Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

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Eris Langnar

Humain(e)

je voyais ELLIPSIS. Mon Cher Mari... Quel dommage que tu sois mort. Il était debout, sur le balcon, observant la lune. Moi, je me tenais derrière lui, la tête baissée, mais rouge de timidité. Qu'il était si beau ! Je le voyais dans sa tenue de nuit, une simple chemise blanche et un pantalon blanc, pied nu avec nos bagues au doigt. Depuis quelques mois à peine, j'étais mariée à ce grand homme et j'étais déjà tombée follement amoureuse de celui-ci. Moi, je ne portais que mes sous-vêtements, attendant qu'il me prenne comme chaque nuit. Il se retournait vers moi, un petit sourire aux lèvres et une lueur de malice dans ses yeux d'acier. Il s'approchait de moi et alors qu'il allait poser ses lèvres sur les miennes, je me réveillais doucement.

Les lueurs du soleil frappaient doucement mon visage. Je clignais doucement des yeux et me relevais lentement. Je portais ensuite mon regard sur deux de mes concubines. Deux charmantes créatures... Et très bonne avec leur doigt, je devais dire. Je leur caressais les cheveux doucement et sortait du lit, remettant de nouveaux habits. Ma chambre était grande, elle avait un lit à baldaquin sur lequel était allongée mes deux concubines, des draps blancs avec motifs a fleurs couvrant leur corps. Il y avait aussi une grande étagère contenant une vingtaine d'alcools différente. Du vin, de la bière, du champagne... De tout, quoi. J'en buvais à l'occasion quand je voulais me vider les pensées. Je me dirigeais ensuite devant mon miroir, m'arrangeant facilement les cheveux. Que j'étais belle. Que mes cheveux étaient soyeux. Oui, Eris. Telle est mon nom. La Succube. La Vipère des Sables.

Après les avoir arrangées, je me dirigeais donc vers mon hall pour manger. Il était déjà midi... J'ai donc vraiment fait l'amour à mes deux concubines si longtemps que ça? Au point où j'avais dormi jusqu'à midi ? Moi-même, je me surprenais quelques fois. Je marchais a travers les halls, les serviteurs et servantes se mettaient tous en marche. Certains hommes me regardaient avec avis. Et j'ai déjà couché avec la plupart d'entre eux, mais ils savent que j'ai le pouvoir. Qu'ils ne peuvent pas m'avoir comme ça... Enfin, pas une deuxième fois. Il fallait bien me convaincre pour que je couche avec eux une deuxième fois.

Une fois arrivée là-bas, on me servait a manger. Un plat composé de viande de mouton, de raisins bien juteux, du pain, une coupe d'eau fraîche venant de mon puits personnel. Alors que je mangeais, une de mes servantes vint vers moi et me chuchotait :

-Quelqu'un désire vous voir, Dame Eris. Il dit qu'il vient vous aider, son nom est Slade... Il viendrait des Royaumes de glace, sous les ordres de la Reine des Fey.

La Reine des Fey... Une dame assez cruelle et sadique a mon goût. Mais bon, j'étais curieuse de ce que ce 'Slade' me voulait. Je donnais la permission à ma servante de partir, finissant rapidement mon plat. Je me dirigeais ensuite vers le trône de mon palais, un trône qui ressemblait étrangement a la gueule d'un dragon grand ouvert, dont les accoudoirs étaient couverts d'or blanc d'une pureté inégalable. Mon mari avait du goût, je peux le dire...

Je m'y asseyais tranquillement, attendant l'arrivée de le ou les invitées. Les portes de bois s'ouvrirent lentement, laissant passé un homme.

D'une voix forte, l'un de mes serviteurs proclamait haut et fort :

-Veuillez saluer Dame Eris Langnar, épouse du défunt ELLIPSIS, Vipère des Sables, fille de la puissante famille des Langnar!

Cet homme, surement Slade, était accompagner d'une dizaine d'hommes dont les armes étaient dépossédé. Je n'allais quand même pas laisser des soldats entrer dans mon palais, arme a la main. Et puis, mes hommes étaient cacher un peu partout dans la salle... Si l'un d'eux voulait jouer les fous, boum. Un carreau d'arbalète entre les deux yeux. Et ces carreaux sont faits d'un métal assez... Perçant.

Ce Slade avait un corps fin et grand, plutôt beau et bien bâti. Il portait une armure assez étrange mais pas inconnue à mes yeux. Il avait aussi un plutôt beau visage, des yeux comme le ciel et des cheveux blancs. J'avais déjà vu des gens possédant les cheveux comme la neige, oui. La plupart étaient des femmes... Et en moi, je sentais que je devais me méfier de cet homme. Quelque chose n'allait pas avec lui. Mais je gardais toujours mon visage impassible, pour ne pas montrer mes sentiments et je fermais donc mon esprit, comme ma grand-mère me l'avait appris. Les gens qui venaient du royaume Terranide avaient souvent des capacités magiques et je ne voulais pas que mes pensées soit lues par ceux-ci.

Ils s'arrêtèrent devant moi et, d'une voix forte, je disais :

-Salutations a vous tous. Mon nom est Eris Langnar, comme mon serviteur l'a dit. Déclinez votre identité et vos intentions. Sinon, je ne garantis pas votre sécurité en mon palais.


Je posais doucement ma joue contre la paume de ma main, comme l'air ennuyé.

-Et pourquoi êtes-vous venus avec des hommes armées, surtout ?

La salle du trône était richement décorée. Des tapisseries, des peintures de toutes sortes, des trophées de guerres ornaient la salle. Le marbre blanc de la salle contrastait bien avec les bannières noires représentant un scorpion en or ainsi que les bannières de ma famille, représentant quant à lui un dragon noir sur fond blanc. Et bien sûr, se tenait à mes côté vingt soldats des Scorpions Dorées. Les vingt meilleures de tous. Chacun avait une épée en acier bleu, un acier d'une dureté inégalable ainsi qu'une petite dague en os de dragon, pouvant transpercer n'importe quelles armures, même magique.

Moi, je me tenais assis, dans ma tenue exotique. Mais que voulaient donc ces hommes du Nord...?

