Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Kedamono no Ie [Pv]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 60 samedi 21 octobre 2017, 12:54:49

« Je suis tellement désolée, Kanna... Ta mère ne te mérite pas, je suis tellement faible... »

Leur chambre était fermée à clef. C’était plus pour éviter qu’on ne les dérange qu’autre chose, car c’était Junko qui avait un double des clefs. Les deux filles étaient maintenant réveillées. Kanna s’était blottie contre sa mère il y a quelques minutes, et Junko s’était alors relevée, n’osant pas regarder sa fille, dévorée par la honte. On leur avait ôté leurs tenues en latex, et elles étaient nues toutes les deux. Et, tandis que Junko avait tourné le dos à sa fille, celle-ci avait pu voir une série de marques sur son corps. Des traces de coups de fouet, mais aussi des traces plus circulaires évoquant... Des morsures. Notamment à hauteur des épaules et des fesses.

C’était l’heure des explications, et Junko avait attrapé des mouchoirs, pleurant de honte.

« Ton père est parti en nous laissant avec une dette abyssale, et... Nos créanciers n’étaient pas de simples banquiers, Kanna... C’étaient des Yakuzas. Les Guramu, un clan yakuza originaire de Seikusu, et... Quand ils sont dans ce genre de cas, ils... »

Elle ferma les yeux en secouant la tête. Mais il était désormais inutile de tarir la vérité. Après ce que Kanna avait subi, son innocence était brisée, morcelée.

« Ils s’en prennent à la famille, surtout aux jeunes filles comme toi.  Himeko n’a pas menti, tu sais... Ils comptaient te vendre, et me vendre comme esclaves. Nous aurions été séparées, et... Je ne pouvais pas m’y résoudre. Alors... C’est pour ça que j’ai été voir ma belle-famille... Les Kedamono. »

Junko soupira à nouveau, crispant ses mains sur ses chevilles. Elle s’était assise sur le bord du lit, face à la fenêtre. On pouvait voir que le soleil se levait, éclairant l’une des cours du grand manoir, avec des gens qui se baladaient, vaquant à leurs occupations quotidiennes.

« Les Kedamono n’étaient pas disposés à nous aider... Enfin, il fallait qu’un Kedamono se porte caution de nous, et, comme j’étais une femme qui n’avait pas su empêcher leur fils de céder à ses mauvais penchants, j’étais forcément indigne. C’est... C’est Himeko qui nous a permis d’échapper aux Guramu. Elle m’a parlé de... De ce rituel sinistre. »

Et là, Junko ne put se retenir, et se remit à pleurer pendant plusieurs instants.

« Pardon, Kanna, pardon, je... Je suis une mère affreuse de t’imposer ça... ! »
« Modifié: mardi 14 novembre 2017, 21:52:09 par Princesse Alice Korvander »

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 61 mardi 14 novembre 2017, 18:48:12

Kanna venait de se réveiller et même si tout était à la fois frais et brumeux dans son esprit, elle ne réclamait qu'une seule chose pour le moment et c'était sa mère. Qu'importe ce qu'elle venait de lui faire subir, un peu obligé de faire ce geste, mais pour le moment, elle effaçait tout ce qui venait d'arriver, elle n'était qu'une petite fille qui venait de se réveiller d'un horrible cauchemar et elle voulait les bras de sa mère, uniquement ça. Elle espérait que cette accolade puisse durer des années, elle ne voulait pas la lâcher de peur que le cauchemar reprenne de plus belle même si ce n'était pas ça qui allait empêcher ses cauchemars de reprendre forme sous ses yeux. Mais plus vite qu'elle ne l'aurait souhaiter, sa mère se défis de son étreinte pour s'excuser de tout cela, avouant qu'Himeko disait la vérité sur son père.

Elle savait que ce dernier n'avait pas été le plus tendre avec elle ou sa mère, surtout ses dernières années mais à en arriver là, quel type mettrais sa famille en danger, au risque de voir sa femme et sa fille finir dans un bordel ? C'était inhumain ! Elle voyait bien les diverses marques sur le corps de sa mère, elle devait certainement en avoir aussi si elle regardait son corps mais elle ne préférait pas. De peur de revoir ses cauchemars prendre forme autour d'elle ? Peut-être. Elle se redressa un peu, venant presser son corps contre le sien, qu'importe leur nudité, elle posa sa tête contre son dos, se reposant sur un elle, muette. Elle ne pouvait pas pardonner ce qu'elle avait fait mais vu les choix, dans un sens, mieux vaut être ensemble que séparer même si dans les deux cas, c'est choisir entre la peste et le choléra.

« On peut s'en sortir... il faut juste savoir comment ? »

Sa voix était faible à peine audible mais Kanna refusait de baisser les bras. Elle y a cru avant, se disant qu'accepter allait rendre les choses plus simple mais ça les empirait et se débattre plaisait à cette folle qui lui servait de tante. Dans les deux cas, elles étaient perdantes alors elles devaient trouver une façon de s'en sortir. Elle ne savait pas encore comment mais elle va réussir. Même si elles n'ont plus de portables ici, Mineko avait toujours le sien ? Il faudrait sûrement qu'elle réussisse à la contacter et qu'elle trouve de l'aide à l'extérieur de la ville pour révéler ce qui s'y passait ? Après tout, il y a eut pire situation que la leurs et les gens s'en sont sorti, pourquoi pas elles ? Elle n'était pas encore en forme mais elle tentait de mettre du clair dans ses idées au moins.

