The Gaming Spirit [Kirigaya Haruna]

Haruna eu beaucoup de mal à se calmer et a ses détendre. Après tout, les seuls fois où elle avait couchée avec d'autres personne, cela lui avait toujours fait atrocement mal. Habituée aux viols, elle était donc naturellement stressée, tendue, et Mélinda choisit donc de commencer doucement, par un doux baisé, y allant tendrement. Lentement, son corps se détendit, se décrispa et elle entrouvrit les lèvres au bout de quelques minutes. Son amante en profita alors pour glisser sa langue entre les lèvres et caresser la sienne avec, l'embrassant plus langoureusement, plus sensuellement. Haruna gémis durant le baisé, laissant échapper un bref couinement de surprise lorsque Mélinda posa ses mains sur ses gros seins blanc pour les malaxer avec tendresse. C'était... C'était différent de d'habitude... Il n'y avait aucune douleur dans cet échange, uniquement du plaisir dans un tendre câlin. Si c'était ça, les ébats entres filles, son orientation sexuelle allait d’avantage pencher vers les relations lesbiennes, bien plus agréables qu'avec des garçons...

Mélinda finit par se retirer, un fin filet de salive les reliant un bref moment. Haruna regardait son amante le regard brillant et humide, alors qu'elle haletait doucement, ces tétons durs et de la mouille glissant doucement sur ses cuisses. Pour la première fois, elle avait de savoir ce que ça faisait de le faire avec une autre filles, sans pénis pour lui faire du mal... Mais apparemment, ce ne fut pas l'idée première de Mélinda.

- Ne t’inquiète pas, Haruna... Entre mes mains, tu vas jouir... Mais il ne faut pas hurler trop fort... Je ne voudrais pas que nos amies s’inquiètent... Et, de fait, nous ne pouvons pas rester trop longtemps, où elles vont finir par se poser des questions. Observe l’un de mes secrets, Haruna...

Baissant légèrement le regard, elle observa donc l'intimité de Mélinda, se demandant ce dont elle voulait parler... Et écarquilla les yeux en voyant un chibre plus imposant que ce qui l'avait violés par le passé, en sortir, luisant de sa liqueur d'amour.

- Tadaa !

Dans sa tête, Haruna revoyait la scène de viol qui l'avait profondément traumatisée. Tout son corps tremblait, non pas de plaisir et d'impatience, mais au contraire de terreur. Son débit sanguin s'accéléra et de la sueur froide coula dans sa nuque, alors que ce sexe approchait dangereusement de son intimité.

N...Non... J... Je v... Je veux p-pas.... p-p-pas ç-ça.... N... P...

Elle releva le regard vers Mélinda et son expression lui fit très peur. Si bien que son regard se mis à briller d'un léger bleu clair et que ses pouvoirs psy entrèrent en action. D'abords, Mélinda cessa net de bouger, pas même le petit doigts, comme si elle était entravée. Puis, la peur montant d'un cran, elle lui envoya un Choc Mental, envoyant Mélinda se plaquer contre le plafond de la cabine, toujours sans pouvoir bouger, alors que Haruna se précipita vers le verrous, tentant fébrilement de l'ouvrir, toujours paniquée. Sous le coup du stress, elle envoya dans la tête de Mélinda un fragment de son passé...

Il faisait sombre, humide et l'air puait le sexe et les déjections. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait plus vue la lumière du jour, qu'elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là. Son corps était amaigrit, et du sperme séché maculait son corps. Haruna était entravée à des barres transversales, un gode épais vibrant intensivement dans chacun de ses orifices, maintenu par du gros scotch, alors que deux pinces étaient accrochés à ses tétons. Elle n'avait pas les yeux bandés, ceci afin qu'elle puisse voir ses tortionnaires. En revanche, un anneau maintenait sa bouche ouverte, depuis tellement longtemps qu'elle en avait mal. D'après ce qu'il y'avait autour d'elle, Haruna était certaine qu'elle se trouvait dans la remise du gymnase. Les portes finirent d'ailleurs par s'ouvrir et laissèrent un groupe d'une demi-douzaine d'élèves, d'après leur corpulence, entrer dans la remise. Ils étaient nus et cagoulés, et était plus grands qu'elle. L'un d'eux avait une caméra dans sa main, la même que depuis qu'elle était séquestrée ici...

La vision, qui avait durée à peine une demi dizaine de secondes, avait pris fin, en même temps que Mélinda reprenait le contrôle de ses mouvements. La porte des toilettes était grande ouverte, et on pouvait entendre des pas précipités dans les escaliers. Haruna courait vers sa chambres pour s'y enfermer, morte de peur et des larmes coulant sur son visage...

Mélinda avait peut-être commis une erreur de jugement... Elle avait grillé le sétapes, mais, quand elle avait vu que son baiser avait marché, elle avait voulu passer à la suite. Oh, bien sûr, elle s’attendait à un mouvement de rejet légitime, mais... Ce fut juste un peu plus fort que ce qu’elle avait prévu. Alors qu’elle s’avançait vers Haruna, cette dernière envoya une onde de choc sur elle, et renversa Mélinda, produisant un choc sourd, que, fort heureusement, aucune des joueuses n’entendit. Béni soient les casques audio et les explosions de PNJ. Mélinda heurta le mur en grognant, et eut droit à une vision... Un souvenir d’Haruna, que cette jeune femme (apparemment dotée de pouvoirs psychiques) avait enclenché. En réalité, la vampire connaissait l’histoire d’Haruna, car Clara lui en avait parlé... Elle avait été violée par plusieurs adolescents, et, depuis cette période, était totalement asociale, devenue une otaku. Si elle n’allait plus en cours, c’était à cause de ça, son père lui payant des cours par correspondance. Mélinda le savait, et son désir n’avait pas été de pénétrer immédiatement Haruna, mais de lui faire comprendre qu’une verge s’apprivoisait...

