Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

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Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 15 samedi 02 mai 2015, 11:31:51

Tout était clair, désormais… il eut un sourire, forcé cette fois_ci à  celle avec qui il devait se comporter comme son épouse durant la semaine à venir puis jusqu'à ce que la copulation soit fructueuse. Il n'était pas ravi, loin de là même ! Slade commençait à comprendre pourquoi sa reine l'avait envoyé au lieu d'envoyer uniquement ses sous-fifres. Il soupira et alors que tout était dit, qu'il s'apprêtait à coongédier le maitre de magie, il se ravisa. Il lui fit signe de s'approcher avant de luio lancer sur un ton sec mais ferme.

« Détache mon armure, il fautq ue je lui montre quelque chose... »

Il regarda Eris , au moins il était sur que ça ne durerait pas ! Ces mots étaient simples et efficaces et répondaient àson ironie mordante qu'elle mettait dans le terme d'époux. Une fois que la maitre de magie l'ut dbarrasser de ses plaques d'armure qu'elle posait avec délicatesse et peine – elles étaient lourdes – sur le lit pour qu'elles ne traînent pas par terre, pour en pas les rayer, il lui fit un skigne de la main pour la congédier et elle partit comme elle était venue. Il sourit à son épouse du momentavant de perdre toute forme de sourie, pour retirer le haut et montrer son dos. Voyait-elle la longue ligne qui longeait la colonne vertébrale et qui était faite de petites écaailles presque translucides.

« Voioà ce don je parle surtout comme tare, c 'est une maladie qui se transmets comme les gènes… une lente transformation en reptilien, mais soit, si cela n'a aucune importance ! C   'est vraoi que mes autres dons seraient un bon point pour votre lignée… de tels dons… ce sont des cadeaux. »

Il laissa choir son haut et ne chercha même pas à le remettre, insensible au fait d'être torse nu, de toute manière il faisait trop chaud, et en lus il révélait sa musculature, celle d'un soldat de métier, sèche et marquée. Il resta un peu silencieux avant de rajouter, parlant un peu à coeur ouvert.

« j'ai bien senti que cette situation ne vous plaisait pas, et bien laissez-moi voyus rassurer sur un point. J'ai une femme que je respecte énormément – faute de l'aimer – et si notree couple est assez ''libre'', devoir jouer cette mascarade… je n'aime pas particulièrement, ce n'est pas le point de coucher avec vous, mais le fait de devoir faire comme si nous étions mariés. C'est l'une des meilleures guerrières que je connaisse et si elle n'avait pas été enceinte jusqu'aux yeux elle m'aurait accompagnée. Donc dites moi ce que je dois savoir au sujet de votre époux. Les mots qu'il vous disait, la manière dont il vous traitait, et toute autre information utile. C'est vous qui avez la main pour que tout se passe bien. »

Il soupira.Astrid avait fait une de ces crises de colère quand elle avait entendu qu'elle ne l'accompagnerait pas, d'ailleurs...

« Il va falloir se supporter et essayer d'être en bonne intelligence... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 16 dimanche 03 mai 2015, 04:16:54

Il ordonnait à Mayris de retirer son armure, ce qu'elle fit du mieux qu'elle pouvait. Que voulait-il me montrer ? Voulait-il se vanter de son corps ? Pendant un moment, je ne faisais que regarder Mayris s'affairer a détacher l'armure du Ser de l'Hiver, ayant pitié de ce qu'elle devait endurer chaque jour. La peur de mourir parce que l'un d'eux pouvait faire une petite erreur ou qu'ils n'en avaient pas la compétence nécessaire pour faire tel travail... Je déteste l'esclavage. Mais mon mari, lui, haïssait les esclavagistes. Quand l'un d'eux entrait dans l'un de ses domaines, les esclavagistes étaient aussitôt chasser ou pire, torturer.

Enfin, elle réussit à détacher l'armure de Slade, déposant délicatement l'armure sur lit avec peine. Cette armure devait bien être assez lourde, quand même... Il congédia Mayris d'un signe de la main. Elle partait ensuite, nous laissant seul, moi et l'homme de glace. Il me souriait pour ensuite perdre son sourire, Slade se mit de dos et enlevait son haut. Le long de son dos était couvert de petites écailles, presque translucides. Mais qu'est-ce que c'était que ça...?

Il m'expliquait donc que c'était une tare génétique chez lui, une lente transformation dont le résultat serait qu'a la fin, il deviendrait une sorte de reptile... Un dragon peut-être ? Nombreux sont les métamorphes, sur Terra. Cependant, l'enfant aurait surement un de ses nombreux dons. Il ne récupérait même pas son haut, cependant. Peut-être voulait-il quand même bien paraître devant moi...

Il disait enfin la vérité. Il avait senti que cette situation ne me plaisait guère, mais Slade me rassurait sur un point, c'est que lui aussi, il ne s'y plaisait guère. Il avait donc une femme qu'il respectait énormément, mais qu'il n'aimait pas. Ça ne doit pas vraiment être facile de vivre avec elle, tiens... Et il l'a engrossée, en plus. Génial, un mini-Slade est en route! Slade n'aimait pas le fait qu'il devait jouer la comédie, faire comme si nous étions en couple. Il voulait tout savoir de mon époux. La façon dont il se comportait, parlait, agissait, la manière dont il agissait envers moi. Et tous ses sujets.

Il avait raison. Nous devions agir intelligemment et nous supporter pendant une bonne semaine.

-Il me parlait majoritairement avec courtoisie. Il respectait chacun de ses sujets, servants ou non. Il détestait les esclavagistes.

Je m'accotais à un mur, la tête baisse.

-Il aimait lire des livres sur l'histoire et des tas d'autres choses en rapport avec la littérature, il était très cultivé. Cependant, quand venait le temps de se battre, il devenait sérieux, froid et stratégique.

Je soupirais, me rappelant du sourire de mon défunt amant de cœur.

-Il est quelqu'un de bien. Malgré ses défauts, il était un homme bien.

Je relevais la tête, regardant le plafond.