« On trouvera... »

C'était peu mais au moins ses mots devaient laisser à sa mère une lueur d'espoir, sa fille n'a pas abandonné, elle.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 62 mercredi 15 novembre 2017, 08:36:16

Junko se sentait terriblement coupable. Quelle mère aurait envie de faire subir à sa fille ce qui venait de se passer ? Ce qui risquait de se passer ? Junko pleura encore, car elle n’avait pas tout dit à sa fille. Il restait encore des éléments à lui communiquer pour que sa fille puisse comprendre. Junko avait tout fait pour lui éviter ce que Kanna avait subi, elle avait fait tout ce qu’elle pouvait faire, mais ça n’avait pas été assez. Pour le dire clairement, elle avait échoué, et Himeko le lui avait bien fait comprendre.

« Tout ça est de ma faute, Kanna... Oui, c’est ma faute. »

Kanna se promettait de trouver une solution, mais Junko savait qu’il n’y avait aucune solution médiane. Elles étaient tout simplement piégées ici, et Junko poursuivit :

« On ne peut pas fuir, Kanna... Les Kedamono nous retrouveraient. Ils ont des liens partout, ma chérie. Le seul moyen, c’est que je devienne plus forte. Si... Si Himeko s’en est prise à toi, c’est parce que... Parce que j’ai échoué, ma chérie. »

Que voulait-elle dire par là ? Junko refoula encore une montée de larmes, et reprit :

« C’était le marché. Les Kedamono nous offraient leur protection, et remboursaient notre dette, si j’offrais mon corps pour leur maudit rituel. C’est très important pour eux. Ce rituel est profondément ancré dans la tradition du village, et permet de lier la communauté locale. Il assure la domination des Kedamono dans toute la région, tout simplement. Ils m’ont entraîné... Mais je n’ai pas réussi à tenir. À chaque fois, je tombais dans les pommes... Alors... »

Junko se tut pendant quelques secondes. Elle sentait Kanna contre elle, lovée dans son dos, mais elle n’osait pas regarder sa fille. Elle avait tout simplement trop honte, trop honte d’avouer que ce qui arrivait à Kanna était exclusivement de sa faute. Certes, c’était Himeko qui avait décidé de recourir à sa fille, mais ce n’était qu’une conséquence logique.

« Les Kedamono ont décidé de t’utiliser aussi, pour m’aider dans le rituel... J’ai refusé véhément, mais, finalement, tout ce que j’ai pu négocier, ça a été que ce soit moi qui... Moi et Himeko qui... Enfin... Si ce n’était pas moi, ça aurait été tous ces sales porcs qui nous entourent... »

C’était terrible à dire, mais, ce que Junko avait fait, ça avait été par amour. Mieux valait que ce soit elle qui prenne la virginité de sa fille qu’un sinistre inconnu qui prendrait plaisir à la torturer.

« La seule solution, Kanna, c’est que je sois plus forte. Si je me sacrifie pour un rituel, notre dette sera rachetée. C’est la seule chose à faire... Que je tienne bon lors des préparatifs pour que jamais ces porcs ne mettent la main sur toi. Et, une fois ce rituel passé, nous pourrons quitter cette maudite ville, Kanna... Et peut-être qu’un jour, tu ne me verras plus comme la mère monstrueuse que je suis... »

Qui sait ? On disait que le temps pouvait tout guérir. Junko n’avait plus qu’à espérer que ce dicton était vrai...

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 63 lundi 11 décembre 2017, 12:44:11

Quand ce cauchemar allait prendre fin ? C'était une bonne question car pour le moment, elles n'avaient rien à craindre mais ce n'était pas pour toujours alors tôt ou tard cela allait reprendre. Mais comment quitter l'enfer ? Une question pas si facile à répondre à vrai dire. Sa mère tentait de lui dire tout ce qu'elle savait, ce qui risquait de se passer avec leur maudit rituel, rien de bien envieux évidemment. Plus elle lui apprenait ce qui risquait de se passer, plus elle ne voyait pas ce qui allait arriver comme victoire pour elle mais ça ne faisait que la motiver à chercher la meilleure solution. Ni elle, ni sa mère ne devait être sacrifié à tout ses porcs consanguin ! Kanna avait bien conscience que des traditions pouvaient être importante mais cela n'avait rien d'une tradition, c'était barbare et cruel ! Puis au fond du gouffre, il y avait une carte qu'elles n'avaient pas jouée ? Une qui pourrait réussir même si l'approcher était plus facile à dire qu'à faire.

« Mineko... Elle n'est pas comme tout ses débiles, elle ferait tout pour nous aider à nous tirer de là après tout ?! Et si ça ne marche pas, on peut toujours s'en servir comme... comme une otage ? Bien entendus, on ne lui fera rien et on la tirait de cet endroit. »

Himeko avait relever une fialle, elle et sa mère était là pour éviter que sa fille ne subisse ça un jour donc elle n'était pas insenssible à la survie de sa fille ? Si Mineko serait à leurs côtés, pas en tant que jouet sexuel, elle pourrait servir à garantir leur survie puis une fois en dehors du village, elles pourraient fuir ensemble. Mineko aimait peut-être sa mère mais même en se connaissant que depuis peu, elle ne pouvait pas abandonner sa cousine et sa tante à ses porcs au nom d'une tradition débile ? Serait-elle d'accord avec le fait qu'elle et ses copines risquent un jour de finir comme ça juste pour faire plaisir à ses porcs pour un soi-disant Kami du village ? Ce serait étonnant.

