Une première fois pédagogique (PV)

Satsumy avait bien du mal à se concentrer, en cette dernière heure de cours de sa longue journée. Le week-end l'appelait certes, et comme beaucoup de ses camarades de classe, cette pause en fin de semaine était systématiquement vécue comme un break nécessaire pour se reposer, décompresser, avant d'entamer une nouvelle semaine. Âgée de seize ans, la jeune fille était u lycée de Mishima depuis une poignée de mois à présent, et faisait partie des nombreux élèves qui venaient d'autres coins du Japon pour venir étudier ici. Elle habitait un petit studio, pas très grand, situé à proximité du lycée, payé par ses parents.
Satsumy était l'archétype même de la jeune japonaise de ces dernières générations. Studieuse et sérieuse, elle ressentait néanmoins de plein fouet les aléas de l'adolescence. Son corps changeant, qui prenait des formes de plus en plus prononcées, ainsi que l'atmosphère plus matûre du lieu d'enseignement qu'elle fréquentait, l'ammenait à se poser régulièrement quelques questions en matière de sexualité. Elle était trop timide pour oser demander à un garçon de sortir avec elle, d'autant qu'elle avait un peu peur des ragots, très prompts à se répandre dans un lycée, qui pourraient se raconter sur elle. Sa timidité en la matière l'avait toujours tenue à l'écart des racontards, et elle se sentait bien à l'idée de se conserver loin de telles rumeurs qui parfois pouvaient prendre de telles ampleurs.
Elle était fort heureusement, bien que timide, pourvue d'amies, soit de son âge soit un peu plus vieilles, et donc plus expérimentées en la matière. L'une d'elle, Elianne, une jeune française venue étudier ici, en faisait partie. Bien plus connaisseuse qu'elle même, Satsumy avait commencé à parler avec Elianne de tels sujets car elle était une amie, et surtout de confiance pour garder des secrets, et enfin elle pouvait lui faire part sans crainte de ses questions.

Et puis, de façon un peu rapide, Satsumy et Elianne en étaient venues, la semaine dernière, à parler des professeurs qui faisaient fantasmer. Il y en avait certains et certaines qui étaient effectivement canons, ce qui n'arrangeait pas la réputation un peu sulfureuse du lycée. Au cours de cette conversation, Satsumy, qui était encore en pleine découverte de sa sexualité, avait avouée à Elianne qu'elle pensait que Myumi Ichtora, sa prof' de mathématiques, lui semblait belle.
De fil en aiguille, Satsumy avait alors fini par apprendre que Elianne et sa prof' avaient pour ainsi dire...une relation intime, et qu'elle pouvait, si ça la tentait...jouer les entremetteuses. Satsumy avait hésité durant des jours, avant de donner une réponse qu'elle commençait presque à regretter maintenant que le jour et l'heure approchaient. Elle avait dit oui, et avait rendez-vous après ses cours dans le bureau de Ichtora Senseï...soit dans moins de dix minutes.
La jeune lycéenne avait le trac, son ventre lui faisait mal tant elle stressait. L'inconnu, le fait que ce soit une de ses profs, que ça soit sa première fois, et plein d'autres facteurs entraient en ligne de compte pour expliquer ce stress. Finalement, la sonnerie retentit, et après que leur professeur leur aie donné la liste de leurs devoirs, la classe s'en alla, heureuse d'avoir fini les cours pour cette semaine. Satsumy fit ses au revoirs à ses amies, dont Elianne, qui la gratifia d'un petit clin d'oeil, puis se dirigea alors vers les bureaux des professeurs.

*J'arrive pas à croire que je vais faire ça...qu'est-ce qui m'a pris ? Et je peut plus revenir en arrière, je suis même pas certaine de le vouloir...oh seigneur...*

Elle marchait le long des couloirs, tenant entre ses bras son petit sac d'école, pressé contre sa poitrine, le fait de serrer quelque chose l'aidant en partie à ne pas paniquer. Elle avait autant envie d'essayer que peur de le faire, toutes les explications d'Elianne ne pouvaient remplacer le vécu propre, et Satsumy n'avait jamais rien fait de la sorte, ne s'était même jamais carressée intimement car on lui avait toujours appris que c'était sale. Et elle s'apprêtait à faire quelque chose que ses parents désapprouveraient fortement.
Alors elle avait forcément un trac d'enfer, quand elle toqua fébrilement à la porte d'Ichtora Senseï, puis entra.

