Et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu.. [Pv Kira]

Click Click …

A la vitesse de l’éclaire, le jeune Piro tapait sur son clavier...  Depuis plusieurs heures maintenant il s’acharnait à finir un logiciel qui lui avait été commandé par une grande banque de la région. Ce n’était pas grand-chose, mais il avait se projet depuis plus d’une semaine, il fallait le rendre le lendemain et il venait à peine de commencer. S’il voulait être payé, il valait mieux ne pas perdre une seconde.  Click click….

*Soupire* Mais c’est trop lourd !! Pourquoi j’accepte ce genre de boulots minables totalement sans aucun intérêt… Même un gosse de 2 ans y arriverait les doigts dans le nez.

Le jeune geek s’énervait tout seul dans son coin, au moins il pouvait jurer sans que personne ne lui dise rien. C’était l’avantage de vivre seul, personne ne devait lui dire quoi faire. *time out*

Après quelques heures de tapotage sur son clavier, il venait enfin de finir pour le plus grand soulagement des touches qui venaient d’hériter d’un mal de tête pour la vie. Il enfila son pyjama et s’enfonça directement dans son lit. Mais notre jeune héro ne semblait pas réussir à fermer ses yeux. Pourtant il avait compté tout les chiffres binaires dans les nuages, mais après avoir fini, il se sentait vraiment bête d’avoir choisit quelque chose d’aussi peu long. Car un 0 et un 1, c’était vite compté et pas spécialement idéal pour donné le sommeil. Il enfila ses pantoufles et se dirigea vers la cuisine pour se trouver un redbull quelque part dans le frigo. Se disant peut être que comme il semblait si différent de tous les autres habitant de cette planète, peut être que le Redbull, lui donnerait envi de dormir. Grave bêtise…

3h00 du matin..
Ce n’est pas vrai, pas moyen de dormir ici…
Je ne fais que penser à ces virements maintenant…

Il se redressa, sorti à nouveau de son lit et remit ses pantoufles avant de se rediriger vers la sortie de son appartement.
La nuit sombre, belle et surtout la lune dans le ciel, il n’avait plus admiré la beauté de la nuit depuis un bon moment. Il se dirigea vers l’épicerie du coin pour essayer de se trouver à nouveau quelques boissons énergétiques (il était toujours persuadé que celles-ci lui donnait envi de dormir), le pire c’est qu’il ne se rendait pas compte qu’à trois heures du matin, l’épicerie serait surement fermée. Arrivé devant le magasin, la déception se lisait sur son visage, il se dirigea ensuite vers le pont et aperçu de l’autre coté du rivage une ombre lointaine qui ressemblait à une jeune femme. Il était intrigué par celle-ci, que faisait-elle à une heure si tardive, seule, proche des bois ?
Il décida de se diriger dans cette direction mais il s’arrêta Net au milieu du pont. Il venait de se rendre compte qu’il portait encore son pyjama de neko ! Qu’est ce qu’il est bête … *

Ni une ni deux, le jeune geek s’empressa de faire marche arrière à toute vitesse pour aller se changer chez lui. Je peux vous dire que dans toute ma vie de narrateur, je n’ai jamais vu notre jeune héro courir aussi vite, si je ne le connaissait pas si bien, j’aurais pu croire qu’il s’agissait d’un sportif de haut niveau, mais non …
Il était parvenu à faire l’allé retour en moins d’une minute, mais maintenant il hésitait à franchir le pont. De son coté, on pouvait encore voir quelques lumières, on était rassuré par les lampadaires, mais de l’autre coté de la rive, on n’y voyait presque rien, l’unique lumière disponible provenait de la lune elle-même. Ayant fini le jeu « Save the Princess Opium » en moins d’une journée, il était conscient qu’il était tel un courageux guerrier prêt à aller sauver quiconque juste pour la gloire ! Il entendait déjà la musique du jeu vidéo jouxtant ses oreilles et le courage lui revenait petit à petit. Il avança d’un pas ferme. Il arriva au pied d’une colline semblant apercevoir l’ombre qu’il avait vu il y a quelques minutes tout en haut. S’approchant…

Bonsoir ..
Aucune réponse...
Belle journée hein ?
La suite au prochain chapitre, si l’envi me donne envi d’avoir envi … C’est bien trouvé hein ? Ou pas.

* Piro au milieu du pont :

Depuis la tombée de la nuit, une ombre rôdait aux alentours de la forêt du quartier de la Toussaint. Les bois verdoyants l’attiraient, lui rappelant l’endroit où elle habitait, de son vivant. Ce n’était que des souvenirs, mais au moins, c’était plus agréable de penser à eux qu’à ce qu’elle allait se mettre sous la dent le soir venu. Au bout d’une dizaine de minutes d’errance, Kira s’arrêta, fixant un point de lumière. Son corps tout entier était tendu, à l’affût d’un mouvement quelconque. Elle avait soif, vraiment soif. Rien ne pouvait l’empêcher de penser à sa gorge en feu, à présent. Cependant, personne ne sortait, à son plus grand malheur. Les gens devaient avoir eu vent de ses exploits nocturnes et n’avaient pas envie de se faire attaquer ou pire, tuer. Rares seraient les courageux qui oseraient braver le monstre et sortir de chez eux pour une raison quelconque. Et pourtant… Une odeur douce et attirante se fit percevoir par la vampire, qui se demanda si ses pensées se matérialisaient, ou si c’était une simple coïncidence. Avec une vitesse qui soulignait à quel point elle était plus puissante qu’un humain, elle se rapprocha de la lumière. Ses pas la conduisirent près d’un pont. Il faisait noir du côté où elle se trouvait, contrairement à l’autre côté, qui était brillamment éclairé grâce au réverbère –La source de lumière qu’elle avait aperçu quelques temps plus tôt.

L’être qui l’avait attirée était affublé d’un pyjama qui ressemblait à un cosplay de neko et ne semblait pas très bien réveillé. Kira se demanda si c’était lui, le courageux jeune homme auquel elle avait pensé. Il ne semblait pas être capable d’affronter une créature comme un démon et d’en ressortir vivant. Aussi, elle se demanda ce qui le conduisait là. L’insouciance, peut-être. Il ne devait pas avoir entendu parler d’elle et ne se doutait pas du danger mortel qu’il courait. Quoi que si. Quelques secondes après avoir fait quelques pas sur le pont dans la direction de la tueuse, il se ravisa et décampa. Poussant un feulement déçu, elle se dit qu’après tout, ce n’était peut-être pas son jour de chance. Faisant demi-tour, elle partit dans la direction opposée, cherchant une autre source de chaleur. Sa vitesse était prodigieuse, elle sentait le vent lui fouetter le visage. Néanmoins, les créatures qui peuplaient les bois n’étaient pas assez bien pour elle, trop petites et pas assez nourrissantes.

Cependant, elle avait bu le jour d’avant, et pouvait tenir encore quelques temps. Aussi, elle décida de cesser de jouer les méchantes et de profiter de la lune. La seule créature qu’elle voyait tous les jours, de son vivant ou de sa non-mort. Celle qu’elle ne pouvait tuer. Kira était déçue, elle désirait plus que tout pouvoir la toucher, un jour. C’était le désir qu’elle avait lorsque son cœur battait encore, et il restait gravé en elle. De là où elle était, la vampirette pouvait apercevoir une colline, elle décida d’y monter. Aussitôt pensé, aussitôt fait. Il y avait beaucoup d’avantages à être aussi puissante. Elle était donc tout en haut de la proéminence et regardait l’astre brillant au-dessus d’elle quand un bruit dans les bois attira son attention. C’était des pas, qui se rapprochaient. Grâce à son ouïe fine, elle pouvait savoir que quelqu’un venait à elle, avant même que ce quelqu’un ne sache qu’il l’avait trouvée. Il apparut enfin, et elle pu le regarder avec surprise. C’était le jeune homme qui avait rebroussé chemin. Il était habillé, cette fois-ci, et la regardait. Elle se demanda si par mégarde elle avait hypnotisé l’autre, pour qu’il désire autant la suivre. Qu’importe, c’était de la nourriture sur pattes et elle avait faim. Il la salua, marchant dans sa direction. Elle ne répondit pas, ayant peu l’habitude qu’on vienne ainsi s’offrir à elle. Gêné, il lui posa une autre question, qui la fit sourire. La nuit était déjà bien avancée, et il parlait de journée. C’était une proie tout à fait intéressante. Toujours sans lui répondre, elle disparut de son champ de vision. Pour réapparaître derrière lui, un bras entourant son cou, la main de son autre bras posé sur son torse. Approchant ses crocs du cou, elle murmura, avant de mordre avec douceur :

- Enchantée, je suis Kira... Et toi, tu es mon repas. Sois fier, tu serviras à rallonger la vie d'un être des ténèbres... Si tu promets d'être coopératif, je serais peut-être gentille avec toi, tu recevras le plaisir que seuls ceux qui s'offrent aux vampires peuvent ressentir...

Ses questions ne semblaient pas l’intéresser et cette dernière ne paraissait pas vouloir lui répondre. Il pu l’observer quelques instants, elle était plus ou moins de son âge, avait de longs cheveux noir et surtout avait la peau d’une blancheur à faire frissonner n’importe qui de froid.
Ne sachant pas trop pour quoi, Piro vécu cette scène au ralenti, comme si toutes les boissons énergisantes qu’il avait bu durant la soirée avait sur lui un effet secondaire. A chaque pas dans la direction de la jeune fille, il pouvait observer une quantité incroyable de petits phénomènes que dans son état normale il n’aurait jamais pu remarquer, l’herbe se pliant au contact de ses chaussures, les sauterelles chanter leurs valses nuptiales ou encore les plumes emporté par le vent. Il pouvait tout voir, rien ne pouvait lui échapper, il s’écria ensuite.

Yeah je suis super ma…

Interrompu dans sa phrase, il croyait être prêt à tout, mais la vitesse de déplacement de la jeune fille, échappa totalement à l’esprit vif de Piro. L’instant suivant semblait plutôt critique pour le jeune humain, car la jeune femme se tenait derrière lui, un bras autour de son propre cou et l’autre le tenant par son torse. Lui qui la pensait amicale, seule dans coin avec un besoin de réconfort certain, il venait de se tromper et se faisait attaquer par un vampire. La phrase qu’elle venait de lui souffler à l’oreille confirmait la thèse que cette jeune femme n’était plus humaine. De suite après, les effets secondaires des boissons empirait et l’effet ralenti se fit encore plus sentir, Piro sentait à présent les canines pousser contre sa chair, pénétrer, déchirer, il ressentait la morsure étapes par étapes jusqu’un liquide descendant sur les dents du vampire ne touche sa chair.

La vampire fut projetée violemment par quelque chose de puissant, de brusque. Des ailes étaient sorti du corps du geek à lunettes et avait poussé son agresseur en s’ouvrant. Ensuite Piro s’envola dans les airs, il ne réalisait pas ce qui lui arrivait, car une goute de poison vampirique avait failli faire son effet, il fut étourdi pendant quelques secondes dans le ciel. Puis en réalisant ce qui lui était arrivé, il s’écria.

Baka ! Ca ne va pas non ! Mais qu’est ce qui vous a prit ?
Une chance que le Redbull te donne des ailles ! Qu’aurais je fais moi, si j’avais été totalement mordu par une vampirette qui n’a rien d’autre à faire de ses nuit que de errer dans les bois ?

Après quelques tentatives pour comprendre le fonctionnement de ses nouveaux membres, il redescendit. Une fois à terre les ailles disparurent lentement. Il s’approcha ensuite du vampire et l’aida à se soulever, puis l’enlaça dans ses bras. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’avait pas l’air d’en vouloir à la jeune femme. Il se contenta de lui dire, que ca ne lui dérangeait pas de se faire mordre, mais qu’aujourd’hui ce n’était pas le moment, car il n’arrivait pas à dormir…

Piro tomba de fatigue et s’endormit sur l’herbe bordé par la lune d’un soir paisible.

L’humain qu’elle avait choisi comme sa proie avait failli faire une phrase entière mais s’était interrompu alors qu’elle l’avait attaqué d’une façon rapide et impossible à contrecarrer. Tant pis, elle ne saurait jamais ce qu’il était. Elle avait réussi à le faire prisonnier de ses bras et buvait maintenant son sang avec une lenteur exagérée. Néanmoins, elle n’eut pas le temps de prolonger la relation du cou de l’homme avec ses crocs, car quelque chose qui était sorti brusquement de son dos l’avait propulsée à quelques mètres de là. Sonnée, elle mit quelques secondes à se reprendre. Quand elle le fit, elle chercha des yeux sa victime sans la trouver. Il n’était pas un humain, finalement ? Quoi qu’il en soit, il n’était plus là. Quelque chose clochait. L’atmosphère n’était plus aussi calme qu’auparavant. Son ouïe percevait quelque chose qui n’était pas là avant qu’elle ne se reçoive le coup du siècle. Comme des… battements ? Kira leva les yeux. Au-dessus d’elle, l’humain. Avec des ailes. Voilà donc ce qui avait failli l’assommer. Qu’était-il ? Un ange ? Elle ne savait pas que ces derniers pouvaient faire sortir des ailes à leur guise. Mais qu’était-il donc ?

Bien sûr, il avait attendu qu’elle lève les yeux et se rende compte qu’il était en train de s’amuser dans les airs pour l’appeler, il n’aurait pas pu lui indiquer sa présence ailleurs que sur terre auparavant. Mais qu’importe, il était là. Elle ne pouvait pas dire qu’il ne s’était pas envolé, par contre… Cessant de plaisanter dans son fort intérieur, elle écouta ce qu’il avait à lui dire. Rien d’autre à faire que de passer ses nuits à errer dans les bois ? Mais pour qui il se prenait ? Prenant un air vexé, elle lui répliqua :

-   J’fais que mon boulot. Si je ne bois pas le sang d’autres créatures, je peux me dessécher et mourir pour de bon. Tu m’accuses d’errer dans les forêts la nuit, mais tu n’es pas mieux. Moi, j’ai une excuse, je n’ai nulle part où aller, et je fais souvent des rencontres agréables dans des lieux comme celui-là. Toi, tu es un humain, et tu ferais mieux de retourner chez toi avant qu’il ne t’arrive malheur. Ou… Tu n’es pas un humain, n’est-ce pas ? Qu’es-tu ? Ces ailes… Et ça aurait été un honneur, de me servir de nourriture. Tu pourrais périr comme un chien, mais tu peux aussi me permettre d’allonger ma vie…

Elle le regarda faire des essais afin de redescendre, et se demanda s’il était idiot ou bien trop confiant. Qualités qui allaient généralement de pair. Il n’avait donc pas peur que s’il revenait à sa portée, elle retente de sucer son sang ?  Non, pas visiblement en tout cas. Il posa ses pieds sur la terre ferme, ce qui eut pour effet de faire disparaître ses ailes. Elle était étonnée de ce fait mais ne dit rien, se contentant de le regarder approcher d’elle. Avec son innocence toujours aussi surprenante, il l’aida à se relever, pas comme si elle venait d’attenter à sa personne sans succès, puis la serra contre lui, entourant la vampire de ses bras. Elle ne réagit pas, trop étonnée, mais le comprit très bien lorsqu’il précisa qu’il voulait bien se faire mordre, mais qu’il était trop fatigué pour cela maintenant. Ceci la fit sourire, elle n’avait pas l’habitude. Enfin, il la lâcha et s’allongea sur l’herbe, à côté d’elle, puis s’endormit. Elle n’y croyait vraiment pas. Pourtant, elle avait bien senti sa chaleur autour d’elle, mais c’était impossible. Comment avait-il pu s’endormir aussi facilement ? Néanmoins, cet humain était étonnant, il n’était pas comme les autres. Aussi, Kira décida de le laisser en vie. Elle trouverait bien une autre victime. Faisant quelques pas, elle se retourna pour le regarder. Il pouvait lui arriver malheur, vu comment il avait l’air sans défense. Elle y retourna, le prit dans ses bras et le cajola pendant quelques secondes, l’imprégnant de son odeur de vampire. Généralement, rien ne s’attaquait à quelque chose qui avait un fumet vampirique. Rien. Aussi, elle le redéposa et partit sans s’attarder. Quand elle revint, quelques minutes plus tard, il n’avait pas bougé. Elle, elle s’était à demi rempli la panse avec un cerf, mais ça n’apaisait pas totalement sa soif. Quoi qu’il en soit, c’était toujours mieux que rien. Dans ses bras, elle tenait une couette et une couverture. Arrivant auprès de l’homme, elle déposa la couette étendue au sol, alla le chercher pour l’y allonger, et posa la couverture sur lui. Puis, elle s’assit à ses pieds et regarda la lune. Quelques heures passèrent, et elle ne bougeait toujours pas, telle une statue divine.

Dans son rêve Piro revivait la scène qu’il lui était arrivé quelques minutes au part avant. Il revoyait les effets du redbull lui décupler ses sens, s’approchant de la jeune femme d’une manière décontracté, la musique de lover dans l’air et essayant de sortir une phrase qu’il aurait considéré comme culte. « Yeah Je suis Super Man ». La particularité de son rêve c’est que cette fois il voyait bien mieux le vampire, son déplacement, et surtout l’impression que de solitude qui se dessinait sur son visage. Le moment de la morsure quand à lui, ne ressemblait plus du tout au réel, il s’était retourné et avait embrassé la créature avant que celle-ci ne le morde vraiment. Ensuite ses songes devinrent tellement farfelus qu’il se retrouvait à piqueniquer plein soleil avec Super Mario et la vampirette… Après deux heures de profondes absurdités, les yeux du jeune geek s’ouvrirent et il se mit à tapoter sur le sol comme s’il recherchait quelque chose.

Maman, mon Ordi tu ne l’a pas vu ? dit-il en se redressant.

Il s’aperçu ensuite qu’il n’était pas seule et que le début de son rêve était bel et bien arrivé, un peu confus, il s’excusa au prêt de la jeune fille pour l’avoir embrassé (C'est-à-dire qu’il confondait maintenant, le réel de l’imaginaire). Sur son visage, Piro semblait lire l’étonnement, il préférait y voir ce genre de sentiments que ceux qu’il avait ressenti dans son rêve. La regardant de plus prêt, il remarqua la beauté du personnage qui lui avait échappé jusqu'à présent. Son visage devenu tout rouge, il s’enfonça sous la terre telle une autruche. La position avait de quoi surprendre n’importe qui, en remuant son popotin comme le ferait un chiot avec sa queue. Ressortant sa tête, il lui demanda ou elle comptait passer la journée car il ne savait pas si elle pouvait s’exposer au soleil comme durant son piquenique. Après quelques secondes il réalisa que vu son teint si blanc, elle ne s’exposait surement pas souvent.

Si tu veux tu pourrais passer la journée chez moi, j’ai pleins de jeux vidéos ultra violent.
Quoi qu’il en soit moi je dois rentrer.

Il se redressa et rechercha durant un moment ses lunettes avant de se rendre compte qu’elles étaient sur son nez. Puis il se mit en marche vers son appartement.

Le jeune homme qu’elle avait dorloté comme une mère se réveilla, derrière elle. Avec une lenteur démesurée, pour ne pas l’effrayer, elle se retourna et le fixa. Il semblait chercher quelque chose sur le sol et elle se demanda quoi. Kira eut la réponse lorsqu’elle l’entendit l’appeler « Maman » et lui demander où était son « ordi ». Un ordi ? Elle ne savait même pas ce que c’était. Elle était née trois siècles plus tôt, à peu près. Dans une forêt en marge du monde. Et lorsqu’elle avait quitté ladite forêt, il ne lui était pas venu à l’idée de se mettre au courant des nouvelles technologies. Vous voyez un vampire se balader avec un ordinateur portable sous le bras, ou un démon jouer dans une salle de jeux vidéos ? En tout cas, pas elle. Néanmoins, il sembla se rendre compte de son erreur et s’excusa de l’avoir embrassée. Étonnée, elle se demanda si elle avait loupé quelque chose. Elle l’avait embrassé ? Elle se souvenait juste de l’avoir emprisonné entre ses bras puis mordu. Après était venu le coup d’ailes, mais elle n’avait pas senti les lèvres de l’humain sur les siennes. Ce dernier était-il fou, ou bien ne se souvenait-il pas de ce qu’il s’était passé exactement ? Cette dernière solution était plus plausible, il venait de se réveiller après avoir dormi pendant à peu près deux heures, il devait avoir imaginé des choses et confondait la réalité avec l’imaginaire.

L’humain la regarda à son tour, il devait se rendre compte que ses excuses l’avaient étonnée. Après quelques secondes où il sembla détailler le visage de la vampire, son teint vira au rouge vif et il se jeta à terre, tête la première. Venait-il de penser qu’il serait plus sage pour lui d’échapper aux griffes de celle qui l’avait gentiment bordé ? Kira ne le pensait pas. Sinon, il serait parti, ne se serait pas contenté de rester là, à bouger son fessier comme un petit chien lorsqu’il bouge sa queue pour manifester sa joie. Ceci lui rappela la position légendaire des autruches lorsqu’elles cherchent à éviter un ennemi. La situation était tellement comique qu’elle se mit à rire. Pensait-il réellement qu’elle s’en irait puisqu’il s’était mis dans une position comme celle-ci ? Elle le trouva adorable. Pas beaucoup d’humains lui faisaient cet effet, et elle se demanda ce que celui-ci avait de particulier. D’ailleurs, il n’avait pas répondu à sa question et elle ne savait toujours pas ce qu’il était vraiment. Après quelques secondes, il se redressa et la regarda à nouveau, sa peau redevenue d’une couleur normale. L’homme lui proposa gentiment de venir passer la journée chez lui, comme s’il se souciait du fait que le soleil pouvait lui faire du mal. Kira porta sa main sur le côté de sa tête, pour vérifier que le masque en forme de tête de chat était toujours là. Tant qu’elle le mettrait, elle survivrait à la lumière de l’astre de feu. Il lui parla de « jeux vidéos » ultra violents. Il y eu un blanc.  Elle ne savait toujours pas de quoi il parlait, mais ça devait avoir un rapport avec cet… « ordi » ? Il se releva, sembla chercher quelque chose à nouveau mais se mit en marche en direction de la ville.

La vampire le laissa partir, de toute façon, elle pouvait lui donner de l’avance. Grâce à son ouïe et à son odorat, elle le retrouverait trop facilement pour réellement avoir l’impression de chasser. Elle s’en alla donc de son côté, chassant encore un peu avant de prendre à son tour la direction des habitations humaines. Avec son éternelle vitesse, elle n’eut aucun mal à rattraper l’humain au moment où il entrait dans un immeuble. Elle eut un petit sourire. Après quelques secondes, elle repéra son odeur, et se mit à grimper le long du mur, s’aidant de ses griffes et de sa nature démoniaque. Enfin, elle trouva une fenêtre qui donnait sur une chambre. Elle s’assit sur le rebord et attendit l’autre, qui ne tarda pas à allumer la lumière. Il referma la porte derrière lui, ayant vu qu’elle ne le suivait pas. Levant une main douce, elle tapa à la fenêtre. S’assurant qu’il l’avait remarquée, elle attendit qu’il vienne lui ouvrir pour le regarder dans les yeux, étonnée elle-même d’avoir fait ce qu’elle venait de faire. À savoir : suivre un humain jusque chez lui sans avoir spécialement envie de le mordre. Avant toute chose, elle tenait à préciser :

- Je ne sais pas ce que sont des jeux vidéos… Et il se peut qu’au bout d’un moment, la soif me prenne. Alors si j’éprouve le besoin de partir brusquement, n’essaies pas de me retenir, sinon c’est toi qui me serviras de repas… Et pour le baiser, je crois qu’il y a eu erreur. Mais si tu veux, on peut toujours rattraper ça, pour que tes excuses n’aient pas servi à rien…

Le jeune Piro commençait à se poser des questions, avait il bien fait de partir comme ça sans attendre de réponse de sa part, il était plutôt du genre inquiet et il commençait déjà à apprécier la jeune vampire. Par ailleurs, Piro ne semblait pas avoir totalement réalisé qu’il venait de discuter avec une créature démoniaque. Ce fut seulement une fois sur le pont qu’il commençait à se poser des questions sur l’étrange soirée qu’il venait de passer. Des ailles ? Un vampire ? …
Mais il était si fatigué qu’il n’avait pas la force de continuer ses réflexions à un niveau plus élevé. Tout ce qui comptait pour lui à ce moment précis, c’est son Pyjama, vérifier ses mails et se coucher. Toujours sur le chemin, il fit un détour vers l’épicerie du coin pour vérifier que celle-ci ne s’était pas ouverte entre temps. Mais toujours cette même déception sur son visage une fois arrivé en face du store fermé. Il continua son chemin vers son domicile en jetant de temps en temps quelques regards derrière lui. Il aurait espéré que celle-ci le suive tranquillement, mais il se disait maintenant qu’il avait eu tord de la laisser seule. Pour se consoler, notre héros, se promis de repasser demain soir sur la colline à la recherche de Kira. Il lui apporterait son ordinateur portable car cette dernière n’avait apriori pas compris de quoi il parlait. Une fois avoir gravi les marches de l’escalier, il entrouvrit la porte de son appartement, alluma la lumière et sursauta quand il vit le vampire taper à la fenêtre, un seul réflexe plutôt idiot, éteindre la lumière.

Quelques instants plu tard, il lui ouvrit la fenêtre, s’ensuit alors un long regard au plus profond des yeux du vampire… Il était comme hypnotisé, il ne bougeait plus, il ne pouvait plus rien faire. Elle bafouilla quelque chose à propos des jeux vidéos et autre chose à propos du fait qu’elle pouvait le mordre à tout moment, mais ce qui attira l’attention du petit génie, ce fut la dernière phrase. Il l’observait prononcer le mot « baiser » et qu’ils pouvaient rattraper ça, il ne savait même plus de quoi elle parlait, mais l’hypnose devait avoir un effet secondaire sur lui. Il approcha son visage et déposa un baiser sur ses lèvres…
Toujours sous le charme vampirique, le jeune fou mordilla la lèvre inférieur de la créature. Il réussi ensuite à se défaire du charme et se retira pour la laisser rentrer. Bienvenu chez moi qu’il lui avait dit, c’est petit j’espère que ca te conviendra.
Il lui présenta une multitude d’ordinateurs ayant chacun un petit nom bien défini. Voici, Naomi, Eléonore, Shiva, … et ainsi de suite, au total 10 ordinateurs tous allumés. Et en plein milieu de tout se bordel, il lui présenta son lit.

Alors tu pourras dormir ici, moi je dormirais par terre, j’ai un sac de couchage ne t’inquiète pas pour moi. Par contre si ca te dérange pas, on jouera aux jeux demain car la je suis plutôt fatigué.

Il est comme ça Piro, il à bon cœur. Pourtant il réalisait enfin qu’il avait affaire à une créature démoniaque, mais ca ne le dérangeait pas et il ne se posait aucune question. Ce n’est pas qu’il croyait déjà aux vampires, mais pourquoi pas se disait il. Ce qui le préoccupait le plus c’était qu’il avait rarement des visites du sexe opposé chez lui. D’ailleurs depuis qu’il avait emménagé, c’était la première femme à rentrer dans son appartement.

Kira regarda l’humain entrer dans la pièce avec un petit sourire, ravie de constater qu’il n’avait pas fait de détour. Il alluma la lumière, se rendit compte de sa présence… Et éteignit aussitôt. Elle se demanda pourquoi il avait fait ça. Avait-il eu peur ? Ou bien pensait-il que la lumière pouvait la tuer comme le faisait celle du soleil ? Mystère qui ne sera jamais résolu, car il s’avança vers elle et lui ouvrit la fenêtre. Ils se fixèrent quelques secondes pendant lesquelles il ne semblait plus maître de lui-même. Il ne l’écouta même pas tandis qu’elle lui donnait des avertissements sur sa nature et lui expliquait qu’elle ne savait rien à propos de la technologie. Il ne reprit ses esprits que lorsqu’elle parla de baiser. Comme s’il obéissait à ses ordres, il approcha ses lèvres et l’embrassa. Elle répondit à son  baiser, trop étonnée pour penser à le repousser et sentit qu’il commençait à mordiller sa lèvre inférieure. Il n’avait pas froid aux yeux… Pour l’embrasser ainsi alors qu’il savait très bien qu’elle pouvait le tuer en quelques secondes. Kira avait séduit des centaines de gens, hommes et femmes, mais c’était la première fois que l’un d’entre eux venait de lui-même, sans qu’elle n’ait tenté de l’hypnotiser. Ou bien elle n’avait pas fait exprès. Enfin, il cessa de se mettre en danger et la laissa rentrer chez lui, lui souhaitant la bienvenue. Elle le suivit à l’intérieur de la pièce, l’écoutant lui présenter de drôles de machines. Ces choses avaient… Un nom ? Était-ce possible ? Répondaient-elles quand il les appelait ? Quoi qu’il en soit, il y avait un lit. Enfin quelque chose de normal et qu’elle appréciait. Quelque chose qui ne bougeait pas, qui ne s’allumait pas, qui ne portait pas de nom particulier et qui servait pourtant tous les jours de la vie humaine.

-   Tu sais, je suis morte, en quelque sorte… Alors je ne dors pas. Enfin, je pourrais, comme tous mes compagnons, mais eux ne peuvent pas sortir en plein jour, alors ils n’ont rien de mieux à faire en attendant la tombée de la nuit. Moi, si je mets le masque que tu vois là, je peux sortir quand je veux. Il me permet de ne pas me brûler. D’ailleurs, ne t’étonne pas si je change d’apparence à la levée du jour, je reprendrais celle que j’avais quand j’étais humaine. Ne te déranges pas pour moi, tu peux dormir dans ton lit, moi j’irais chasser la nuit. Aussi longtemps que tu voudras bien de moi, bien entendu. Ou sinon, je peux te tenir compagnie dans ton lit si tu as trop chaud la nuit… Ma peau est naturellement froide…

Elle sourit. Il lui avait encore parlé de jeux vidéos, et elle ne savait toujours pas ce que c’était. Néanmoins, il avait dit qu’il était fatigué, et elle ne voulait pas lui poser trop de questions qui l’empêcheraient de dormir. Le prenant contre elle, elle le souleva d’une force inhumaine, sans aucun effort, et le fit regagner son lit. Puis, Kira l’y allongea et le borda avec douceur. S’asseyant à côté de lui, elle se pencha et posa ses lèvres sur son cou, une seconde fois. Hésitant un peu, elle mordit cependant et avala un peu de son sang, puis éloigna son visage de son cou, après avoir léché la traînée de sang qui avait coulé le long de sa peau. Caressant le visage de l’humain du bout des doigts pour qu’il se détendre, elle attendit qu’il s’endorme, si il pouvait s’endormir avec le liquide qui coulait désormais dans ses veines. Son poison. Nombre d’humains avaient cédé et lui avaient permit de boire tout leur sang après qu’elle les eût mordu une première fois. Ce liquide créait une sorte de dépendance et d’envie. La vampire avait hâte de voir comment réagirait l’autre, et si il allait trouver une nouvelle astuce pour ne pas céder.


[Réponse trop tardive et trop courte T_T Navrée... Mais c'ta faute, en quelque sorte, donc ne te plains pas =p Et après, il paraît que c'est moi qui t'empêche de RP =p]

Après toutes ces aventures, la première chose que Piro trouvait vraiment étrange de toute la soirée, c’etait que son vampire à domicile n’avait pas la nécessité de dormir. Il trouvait ce concept totalement anormale, comment ne pouvait on pas avoir envi de dormir ? Il passait ses journées dans les nuages à rêver d’aventures et de codes. N’aimait-elle pas rêver ? Si tel était le cas, Piro se sentait triste pour elle, surtout qu’il commençait à se prendre  d’affection pour ce petit vampire.

Les événements qui allaient suivre surprirent à nouveau Piro. Elle le souleva dans les airs et le fit se coucher sur son lit. Il fut surpris quand celle-ci le mordit car l’effet que procurait la pénétration de ses dents dans la chair ne lui faisait aucun mal.
Elle le bordait mais son poison commençait à faire effet, l’entre jambe du garçon poussait vers le haut, il ne savait plus ou se cacher. Il se sentait tout bizarre, pourquoi avait il si chaud tout d’un coup ?

Il fixa l’être qui le bordait pendant un long moment, il sentait son souffle s’accélérer et l’envi grandir, pourtant il était parfaitement conscient que l’excitation soudaine provenait de la morsure, mais au lieu de résister, le jeune Piro attrapa la vampire, la tira sur le lit avant de la faire basculer et se placer sur elle. Il se plaça à califourchon sur elle et n’avait qu’une envi de lui mordre dans le cou. Il n’avait hélas pas de canines et ne comptais surement pas déchirer sa douce peau blanche, mais il mordilla pendant quelques instants avant de plonger ses lèvres sur celle du vampire.

Kira pouvait sentir l’excitation du jeune homme, même s’il faisait tout pour la lui cacher. De plus, elle caressait toujours sa peau, se rendant compte qu’au fil des secondes, sa température corporelle augmentait de façon dangereuse. Ce fait la faisait sourire, elle savait à présent à quel point elle pouvait exercer son influence sur ce corps. Il semblait avoir connu bien peu d’expériences sexuelles, sinon il ne serait pas aussi gêné de sentir son sexe prendre de l’ampleur dans son pantalon. Peut-être même n’avait-il jamais fait l’amour de sa vie. Ce serait si amusant, de s’occuper de la première fois de cet être si étrange… Elle le regardait, se demandant ce qu’elle aurait encore à faire pour l’avoir complètement. Petit à petit, elle entendait la respiration de son nouveau jouet s’accélérer, ce qui la fit sourire. Néanmoins, il cessa de jouer les sages petits garçons qui sont trop timide pour demander ce qu’ils veulent et l’attira sur son lit avant de l’allonger et de s’installer sur son corps. Elle sourit et posa ses mains sur les hanches du jeune homme. Il se pencha sur elle et mordilla la peau de son coup plusieurs fois, ce qui l’étonna. On aurait dit qu’il avait des tendances vampiriques, ce qui la réjouissait. Après avoir passé quelques secondes à goûter sa peau, il fondit sur ses lèvres, et elle répondit à son baiser avec une pointe de désir. Elle ne savait pas ce qu’il y avait en lui, mais il était puissant, sous ses airs d’humain normal. Son sang n’avait pas un goût très normal, il était bon, mais étrange, elle se demandait ce qu’il avait.

La vampire entoura le cou de l’humain de ses bras pour continuer l’échange oral, sa langue dansant avec la sienne. Elle pouvait goûter sa salive et caresser ses cheveux en même temps, elle était donc ravie. Son sang avait été revigorant, elle n’avait plus soif. Pour la peine, elle allait remercier l’homme de l’avoir laissé se nourrir de lui sans broncher… Descendant ses mains, elle baissa le pantalon de son compagnon, le libérant de sa prison de tissu, puis descendit ses lèvres jusqu’à son cou et le lécha jusqu’à ses clavicules.


[trop mignon, le Pikachu <3]

Piro, totalement conscient de la situation actuel, ne discernait aucune aura négative en Kira. Il ne ressentait aucune peur et ne pensait qu’à une chose, la remplir de baisés. Elle semblait aussi s’être détendue, depuis qu’il lui avait laissé boire quelques goutes de son sang, celle-ci semblait être aux anges et se laissa assaillir par les attaques de Piro. Il lui mordit le cou à plusieurs reprises pour s’amuser et ensuite vint l’embrasser tendrement sur les lèvres. D’ailleurs ces dernières étaient encore pleines de son propre sang et il s’étonna lui-même d’apprécier encore plus le baisé comme ca. Il senti après quelques instants la langue de Kira venir contre la sienne. Il la caressait, échangeait sa salive avec elle, suçotait sa langue, Piro s’étonnait lui-même  de ce qu’il faisait.  Il avait déjà eu plusieurs relations sexuelles dans son ancienne ville, mais jamais il ne s’était retrouvé le premier soir dans de tel situations et encore moins avec un vampire. La jeune créature ne se priva pas de lui ôter son pantalon, qui par ailleurs commençait à le faire mal tellement celui-ci contenait la pression de son sexe. Une fois à l’air libre, Piro prit la jeune morte par le bassin et la souleva pour pouvoir la débarrasser de sa robe et de tous les vêtements inutiles qu’elle portait. Il n’attendit pas longtemps avant de plonger ensuite sur ses seins pour venir l’embrasser et mordiller ses tétons comme s’il avait envi de son sang. La température dans la chambre paraissait monter et même la marmotte à l’autre bout de la chambre semblait perturbée par le panorama présent, Elle venait de rater l’emballage d’un de ses chocolats.

De tous les mâles avec qui elle avait eu l’occasion de faire l’amour, Piro était le plus étonnant. Non seulement il osait presser ses dents contre la peau de son cou comme s’il l’imitait, mais en plus, il faisait cela avec tendresse, comme si sa partenaire était une humaine qui pouvait se déranger s’il semblait trop brusque. Nullement dérangé par le fait de boire quelques gouttes de son sang à chaque baiser échangé, il alla même jusqu’à prendre sa langue dans sa bouche pour la suçoter. Kira posa sa main sur le dos de l’humain et commença à la descendre tandis qu’elle répondait à la douceur du baiser, avant de saisir un pan du haut de son compagnon pour le remonter et l’en débarrasser, le laissant en sous-vêtements. L’humain, lui, lui avait déjà enlevé ses habits, tous, et ne cessait de poser ses lèvres sur ses tétons, ce qui la fit sourire. Il jouait toujours aux vampires, et elle commençait à se poser des questions, se demandant si cela avait un rapport avec les ailes qui l’avaient frappé quelques temps plus tôt.

Avec tendresse, elle caressait les cheveux de celui qui lui faisait plaisir tout en douceur, et glissa sa main sous son menton pour lui relever la tête et l’attirer à elle afin de mordiller sa lèvre inférieure. Après cette mise en bouche, si l’on puit dire, elle posa ses lèvres contre les siennes et l’embrassa langoureusement, ses mains le caressant au niveau de l’entrejambe, au travers du dernier tissu qui séparait leurs peaux l’une de l’autre. Avec un petit sourire, elle tira sur l’habit puis le frotta contre le membre du jeune homme, avant de poser ses lèvres sur son cou pour le mordre à nouveau, sans pour autant boire de son sang. C'était juste l'excitation qui la poussait à agir ainsi, pas la soif, aussi savait-elle contrôler ses pulsions afin de juste lui faire absorber plus de poison, au cas où il n'y aurait pas que des ailes pour protéger l'humain.


[Pauvre Pikachu, il va finir par être choqué XD <3]

Un polar sanguinaire.. Vendredi 16 aout 1983 . Le tonnerre rugissait, la pluie tapait contre la fenêtre. Elle semblait apprécie mes baisés, elle frissonnait sous mes caresses et elle tremblait a chaque instant pendant que je la déshabillais. Je me sentais fort à ce moment là, comme un homme qui venait de se battre avec une grosse brute et qui venait de le tabasser devant une foule en allumant son cigare au centre des acclamations. Oui c’était un de ses soirs là, ou rien ne pouvait m’atteindre et ou je pouvais tout me permettre. En retirant sa robe, j’aperçu les délicieuses formes de son corps, elle m’attirait, oh oui, j’étais réellement attiré par cette créature, je plongeais alors mes lèvres directement sur ses seins, embrassant, léchant ou même en mordant ses tétons, je les aimais, ils étaient sous mes lèvres et m’appartenaient dans l’instant présent. J’allais pouvoir en profiter encore un moment, car elle venait de confirmer qu’elle appréciait mes caresses en me retirant le haut. J’ai cru un moment que ma timidité allait resurgir, mais m’étonnant moi-même, me retrouver en calçons devant elle, ca m’excitait… Elle me mordillait la lèvre inférieure, c’était si sensuel, si enivrant… jusqu’au moment ou elle prit les devant et s’amusait enfin à caresser par dessus mon sous vêtement…  La puissance du plaisir peut faire tomber tout homme et moi j’étais déjà prisonnier dans son piège, je l’appartenais mais que j’aimais ca... Son sourire faisait resurgir en moi des sentiments enfuit depuis quelques années. J’étais tombé dans cette drogue qu’est l’informatique, qui m’attirait sans cesse mais au même temps, elle m’écartait des personnes de mon âge. Si vous n’y avez jamais gouté vous ne pouvez pas comprendre la sensation que ca procure de tenir entre ses mains ce genre de connaissances en info... Il suffit d’appuyer sur une touche et quelqu’un peut mourir l’instant suivant… Raah, dur vie qu’était la mienne, ce boulot me rongeait de l’intérieur, mais ce soir j’avais un peu de distraction avec une femme d’une rare beauté et je comptais bien en profiter... Le moment difficile c’est quand elle me retira mon calçons, elle le frotta contre mon membre et mon corps trembla d’excitation. Elle m’attira ensuite vers sur elle et se pencha sur ma nuque. La morsure fut violente, je n’étais pas du genre à me laissé faire, mais ses dents dans ma chair avait quelque chose de d’enivrant. -   Nous n’avons encore rien fait, pourtant, je n’ai encore jamais ressenti une excitation d’une telle intensité, tu es une femme fatale. Je venais de lui adresser la parole alors que le silence régnait dans la pièce depuis le début des festivités. Les mots sortant de ma bouche laissait paraitre une certaine excitation, un manque de souffle une envie soudaine. C’est à ce moment que descendirent mes lèvres sur son ventre, que j’embrassais son nombril et que ma langue parcourra à partir de ce point son chemin vers l’objet de ses désirs. J’embrassai son sexe avec soin et passait ma langue sur ses lèvres, tel un poignard déchirant du bout de sa pointe une peau délicate et saine.

[Hmm... Je te suivrais donc dans ton initiative =p]



Je pouvais voir sa peau, d’une couleur plutôt pâle qui me permettait presque de voir ses veines. Il ne devait pas sortir souvent de chez lui et, à vrai dire, je comprenais pourquoi, même si j’avais peu de connaissances en informatique. Il y avait donc une dizaine d’écrans dans la pièce, et vu la façon dont il parlait de ses jeux vidéo, c’était une passion pour lui. Donc, ça devait plus l’intéresser que la vraie vie, celle qu’on a lorsqu’on passe son temps dehors. Et qui dit ne pas sortir dit ne pas prendre le soleil. D’un côté, cela me rapprochait de lui, car il n’aimait pas non plus la compagnie des humains. Enfin, c’était ce que je croyais. Mais peu m’importait de découvrir ses goûts pour le moment, j’étais trop excitée pour penser à autre chose qu’à ses lèvres qui s’occupaient si bien de ma poitrine. Malgré mon statut de morte, ma respiration s’était accélérée, et si mon cœur avait été animé, je savais qu’il aurait battu la chamade. Sa langue caressait mes tétons, et je le vis plonger sur eux avant de se mettre à les mordiller. Je poussai un petit gémissement. C’était la première fois que j’avais un rapport tel que celui-là. Je n’avais même pas l’impression que c’était mon hypnose qui l’avait poussé à m’embrasser, mais qu’il y avait autre chose. Après tout, je m’en serais rendue compte, si je l’avais forcé à presser ses lèvres contre les miennes afin de caresser ma langue, non ?

Il était à demi nu devant moi et je le regardais, ne me gênant pas pour toucher l’endroit qui m’attirait plus que les autres. De toute façon, il s’amusait bien avec mes seins, j’avais le droit d’en profiter aussi… Maintenant que je m’occupais de son sexe, je sentais que son pouls s’accélérait et que sa température augmentait vraiment. Il était sous mon contrôle, désormais. Je pouvais tout aussi bien lui accorder le plaisir que peu de gens ont la joie de connaître au moins une fois dans leur vie ou bien le faire souffrir mais aimer cela contre sa volonté. J’ai été tentée par le deuxième choix qui s’offrait à moi, et c’est pour cette raison que je m’amusais à torturer son membre tendu à cause des caresses que je lui avais fait. Sous mes doigts, sa peau de couvrait de frissons, et il tremblait à demi. Je le tenais… Je pouvais le mordre, goûter à nouveau à sa peau… Ne me privant pas de planter mes crocs bien profondément dans cette chair si douce et si attirante, j’ouvrais un passage à ma langue, lui permettant de laper le sang et d’enfoncer mon venin en lui. Il avait l’air d’apprécier, et alla même jusqu’à me complimenter, ce qui flatta mon ego. Prenant une voix envoûtante, je lui répondis :

-   Et tu n’as encore rien senti… Je peux t’emmener là où tu n’as jamais ne serait-ce qu’espéré aller…

Je lui souris. Son souffle court me prouvait bien à quel point mon influence était grande sur lui. Il m’appartenait, donc ? J’en étais pourtant si sûre… Oh, oui, j’étais si sûre de moi, et pourtant je me fis lamentablement avoir. Sa langue, si chaude et douce, je la sentais se promener sur la peau plus sensible de mon ventre, descendre, toujours plus bas, avec lenteur… Je poussai un petit soupir. Était-ce possible qu’il soit humain ? N’avait-il pas peur de moi ? Me désirait-il à ce point ? Ses lèvres se posèrent en un baiser sur mon entrejambe et je sentis son souffle chaud me pénétrer, tant j’étais peu habituée aux contacts de ce genre. Oui, j’étais une vampire, et pourtant malgré mes siècles d’expérience, je n’avais pas poussé jusqu’à cette situation, m’étant contentée de boire le sang de mes victimes, leur faisant plaisir si elles se révélaient coopératives. Mais jamais, ô grand jamais, on ne m’avait fait plaisir ainsi. Sa langue brûlante me réchauffait, et je ne pouvais m’empêcher de m’étirer et de me tordre sous l’effet du plaisir provoqué par ces caresses. Mes doigts passèrent dans les cheveux de mon partenaire et je les passais encore et encore, rejetant ma tête en arrière et gémissant doucement. Dans un réflexe brusque et que je vis pas venir, je repliai ma jambe droite et l’écartai de sa consoeur plus qu’elle ne l’était déjà.

- Oh… Ce que tu me fais… ce plaisir… Qui es-tu donc ?

Ayant eu plutôt du mal à analysé ma partenaire inconnue, aux crocs aiguisé, depuis le début de soirée, j’avais à présent quelques signes et mimiques de sa part qui ne pouvaient pas me tromper. Elle gémissait doucement à chaque passage de ma langue sur ses seins, elle appréciait. C’est aussi à cet instant que je commençai à me poser pas mal de questions. Elle était morte mais j’avais du mal à m’y faire. Pour moi c’était juste une personne différente, car dans mon esprit je ne peux pas m’imaginer faire cela avec un cadavre. Puis même si elle laissait paraitre des émotions lors de mes coups de langues sur ses tétons, quelle était sensation ca lui procurait, la chaleur comme nous les humains ou une autre émotion totalement différente. Lors de mes délicats coups de dents sur son téton, elle avait à nouveau gémit légèrement, pour être franc, imaginer qu’elle prenne du plaisir me rendait fou et mon sexe de plus en plus dur. Elle posa ensuite sa main sur mon membre... Celle-ci était froide mais le contacte avec ma peau semblait rentre mon membre plus fort. Elle me caressait pendant un moment et pendant que je continuais mon travail sur ses seins. J’avoue que durant quelques instants, je trouvai la situation plutôt étrange, notre rapport était doux, une chose que je ne m’attendais pas avec une vampire. Mais la situation revint à la normale assez vite, elle commençait à torturer mon sexe et je poussais quelques gémissements avant de me faire mordre à nouveau… Suivant mon instinct je descendis le long de son corps pour venir déposer ma langue sur son sexe. Je lui caressais doucement les lèvres en humidifiant à chaque coups de langue son entre jambe. Ensuite, attiré par la petite pousse, je posai mes lèvres sur son clitoris et du bout de la langue titillait celui-ci. Pour plus de plaisir, j’entamai une pratique que j’affectionnais particulièrement, je suçais son clitoris et à l’intérieur de ma bouche, je le caressais de ma langue. Je n’avais qu’un seul but ce soir, faire jouir ce vampire qu’il m’attirait autant. Je ne savais pas pourquoi, mais j’étais réellement timide avec les humaines de mon âge et avec cette créature, je me sentais pousser des ailles (à nouveau ?). Je voulais gouter complètement ce vampire, je pénétrai donc le bout de ma langue en elle, explorant de différentes caresses, les parois intérieur de cette douce jeune femme. Par des mouvements de va et vient, je ressortais et pénétrais ma langue à plusieurs reprises en accélérant la cadence et en donnant à quelques reprises de grands coups de langues sur tout le sexe. Je ne me suis pas privé ensuite de pénétrer mon index à l’intérieur alors que je repris de m’occuper de son clitoris avec douceur…

[J'espère que tu en a pas marre des Pikachus xD]