Du sang coulait de son nez, et elle s’essuya, observant les gouttes pourpres sur ses doigts, avant de soupirer.

*Ça, c’était imprévu...*

Haruna avait filé tellement vite que personne n’avait rien remarqué, et les filles jouaient entre elles... Comme si elles savaient qu’Haruna était spéciale, qu’elle avait souvent des absences, et qu’il ne fallait pas s’en inquiéter outre mesure. Mélinda se redressa lentement, reprenant ses esprits, puis avisa l’escalier, sur sa gauche... Et commença par replier sa verge. Elle remit ensuite rapidement ses vêtements, et, sans plus hésiter, grimpa l’escalier. Elle sentait le groupe sanguin d’Haruna, et se rapprocha donc de la porte de cette dernière.

C’était une porte à la japonaise, qui coulissait sur le côté, et elle n’était pas totalement fermée. Le sang d’Haruna tambourinait dans son corps, et Mélinda s’approcha, réfléchissant... Il allait falloir qu’elle fasse preuve de psychologie, et surtout de douceur. Haruna avait connu un véritable traumatisme, et Mélinda était plutôt bien placée en matière de traumatismes. Elle posa sa main sur le rebord de la porte, hésitant toujours sur la manière dont elle allait aborder les choses.

« Haruna, je... Je suis désolée, je ne voulais pas te faire peur... »

Inutile de vouloir la menacer ou faire du chantage, ce qui était parfois les techniques privilégiées de Mélinda contre les petites timides. Ici, elle allait opter pour une autre stratégie. Elle écarta légèrement la porte, et finit par rentrer.

« Je... Je voulais juste te faire du bien, Haruna... »

Difficile de dire quoi que ce soit de plus... Il fallait d’abord voir la manière dont la Polymorphe allait réagir, Mélinda espérant bien ne pas se recevoir une autre décharge psychique en pleine figure.

Haruna s’était précipitée dans sa chambre et avait rapidement fermée sa porte, avant de se recroqueviller sur son lit, dos au mur et les genoux contre sa poitrine. Heureusement, la chambre de ses parents n’était pas au même étage et ces derniers n’avaient donc pas été réveillés par son vacarme – manquerais plus qu’eux aussi ne la voient sous une forme non humaine – et la jeune fille pouvait donc pleurer toutes les larmes de son corps sans déranger personne. Lorsque Mélinda avait fait apparaitre son… machin, elle avait fait ressurgir toutes ses peurs et ses traumatismes d’un seul bloc. Son subconscient avait parler en premier et elle avait donc envoyée valser la fille avant de prendre la fuite. Ce n’était probablement qu’une question de minutes, avant que toutes ses copines ne soient au courant et ne la traite comme un monstre. Pourquoi fallait-il qu’elle se retrouve toujours seule ?

Pourtant, lorsque la porte s’ouvrit, il n’y avait pas une hordes de filles haineuses. Seulement Mélinda, qui s’exprimait avec un ton hésitant et peu assuré.

- Haruna, je... Je suis désolée, je ne voulais pas te faire peur... Je... Je voulais juste te faire du bien, Haruna...

Haruna ne répondit pas. D’ailleurs, elle ne bougea pas d’un poil, continuant de pleurer sur son lit, n’osant tout simplement pas relever la tête pour regarder celle qui lui faisait face. Haruna avait encore la vision de cet épais membre masculin qui s’apprêtait à la pénétrer. Il lui était difficile de se laisser faire après tout ce qu’il lui était arrivé, quand bien même Mélinda lui promettait de lui faire du bien. C’était instinctif, elle ne pouvait rien y faire.

Plus bas, il y’eu un peu d’agitation. Les autres filles de la team commençaient à se rendre compte que cela faisait un moment que Haruna et Mélinda s’étaient absentée, et l’une d’elle s’adressa aux autres, en regardant par-dessus son écran.

- Dites, y’en a pas une qui veux aller voir ce qu’elles font ? Clara, Zan, c’est vous qui l’avez ammenées, vous pouvez y aller ?

Les choses ne se passaient pas comme prévues, mais Mélinda, fort heureusement, était habituée à réagir face à l’imprévu. Elle n’avait pas prévu qu’Haruna se sauve en courant, mais Mélinda avait peut-être sauté une ou deux étapes en lui présentant d’emblée son zob’. Les humains de la Terre n’étaient pas habitués à ce genre de spectacles, qu’ils voyaient comme des manifestations contre-natures… Néanmoins, est-ce que cette situation suffisait à expliquer l’état de panique dans lequel se trouvait actuellement la belle et timide Haruna ? Elle était recroquevillée dans un coin de sa chambre, avec son apparence… Anormale. Une apparence qui avait induite Mélinda en erreur, en lui donnant le sentiment qu’Haruna venait de Terra. Elle avait pris une apparence étrange, et se tenait dans un coin de la pièce, pleurant doucement. Elle n’eut aucune réaction quand Mélinda entra, et cette dernière ferma doucement la porte derrière elle, avant de lentement se rapprocher. C’était ce genre de situations où Mélinda marchait sur les œufs, et devait donc faire attention à ce qu’elle disait. Quand Haruna avait pété les plombs, elle lui avait balancé dans la figure une image mentale, montrant une scène de viol assez trash’. Assise sur le sol, sa tête était contre son lit, et Mélinda se rapprocha, puis se pencha à côté d’elle, et, lentement, délicatement, elle caressa ses cheveux.

« Je… Je ne savais pas que tu avais été violée, Haruna, je… Enfin, si je l’avais su, je… J’aurais abordé les choses différemment… »

Elle se mordilla les lèvres, et décida d’aborder les choses en faisant preuve de l’arme qui, jusqu’à présent, lui réussissait le mieux pour rassurer les petites timides : la sincérité.