-Cependant, il aimait bien se battre avec ses hommes dans la cours. Il les jaugeait, les entraînait et les conseillait. Mais quelques fois, il se montrait très dur dans ses propos. Moi-même, il s'était déjà montré dur envers moi. Parfois, il m'insultait. Parfois, il me... Frappait.

J'avais quelques mauvais souvenirs en tête, me rappelant de la voix colérique de mon mari. Qu'est-ce qu'il me manquait...

-Bon, bah, je crois que c'est tout. Le reste, vous pouvez faire ce que vous voulez.

Je tournais ensuite mon regard vers Slade.

-Vous avez tout ce dont vous aviez besoin de savoir ? Où dois-je continuer ?

Je n'avais pas remarqué que pendant que je lui donnais des informations sur mon mari, j'avais parlé d'une voix vide d'émotion.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 17 dimanche 03 mai 2015, 12:41:10

Apparemment, elle était d'accord avec lui :  il fallait agir en très bonne intelligence… bon, alors autant collaborer. Il souit et regarda la jeune femme alors qu'elle commençait à parler de son époux, sans trop savoir pourquoi ni comment il se sentait concrné par sa réaction vis à vis des esclavagistes.. ; le soupçonnait-ele d'esclavage. Peut-être dirait-elle qu'elle payait tout le mond edepuis celui qui lui torchait le cul à celui qui lui servait son repas ? Étrangement il en doutait… mais il ne le dit pas. A quoi bon !   Il leva les yeux au ciel à la fin de cette phrase acvant qu'elle s'installait contre un mur pour parler. Il ne comprenait pas cette manièe qu'avaient les humains de s'arr$êter sur le passé, mais bon…

Il ne chercha pas à remettre sa tunique, restant torse nu, sa peau diaphane marquée de quelques cicatrices mais surtout marquée par une musculature bien marquée mais très sèche.Mais revenons en aux propos de la jeune femme alors qu'elle parlait de son ancien époux. Parler avec courtoisie, oui, ça il le faisait, il n'y avait pas de problème. Respecter chaque sujet, par contre qu'elle ne le fasse pas riree… on ne serspecte jamais tout le monde, le respecté tait quelque chose de difficile à gagner, et d'encore plus difficile à conserver, respecter tout le monde signifiait juste ne respecter vraiment personne.

Il comprenait fort bien la passion pour l'histoire et la littérature, on ne pouvait opas diriger un domaine et passer pour le dernier des incultes san devenir la risée… il trouvait cela très drôle en fait… enfin, il avait au moins la décence de ne pas être de cette trempe. Quant à savoir se battre si il était mort arme au poing, il avait une une belle mort… non, pardon, la mort n'était jamais belle. Il avait la mort qu'il avait mérité. Slade périrait, il s'en doutait, un jour comme ça aussui, mais cela ne l'inquiétait pas outre mesure.

À aucun moment il ne l'interrompity, restant silencieux tout du long, comme s'il n'avait rien à dire. Si, il avait moult choses à dire, difficile de le nhier, mais bon… il soupira alors qu'elle finissait. Vous savez ce qui est plus chiant que quelqu'un qui vous parle de queslqu'un dont, au fond, vous vous foutez particulièremen ? La même chose d'une voix atone… il soupira alors qu'elle terminait. À lui de dire ce qu'il en pensait.

« Non, je n'en ai pas assez, s'il faut que je le remplace même temporairement, il me faut ses habitudes, ses tics compotrtementaux, ce qu le mettait en colère, ses défauts. Qu'il vous frappait est peyut êyre le seul possible défaut que j'ai entendu, quoiqu'il ne colle pas avec le reste du personnage. Ussi, je suppose qu'il ne s'agit que d'une histoire df'une fois qui est restée en travers de la gore, soit vous me racontez des salades, dans les deux cas, je crains d'avoir besloin de plus... »

Oui, certaines choses étaient… étranges pour le moins, trouvait-il.

« Je n'ai jamais demandé le tableau parfait, je veux la réaluité, et nulmle trace d'hypocrisie… car je suppose que si vous avez horreur de l'escavage, bvous avez des servants, des servantes, des domestiques qui obéissent quand vous ordonnez. En quoi est-ce différent d'un esclave alors qu'il n'y a pas une goutte d'eau à des centaines de kilomètres à la ronde ?  Au fond ce ne sont que des esclaves que vous refusez d'appeler ainsi… alors cessez ces histoires avec moi. Vous aurez mon respect si je sens que cela eut être récioquue… et ça passe par l'absence d'aneries de ce genre… soyez honnête, je le serai. »

Oui, il fallait régler ce genre de détilms de suite, pour une question de tranquilité par la suite.

« Oui, je pratique l'esclavage, j'estime qu'une race inférieure peut être dressée et domptée au même titre que l'on dresse et l'on dompte des chevaux ou des dromadaires. Traitez vous les animaux comme votre égal ? J'en doute… et le simple de fait de devoir m'incliner devant vous montre qu'au fond, vous faites comme moi, mais que vous l'appelez différemment. Je ne critique en rien vos mœurs, ils vous sont propre… alors ne parlez pas des mieens, nous éviterons les disputes inutiles ainsi… sachez juste que ma reine a le droit de vie et de mort sur notre peuple car c'est ainsi que cela fondtionne depuis les prémices de celui-ci. C'est notre coutume, notre tradition. Nje n'abjurerai pas ce en quoi je crois, ni ce que je vis pour vos bveaux hyeux. Inutile de reparler de l'esclavage. Je ne le mettrai pas sur le tapis, et vous non plus. Comme ça, nul énervement, et nul problème pour le rituel… vous avez vos opinions et moi les miennes. Un point c'est tout. »

Puis il sourit, aimable.

« Maintenant que cela est dit, revenons à votre mari. Vous donnait-il des surnoms ?  Et qu'entendez-vous parler avec courtoisie ? Qu'appelez vous le resect qu'il avait pour tout le monde ? Je veux comprendre pour être le plus fidèle possible... »

Puis finalement. Il rajouta.