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 1 samedi 25 avril 2015, 18:31:29

Il lui avait fallu un certain temps pour arriver ici… et quelle horreur :  il faisait chaud, il faisait sec… et le sable… c'était comme la neige en beaucoup moins bien… la neige avait quelque chose de gracieux, de beau, d'éphémère. Le sable avait quelque chose de grossier de hideux et de vulgaire… et puis l'envoyer lui, pour qui le froid était tout dan un endroit aussi bouillait. Il luisait légèrement – bon, d'accord – énormément dans son armure, et s'il n'avait pas été capable de geler ses pauses, il serat sans doute mort sous la chaleur ambiante. S'il avait pu renoncer ; il l'aurait fait. Mais les ordres de sa reine faisaient loi. Et il était respectueux de ses lis. Les autres lois n'avaient pas plus de valeur que la boue sous ses bottes de monte.

Le chateau de la personne qu'il devrait voir était ici, il était arrivé. Il desendit de son char, qu'il avait acheté pour locasion, tiré par deux chevaux magnifiques, des chevaux de race, une race fougueuse et fière qu'il avait fallu dressé et ça avait été difficile, très difficile. Il regarda la lourde porte qui fermait le palais et il ne put s'empêcher un regard mauvais au garde de faction avant de se présenter. Rien qu'en approchant il avait vu deux failles majeures de sécurité à son sens… enfin bref, on le fit entrer et on lui proposa raidement de se rafraichir avant de l'inviter à aller présente ses respects à la maîtresse des lieux. Il acquiesça, mais avant cela, il fit entrer ses hommes pour qu'ils soient tous là.

On les fit entrer dans ce qui ressemblait à une salle d'audiaence… mouais, elle se prenait pour une reine fallait-il croire… elle était importante, mais elle ne valait pas sa reine. Il ne s'insclina pas mais les autres mirent un genou à terre. Lui resta debout, fier dans son armure d'ébène complète, soulagée uniquement de certaines pièces pour lui permettre de mieux respirer sous cette chaleur. Il se cotenta d'un signe de tête pour leur hôtesse. Pour lui, cela suffisait, il n'était pas moins que son égal à ses yeux. Il jeta ensuite un rapide coup d'oeil à la salle, il comptait huit gardes cachés ici, et quatre autres plus haut… ah et aussi huit par là… le tout était bien évidemment bien protégé, mais il en voyait, encore une fois le failles, ils étaient bons, maispas assez à son goût.

Il se permit ensuite de dvisager un peu la jeune femme sur le trône, à regarder aussi son corps, sa tenue était fort jolie, enfin brf, inutile de s'y arreter. Il  l'écouta d'une oreille plus qu'attentive et se décida à répondre, d'un ton lent et bien posé.

« Je suis Slade, chevalier de l'hver, seigne des marches nordiques, prince des vents septentrionaux, comte de la péninsule, vainqueur des huit campagnes et ces hommes sont ma suite… je ne déplacerai pas en pays étranger sans escorte, ne pensez-vous pas cela plus raisonnable ? Et puis, n'aurait-ce pas été insultant pour vous, si bien protégée si j'étais arriovée ici seul, en armure rutilante… mais le voyage s'est bien passé, je vous remercie de votre sollicitude. Quant au motif de ma présence il ne concerne que votre ersonne et la mienne, et c'st un ordre express de la part de feu votre époux. »

Voilà de quoi faire son petit effet, vous ne penez-pas ? Gabriel ne venait pas par bonté d'âme en ces lieux. Ce n'étit pas son genre, loin de là, c'était un homme égoitste et dangereux. Il regarda la jeune femme et lui sourit pour finalement se décider à en dire un peu plus.

« Il y a un certain temps, votre époux a passé un pacte avec nous… en fait, il l'a fait le jour de votre mariage. Le contenu, c'est à vous seule une fois celui-ci entendue, de le faire connaître ou pas, mais je suis lié par serment.. Quant à ne pas ouvoir garantir ma sécurité, je puis vous rassurer, je me l'assure bien seul… d'ailleurs vous pouvez dire à vos hommes de baisser leurs armes je pense, mieux encore, de les faire encore travailler leur discrétion, je sens leur présence alentour... nous avons été désarmés et nous sommes menacés, c'est assez insultant, ne trouvez-vous pas ?

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 2 dimanche 26 avril 2015, 03:20:59

Tous mirent un genou a terre. Tous sauf cet homme. Ce Slade. Il avait surement subi un lavage de cerveau ou quelque chose du genre. Tout ce qu'il fit, c'était de baisser légèrement la tête. Tch, les Nordiens et leur fierté. Quand il relevait la tête, il commençait donc à me dévisager. Surement pour observer ma tenue, mon corps... Qu'est-ce que je faisais de l'effet, avec mon corps si beau. Si séduisant, mon corps... Il répondit enfin à ma question. Il se nommait effectivement Slade, chevalier de l'Hiver, seigneur des marches glacées nordiques, le prince des vents septentrionaux, comte d'une péninsule, un vainqueur de huit campagnes militaires. Tant de titres pour un seul homme... Il a sucé qui pour ça? Sa reine avait peut-être une queue, qui sait ? Il parlait d'une voix lente, calme. Il n'avait pas peur... D'habitude, quand on s'adressait a moi, les nobles ou autres personnes du genre mettaient un certain temps a formuler des phrases correctes.

Il continuait sa lancée en disant que ces hommes étaient sa suite. Non, sérieux ? Je sais bien que ce ne serait pas raisonnable de se déplacer en pays étranger sans escorte, mais, je savais que ce Slade était puissant. Très puissant. Et non, ça n'aurait pas était insultant s'il serait arrivé seul. Je me demande pourquoi tout le monde se sentirait si offensée parce que quelqu'un se déplaçait seul. Il me remercia de ma sollicitude, me rassurant que le voyage s'était bien passé. Il m'expliquait ensuite quant au motif de sa présence, il ne concernait que moi et lui. Que c'était mon... Mari qui avait ordonné cette rencontre ?

Je fronçais les sourcils, maintenant suspicieuse et en mode 'Langnar'. Comment cela se pouvait ? Mon époux aurait rencontré ces monstres de glace ? Il me regardait longuement et me sourit. Cet homme me plaisait de moins en moins... Et j'allais m'assurer à le tuer, s'il tentait quoique ce soit de dangereux. Je voyais que mes serviteurs commençaient déjà à se sentir mal à l'aise...