« Je sais ce qu’on ressent, Haruna… J’ai été violée par mon grand-frère et mon père pendant des années, alors… Je ne compte pas te forcer à faire quoi que ce soit que tu ne veux pas, ma puce… »

Mélinda pouvait encore insister, mais elle sentait bien qu’elle avait perdu Haruna. Le seul moyen de la convaincre était donc de lui glisser quelques mots gentils, puis de la laisser réfléchir. Autrement dit, tendre un hameçon, et l’inciter ensuite à revenir la voir. Pour commencer, le fait qu’elle ne soit pas effrayée par son apparence blanchâtre ne pourrait qu’encourager Haruna pour la suite. La vampire se releva donc lentement, quand elle entendit des bruits de pas, et vit la porte s’ouvrir… Sur Clara et sur Zan.

« Oh…
 -  Haruna ? Qu’est-ce qui t’arrive ?! »

Des deux, Zan avait toujours été la plus sociable, et elle se rapprocha donc d’Haruna, en venant la prendre dans ses bras.

« Oh, ma choupette, mais qu’est-ce que tu as ?! »

Difficile de résister à Zan et à ses assauts de câlins…

Haruna n'entendait même pas Mélinda, enfermée dans sa bulle, voyant son sexe défiler dans sa tête parmi d'autres scènes de viols et d'agressions physiques. Bulle qui au final, n’éclata que lorsqu'une chaleur réconfortante ne vint la prendre par surprise. D'abord surprise de cet élan de tendresse, la Gardevoir le fut encore plus en reconnaissant la voix de Zan. D'ailleurs, Haruna eu un temps d'hésitation, se rendant compte que la chinoise n'avait même pas été choquée de son apparence une seule seconde, l'avait reconnue directement et l'avait spontanément prise dans ses bras. Lorsqu'elle se rendit compte de tout ça, Haruna l'enserra à son tour et termina de pleurer, le corps secoué de quelques sanglots. Il lui fallut de très longue minutes pour se calmer, pendant que Zan la rassurait avec quelques tapes dans le dos.

Le visage à moitié fourré dans le cou de Zan, Haruna lui expliqua, entre coupé de quelques reniflements, ce qui c'était déroulé avec Mélinda dans les toilettes et, surtout, la présence de ce sexe masculin qui avait tenté de la pénétrer. Il était évidant que la jeune fille faisait une fixation la dessus, ne parvenant pas à se défaire de cette image.

- C'est.. C'est p-plus fort que m-moi... Je... Je peux pas... P-Peux pas... Je...

Peu importe comment Mélinda avait voulue la jouer avec elle, les membres masculin la terrorisaient.

- J'a... J'avais si p-peur... Mon... Mon p-pouvoir... il... il a agit d-de lui m-même...

Haruna resta un long moment dans ce câlin doux et chaleureux, avant de finir par s'en écarter, repoussant doucement Zan après s'être enfin calmée. Entre temps, Clara était partie, sans doute pour donner une excuse aux autres filles pour justifier son absence, mais elle revint bien vite. Haruna alluma la lampe de chevet et attendit qu'elle revienne et ne ferme la porte, pour faire face aux trois filles, toujours sous sa forme non humaine. Zan avait l'air de se foutre complètement qu'elle ait une autre apparence et Clara elle, était clairement sur le cul. Au final, seule Mélinda semblait indécise. Mais vu qu'elles étaient restées là et ne s'étaient pas enfuis en la voyant, la jeune fille considérait qu'elle leur devait bien une explication. Elle prit donc énormément sur elle pour essayer de parler... Ah oui, elle était nue aussi, mais sous une forme de Pokémon, elle s'en foutait un peu à vrai dire...

- Après... Après mon déménagement, suite à... mon plus gros traumatisme, j'ai emménagée à Seikusu et été inscrite à Mishima... Seulement... Les problèmes que j'avais eu au collège avec les autres élèves ont recommencés au lycée... Un jour, j'ai fais le souhait d'avoir des pouvoirs, comme les Pokémon, pour pouvoir me défendre... Je sais, c'est débile dis comme ça... Et la nuit suivante, il y'avait un garçon dans ma chambre... ici même. Au début, j'ai crue que c'était un lycéen qui était entré par effraction pour me violer... Et il s'est présenté à moi comme étant le Dieu des jeux vidéos...

Haruna eu un rire... Pas un grand rire, nan, juste un petit rire jaune, un peu coincé et qui démontrait à quel point elle était mal à l'aise... Puis elle reprit.

- J'ai pensée au début à une blague... Ou si j'avais tapée dans l’œil d'un Otaku au lycée... Par "dieu", j'ai d'abord supposée qu'il se faisait appeler ainsi parce qu'il était incollable, où un autre truc dans le genre, et il m'a balancé un truc, genre il ferait de moi une fidèle si je répondait à son questionnaire de geek, et ma récompense serait un pouvoir lié aux jeux vidéos... J'ai pris le test de ce type à la rigolade, oubliant complètement qu'il était entré par effraction dans ma chambre... C'est la seule fois où un garçon m'a fait rire plutôt que crier... A la fin, je lui ai répéter mon souhait, puis le noir...

Haruna s'assit sur son lit, tête baissée et mains croisées sur ses jambes, avant de relever la tête.

- Le lendemain, évidement, j'ai constatée aucun changement notoire... J'ai crue à un rêve à la con et ma vie à repris son rythme, entre les blagues de mauvais goûts et les menaces... Et puis... Quelques semaines après, j'ai de nouveau été agressée par un groupe de lycéens... Et sous la peur j'ai... pris une forme de Pokémon... C'est venu quasi instinctivement... Aujourd'hui, je sais toujours pas si ce garçon qui est venu dans ma chambre était vraiment un dieu, où si c'était un mage qui avait vu ma détresse... Mais plutôt que de me donner les pouvoirs des Pokémon, il m'a permis de prendre leur apparence en prime...  En théorie, je peux aussi offrir une forme à quelqu'un de proche, si cette personne le désir... Mais j'ai jamais essayée la pratique...

