient pour rien au monde. Toutefois le regard de la jeune femme était rempli d'une effervescence, une flamme indescriptible et ardente, qui traduisait sa passion et son envie de Marla.

Sa main baladeuse s'était arrimée au bas-ventre de la propriétaire des lieux, venant alors titiller sa féminité. Une zone des plus épilée et douce chez Marla, au plus grand bonheur d'Anastasia, qui avait toujours eu horreur des poils sous toute leur formes … C'était disgracieux et peu ragoutant, à son goût. Les soupirs de son amante ne firent que l'exciter encore plus, et l'incita à continuer son petit jeu. Ses doigts filèrent sur son sexe, caressant dans un premier temps ce dernier. Elle le parcourra globalement, avant de s'attarder sur les détails. Anastasia insista en frottant le bouton intime de son amie, titillant celui-ci au plus haut point. "Hmm tu aimes ceci Marla ?" Lui susurra-t-telle à l'oreille, connaissant déjà la réponse à l'avance. Il suffisait d'entendre les gémissements de Miss Fury pour savoir que le présent traitement lui plaisait. Et, comme si cela ne suffisait pas, Anastasia finit par ressentir une cruelle et grande envie d'embrasser à nouveau sa sulfureuse amante. Profitant que son visage était à portée, la Baronne finit par approcher le sien, déposant un baiser sur le bout de son nez en premier lieu, puis mêlant ses lèvres au siennes finalement.

"Hmmmm …" Gémissait-elle intensément, alors que l'étreinte qu'elles échangeaient toute les deux était particulièrement savoureuse. Un échange buccal mouillé et intensif. Sa langue cherchait la sienne et danser avec en un balais langoureux et presque affectif. De temps à autre elle s'écartait légèrement pour venir prendre l'une de ses lèvres entre les siennes, ou pour simplement donner un baiser à la surface de ceux-ci. Au cours de ce merveilleux baiser, leur rouge à lèvre respectif finit par déteindre sur l'une comme sur l'autre. Un détail sans importance, mais qui témoignait de l'intensité de ce baiser ardent. Et Anastasia n'avait pas lâché un seul instant la féminité de Marla. Elle l'embrassait toujours plus fougueusement alors que de par ses doigts elle continuait à flatter son intimité de la plus belle des manières. Alors qu'elle s'écarta à nouveau pour reprendre son souffle, elle prit l'initiative de délaisser son bouton pour venir caresser l'entrée de son temple sacré, caressant ses bords en premier, puis immisçant l'extrémité de ses doigts après en un régulier frottement.

Anastasia n'avait clairement pas envie de lui laisser de répit … En même temps qu'elle occupait sa bouche avec un interminable baiser, elle venait taquiner son intimité toujours plus impétueusement. Nul doute que tout ceci n'était qu'une prémices à quelque chose de beaucoup plus intense, et consistant.
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Princesse Alice Korvander

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 12 samedi 06 juin 2015, 19:57:07

Avec la Baronne, la curiosité de Marla était satisfaite, car elle explorait toutes les facettes du sexe. Marla était ainsi, une femme qui voulait goûter à tout, sans aucune restriction. Partant de ce principe, il lui fallait goûter au sexe sous tous ses aspects, que ce soit celui de la douceur ou de la fermeté… Et il n’y avait qu’avec Anastasia que Marla était satisfaite… Pleinement satisfaite. Elle sentait la femme se lover dans son dos, frissonnant au contact de ce chibre dressé contre ses fesses, remuant dans sa croupe, comme de délicieuses et silencieuses promesses pour des moments joyeux à venir. Ses doigts caressaient son ventre, glissaient sur ses hanches, et Marla soupirait et gémissait, yeux clos, savourant ce moment, cet onctueux moment, où tout son corps tressautait des multiples caresses de la femme.

« Hmmmm… Haaaaannnn… ! »

Elle se tortillait sur le lit, en sentant, peu à peu, la main d’Anastasia descendre, sentant sa langue et ses tendres lèvres glisser sur sa peau. Que de magnifiques sensations ! Et, quand ses doigts entrèrent dans son sexe, Marla soupira à nouveau, ouvrant les lèvres en crispant ses mains sur la couverture. Marla avait une intimité propre, parfaitement épilée, grâce à un traitement au laser qui avait permis de s’assurer que plus jamais un seul poil pubien ne vienne pousser ici. La femme avait horreur des poils, qui, chez une femme, étaient pour elle comme une forme de régression, de rappel que l’Homme, avant d’être Homme, avait été une bête sauvage… On pouvait donc légitimement comprendre que Miss Fury n’aime pas trop ce genre d’artifices archaïques.