Selon ses dires, il y a quelque temps, mon époux aurait passer un pacte avec eux. Qu'il l'avait fait le jour même de mon mariage. Qu'est-ce qu'ELLIPSIS avait dans la tête à ce moment-là...? Slade dit que seule moi pouvait entendre le contenu de la phrase, mais qu'il m'appartenait à faire connaitre ou non le contenu de celui-ci au monde. Il me rassurait quant à sa sécurité, qu'il pouvait bien la garantir seul. Il me demandait d'ailleurs si je pouvais dire à mes hommes. Il pensait faire encore mieux, leur demandant de les faire travailler encore plus leur discrétion, qu'il sentait leur présence aux alentours.

-Je n'ai guère a savoir si vous trouvez cela insultant ou non ou non. Ce que vous pensez, je m'en fiche un peu... Mais je vous remercie du conseil, Slade. Je m'assurerais de leur faire travailler leur discrétion. Et je ne vous menace pas, Slade. C'est un conseil que je vous donnais. SI je vous avais menacé, je vous aurais dit que si vous ne décliniez pas vos intentions je vous aurais menacé de vous faire égorger, castré et enfin profané votre cadavre dans les égouts de la ville, Dis-je d'un ton neutre

D'un signe de la main, j'ordonnais à mes hommes de baisser leurs armes et aux soldats cacher d'aller se replier.

-Veuillez me suivre, Ser Slade.

M'assurant qu'il me suivait enfin, je me dirigeais vers ma chambre. Des serviteurs et servantes nous regardaient, certains l'œil curieux, d'autres un regard coquin. Ils me connaissaient tous. Peut-être se doutaient-ils que j'allais coucher avec cet homme ? On verra, on verra. Je ne dis pas non, mais je n'écarte pas les jambes facilement, sauf si j'ai envie que ça se passe comme ça. Arrives a ma chambre, maintenant inoccupée puisque mes concubines sont partis, je me dirigeais vers le présentoir à alcool. Je  servais deux coupes de vin des quartiers de la Soie, un quartier riche. Un vin rouge...

-Vous en voulez, Slade? Lui demandais-je, tendant la coupe. Et surtout... Comment avait vous rencontrer mon mari ? Et que vous a-t-il ordonné de me dire ?

Je voulais des réponses... Maintenant.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 3 dimanche 26 avril 2015, 11:04:56

Elle ne se mouvahit pâs du coude, c'état certain, un peu comme si elle se pensait au dessus de tous les autres, au dessus de lui, quelle erreur, il n'était pas un larbin, il était un seigneur de guerre, un des plus dangereux, un des plus puissants dans ce genre… e un des plus mortellement dangereux. Il leva les yeux au ciel, face à ses paroles, en effet, elle était une jeune femme pleine de charme et de grâce, mai elle n'en restait qu'une femme, à sa connaissance, dépourvue de tout don un rien surnaturel, alors face à lui, elle ne valait pas grand-chose. Malgré ses allures et ses beaux airs…

Son conseil avait drôlement ressemblé à une menace mine de rien, était-elle vexée qu'il n'ait pas été assez serviel pour venir demander le droit d'embrasser ses pieds ? Il tronchait une pirncesse plusieurs fois par semaine, alors cette femmeavait bien peu d'importance… il leva les yeux au ciel alors qu'elle expliqauit en quoi consistait une menace selon elle, même si cette menace était bien dérisi=oire, il le fit sentir en émettant un léger sourire. Un sourire un rien moqueur. Il avait la pau trop dure pour elle…

Mais finalement les soldats se replière, armes baissées, sur son ordre. IL ourit et prit sa suite quand elle l'emmena avec elle pour parler plus sérieusement de sa venue… elle l'emmenait où ? Uune alcôve ? Un boudoir ? Non, sa chambre, rien que cela… il se savait séduisant et puissant, mais il n'aimait pas que les femmes soient à l'initiative pour autant… il la regarda, interrogateur… parler dans sa chambre ? Soit !  Il haussa les épaules. Il prit la coup de vin en écoutant sa question et se désaltéra lentement, restant silencieux, faisant durer le silence, comme si c'était là la seule manière d'agir comme il fallait… Oui, il fisait durer l'attente jusqu'à ce que la coupe soit vide, au bout de petites gorgées…

« Merci, votre vin est délicieux, je dois bien le reconnaître, bien meilleur que le notre, bien que nous y subtituions du coup du nectar de fleur alcoolisé, qui tiendrai bien la comparaison.

« Il sourit et déposa la coupe sur un guéridon avant de se décider à parler de la raison de sa venue. Près tout, il n'avait pas parcouru de telles distances sans raison.

'A vraie dire, je n'ai jamais connu votre mari, et peu me chaud, mais en fait, le plus important c'est ceci. »

Il sortit de soussa cuirasse un parchemin décellé mais où le seau avait été conservé, au cas où, elle le reconnaitrait sans mal.C'était le seain de son époux. Il lui sourit avant de la laisser le consulter. Il resta silencieux durant ce temps, comme si toute forme de parole aurait été superflue.

« Nous avons reçu cela il y a un bon moment, mais jusque là, nous n'avions pu dépêcher personne, mais maintenant me voilà. Il avait conclu un pacte avec nous, via ce parchemin, pour que nous assurions eux choses contre un paiement :  votre survie et la pérennisation de la lignée, s'il n'avait pas l'occasion de le faire avant sa mort… voilà le contenu du pacte, et j'ose croire que j'ai bien fait devenir maintenant, une troupe armée, sans doute quatre cents hommes approchent par l'ouest, d'abord et ensuite vous êtes sans enfants. Il a payé ce souhait . C'est à nous, aujourd'hui d'honorer cette allégeance. »

Était-elle au courant de tout cela ? Il n'en savait rien, peut être lui en avait-il parler ? OU pas…

« Mes hommes entraineront comme il faut les votre, quant à la lignée je suis en train de voir pour un procédé magique pour mélanger présent et passé, que vous ayez un enfant de votre époux... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 4 dimanche 26 avril 2015, 21:28:53

Il prit la coupe de vin, se désaltérant lentement, a petite gorgée. Il voulait me faire attendre, ce Slade. Il ferait moins le malin si je mettais une dague en dessous de sa gorge, là, maintenant. Je fis donc de même, portant ma coupe a mes lèvres, dégustant ce délicieux alcool. Une sensation de fraîcheur envahit ma gorge, me sentant plus revigorée. Les attributs du vin du quartier de Lys étaient souvent magiques, chez les propriétaires. Il me remercia enfin après qu'il eut vidé sa coupe, disant que le vin de chez nous était délicieux. Il reconnaissait que notre vin était meilleur que celui de chez lui, bien qu'ils substituaient du nectar de fleur qui a était alcoolisé, qui serait au même niveau que le vin des quartiers de Lys.