I...Ichtora Senseï...bonjour...

Sa voix était petite, timide, ses joues rougies et elle tremblait légèrement. Oh que oui, elle avait le trac.

Il y a quelques jours, dans son lit, après avoir fait l’amour à Elianne pendant toute une partie de la nuit, cette dernière lui avait parlé, en suçotant son sein comme si elle était un gros bébé en train de téter le lait maternel, d’une amie à elle, qui venait récemment d’arriver à Seikusu, et qui était aussi vierge que la neige était blanche. Assez rapidement, Myu’ avait identifié cette jeune fille comme étant Satsumy, une élève avec qui Elianne se retrouvait souvent lors des pauses, au réfectoire, ou même après. Satsumy était une jeune fille que Myumi avait dans sa classe, et elle était très mignonne, mais aussi très timide. Myu’ n’avait pas encore eu l’occasion de s’occuper d’elle, mais elle rangeait son joli minois dans sa tête... Jusqu’à ce qu’Elianne lui en parle. Myumi caressait alors les fesses de sa perverse élève, et elle lui avait dit que Satsumy était totalement vierge, et n’avait jamais embrassé un seul garçon de sa vie, ou même une seule fille. Pour Myu’, cela venait peut-être du fait que Satsumy venait de la campagne profonde, mais, pour être honnête, elle n’avait pas eu le temps de se renseigner sur son dossier scolaire. En entendant cela, elle avait senti sa verge pointer à nouveau, et, en pensant à tout ce qu’elle allait faire subir à cette petite Angelotte, elle avait baisé Elianne, encore et encore, la faisant hurler comme une folle, à lui en rompre les cordes vocales.

Les vierges étaient la cible privilégiée de Myumi. Elle aimait ça... De fait, si elle était devenue prof’, c’était avant tout pour avoir la chance de trouver de beaux adolescents, ou de belles adolescentes, qui seraient confrontés à leurs hormones naissants, sans savoir comment faire... Elle, elle serait justement là pour les guider, les éduquer, les aider, les soutenir dans cette phase compliquée et difficile pour les humains qu’est la puberté. Myu’ avait donc parlé à Satsumy à la fin du cours, et lui avait donné un rendez-vous individuel, Elianne lui ayant bien précisé que Satsumy n’oserait pas le faire toute seule... Ce qui tendait à la rapprocher encore plus d’une paysanne, qui voyait encore les senseïscomme des êtres appartenant à une autre dimension, et pour lesquelles la moindre forme de familiarité ne pouvait être rien d’autre qu’une insulte.

Le rendez-vous avait été fixé le Vendredi soir, après les cours de la belle. Pendant la semaine, Myu’ en avait profité pour, discrètement, observer Satsumy... Au réfectoire, en cours, dans les couloirs... Elle avançait toujours en longeant les côtés, et, en cours, plutôt que de passer par l’allée centrale, elle passait instinctivement toujours par les allées latérales. De même, au réfectoire, elle avait noté que la belle petite mangeait toujours consciencieusement... Une merveilleuse timide, comme un petit bourgeon aux magnifiques pétales, mais qui refusait d’éclore... Oui, Elianne avait été bien inspirée de la mettre sur ses pas, et Myumi, cette semaine, avait été terriblement productive avec Elianne, ainsi qu’avec ses autres amants.