Haruna fini par allumer son portable et alla sur un certain site internet, avant de dire à Mélinda de venir regarder, sentant qu'elle était complètement paumée.

- Voilà... Voilà ce que je suis... actuellement...

Elle se doutait que ça devait également être étrange pour ses deux autres amies, et elle leur adressa un petit sourire timide...

Les explications finirent par venir, alors que le câlin de Zan détendit un peu Haruna. Mélinda aurait pu la caresser, aussi, mais elle avait eu peur qu’Haruna ne la repousse, dans la mesure où elle était à l’origine de son traumatisme. Pour elle, c’était une raison amplement suffisante pour la repousser ! Silencieuse, Mélinda laissa donc Zan s’exécuter, et, ensuite, cette dernière alla donner les explications attendues. Haruna avait bénéficié des faveurs d’un Dieu pour hériter de ses formes, liées à un jeu vidéo dont Mélinda avait entendu parler bien des fois : « Pokemon ». Une véritable vague de mode au Japon, où tous ses esclaves voulaient acheter les dernières versions de ce jeu. Mélinda, elle, y était un peu hermétique, comme à l’image des jeux vidéos de manière générale. Elle resta dans un coin, bras croisés. D’une petite voix douce, Haruna, dans sa forme verte et blanche, continuait à parler, et, régulièrement, Zan venait l’embrasser doucement, tout en la tenant dans ses bras, retournant la prendre après qu’elle eût été sur Internet leur donner quelques explications.

Gardevoir. Mélinda vit le nom du Poketruc, et trouva que, effectivement, il ressemblait à Haruna. Elle pouvait visiblement prendre d’autres formes, et la vampire hocha silencieusement la tête. Se confier avait visiblement calmé Haruna, et Clara s’était assise, ne sachant pas trop non plus quoi dire. Haruna conclut avec un léger sourire, et Zan, en souriant, l’embrassa sur la joue.

« Là, ma chérie, tu vois... Nous n’avons pas hurlé comme des folles... Retiens bien une chose, Haruna, car c’est très important... Tu peux me confier, et tu peux aussi te confier à Mélinda. Je sais qu’elle te fait peur, mais, crois-moi, c’est une femme en qui tu peux avoir toute ta confiance... »

Haruna avait visiblement du mal à y croire, et Zan, de la tête, fit signe à a vampire de s’approcher. Acquiesçant, Mélinda posa sa main sur l’autre épaule d’Haruna.

« Je... Je suis désolée pour tout à l’heure, Haruna, je... Je ne voulais vraiment pas te faire de mal, tu sais...
 -  Ton histoire est incroyable, Haruna, renchérit Zan, alors je suis sûre que la mienne, en comparaison, te semblera bien fade... Mais il me faut être honnête avec toi... »

Clara se leva alors, et rejoignit le trio, formant un quatuor, ou, plutôt, un trio qui entourait Haruna, les mains de Clara venant doucement se poser sur ses hanches, une flopée de délicats baisers.

« Moi et Clara, nous avons volontairement renoncé à notre liberté pour servir Mélinda... Elle est notre Maîtresse, et nous sommes ses esclaves. Nous le sommes volontairement, Haruna, car, de cette manière, nous avons droit à une vie de rêve...
 -  Je les ai aidés à admettre ce qu’ils étaient, Haruna, je les ai aidés à s’épanouir, et, en retour, nous formons une grande famille, soudée et unie. »

Zan se rapprocha alors de l’oreille d’Haruna, et, après un baiser sur sa joue, glissa quelques mots finaux, comme une sorte d’aveu final :

« Notre Maîtresse est une vampire...
 -  ...Et elle ne souhaite que notre bonheur. Sans elle, Haruna, nous ne nous serions jamais rencontrées... »

En définitive, le meilleur argument de vente de Mélinda Warren avait toujours été ses propres esclaves. Comment la juger pour ses actes, quand lesdits actes donnaient lieu à de tels fruits ? Des esclaves heureuses, épanouies, et infiniment bien plus libres que n’importe quelle jeune fille qui penserait connaître la liberté... Et, soudain, Mélinda prit Haruna dans ses bras, et se blottit contre elle.

« Je suis désolée, Haruna, tellement désolée de t’avoir fait revivre tes cauchemars... Ma pauvre chérie... »

Suite à sa longue tirade, Haruna eu de nouveau droit à un long câlin de la part de Zan, qui continua de la réconforter, tout en lui affirmant que Mélinda n'était pas quelqu'un de mauvais. Il y'eu également quelques petites choses très étonnantes. Que la chinoise lui fasse de légers baisés sur les joues et le front n'était pas surprenant, la jeune fille sachant son amie très tactiles, mais voir Clara en faire tout autant et silencieusement, voilà qui n'était pas commun. Haruna avait tellement l'habitude de la voir extravertie et un peu j'en foutisme, que la voir aussi douce et quasi langoureuse la laissait sur le cul. Mais était-ce parce qu'elle voulait être réconfortante avec elle ou... y'avait-il autre chose ? La jeune fille l'avait déjà vue une fois jouer à Pokémon... et elle n'avait que des femelles dans son équipe...

La suite la ramena soudainement sur Terre.

- Moi et Clara, nous avons volontairement renoncé à notre liberté pour servir Mélinda... Elle est notre Maîtresse, et nous sommes ses esclaves. Nous le sommes volontairement, Haruna, car, de cette manière, nous avons droit à une vie de rêve...

- Je les ai aidés à admettre ce qu’ils étaient, Haruna, je les ai aidés à s’épanouir, et, en retour, nous formons une grande famille, soudée et unie.

- Notre Maîtresse est une vampire...

- ...Et elle ne souhaite que notre bonheur. Sans elle, Haruna, nous ne nous serions jamais rencontrées...