-Si vous le dites, Ser...

Je m'asseyais sur une chose, le regardant. Quel homme arrogant, il était. Intelligent. Mais arrogant. Il sourit et dit qu'il n'a jamais connu mon mari et qu'il pouvait bien s'en passer, disant que le plus important était à venir. Je portais de nouveau la coupe à mes lèvres. Elle était presque vide. De sa cuirasse, il sortit un parchemin et me le tendit, le sceau était conservé. Heureusement. Je pris donc le parchemin et l'ouvris, commençant a lire le contenu du message. Il était en langage codé... Le même que mon mari utilisait pour communiquer des missives secrètes. Il restait silencieux pendant un long moment, mes yeux parcourant les lignes de la missive. Des larmes voulaient sortir de mes yeux. Mais je n'en laissais rien paraitre. Comme une fière Langnar se le devait.

Il dit qu'il y avait un bon moment, ils avaient reçu cette missive, mais que personne ne pouvait la dépêcher vers son destinataire, mais il s'était porté volontaire. Ou la Reine lui en a donné l'ordre. Les deux, peut-être ? Enfin bon, je m'en foutais. Par ce parchemin, il avait conclu un pacte pour que Slade et sa Reine assurent deux choses: la survie de ma lignée et ma survie a moi. Quel homme il était, mon époux. Un si bel homme au grand cœur, guerrier mais tendre... Et il n'avait jamais pu me faire un enfant. Beaucoup de ses concubines avaient eu un ou des enfants avec lui. Sauf moi. Étais-je infertile ? Ou simplement difficile a labourer ? Je ne sais pas.

Il continuait en disant qu'il avait fait venir une troupe de quatre cents hommes armées, venant de l'Ouest et me fit remarquer que je n'avais pas d'enfant. Je levais mon regard vers lui.

-Non, sérieux ? Je pensais que mes enfants existaient pourtant... Dis-je d'une voix sarcastique.

Il dit que ses hommes entraîneront les miens, comme il le fallait. Et quant à ma lignée, il était en train de chercher un procédé magique pour mélanger le passé et le présent, pour que j'aie un enfant de mon époux.

-Jouer avec le temps est une mauvaise chose, non ? Lui demandais-je, le visage impassible.

Je serrais doucement la missive, me levais et allais l'entreposer dans un tiroir. ELLIPSIS... Tu me manques toujours...

-Et si vous réussissez... Etes-vous sures que ce sera ELLIPSIS qui me fera cet enfant ? Demandais-je, le dos tourner au Ser de l'Hiver.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 5 lundi 27 avril 2015, 20:17:56

Elle semblait dubitative face à ce qu'il lui disait, et il pouvait très bien la comprendre. C'était un comportement logique, quand on y pensait ! Elle n'avait rien pour prouver qu'il disait la vérité, même si la lettre sembla la convaincre. Il savait ce qu'elle contenait c'était simple, il y indiquait ce qu'il souhaitait comme vœu et ne précisait pas le montant du prix à payer, non, c'était toujours tacite, les seuls à le savoir étaient les contractants, personne d'autre, personne de plus !  Il lui sourit et regarda la jeune femme alors qu'elle finissait, émue, de lire la lettre puis il la récupéra, bon gré mal gré. Il apportait juste une preuve avec cela.

Il la laissa dans ses sarcasmes qui ne servaient à rien. Il lui sourit et prit un air un rien mystérieux, comme s'il ne s'agissait de rien, ou plutôt qu'il estimait que cela était un jeu d'enfant… il eut un nouveau sourire, emprunt de cette marque de mystère de celui qui manipule des forces que personne ne peut vraiment connaître ou comprendre sans difficulté à part lui. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir cet air un rien moqueur.

« Bien sur que toute cette histoire est dangereuse, mais laisser vos hommes aux mains des miens est dangereux pour eux aussi vous savez, ils subiraient avalanche -une énorme chute de pierre, de terre , de neige et de glace -  sans broncher tant ils sont solides… et… ils ne sont pas complètement humains… alors vous pensez bien qu'il y a plein de choses qui risquent de se passer, je doute d'ailleurs que mes hommes parviennent à faire de ces gamines quelque chose sans en tuer un  ou deux à la tâche… ce sont les risques… quant à cette histoire de manipuler le temps… si, si, c'est dangereux, mais mon maître de magie est là depuis une semaine et a pu capter des fibres d'être passés qui pourraient permettre de connecter cette réalité présente avec celle d'un jour ancien où votre mari était encore en vie… »

Il sourit avant de lui lancer, amusant.

« Bien sur que toucher les trames du temps est dangereux, mais j'ai confiance dans la puissance de mon mage, tout comme je sais qu'en cas d'ennui, je saurai protéger une noble dame… je suis là pour a après tout, pour m'assurer que tout danger oit écarté… bien sur, en altérant le temps nous pourrions faire bien pire que juste des bouleversements mineurs, vous vous en doutez-bien… mais voilà, je vous ai dit ce que je pensais faire. Si vous souhaitez proposer une approche différente, je suis prêt à vous entendre ! »

Il sourit et regarda la jeune femme avant de se décider à rajouter.

« L'autre possibilité serait une insémination magique, mais le procédé est plus douloureux que vous ne pourriez imaginer... »
« Modifié: lundi 27 avril 2015, 20:35:01 par Slade »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 6 lundi 27 avril 2015, 21:32:01

Slade souriait toujours. Cet homme était si arrogant, son ego si grand. Franchement, s'il n'avait était qu'un simple homme, je l'aurais tué sur-le-champ. Je ne l'aimais guère, ce Slade. Je commençais déjà à le détester. Il affirmait que toute cette histoire était dangereuse a souhait. Laisser mes hommes aux mains des siens est aussi très dangereux. En effet. Ils pourraient subir des avalanches de pierres, de neiges, de terre et de glace. Les contrées de Slade étaient reconnus pour être un terrain dangereux pour ceux qui ne savaient pas ou mettre les pieds. Sauf que les hommes de Slade, eux, broncheraient sans se déstabiliser.

Et ils n'étaient pas humains, ce qui compliquerait l'entraînement de mes Scorpions Dorées. Slade doutaient que ses hommes puissent bien s'occuper des miens, prétextant que mes Scorpions étaient des gamins et gamines, que la plupart d'entre eux pourraient surement mourir de l'entraînement. Quant au danger du temps... Son maître de magie avait, quant à lui, détecter des fibres du passé qui pourraient se connecter dans le présent. Celle d'un jour ou mon mari était encore envie...

