Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

-

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

-

4336 5

Erine

Invité

  • Messages:

-

mardi 12 mai 2015, 15:42:03

.
« Modifié: jeudi 04 janvier 2024, 15:48:02 par Erine »

Ephemera

Créature

Re : Un vrai film d'horreur... [PV]

Réponse 1 vendredi 15 mai 2015, 01:54:20

Niriko n’avait aucune raison d’aimer Erine. « Peach », ou « Double-P », comme on l’appelait au lycée, était une sorte de coqueluche. Ressemblant furieusement à la célèbre icône du jeu vidéo, elle était une starlette du lycée. À chaque fois que Niriko voyait de jeunes lycéens lui demander un autographe, ou tous les mecs qui lui tournaient autour, elle était empreinte d’une jalousie noire et maladive, à la limite d’une haine meurtrière et obsessionnelle. Niriko estimait être une victime incomprise. Il y a encore quelques mois, elle sortait avec un garçon, Tadashi, quand elle avait appris qu’il ne l’aimait pas, et qu’il était amoureux de « Double-P ». Un « -P » pour « pétasse », un « -P » pour « grosse PUTE » ! Voilà ce que Niriko pensait ! Cette salope lui avait enlevé Tadashi, et Niriko se larmoyait devant la bêtise de ces abrutis de mecs ! Ils tournaient autour d’elle alors qu’elle était une véritable salope. Oui, Niriko la détestait, et, tout ce qu’elle rêvait, c’était de l’humilier, de la briser, de voir la petite Princesse chialer comme une gamine… Et là, oh oui, là, elle se ferait un trip’ d’enfer. Elle diffuserait sur tous les réseaux sociaux les images de « Double-P » en train de pleurer comme un gros connard de morbac. Niriko avait été, à une époque, la favorite de sa classe. Elle nageait comme un marsouin, en plus d’être superbe belle. On l’appelait « La Sirène » à une époque. Maintenant, elle était juste « Niriko ». Ça n’était pas injuste, ça, peut-être ?! Tout ça parce que Miss-Double-Pétasse avait une belle chevelure blonde, posait dans des magazines pour geeks asociaux et frustrés, et jouait aux jeux vidéos. En plus, Niriko était sûre qu’elle était nulle ! Elle ne devait avoir de bonnes notes que parce que les profs’ fantasmaient sur son joli cul… Ça ne vous semblait  pas ignoble, ça ? Alors, que dire quand même votre abruti de petit-frère, accroc à One Piece, et qui passait ses soirées sur sa WiiU à observer les miches de Bayonetta, venait vous demander un autographe de Peach, avait un poster d’elle, ou rêvait d’attendre Niriko à la sortie des classes pour être avec « Double-Grosse-Pute ». Ouais, Niriko l’avait mauvaise. Avant, son petit-frère voulait nager comme elle, elle l’emmenait à la piscine pour lui apprendre à nager, puis à la plage… Maintenant, il n’avait d’yeux que pour elle… Elle, elle, elle ! Elle qui allait devenir une égérie de Nintendo ! Qui aurait droit à des interviews ! Qui avait tout un tas de mecs se pavanant autour d’elle comme des coqs en furie.

Elle, elle, elle, toujours elle, ELLE ! Alors, Niriko avait décidé de lui faire une bonne petite farce… Quoi de mieux pour ça que les Pendus ? La Maison des Pendus, ainsi qu’on l’appelait… Tous les gosses en avaient une. C’était cette fameuse maison abandonnée, sur laquelle on disait qu’un truc affreux avait forcément eu lieu pour justifier le fait que la maison soit abandonnée… Toute une famille se faisant zigouiller, c’était bien plus sex’ à dire que des conflits de succession entre héritiers durant depuis des années, avec le bien immobilier qui, entre-temps, dépérissait… Ou des héritiers ne se manifestant pas, nécessitant d’attendre l’écoulement d’un délai légal pour que l’État puisse récupérer le bien abandonné, et en faire quelque chose. La Maison des Pendus était un lieu sinistre, une ancienne maison abandonnée où on disait que tous ceux vivant dedans finissaient par se pendre. Niriko ignorait si l’histoire était vraie ou pas, mais elle était maintenant un défi pour les adolescents : passer une nuit là-dedans… Niriko avait insisté auprès d’Erine pour qu’elle y aille, et elle avait reçu l’assentiment de son cercle d’amis, d’autres personnes qui, comme elle, n’étaient pas dupes, et voyaient bien qui était vraiment « Double-P ».