« Et j'aurai aussi besoin de vous connaître, comme un épou connaît son épouse, mais du peu que j'ai pu comprendre je sais déjà uen chose… que je ne veux pas êtyre dans la même pièce que vous et astrid… vous emblez toutes les deux avoir un fort caractère… et je crains de me retrouver à subir vos foudres ensemble… généralement, avec Astrid nos problèmes se règlnt une lame à la main dans un duel… j'espère ne pas avoir besoin d'en arriver  là avec vous… en tout cas, j'ai une idée, et si vous me parliez de tout cela pendant un petit entrainement au maniement d'une arme, celle de votre choix. »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 18 mardi 05 mai 2015, 04:11:58

Nom de dieu, qu'il m'énervait ! Slade en voulait plus, plus, plus. Il devait tout savoir, les tics comportementaux de mon mari, ses habitudes, comment il m'appelait, tout. Tch, et c'est déjà un calvaire de supporter le cher 'époux' devant moi en ce moment. Au moins, après un moment, il avouait qu'il pratiquait l'esclavage, prétextant que toute chose pouvant être dominé devrait être dominé. Tch. Si du jour au lendemain, je l'asservissais, lui et sa Reine ainsi que son peuple, il dirait moins cela, ce glaçon de merde.

Il avait aussi besoin de me connaître, comme un époux. Et il semblait avoir compris que j'avais un fort caractère, comme sa femme. Il ne voulait même pas se trouver dans la même pièce que nous deux... En tout cas, il avait eu idée. Slade voulait qu'on en parle dans la cours pendant qu'on s'entraînerait aux armes, celui de mon choix. Je réfléchis un moment, et hochais finalement la tête.

-D'accord. Rendez-vous a a la cours, cher... Époux. Je me change pour une tenue plus confortable.

Je le congédiais poliment d'un signe de la main, ce qu'il fit. Après qu'il eut fermé la porte, je me dirigeais vers un placard, examinant ma garde-robe. Que pourrais-je donc mettre...? Je vérifiais quelques instants pour qu'au final, je prenais un pantalon ample blanc avec une chemise blanche. Pied nu, en tout cas. De toute façon, la cours était couverte de sable, et même si Slade utilisait un quelconque sort pour se débarrasser du sable, je n'allais pas être dérangée par la pierre dure. J'avais appris à la dure a résister aux diverses douleurs, étant une Langnar. Après m'être habillée, je rejoignais Slade dans la cours, encore couverte de sable.

Je m'approchais d'un présentoir d'arme, vérifiant quelles armes j'allais prendre. Je savais toute les maîtriser. Épée, lance, dague, arc... Mais je préférerais être rapide. Donc, je pris deux dagues en main, jouant avec eux pendant une vingtaine de secondes. Puis, je me retournais vers Slade, m'avançant vers lui et m'arrêtant a une dizaine de mètres du Ser de l'Hiver. Doucement, je me mis en position de combat, l'examinant lentement.

-Bien, mon chéri... Allons voir ce que nous sommes touts deux capables !

Et d'un coup, je m'élançais vers Slade, les fracas métalliques commençant à se faire entendre...

                                                                                                   *
                                                                                                *     *
Pendant une heure, nous avions combattu. Pendant le combat, je lui avais fourni toutes les informations qu'il lui fallait. Il devrait me surnommer : Sa Petite Rossignol. Chaque jour, il devra prier pendant une heure par jour sous l'arbre Tsubasa, un arbre étrange au feuillage bleu et a l'écorce blanche comme neige. Chaque soir, il devra lire un livre sur l'histoire d'un quelconque lieu ou pays. Slade devra respecter les servants et servantes, les traiter en égales comme s'il parlait a l'un de ses amis, enfin s'il en avait. Et il devra en faire de même avec moi, il devra se montrer très galant. Et moi, je devrais faire comme si c'était mon époux. C'est-à-dire, montrer mon affection en faisant des câlins, l'appelant par des surnoms mignons.

-Ça... Va vous suffire ? Lui demandais-je entre deux respirations.

Je haletais, tenant toujours sur mes deux jambes avec mes deux dagues en mains. Lui aussi, il avait l'air épuisé, mais les apparences étaient trompeuses.

-Bon... Comment tu trouves mes compétences, chéris ? Je crois que je dois encore m'améliorer...

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 19 mardi 05 mai 2015, 22:47:17

Elle lui donna rendez-vous dans la cour, le temps qu'elle se change… une pudeur bien mal placée trouvait-il dans la mesure où dans une semaine il conquiérerait son corps. Il sourit à cette idée plus qu'amusante alors qu'il descendait dans la cour et demandait à un garde local de lui montrer le ratelier d'arme, qu'il voit un peu ce qu'il pouvait y trouver quelque chose d'intéressant… on le dconduisit à l'armurerie et il regarda un peu plus précisément ce qu'il y avait, avant de se dire que rien ne valait le copup. Oh, non pas que les armes soient de mauvaises qualités, bien au contraire ! Mais non, elles ne lui convenaient pas… il soupira et se dit qu'il combattrait alors à mains nues . De toute façopn, elle ne le toucherait pas. Il était bien trop bon pour cela.

Enfin, elle arriva, dans une tenue plus masculine et sans douite bien meilleure, lui, se copntentait d'être torse nu pour se battre, histoire de ne pas avoir de mouvements entravés. Il la regarda, un petit sourire aux lèvres alors qu'elle parlait, lui disant q'elle allait voir ce dont il était capable et vis versa. La différence serait écrasante. Il le vavait par avance. Finalement, il avait opté pour une arme tout de même parce qu'il valait mieux éviter de l'insulter. Il avait choisi une seule arme un katar qu'il s'était fixé au bras droit, laissant le gauche à découvert. Cela aurait été plus simple eis elle avait parlé de l'arme de prédilection de son mari – dont il avait oublié jusqu'au nom, c'est  vous dire -  mais comme ce n'était pas el cas, il avait choisi unje arme qu'il connaissait pas… cela rendait les choses intéressantes…

Quand elle s'élança il comprit une chose, elle était rapide. Mais quand elle aurait du porter son coup, il fit dévié, in extrémis par larme du chevalier de l'hiver. Pas de grands gestes, juste un léger mouvement du poignet qui la fit frôler son corps, rien de plus.