Ce fut...beaucoup à digérer d'un coup... Non pas le fait que Mélinda soit une vampire - après tout, elle même était une créature surnaturelle aujourd'hui, alors elle pouvait bien concevoir la chose - Mais le fait que ces deux amies soient des esclaves volontaires... pour elle qui, à un moment de sa vie, avait vue sa liberté être fortement restreinte à une remise de gymnase, avait du mal à visualiser le concept... Mais bon, après tout, si elles étaient heureuses ainsi, pourquoi pas ? Elle put également noter, lorsque Mélinda la pris à son tour dans ses bras pour s'excuser, ressemblait un peu à sa mère lorsqu'elle la câlinait... Était-ce de cela dont elle parlait quelques minutes plus tôt ? Une grande famille ?

- Ce... Pas grave... tant que tu... euh... tante plus de me... pé... péné... avec ton ma... chin...

Ce que voulait dire Haruna, c'était qu'elle voulait bien lui pardonner, si elle ne tentait plus de la rendre avec son sexe masculin... Elle voulait bien découvrir le plaisir sexuel, mais uniquement entres filles... avec des anatomies féminines, et rien d'autre... Après tout, cela lui était toujours inconnu... Du coin de l’œil, Haruna crue voir ses deux amies en train de se frotter entrejambes... Et si... ?

- Huu.... Les filles... c'est parce que je suis nue, que... vous vous frotter là ? Ou c'est à cause de... de ma forme de Pokémon ? Vous avez un fan... un fantas... ?

Le mot qu'elle voulait dire était "fantasme", mais bien entendu, il avait du mal à franchir ses lèvres... Elle ne pensait même pas que l'on pouvait fantasmer sur sa pokémorphose... Et pourtant, il y'avait de quoi.

Tant qu’elle ne tente plus de la pénétrer... C’était mal connaître Mélinda que croire qu’elle ne réessaierait plus... Mais elle allait laisser le temps s’écouler avant de réitérer l’expérience. En attendant, Haruna s’était plutôt bien faite à l’idée que ses deux meilleures amies soient des esclaves, et appréciait plutôt bien le câlin de Mélinda, puisqu’elle ne la repoussait pas. La situation commençait donc à se stabiliser, lorsqu’Haruna remarqua l’excitation latente de Zan et de Clara. Zan était encore assez jeune au sein du harem, et bénéficiait donc de cette inexpérience qui faisait qu’elle n’était pas totalement maîtresse de son corps, contrairement à Mélinda. Il fut donc facile pour Haruna de la percer à jour, ce qui l’interpella, l’amenant à demander si la voir nue, ou dans l’une de ses pokémorphoses, ne constituait pas une sorte de... De... Ce fut là que Mélinda sourit, en constatant qu’Haruna était incapable d’achever ce qu’elle avait à dire.

Mélinda se retourna vers Clara et Zan.

« Les filles, je pense que vous pouvez descendre, et mettre un terme à la soirée. Dites qu’Haruna est fatiguée, et proposez-leur d’organiser une autre partie plus tard. »

La vampire prenait naturellement la direction des opérations, et les deux filles hochèrent la tête, puis filèrent rapidement, Zan promettant à Haruna de revenir très vite. Les deux femmes passèrent ensuite vite, et Mélinda, une fois seule avec Haruna, resta contre elle, et vint caresser ses belles petites joues, en arborant sur ses lèvres un tendre sourire.

« À nous, ma puce... Et, pour répondre à ta question... Tu es un fantasme ambulant, Haruna... »

Les mains de Mélinda continuaient à tendrement caresser ses joues, remontant pour masser ses espèces de curieuses oreilles rouges. Sous cette forme, Haruna était un peu plus petite, et Mélinda se voyait tellement bien la pénétrer, là, contre le mur... Mais chaque chose en son temps. Tout d’abord, il fallait commencer par la rassurer. Ensuite, par se rapprocher, et, enfin, ce ne serait qu’à partir de ce stade que les deux femmes pourraient vraiment se faire l’amour comme il fallait. Un moment que Mélinda attendait avec une certaine impatience, il fallait bien l’admettre.

Pendant que Clara et Zan descendaient, et parlaient aux convives, Mélinda s’écarta, et entreprit, à nouveau de se déshabiller, juste devant Haruna.

« C’est vrai, Haruna, je suis une esclavagiste... Mais je n’attends pas de toi que tu me serves... Du moins, sauf si tu veux le faire volontairement. Pour l’heure, j’aimerais juste être ton amie, et, pour ça, je compte bien te montrer que le sexe est loin d’être effrayant que ce que tu penses... Car ce que tu as vécu, Haruna, ce n’était pas du sexe, c’ne était une déformation grotesque. Moi, je te montrerais vraiment ce que c’est. »

C’était une promesse qu’elle lui faisait, tout en se déshabillant intégralement, puis elle s’écarta, et alla se coucher sur le lit, se posant sur le dos, s’appuyant sur ses avants-bras.

« Acceptes-tu que nous fassions l’amour, Haruna ? Zan et Clara nous rejoindront ensuite, si tu le souhaites... Ce sera doux, ma chérie... Doux, et magnifique... Crois-moi, quand nous en aurons fini, la seule chose que ton corps souhaitera, c’est recommencer... Encore, encore et encore... »

Elle parlait de sa voix douce, mielleuse, horriblement sensuelle, terriblement irrésistible.

Comment se refuser à une telle nymphe ?

- Les filles, je pense que vous pouvez descendre, et mettre un terme à la soirée. Dites qu’Haruna est fatiguée, et proposez-leur d’organiser une autre partie plus tard.