La Baronne la découvrait lentement. Comme à chaque fois, les deux femmes prenaient tout leur temps, la verge de la Baronne continuant à enfler contre elle. Le calme d’Anastasia avait quelque chose d’incroyable et de fascinant. Comme toujours, elle impressionnait Marla par son clame placide et son attitude sereine. Elle finit par se redresser un peu, la retourna, et ses lèvres se rapprochèrent de la sienne.

« Hum… Anastasia… »

Sa main caressa sa joue, remontant pour se poser sur sa tête, et elle l’embrassa tendrement. La langue de la femme s’enfonça dans sa bouche, et Marla soupira lentement, remuant ses jambes, les frottant contre celles de la femme. Elles s’embrassèrent ainsi, et, tout en s’embrassant, Anastasia déplaça ses mains, venant approcher son autre main de ses fesses. Elle l’enfonça dans son petit trou, faisant couiner Marla, qui mordilla l’une des lèvres de la Baronne sous le choc, tout en sentant toujours les doigts de la femme remuer dans son intimité.

« Haaaan… »

Quel traitement délicieux ! Cette souffrance que Marla ressentait, cette frustration… Haaa ! C’était bien là les fondations du sexe, le cœur de l’amour charnel… Elle se tortillait contre elle, et ses mains caressaient le dos de la Baronne, venant légèrement la griffer, avant de descendre toutes les deux pour empoigner ses fesses, malaxant par cette occasion son beau petit cul. Elle remuait ainsi ses mains le long des morceaux de chair de la femme, s’imprégnant de ce fessier musclé et beau… Comme tout le reste du corps de la femme.

Et, pendant ce temps, elle continuait à sentir sa verge frotter contre elle, lui offrant de magnifiques frissons de plaisir…

Vanessa White

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Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 13 samedi 13 juin 2015, 17:09:24

Les frissons étaient intenses. Anastasia continuait de se lover contre sa ravissante partenaire, gardant en main sa féminité qu'elle titillait toujours plus intensément. Mais ce n'était pas le seul endroit qu'elle taquinait ainsi ; alors qu'elles s'embrassaient langoureusement toute les deux, la Baronne eut l'idée de venir blottir son autre main le doux et rebondi fessier de Marla, et de venir immiscer l'un de ses doigts dans son fondement, venant ainsi la stimuler par ici. Pas de tabou ni d'interdits avec Anastasia ; c'était la force de leur relation. Elles ne se refusaient rien en matière de sexe, à leur grand bonheur. Ainsi, la jeune femme était présente sur tout les fronts. Au niveau de sa féminité, au niveau de sa croupe et au niveau de sa bouche aussi. Elle ne laissait strictement aucune occasion à Marla de respirer un coup au milieu de tout ceci. Elle la sentait venir lover ses jambes contre les siennes, et pu ainsi sentir l'extrême douceur de celles-ci. Une sensation des plus agréables au monde, que la Baronne savoura grandement, venant encore plus mêlées ses jambes aux siennes. Un méli-mélo de jambes se forma, alors que les deux magnifiques femmes continuaient à s'embrasser voracement.

La verge d'Anastasia continuait de gonfler, venant s'écraser contre les fesses de Marla. Elle avait de plus en plus de mal à contenir sa violente envie de s'en servir, mais tentait de garder le cap en stimulant son amie de toute part. Elle l'entendait gémir et couiner à tout va, signe que son traitement lui faisait le plus grand des biens. Elle sentait ses doigts venir griffer son dos, la faisant alors légèrement serrer des dents. Une sensation un peu douloureuse, mais qui venait la vivifier dans un moment des plus torrides. Finalement, le baiser se termina en laissant un mince filet de bave qu'Anastasia absorba d'un coup de langue. "Haaaa Marla …" Susurra-t-elle, alors qu'elle redoublait d'effort au niveau de sa féminité. Ses doigts rentraient et sortaient rapidement, ne lui laissant aucun répit. Son intimité se faisait allégrement doigté, alors que son fondement subissait progressivement le même traitement. Elle ne comptait pas faire jouir son amie rien qu'en la doigtant, mais elle comptait bien la faire gémir un grand coup. Toutefois, ses propres ardeurs reprenaient de plus en plus le pas, l'incitant à vouloir se servir de son sexe le plus rapidement que possible.