« Un. »

Le ventre de la jeune femme avait été exposée. Il ne compta que la première fois à voix haute. Le reste, il le garda pour lui. Il ferrailla une heure avec elle. La principale difficulté n'était pas de la battre mais plutôt de ne pas la blesser. La seule différence avec Astrid, c'était qu'il savait qu'Astrid rendrait les coups et qu'elle enhcaisserait bien. Eris, elle, il ne savait pas. Alors, dans le risque de la voir geber son sang au premier choc, il devait se contenter d'une guerre où il devait juste empêcher son hôtesse, sa seconde épouse, de le battre. Ah oui, il y avait autre chose qui l'ennuyait profondément dans cette histoire de fau x semblant… enfin bref, pas le moment !

Regardant la jeune femme alors qu'il baisait enfin son arme, il lui sourit. C'était fini. Le combat était fini. Sentait-elle qu'elle n'aurait pas pu le battre ? Astrkid non plus ne pouvait pas, alors qu'elle était née sabre à la main… il n'y avait pas de honte. Il s'entrainait depuis des siècles. Cela faisait des centauines d'années qu'il se battait. I n'y avait pas de honte à ne pas pouvoir prendre le dessus. En tout cas, l'autre objectif était rempli. Il lui fit un petit sourire alors qu'il lui lançait.

« Pour un test de compéence, mon petit coeur ? Largement. Pour des compétences satisfaisante, je crains que vos compétences, mon petit rossignol, soient en dessous de ce que vous pourriez faire… vous êtes vives, vous êtes agile, vous semblez souple, beaucoup de qualité, mais aucune développée assez pour affronter un combattant venu vous tuer… je ne parle pas d'un combat normal opu d'entrainement, je parle d'un combat à mort, une lutte dans laquelle vous tiuer est le seul objectif, mon amour. »

Il lui sourit et la regarda, un brin amusé avant de rajouter.

« De plus, j'ai compté le nombre d'ouverture mortelle que vous m'avez laissé tout au long du combat. Pas moins d'une vingtaine, de plus en plus au fur et à mesure que le combat durait. Il va falloiir trvailelr la concentration,k l'endurance, et la force physique pure, deux choses à travailler… mai après tout , l'entrainement est là pour faire progresser. Puis-je proposer à mon trésor de se joindre aux soldats pour que mes maître d'arme l'entrainent ? »

Il lui saisit la main et la serra dans sienne avant de lui sourire et la baiser doucement. Puis il regarda alentour.

« Où est cet arbre  blanc sous lequel je dois prier tous les jours ? Je ne garantie pas de prier, car je ne crois pas en un quelconque dieu, mais je méditerai, faute de mieux… pourrez-vous me conseiller certains livres à commencer ceux qui traitent de votre domaine, s'il vous plait. »

IL eut une légère inclinaison du buste, comme pour signifier ses respets avant de prendre ses mains dans les siennes et plonger son regard d'acier dans le sien.

« Savez-vous ce que vous êtres en train de faire, chérie ? »

Dans les faits, ça ressemblait à un vrai mariage fey… c'était ça le point dérangeant...

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 20 jeudi 07 mai 2015, 03:58:13

Je continuais à haleter, encore fatiguée. Ce Slade était vraiment bon, en combat. Normal, il avait gagné beaucoup de campagnes militaires au cours de sa vie. De sa très longue vie, il faut dire... Pour répondre à ma question, il m'affirmait que je devais largement m'améliorer pour au moins être à son niveau actuel. Tch, il s'était donc retenu durant tout ce temps là? S'il savait que moi aussi, je ne suis pas fait en sucre. Mais bon, il devait jouer mon époux. Un époux ne bat jamais sa femme. Jamais. J'avais une bonne agilité, j'étais vive et souple, mais pas assez développer pour permettre de me défendre contre un adversaire qui essaiera de me tuer, ou pire, violer. Bien qu'un adversaire essaiera surement de me violer en premier avant de me tuer.

Je déposais mes armes sur le présentoir, fatigué. Je passais une main sur mon front, faisant dégager les perles de sueur de mon front. Ça faisait longtemps que je n'avais pas combattu comme ça. Mon mari et moi combattions souvent lorsqu'il m'avait entraîné. Putain que j'en avais souffert, des bleus. ELLIPSIS ne me laissait aucun répit, a cette époque là. À chaque fois que j'étais tombé, je devais me relever rapidement, car sinon, pas de sexe le soir avec ses femmes. Ni avec lui. Aaah... ELLIPSIS...

Je me retournais, écoutant ce que mon mari temporaire disait. J'avais laissé plus d'une vingtaine d'ouvertures qui aurait pu mener a ma mort, tout le long du combat. Il me conseillait encore, faisant la liste de tout ce qui était a améliorer. Ma concentration, car je devais en aucun cas donnait à l'adversaire une chance de me tuer. L'endurance, car je devais durer longtemps dans un combat avant de m'épuiser, ce qui est déjà quelque chose que j'ai chez moi, en quelque sorte et enfin, la force physique puisque je devais frapper très très fort chez l'ennemi pour parvenir à le tuer. Il me proposait d'une voix taquine de rejoindre mes soldats pour l'entraînement.

Il me prit doucement ma main, y déposait un baiser. Un moment, il regardait les alentours de l'endroit et me demandait ou se trouvait l'arbre Tsubasa, voulant méditer. Il était donc athée, ce Slade? Ne priait-il pas sa reine ? Chez moi, il n'existe aucun dieu. Hormis la Mort. Car seule la Mort a la mainmise sur tout. Les dieux comme les simples immortelles. Les immortelles comme les simples gens. Il me demandait aussi si je pouvais lui conseiller certains livres a lire, particulièrement ceux qui traitent de mon domaine.

-Non, je ne sais pas ce que je suis en train de faire, mon cœur. Mais en tout cas, nous devons nous diriger sans tarder vers l'arbre Tsubasa, vous devriez prier...