Tandis que les deux amies d'Haruna descendirent, Mélinda se tourna vers elle, aussi douce sensuelle que dans les toilettes... Sauf qu'une chambre, offrait sans doute un cadre plus agréable qu'une cabine de WC. La vampire lui affirma qu'elle était un fantasme ambulant, et continua de la caresser, ayant visiblement très envie de goûter ses formes et, plus généralement, son corps. Haruna se sentait bizarre. Habituellement, lorsque les garçons voulaient jouer avec son corps, ils la forçaient et brûlaient les étapes pour la pénétrer de force, pour la violer. Mélinda à l'inverse, caressait inlassablement son corps, mais sans jamais approcher ses seins ou son intimité. Pour la jeune fille, il était désormais évident qu'elle souhaitait effectivement lui faire l'amour, mais surtout, lui donner du plaisir. Un plaisir qu'elle n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir, jusqu'à ce soir. Et à force d'être caresser, elle sentait une douce chaleur commencer à la réchauffer au niveau du bas ventre... et à se rependre dans son corps...

Tout en se déshabillant à nouveau, Mélinda lui affirma qu'elle était effectivement une esclavagiste, mais que c'était uniquement à elle de décider si elle voulait se soumettre à elle ou non. Forcément, Haruna n'en avait pas le désir... Pas de suite du moins, cela demandait réflexion. Et puis, elle avait des parents aussi, elle ne pouvait pas les abandonner du jours au lendemain, pas après tout ce qu'ils avaient fait pour elle. D'un autre coté, sans doute pourra t-elle la guérir de sa phobie ? Et peut être la protéger plus efficacement ? Mais il lui fallait avant tout savoir ce qu'on attendrait d'elle, si jamais elle acceptait la chose. Alors qu'elle était toute perdue dans ses pensées, la vampire se rappela de nouveau à elle, allongée nue sur son lit.

- Acceptes-tu que nous fassions l’amour, Haruna ? Zan et Clara nous rejoindront ensuite, si tu le souhaites... Ce sera doux, ma chérie... Doux, et magnifique... Crois-moi, quand nous en aurons fini, la seule chose que ton corps souhaitera, c’est recommencer... Encore, encore et encore...

Haruna déglutit, avant de se redresser et venir à son tour sur le lit, croupissant dessus... et de rester devant elle, sans savoir quoi faire...

- Tu... Euh... Je...

A défaut, elle préferra s'allonger à coté d'elle, les bras le long du corps, finisant par tourner la tête vers elle, rouge de gêne et légèrement tendue.

- Je... sais pas comment... f-faire...

Toute confuse, la belle Haruna ne savait plus où se mettre, et Mélinda sentait toute sa gêne en la voyant se rapprocher lentement d’elle. Un sourire sur le coin de la bouche, la vampire s’était tranquillement étalée sur son lit, offrant ainsi à Haruna la vue de son corps magnifique. Délicieusement nue, elle s’offrait à elle, dans toute la splendeur de son corps nu, invitant la jeune femme à venir... Et, toute perturbée, Haruna, qui ne savait vraisemblablement plus où se mettre, avança lentement. Elle avait moins peur de Mélinda, la vampire le sentait, et en souriait. Son lit était agréable, et ceci... Ceci n’était que le début d’une grande et joyeuse relation. La vampire n’allait pas se séparer d’une femme aussi belle et aussi talentueuse. Alors, Haruna finit par sortir de sa léthargie, et s’accroupit sur le rebord du lit, face à Mélinda, qui venait de se coucher sur le flanc, utilisant sa main comme appui-tête.

Devant elle, Haruna l’observait, toute timide, sans savoir quoi faire, et avoua donc, d’une toute petite voix penaude, qu’elle était totalement larguée. Elle s’allongea donc, et leurs jambes se frottèrent, faisant frissonner Mélinda, qui sourit quand son amante lui avoua ne pas savoir quoi faire.

« C’est normal, mon cœur, répliqua Mélinda en caressant l’une de ses joues. C’est moi qui vais tout t’apprendre, ici... Dans ce domaine, je suis une experte, et, pour simplifier, au moins là-dedans, tu peux légitimement me considérer comme ta maîtresse... »

Mélinda se redressa alors, et posa l’une de ses mains sur l’épaule de la Pokemorphe, se dressant au-dessus d’elle. Leurs seins vinrent à se frotter tendrement, et un délicat sourire vint se dessiner sur les lèvres de la vampire. Elle l’embrassa à nouveau, et s’étala un peu sur son corps, en soupirant de plaisir. La femme l’embrassa tendrement, assez longuement, prenant tout son temps, puis releva ensuite son visage. Elle n’avait pas cherché à glisser sa langue, juste à frotter son corps contre le sien, afin d’habituer Haruna au contact d’un corps féminin contre le sien.

La vampire esquissa un nouveau sourire.

« Ça te plaît, Haruna ? Sentir mon corps contre le tien ? Tu as vu mon corps... Je veux que tu me dises quelle est la partie de mon corps que tu préfères le plus... Je veux que tu me le dises autrement qu’avec tes mots. Touche cette partie, ou embrasse-là... Sache que le sexe passe avant tout par le toucher, C’est le principal sens qui est requis, alors... Je veux que tu parles avec tes mains, Haruna. Puisque tu as du mal à parler, ma puce... Caresse mon corps. Tu peux fermer les yeux, si tu veux, mais... Je veux que tu caresses mon corps. »

C’était ainsi que, progressivement, elle allait l’éduquer bien comme il fallait...

Haruna ne savait pas du tout quoi faire, ce genre de situation étant totalement inédite pour elle... En un sens, il était ironique qu'elle soit novice en la matière, alors qu'elle n'était plus vierge depuis des mois... Mais pouvait-elle considérer que ce soit ce soir, qu'elle perdrait réellement sa virginité ?

- C’est normal, mon cœur. C’est moi qui vais tout t’apprendre, ici... Dans ce domaine, je suis une experte, et, pour simplifier, au moins là-dedans, tu peux légitimement me considérer comme ta maîtresse...