« Il faut réussir à la faire venir, elle ne nous laissera pas tombée elle ! »

Cela était plus facile à dire qu'à faire car la mère et la fille ne pourrait sans doute pas quitter l'endroit où elles étaient enfermé mais Mineko finirait bien par s'inquiéter pour elle quand même ? Ça faisait plusieurs heures qu'elle avait quitter les cours, elle avait dû se poser des questions sur elle au moins ? Et qu'est-ce qui a été dit ? Elle était malade ? Il en fallait plus à des amies pour ne pas se voir, elle va sûrement chercher à la retrouver après tout. Mineko était surtout leur ultime atout accessible car sans ça, il reste quoi ? La police qui démantèle le tout ? Ce serait trop beau. La fin du monde peut-être ? Et encore...

« Je veux pas que tu te sacrifies... je veux pas... Tu es la seule qui me reste maman, si note propre famille nous traite comme ça... sur qui je pourrais compter après ? J'en veux à Papa, c'est à cause de lui qu'on a tout ça, à cause de lui qu'on a les dettes... Sans ses maudites magouilles, on aurait pu rester à Tokyo et se débrouiller, même si ça n'aurait pas été facile... »

Plus elle voyait cet enfer, plus elle ne pouvait pas nier que cela était à cause de son père et quel père irait vendre sa femme et sa fille à une mafia venue d'un autre pays ? Il ne restait que sa mère comme membre de sa famille. Elle pourrait effacer avec le temps ce que sa mère venait de lui faire subir car après tout, mieux vaut que ce soit elle que ses porcs... mais il lui faudra du temps. Mais pour l'instant, elle ne voulait pas rester seule.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 64 dimanche 17 décembre 2017, 09:40:10

Sa fille proposa de fuir, en utilisant l’aide de Mineko. Junko resta silencieuse pendant quelques instants, toujours honteuse. Elle venait de faire l’amour avec sa fille, de la violer, de la mettre en danger… Quelle mère indigne pourrait faire ça ? La jeune femme refoula encore ses larmes, n’osant surtout pas admettre à sa fille que, malgré l’horreur de la situation, malgré l’indignité de ce viol incestueux, malgré l’infamie de sa position… Il y avait une partie de son être qui avait aimé ça. Cette partie faite de pure plaisir, ce « ça » frustré par un mariage où elle avait été une femme délaissée. Son mari ne l’avait pratiquement jamais touché, et, quand il le faisait, il était toujours ivre, de sorte qu’elle n’avait jamais vraiment pris son pied. Et Himeko la poussait à chaque fois jusqu’à l’orgasme, et même à plusieurs orgasmes. Quand tous les hommes lui étaient tombés dessus pour la séance de répétition, elle était tombée dans les pommes à force de jouir… Tout ça faisait réfléchir Junko, qui, quand elle redevenait lucide, se dégoûtait elle-même d’aimer ça, d’aimer le fait d’être traitée comme une chienne, et d’y succomber. Ces types étaient des monstres, et Kanna était convaincue qu’il fallait fuir.

Elle envisagea donc l’option de Mineko, la fille d’Himeko. Junko acquiesça ensuite.

« Oui, ton père était un pochetron incompétent… Mais il est mort. Et nous sommes au Japon, Kanna. La famille doit assumer les dettes des siens. Ton père était ce qu’il était, mais… Il était ton père et mon mari. »

C’était aussi simple que ça, et c’était une vérité incontestable. Junko avait beau haïr son époux mort, l’honneur lui interdisait de fuir. Elle était une Japonaise traditionnelle, à qui on avait enseigné la solidarité des dettes contractées pendant le mariage, la nécessité de se sacrifier pour le bien-$être de sa famille. Rapidement, sa main gantée de latex caressa la tête de Kanna, et plaqua son visage contre sa poitrine, non pas dans une arrière-pensée sexuelle, mais… Juste pour la réconforter.

« Mineko ne doit pas nous aider, Kanna. Je sais que tu tiens à elle, mais n’oublie pas… C’est elle et Himeko qui auraient dû servir initialement pour ce rituel. On ne peut pas fuir, Kanna, que fera-t-on ? Où ira-t-on ? Une femme divorcée avec un enfant… Je n’aurais que des petits boulots mineurs, et nous vivrons toujours dans l’insécurité de voir les créanciers de ton père nous retrouver. Et, crois-moi, ils sont beaucoup plus horribles que les Kedamono. Eux… Ils assurent notre dette, et nous adoptent, à condition que je me sacrifie pour ce rituel. »

La notion de sacrifice, encore… Mais Junko tint à rassurer Kanna, en déposant un baiser sur son front :

« Je n’y mourrais pas, tu sais, je dois juste… M’endurcir. Himeko t’a menacé pour me montrer qu’ils étaient sérieux, pour que je ne défaille pas. Je ne laisserai pas ces gens te mettre la main dessus, Kanna, je serais forte, je te le promets. »

Elle l’embrassa encore, avant de lui sourire :

« Ce n’est pas à toi d’endurer ça, mais nous ne pouvons pas partir. Nous devons verser notre tribut et régler nos dettes, tout simplement. »

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 65 vendredi 29 décembre 2017, 16:02:38

Kanna n'avait peut-être pas le plan parfait pour fuir mais elle cherchait des idées, du plus simple au plus improbable, ce qu'elle savait, c'est qu'elles devaient fuir, fuir de cet enfer avec sa mère et Mineko si possible. Elle ne connaissait pas sa cousine depuis longtemps mais elle ne méritait pas de prendre sa place. Elle était réaliste et ne pourrait pas sauver toutes les filles de son âge dans son école mais si elle pouvait au moins tirer Mineko de là, alors elle aurait agit comme une vraie famille, contrairement aux autres. Elle refuse de voir sa tante comme telle ! Ce n'était qu'une saleté méritant pire que la mort ! 