Niriko dissimulait bien évidemment ses véritables sentiments à l’égard d’Erine, et, de la part d’une femme, on pouvait s’attendre à ce que ce soit sincère. Une femme savait mentir, et, sur ce point, Niriko était excellente. Mais, ce soir, elle avait tout prévu. Elle était en compagnie de Kenji, de Kiba, et de Kaori. Les « Trois-K » formaient une petite bande avec laquelle Niriko avait toujours réussi à s’entendre. Ils trichaient en cours, faisant faire par les intellos de la classe leurs devoirs, et les rackettant à la récréation. Erine n’en savait rien, bien entendu, car ils étaient discrets. Kaori, par exemple, adorait enfermer de jeunes adolescents dans leurs casiers, et, le soir, ils s’amusaient à courser des élèves pour les foutre dans des poubelles. Les enfants pouvaient être très cruels entre eux, et c’était particulièrement vrai pour ces trois-là. Ils avaient enfermé une fois un arachnophobe dans son casier toute la nuit, et, depuis lors, le jeune homme voyait régulièrement un pédopsychiatre, car ils l’avaient enfermé avec une grosse araignée… Toute la nuit ! Il avait pleuré comme personne d’autre, surprenant les élèves au petit matin. L’affaire avait remonté loin, car les parents du petit avaient porté plainte à la police. Mais Mishima gardait ses secrets.

« Ça y est, elle est rentrée…
 -  Héhé, on va bien se marrer… »

Ils se trouvaient dehors, dans la rue, et Niriko rejoignit les trois. Kenji avait sorti son ordinateur portable, et la connexion, fort heureusement, marchait très bien. Kenji, au sein du trio, était un spécialiste en informatique. Son père dirigeait un magasin d’informatique, et était un otaku pure souche, ce qui énervait toujours leur mère, qui passait son temps à le gronder. Kenji avait ainsi appris bien des trucs, et avait surtout accès aux réservés de son père. Il avait ainsi installé un petit système dans la Maison des Pendus, avec de discrètes caméras dissimulées dans les coins, permettant de voir l’intérieur.

« On devrait aller chez moi, c’est juste à côté…, proposa Kiba. Normalement, on aura toujours le signal. »

Niriko acquiesça, et ils se retrouvèrent donc chez Kiba. Des trois, Kiba était le plus violent. Ses parents avaient divorcé, et son père avait hérité de l’autorité parentale, car sa mère buvait. Le juge n’avait pas voulu la croire quand son avocat avait dit que son mair la battait, et que ceci expliquait pourquoi elle avait sombré dans l’alcoolisme. Le père de Kiba était un grand macho’, et éduquait Kiba ainsi. Autant dire que Kiba ne supportait pas les grands airs de « Double-P », car il était secrètement amoureux d’elle, mais d’un amour possessif et jaloux. Il avait déjà cassé la figure de plusieurs personnes qui avaient trop regardé sa Princesse… Comme l’arachnophobe, tiens ! Le mettre dans le casier avec une grosse araignée, ça avait été son idée, et, putain, quand il avait entendu le gamin hurler en tambourinant en vain contre la casier, il avait eu ce que son père appelait, quand il regardait les matchs de sumos à la télévision, « la tendue ». La tendue, il l’avait souvent quand il pensait à P.P… Dans sa tête de romantique incompris, il s’imaginait une Peach esseulée au petit matin, qu’il irait soulager… Puis ils partiraient ensemble, loin des méchancetés de Niriko, et ils casseraient la gueule de tous ceux qui diraient du mal de Peach… Et il apprendrait à Peach qu’elle n’avait pas besoin de voir les autres. C’est vrai, quoi, elle l’aurait, lui, Kiba. Il faisait de la musculation, il était fort.