Je lui prends donc la main et me mis en route vers le havre de paix ou se trouvais Tsubasa. Pendant le chemin, je lui fis la liste des livres a lire, commençant par le domaine ou nous nous trouvions pour ensuite enchaîner peu à peu sur les domaines que nous possédions un peu partout sur Terra. Nous arrivons enfin au havre de paix de Tsubasa. Un grand jardin entouré de sorte d'arbre au fleur rose comme la neige, un peu comme ses arbres du Japon. Un beau pays. Et en son centre, le grand arbre Tsubasa, aux feuillages bleus et a l'écorce blanche.

-Magnifique, n'est-ce pas ? Aucun grand bruit n'est apprécié ici. Cet endroit est une sorte de sanctuaire, en quelque sorte.

Je mis doucement ma tête contre son bras puissant, comme je le faisais avec mon mari.

-Voulez-vous que je médite avec vous, Cher Époux?

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 21 vendredi 08 mai 2015, 17:29:35

Ah c'était physique, de se battre avec Slade, n'est-ce pas ! En même temps, il ne fallait pas s'étonner, l’expérience du combat de ce type dépassait tellement tout ce qui se faisait en la matière… il ne pouvait nier que cela lui permettait de résister plus longtemps et de se battre plus longtemps, la sueur était davantage due à la chaleur qu'à l’entraînement, même si ne pas la blesser avait été un challenge !  Il ne put s'empêcher de sourire et de regarder davantage ce qui se passait autour. Plusieurs gardes avaient regardé l'échange d'un air appréciateur, comme pour reconnaître que la technique était loin d'être mauvaise… il lui sourit et lui lança qu'il pourrait lui enseigner deux ou trois trucs dans l'après midi si il le souhaitait, avant d'accompagner son épouse qui lui montrait le lieu de prière et méditation. Pas un bruit, pas même venant de loin, comme une bulle de silence violée par la voix de la jeune femme qui lui expliquait quelques petites choses.

Il ne dit rien. Pendant le trajet, il avait écouté en enlaçant la jeune femme, une main passée autour de ses reins, comme un vrai couple en fait… il aimait bien au fond cette comédie, même si c'était bien trop mièvre à son goût. Qu'importe !  Il avait une belle dose de lecture en perspective. Tant mieux, il aimait apprendre, il aimait comprendre ! Alors cela ne devrait pas être une vraie torture. Il sourit alors qu'il repérait une magnifique racine qui formait presque un siège naturel sur laquelle il s'installa en tailleurs, sans prononcer le moindre mot. Il respectait le silence e ces lieux et c'est pourquoi, pour toute réponse à la proposition de son épouse temporaire (espérait-il),  il se contenta d'un mouvement de tête et d'un geste de la main pour qu'elle vienne le rejoindre. Qu’elle s'y installe comme à son habitude si habitude il y avait.

Il ferma les yeux et médita réellement. Il ne prit ni conscience du temps ni de l'espace, il pensait, c'était tout. Notamment à cette histoire de comédie qui ressemblait trop à un vrai mariage fey pour que ça lui plaise vraiment. Est-ce que les conditions étaient réellement ainsi ? Ou est-ce que la reine les avait imposées , Il n'en savait rien et se sentait un peu dépassé par tout ça, il fallait simplifier les choses et pour cela, une seule manière de le faire : en clarifiant. Il fallait qu'il lui parle, qu'il lui parle sérieusement de cela.

Il n'ouvrit les yeux qu'une bonne heure plus tard, gardant le silence en sortant et attendant en dehors du jardin de méditation avec quelques étirements pour finalement l'attendre, qu'elle ait fini sa propre méditation pour la saisir de nouveau par la taille, la gardant contre lui. Pour l’entraîner dans un coin tranquille où il prit la parole sur un ton eut être un peu sec peut être mais sans hostilité. Il fallait lui expliquer ce qui se passait exactement.

« Il faut que nous parlions sérieusement d'un point dont je me suis rendu compte en méditant… ça ne va pas vous plaire… »

Il lui sourit et doucement caressa sa main en la prenant dans la sienne, il avait la main douce et il se montrait particulièrement aimable et agréable alors qu'il rajoutait, sur un ton radoucit mais dans lequel on percevrait toutefois une certaine forme de fermeté.

« C'est un jeu dangereux auquel nous jouons, tant vous que moi… cette mascarade… cette magie… elle peut faire quelque chose, je pense, de complètement imprévu… je viens d'y penser vraiment et c'est une véritable étrangeté , je ne vous ai pas parlé du mariage fey je crois… et bien en fait, c'est un phénomène difficile à expliquer, mais toujours est-il que si deux personnes vivent comme un couple de A à Z, un lien se crée, lien officialisé par la reine si elle le souhaite, mais le lien seul suffit… avec ce lien, magique bien sur, c'est comme si nous étions vraiment mariés, un engagement sur la vie et sur l'âme. C'est une forme pragmatique de mariage dirons nous... »

Il soupira.

« Parce que les feys soient polygames bien sur change la donne, que je sois déjà marié ne change rien à tout cela/ Sinon, ce serait trop simple... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 22 samedi 09 mai 2015, 04:25:39

Il acquiesçait d'un signe de tête après s'être assis sur des racines qui formaient une sorte de siège naturelle. Étrangement, quand mon mari venait ici, il s'asseyait souvent là. Souvent, il venait prier, mais parfois, il venait ici avec son arme favorite, la nettoyer avec un chiffon. Où l'enduire d'un certain liquide avec un chiffon. En tout cas, je m'installais sur le sol, à genou, mains jointes et mes yeux se fermant. Je commençais donc à prier l'arbre Tsubasa, planté autrefois par un des ancêtres de mon mari, supposément un dieu. Si cet ancêtre était un dieu, ce serait forcément celui de la virilité et du sexe. En tout cas, je priais. Pendant une bonne heure, je restais silencieuse, demandant diverse chose à cet arbre si sacré à mes yeux.