Le doute m'envahissait. Je voulais ardemment revoir mon mari. Mes concubines aussi. Les sujets aussi. Beaucoup voulaient le revoir. Mais moi, plus encore. Ainsi que ses enfants... Mais, jouer avec le temps, est très dangereux. Même mon mari ne voudrait pas ça.

Il lança d'un ton amusé que, en effet, jouer avec les trames du temps était très dangereux. Mais Slade avait confiance en son mage et qu'en cas d'ennui, il me protégerait. Qu'il était pour que tout danger me soit écarter. En altérant le temps, nous pourrions faire bien pire que de créer des incidents mineurs. Et il ajouta qu'une insémination magique pourrait faire l'affaire...

Je haussais un sourcil.

-Vous ne pouvez pas me protéger des dégâts du temps. Personne le peut.

J'ajoutais ensuite.

-Quand vous dites insémination magique... Vous voulez bien dire que quelqu'un devra coucher avec moi pour qu'un enfant de mon mari soit implanté en moi ? C'est-ce que vous voulez me dire ?

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 7 lundi 27 avril 2015, 22:43:52

Il sourit alors qu'elle parlait de son incapacité à protéger des dégâts du temps… il aurait volontiers joué sur la sémantique pour le coup, en effet, il était à peu près sur que les dégâts du temps pouvaient être évités à son corps dans la cryogénisation, mais sans doute que la sémantique ne pouvait pas s'en empêcher !  IL sourit et regarda la jeune femme  alors qu'elle continuait dans la même veine...était-ce de la méfiance ? Peut être… mais il resta silencieux quelques instants comme pour qu'elle réalise ce qu'elle venait de dire…

« Je ne suis pas un as de l'insémination, ou du moins de l'insémination magique, pour le reste, je n'ai rien à redire à cela, la reine m'a dit qu je trouverai mon utilité dans cette mission, dans tous les cas, je suis le vecteur de son pouvoir, je suis là pour accomplir les souhaits commandés et d'autres si vous le souhaitez, si le mage juge que l'insémination magique nécessite coït, nous aviserons, il n'a fait qu'évoquer cette possibilité sans la creuser, je pense qu'il faudra lui en toucher deux mots… j'espère d'ailleurs en parlant de lui que vous ne me tiendrez pas rigueur de lavoir fait s'infiltrer chez vous si longtemps avant mon arrivée, c'était impoli, mais je subodore que vous ne désirez pas perdre de temps. Est-ce que je me trompe ? »

Il sourit avant de prendre la carafe de vin, et, sans gêne, s'en resservir un fond avant de lui lancer sur le ton du badinage inutile.

« Quant à vous préserver des dommages du temps… ne me sous estimez pas, je suis déjà bien vieux, croyez-moi… et sachez que je suis bien plus capable de miracles que vous… je puis par exemple transformer votre sable aride en désert de neige, une vraie toundra au sol plus dur que de la glace, au moins pour un temps ! Je peux aussi vous placer dans une gangue de lace qui préserverait votre corps et votre âme pendant des centaines d'années en plein soleil. »

Il eut un dernier sourire avant de finalement lever sa coupe et porter un toast à la santé de la dame de séant avant de boire un bon coup, cela faisait du bien. Il sourit et reposa la coupe, comme pour conclure, sur un ton à la fois sérieux et amusé.

« J'ai une question, savez-vous vous battre vous même ou avez vous recours à un champion ? Car je pense que protéger votre vie passera aussi par là… que vous vous battiez, et que vous appreniez à vous battre et à survivre sans le moindre garde à proximité… vous en sentez-vous la force ? »

Il sourit et attendit sa réponse, il avait volontairement provoqué, comme pour un jeu… à voir si elle allait marcher !

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 8 mardi 28 avril 2015, 04:24:46

Il souriait encore plus. Oh mon dieu, arrête-toi, franchement ! On a compris que tu te considères comme le meilleur d'entre tous, bordel ! Il dit qu'il n'était pas un as de l'insémination, du moins magique. Pour le reste, il n'avait rien à redire puisque c'était la Reine qui avait dit qu'il trouverait son utilité dans cette mission, car, dans tous les cas, il était vecteur de son propre pouvoir. Il est là pour accomplir les souhaits et autres choses si je le souhaitais. Néanmoins, il demanderait à son mage si le sort avait besoin d'un coït pour l'insémination magique, il l'en aviserait puisque son mage n'avait pas vraiment creuser la question. Nous pensions la même chose alors, il faudrait en effet lui toucher deux mots. D'ailleurs, en parlant de lui, Slade espérait que je ne lui en voudrais pas pour le fait qu'il ait pris soin de l'envoyer en espion dans mon palais, bien longtemps avant son arrivée. Au moins, il avait remarqué que c'était, en effet, impoli, mais qu'il supposait que je ne voulais pas perdre mon temps.

-Oui, je ne voudrais pas perdre mon temps, dis-je d'un ton froid.

Il souriait grandement, prit la carafe à vin et se versait une coupe. Je ne lui en tenais pas rigueur, tout le monde pouvait le faire ici. Quant a me préserver des dommages du temps, il me dit de ne pas le sous-estimer puisqu'il était capable de bien plus de choses que moi. En quelques instants, il pourrait transformer ce tas de sable en un tas de glace froid, dure pendant un temps. Et qu'il pourrait aussi m'enfermer dans un cocon de glace pour me préserver le corps et l'âme pendants des centaines d'années, même au soleil. Il sourit enfin en dernier, buvant a ma santé et reposait la coupe sur le guéridon, prenant un ton sérieux avec un petit coté amusant.

Il me demandait si je savais me battre ou si je pouvais recourir à un champion, car, selon lui, la protection de ma vie devra aussi en passer par-là, sans mes gardes.

-Oui, répondis-je a sa question. Je sais me battre toute seule. Mon mari me l'a appris...

Je me levais doucement.

-Je sais très bien me battre, en effet. Pas au même niveau que vous, sans doute, avec vos années d'expérience. Mais je sais bien me battre.

Je croisais les bras, gardant silence un moment.

-Et si on consultait votre mage, Ser Slade, Chevalier de l'Hiver ? J'ai hâte d'entendre ses conclusions...