« Elle se balade dans les étages…
 -  Tu vas pouvoir commencer, Kenji… Tout est prêt ?
 -  Ça fait une semaine que je bosse dessus ! Elle va avoir la trouille de sa vie ! »

Elle se rapprochait de la chambre où tout le monde s’était pendu. La chambre de la plus petite. La légende variait selon les théories et les rumeurs, mais toutes s’accordaient généralement à dire que c’était dans cette pièce, au fond du couloir, que tout avait commencé… La porte était légèrement entrouverte, et, quand Peach se rapprocha, Kenji appuya sur un bouton. Un discret dispositif qu’il avait glissé dans la serrure s’enclencha alors, et émit une légère impulsion, ce qui eut pour effet de faire lentement se déplacer la porte. Elle émit un grincement flippant, comme dans les films, et Niriko se mordilla les lèvres.

« Allez, petite pute, rentre là-dedans… »

Quand Peach ouvrirait la porte, elle pousserait le bout d’une corde qui retenait un pendu… Une marionnette de taille humaine que Niriko avait piqué dans le magasin de prêts-à-porter où sa mère travaillait. Elle avait colorié le visage du mannequin, mais, dans l’obscurité ambiante, tout ce que la salope verrait, ce serait un corps lui tomber dessus depuis le plafond. Elle voulait la faire chialer… Comme l’arachnophobe.

Ouais, ça, ça la bottait vraiment…
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ephemera

Créature

Re : Un vrai film d'horreur... [PV]

Réponse 2 lundi 18 septembre 2017, 01:10:41

La « Maison des Pendus »... Elle faisait partie de ces légendes urbaines. Il y en avait toujours, dans les villes, une maison sinistre et abandonnée qui devenait l’objet de fantasmes. Et c’était d’autant plus fort au Japon, pays très superstitieux par excellence. Pour Erine, c’était son baptême du feu, et Niriko avait vraiment tout prévu. Pour le coup, elle se faisait l’impression d’être dans la dernière saison d’AHS, à organiser tout un tas de trucages sonores et visuels. Elle avait beaucoup misé sur son mannequin, en le décorant de jus évoquant le sang, et fut donc frustrée de voir son glorieux plan tomber royalement à l’eau quand Erine se précipita sur le mannequin, le renversa, et constata qu’il ne s’agissait pas d’un corps, mais bien d’une simple poupée. Niriko grommela ensuite quand Erine, en se relevant, claironna sur sa supériorité, et sur son absence de peur.

« Elle se fout de ta gueule, Niriko...
 -  Fichue salope... »

Niriko bougonnait sur place, déçue... Mais pas encore vaincue. Il y avait encore d’autres tours dans la Maison, et, alors qu’elle réfléchissait à la suite, les écrans se brouillèrent alors, des nuages se formant dessus.

« Hey ! Qu’est-ce que c’est que ce délire ?! »

Il tapota sur l’écran, agacé, et l’image se rétablit ensuite.

« Des interférences, rien de bien gênant... En tout cas, il faut réfléchir à la suite. »

La porte de la chambre où Erine était arrivée se referma brusquement en claquant. Impossible toutefois de sortir, car, soit elle s’était verrouillée, soit la serrure s’était brisée. S’agissait-il d’un nouveau tour de sa tortionnaire ? En tout cas, Erine semblait coincée dans cette chambre sinistre... Mais, si elle explorait bien, elle verrait une porte sur le côté, menant à une autre pièce poussiéreuse, avec une forte odeur de moisi et de renfermé. Erine s’y avança prudemment, voyant des toiles d’araignée recouvrir des livres, avec, au centre de cette bibliothèque, un guéridon comprenant un ouija, ces fameuses planches de sorcellerie permettant de communiquer avec les esprits. Quelques bougies entouraient la planche de bois, et, si Erine se rapprochait, elle pourrait voir, au bout de quelques secondes, la goutte de métal se déplacer d’elle-même, ciblant plusieurs lettres. R... E... S... T... E... Plusieurs mots apparurent avant que la goutte ne retourne à sa place :