« Je croyais qu'ils avaient déjà payé la dette, d'où le fait qu'on soit prisonnier ici ? »

Elle avait donc mal comprit mais après ce qu'elle venait de vivre, on n'allait pas lui reprocher d'avoir mal compris quelque chose. C'était presque un miracle qu'elle ait quand même les idées clairs et qu'elle puisse parler comme ça de vive voix avec sa mère alors qu'elle avait aidé Himeko avec ce viol. Bien que sa mère semblait décider à se sacrifier pour payer leur dette, Himeko ne l'entendait pas de cette façon.

« Non ! Ce n'est pas à nous de payer pour ses erreurs à lui ! Et ce n'est pas à nous d'être sacrifié pour leurs traditions débiles ! Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser de toi ! Un père doit savoir éduquer ses enfants, il a mal fait son boulot et donc, nous on doit payer ? Non ! Et s'ils jouent sur les traditions, nous aussi ! Toi, tu n'avais pas le droit de dire quoi que ce soit, juste bonne à t'occuper de la maison, comment voulais-tu le changer s'il ne t'écoutait même pas ?! Si tu aurais osé dire quoi que ce soit, ça aurait été pire ! Et même si tu aurais ne serait-ce que le gifler pour lui remettre les idées en place, je suis sûr que ses débiles consanguins se seraient mis de son côté cette fois pour dire que ce qui me servait de père avait raison d'agir comme ça, et ni toi, ni moi, je devrai le contredire ! »

Kanna avait quand même le droit de ne pas être contente après avoir vécu ça. Mais en plus, elle était sûre de dire la vérité, que tout ça, tout ce cinéma, ce n'était ni plus ni moins qu'une mise en scène. Quoi qu'elles fassent ou qu'elles disent, elles auraient tort ! Voilà comment elle voyait les choses.

« Qu'ils nous fassent travailler, qu'ils nous donnent le minimum, je pourrais presque comprendre... Mais nous faire ça ? Je suis censé être sa petite fille et ce gros porc n'hésite pas à te jeter à me menacer à ses abrutis ?! Personne d'humain ne ferait ça ! Tu sais quoi... Je préfère mourir que leur servir de jouet... »

Une chose sûrement horrible à entendre pour une mère mais que ce soit ou sa mère qui subissent ça, c'était pareil pour elle. Kanna n'avait plus que sa mère comme véritable famille et elle attendait que la guillotine lui tombe sur la nuque. Pourquoi subir ça ? Comment sa mère se regarderait-elle dans un miroir après ça ? Elle va en devenir folle ! Kanna ne pouvait pas subir tout ça, tout simplement....

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 66 samedi 30 décembre 2017, 21:13:46

« Ils ont payé la dette, oui, mais en prenant certaines garanties. Si je n’accomplis pas mes obligations, les créanciers de ton père reviendront nous prendre. »

C’était injuste, bien sûr, ignoble et cruel, mais c’était ainsi. Kanna avait du mal à l’accepter, réagissant comme une Occidentale, insistant sur la liberté. Junko l’écouta silencieusement, et, quand Kanna alla jusqu’à envisager de se suicider, plutôt que de vivre ainsi, sa mère réagit. Elle posa un doigt sur les lèvres de sa fille, la forçant à se taire, et fronça les sourcils, mécontente.

« Je t’interdis de redire un jour quelque chose comme ça, Kanna ! Tu me comprends ? JAMAIS ! Tu ne dois jamais songer à la mort, Kanna, JAMAIS ! »

Il était très rare que Junko hurle sur sa fille, tant elle l’aimait, et tant elle se sentait coupable pour ce qu’elle avait vécu, mais il y avait certaines limites qu’on ne pouvait pas dépasser. Maintenant son doigt sur ses lèvres, Junko reprit ensuite, son corps serré contre celui de sa fille. Il était important que Kanna comprenne bien la situation, et, surtout, que la fuite, en toute hypothèse, n’était pas la meilleure option possible. D’ailleurs, c’était même la pire. Au Japon, l’honneur comptait plus que tout, l’honneur, et le fait d’appartenir à une bonne famille. Junko avait grandi comme ça, contrairement à Kanna.

Elle enchaîna donc :

« C’est notre famille, Kanna. Ici, tu seras heureuse, tu vivras une vie épanouie, avec tes amis. Il faut juste que je me sacrifie pour ce rituel. C’est mon rôle de mère, Kanna, de me sacrifier pour toi. Une soirée à tenir, ce n’est pas si horrible. C’est comme ça, Kanna. Je t’interdis de vouloir fuir. Tu ne pourras rien faire seule, et moi, personne n’acceptera de m’embaucher. Une femme divorcée, avec une fille, qui fuit ses dettes... Ce serait une honte terrible, un poids que je me refuse à porter ! »

Junko secoua négativement la tête, comme pour rejeter encore plus les propositions de sa fille.

« Tu es encore trop jeune pour le comprendre, Kanna, mais... L’honneur est une valeur centrale, fondamentale, chez moi. Pourquoi fuir ? Pour aller où ? C’est ton père qui s’est endetté, mais j’étais sa femme, et tu es sa fille. Il n’en est pas digne, mais c’est sans importance, Kanna. Retiens bien cela : la famille sera toujours là pour te soutenir. Sans famille, tu n’es rien, Kanna. C’est la famille qui te soutient, qui t’éduque, qui te protège, et qui veille sur toi. »

C’était sa mère, c’était son rôle de l’éduquer. Tout en lui parlant, Junko caressait d’une main le visage de sa fille, et déposa un baiser sur son front.