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 9 mardi 28 avril 2015, 19:39:24

Il y avait une différence entre apprécier et accepter, et si apparemment elle n’appréciait pas que ce foutu mage soit là depuis un moment, à en juger par son ton froid,  elle l'acceptait néanmoins !  C'était toujours ça, vous ne pensez-pas ? Et puis, il n'était pas là pour fainéanter à ses frais. Donc que pouvait-elle reprocher si ce n'est une efficacité bien marquée ? Il sourit, moqueur devant son ton froid… il trouvait cela drôle qu'une femme si glaciale habite dans un pays aussi aride ! Mais en lieu et place de  toute parole, il se contenta de sortir de sa botte une dague d'une vingtaine de centimètres de long. Celle là, ils ne l'avaient pas trouvées… il y a toujours plusieurs dagues.

« Voyez-vous, Eris, il y a toujours plusieurs dagues, et en général,  il y en a toujours une faite pour être trouvée… c'est amusant, non ? Allons… encore une preuve de l'incapacité de votre garde à vous protéger. Alors voilà comment cela va se passer. Demain, je vous veux dans la cour dans une tenue appropriée pour vous mouvoir aisément. Nous verrons si vous savez vraiment vous battre… car je ne parle pas de brandir un couteau, je parle d'être capable de tuer, avec une aiguille s'il le faut… c'est un art délicat et particulièrement peu aisé à maitriser. Mais vous apprendrez, vous aussi,si j'ai tort, détrompez moi !  Je me battrais avec une main dans le dos attachée ! »

Provocation, encore avant de finalement émettre une sorte de sifflement étrange, modulée d'une manière bien particulière qui résonna dans la pièce et une sorte de voile sembla se déchirer dans l'air et une femme en sortie, d'une grande beauté, la peau diaphane et les cheveux d'une couleur aussi blanche que lui, elle avait les yeux glacés au sens propre et ses lèvres avaient la couleur des mûres glacées… elle posa un genou à terre puis l'autre et toucha de son front le sol aux pieds de Slade.

« Le Suzerain appelle, la Servante accourt. Que peut-elle pour servir le trône ? »

AH, voilà une femme qui connaissait bien sa place, n'est-ce pas… il lui sourit et lui fit signe de se relever, ce qu'elle fit avant d'avoir une légère courbette pour Eris et rester silencieuse, attendant les ordres du chevalier de l'hiver.

« Nous aimerions avoir tes conclusions en ce qui concerne le projet de faire enfanter la Dame de ces lieux. »

Elle se racla la gorge et s'inclina avant de commencer à parler d'une voix monocorde.

« Les traces résiduelles de la présence du géniteur sont ténue et il est possible de le faire changer d'époque pour une nuit, on ne s'apercevrait pas de son absence das son temps, simplement il aura e souvenir de cette nuit et donc de cette  époque, cela pourrait modifier l'espace et le temps… je ne suis pas convaincue que ce soit la solution la plus efficace. Le plus simple et le moins risqué pour la vie serait une insémination magique, maître, mais je n'exclut aucune possibilité. »

Slade resta silencieux avant de sourire et de lui dire, sur un ton aimable.

« Très bien, penses-tu être en mesure de réussir une insémination magique ? Et si oui, y a-t-il besoin de coït ? »

Nouveau silence alors qu'elle réfléchissait avant de lancer. « L'insémination sans coit n'est pas agréable et peut s'avérer moins fructueuse mais je suis pose que Vous préférerez, surtout qu'il faudrait trouver le bon réceptacle pour ce rôle, chose non aisée car il faudra que l'enveloppe corporelle soit adaptée à ma magie et assez résistante pour ne pas avoir de risques d'en ressortir brisé et détruit de l'intérieur….dans le meilleur des cas. »

Slade lança un regard à Eris, comme pour l'inviter à l'interroger si elle le désirait.
« Modifié: mardi 28 avril 2015, 22:55:32 par Slade »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 10 mercredi 29 avril 2015, 04:17:55

Alors que je ne m'y attendais pas, Slade sortit un poignard de sa botte, d'une vingtaine de centimètres. Il semblait très aiguiser et tranchant. Moqueusement, il m'expliquait qu'il y avait plusieurs poignards et mais qu'un seul était généralement fait pour être trouvé. Son sourire, je le haïssais, maintenant. Je détestais ce foutu sourire de mes deux. Il me les cassaient, sérieusement... Et une autre preuve de l'incapacité de mes gardes à me protéger. Il avait raison sur ce point. Il exigeait que demain, il voulait me voir sur le terrain en tenue approprié pour le combat, car il voulait me voir à l'œuvre. Je savais tuer, comme mon mari. Je ne faisais pas que brandir, je poignardais, tranchait, coupait, entaillait. Il avait aussi raison sur cet art, il était délicat et complexe, demandant dextérité quant à sa maitrise. Oui, j'allais apprendre. Mais sa phrase final me laissait froid. Ce n'était que de l'arrogance, cette phrase.

Après avoir entendu une sorte de sifflement, un portail s'ouvrait dans ma chambre, laissant une femme a la peau diaphane, aux yeux de glaces et aux lèvres bleues entrer. Elle se prosternait devant Slade, demandant ce que son suzerain voulait. Slade demandais, non, ordonnais à la femme de me faire part de ses conclusions pour m'enfanter.

Elle expliquait donc que les traces résiduelles du temps étaient tenues, laissant une chance à mon mari, pour une nuit en tout cas, de coucher avec moi. Mais cela modifierait le temps et l'espace. Grandement. Et elle doutait quant à l'efficacité de cette technique, le plus sure étant l'insémination magique, n'excluant cependant aucune autre possibilité. Pendant un moment, le chevalier d'Hiver restait silencieux et demandait si elle pouvait réussir l'insémination magique et si oui, si le coït était vraiment nécessaire. Un nouveau silence s'imposa donc, pour qu'au final, elle répondit que l'insémination sans coït n'était pas vraiment des plus plaisante et qui plus est, il fallait un réceptacle capable de résister a la magie nordienne de la magicienne.

Un moment, je restais silencieuse. Je voulais cet enfant de mon mari. Je le voulais. Lui et moi avions toujours voulu avoir un enfant. Quelle joie j'aurais pour enfin porter l'enfant de mon mari. Mais... J'ai envie de poser une question dont je redoute la réponse. Et je vais la poser, même si je sais en quelque sorte en quoi sera la réponse.

-Et ce réceptacle dont vous parlez... J'imagine que ce sera celui qui couchera avec moi, n'est-ce pas ?