Maintenant, l’heure fatidique était venue, et elle venait de se nettoyer, après s’être intimement caressée, se faisant jouir. C’était plus fort qu’elle. Une sainte, une petite pureté qui n’avait jamais goûté, de près, ou de loin, au sexe... Myumi avait avec elle tout un programme magnifique afin de la pervertir, et d’en faire la reine des traînées. La simple manière dont Satsumy avançait, en baissant la tête, et en resserrant les épaules, était un appel à la violer contre un vestiaire... Et Satsumy savait très bien en quoi ce rendez-vous consistait, car Elianne avait tout arrangé pour que leur rendez-vous se passe à la perfection. Myu’ se tenait donc dans son bureau quand on toqua timidement à la porte. Devant elle, il y avait plusieurs copies, qu’elle avait mis par-dessus ses armes pour perturber Satsumy.

Elle se releva, et alla ouvrir la porte, puis vit, juste derrière, le petit visage ratatiné de Satsumy, les joues délicieusement rouges, nerveuse jusqu’au bout de ses ongles raffinés.

« I...Ichtora Senseï...bonjour... »

Grand sourire sur les lèvres. Myumi s’écarta poliment, dans son tailleur sombre.

« Je t’en prie, Satsumy, rentre... »

Elle tenait son cartable devant elle, dans une posture extrêmement mignonne, qui manqua la faire craquer sur place. Elle referma la porte derrière elle, et, sans plus attendre, brisa l’une des règles de politesse implicite du Japon, en posant sa main sur le dos de Satsumy, la poussant délicatement.

« File t’asseoir, Satsumy... Tu m’as l’air d’avoir un peu chaud, tu veux de l’eau ? »

En disant cela, Myumi désignait une bouteille d’eau en plastique sur son bureau, et elle entreprit de s’asseoir derrière le bureau, avant de croiser les jambes.

« Alors, comment s’est passée ta semaine, Satsumy ? Elianne ne tarit pas d’éloges sur toi, tu sais... Elle m’a dit que tu étais une jeune fille très intéressante, avec un grand potentiel. Qu’est-ce que tu en penses, Satsumy ? Est-ce que tu estimes avoir un grand potentiel ? »

Jamais Satsumy n'avait été autant stressée de rentrer dans le bureau d'un professeur, elle l'était toujours, car pour elle l'image du Senseï était quelque chose de profondément ancré dans son esprit, mais cette fois était vraiment particulière. La figure d'autorité que représentait Myumi Ichtora la faisait, en quelque sorte, fantasmer, car d'après ce que lui avait dit Elianne cette femme était tout sauf une novice en matière de sexe, et surtout prenait un grand plaisir à initier ses élèves quand elle le pouvait. La peur de la première fois était très présente chez Satsumy, la peur de mal faire, la peur d'avoir mal, la peur que tout se passe mal en fait, et elle était partie du postulat que peut-être avoir sa première fois avec une personne expérimentée pourrait la rendre...magique.
Seulement, maintenant qu'elle y était, elle était tellement stressée qu'elle n'était plus trop sûre de vouloir le faire, elle ne voyait pas d'anticipation "bonne" à ce qu'elle ressentais, juste de la peur et du stress. Timidement elle rentra dans le bureau, et Ichtora Senseï l'intimidait. Non seulement c'était sa prof', mais en plus elle était belle, sûre d'elle même, il se dégageait d'elle un charisme inné au contraire de la petite fleur refermée sur elle même qu'elle était. Encore une fois, Satsumy n'était pas dépourvue d'amies, qui la trouvaient intelligente, simple et gentille, mais elle demeurait d'un naturel timide qui aimait à se trouver un peu en retrait. Être sur les feux de la rampe n'était tout simplement pas pour elle, et là, avec l'idée d'Elianne, la jeune fille se trouvait être le centre d'intérêt direct de sa prof, et pour des raisons qui n'avaient rien à voir avec son éducation.
Du moins, pas le genre d'éducation qu'elle considérait comme "normale".

M...merci Senseï, mais je n'ai pas très soif.