« Je te promets que je te protègerai, Kanna. Ce qui s’est passé... Ce n’était pas contre toi, mais contre moi. Himeko... Elle voulait me montrer ce qui arriverait si j’échouais, et... Et je ne peux pas l’accepter ! Je réussirai ce rituel, je rachèterai les dettes de notre famille ! Ensuite, nous partirons si tu le souhaites... Mais nous ne partirons pas comme des lâches, Kanna, avec le poids de notre échec sur les épaules ! Ça... Ça, je ne le supporterai jamais ! »

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 67 mardi 16 janvier 2018, 13:16:14

Quelles conneries ! Devoir payer pour un incapable qui ne leur au final que pourri la vie, en quoi elles devaient se réjouir ? Elles devaient payer les pots cassés et accepter ? Qui était là quand elles avaient besoin d'aide avec cet incapable qui lui servait de père ? Pas eux ! Pourquoi elle ou sa mère devait payer pour eux ? La notion de famille ici est très vague ! Pour elle ce n'était pas une tradition mais une véritable secte ! Son père était un sale con mais il n'a jamais été jusqu'à essayer de la violer. Vendue pour ses dettes, ce n'était pas idéal mais c'était mieux que loucher sur elle. Contraire à cette saleté qui lui sert de tante, ce gros porc immonde qui lui sert de grand-père ? Elle reste de voir débarqué des flics non corrompu ou des yakuzas avec un certain sens de l'honneur en tuant ce gros porcs et les autres ! Kanna était sûr que si le clan venait à disparaître, tout ce petit village irait fêter ça ! Même si elle envisageait le pire, sa mère lui interdisait de penser comme ça.

Elle dut attendre qu'elle finisse de parler pour continuer à la contre-dire. En temps normale, voire sa mère lui hurler dessus aurait eut son petit effet mais là, qu'est-ce qui peut être pire ?

« Arrête de penser comme ça ! Pour toi ça semble si simple mais comment tu veux que je te regarde après ? Si ses sales porcs te font... ça... Comment tu veux que je te regarde normalement ? A voir ses porcs te regarder ensuite comme un morceau de viande, à soupçonner ce connard ou cet enfoiré ce qu'il a pu faire soit disant pour ce clan débile ? Non, ni toi, ni moi on doit payer pour leurs conneries ! »

Toujours aussi remonté, les nerfs de Kanna étaient en train de faire un tour de grand huit, passant de la colère à la tristesse en un temps record.

« Je veux pas que tu le fasse... Je veux pas rester là... Je l'en fout de l'honneur, de ses trucs... Je prendrais un travail après le lycée... Mais je peux pas qu'on reste ici, Maman... »

La rebelle qui était prête à tuer le clan avec ses mains s'il le faut était redevenue la petite fille qui avait peur depuis qu'elle savait la vérité...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 68 mardi 16 janvier 2018, 22:01:56

Sa fille était têtue, se refusant à comprendre l’essentiel. Elle avait lu trop de ces mangas, trop de ces histoires vantant les mérites de l’individualisme occidental, en oubliant comment la société japonaise fonctionnait. Encore une fois, elle vint lui dire qu’il fallait partir, et qu’elle n’en avait « rien à foutre » de l’honneur, désirant juste partir, quitte à prendre un travail juste après le lycée. Junko sourit légèrement, et secoua la tête, avant de prendre sa fille entre ses bras, serrant sa tête à hauteur de ses seins. Un baiser se posa sur la tête de la femme, continuant à la caresser doucement.

« Kanna, Kanna... »

Junko soupira encore, et caressa le visage de la jeune femme, avant de poser sa main sur son menton, forçant ainsi la femme à croiser son regard.

« Ce n’est pas comme ça que ça se passera, Kanna... On ne peut pas fuir, ma chérie, il faut que tu t’ôtes ça de l’esprit. Je te promets que je ne t’impliquerai plus jamais là-dedans. C’est le rôle d’une mère de se sacrifier pour sa fille. Crois-moi, tu ne verras plus jamais ça, ma chérie... Mais tu ne dois pas fuir. »

Kanna avait beau insister, rien ne ferait changer Junko d’avis, et, sur ce point, la discussion n’était même pas ouverte.

« Je dois payer notre dû, c’est tout. Reprends une vie normale, et... Essaie d’oublier ça... Je te promets de ne plus t’impliquer, ma chérie, je... Plus jamais ! »

Junko essayait de le dire avec toute la certitude dont elle était capable, toute la détermination possible, mais elle-même savait que cette promesse serait extrêmement difficile à tenir. Elle serra encore le corps de sa fille, et refoula tant bien que mal ses larmes. Jamais une mère n’aurait dû infliger ça à sa fille, et Junko savait qu’elle allait s’en vouloir pendant longtemps encore... Probablement jusqu’à sa mort, même. Elle se jurait donc de ne plus jamais impliquer Kanna, car elle avait bien compris le message d’Himeko.

Elle ne pouvait pas alors savoir à quel point elle se trompait.


Plus tard...

La vie semblait avoir repris son train quotidien. Kanna fut dispensée d’aller à l’école demain, et resta enfermée dans sa chambre, pour réfléchir. Junko avait été formelle dans son souhait de ne pas partir, et, alors que Kanna devait probablement être déboussolée, on toqua doucement à sa porte. Le panneau coulissant glissa ensuite, et, dans l’embrasure de la chambre, Kanna vit ce qui devait probablement être son pire cauchemar...

Dans un élégant tailleur avec des jarretelles, Himeko se tenait devant la jeune fille, un sourire moqueur sur les lèvres.