Après un moment de silence, je pris mon courage à deux mains.

-Le Ser de l'Hiver, Slade... Il ferait un très bon réceptacle, n'est-ce pas ? Dis-je d'une voix vide.

Slade... Un nom qui me donnait envie de vomir.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 11 mercredi 29 avril 2015, 10:26:41

Le silence n'était pas pesant, il était plein de pensées qui s'activaient dans tous les sens, plein de réflexion posée sur un sujet délicat. L'insémination magique n'avait rien de facile, ni rien d'agréable, le coït, selon la maître de magie permettait de réduire la pénibilité, fallait-il croire. Les raisons étaient évidentes.mais elles n'étaient pas agréables pour autant. En effet, il lui était imposé, donc de coucher avec un inconnu sans doute, pour peu que la magie puisse l'investir… peu de raisons de se réjouir sans doute, vous ne vous pensez pas ? Slade trouvait l'idée moins bonne encore parce qu'il commençait à comprendre pourquoi il était là et même si la Dame était attirante, il ne pouvait pas nier qu'il n'aimait pas l'idée d'être manipulé. Il leva les yeux au ciel et soupira, y mettant toute son exaspération.

Les questions d'Eris étaient plus que pertinentes et lui-même était curieux de connaître les réponses face à ces interrogations légitimes. Il sourit et attendit que Mayris prenne la parole. Ce qu'elle ne fit pas, au contraire elle se contenta de se tourner vers le chevalier et attendre  quelque chose de lui, ses deux globes oculaires de glace éternelle qui semblaient dirigés vers son poitrail. Il frissonna. Il n'aimait pas son regard… et elle semblait capable de le jauger. Enfin, elle prit la parole, se retournant vers Eris au grand soulagement de Slade.

« Oui. Le réceptacle couchera avec vous. Sans doute plus d'une fois pour être sur que l'insémination soit concluante. Quant au réceptacle... »

Elle semblait hésiter à répondre, jetant des coups d'oeil à Slade, un air inquiet sur le visage. Elle semblait vraiment en proie à un dilemme et il fallait peut être plusieurs minutes avant qu'elle n'ose parler ou même bouger, et quand elle le fit elle se laissa choir à genoux et poser son front contre le sol au pieds de Slade en silence, se le frappant trop fois avant de lâcher, sans quitter le sol des yeux, comme enproie à la terreur.

« Pardonnez moi Sire… pardonnez mon incompétence… je ne suis qu'une misérable apprentie comparée à vous… je ne vaus rien… pitié… accordez-moi une mort rapide... »

La réaction avait de quoi surprendre, mais Slade venait de comprendre quelque chose :  elle était incapable de le faire… elle pleurait à même le sol et se fichait d'avir lair misérable :  elle avait juste peur de ce qui pourrait se passer si il se mettait en colère… lui, il n'avait opas la réputatio d'être clément. Finalement devant l'absence de réponse elle osa enfin avouer son incompétence.

« Je… je ne sais pas si je serai assez puissante... »

Elle se remit à sangoter en silence et slade se détourna.

« Si ça ne tenait qu'à moi ton incompétence serait déjà en train de te couter ta peau au sens propre, mais un vœu est un vioeu, je vais te prêter de ma puissance. Nous règlerons cette histoire uen fois rentrés. »

Il se tourna vers Eris alors qu'il expliquait.

« Apparemment vu son état je suis le seul  à être un réceptacle possible, mai si vous voulez nous pourrions tester vos sujets ? »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 12 jeudi 30 avril 2015, 04:20:04

Après un moment, la sorcière Nordienne reprit la parole. Oui, je devrais coucher avec le réceptacle et plus qu'une fois, pour vérifier que l'insémination allait être plus que concluante. Coucher de nombreuses fois... Ça ne m'importait pas. Tant que j'avais l'enfant de mon mari. Mais, quant au réceptacle... La Nordienne semblait hésitante à répondre, jetant des regards inquiet a Slade. Le Ser de l'Hiver maltraitait-il ses servantes ? Pendant plusieurs minutes, elle gardait le silence pour au final se prosterner devant son maître, comme un chien demandant pardon a son maître.

Elle demandait le pardon de Slade, avouant qu'elle était incompétente et qu'elle se méprisait d'être une misérable apprentie en la magie, comparé a Slade. Aucune femme ou homme ne devait se plier aux ordres de quelqu'un. Il ne devait y avoir aucun esclave en ce monde, selon moi. Nous sommes tous libres de nos choix. Depuis notre naissance. Elle continuait à s'insulter elle-même, disant qu'elle ne valait rien et quémandait une mort rapide. Pauvre petite...

Au bout d'un moment, je remarquais qu'elle pleurait en ce moment même, silencieusement. Elle avouait finalement son incompétence, disant qu'elle ne savait pas si elle était assez puissante. Et elle se remit à sangloter de plus belle, dans un silence.

La réponse de Slade fit qu'enflammer en moins la haine que j'éprouvais pour lui. Il osait faire du mal à des femmes... Je déteste cela. Je le hais. A contrecœur, il allait prêter un peu de sa puissance a la Nordienne, mais qu'il allait régler son cas une fois rentrés au royaume. Il se tournait vers moi, disant que dans son état, il ferait un bon réceptacle. À moins que nous testions sur nos sujets.

Pendant un moment, je réfléchissais. Non, je ne pouvais pas risquer que l'un d'eux ne leur arrive du mal. Je me sentirais coupable si malheur leur arrivait.

-Non. C'est vous qui alliez être mon réceptacle, Ser Slade. Je ne risquerais pas que l'un de mes sujets se blessent...

Je me levais doucement, croisant mes bras et tournais mon regard vers la Nordienne toujours prosternées vers son maître.