Je rouvris les yeux, me relevant et mon cher époux temporaire m'entraîna un peu plus loin. Pourquoi me traînait-il là-bas ? Slade me dit qu'il voulait me parler d'un point dont il venait de se souvenir lors de sa méditation, il avait l'air un peu inquiet. Ou pas. Je ne sais pas trop, à vrai dire. Il me prit la main, doucement et gentiment avec une certaine fermeté accompagnée d'un sourire. Il disait que ce que nous faisions était un jeu dangereux, tant pour moi que pour lui. Mais que voulait donc il dire ? Il m'expliquait que tout cela ressemblait étrangement a un mariage fey, celui du peuple de la reine. Cette dernière pouvait en quelque sorte 'officialiser' des liens de mariages, parce qu'on vivait comme un couple, pour le moment. Il soupirait, disant que les Feys étaient polygames et qu'un mariage a plusieurs étaient bien autorisés.

-Hmm... Doit-on se méfier de votre Reine, Slade?

Je me laissais doucement caresser les mains par ceux du Ser de l'Hiver.

-Et surtout... Comment savoir si ce 'lien' nous unira?

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 23 samedi 09 mai 2015, 15:12:18

A réaction de la jeune femme surprit énormément le chevalier de l'hiver… en effet, suite à ses propos et vu le comportement récurrent de la jeune femme, il s'attendait à être  victime d'une redoutable colère, mais non, cela ne se passait pas ainsi, et il ne pouvait s'empêcher de trouver cela perturbant...elle ne s'était pas montré, jusqu'à il y a peu, la plus douce et la plus aimable des hôtesses, il fallait le reconnaître… il avait été reçu à la pointe de la lance tout de même… de quoi rester un rien sceptique, vous ne trouvez pas ? Il sourit et regarda la jeune femme alors qu'elle l'écoutait en silence. Elle l'écoutait vraiment… en même temps, ce qu'il lui annonçait était assez violent, non ? Il sourit et regarda la jeune femme, un rien dépité par ses propres conclusions…

finalement quand elle prit la parole, cela mettait en avant deux choses plus que pertinente dans ses questions… ouais, elle touchait du doigt les deux gros problèmes de la chose : faire confiance à la reine et 'effet du lien… deux choses fort peu développées mais qui pouvaient tout faire changer… il soupira bruyamment en serrant un peu plus les délicats doigts de sa « femme » dans ses mains avant de finalement la lâcher pour répondre à ses questions.

« Malgré tout le respecte t toute a déférence que je lui dois, lui faire confiance serait comme tendre sa gorge à un lion.. ou mieux, plonger son bras dans un bocal rempli de scorpions vivants et enragés… donc non, lui faire confiance est impossible. Sauf en cas de pacte, là, elle respectera, elle se montrera scrupuleuse, elle se montrera pointilleuse, elle jouera sur la sémantique des mots, mais elle se tiendra aux termes précis du contrat. Voilà le degré de confiance que l'on peut lui accorder... »

Bien maigre n'est-ce pas ? Mais qu'espérait-elle au juste ? Une échappatoire ? Il en voudrait bien une aussi… et d'un coup, jouer avec l'espace temps quitte à tout détraquer ne lui paraissait plus aussi difficile, ni plus stupide qu'avant… enfin, il avait déjà une épouse, une de plus ou une de moins… il ne voyait pas ce que cela allait changer, sincèrement… il sourit et regarda un peu plus la jeune femme dans les yeux comme pour y déceler ses idées… peine perdue… qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir le faire…

« Le lien est une magie étrange, sauvage, qui ne respecte aucune règle féerique ni humaine, je pense qu'elle ne respecte que ses propres règles… c'est comme… c'est comme si nous avions un fil invisible entre nous qui gagne en solidité avec les distances… c'est … c'est envahissant… car plus nous sommes éloignées et plus nous entendons penser, nous entendons agir, nous ressentons ce que fait l'autre… c'est dérangeant… il y a ça… et j'ai vu certain manifester une forte possessivité à cause du lien… et après le lien n'est jamais complètement identique à un autre, chacun a ses avantages, chacun a ses inconvénients... »

Il estimait un rien gêné par tout ça, c'était comme si il devait lui expliquer quelque chose sur son intimité la plus sacré… étrange, non ?

« Je suis désolé de ce traquenard... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 24 samedi 09 mai 2015, 22:17:31

Nous avions toutes les deux le même mode pensé, alors, en ce qui concernait cette affaire. Pour lui, ce serait comme offrir sa gorge à un lion sans aucun moyen de défense, ce qui mènera a notre inévitable perte. Et il ajoutait avec une petite touche d'humeur que cela équivaudrait même a donner sa main à des tas de petits scorpions enragées et empoisonnées. Moi, j'aurais plutôt dit que ce serait comme entré dans l'antre d'un dragon sans protection magique contre les flammes. Ou encore, enduire de sang de mouton un homme et le faire courir sur les plaines dévastées d'Ashnard, les monstres allaient surement s'occuper de cet homme.

Donc, rayons de la liste : Faire confiance à la reine. Trop dangereuse et imprévisible. On ne pouvait pas faire confiance à cette Fey. Sauf en cas de pacte, comme le nôtre. Sauf que ce pacte ne précisait pas qu'on ne pouvait devenir vraiment marié, moi et Slade. Alors, cette reine avait tout le champ libre... Mais cette dernière respecterait quand même les termes du contrat, scrupuleusement et minutieusement. Tel était la loyauté des Fey, je crois. Ils paient leurs dettes. Comme les clients devaient le faire aussi. Il me dévisageait un moment, je lisais dans ses yeux l'envie de deviner mes pensées. Bien sûr, personne ne pouvait deviner les miennes. Sauf mon défunt époux.

Il m'expliquait difficilement que le lien était unique en son genre. Le lien était magique, étrange et sauvage. Comme si une ficelle nous retenait chacun, et que plus a mesure qu'on s'éloignerait, plus on devinerait et entendrait les choses que l'autre ferait. Sentirait. Verrait. Il s'excusait de ce possible traquenard, d'une voix un peu piteuse.