« Coucou... Ton corps a l’air de s’être bien remis, à ce que je vois... »

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 69 mercredi 07 février 2018, 12:51:52

Comment pouvait-elle accepter cela sans broncher ? L'honneur japonais ou non, quel enfant accepterais de laisser sa mère servir de poupée sexuelle à une bande de consanguin détraqué et espérer avoir une vie normale après ? Avec tout ce qu'elle avait vécu avec sa mère depuis son enfance, elle pouvait accepter certaines choses avec honneur mais ça, pas question ! Mais bon, entre la mère et la fille, c'était deux vents contraires, la mère voulait assumer son rôle en pensant avoir la paix ensuite et Kanna refusait de voir sa mère servir de sacrifice pour une tradition horrible et débile ! Le Japon avait bien des fêtes étranges mais toujours bon enfant et dans la bonne humeur, quelle chaîne de télévision irait se pencher sur ce festival, sur cette tradition ? Aucune car c'était interdit, tout simplement ! Mais au final, rien ne changeait, Kanna restait sur son idée, enfermée dans sa chambre, elle espérait toujours qu'un élément extérieur allait les aider. Une descente de la police ? Des Yakuzas venant se débarrasser de leurs rivaux ? Pourquoi pas un héros comme on en voit dans les comics ou les mangas ? 

Maintenant au courant de toute cette merde, elle se doutait que cette chambre sera plus ou moins sa prison et qu'elle ne quittera pas cet endroit facilement. Mineko et les autres ne seront qu'une vision lointaine et pour diverses raisons elle ne pourra sans doute plus les voir ou alors en présence de quelqu'un pour l'empêcher de parler. Comme si ça pourrait se faire, même si elle est stoppée sur le coup, elle fera tout pour balancer la vérité à quelqu'un et avoir de l'aide. Dans le silence de sa chambre, ce silence se brisa avec la porte qui coulissa pour laisser passer le démon qui portait le visage d'une femme. Kanna était déjà plutôt en colère depuis son réveil de la veille alors la voir, elle, ne pouvait pas lui faire plaisir, tout le contraire.

« Dégage de là, je préfère finir mes jours ici, seule et dans le silence que devoir te voir ou encore te parler... »

Quelle chance, au moins Kanna ne l'avait pas incendier de tout un tas de nom d'oiseaux, elle restait polie mais très distante. Quoi de plus normal envers elle après tout ? Cette femme l'a violer, forcer à faire l'amour avec sa mère et elle l'a menacer de bien des façons. Comment elle pourrait l'accueillir avec le sourire. Sans même un regard vers elle, la jeune fille était replié sur elle-même à fixer le mur, sachant qu'elle allait doucement se calmer une fois cette femme hors de sa chambre. Qu'elle ne s'attende pas au moindre sourire de sa part, ça n'arrivera jamais.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 70 vendredi 09 février 2018, 00:44:53

« Tu me détestes... Ma foi, c’est compréhensible, j’en ferais sûrement autant à ta place. »

Mais partir ? Ça aurait été mal connaître Himeko, qui referma la porte derrière elle, et se rapprocha. Kanna était en colère, mais Himeko doutait sincèrement qu’elle irait l’attaquer. Restant dans son dos, la belle blonde laissa passer quelques secondes. Aujourd’hui, elle était habillée normalement, rien à voir avec la tenue sensuelle de la veille. Un simple tailleur avec une chemise, mais même cette tenue était élégante, et aurait pu lui donner un premier rôle dans un film pornographique tournant autour d’une chef sadique et dominatrice avec ses employés.

Laissant planer quelques secondes, Himeko reprit :

« Je suis passée par là, moi aussi. Il n’aura pas dû t’échapper que je suis la seule fille du clan Kedamono. J’ai subi ce que ta mère a subi, sans le soutien de la mienne, et à ton âge. »

De quoi la faire chavirer ? Peut-être pas... Mais au moins l’amener à se poser des questions. Himeko s’assit d’ailleurs sur le lit, à côté d’elle. Elle la regarda brièvement, et poursuivit :

« Ma mère n’aurait jamais osé s’élever contre Daitoku-sama, et contre le poids des traditions. C’est aux femmes de supporter ça, c’est notre prix à payer, me disait-elle. Un rituel archaïque consistant à s’offrir en pâture à une armée d’hommes en chaleur... Autant te dire que ça ne m’encourageait guère, au début, mais que pouvais-je faire ? Fuir ? J’ai tenté de le faire... Mai sils m’ont retrouvé. Et toi... »

Himeko secoua la tête.

« Junko ne te l’a pas dit, j’en suis sûre, mais, avant que les Kedamono n’interviennent, les Yakuzas étaient déjà là. Ton père était un incapable, un bon-à-rien, ma belle... Mais il vous a laissé avec trop de dettes pour que vos créanciers vous oublient. Si tu fuis, nous ne pourrons plus te protéger, et ils te retrouveront. Maintenant... Tu dois savoir qu’initialement, ça devait être toi qui devais servir pour le rituel. »

C’était visiblement horrible à entendre pour elle, mais Himeko s’efforçait au moins d’être honnête dans ses propos. Plus de mensonges, plus de faux-semblants, elle lui disait les choses comme il fallait les dire, sans crainte de devoir la choquer ou la perturber.