« RESTE AVEC NOUS »

Était-on encore dans le jeu de Niriko ? S’agissait-il d’un nouveau tour voulu par elle ? La « Princesse » n’était en tout cas visiblement pas au bout de ses surprises !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ephemera

Créature

Re : Un vrai film d'horreur... [PV]

Réponse 3 lundi 02 octobre 2017, 01:17:12

C’était un sacré programme ! Niriko était en place, continuant à faire paniquer Erine, cette petite Princesse si parfaite. Elle croyait donc pouvoir résister à l’épreuve des Pendus ? La « Maison des Pendus » était un rituel bien connu chez beaucoup d’adolescents de Seikusu ! Mais il fallait bien reconnaître qu’Erine n’était pas si facile que ça à impressionner... La petite table de ouija ne sembla guère l’impressionner outre mesure, et, derrière son écran, Kiba esquissa un léger sourire, visiblement très amusé par la situation.

« Elle a plus de tripes que ce qu’on croyait, hein, Niriko ?
 -  Peuh... Elle va s’effondrer, j’en suis sûre ! » répliqua Niriko en haussant les épaules.

Elle ne le montrait pas, mais tout ça l’agaçait. Elle s’é&tait attendue à ce que « Princesse Peach » tombe dans les pommes, ne hurle comme une folle... Mais, au lieu de ça, elle continuait à les narguer ! Kiba finit par appuyer sur un bouton, ce qui déverrouilla la porte, et permit à Erine de rejoindre le couloir à l’étage. Il fallait maintenant envisager la suite... Fort heureusement, Niriko avait encore des cartouches, et allait donc guider Erine vers l’endroit le plus dangereux. Elle ordonna à Kiba de déclencher plusieurs évènements, ce que ce dernier fit en pianotant sur son clavier.

Dans le manoir plongé dans la pénombre, Erine put alors entendre une série de grincements, et un hurlement retentit soudain en contrebas. Un cri déchirant, suivi d’une série de coups sourds. Tout cela venait d’en bas, et Erine n’avait pas d’autres options, vu que les portes, à l’étage, étaient verrouillées. Il ne lui restait donc plus qu’à redescendre, et à se diriger vers la cave. Bien sûr, elle pouvait encore partir, mais Erine n’était pas dans cette optique, car elle semblait bien déterminée à montrer à Niriko de quel bois elle se chauffait, à savoir qu’elle n’avait pas peur de son adversaire !

Erine rejoignit donc la cave, accessible par un escalier situé dans le couloir menant au cellier. Les escaliers craquaient sous ses pieds, et elle entra dans une ancienne cave à vins, très sombre, pouvant néanmoins s’éclairer avec une lampe-torche laissée à côté de la porte menant à la cave, bien en évidence. Il semblait n’y avoir personne ici, et, alors qu’elle s’avançait, la lampe-torche clignota brusquement, comme si des interférences se faisaient ressentir...

« Merde ! »

Kiba vit une série d’interférences se former sur les caméras cachées situées dans la cave.

« C’est quoi ce bordel ? Ça recommence ?!
 -  Elle approche du mannequin, putain ! »

Niriko avait mis un autre mannequin en bas, mais les interférences étaient très fortes. La connexion était perdue ! Et Erine, elle, continuait à s’avancer, dans une obscurité qui semblait de plus en plus angoissante, en entendant des bruits sinistres venant du fond de la cave à vins, derrière une porte. Une porte était légèrement entrouverte, et elle pouvait entendre... Des crissements. Comme si une corde était en train de se balancer, ainsi que des bruits d’égouttement.

*PLOUIC-PLOUIC !*

Comme si de l’eau tombait sur une surface... Et, quand elle poussa la porte, la lampe-torche clignota encore...