Le moins qu'on puisse dire, c'était que Satsumy n'était pas très loquace, et peinait même à parler. Elle avait le ventre comme déchiré par le stress, au point d'en avoir presque des crampes. Elle prit place sur une chaise faisant face au bureau de sa prof, sa respiration n'était pas lourde, mais très rapide, car il fallait alimenter son coeur qui battait la chamade depuis maintenant des heures, et qui semblait battre encore plus fort maintenant que, ça y est, elle prenait pleinement conscience de ce qui allait se passer.
Ichtora Senseï lui parla alors, calme et décontractée, son attitude était à l'exact opposé de la sienne, et étrangement sur le moment, ça ne la rassura pas. Sa Senseï savait parfaitement la raison de leur rendez-vous, et tourner autour du pot ainsi avec l'envie d'engager une conversation "avant" de passer à l'acte, cela la paniqua sans qu'elle ne puisse trop se l'expliquer. Mais face à une telle situation, dans laquelle elle n'était plus certaine de vouloir se trouver, son esprit ne réagissait plus de façon censée.

Je...je...hmmmmmm...

Elle poussa un petit gémissement plaintif, car son ventre lui faisait vraiment mal, et ses jambes remuaient légèrement toutes seules comme si elle voulait courir, comme si rester assise à ne rien faire d'autre qu'attendre l'inéluctable lui faisait du mal.

Je suis désolée Senseï...je n'aurais pas...pas dû vous embêter. Je croyais que j'étais prête mais...oh j'ai tellement peur que je sais même plus ce que je veux, et je suis en train de vous faire perdre votre temps en plus...
Je...je sais pas pourquoi j'ai fait ça...je suis désolée...

Il fallait toujours adapter son discours au profil à qui on faisait face. En l’occurrence, il fallut, à Myu’, moins de cinq secondes pour comprendre que Satsumy était un archétype de timidité et de nervosité. Elle la voyait tout à fait à un rendez-vous amoureux, réfugiée derrière une montagne de bouquets de fleurs, en se ratatinant sur place, avec la volonté de se transformer en petite souris. Satsumy était très timide, très nerveuse, et ce d’autant plus qu’elle venait ici pour se faire péter le cul... Pour le dire ainsi. Cependant, Myumi avait d’autres projets, et elle souriait, amusée du comportement de la jeune fille. Elle était aussi raide qu’une corde de violon sur le point de craquer. Myu’ le sentait dans ses yeux : elle avait envie de partir, d’aller se vider aux toilettes... Et, elle, dans sa tête, avait une idée supplémentaire. Elle avait déjà eu affaire à des personnes timides, et c’était ce qu’elle préférait. Les voir ainsi, tout nerveux, refusant l’évidence, était particulièrement agréable. Elle ignorait ce qu’Elianne avait dû lui dire, mais elle avait dû charger la mule... Les ados avaient toujours l’habitude d’amplifier les choses et d’exagérer dans leurs propos.

« Je suis désolée Senseï...je n'aurais pas...pas dû vous embêter. Je croyais que j'étais prête mais...oh j'ai tellement peur que je sais même plus ce que je veux, et je suis en train de vous faire perdre votre temps en plus... Je...je sais pas pourquoi j'ai fait ça...je suis désolée... »

Un soupir s’échappa des lèvres de Myumi, qui souleva, par ce biais, sa poitrine, avant de répondre, en posant ses mains sur le bureau :

« Donc, tu as demandé un rendez-vous avec moi, ta Senseï, sans aucune raison particulière ? Navrée, ma petite puce, mais tu ne pourras pas partir aussi facilement... Car on ne demande pas un entretien individuel avec un professeur, le Vendredi soir, pour le rejeter dès qu’on l’a. »

Elle la provoquait volontairement, afin de la faire davantage paniquer, puis Myumi se releva alors, en poussant le fauteuil. Elianne l’avait prévenu, et ce n’était pas important : Myu’ maîtrisait la situation. Le tout était de l’amener en confiance, et elle contourna le bureau, se rapprochant de Satsumy, et se posta dans son dos, venant alors poser chacune de ses mains sur ses épaules, s’amusant à tendrement les masser, ses mains venant à se rapprocher de sa nuque.