« C’est ta mère qui a choisi de se sacrifier pour toi... Mais je crains qu’elle n’arrive pas à tenir. Alors, dis-moi... Vas-tu continuer à bouder comme une fille trop gâtée, ou es-tu prête à vraiment montrer à ta mère combien tu l’aimes ? »

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 71 mercredi 28 février 2018, 13:27:57

Ce qu'elle la détestait ! Ne serait-ce que sentir sa présence dans la même pièce suffisait à faire monter sa tension au plus haut point ! Elle se maudissait de ne pas avoir assez de force pour repousser cette traînée ! La faire quitter de cette chambre et lui faire bouffer quelques murs au passage. Mais elle n'était qu'une lycéenne sans pouvoir ou super force, avec la colère, elle pourrait faire mal à Himeko, mais assez pour qu'elle la craigne ? Peu de chance. D'autant plus que malgré les repas servi, elle ne mangeait pas ou très peu. Toujours peur de trouver une drogue dans sa nourriture. C'était injuste pour sa mère, mais depuis hier, elle pensait à la mort. Si elle meurt, sa mère n'aura aucune raison de rester là, se donner la mort n'était pas très bon pour l'honneur, mais servir de sac à foutre à une bande de pervers était mieux ? Qu'est-ce que vous préférez vous ? Laisser votre enfant entre les mains d'une bande de gros dégueulasse ou l'occasion qu'elle se suicide ? La question qui n'avait aucune bonne réponse, hein ?

Peu importe qu'elle soit sincère ou qu'Himeko essaie de se donner une bonne image, chaque secondes en sa présence, chaque mot qui sortait de sa bouche ne faisait que repousser toujours plus loin son envie de lui arracher le visage avec les ongles. De devenir un de ses zombies amateur de chair fraîche et tout lui arracher avec les dents, qu'elle souffre, hurle, crie et crève. Sa mâchoire était si serrée qu'elle se demandait pourquoi ses dents n'étaient pas en train de se fissurer tant la pression entre ses mâchoires étaient serré. Le pire, c'est que cette salope pensait sûrement adoucir cette image et espérer voir Kanna changer du tout au tout ? Quelle débile...

« Et toi pourquoi tu ne vas pas voir ta fille pour lui dire que tu jettes ma mère en pâture à des porcs ?! Tu crois quoi bordel ?! Que je vais dire, oh oui, je dois me sacrifier ? Mais tu es conne ou tu le fais exprès ?! Quelle mère pourrait se dire autant sauver mon cul et laisser ma fille à ma place ? Toi, sûrement ! Comment tu veux que je réagisse ? Maintenant, je peux pas regarder ma mère sans honte, sans savoir ce qu'elle a subit par ta faute, à toi et à tout ses consanguins ! Et si c'était moi ? Tu crois que ma mère me verrait comme sa fille ? Elle penserait sûrement à se tuer de ne pas avoir pris ma place et si l'idée lui vient pas, elle m'éviterait. Tu crois que c'est une vie ? Tu veux que je te pardonne ? Va te faire baiser par ses porcs en chaleurs encore une fois, libère ma mère et ne vous approchez plus jamais de nous bandes de pourritures !!! »

Elle croyait pouvoir récolter quoi de sa part ? À part de la colère et de la haine à foison, Kanna n'avait rien de plus à offrir à cette pute blonde qui tentait de changer les choses. La seule fois où elle pourrait lui sourire sincère à Himeko, ce serait en piétinant son cadavre, à elle et à ceux de ce foutu clan... Un grand-père, ça ? Qui laisserait sa belle-fille et sa petite fille subir ça pour une histoire d'argent ? Qu'ils crèvent, tous...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 72 lundi 05 mars 2018, 00:39:04

À quoi Himeko s’était-elle attendue en venant ici ? À ce que Kanna accepte ? À ce qu’elle ait suffisamment réfléchir pour comprendre ce qui se passait ? Il n’en fut rien, malheureusement. Au lieu de ça, Kanna montra les griffes, menaçant de lui sauter à la gorge. Une jeune fille sacrément têtue, en tout cas ! Au moins, elle tenait des Kedamono sur ce point ! Mine de rien, Himeko était quand même de sa famille, elle était sa tante, puisque le père de Kanna était son frère.

« Tu ne comprends vraiment rien, Kanna… La bêtise des adolescents me surprendra toujours. Tu ne réfléchis pas assez, Kanna, tu réagis simplement par impulsivité. Tu crois que ta mère est prisonnière ? Tu crois que tu es prisonnière ? Les portes vous sont grandes ouvertes ! »

Est-ce qu’elle mentait ? Non, et c’est ce qu’elle s’évertuait à expliquer à la jeune femme depuis le début de cette histoire. Mais autant parler à une sourde !

« Tu peux partir quand tu veux, Kanna… Seule, et désespérée. Ta mère aura fait tous ses sacrifices pour rien. Car, tout ce qu’elle fait, elle le fait pour toi… Enfin, au début, du moins. »

Himeko n’allait pas insister davantage, mais elle n’avait pas encore fini, et déposa sur la table de chevet de Kanna une feuille.

« Ce sont les codes d’accès au Réseau WIFI local. Tu peux les utiliser depuis ton ordinateur portable. Et il y a aussi un lien, avec des codes, à utiliser pour accéder au streaming de ta mère. »

De quoi déclencher la colère supplémentaire de Kanna, à l’idée que les internautes du monde entier, pour peu qu’ils s’abonnent, puissent voir sa mère en train de se faire prendre tous les jours. Néanmoins, au-delà de ça, Kanna pouvait commencer à apercevoir tout le trafic et tout le commerce que les Kedamono faisaient derrière ce rituel. Un aperçu peu reluisant, mais Himeko n’avait pas encore fini.

« Tu pourras constater par toi-même combien ta mère aime ça. Ça te semble impensable, non ? Mais c’est pourtant vrai… Ta mère adore ça ! »

Comme Kanna ne la croirait évidemment pas, Himeko lui laissait l’opportunité de voir par elle-même. Elle se dirigea alors vers la porte de sortie, et esquissa un nouveau sourire, moqueur.

« Et toi aussi, Kanna, je sais que tu as aimé ce que nous avons fait, ma belle… Le corps humain fonctionne ainsi, tout simplement. »

Et, que Kanna le veuille ou non, elle n’allait pas pouvoir faire marche arrière !

Aoki Kou

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 73 mercredi 04 avril 2018, 14:36:38

Cette femme a le don de l'énerver au plus haut point ! Si jamais elle s'en sort de cette maison de l'horreur, elle ne pourra plus voir les blondes en peintures ! Chaque seconde où elle était présente près d'elle ne faisait que faire bouillir son envie de la tuer et la faire souffrir. Elle se présentait comme une bonne personne, là pour aider, mais même le diable a l'air plus convainquant en disant ça, là, elle ne voyait qu'une pouffiasse venue remuer le couteau dans la plaie, encore et encore pour agrandir sa blessure de seconde en seconde. Cette dernière, chaque mot prononcé lui donnait l'impression d'un coup de massue dans le cerveau. Les codes au wi-fi ? Pour sûr qu'elle ne pourra pas parler avec ses anciennes amies sans que cela ne soit surveillé ou censuré ! Et puis ça... Streaming de sa mère ? Mais elle rêvait de voir cette salope remplacer sa mère et en prendre plein le cul pour avoir la paix tiens !!!

C'était inutile, mais comme un jeune enfant qui boude, elle envoya la feuille volée plus loin avant que ses derniers mots ne la fassent quitter ses retranchements où elle pensait être assez calme.

« DEGAGE DE LA SALE PUUUTE !!!! »

Cela ne servait à rien, mais elle envoya tout ce qu'elle pouvait au sol, jetant les chaises, les oreillers, les tables de nuit, tout ce qu'elle pouvait bouger, elle le jetait en évacuant sa haine comme elle pouvait en hurlant. Il serait idiot de venir tenter de la stopper, car cet état, elle serait sûrement capable de mordre le premier venue à la gorge, comme dans un film de zombie. Une fois calmé – car elle n'avait plus rien à jeter, elle se posa parterre dans un coin de la chambre en plaquant sa tête sur ses genoux, pleurant en crispant ses doigts dans ses cheveux. Comment être calme ? Elle savait sa mère violée pour « l'aider », elle risquait de subir la même chose pendant que l'autre pute fanfaronnait à chacune de ses visites. Plus le temps passait entre ses murs, plus le suicide semblait la meilleure des solutions... Pourquoi les héros des mangas et bande dessin n'existe pas ? Il y a pas de super quelque chose avec une cape pour la sauver ? Un papy robotique venue éliminer cette famille de truand pour la sauver ? Non, l'imaginaire est bien cruel de donner de faux espoir comme ça...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Kedamono no Ie [Pv]

Réponse 74 dimanche 15 avril 2018, 00:34:39

Kanna avait le don de l’agacer prodigieusement, et Himeko partit. Cependant, si Kanna avait cru que sa tante était juste venue pour sympathiser, elle se trompait. Kanna avait visiblement de l’énergie à revendre, car, dès que la blonde tourna les talons, elle dévasta sa chambre. Et, dans le couloir, il y avait plusieurs hommes costauds. Himeko leur sourit alors, et claqua des doigts.

« Messieurs, à vous de jouer... »

Les hommes, des individus à la mine patibulaire, entrèrent dans la chambre. Himeko resta dans le couloir, bras croisés. Elle entendit Kanna hurler, se débattre, et les hommes hurlèrent en retour, d’une voix grave et forte... Puis Himeko sourit en entendant le son fort et puissant d’une vive claque sur sa joue. Elle sourit encore, et retourna dans la chambre, faisant claquer ses talons. Kanna était assommée, neutralisée, et elle hocha la tête. Au bout d’un moment, quand le blabla ne suffisait plus, Himeko prenait le taureau par les cornes...


Plus tard...

« Bonjour, ma chérie ! Tu as bien dormi ? »

La porte coulissante s’ouvrit, et un rai de lumière éclaira la pièce plongée dans la pénombre. La main d’Himeko appuya sur un interrupteur, et plusieurs lampes s’allumèrent, éclairant une agréable pièce. Himeko portait une redoutable tenue noire en latex, moulante, avec des gants, des collants, des talons, et une culotte avec un gros gode qui pointait en avant. Magnifique et terrible, elle s’approcha de Kanna, et caressa doucement son ventre, souriant en entendant les grognements de la jeune femme.

« Je crains de ne pas t’avoir assez baisé tout à l’heure, Kanna, tu es tellement en colère qu’il va falloir que je te baise longuement pour que tu te calmes... »

Impossible pour la jeune femme de parler. Kanna était bien ligotée, poignets dans le dos, retenue par des cordes, et entièrement nue. Une position incroyablement humiliante, qui annonçait des moments durs à venir. Himeko gloussa encore, et s’approcha d’un coin, où il y avait une grosse seringue qui reposait sur une bassine pleine d’eau. Sifflotant lentement, Himeko s’amusa à remplir la seringue d’eau, puis s’approcha de la femme. Une lueur perverse brûlait dangereusement dans ses yeux.

Sans rien dire, laissant le soin à Kanna de réfléchir, Himeko enfonça la pointe de la seringue dans son fondement, et sourit lentement.

« Allez, ma belle, continuons... »

Et elle appuya sur le piston de la seringue, venant inonder progressivement le ventre de la femme d’eau.

Son supplice ne faisait que commencer...


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