Cette fois... Ce n’était plus un mannequin devant elle, mais une odeur atroce qui lui agressa les narines, tandis qu’un corps était suspendu à une corde... Avec la chair déchiquetée, ses intestins arrachés de sa poitrine, pendant vers le sol, son sang s’égouttant sur le sol, l’un de ses yeux arrachés.

Et un rire féminin se fit alors entendre, tandis qu’un courant d’air frappa Erine, lui faisant brusquement lâcher sa lampe.

« Qui ose entrer dans ma demeure ?! » s’exclama une voix sombre et puissante.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ephemera

Créature

Re : Un vrai film d'horreur... [PV]

Réponse 4 samedi 14 avril 2018, 16:24:48

Un mannequin, vraiment ? Comment atteindre un tel détail de réalisme ? Une telle odeur ? Le corps semblait clairement être en état de putréfaction, se dandinant lentement sur place. Surprise, Erine l’observait, incrédule, croyant encore à un « jeu ». Un ricanement se fit alors entendre dans son dos, comme si une présence se trouvait derrière elle. La jeune femme se retourna, mais ne vit rien, rien de plus que de l’ombre, de la fumée noire, des traces d’ombre. Le corps remua alors d’avant en arrière, faiblement, comme s’il était porté par le vent... Et la corde se rompit brusquement. Le corps s’effondra devant Erine, et la tête se brisa, roulant sur le sol, atterrissant à ses pieds. Le sang avait coagulé depuis le temps, et un ricanement se fit encore entendre.

« Petite souris, petite souris bien lotie... » gloussa-t-elle.

Qui était donc là ? Ce n’était clairement pas la voix de Niriko, et, alors qu’Erine tournait avec sa lampe, cette dernière clignota à nouveau, comme si la pile commençait à manquer. Un coup sourd résonna alors en hauteur, comme si quelqu’un venait d’ouvrir la porte d’entrée. Le temps qu’Erine rejoigne, il n’y avait bien sûr personne, mais... La porte avait changé. Elle était désormais condamnée par d’épaisses planches de bois clouées à cette dernière, et, quand Erine se rapprocha, des ricanements supplémentaires résonnèrent. Des lumières s’allumèrent brusquement dans le hall d’entrée, où un grand escalier intérieur menait à l’étage. De faibles lampes, consistant en des bougies qui entouraient un tapis rouge.

Une lente musique au piano se fit alors entendre, émanant visiblement, vu la qualité sonore, d’un gramophone. Clair De Lune, de Bussy. Musique sinistre, mélancolique, tandis que l’atmosphère surréaliste des lieux commençait à devenir pesante. Et les lieux eux-mêmes n’avaient-ils pas changé ? Comment Niriko avait-elle bien pu faire pour clouer si rapidement la porte ?

« Quand tes amis sont venus, je n’étais pas là, tu sais... J’ai vu leur dispositif, leurs caméras, et... Tout ça m’a intrigué. »

Encore une fois, la voix était impossible à identifier. Erine ne pouvait guère qu’avancer, et, alors qu’elle grimpait l’escalier intérieur, des grognements se firent entendre sur sa gauche. Sa lampe fonctionnait à nouveau, et elle se rapprocha, arrivant à un angle, où des grognements supplémentaires se firent entendre. En approchant de l’angle, Erine put voir un canapé dans l’anglez, et un corps agenouillé. Il portait une veste verte poussiéreuse, et, quand elle se rapprocha, l’homme ne réagit pas. Il semblait... Occupé à mastiquer, à manger. Et, alors que la lampe l’observait, la jeune lycéenne put voir un corps étalé devant lui, avec du sang... Et une tête décapitée, sur le coup, les yeux révulsés, dans une mare de sang.

La créature s’arrêta brusquement, et poussa un grondement, la lumière captant son regard. Erine put alors voir sa tête grise, pâle, se relever, se redresser, et se tourner lentement vers elle, des veines pendant de ses dents pointues, ses yeux sinistres fixant progressivement la femme :


L’individu se leva alors lentement, et poussa un meuglement. Erine put alors voir que son pantalon était déchiqueté par endroits, tout comme son torse, où une longue cicatrice apparaissait de haut en bas, une plaie béante. Ses bras décharnés avec de longues griffes se levèrent alors, s’approchant lentement d’Erine...

