Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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... Vivement que ça bouge. [PV]

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 30 samedi 28 mars 2015, 20:53:39



   Katia. Ce nom chanta dans sa tête un court instant. Elle y était allée, oui. Emmenée discrètement, comme une fugueuse, par sa marraine, de temps en temps, elle gardait énormément de souvenirs vifs et brillants de ces nuits. Prétextant une excursion, elles avaient passé trois jours là-bas, un peu après ses 18 ans. Trois jours de concerts, à dormir dans des tentes fluorescentes, à prendre tout et surtout n'importe quoi. ZI.UA attrapa le verre, et le serra dans la paume de sa main comme une relique. Là, tout de suite, maintenant, elle eut la profonde certitude d'avoir laissé trop de choses dans l'espace. Elle était vouée à tout retrouver. Elle ignorait si c'était un but en soi, mais sentait bien qu'elle n'avait pas trop le choix. Katia, X-Prim, toutes les planètes flottantes l'attiraient comme un aimant.
   Elle but une gorgée d'alcool, tandis que la clé USB changeait tout naturellement de son. Tant qu'on ne l'arrêterait pas, il cracherait toute la musique qu'il avait dans le ventre. En faisant ça, ZI.UA imposait sa bulle, son milieu naturel auditif, et ça lui plaisait. L'alcool lui brûla les tempes et la gorge. Elle en soupira vivement de plaisir. Le goût de l'alcool était celui de l'indépendance, sans entité supérieure susceptible de vous engueuler. C'est pour ça que c'est si bon, c'est le goût de la liberté aveugle. Tout en psalmodiant les paroles très fines que diffusaient la musique, elle répondit d'un sourire à la remarque d'Ulrik. Flotter dans l'espace, là où on n'aura jamais pied, c'était l'extase.
   Encore une gorgée.

« J'adorerais ! Ah, et puis ... »
« C'est ma chanson préféréééééééée ! »

   D'accord. Bon, ça, c'était Jena, furieusement surexcitée.

« T'es rapide, toi. »
« J'ai entendu le mot alcool. »
« Aaaaah, je me disais aussi. »

   La petite blanche s'approcha, attrapa le verre de son amie, qui poussa un lourd soupir en s'affalant sur un siège. Bon. Une Jena dans cet état, ça l'amusait autant que ça la gavait. Dans l'ensemble, elle n'aimait pas trop jouer des rôles, alors que c'était ce que préférait faire son amie.

   De son côté, Jena … vida le verre d'une traite. Un long sourire se dessina sur ses lèvres, et ses joues gagnèrent en rougeur. Putain, ça la galvanisait, tout ça. Elle tendit le verre à Ulrik, souriante, réclamant du regard qu'il lui en serve un autre. Oui, bon, là, le mode « je séduis des hommes plus âgés que moi » était clairement enclenché. C'était le péché mignon de la jeune fille. Elle ne pouvait tout simplement pas s'en empêcher. C'était en contradiction totale avec la gueule angélique qu'elle arborait sans cesser et cette timidité qui lui collait à la peau, quand elle rencontrait une personne pour la toute première fois. En vérité, dès qu'elle se sentait un peu en confiance, elle se lâchait. Et là, c'était le cas. Elle était avec une amie, deux mecs qu'elle trouvait tout simplement canons, dans l'espace, libre comme l'air. Plusieurs facteurs qui l'encourageaient à ne pas beaucoup penser.

« Putain ce que c'est bon. Ça vient de Katia, ça, non ? demanda-t-elle en scrutant le verre. Je n'y suis jamais allée, mais on m'en a beaucoup parlé. On a tendance à dire que c'est une planète remplie de mauvaises fréquentations, sur la Base. »

   Et un battement cils, un, suivi d'un petit mouvement d'épaule en rythme avec la musique. ZI.UA la regarda, effarée, avant de tourner la tête. Elles étaient là depuis à peine une heure, et Jena était déjà en train de faire la belle. Ses hormones ont l'air de bien fonctionner, ça va. De son côté, Jena s'appuya gracieusement contre la table, attendant son verre. Elle tenait bien son petit rôle d'allumeuse.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 31 mardi 31 mars 2015, 02:20:02

Jena avait rapidement terminé sa douche, mettant fin à la conversation entamée entre Ulrik et ZI.UA. Le vin de Katia était très bon, et Nathan le prit sans hésitation, conscient que, très souvent, le meilleur moyen de calmer la Bête était de l’inhiber… Mais, malheureusement pour lui, il n’avait pas tenu compte du fait que le vin était un aphrodisiaque, ce qui eut pour effet de l’embrouiller un peu. Comme Jena, il savait que cet endroit encourageait la promiscuité et l’intimité, et, surtout, il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas couché avec une femme. La Bête le rendait beaucoup plus direct avec les femmes, et l’encourageait à faire des choses et des tentatives de séduction qu’il ne se serait jamais permis en temps normal. Nathan pouvait mentir, il pouvait prétendre que c’était uniquement la Bête qui le forçait à agir de la sorte, mais, avec le recul, il savait qu’il n’y avait pas que ça.

Pour ne rien arranger, la musique, avec des basses et un rythme endiablé, excitait également Nathan. Jena, donc, finit par revenir sur ces considérations, et le policier comprit vite qu’elle avait le feu aux fesses, et qu’elle était en mode de recherche. Elle venait d’une planète où les symbiotes étaient intimement liés aux individus, et, de ce que Nathan savait, les symbiotes féminins étaient tout autant des pervers que les symbiotes masculins. Peut-être que, à un niveau génétique ou inconscient, Jena avait été marquée par cela ? Le sexe ne semblait pas la déranger, et, de manière presque surprenante, en voyant les regards que les deux filles s’échangèrent, il sembla se dire que c’était ZI.UA qui était sur la défensive, et Jena en avant. Combien de temps Nathan pourrait-il résister aux avances de la femme, dont la tête angélique passait entre Ulrik et Nathan ? Elle se penchait en eux, exhibant légèrement ses seins, similaires à ces femmes qu’il voyait en boîte de nuit, et qui recherchaient à tirer un coup, se mettant dans des positions aguicheuses et tendancieuses. Sur ce point, le beau sexe était très réactif, et Jena savait pertinemment ce qu’elle faisait. Nathan ne se faisait aucun doute là-dessus.

Il vit Jena boire d’un coup le verre, avant de le tendre vers Ulrik, tout en soulignant que, à Katia, on pouvait tomber sur des personnes peu fréquentables. Cette phrase amena Ulrik à sourire légèrement. Naturellement, le petit manège de la jeune femme ne lui avait pas échappé, et notre homme mentirait en prétendant qu’il n’était pas sensible aux charmes que Jena dégageait. Elle était très mignonne, et elle formait un joli couple avec ZI.UA, son attitude envoyant aux oubliettes ce qu’il avait initialement pensé sur le caractère homosexuel de ces deux femmes. ZI.UA, en tout cas, avait l’air relativement choquée par tout ce qu’elle entendait, ce qui amena finalement sur les lèvres d’Ulrik un léger sourire.