La jeune fille sourit timidement à sa remarque, ainsi qu'à sa caresse... C'était peut être une réflexion un peu tordue, mais en considérant sa forme actuelle, Haruna pourrait effectivement considérer Mélinda comme sa Dresseuse ? Pourtant, ce n'était pas un entrainement au combat qu'elles feraient, mais bien une partie de sexe... La vampire se redressa au dessus d'elle et se mit à se frotter contre elle, tout en l'embrassant légèrement, faisant doucement soupirer la Kirlia, qui pour le moment n'osa pas trop bouger, assimilant les nouvelles sensations de plaisir qu'elle ressentait. C'était relativement étrange... Comme des picotements agréables le long de son corps... des picotements d’avantages centrés au niveau de sa poitrine et de son intimité. Ses tétons frottèrent contre ceux de Mélinda, ses petits seins écrasés par ceux de son amante, plus imposants, et elle laissa échapper un faible gémissement...

- Haaa...

- Ça te plaît, Haruna ? Sentir mon corps contre le tien ? Tu as vu mon corps... Je veux que tu me dises quelle est la partie de mon corps que tu préfères le plus... Je veux que tu me le dises autrement qu’avec tes mots. Touche cette partie, ou embrasse-là... Sache que le sexe passe avant tout par le toucher, C’est le principal sens qui est requis, alors... Je veux que tu parles avec tes mains, Haruna. Puisque tu as du mal à parler, ma puce... Caresse mon corps. Tu peux fermer les yeux, si tu veux, mais... Je veux que tu caresses mon corps.

Haruna hocha légèrement la tête, et leva les bras de chaque coté de Mélinda. Elle hésita un petit moment, ne sachant pas comment s'y prendre, avant de les poser sur le dos de son amante. Les débuts furent quelques peu maladroit, ses mains se contentant de glisser un peu vite sur son dos. Toutefois, au fil des minutes, ces gestes se firent plus lents. Ce n'était pas encore sensuel, mais ça s'en rapprochait un peu tout de même. Haruna n'était cependant pas encore tout à fait à l'aise et son visage était rouge de gêne, ses rougeurs se voyant d'autant plus que son visage était blanc. Elle fini bientôt par entendre la porte s'ouvrir de nouveau. Se doutant que Clara et Zan étaient revenues, elle rougit encore plus, embarrassée à l'idée d'agir de la sorte devant ses amies. Toutefois, un regard de Mélinda l'encouragea à continuer.

Tandis que les deux autres filles commencèrent à se déshabiller, Haruna glissa ses mains vers les fesses de Mélinda, en se disant que cela ferait sans doute plus d'effet que sur son dos et, sans se départir de ses rougeurs, demanda d'une toute petite voix.

- Ce... C'est bon... comme ça ?

Les timides avaient du mal à parler, alors... Il fallait leur dire de communiquer autrement qu’avec les mots. Haruna n’était pas la première jeune fille timide qui tombait sur Mélinda. Shii, Ayumi, Alice... Il y en avait eu beaucoup, et elles avaient toutes un point faible, toutes un angle, une zone à partir de laquelle la timidité s’envolait pour révéler la perversion se dissimulant dessous. Dans ce domaine, Mélinda avait un rôle de formatrice, ou, comme elle le disait, de « Maîtresse ». Avant de la rencontrer, Alice restait une jeune Princesse timide et un peu enfantine. Après son passage, Alice avait toujours conservé ce caractère un peu naïf, mais était maintenant devenue, pour le plus grand plaisir de la vampire, une belle perverse. Haruna, cette petite timide, allait suivre la même route, peu importe le temps que ça prendrait...

Mélinda était sur elle, et sentit les mains de la jeune femme se déplacer lentement, venant tâtonner son dos, appuyant sur ses omoplates. La vampire sourit en sentant la jeune femme la caresser... Puis la porte s’ouvrit, et le regard d’Haruna se tourna...

« Ne pense qu’à moi, Haruna... À nous... Ignore le reste, il n’y a que nous deux en ce moment... »

À côté, Clara et Zan étaient toutes les deux en train de se nettoyer, après avoir mis fin à la soirée. Une fin un peu précipitée, mais pour une seconde soirée en perspective, qui s’annonçait délicieuse. Il y avait en effet bien longtemps que les deux geeks rêvaient de faire l’amour avec Haruna, car elles savaient que cette dernière avait des problèmes avec le sexe. Clara, en réalité, n’avait pas invité Mélinda sans arrière-pensée en tête.

Les deux adolescentes étaient maintenant toutes nues, observant silencieusement le spectacle, et sourirent de concert en voyant les petites mains blanches d’Haruna glisser le long du dos de Mélinda, pour s’appuyer sur ses fesses. Un sourire amusé éclaira les lèvres de Mélinda, qui remua un peu son bassin, de gauche à droite, comme pour mieux accompagner les mouvements de la jeune femme, qui continua à parler, de sa voix toujours aussi faible, mais qui commençait à gagner un peu d’assurance :

« Ce... C'est bon... comme ça ? »

Elle sourit de toutes ses belles dents, et l’embrassa sur le bout du nez :

« Évidemment, Haruna... Tu aimes mes fesses, alors ? Tu aimerais que je masse les tiennes ? Que je les embrasse ? Parce que moi... J’aime bien quand on masse les miennes. Remue tes doigts, crispe tes doigts dessus, allez... Crispe et serre-les, sans avoir peur de me faire mal. Serre-les et remue-les. Tu peux fermer les yeux, si tu veux plus de concentration... »

Mélinda parlait calmement, sur un ton se voulant très sensuel, et elle alla ensuite tendrement embrasser Haruna, pendant quelques secondes, venant coincer entre ses lèvres la lèvre supérieure de la jeune femme, la mordillant même un peu... Mais très légèrement.

Lentement, elle était en train de l’initier...

- Évidemment, Haruna... Tu aimes mes fesses, alors ? Tu aimerais que je masse les tiennes ? Que je les embrasse ? Parce que moi... J’aime bien quand on masse les miennes. Remue tes doigts, crispe tes doigts dessus, allez... Crispe et serre-les, sans avoir peur de me faire mal. Serre-les et remue-les. Tu peux fermer les yeux, si tu veux plus de concentration...