-Hmm... Je vois... Et comment pourrions-nous déjouer ce possible piége?


Je gardais le silence un moment.

-Il va falloir jouer du triple de la prudence surement, maintenant.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 25 samedi 09 mai 2015, 22:59:03

Oh, ben tiens, pour une fois, ils étaient d'accord… ou du moins suffisamment pour bien se comprendre, même si c'était particulièrement chiant au fond, de se retrouver dans une galère comme ça.. une épouse à gérer était déjà presque trop… enfin bon. Il soupira et haussa les épaules à sa question… comment s'en protéger ? Il aurait bien voulu le savoir, vous pensez que dans ce genre de cas, il aurait tout de suite mis en place des contre-mesure. Ce taper cette femme ne le dérangeait pas (quoiqu'il soit bridé par les méthodes de son mari en la matière sans aucun doute… enfin bon, tant pis, il ferait ce qu'il faudrait. Il soupira avant de lancer, sur un ton un rien rageur.

« C'est là où nous sommes fait comme des rats, on ne peut pas sans risquer de foirer le vœu et nous ne pouvons pas le faire, c'est contre la nature même des feys d'échouer à accomplir cette volonté, vous comprenez ?  Je suis pies et poings liés ! »

Il frappa contre le mur, y laissant une fissure… il se serait bien excuser mais il sentait la rage monter… il aurait volontiers pilé cette foutue maître de magie si elle avait été sous sa poigne d'acier… mais comme par hasard elle avait du comprendre et s'était éloignée sans doute pour éviter d'avoir droit à sa colère… judicieuse précaution, vous ne trouvez pas ? Il eut un petit sourire avant de se décider à intervenir de nouveau.

« L'idée c'est qu'en continuant comme ça on risque de se retrouver mariés bon gré mal gré, mais si nous cessons cette mascarade, ce qui nous plairait à tous les deux énormément sans doute, nous ne pourrions concevoir l'héritier d'Ellipsis… ce qui serait problématique, vous vous en doutez-bien ! Marteau et enclume. Et comme je ne peux pas renoncer à mon veou, je dois renoncer à mon indicible envie de ne pas me marier… »

Il eut un profond soupire avant de dire.

« La seule précaution qu'on peut prendre c'est espérer qu'elle soit trop occuper pour y songer… mais que je vienne me semble être trop providentiel pour ça… la seule chose à faire serait de croiser les doigts... »

Oui, il savait que c'était très léger…. Il le savait…

« Mais si vous avez une solution miracle je vous écoute ! »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 26 dimanche 10 mai 2015, 05:10:39

Nous étions faits comme des rats, évidemment. Ou comme des cafards, aux choix. Nous ne pouvions faire aucun geste tant que Slade était lié poing et pied. Si seulement les Fey n'étaient pas aussi loyaux que ça sur leur contrat... Tch. Tout peut avoir un bon et un mauvais côté, c'est naturel. Rageur, il frappait contre le mur, ce qui eut pour résultat d'y laisser une fissure et le silence troublé par le coup. Ne pouvait-on rien y faire ?
Il dit qu'en continuant comme ça, nous nous retrouverions mariés. Oh mon dieu, tout, mais pas ça! Déjà, jusqu’à maintenant, je me retiens mal de le taper dessus quand il se montre arrogant, mais là... TOUTE UNE VIE ? Pas question ! Nous pourrions évidemment arrêter de jouer à cette comédie romantique pourrie sauf que, si je ne jouais pas le jeu, enfin, que nous ne jouions pas le jeu, nous ne pourrions pas concevoir l'hériter de mon mari. Non, sérieux ? Ce serait problématique ? Moi aussi, je devrais renoncer à mon indicible envie de ne pas me marier, comme le Ser le disait.

Il soupirait lourdement, comme fatigué de toute cette situation tandis que moi, je restais de marbre, pensif. Comment pourrions-nous nous délier de tout ça... ?? Il me dit que la seule précaution qu'on pouvait prendre était que la reine des Fey soit trop occupée pour songer a tout cela.

-A part demander à une autre créature magique que vous, je ne connais aucune autre solution magique. Il y avait bien eu une femme nommée Succube, mais... Elle est partie depuis un long moment. Elle aurait pu surement m'aider, mais elle est trop occupée.

Je me mis à réfléchir, les bras croisées...

-Il va falloir continuer ce petit jeu, en espérant que la reine oublie effectivement de songer a notre cas...

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 27 dimanche 10 mai 2015, 15:29:15

Demander à une créature…. Voilà qui était loin de satisfaire Slade, parce que cela ne pouvait signaler que l'échec de fey, chose impensable ! Ce serait la destruction de leur race à bien y penser, et le peu de fidélité qu'avait Slade envers son peuple l'empêcher de pousser jusque là… à la mention d'une succube il cracha par terre, comme si elle venait de proférer une insulte… les démons n'étaient que des idiots et des incapables, sans la moindre parole et en quoi une succube aurait pu lui offrir un héritier de son défunt époux ? Que dalle ! Ce n'était pas dans leurs pouvoirs ! Il eut un regard chargé de haine à la mention de cette succube, peut-être comprendrait-elle qu'il fallait mieux ne plus en parler ?

« Une succube n'est pas faite pour aider, elle est faite pour avoir son quota de sexe et aller changer de partenaire, rien de plus !  Les succubes ne sont que des catins démoniaques, elle n'aurait pas pu vous aider, ou elle aurait pu vous le promettre sans tenir parole. Comme toujours. Leur faire confiance.. je me demande si ce n'est pas pire que de faire confiance à ma reine… j'en sais plus que ma part sur la confiance à accorder aux démons... »

Il eut un sourire navré. Non, une démone n'aurait jamais été la solution, ces garces étaient incapable de rendre un service sans vous planter une dague dans le dos. Il le savait bien, et ce n'était pas parce que les lames ne pouvaient le percer qu'il refusait de voir cette vérité… il regarda la jeune femme dans les yeux, elle était pensif, au moins autant que lui… il eut une petite idée… une idée à la fois dangereuse et en même temps particulièrement violente à bien y songer, une idée qui ne le satisfaisait pas du tout, mais qui avait le mérite de lui sembler possible et faisable. Même si c'était absolument odieux…

« Juste une question. À combien estimez-vous le prix de cette absence de mariage ? Parce qu'après tout, ce n'est jamais qu'un lien qui nous fera nous entendre à distance, c'est tout, sachant que je n'ai pas l'intention de remettre les pieds ici avant quelques siècles. Ma solution est sans doute trop lourde pour vous… »

Oui, il avait une solution… mais qui causerait peut être des milliers de mort…

« Je peux contacter une connaissance qui pourrait éveiller les Volcan des Glaces… comme ces volcans cracheurs de feu sauf qu'il crache des morceaux de glace de la taille de votre palais… si je le déclenche, la reine serait trop occupée pour penser à nous mais... »

Il laissa en suspend quelques instants.