« Ferme les yeux, Satsumy... Ferme-les, et respire... Pendant une minute, je veux que tu respires profondément et calmement, comme si tu faisais un exercice de méditation. Tu es prête ? Allez ! »

Myumi mit le chrono sur sa montre, puis retira ses mains des épaules de Satsumy, et la laissa respirer. Elle savait que Satsumy était trop tétanisée pour faire autre chose qu’obéir à ses instructions, et, pendant qu’elle respirait, et qu’elle se calmait, Myu’, elle, laissait son esprit défiler sur tout ce qu’elle allait lui faire subir. Une formation sexuelle prenait des semaines, souvent, et, avec Satsumy, elle n’allait pas se presser. Son objectif était de faire d’elle une véritable nymphomane, qui raffolerait des tournantes et des gangs-bangs... On était encore loin du compte, mais elle ne désespérait nullement... Au contraire, elle ne ressentait que de l’espoir pour Satsumy.

Une fois la minute écoulée, Myumi retourna poser ses mains sur les épaules de la femme.

« Conserve tes yeux clos, Satsumy... maintenant, tu vas me parler de tes cours... Dis-moi toutes les notes que tu as eu, quelles sont tes matières préférées... Si tu suis des activités extrascolaires... Parle-moi de toi, tout simplement. Mais conserve tes beaux yeux clos, ma puce. »

Elle lui parlait avec une voix extrêmement douce et calme, posée et mélodieuse, dans le but de rassurer la belle Satsumy, de l'aider à se détendre.

Mince mais quelle cruche elle faisait ! Bien sûr, vendredi soir, Ichtora Senseï n'avait d'ordinaire pas de cours jusque tard dans la journée précédent le week-end, ce qui signifiais donc que la professeure était restée spécialement juste pour Satsumy, et cette dernière était en train de lui faire perdre son temps. La jeune fille déglutit audiblement à l'écoute de cet argument, et se tripotait les doigts nerveusement, ne sachant vraiment plus où se mettre. C'était pourtant elle qui avait voulu ça, même si elle devait l'admettre, Elianne l'avait un peu poussée à franchir le pas, en jouant les entremetteuses entre elle et la Senseï, qui avait apparemment une longue tradition d'éducation sexuelle avec ses élèves. Seulement entre le fait de fantasmer sur quelque chose, et se retrouver effectivement dans la situation présente, il y avait tout un monde.

Satsumy se trouvait donc dans une situation délicate, puis Ichtora Senseï se redressa pendant qu'elle était à la limite de la crise d'angoisse, et se glissa dans son dos. La jeune fille sentit alors les mains de sa prof se glisser contre sa nuque et ses épaules, massant ces parties de son corps qui étaient très tendues. Satsumy était une fille bien peu habituée aux contacts physiques proches de ce genre, mais même dans ce cas là, les délicats doigts de sa Senseï se pressant contre sa peau, détendant un peu ses muscles, ce n'était pas désagréable, ou du moins elle ne se braqua pas comme on aurait pu s'y attendre. Puis sa prof lui demanda de fermer les yeux et de se détendre.

Oui...Senseï...

La jeune fille ferma donc les yeux, puis travailla sur sa respiration, pendant une bonne minute. Loin de faire disparaître la boule de stress qui s'était formée dans son ventre, cela en atténua toutefois un peu la lourdeur. Stasumy continuait à ne pas en revenir qu'elle aie fait ça, enfin, elle était quand même dans un tête à tête avec sa magnifique prof de maths, dans l'optique qu'elle couche avec elle ! De toutes les professeures qu'il y avait au lycée de Mishima, Ichtora Senseï était indéniablement celle qui "plaisait" le plus à Satsumy. Le simple fait de s'être elle même surprise à reluquer sur ses seins et ses fesses avait été en soit un gros facteur d'angoisse, sur lequel Elianne l'avait un peu rassurée, en lui expliquant qu'il n'y avait rien d'étrange pour une fille de loucher et d'être attirée par les courbes d'une autre.
C'est donc l'esprit un peu plus léger qu'elle pu commencer à parler.