-Ai-je besoin de savoir autre chose avant que nous commencions, Nordienne? Et puis-je savoir quel est votre nom ? Demandais-je a la dame de glace d'une voix douce, rassurante.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 13 jeudi 30 avril 2015, 12:28:15

Oui, la sorcière nordienne était sous le choc de son incompétence. Il sourit et la regarda, un rien amusé par la situation avant de se décier à lui dinquer de se relever alor qu'il laissait la main à Eris pour les questions intrelligentes… enfin, si elle en avait… ce qui n'était pas courru d'avance. IL regarda a jeune femme et lui sourit, un rien moqueur. Elle n'aimait peut être pas, mais au moins, c'était une preuve de son bon vouloir et de ses bonnes intentions. Il soupira et regarda la jeune femme d'un air un rien contri par la situation. Il la poussa légèrement pour qu'elle se redresse, qu'elle montre un peu dignité. Ce n'était pas la mère à boire, si ? IL leva les yeux au ciel…

« Je vous prie d'excuser tant son comportement indigne de nous que son incompétence, je ne sais pas ce qui m'a pris de l'emmener, j'aurai du emmener quelqu'un de plus efficace qu'elle, quelqu'un de plus doué ou de plus savant… je vous prie de m'excuser, elle sera punie à hauteur de son incompétence, je puis vous le garantir. Quand l'honneur de notre peuple est en jeu, quand notre nature entre das une situtation, ni l'éche, ni l'incompétence, ni la betise ne saurait-être tolérée... »

Finalement leur hôtesse prit la parole. Elle se montrait plus conciliante et plus aimable que ce à quoi la maitre de magie s'attendait ou ce que la maitre de magie méritait. Slade soupira. On ne soutient pas les incapables, on leur fait changer de vocation, tout simplement. Il se demandait même si elle ne devrait pas lui apprendre le rituel et le laisser faire intelligemment. Au lieu de la laisser faire et risquer de rater son coup de manière plus que magistrale. Il leva les yeux au ciel et regarda la juen femme pour finalement faire une moue qui révélait ce qu'il pensait des bêtises de son maitre de magie…

« Je crois que le procédé est sans douleur, il ne s'agit pas  tester si la perosnne tient le coup mais vérifier sa compatibilité… de plus, n'étant pas complètement humain, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour faire cela. Magiquement, oui, physiquement… qui sait si votre feant naura une de mes capacités… hors normes, dira-t-on... Après tout, c'est un procédé existent, mais très peu utilisé… question de reconnaissance je crois, il est compliqué pour un mort de reconnaître quelqu'un… et ce gosse risque plus d'être un batard qu'autre chose... »

Le maitre de magie acquiesça prudemment aux paroles de son sire pour le confirmer avant de finalement dire à son hotesse sur un ton qu'elle voulait le plus neutre possible.

« J'aurai besoin de votre sang, juste quelques gouttes, Ma Dame, s'il vous plait, et ensuite il me faudra une bonne semaine pour configurer le sortilège. De plus, il est important que le réceptacle s'imprègene de la présence de votre défunt époux, histoire qu'il soit en mesure de lui correspondre, de lui convenir. Il ne s'agit pas seulement de coucher avec vous, mais de l'incarner, de devenir lui, c'est pourquoi il aura besoin de le connaître le plus intimement possible... »

Oui, cela pouvait paraître humiliant pour leur hôtesse que de décrire tant de détails, mais si c'tait nécessaire. En tout cas, la magicienne avait repris tout son aplomb en reprenant le ton professionnel qui lui convenait. Elle ne donna pas pour autant son nom, pour la simple et bonne raison qu'elle estimait son nom inutile au possible C'était une morte en sursis… mais si elle insistait, elle poivait bien le lui donner.

« Mayris. Mon nom est Mayris, Ma Dame. Mais je puis vous conseiller de l'oublier, Notre reine supporte encore moins les incapables que Sir Slade. Je serais logiquement punie pour on incompétence, nos lois sont ainsi… tout comme la tête de Sire Slade tombera si jamais nous ne parvenons pas à honorer les vœ de votre époux... »

Les choses étaient peut être plus claire ainsi… peut être pas, en tout cas, elle conclue.

« Mais pour en revenir au sortilège, vous verrez qu'il est donc essentiel que vous passiez autant de temps que possible avec Sire Slade, que vous vous comportiez comme si il était votre époux durant c cette semaine, et ce, jusqu'à ce que vous soyez enceinte... »

Et à la moue de Slade rien ne lui aurai plus dépluq ue rester ici à agir de la sorte...

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 14 vendredi 01 mai 2015, 20:51:58

Slade prit la parole, disant qu'il aurait dû emmener quelqu'un d'autre que cette mage incompétente. Une punition a sa hauteur l'attendrait au royaume, car chez eux, pour protéger leur honneur et leur fierté, l'échec n'était pas toléré, ni l'incompétence ni la bêtise. Tch, quel être méprisable. Slade dit qu'il croit que le procédé est sans douleur, pour vérifier si cette personne était compatible ou non. De plus, il n'était pas humain physiquement. Magiquement, il pourrait être capable de procréer avec moi, mais s'il venait a naitre, il pourrait en effet hériter d'une des capacités de Slade. Question reconnaissance, il serait considéré comme un bâtard qu'autre chose. Il ne savait rien de mes capacités... Rien.

La Nordienne, elle, disait qu'elle aurait besoin d'un peu de mon sang, et une bonne semaine pour configurer le sort. Une bonne semaine... Et le réceptacle devait s'imprégner de l'énergie de mon mari, pour qu'il soit convenable, car il ne s'agissait seulement pas de coucher avec moi, mais il s'agissait qu'il devienne lui. Qu'il incarne ELLIPSIS. Il avait besoin de le connaitre intimement...

Son nom était Mayris. Mayris... Un beau nom pour une Nordienne. Cependant, elle me conseillait de l'oublier, car sa tête allait surement tomber puisque sa Reine ne supportait pas les incapables. Pas plus que Ser Slade. Elle serait punie par le simple fait qu'elle était incapable. Dura led, sed lex comme on le dit... Mais une loi très injuste. Et s'ils n'honoraient pas les vœux de mon époux, la tête de Ser Slade allait tomber.

Pour que le sortilège fonctionnait, il faudrait que je passe une bonne semaine en compagnie de Slade, que je me comporterais en bonne épouse. Et ce, jusqu'à ce que je sois enfin enceinte. Je restais impassible, comme une fière Langnar. Je n'aimais pas cet homme, mais je voulais cette enfant.

-Très bien, Mayris...

Je me dirigeais vers une table d'où se tenait un petit couteau et m'entaillait la paume légèrement pour permettre au sang de s'écouler un peu. Je tendis ma main vers Mayris après que je me suis dirigé vers elle, elle s'empressait de prendre une petite fiole et récoltait mon sang. Ceci fait, elle le rangeait dans un petit sac. Je refermais la main où j'étais blessé et m'appliquais en silence un sort de soin, ne m'épuisant que très légèrement. Un des secrets que ma grand-mère et ma mère m'avaient appris...

-Bien. Par ou commençons-nous... Cher Époux ? Demandais-je a Slade.


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