« On rapporte quantité de choses sur Katia, généralement des histoires que les parents donnent à leurs enfants pour les dissuader d’aller là-bas. »

Ulrik remplit le verre de Jena sans aucune hésitation, puis retourna s’asseoir. Ensemble, ils étaient encore tranquilles pour un bon moment, sans aucune interférence extérieure.

« C’est un vin que j’achète personnellement à Katia chaque fois que je m’y rends… Et, je ne sais pas pourquoi, mais je vous imagine très bien, toutes les deux, vous y rendre. Mais, puisque je m’y rends, je suppose que ça fait de moi une personne de mauvaise fréquentation, n’est-ce pas ? Quelqu’un que les filles de bonne vertu, ce que vous devez sûrement être, préférez fuir, hum ? »

La question était rhétorique, et Nathan trouvait qu’il avait tout du séducteur endimanché, celui qu’il auditionnait tous les Lundis matins, après les accusations de viols lors des soirées, ce scénario classique où la jeune adolescente, choquée à l’idée d’avoir couché avec un homme, préférait nier l’évidence, et invoquer le viol ou l’agression sexuelle. Ulrik agissait comme ça, et but encore un peu de vin, avant de reprendre :

« Ceci étant dit, voyager avec deux inconnus dans un aussi petit vaisseau, à l’autre bout de l’Univers, sans en référer à personne… D’aucuns pourraient trouver votre comportement comme inconsidéré… Qui sait ce qui pourrait vous arriver ? »

Une lueur amusée dansait dans les yeux d’Ulrik. Nathan, de son côté, restait étrangement silencieux, regardant son verre en hésitant à en boire le contenu ou non… Le risque était grand, et il commençait à sentir des fourmillements brûler dans son ventre… Ou, plus exactement, son bas-ventre.
DC d’Alice Korvander.

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 32 vendredi 03 avril 2015, 22:03:49






   Les paroles prononcées par Ulrik eurent le mérite d'échauffer les sens de Jena. Déjà que le vin, but rapidement, lui enflammait la tête, alors ces sous-entendus … Elle lui répondit d'un sourire entendu, remuant des hanches comme le font si bien les jeunes femmes aux hormones flamboyantes. Le second verre, elle en but une gorgée, rapidement, avant que ZI.UA ne se lève pour récupérer son verre. Jena lui répondit d'une grimace, avant de s'approcher un peu plus d'Ulrik. Ok, elle, les bad boy, elle adorait ça. Ça tranchait avec son allure douce comme de la soie.

« Je ne pense pas être une fille de bonne vertu … En ai-je l'air ? »

   Elle minaudait, avec un ton aussi enfantin qu'allumeur. Elle le savait très bien, que sa gueule d'ange donnait cette impression. Un bon chrétien lui aurait donné le bon Dieu sans confession. Tout ce qui était blanc était, dans l'imaginaire collectif, rattaché à la pureté. Le physique de Jena allait dans ce sens. Elle avait tout d'une sainte. Alors que ZI.UA buvait une nouvelle gorgée de vin, galvanisée et un peu sonnée – autant par l'alcool que par les vertus aphrodisiaques qui commençaient à lui ronger le crâne – Jena préféra s'emparer de la bouteille. Boire au goulot, c'était plus drôle, et nettement plus tendancieux. Elle avait une envie folle de faire des conneries, là, tout de suite, maintenant, que ce soit avec Ulrik, qui avait le charme d'un bandit, pour reprendre ses termes, qu'avec Nathan. Savoir que ce dernier portait un symbiote en lui, et donc quelque chose de potentiellement dangereux, l'amusait franchement. Ça lui donnait envie de jouer avec le feu, et de se brûler tout le corps au passage.
   Elle s'installa tranquillement sur la table, pile entre Nathan et Ulrik, la bouteille serrée dans la main. Et ZI.UA, blasée, la regardait. Nan mais ça, c'était du délire. Elle ne savait pas si elle devait la laisser là et partir se planquer dans leur chambre, ou entrer dans son jeu. Les méfaits des aphrodisiaques commençaient à se répandre partout dans son corps. Sauf qu'elle, pour qu'elle s'intéresse un tant soit peu à un être humain, il fallait se lever tôt. Des débordements hormonaux lui donnaient envie de choper un robot, doué, sans failles aucune, et de se perdre dans ses bras mécaniques. Jena, c'était autre chose. Dos creusé, poitrine bombée, elle … se bourrait la gueule, oui. Elle avait une descente incroyable. Sans doute des restes de sa patrie d'origine. On disait des habitants d'Ankylos qu'ils avaient, en général, un caractère porté sur la destruction et la soif de pouvoir. Si ce n'était quasiment jamais le cas chez une Jena sobre, il y avait de grandes chances pour qu'une fois désinhibée, elle se lâche totalement. Je ne sais pas si j'ai envie de voir ça, moi. Même si Nathan et Ulrik, certes, l'intéressaient un peu – merci l'ivresse qui ébouillante tout un corps – elle se voyait mal partir dans un délire orgiaque, et ce en présence de Jena. Non, non. Ce n'était pas dans sa nature. Son ego, plutôt blindé, lui ordonnait au contraire d'attendre qu'on soit tout à elle. Pas question de partager. Elle se disait, et ce avec une pointe d'orgueil, que Jena ne serait qu'un amuse-gueule pour ces deux-là. Elle, il fallait la mériter.
   Elle vida le verre, avant de le claquer sur la table, ce qui fit sursauter Jena.

« Toi, quand tu fais ça, ça veut dire que tu as une idée en tête, et que tu veux la faire partager. » analysa son amie avec une pointe de cruauté, genre Je t'ai cerné, ma grande.

   ZI.UA lui répondit d'un rictus un peu coupant.

« Je ne veux pas te déconcentrer, Jena, voyons. »

   Son ton acide, arracha un sourire à Jena.

« Oh, ZI' … Tu ne vois pas que je m'amuse ? »

   Elle aurait pu lui répondre que si, justement, elle le voyait très bien, peut-être même trop bien, mais se retint. Il ne fallut que quelques micro-secondes pour que Jena n'en revienne à ses moutons ou, justement, à ces deux mecs qu'elle trouvait de plus en plus attirant au fur et à mesure des gorgées qu'elle ingérait. Elle plongea son regard clair, où scintillait une lueur brûlante, dans celui d'Ulrik.

« En quoi est-ce dangereux de voyager avec vous, mh ? Vous allez nous faire du mal, peut-être ? »

   J'ai pas signé pour un porno, putain. ZI.UA se leva de son siège, inclinant la tête avec une certaine froideur. Jena perçut son regard.

« Oh, mais ZI', ça ne va pas ? »
« Je pense aller … me reposer un peu. Mais je t'en prie, Jena, je ne veux pas te gêner. »
« Oh, non, non, tu ne me gênes pas du tout. »

   Discussion profondément ironique. À croire que c'était leur ton de conversation habituel.

« … J'ai juste très envie de voir où Ulrik veut en venir. J'aimerais qu'il m'explique ce qu'il peut nous arriver, ici. »

   Et elle but à nouveau, au goulot, ses lèvres glissant sur le verre avec une lenteur indécente. Là, ça devenait … Ouais, bon.

« J'ai pas très envie de fuir, moi. »

   A peine eut-elle fini cette phrase qu'on entendit une porte se refermer. ZI.UA ? Partie. Il ne restait donc qu'une Jena inflammable dans cette pièce, suffisamment enivrée par ces alcools aphrodisiaques pour avoir une envie terrible de s'encanailler un peu. Elle releva sa jambe, pour l'appuyer contre l'accoudoir du siège d'Ulrik, avant de tourner son visage d'ange vers Nathan, et de lui offrir un sourire gavé d'envie. Dès que ZI.UA décampait, c'était comme si la seule figure d'autorité qui l'entourait disparaissait. Qui dit plus d'autorité, dit … beaucoup plus de bêtises.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 33 lundi 06 avril 2015, 02:11:14

Le symbiote était là. La Bête sentait l’excitation de toutes ces personnes autour d’elle, et, quand Jena se déplaça, tenant la bouteille pour boire au goulot, Nathan sentit clairement une excitation pointer. Jena s’assit pile entre Ulrik et Nathan, jouant avec eux… Il ne manquerait plus que ZI.UA pour que la boucle soit bouclée. Nathan sentait les hormones de cette femme… Ou, plutôt, la Bête les percevait. Sur ce point, Nathan avait compris que le symbiote qui vivait en lui avait une espèce de sixième sens sur le sexe. Il n’aurait pas su comment l’expliquer scientifiquement ou précisément, mais c’était comme si la Bête percevait les hormones des femmes. De ce qu’il savait, certaines espèces animales avaient aussi cette capacité, et, dans un certain sens, les humains aussi. Un homme savait instinctivement quand une femme avait les ovaires en feu, et Jena en avait toutes les caractéristiques. ZI, elle… Nathan sentait que les aphrodisiaques faisaient effet, mais il y avait un blocage. Ce n’est pas qu’elle était insensible à leurs charmes, mais elle conservait la tête froide, comme si ça ne l’intéressait pas… Étonnant renversement de situation. Jena, la timide et docile étudiante, se révélait être une femme délurée, là où ZI.UA, la rebelle, le pur garçon manqué, s’avérait beaucoup plus prude… Était-ce par timidité que la femme alla s’enfermer dans sa chambre ? Ou autre chose ? Nathan sentait quelque chose entre Jena et ZI.UA, comme une sorte de courant électrique… Sur Terre, on disait que les hommes venaient de Mars, et les femmes de Vénus. Une doucereuse expression pour dire qu’un homme n’arriverait jamais à totalement comprendre une femme, et inversement. Et ceci était particulièrement vrai dans les relations entre deux femmes. L’hypocrisie était très forte, et les femmes avaient une sorte de talent inné pour dissimuler ce qu’elles pensaient vraiment. Qu’est-ce qui se passait entre Jena et ZI.UA ?

Cette question mourut dans sa tête quand Jena lui fit un sourire éblouissant. Avec sa longue chevelure blanche et ses grands yeux bleus clairs, elle était terriblement belle, et son regard était très expressif. Allez, semblait-il dire, vous attendez quoi ?! Nathan soupira lentement, son érection toujours là, et Ulrik se pencha alors, venant caresser l’une des joues de la femme, l’amenant à tourner la tête, afin de croiser son regard.

« Tu aurais dû suivre ton amie, Jena… Maintenant que tu es là, seule, il n’y a plus personne pour te protéger… »

Nathan aurait aussi pu s’enfuir… Mais c’était peine perdue. Il savait que Jena jouait avec lui. La femme venait d’Ankylos, une planète remplie de symbiotes, et il était sûr qu’elle voulait voir le monstre… Ce à quoi Nathan, bien évidemment, ne tenait pas particulièrement, tout en ayant cependant l’intime conviction qu’il n’arriverait pas à repousser indéfiniment le symbiote. Ulrik souleva alors Jena, et la posa sur la table. Lui se moquait bien de toutes ces considérations. ZI.UA voulait faire sa prude ? Bah ! Il n’allait pas la poursuivre pour la violer… Il ne forçait nullement Jena. Elle avait envoyé suffisamment de signaux pour enflammer un camp entier rempli d’homosexuels.

Il la posa donc sur la table, et posa à nouveau une main sur sa joue, écartant quelques mèches de cheveux, puis, sans guère attendre plus longtemps (car il était impoli, n’est-ce pas, de faire attendre une drame), il se pencha vers elle. Sa main se déplaça pour venir se nicher sur sa nuque, et il l’embrassa. Ses lèvres se posèrent contre les siennes, les scellant pendant quelques secondes par le biais d’un tendre et sensuel baiser. Ulrik le rompit rapidement, en lui souriant, puis Nathan se rapprocha à son tour, comme si son corps était aimanté par celui de la femme.

L’homme remplaça les lèvres d’Ulrik, en soulevant Jena, et en la portant contre lui. Elle n’était pas plus lourde qu’une plume pour lui, et ce fut donc avec un plaisir sincère qu’il goûta à sa chair… Et, en lui, le symbiote se mit à remuer. Il n’avait pas embrassé de femme depuis trop longtemps… Depuis cette fois sur Terre où la Bête avait fait parler d’elle. Maintenant, Nathan redécouvrait avec joie les délices du beau sexe, et quand le baiser se rompit, il conserva le corps tendre et chaud de la femme contre le sien…

« Ah, ça fait tellement de bien…
 -  Oh putain… »

Ulrik venait de voir que la main de Nathan, celle qui tenait la tête de Jena, s’était transformée… Nathan le réalisa alors, et écarta sa main. Elle s’était recouverte de la texture noire et gélatineuse du symbiote, ce qui eut pour effet de grossir son avant-bras et sa main, ses doigts devenant des griffes acérées. Ce faisant, les cheveux de Jena se retrouvèrent collées à cette texture, et Nathan réussit à les retirer sans les arracher.

La Bête était bel et bien là… Cet avant-bras noirâtre en était la preuve… Et Nathan ne l’avait même pas réalisé !

C’était sans doute ça qui l’effrayait le plus.
DC d’Alice Korvander.

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 34 mardi 07 avril 2015, 17:18:36

   Aaaaah, enfin, là, elle s'éclatait. Mais genre vraiment. Se penchant un peu en arrière, elle but une nouvelle gorgée d'alcool – autant être bien torchée, ça la désinhibait pas mal et ça devenait vraiment drôle – après ces échanges de baisers. Beaucoup d'idées tordues germaient dans la tête de la jeune femme. Frêle et belle adolescente, elle cachait avec un immense plaisir des tonnes d'idées peu recommandables dans sa tête. La remarque d'Ulrik, ça l'avait plutôt amusée. Elle reposa la bouteille, qu'elle buvait décidément bien vite, qui claqua contre la table quand elle la rencontra. Un regard vers Ulrik, alors qu'elle restait maintenue par Nathan, nullement gênée par l'apparition du symbiote. Elle lui en toucherait quelques mots après, tiens, d'ailleurs. C'était le genre de choses qui ne l'affolait pas du tout. Ou alors, pas dans le sens « effroi ».

« Ne me dis pas ce genre de choses, ça ne me donne pas du tout envie d'être prudente. »

   Un battement de cils. Un sourire. Posant sa main sur la nuque de Nathan, à la recherche d'un appui, elle dirigea son autre main vers la joue d'Ulrik, la griffant doucement au passage, le dévorant du regard sans aucune retenue.

« Mmh, putain … ZI' ne sait pas ce qu'elle rate. Elle n'aime que les machines, quelle putain d'erreur. »

   Elle, elle préférait clairement les corps. Bah oui. La peau qui s'enflamme, les gestes qui dérapent, les imperfections incontrôlables … C'était tout ce qui lui plaisait. Son amie, adoratrice de la perfection, prenait beaucoup de distance avec le genre humain, avec les mêmes arguments. S'il lui était arrivée de se taper des personnes en chair et en os, elle n'avait jamais pris son pied. Jena, c'était … un autre délire. Elle accumulait tellement d'expériences – je sais, on dirait pas, vu comme ça – qu'elle savait exactement comment faire pour s'éclater. Et, croyez-moi, deux mecs dévoués à elle, c'était une des choses qu'elle préférait.
   Souriant encore une fois à Ulrik, elle entreprit ensuite de caresser le bras de Nathan, celui-là même qui s'était métamorphosé. La peau noire, les griffes, elle les détailla avec une sérénité hors-du-commun. Des symbiotes, comme ça, elle avait vu de toutes sortes. Les blancs aux yeux rouges étaient, à son sens, les plus flippants. A son arrivée sur Terre, elle avait développé une phobie assez violente envers tout ce qui était albinos. Ça lui rappelait trop Ankylos, Psora, ces endroits qu'elle avait trouvé, qu'elle trouvait et qu'elle trouverait éternellement merdiques. Et puis, pour tout vous dire, une fois un peu pompette, tout l'amusait, même les symbiotes les plus menaçants. Ses yeux, après avoir disséqué cet organisme, se plantèrent dans ceux de Nathan.

« Si tu penses qu'il m'effraie, tu te trompes. Je suis née au milieu de ces créatures. Mais, dis-moi … Sais-tu le contrôler, ou es-tu son esclave ? » demanda-t-elle d'un ton amusé.

   C'était l'éternelle question, dès qu'il s'agissait des symbiotes, sauf que là, la référence sexuelle était évidente. Si la bête en lui l'entendait, elle espérait bien la provoquer un peu. Un éclat de rire et, croisant les bras, elle s'empara du bas de son pull pour le relever, et le retirer complètement. Elle l'envoya s'envoler … quelque part. Peu importe, pourvu qu'il soit partout, sauf sur elle. Elle avait éjecté son débardeur, avec, si bien qu'elle se tenait devant eux, ravissante, avec un adorable soutien-gorge blanc – à ceux qui se posent encore la question, oui, elle ne porte que cette couleur – qu'elle choisissait, comme à son habitude, extra push-up, histoire de bien serrer ces deux seins l'un contre l'autre. Ça faisait toujours son petit effet. Elle s'empara, encore, de la bouteille, et la vida avec ce qu'il faut de sensualité. Elle n'avait rien de la vieille ivrogne, mais tout de l'adolescente qui sait comment allumer les sens en faisant glisser ses lèvres sur une bouteille. Un sourire, où elle se mordit la lèvre.

« … Ne me dites pas que vous attendez mon autorisation. »

   Aaaah, Jena.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 35 vendredi 10 avril 2015, 01:42:02

Les... Les machines ?!

*Hein ?*

À son corps défendant, Nathan ne connaissait pas beaucoup Tekhos, et, de manière générale, les technologies très avancées Dire qu’il était un fossile n’était pas totalement faux. Plutôt que Meetic ou les sites de rencontre, il était encore fidèle à la bonne vieille méthode consistant à se rendre dans un bar pour attendre une femme esseulée et lui payer un verre... Alors, s’imaginer se taper une machine. Dans sa tête, il se représenta un androïde incongru, ressemblant à un croisement entre Jessica Alba, Megan Fox... Et Cheryl Cole. Elle chantait comme une casserole, mais elle avait le corps de dix Princesses Disney réunies en une seule. Ou, comme le dirait ce brave Obélix... Ils sont fous, ces gens évolués ! Se taper des machines... Nathan ne voyait toujours pas comment cela était possible, mais, fort heureusement, il n’eut pas trop longtemps à se poser la question. Jena était là, et elle, elle était réceptive aux vieilles méthodes.

Sa main vint empoigner son bras symbiotique, et elle l’observa. Nathan déglutit lentement. Il aurait pensé que ce spectacle l’aurait effrayé... Mais, au contraire, il semblait plutôt l’exciter. La texture noire remuait sur son avant-bras, avec, ici et là, quelques lueurs dorées. Il serra nerveusement la main, peinant à rappeler la Bête... Loin de se calmer, le symbiote était en train de pousser en lui, et même Ulrik était surpris. Il n’avait encore jamais vu de symbiote, et il se demandait si Nathan était un humain... Ou autre chose. Si le symbiote se réveillait, est-ce qu’il ne risquait pas de repousser Ulrik, en le voyant comme un rival ? Le contrebandier, tout d’un coup, trouva que l’idée de coucher avec Jena, séduisante au demeurant, n’était toutefois pas si géniale que ça, a fortiori si ça impliquait de se heurter avec un symbiote prédateur et potentiellement cannibale... Du moins, si on en croyait les rumeurs tournant autour d’Ankylos. Peut-être aurait-il davantage intérêt à réconcilier ZI.UA avec le genre humain ? Et puis, ces considérations prirent du méchant plomb dans l’aile quand Jena alla s’asseoir sur le rebord de la table. Elle vida encore un peu de sa bouteille, puis retira son pull et son débardeur, révélant, sous ces derniers, un corps angélique... Une peau magnifique, toute blanche, presque irréelle, avec un soutien-gorge blanc qui était très harmonieux avec le reste de son corps. Elle les chauffait volontiers, et Ulrik sentit une trique de tous les diables pointer à hauteur de son pantalon.

Nathan, quant à lui, déglutit. La provocation de la femme avait fait mouche, et, tandis qu’elle les invitait, on pouvait voir le symbiote recouvrir davantage les bras de Nathan. L’homme se dépêcha de retirer son haut à son torse, révélant un torse glabre... Sur lequel une tâche noire était en train de pousser, recouvrant progressivement tout son corps. Il eut à peine le temps d’ôter son jean que la Bête recouvrait également ses jambes, déstabilisant Nathan, qui trébucha sur le sol. Il posa une main à terre, et sentit la Bête le recouvrir intégralement.

« Oooohhhh ouuuiiii... !
 -  Oh putain ! »

Ulrik écarquilla les yeux en voyant « Nathan » se relever. Il avait bien gagné plusieurs dizaines de kilos, et avait, en tout cas, bien gonflé. Faisant plus de deux mètres de haut, la Bête se redressa lentement, dominant intégralement Jena, comme une sorte de Goliath surpuissant face à son David. Médusé, Ulrik ne savait plus quoi faire devant un tel monstre. Est-ce que tous les habitants d’Ankylos étaient aussi volumineux que cette bestiole-là ? Le monstre avait une peau noire visqueuse avec des zébrures dorées, et une gueule abyssale, avec une rangée de dents triangulaires. L’une de ses massives mains se déplaça pour caresser l’une des joues de la femme, ainsi que ses cheveux, et un long soupir s’échappa du corps du monstre.

« Ouiii... s’exclama-t-il d’une voix plus calme. Le corps d’une femme m’avait tellement manqué... »

Son autre main se déplaça sur les hanches de la femme, et il se pencha alors vers elle, venant lécher sa joue puis son torse, faisant sortir une longue langue de serpent. La langue glissa ensuite pour lécher l’un des seins de la femme, à travers le tissu de son soutien-gorge, puis Nathan attrapa le dos de la femme, et souleva cette dernière, comme un fétu de paille, venant plaquer son corps contre le sien. Son chibre, tendu, caressait les cuisses de la femme. Un gros mandrin noir, vif et puissant.

« Ça, je parie que ta petite copine n’y a pas droit avec ces robots décérébrés... » gloussa la créature, avant de se tourner vers Ulrik.

Ce dernier ne savait plus à quel saint se vouer, et Nathan esquissa un nouveau sourire.

« La Dame veut de nous deux... Et je ne suis pas homme à refuser les désirs d’une femme... »

C’était vrai. Aussi sauvage et brutal soit-il, la Bête restait fondamentalement une créature soumise au sexe féminin... C’était juste que sa soumission s’exprimait d’une manière très particulière. Il caressait les cheveux de la femme, la tenant par la nuque, et alla l’embrasser, la morphologie de sa bouche se transformant pour prendre l’apparence de lèvres humaines, plus propices à un baiser. Il l’embrassa donc, tout en serrant son corps contre le sien. Il serrait si fort qu’il aurait pu lui broyer la colonne vertébrale, mais il faisait attention.

Comme il venait de le dire, il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion de goûter à la chair féminine, et il voulait prendre son temps, savourer le moment... Ne pas griller les étapes, c’était important, non seulement pour le pur plaisir sexuel, mais aussi parce que cette femme avait des informations sur ses origines symbiotiques.
DC d’Alice Korvander.

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 36 lundi 13 avril 2015, 22:36:02



   Oh wow. Elle avait fait la maligne, mais devait bien ajouter que là, tout de suite, maintenant, un symbiote, c'était tout bonnement … impressionnant. Massif, en fait. Les nouveaux monstres étaient des symbiotes, des créatures de cauchemars, devant qui toute la galaxie tremblait. Sauf elle. Si elle écarquilla les yeux, nettement surprise – ça faisait des lustres qu'elle n'en avait pas vu un vivant, et puis quand même ça envoyait – Jena ne cessa pas de sourire. Même si bon. Elle comprenait la surprise d'Ulrik, son effroi, devant lui. Ou ça, les avis divergeaient, quant au terme à employer pour parler d'un symbiote. Néanmoins, elle ne s'agita pas comme une bête effrayée, et répondit à son baiser par un autre, nettement plus audacieux. Ses caresses, elle avait adoré. Des secousses d'envie avaient couru partout sous sa peau. Ce n'était pas maintenant qu'elle allait remettre en question son désir pour les deux hommes - même si l'un n'avait plus grand-chose d'un homme – surtout pas à ce stade de son ivresse. La petite était à son apogée.

   Ulrik se sentait certainement en décalage, et Jena devinait que cette sensation devait être des plus désagréables. Il doit être tiraillé entre envie et peur, en fait. A ses yeux, c'était inenvisageable. Elle étreignit la nuque du symbiote, dans long baiser dont elle ne perdit pas une seconde. Elle n'avait pas peur qu'il lui broie le corps, convaincue qu'il ne le ferait pas. « Lâche-moi un petit instant, je reviens vite. » lui glissa-t-elle à l'oreille, souriante. Qui oserait lui refuser quoi que ce soit ? Une fois au sol, elle se tourna vers Ulrik. L'ivresse lui donnait une maîtrise de ses pas plutôt plaisante. Il ne titubait pas, mais avait plutôt la nonchalance d'un corps tout alcoolisé, avec ses gestes qui glissent sans cesse. Légère, elle s'approcha de lui, dessinant de jolis mouvements avec son bassin.

« T'es du genre timide ? »

    Cette remarque s'accompagna d'un petit rire, pas moqueur pour un sou, tandis qu'elle posait sa main sur son cou, sa nuque, ses épaules, laissant ses mains se balader où bon leur semble. Honnêtement, elle se doutait qu'il était loin de l'être. Mais bon, elle se doutait que ça le fera réagir, au moins autant que ses lèvres qui se mirent à glisser dans son cou. Elle aimait déjà beaucoup le goût de sa peau.

« Ou peut-être que tu as juste besoin que je te rappelle ce que je veux … ? »

   A ces mots, son autre main, celle qui n'était pas occupée à papillonner sur son buste, descendit jusqu'à son entrejambe. Elle s'y posa sans mal, s'empressant de caresser son membre par-dessus le tissu. C'était, elle devait l'avouer, toujours une sensation très plaisante de savoir qu'elle était capable de faire bander à ce point un homme. Ça lui dessinait des petites étoiles partout dans la tête, et, par extension, l'excitait encore plus. Elle avait toujours fait ça, de toute façon. Dès que, sur la Base Spatiale, elle avait compris qu'elle était entourée de gens enclins à faire ce qu'ils voulaient de leur corps, enivrés par la jeunesse, elle s'était empressée de jouer avec tous ces corps. A Psora, la politique concernant la sexualité était loin d'être celle de la Base. C'était limite si on ne prônait par l'ascétisme. La sexualité était vu comme quelque chose de dangereux. Et puis, les symbiotes, y'en avait des franchement pas sympas. Elle se souvenait d'expériences où elle avait cru rentrer toute cassée chez elle. Lors de sa dernière aventure dans sa ville natale, elle était revenue chez elle avec une entorse et des kilotonnes de courbatures. Sur la Base, ça n'était jamais arrivé, juste deux-bleus, parfois. Même si elle était confiante vis-à-vis des symbiotes, elle priait au fond d'elle pour que celui de Nathan ne lui brise pas quelques os au passage.
   Ses lèvres remontèrent jusqu'aux siennes, sans qu'elle ne l'embrasse pour autant. Une distance nécessaire, pour jouer un peu. Elle se mordit la lèvre inférieure, visiblement fière de ce qu'elle faisait.

« Je vous veux tous les deux. »

   Lâcha-t-elle d'un ton assuré, sans cesser de sourire. Oui, pour le coup, l'apparence douce cachait bien quelque chose de … clairement moins doux. Tête brûlée, elle était vraiment gourmande, et avait bien trop envie de jouer.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 37 samedi 18 avril 2015, 02:40:37

Le baiser partagé entre Nathan et Jena fut particulièrement agréable pour lui. La Bête l’apprécia pleinement, autant que Nathan… Même si la Bête avait pris le contrôle, sur invitation de Jena, Nathan était toujours là. Il était comme une sorte de spectateur et de semi-acteur de son propre corps. Il pouvait encore remuer son corps, mais ses pensées étaient tellement parasitées par la volonté de la Bête qu’il n’arrivait pas à contrôler ses muscles. Quand Jena répondit à son baiser, ce fut comme si un feu venait d’exploser dans son corps. Nathan y répondit volontiers, pressant le tendre corps de Jena contre le sien. Il sentait en elle quelque chose d’étrangement familier, de symbiotique. Cette femme venait d’une planète remplie de symbiotes, et Nathan perçut quelque chose dans les pensées confuses de la Bête… Comme une forte curiosité naissante. La Bête voulait en savoir plus sur Ankylos, sur cette civilisation d’hommes-symbiotes. Tout ce que la Bête avait réussi à savoir sur les symbiotes, sur Terre, n’était guère encourageant. Les Terriens avaient découvert ces derniers quand l’un des leurs en avait ramené un, Venom. Il avait donné naissance à des enfants et à des clones, mais rien n’était concluant, et rien ne permettait de découvrir l’origine de la Bête… Ses origines profondes, pas celles du laboratoire. La Bête voulait retrouver ses origines, et la piste d’Ankylos hurlait dans sa tête, comme si un mégaphone y avait été placé. Cette femme était une piste solide, en plus d’être une amante formidable.

Quand elle lui demanda d’attendre, Nathan acquiesça. Il n’allait pas se révolter contre elle, et resta donc sagement en retrait, laissant Jena se rapprocher d’Ulrik. Le brave contrebandier était encore un peu déboussolé, ce que Jena avait vu, et cette dernière tâcha donc de réveiller sa fougue. Elle se pressa contre lui, caressant ses muscles, se lovant contre son torse nu. Une véritable allumeuse. Elle savait comment exciter les hommes, et, si son comportement avait quelque chose de furieusement cliché, on ne pouvait pas nier qu’il était efficace. Jena jouait l’allumeuse, et alla jusqu’à caresser l’entrejambes d’Ulrik, réveillant l’excitation de ce dernier.

Le visage de Jena se rapprocha ensuite de celui d’Ulrik, et un long frisson le traversa. Ulrik ne pouvait pas nier que cette femme était attirante, et qu’elle savait y faire. Le désir reflua en lui, malgré l’inquiétude initiale qu’il avait ressenti pour Nathan. Il ne s’attendait franchement pas à voir l’homme se transformer en une espèce de gargantuesques créature noirâtre. Le spectacle était impressionnant, et son regard oscillait entre cette bête massive et le corps agréable de Jena, qui se dandinait devant lui. Elle finit ensuite par avouer qu’elle voulait les deux hommes à la fois, et Ulrik acquiesça.

Si proche de lui, il n’eut qu’à se pencher davantage vers elle pour l’embrasser. Ses lèvres se posèrent contre les siennes, dans un tendre et bref baiser, qui avait surtout pour effet de le remettre dans le bain.

« Oui… Et je pense que tu as l’appétit pour qu’on te partage à deux, ma chérie… Moi, et… Euh… L’autre, là… »

Ulrik ne savait pas comment le nommer, et Nathan n’allait pas s’en familiariser. Ulrik retourna embrasser la femme, et Nathan s’approcha. Il posa ses mains sur les épaules de la femme, se glissant dans son dos, son sexe raide venant caresser le corps de Jena, à l’emplacement de ses fesses. Il se pressa contre elle, et lécha sa nuque, en poussant quelques discrets grognements, glissant ses mains de ses épaules pour les poser sur ses hanches. Nathan caressait cette peau douce et chaude. Ah, ce qu’il pouvait aimer ça ! La peau tendre et délicate d’une femme, agréable comme celle d’une peau de bébé. Il la frottait, tout en la léchant, se l’appropriant. Non, Nathan n’avait clairement rien contre l’idée de partager cette femme, si tel était son souhait. Tant qu’elle ne l’oubliait pas, il ne pouvait pas aller contre sa volonté.

L’homme se déplaça ensuite, venant embrasser son dos. Massive, la Bête remplissait l’espace, et sa peau symbiotique frottait le dos de la femme. C’était une peau mouvante, qui semblait glisser sur son corps, ou parfois s’y appuyer, de petits tentacules noirs se collant alors à la peau de la femme pendant quelques secondes. Il lécha ensuite son dos. Ulrik, de son côté, rompit le baiser qu’il partageait avec cette femme pour poser une main sur ses fesses, la soulevant un peu. Son sexe, lui, frottait maintenant les cuisses de la femme, se rapprochant de son trou…

…Et, pendant ce temps, Nathan avait fléchi les genoux, et écartait également les belles fesses de Jena, avisant son fondement, ce petit trou rose et très étroit.

« Belle femme, commenta-t-il alors. Belle femme… »

S’avançant alors, la Bête lécha son fondement, sa langue filant caresser sa peau à cet emplacement, afin de chercher à s’y enfoncer.
DC d’Alice Korvander.

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 38 samedi 30 mai 2015, 16:56:40




   Un humain et un symbiote, elle n'avait jamais fait ça. La plupart du temps, l'un tuait l'autre – je vous laisse deviner qui l'emportait, c'n'est pas bien compliqué à déduire – sans que la moindre cohabitation soit possible. Mais, visiblement, le corps et la libido d'une femme était un facteur susceptible de les réunir sans qu'un massacre s'ensuive. Elle savait de quoi serait faite la suite des événements. Rien qu'à l'imaginer, des frissons incandescents fondaient sous sa peau. L'ivresse dopait son excitation, si bien qu'elle se rapprocha plus franchement d'Ulrik, l'entourant de ses bras parfaitement blancs, pour l'embrasser encore. Son bassin appelait le sien de façon assez explicite. Elle ne parlait plus qu'en soupirs, la respiration bombée par le désir. La peau du symbiote, elle s'y était familiarisée, avec le temps, et cela ne la gênait pas. Elle avait beau être différente, mouvante, un peu flippante parfois, Jena adorait ça. Elle avait l'impression de devenir électrique.

   Être le centre d'attention de deux mecs, et pas des moindres, ça lui avait cruellement manqué. Elle ne pouvait que ressentir une certaine tristesse pour ZI.UA, qui s'éloignait farouchement des sauteries entre humains.

" Oooh oui … Oui, c'est exactement ce que je veux … "

   Elle avait soufflé ces mots en sentant la langue du symbiote glisser entre ses fesses. L'adolescente ne voulait qu'une chose : être prise par ces deux hommes, et en même temps. C'était terriblement jouissif. Elle se foutait qu'on la prenne pour un objet ; dans ces circonstances, là, elle avait plus l'impression d'être une déesse que l'on honore en la faisant sienne. Elle poussa un gémissement tendre, ses doigts glissant plus franchement contre le sexe d'Ulrik. Une caresse, encore une autre, plus forte, ses doigts se refermant autour de son membre, avant de le caresser sur toute sa longueur, puis de revenir le capturer, au chaud, dans la paume de sa main. Elle voulait l'attiser autant qu'elle l'était elle-même. Pour un peu, elle se serait mise à bouillir. Son coeur batifolait dans sa poitrine. Elle se cambra, sa main glissant sur le buste d'Ulrik, tandis qu'elle soutenait son regard avec une pointe d'insolence.

" … Baisez-moi, mh ? "

   Elle avait prononcé ces mots avec une fausse innocence, se mordant la lèvre inférieure au passage, avant de s'attaquer à nouveau au cou d'Ulrik, qu'elle avait face à elle. Ses petites dents blanches agrippèrent sa peau, pas suffisamment pour lui faire mal, mais assez pour le maintenir focalisé sur elle, et elle seule. Jena défendait son plaisir, et elle y tenait. Elle sentait qu'avec ces deux-là, le voyage allait être épuisant, mais terriblement amusant. Cinq cents idées naissaient dans sa petite tête, tandis qu'elle se tenait entre eux deux. Elle se réjouissait même que la Base qu'ils voulaient atteindre soit loin, imaginant déjà des sortes d'orgies monstrueuses. Donnez une main à Jena, elle vous dévorera le bras, le buste, la tête, 'fin tout le reste. Surtout dans ces circonstances. On reconnaissait bien là la petite créature d'Ankylos, assoiffée, affamée, remplie d'une énergie brûlante.
   Elle n'avait définitivement plus rien à voir avec la petite gamine intimidée qu'ils avaient rencontrés au début de cette aventure. À croire que, dans le milieu du sexe, elle devenait toute autre. Un spectacle que ZI.UA voulait visiblement éviter.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 39 samedi 06 juin 2015, 19:59:39

Baisez-moi... Une demande ferme, une offre claire, aucune équivoque possible. Ulrik soupira même en sentant Jena le mordre... Ah, foutue femme ! On disait que les symbiotes perturbaient le fonctionnement hormonal, et, si la légende était exacte, alors ça expliquait peut-être pourquoi Jena s’emballait contre les deux hommes musclés et bien bâtis qui l’entouraient... Ou alors, c’était juste parce qu’elle venait d’une académie, et que les étudiants n’étaient plus à la hauteur de leur réputation. Dans tous les cas, face à une demande aussi claire, le bourlingueur de l’espace n’allait pas passer à côté. C’était une question de respect vis-à-vis du beau sexe. Nathan était dans le dos de la femme, lui devant, le corps de Jena prisonnier entre les deux... Tout était maintenant clair.

Ulrik posa une main sur son sexe, et l’abaissa. Un sexe tendu et assoiffé, douloureux, et qui pointait vers le corps de cette femme, bien décidé à la prendre. Le bout de son vit frotta contre son estomac, le faisant frissonner, puis atterrit entre ses cuisses, sentit quelque chose d’irrégulier, de mou, et s’y enfonça.

« Hummm... ! »

Son membre disparut en elle, s’engloutissant dans son corps, et l’homme soupira longuement, à nouveau. L’éternelle alchimie de la pénétration, l’éternelle fusion du corps masculin et du corps féminin... La même chorégraphie se répétant depuis des éons, depuis que la vie existait, et ce plaisir était toujours le plus intense qui soit, le plus simple et le plus efficace... Ulrik s’y absorbait totalement, sentant son sexe s’engloutir dans le corps de cette femme. Ses lèvres intimes étaient étroites, et il dut donc remuer son corps d’avant en arrière, en soupirant lentement et profondément. Une main se posa sur l’une des fesses de Jena, se crispant dessus, et il s’empressa de l’embrasser, enfonçant sa langue dans sa bouche. Tout en remuant, le dos de Jena heurtait le torse de Nathan, qui, de son côté, posa ses mains sur ses hanches.

Son sexe noirâtre et tentaculaire se dirigea de lui-même vers le fondement de Jena. Nathan était tout autant excité qu’Ulrik, si ce n’est plus... Car, chez lui, il était clair que le symbiote perturbait le fonctionnement hormonal. Sa longue langue reptilienne alla lécher le cou de la femme, avant que sa bouche ne s’y pose, lui faisant un suçon. Son sexe, quant à lui, se rapprocha de son fondement, et se glissa contre sa croupe, atteignant son anus, sa délicate petite rondelle. En voyant ce petit trou étroit, et le machin monstrueux qui comptait rentrer, on pourrait se dire qu’il allait y avoir un problème... Le bout du sexe noir se posa contre ce trou, et appuya dessus, renvoyant le corps de Jena s’empaler contre Ulrik, s’enfonçant jusqu’à la garde, faisant même couiner Ulrik, qui sentit une onde de douleur remuer dans tout son corps... Mais ce ne serait rien en comparaison de ce que Jena allait ressentir, et, si ZI.UA s’était éloigné pour espérer bénéficier d’un peu de repos, les hurlements que Jena allaient pousser quand le sexe de Nathan la prendrait qu’elle risquait d’avoir du mal à dormir.

Nathan savait qu’il avait affaire à une femme similaire, il sentait l’odeur des symbiotes sur son corps... C’était délicieux. La Bête s’approcha donc, et enfonça son membre dans son corps, s’aidant de minuscules tentacules qui sortirent du bout de son sexe pour s’enfoncer dans son anus, et pour gonfler à l’intérieur, écartant ainsi les parois de la femme, tout en laissant sur sa peau une sorte de liquide destinée à faciliter le frottement... Mais ça ne devait pas être très agréable.

Ulrik avait cessé de l’embrasser depuis longtemps, se concentrant sur ses coups de reins. Il aimait entendre les filles gémir, couiner, ou encore hurler... C’était comme une manière de s’absorber encore plus dans ce qu’il faisait. Il préféra ainsi s’occuper des mouvements de son sexe, puis la verge de Nathan s’enfonça finalement dans les fesses de la femme. La Bête grognait dans le dos de Jena, venant lécher ses cheveux ou son oreille, lui donnant le sentiment d’avoir un véritable monstre dans son dos... Ce qui, en réalité, ne serait pas exagéré.

« Hum... ! » soupirait Ulrik.

Et voilà la situation dans laquelle Jena se trouvait... Prise entre deux hommes musclés et bien bâtis, qui s’enfonçaient de plus en plus profondément en elle, se pressant contre son corps, l’écrabouillant contre leurs torses... Libre à elle d’exprimer son plaisir de la manière qu’elle le voulait, maintenant, car, en vérité, rien ne les dérangerait.
DC d’Alice Korvander.

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ZI.UA

Humain(e)

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 40 mardi 30 juin 2015, 12:48:54

   Hurlement il y eut, oui, quand Jena se retrouva prise entre ces deux hommes. Elle passa à peine la barrière du gémissement tendre et plaintif du début des ébats. D'un coup, d'un seul, ses soupirs se transformèrent en cris. La dernière fois qu'elle avait fait ce genre de folie, c'était avec deux petits étudiants ivres de l'Académie. C'était un peu maladroit, quoiqu'agréable. Mais là … Là, c'était le pied. Son petit corps, coincé entre ces deux autres, reçut des décharges douloureuses et délicieuses. Elle se cambra, dans un souffle, quand les vas-et-vient débutèrent.
   À qui s'accrocher ? À Ulrik, d'abord, et sa poitrine s'écrasa contre son torse, alors qu'elle lui reprenait un baiser aussi long que gavé d'envie. Puis sa main droite s'agrippa à la taille du symbiote, étreignant sa peau avec la violence qui va si bien au sexe.

" Haaa … Ha, putain, oui … "

   Elle avait la nette sensation d'être une petite poupée, prise entre un homme qui ferait fantasmer n'importe quelle femme normalement constituée – à ses yeux, en tout cas, ce qui la laissait perplexe quant au refus de ZI.UA – et un symbiote, créature qui, au fond, l'excitait toujours. Après une enfance sur Ankylos, ce n'était guère étonnant. Elle en avait tant fréquenté que les symbiotes faisaient partie de son environnement naturel, et elle les appréciait d'autant plus quand ils étaient dédiés à son plaisir, et non pas à une certaine violence qui les poussait à tout briser autour d'eux. Oui, il avait l'allure d'un monstre. Mais oui, elle aimait ça. Elle aimait terriblement ça.
   Jena rejeta la tête en arrière, un moment, ses mains finissant par s'agripper aux clavicules d'Ulrik – un appui non négligeable – tordant sa peau avec ses petits doigts fins. Pour le coup, elle n'avait pas grand-chose à faire, juste à profiter. La jeune femme n'avait pas à rendre des coups de reins, ces deux partenaires faisaient ça très bien. Quant à la douleur, elle n'était pas si importante, parce que couplée au plaisir. Alors elle se laissa aller à gémir, à crier, couiner, le corps brûlant et avide de plaisir.

" Mmmmh … Oui, ça, faisait si … longtemps, putain … "

   Les mots se perdaient dans sa bouche, elle les prononçait avec une certaine peine, comme si son cerveau n'était même plus capable d'y penser, ni même de penser tout court.

   Ses mains trouvaient des appuis ici et là, sur le torse d'Ulrik, puis la taille de Nathan, ou encore ses mains. Sur son joli visage d'ange se dessinaient les formes les plus animales du plaisir, et sa bouche ne s'ouvrait plus que pour gémir, leur murmurer des « Encore », des « Oui », des « Plus fort » qui accompagnaient son souffle. Elle se foutait littéralement que ZI.UA puisse les entendre, ce n'était qu'un détail et, au mieux, cela lui donnerait envie d'abandonner les plaisirs électroniques, robotiques, trop parfaits pour se mêler aux corps humains. À l'entendre, oui, elle prenait son pied. Et c'était un fait. Une abstinence de trois semaines – une éternité, pour elle – décuplait son plaisir, dans cet instant précis. Des vagues s'émoussaient dans tout son organisme, elle était affamée, et trouvait enfin de quoi se rassasier.
   Oui, je sais, on ne dirait pas, comme ça, de premier abord.

" Vous êtes … Mmmh, oui, encore ! "
   
   Quand ses yeux n'étaient pas fermés, en pleine contemplation de son propre plaisir, ils étaient rivés au plafond, ou sur Ulrik, en face d'elle. Non, elle n'avait pas mal. Et oui, elle prenait son pied.

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : ... Vivement que ça bouge. [PV]

Réponse 41 vendredi 03 juillet 2015, 01:52:59

Le vaisseau d’Ulrik n’était pas pensé pour l’intimité. Il était petit, et les parois internes n’étaient pas très isolantes, les constructeurs ayant préféré se concentrer sur les parois externes. Autrement dit, les ébats de ce trio ne devaient guère rester cachés pour la quatrième pensionnaire, celle qui avait choisi de s’isoler avant le rodéo. Prise entre Ulrik et Nathan, Jena était comblée, et elle ne s’en privait pas pour le faire savoir, ou pour le faire ressentir. Ses doigts s’enfonçaient dans le torse d’Ulrik, faisant soupirer ce dernier. Les nanas ne s’en rendaient généralement pas compte, mais leurs ongles pouvaient se transformer en putain de griffes, comme en ce moment. Enfin, ce n’est pas comme si ça le dérangeait. Au contraire, ça rajoutait une petite touche de sensualité et de sauvagerie, et, vu la manière dont Jena se faisait torcher en ce moment, elle en avait bien le droit.

Sa main se déplaçait parfois pour sentir le torse épais de Nathan. Un torse plus glissant que celui d’Ulrik. La peau qui recouvrait Nathan était une peau symbiotique, dont la texture était très particulière. C’était une sorte de gelée solide, ou de peau très fraîche, légèrement collante, et qui ne retenait pas la sueur. Elle restait fraîche, sans pour autant être froide. Elle collait comme une sorte de très léger adhésif au contact de la sueur, ce que Jena pouvait ressentir avec son dos quand elle partait en avant. La peau symbiotique était une texture vivante, qui pouvait bouger, afin de s’accommoder et de s’adapter à la physionomie des personnes se pressant contre elle. C’était très précisément ce qui se déroulait en ce moment. La belle jeune femme, avec sa longue chevelure argentée et sa tête d’ange, était en train de voguer vers le Septième Ciel, et elle ne pouvait que se laisser porter par les deux chevaliers servants qui étaient en train de la porter.

Leurs coups de reins étaient intenses, de plus en plus forts, s’enfonçant toujours plus loin, surtout pour celui niché dans ses fesses. La Bête qui venait de se libérer était on ne peut plus ravie, et on pouvait l’entendre parfois grogner de plaisir. Ses mains étaient également très tranchantes, avec des griffes nettement plus impressionnantes que les ongles de Jena, mais Nathan savait qu’il avait affaire à une simple humaine, et il faisait donc attention. Les mains de la Bête se déplacèrent, commençant initialement par s’appuyer sur les hanches et les cuisses de la femme, avant de remonter pour empoigner ses seins. Il faisait attention, à ne pas lui faire trop mal, mais ses mains étaient si grosses que chacune englobait tous ses seins. Il les comprimait, les malaxait, ses longues griffes glissant le long de ses tétons.

*Cette foutue nana n’a pas froid aux yeux... Soit elle a confiance, soit elle est totalement cramée...*

L’hypothèse la plus vraisemblable était sans doute un savant mélange des deux. En tout cas, ça n’empêchait guère Ulrik de la prendre. Il n’avait pas eu l’occasion de s’épandre récemment avec des femmes, et il comptait bien rattraper en ce moment le temps perdu. Voir la tête de Jena partir en arrière, fixant le plafond, fut un régal pour Ulrik. Sa bouche ouverte laissait de multiples soupirs filer, et Nathan en profita, se penchant vers elle. Son visage recouvrit le sien, et il entreprit de l’embrasser... À sa manière. Concrètement, sa grosse langue lécha son visage, avant de titiller ses lèvres, se recourbant sur place pour s’enfoncer en elle, avant de se retirer. Jena couchait avec un homme bien musclé et avec un solide monstre. Ulrik était bluffé par son courage et par sa soif de sexe. Lorsque la Bête se redressa, ce fut lui qui agit. L’une de ses mains s’agrippa à la tête de la femme, et il alla l’embrasser, plaquant son corps contre lme sien, sentant, contre son torse et contre ses muscles, la force des coups de reins de Nathan sur les fesses de la femme. Seul le plaisir, totalitaire, dominait les trois amants.

Il pouvait sentir le liquide intime de la femme s’échapper de son antre, et, après ce nouveau baiser, il alla mordre son cou, frottant son dos, retournant ensuite poser ses mains sur ses hanches. Son corps était en sueur, des gouttes glissant de sa tête pour se répandre le long de son corps. Une chaleur terrible régnait ici, tant et si bien qu’il se mettait même à craindre que les capteurs thermiques du vaisseau ne détectent une anomalie. Nathan, Ulrik et Jena étaient dans une sorte de transe, prenant cette femme avec passion et désir, en l’accompagnant dans l’orgasme...

C’était tout ce qu’ils souhaitaient, après tout.
DC d’Alice Korvander.

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