Et bien...nous n'avons pas eu de notes cette semaine, Isley Senseï doit toutefois nous remettre les notes d'un devoir important lundi, tout le monde s'attends à avoir des notes désastreuses...
Et je...je fais partie du club de natation depuis quelques jours...et c'est...c'est tout, je crois...

Pas encore très loquace, mais il y avait définitivement du mieux.

Face à une élève aussi nerveuse, il fallait y aller en douceur. Elianne ne s’était pas trompée en jouant le rôle d’intermédiaire, Satsumy avait l’air d’être une petite fleur délicate absolument parfaite. Myumi ne savait pas grand-chose sur elle, mais elle l’adorait déjà, et savait donc très bien comment cette soirée allait se finir. Comme c’était Vendredi soir, le lycée était encore plus désert que d’habitude, car même la plupart des clubs nocturnes fermaient, vu que beaucoup d’élèves retournaient chez leurs parents. Autrement dit, Myumi et Satsumy allaient pouvoir longuement s’amuser ensemble. Tout ce qu’il fallait, c’était que Satsumy se détende, et la faire lentement plonger face à ses désirs, domaine dans lequel Myu’ était indéniablement douée. Elle avait donc ordonné à Satsumy de se calmer, et cette dernière parla ensuite, expliquant qu’elle attendait des notes d’Isley-senseï, la professeur de sciences naturelles, et qu’elle était inscrite au club de natation.

« Hmmm... Tu résumerais donc toute ta vie, tout ton être, toute ton existence... En deux phrases ? »

Myu’ se trouvait dans le dos de la jeune femme, continuant à masser ses épaules, et remonta lentement ses mains, caressant chaque côté du cou de la belle lycéenne, semblant la faire frémir sur le coup.

« Mais soit... Attends, laisse-moi faire... »

Myumi mit soudain quelque chose sur les yeux de la femme, et tira vers ‘arrière. C’était un fin tissu noir, dont le contact pouvait être assez étrange pour la femme. En réalité, pendant que Satsumy parlait, Myumi, tout en se glissant dans son dos, avait brièvement cessé de la caresser, et avait discrètement glissé ses mains sous le bas de son costume, pour en saisir sa culotte, une fin culotte noire, tendre, avec de la dentelle, qu’elle posa sur les yeux de la femme.

Les Japonais vouaient une fascination impressionnante pour ce genre de sous-vêtements, et, tenant la culotte par les deux bouts, Myumi la noua le long de la nuque de la femme, et déposa un baiser sur sa tête.

« Voilà... C’est ma culotte, elle te va bien. »

Elle y allait tranquillement, et se déplaça ensuite un peu, ses talons fendillant le sol, ouvrant un placard latéral, en sortant plusieurs dossiers.

« Tu sais, Elianne m’a beaucoup parlé de toi... Et, puisque vous avez la même prof’ de sciences... Il faut que je te raconte une anecdote, ma petite perle.  Tu as dû remarquer que, depuis quelques temps, Elianne, qui se désintéressait énormément des matières scientifiques, s’était plongée à fond dans les sciences naturelles ? Elle a ramené des bouquins de la bibliothèque chez moi, et les potasse. Ce n’est pas dû au hasard. Une fois, j’ai confié Elianne à Pamela pour la soirée. Quand le chauffeur de taxi l’a ramené chez moi, Elianne était tellement épuisée qu’elle s’est affalée dans mes bras, avec un grand sourire sur les lèvres. Depuis que je sors avec elle, soit quand même quelques mois, c’est la seule soirée où je ne lui ai pas fait l’amour. »

Dans le bureau de Pamela, Elianne avait goûté à l’un de ses plus forts fantasmes : se faire prendre par une myriade de tentacules phalliques assoiffés de sexe, et commandés par une femme à la beauté phénoménale. Depuis lors, elle avait appris que, pour avoir le droit de coucher avec Pamela, il fallait bien réussir les contrôles de cette dernière, et elle redoublait d’ardeur pour pouvoir à nouveau être convoquée dans son bureau.

Tout en contant cette anecdote, Myumi avait fini par mettre la main sur le dossier de Satsumy. C’était ses dossiers confidentiels, abritant quantité de photographies pornographiques de ses élèves, ainsi que des feuilles de suivi et des notations. Mis à part elle, Elianne était la seule personne qui pouvait librement les consulter. Chaque dossier avait, sur la deuxième une couverture, une fiche de progression sexuelle. Celle de Satsqumy était encore très vierge, et le dossier, pour l’heure, ne comprenait qu’une photo... Une image que Myumi attrapa entre ses doigts, tout en refermant et en rangeant le classeur.

Elle ouvrit ensuite un autre tiroir, sa garde-robes, et attrapa une paire de longs gants noirs en latex, qu’elle commença à mettre sur ses bras, et poursuivit ensuite ses explications :

« Cependant, tu me caches des choses sur ce club de natation. Par exemple, je sais qu’Elianne y est aussi inscrite, et que c’est comme ça que vous vous êtes rencontrées. Vous avez sympathisé ensemble, et, peu à peu, Elianne t’a parlé de sexe. Je sais qu’elle t’a montré des photos d’elle en petite tenue, ou toute nue... Des photos qui ont été prises par moi, pour information... Et je sais qu’elle t’a amené à faire des photos de toi, aussi... Dont une, dans le jacuzzi de notre piscine, après la fin du club. »

Venant d’enfiler les gants, provoquant quelques crissements qu’Elianne avait très certainement dû entendre, Myumi retourna vers elle, et déposa la photo sur le bureau.

C’était une superbe image, la montrant en petite culotte, avec de la buée recouvrant ses seins. La photo avait été prise dans le jacuzzi, car, grâce à Myumi, Elianne avait les clefs de la piscine. Elle déposa donc la photo devant le corps de la femme, et reporta son attention sur la culotte recouvrant ses yeux, plus particulièrement sur son nœud, qu’elle commença à défaire.

« Je sais aussi que vous vous êtes embrassées, et que c’est comme ça qu’Elianne a fini par parler, avec toi, de vos fantasmes concernant les professeurs. Tu vois qu’il y a beaucoup à dire sur toi, ma chérie... Comme le fait que tu échanges des magazines érotiques avec Elianne, ou que tu aies, dans ton casier, des photos très intimes de moi, là aussi confiées par ma chérie. Et rien de tout ça ne me choque, bien au contraire. Le sexe est une chose naturelle, et je suis au contraire très flattée d’être l’objet de tes désirs. Elianne voulait te prendre ta virginité, en réalité. Faire de toi son esclave sexuelle, mais, quand elle a su combien tu fantasmais sur moi, elle a trouvé plus juste que tu deviennes l’une de mes élèves. Tu dois savoir que, outre mes classes d’enseignement, je dispose d’une véritable classe, plus secrète, où je dispense la matière pour laquelle j’ai décidé de devenir enseignante... Le sexe. »

Myumi parlait beaucoup, mais c’était aussi pour stimuler la jeune femme, et, surtout, pour la rassurer, en lui montrant qu’elle n’avait pas à avoir honte de sa perversion, car elle était tombée devant une Reine.

« J’ai ainsi appris que, paradoxalement, les personnes timides sont souvent celles qui ont les plus gros fantasmes, bien loin des envies classiques... Des fantasmes tellement osés que cela justifie leur timidité. Je suis sûre que c’est le cas pour toi, Satsumy, alors c’est pour ça que, quand je vais retirer ma culotte, tu vas regarder la photo qui est sous ton nez, et tu vas me dire ce que tu aimerais que cette fille subisse de ma part... Sexuellement parlant, j’entends. En fonction de la qualité de tes fantasmes, je verrais si tu mérites de faire partie de ma classe ou pas. »

La professeur dénoua alors pour de bon la culotte, et cette dernière tomba libérant les yeux de Satsumy. Elle se pencha alors vers son oreille, et murmura dans le creux de cette dernière, en avançant l’une de ses mains, caressant du bout de ses doigts gantés la photo, au format A4, sur papier glacé.

« Alors ? Raconte-moi... »