Cependant, elle attendit un certain moment, quand elle constata que Marla était prête. Quand ce fut le cas, elle retira ses doigts de sa féminité mouillée et de sa croupe, la laissant quelques instants ainsi. "J'en ai terriblement envie ma chérie …" Lui murmura-t-elle au creux de l'oreille. Blottit l'une contre l'autre, leur jambes entremêlées grandement, Anastasia finit repositionner sa verge incommensurablement gonflée, en l'alignant devant le petit trou de son amie. Dès que son bout rosé fut en place, elle appuya progressivement de par ses hanches, faisant fondre en douceur son important gourdin de chair et de sang en elle. "Haaaaaannnnn !!!" Gémit-elle au fur et à mesure qu'elle pénétra Marla. Ses mains virent emprisonner son amie ; l'une agrippa avec force l'un de ses seins, et l'autre alla de nouveau se réfugier auprès de son intimité. Et le jeu commença dès lors où Anastasia se mit à effectuer de petits allers-retours, tout en augmentant la cadence et la force au fut et à mesure. Elle gémissait fortement, sentant son sexe se faire littéralement engloutir par ses entrailles, qui se resserrèrent énormément autour de celui-ci.

"Haaaaa ou-oui !!! Hmmmmm !!!" Gémissait-elle alors qu'elle pénétrait Marla. Sa première main venait jouer avec son téton pointant, frottant celui-ci dans tout les sens, tandis que son autre main vint à nouveau caresser son intimité. Elle remuait son bassin d'avant en arrière, pénétrant toujours plus intensément Marla, jusqu'au point où elle pouvait sentir ses bourses s'écraser contre sa croupe …
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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Fleurs Impériales [PV]

Réponse 14 mardi 16 juin 2015, 00:43:33

Une semaine de sexe sans Anastasia, c’était une semaine longue, interminable, et inévitablement gâchée. Anastasia lui faisait un tel bien fou que c’en était à peine tolérable... Marla soupirait et gémissait, en manque, presque comme si elle était redevenue une jeune vierge caressée pour la première fois. Mais c’était ça, le pouvoir du sexe... Un pouvoir fort et puissant, qui s’exprimait le long des doigts de la Baronne, et le long de sa verge, qui continuait à enfler et à grossir, comme sur le point d’exploser. Marla soupirait de plaisir, continuant à se tortiller entre les mains expertes et fermes de son amante. Des doigts inquisiteurs et tendres, mais qui, et Marla le savait, avaient arraché et broyé bien des vies... C’était jouissif, et terriblement frustrant. Elle sentait cette grosse queue taper contre ses cuisses, et ses mains se crispaient sur le corps d’Anastasia, ses ongles s’enfonçant dans sa nuque.

« Haaaaa.... Haaaaaaaaaaaannnn... Prends-moi, Anastasia... Putain, mais prends-moi !! »

À force, Anastasia savait qu’il était très facile de frustrer Marla, et que, quand cette dernière était frustrée, elle en devenait bien plus réceptive aux moindres petites attentions. Anastasia le savait, mais Marla savait aussi qu’Anastasia, comme elle, était une grosse gourmande, et que sa verge assoiffée était pleine de douleur, et l’élançait encore plus que la chaleur qui résonnait dans le bas-ventre de Marla. C’est ainsi qu’Anastasia finit par se redresser, les doigts remplis de mouille, et que Marla, instinctivement, se mit sur le ventre, s’appuyant sur ses bras et sur ses jambes. Elle connaissait son amante, et savait quel trou cette dernière allait privilégier. Il lui semblait donc logique de lui présenter le passage, sa petite porte arrière, ce délicat trou rosé. La Baronne adorait la sodomiser, et elle était, de fait, la seule à avoir jamais pu s’enfoncer ici. Avec Friedrich, Marla s’était toujours contentée de rapports vaginaux. Elle ignorait si Friedrich aimait ou pas la sodomie, mais, officiellement, Marla Drake ne voulait pas s’abaisser à de tels actes. La sodomie était condamnée par le Parti, vue comme une pratique barbare et décadente, et Marla n’allait donc pas en faire avec son mari, ou avec quiconque dont elle n’avait pas la confiance absolue... Comme la Baronne.

La sodomie était tout simplement trop bonne pour que Marla passe à côté, et, quand elle sentit la verge de la Baronne se rapprocher de sa porte arrière, elle frissonna longuement, se mordillant les lèvres en redressant la tête.

« Huuuuuunnnnnnnnnnn... !! »

La queue s’enfonçait en elle, tapant contre ses parois, et Miss Fury enfonça ses doigts dans les replis de la couverture, redressant sa tête en sentant des vagues de plaisir déferler violemment en elle. Tout son corps était en transe, excité par les mouvements de la Baronne, qui s’enfonçait progressivement, mais sûrement, en elle. Marla serra les dents, crachant ensuite sa salive sur le lit, et remua à son tour, d’avant en arrière, cherchant à accompagner, avec son corps, les mouvements de sa partenaire.

« En... Encore, Anastasia... Haaannn... Vas-y... Vas-y, défonce-moi, haaaaaannnn... !! »

Marla était une femme très gourmande en matière de sodomie... Comme en ce moment.


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