« Mais cela causera des milliers de morts au bas mot... »

Eris Langnar

Humain(e)

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 28 mardi 15 septembre 2015, 03:54:23

À ma grande surprise, sans que je le voyais venir, il crachait a terre pour ensuite me regarder avec une sorte de colère dans ses yeux. Non... De la haine. De la haine pure et dure. Pourquoi était-il comme ça? Aurais-je dit quelque chose de mal ? Après un instant, je compris pourquoi il était comme ça quand il a commencé a parler en mal des Succubes en général, des démones qui ne pensait qu'au sexe qu'au lieu d'aider les gens, prêtes a poignarder dans le dos tous ceux avec qui elles auraient couchés. Enfin, c'Est-ce que je croyais lire dans ce qu'il disait. Peut-être avait-il eu une mauvaise avec expérience avec l'une d'elles, qui sait ?

Slade me souriait d'une façon navrée... Pourquoi me souriait-il comme ça? Ensuite, dans ses yeux, une sorte de lueur s'y allumait... Il avait eu une illumination. Je reconnaissais ce genre de lueur, j'en voyais partout de ces genres-là. Une petite lueur, mais quand même. Il me demandait ensuite à combien j'estimais le prix de ce mariage absent ? Pourquoi me demandait-il cela ?

Et c'est là qu'il me dit ce qu'il prévoyait de faire. Il allait utiliser les pouvoirs de quelqu'un pour réveiller les volcans de glaces de son pays, leur force était incroyable et pouvait cracher des morceaux de glace de la taille de mon palais... Ces volcans devaient forcément être des géants, on dirait. Mais tout a un bon côté... Et un mauvais côté. Le bon côté était que la Reine des Feys allait être occupés, beaucoup trop pour qu'elle daigne porter son attention sur nous, mais la contrepartie, que je n'aimais guère, était que les civils et autres personnes allaient mourir en grand nombre. Je soupirais, réfléchissant un moment.

-D'abord, votre Reine n'est surement pas stupide, Slade. Elle pourrait retracer des résidus magiques de votre contact et le faire parler jusqu’à temps qu'il ou qu'elle dévoile que c'est vous qui le lui avez demandé. Ou bien, peut-être écoute-t-elle notre conversation maintenant via un moyen magique ou un espion. Ensuite, s'il vous plaît, ne crachez plus sur ce sol sacré, c'est irrespectueux et prouve que vous n'êtes qu'un rustre.

Je passais ensuite ma main dans mes longs cheveux noirs soyeux couverts de quelques bijoux et de fils d'or fin

-À moins qu'on demande a la Reine qu'en aucun cas, nous ayons ce lien, je ne vois pas ce que nous pourrions faire d'autre pour éviter ça... Parce que je veux cet enfant.

Slade

Créature

Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)

Réponse 29 vendredi 09 octobre 2015, 22:22:04

Elle semblait surprise par sa réaction. Elle n’avait jamais du croiser une succube, sinon, ça aurait été autrement plus difficile, autrement plus dangereux que de traiter avec la reine Mab. Elle, au moins, tenait parole, quitte à ce que ce soit au sens littéral du terme !  Il lui sourit néanmoins quant à sa remarque sur le fait de ne pas cracher sur un sol sacré. Un sol sacré, ben voyons !  Il leva les yeux au ciel et regarda la jeune femme d’un air plus que sarcastique !

Mais il n’ajouta rien. Elle avait raison, c’était bien plus compliqué que simplement faire une explosion : parce que sa reine était bien assez puissante pour qu’elle puisse le traquer malgré tout. Alors si elle ne partait pas dans cette idée, elle allait devoir supporter le mariage. Logique. Il regarda la jeune femme et hésita un peu avant de prendre la parole pour pouvoir répondre, d’un air quelque peu navré et résigné.

Le rustre est un sauvage, mais personne n’est rustre par différence. Tout simplement. Alors n’employez pas les mots que vous ne connaissez pas… mais pour en revenir à mon idée, nous allons l’écarter et nous résigner… enfin bon, qu’importe, ce n’est pas le même lien, alors cela ne devrait pas poser de problème. Et oui, elle est capable de tout… y compris de se délecter de notre conversation en temps réel… ma maitresse est une femme dangereuse… »

Il soupira avant de reprendre.

« Et si jamais vous demandiez une telle chose à la reine, vous payeriez le prix d’une telle demande. Alors si vous voulez cette enfant, vous vous résignerez à devenir une bonne épouse pour moi, le temps du rituel… et il faudra faire durer cela jusqu’à ce que l’enfant naisse… en espérant l’absence de fausses couches, et autres ! Donc, il va falloir être sacrément chanceux dès le départ… ou alors prendre le temps nécessaire, sans doute les deux… »

Pessimiste, un minimum. Il soupira un peu avant de lui lancer sur un ton plus nonchalant.

« Bon ce n’est pas tout, mais il fait excessivement chaud, n’y a-t-il nulle part où nous pourrions être un peu au frais ? La chaleur ne me réussit pas… »

Hélas… il avait du mal à tenir face à trop de chaleur.

« J’imagine que s’y mettre le plu tôt possible sera le mieux. Je m’en remets à vous, continuons la journée type d’Ellipsis.


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