Et, cette fois, si c’était du cinéma, c’était plus vrai que nature !
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Ephemera

Créature

Re : Un vrai film d'horreur... [PV]

Réponse 5 lundi 15 octobre 2018, 13:50:36

La séance tournait au cauchemar absolu, au film d’horreur complet. En hurlant, Erine fila loin du « mannequin ». Bras tendus, le zombie s’avançait lentement, titubant à moitié, poussant des grognements indiscernables, une terrible odeur de puanteur, de chair en décomposition, s’échappant de sa carcasse putride. Impossible de simuler ça, impossible de simuler une telle odeur ! Et, cette fois, Erine comprit enfin que ce n’était pas une image, qu’elle n’était pas en train de rêver quoi que ce soit. Elle se mit à fuir dans l’escalier, et s’isola dans la première pièce qu’elle voyait, refermant la porte derrière elle. Une obscurité totale régnait dans cette pièce, et elle s’avança, se reculant lentement. Ses pieds craquèrent sur le sol, tandis qu’elle se mettait à sangloter. Une odeur de renfermé régnait dans la pièce, avec de la poussière sur d’antiques meubles où des livres jaunies prenaient la poussière.

Quelques minutes passèrent donc. Erine put entendre des craquements sur le sol. Le zombie la poursuivait, montant lentement les marches, ses mugissements rebondissant dans cette pièce silencieuse... Et, petit à petit, les pas se rapprochaient, lentement, mais sûrement. Et puis, des coups tapèrent contre la porte. Le zombie était là ! Derrière ! Un gloussement résonna alors dans le dos d’Erina.

« Tu penses vraiment pouvoir lui échapper ? Il renifle ta délicieuse odeur, tu sais... »

Erine se retourna précipitamment, mais ne vit personne. Même si elle éclairait les lieux avec la lampe-torche de son téléphone portable, elle ne verrait rien. D’où venait donc cette voix ? Les coups sourds se multiplièrent alors contre la porte.

« Niriko ne viendra pas t’aider, ma chérie... Personne ne viendra, tu es à moi ! »

La porte s’ouvrit brusquement, et le zombie apparut. L’ouverture subite de cette porte le déstabilisa un peu, mais il se redressa, et marcha vers elle. Erine était piégée, totalement coincée ! Il n’y avait plus aucune ouverture, et elle était contre le mur, tandis que le zombie s’avançait, mains tendues, des ongles griffus se tendant vers son corps. Pour la copie de la Princesse Peach, l’issue semblait être fatale. Les mètres la séparant du zombie se raccourcissaient de plus en plus... Et, à moins de deux mètres d’elle, le zombie tendit ses bras vers elle...

...Et un coup sourd résonna.

Erine vit une tête s’envoler dans les airs, rebondir sur ses seins, puis la tête du zombie tomba sur le sol, entre ses jambes. Ses yeux vides fixèrent le corps de la femme, puis le zombie s’effondra mollement sur le sol. S’agissant d’un cadavre, le sang était déjà coagulé, et il n’y eut donc pas trop de projection de sang... Mais le sang fusa quand même du cou décapité du zombie, et éclaboussa le visage et le corps d’Erine, le corps s’écroulant devant elle.

Derrière le cadavre, une femme se tenait enfin là. De la fumée noire entourait ses délicieuses formes, et la lampe-torche du téléphone d’Erine éclaira le corps de cette femme. Erine put ainsi voir ses longues jambes blanchâtres, sanglées de noir... Puis elle n’avait ensuite qu’à remonter le visage pour voir celui de la femme. Un visage sans yeux, deux orbites noires se trouvant à la place des yeux de la femme.

« Tu es dans mon royaume, Erine ! Tu es à moi, ma petite Princesse ! » exulta Ephemera.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :