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The Killing Robot [Zoey Saunders]

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Sarah Pezzini

Humain(e)

The Killing Robot [Zoey Saunders]

mardi 03 mars 2015, 01:22:35

Marianne Morana était une femme travaillant dans une agence de recrutement dans les Caligulas, l’un des ghettos de Tekhos Metropolis. Il s’agissait donc d’un quartier sensible, composé presque exclusivement de mâles, que ce soit des réfugiés nexusiens ou ashnardiens venant fuir les affres de la guerre, ou des Tekhans de naissance que la municipalité avait cherché à regrouper dans des zones où il serait plus facile de les surveiller. Ces ghettos, qui constituaient les bas-fonds de la ville, l’envers du décor, étaient connus pour être des zones de trafic importantes, notamment de stupéfiants. Marianne, elle, travaillait au sein d’une agence militaire, ayant pour but de recruter des Tekhans dans le but de rejoindre l’armée, afin de se battre contre les Formiens. L’avantage de ces agences était qu’elle offrait une bonne couverture sociale, ainsi que la perspective, à la fin du service militaire, de bénéficier d’un logement hors des ghettos. Sarah Pezzini avait entendu parler de ces programmes publicitaires, généralement financés par l’armée, et sponsorisés et effectués par des firmes privées, lesdites firmes faisant office d’intermédiaires, comme Blackwater, ou GeoWeapon Corp. Parfois, elles se contentaient juste de recruter les soldats, et, dans d’autres cas, elle les formait, les entraînait, les armait, soit pour leurs propres SMP, soit pour les envoyer ensuite dans les corps d’infanterie de l’armée étatique.

Sarah y songeait en se tenant dans le bureau de l’agence, voyant, dans la salle d’accueil, des affiches et des posters vantant les mérites de l’armée. Pezzini s’avançait dans l’agence, après avoir ouvert la porte. Elle était seule dans le bureau, ce dernier étant fermé... En même temps, c’était la nuit, et sa voiture était garée à l’entrée. Le bureau de l’agence était donc fermé, ce qui, pour autant, n’avait pas empêché d’avoir de l’activité. En l’occurrence, le poste de police local avait reçu un appel téléphonique émanant d’un riverain, les informant que des bruits de lutte avaient été entendus dans les locaux de l’agence, ainsi que le hurlement d’une femme. L’enquête ultérieure sur les ordinateurs de l’immeuble, puis sur l’agenda électronique de la victime, permettrait de réaliser que, ce soir, Morana travaillait pour une bonne partie de la nuit, afin de rattraper du retard dans le traitement et la gestion des dossiers administratifs.

« Central, je confirme la présence d’un cadavre... » lâcha Sarah dans sa radio, sur un canal crypté et sécurisé.

Elle se tenait à l’étage, dans les bureaux, et, au milieu de ces derniers, le corps de Morana remplissait le centre de l’espace. Le cadavre se trouvait sur le sol, baignant dans son sang, au milieu d’une mare d’hémoglobine. Aucun assassin à proximité. Sarah venait d’appeler le Central, afin de demander l’envoi d’une équipe médicale. Elle connaissait les règles. Il ne fallait pas parasiter la scène de crime en touchant la victime ou les objets alentour, et Sarah entreprit donc de fouiller les environs, cherchant, à défaut de trouver des indices, d’éventuels témoins. Les fenêtres du bureau donnaient sur la cour intérieure où quelques voitures étaient garées.

*Il y a sûrement une autre personne qui travaillait ici...*

Sarah n’avait vu aucun vigile dans le bureau, mais elle doutait qu’une femme ait choisi de travailler toute seule en pleine nuit, en plein milieu des Caligulas. Pezzini avait sorti son Dakini, et s’empressa de fouiller. Curieusement, l’électricité ne fonctionnait plus, et il lui était donc impossible de bénéficier d’une autre source d’éclairage que celle de son arme. Le Witchblade ne vibrait pas, ce qui, généralement, avait tendance à signifier qu’elle n’avait rien à craindre. Néanmoins, Pez’ restait prudente, et se rendit dans l’escalier de service, descendant vers le disjoncteur. Elle ouvrit une autre porte métallique, et arriva dans une pièce abritant le générateur et le disjoncteur. Une odeur de brûlé sortait du boîtier, et, en l’ouvrant, Sarah réalisa que plusieurs fusibles avaient sauté. Elle en trouva d’autres, et les remit en place, puis porta sa main vers le bouton d’alimentation quand une voix résonna dans son dos.

« Non, ne faites pas ça ! Le Diable va se réveiller, ne le ramenez pas ! Non, non ! »

Sarah se retourna brusquement, et le faisceau de son pistolet engloba l’ »image d’une femme de ménage, les yeux exorbités par la peur, qui se rua vers Sarah.

« Hey ! Mais que... ?
 -  Le Diable de fer ! Le Diable de fer ! »

Sur quelle espèce de cinglée est-ce qu’elle était tombée ? Massive, la femme de ménage repoussa Pezzini, l’envoyant s’étaler sur le sol.

« Madame, lâchez-moi, je suis de la police !
 -  Le Diable ! Le Diable ! Je l’ai vu, je l’ai vu !! »

Manifestement, la femme ne l’entendait pas, et semblait en état de choc En s’étalant sur Pez’, elle lui avait fait lâcher son arme, et elle était massive Sarah n’allait tout de même pas utiliser le Witchblade pour se débarrasser d’elle...
DC d’Alice Korvander.

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Zoey Saunders

Humain(e)

Re : The Killing Robot [Zoey Saunders]

Réponse 1 mercredi 04 mars 2015, 11:50:37

C’était une nuit qui semblait s’annoncer calme. Tellement calme que Zoey s’était laissée bercée par la conduite de sa partenaire, Ashley. Somnolent tranquillement, la tête entre l’appuie-tête et la fenêtre, elle essayait de récupérer de la nuit dernière. Oh n’allez pas vous imaginer des choses, Zoey n’avait pas fait la fête et finit dans le lit d’une inconnue, ou sauvée une douzaine d’otages retenus prisonniers dans les bureaux d’une corpo. Non, son cerveau avait préféré faire une grande introspection, lui privant d’un gros bout de sa
nuit.

A l’heure actuelle, la voiture de police patrouillait tranquillement dans les Caligulas. L’un des quelques ghettos où la police peut encore circuler à peu près librement. Ce qui n’était pas le cas pour tous les ghettos ; la police perdait lentement mais surement son influence dans certains ghettos, devenant de véritables zones grises, laissées au contrôle des gangs qui s’adonnent à divers trafics, majoritairement des armes et des stupéfiants. Armes et stupéfiants qui ironiquement étaient offerts par des mégacorpos pour faire des tests en grandeur nature. Mais le plus ironique, c’est que ce sont ces mêmes mégacorpos qui ensuite critiquaient le travail de la Police, vantant les mérites de leurs SMP sans parler bien sûr du régiment de pauvres types recruté dans les ghettos qui venaient de se faire massacrer face aux formiens.
Des ordres passaient régulièrement par-dessus la musique, sur la fréquence numérique de la police, excès de vitesses, tapages nocturnes, ou canulars. Rien de bien excitant. Du moins jusqu’à ce que le central demande une équipe pour « sécuriser » l’arrivée d’une équipe médicale. Cela fit sortir Zoey de son état léthargique.

« Très bien central, Victoria-Sierra 2 s’en charge. » dit la rousse à la radio.

Gyrophares, et pied au plancher allait réveiller le duo, surtout avec ce que crachait les haut-parleurs dans l’habitacle. Peu de temps après, la voiture de Police s’arrêta à l’endroit où avait été signalé le cadavre, mais pas de traces d’un autre agent. Zoey sorti, armée du strict minimum, laissant sa partenaire faire une surveillance aérienne avec la voiture. La main sur le pistolet, la policière s’aventura dans les locaux. On n’y voyait pas grand-chose, si ce n’est avec l’éclairage extérieur et les quelques néons. Zoey passa l’affichage de ses lentilles en mode nocturne et continua de s’aventurer dans les bureaux vides.

« Il y a quelqu’un ? » demandait-elle, inutile de préciser qu’elle était de la police, ça pouvait envenimer les choses si l’assassin était toujours là. Il n’y avait plus d’électricité, et
Zoey se mit en quête du disjoncteur. Le plan affiché en réalité augmenté indiquait le disjoncteur au sous-sol. Visiblement, quelqu’un était passé par l’escalier de service menant au sous-sol il n’y a pas longtemps. Elle entendit des bruits de lutte et dégaina son pistolet en dévalant les escaliers. C’était visiblement une femme de ménage, plutôt massive, qui visiblement s’attaquait à la personne qu’elle cherchait.

« Le Diable ! Le Diable ! Je l’ai vu, je l’ai vu !! » Répétait-elle en boucle comme un disque rayé.

Zoey braqua la femme de ménage avec son arme, prête à tirer.

« Police ! Lâche-la ! Et les mains en l'air!»

Ça n’avait pas l’air de lui plaire, et la femme de ménage massive se releva et se mit à charger Zoey qui sans sommation lui tira dessus trois fois, faisant s’écrouler la femme de ménage, qui se tordait de douleur. Zoey avait utilisé des balles-gel, des projectiles de glace plus lent qu’une balle normale, qui explosaient au contact de la peau, causant uniquement de gros hématomes, mais qui faisait tout aussi mal que les vraies munitions. Sans se préoccuper de la femme de ménage qui pleurait et continuait d’invoquer son diable, Zoey s’approcha de Pez’, toujours l’arme à la main.

« Ça va ? Rien de cassé ? » Demanda Zoey en tendant sa main vers Pez’ pour l’aider à se relever. Entre deux, elle analysa sa collègue, et eut une confirmation immédiate comme quoi elle était bien flic elle aussi.

Sarah Pezzini

Humain(e)

Re : The Killing Robot [Zoey Saunders]

Réponse 2 samedi 07 mars 2015, 03:47:34

Cette femme était lourde, et, surtout, paniquée, ce qui la rendait encore plus dangereuse. Elle appuyait contre elle, manquant de l’étrangler, et, alors que Sarah commençait à se dire qu’elle n’allait avoir aucune autre option que de recourir au Witchblade... Quand elle entendit des bruits de pas, suivie d’une voix féminine et autoritaire. La femme de ménage se releva, et Sarah, reprenant son souffle, entendit trois coups de feu, et vit la massive femme s’écrouler sur le sol en gémissant. Un pistolet neutralisant, assurément. Clignant des yeux à plusieurs reprises, Pez’ vit une policière se rapprocher d’elle, une toison de cheveux roux avec des yeux bleus venant se toiser sur elle :

« Ça va ? Rien de cassé ? »

La policière cligna des yeux, reprenant son souffle, et hocha la tête. Elle s’était relevée en suivant l’aide de la femme, et observa l’uniforme de cette dernière. Sûrement une unité de patrouille. Sarah connaissait ça. Même alors qu’elle était officiellement une inspectrice, elle continuait à être assignée aux patrouilles routières. La faute venait principalement du fait que, contrairement à bien de ses collègues, elle ne pratiquait pas la promotion-canapé. Or, à Tekhos, il était presque normal de coucher avec d’autres femmes pour avoir une promotion sociale. Les relations sexuelles étaient librement admises.

« Je vais bien, merci... Sarah Pezzini. Il y a eu un meurtre à l’étage, et je ne m’attendais pas à ce que cette femme me saute dessus comme ça. »

Clairement pas. Sarah reprenait peu à peu ses esprits. La femme de ménage, elle, gisait sur le sol. Elle allait mettre du temps avant de se remettre des tirs de Zoey. Les deux policières se présentèrent en effet, et Sarah entreprit de retourner la femme de ménage et de la menotter. La policière les invita ensuite à aller à l’étage, afin qu’elles puissent voir le cadavre.

« Nous sommes au cœur des Caligulas, et la police est rarement bien vue ici. Mieux vaut monter la garde. »

Dans sa tête, Pezzini songeait toujours aux énigmatiques propos de cette femme de ménage. Le Diable... De quoi parlait-elle ? Que voulait-elle dire par là ? Et, surtout, comment cette femme était-elle morte ? Sarah s’approcha d’une fenêtre, ayant une vue sur la rue. Cette dernière était déserte, mais elle était bien placée pour savoir que cette impression de tranquillité n’était, justement, qu’une impression. Il ne fallait pas se leurrer : aux Cali’, les choses n’étaient pas les mêmes que dans la ville. Ce n’était plus vraiment Tekhos, mais véritablement une zone de non-droit, une zone où la loi tekhane ne s’appliquait pas, et où les policières n’étaient rien de plus que des militaires civiles.



« Il faut les tuer... »

La voix de la femme résonna dans la pièce. C’était un studio, où, depuis une fenêtre partiellement bloquée par des volets, on pouvait voir la rue en question. Les deux voitures de police étaient là, et les tueurs à l’intérieur du studio observaient la zone. Leurs implants cybernétiques greffés aux cerveaux fonctionnaient très bien en ce moment, et la femme n’avait eu aucune difficulté à convaincre ce gang de la rejoindre. Ils travaillaient pour le compte de GeoWeapon Corp., suivant des accords secrets sur le trafic d’armes, que la firme évitait de laisser filer au grand jour. Concrètement, il n’était pas dans l’intérêt de la firme que les conflits de gangs, multiples et violents au sein des ghettos, se calment. Ces hommes appartenaient justement à l’un des gangs des Caligulas, les Red Bones.

La créature face à eux le savait, et ses doigts caressaient leurs têtes, effleurant leurs implants, envoyant des décharges électriques à l’intérieur.

« La police va fouiller dans les archives de ce bureau, et va remonter jusqu’à vous... Votre organisation sera démantelée.
 -  Oui... »

La femme n’avait pas tort, et ses arguments étaient justes.

« Tuez-les... Tuez-les, et brûlez ce bâtiment avant que les autres policières n’arrivent. Mourez et sacrifiez-vous pour moi et pour le Prophète. C’est ce qu’Il veut.... Que vous deveniez les martyrs de notre cause. »

Sa voix était autoritaire, même si elle était empreinte de douceur. Les Red Bones obtempérèrent donc, et entreprirent de vérifier leurs armes. Trois policières... Pour eux, ce ne serait pas trop compliqué. Et, tandis qu’ils se préparaient et s’équipaient, la belle et redoutable cyborg sortit de leur appartement.

Les pions se mettaient en place, et la partie allait pouvoir commencer.
DC d’Alice Korvander.

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