Si elle avait eu une forme de type Feu, de la fumée aurait put litéralement sortir de ses oreille, tant elle était rouge de gêne. Écoutant les conseils de la vampire, elle ferma les yeux, peut être en forçant un peu trop, pour ne plus voir cette situation au combien embarrassante. Et si effectivement elle crispait les fesses de Mélinda, c'était d’avantage pour ne pas se crisper elle même, que par soucis de donner du plaisir. La jeune fille n'arrivait tout simplement pas à croire qu'elle ait pu se retrouver dans une telle situation, elle qui avait seulement espérée jouer avec sa team... Enfin... Pas à ce genre de jeu en tout cas.

Haruna se mit donc effectivement à serrer les fesses de son amante, à les malaxer, un peu maladroitement certes, mais elle faisait du mieux qu'elle pouvait. Néanmoins, elle se contenta seulement de les masser, sans même penser une seule seconde à s'occuper de sa rondelle. Cela ne lui venait tout simplement pas à l'esprit. Et, malgré ses paupières closes, elle entendait toujours distinctement ce qui se passait autour d'elle. On pouvait même dire qu'ils semblaient décuplés avec un sens en moins. Haruna entendit donc clairement les soupirs de plaisir de Mélinda, mais aussi les gémissements de ses deux camarades un peu plus loin. Timidement, elle ouvrit un œil dans leur direction, et son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle vit se qui se passait à coté.

Clara et Zan étaient en train de s'embrasser langoureusement, tout en se caressant ouvertement l'intimité, se doigtant doucement, alors qu'elles étaient accroupies l'une en face de l'autre, leur cyprine s’égouttant doucement sur le sol de sa chambre. Haruna observa cette scène durant quelques secondes, avant de se rendre compte de quelque chose. Frottant doucement ses cuisses l'une contre l'autre, ce doute devint évident.

Elle mouillait...

Plus question de repli pour Haruna, plus question de fuite. Elle était entre les douces et habiles mains de Mélinda Warren, vaincue et docile. Mélinda la laissa faire, mains posées sur ses hanches. Elle rougissait furieusement, petite créature fragile... Lentement, Haruna était en train de succomber. Lentement, elle s’abandonnait à la volonté de sa, désormais, nouvelle Maîtresse. Le nez de la vampire se frotta à sa joue, et elle sentit les mains d’Haruna se serrer sur ses fesses. La jeune femme n’arrivait même pas à parler, yeux hermétiquement clos, se rouvrant juste quand elle tournait la tête, afin de voir Clara et Zan en train de s’embrasser passionnément. Clara avait beau être très proche de Shii, elle couchait volontiers avec d’autres personnes, notamment Zan. La petite Chinoise était une grande coquine, elle aussi, et les deux femmes s’embrassaient goulûment, langoureusement, le tout en se caressant et en se serrant l’une à l’autre. Le spectacle, en vérité, ne manquait pas de charme, et, tandis qu’Haruna mouillait, Mélinda se pencha vers sa joue, et l’embrassa à hauteur du cou.

« Ne tourne pas ta tête, ma chérie... Continue à les observer. Elles sont magnifiques, hein ? Et garde bien tes mains sur mes fesses, j’aime les sentir dessus... »

Mélinda pouvait sentir le sang d’Haruna s’emballer, l’amenant à mouiller, un délicieux nectar qui venait contre son corps. Sous la timidité, la lubricité se dévoilait progressivement. Elle allait faire d’elle une vraie perverse ! Et, pendant qu’elle observait les deux femmes, en train de s’embrasser et de se doigter, Mélinda embrassait et léchait sa joue et son cou, mordillant doucement sa peau, venant ensuite frotter son nez, en se faisant plaisir... Et l’une de ses mains descendit vers son sexe.

« Haaa... Zaaan, hummmm...
 -  Claaaraaaa... Haaaaaannnn... »

Elles s’embrassèrent à nouveau, et on put ensuite les voir jouer avec leurs langues, les sortant mutuellement pour se les pourlécher mutuellement, le tout sous le regard de la belle Haruna... Et les doigts de Mélinda caressèrent alors son sexe,  se rapprochant de ses lèvres intimes... Pour s’y glisser.

« Maintenant,... Hummm,... Regarde-moi, ma chérie... »

Haruna fonctionnait presque en pilotage automatique, et leurs lèvres se retrouvèrent proches, tandis que Mélinda la doigtait avec un doigt, le reste de sa main posée contre sa peau douce et chaude.

« Conserve une main sur mes fesses, remonte l’autre jusqu’à mes cheveux... Puis embrasse-moi, et on s’embrassera passionnément, comme elles... Vas-y, ma puce... »

Comment résister à tant de douceur et d’autorité en même temps ?

Haruna avait étrangement chaud en cet instant. Elle avait l'impression de transpirer alors que son corps était toujours sec, mis à part peut être la liqueur qui s'échappait entre ses cuisses serrées. Mélinda lui demanda de ne pas détourner la tête, de les observer... et c'est ce qu'elle fit, le visage toujours rougis par la gêne, mais qui laissait peu à peu place au plaisir, qui montait doucement mais surement. A les regarder, Clara et Zan avaient l'air de ressentir énormément de plaisir, qu'elles transmettaient à la belle Pokémorphe. Mélinda plongea alors ses doigts dans son intimité humide, et Haruna laissa échapper un bref gémissement, non pas de douleur, mais de plaisir, à sa grande surprise.

- Maintenant,... Hummm,... Regarde-moi, ma chérie...

Haruna regarda de nouveau Mélinda, remarquant à quel point ses lèvres étaient proches, attirantes... Son propre souffle était chaud et transpirait de désir, sous les assauts intimes de la vampire.

- Conserve une main sur mes fesses, remonte l’autre jusqu’à mes cheveux... Puis embrasse-moi, et on s’embrassera passionnément, comme elles... Vas-y, ma puce...

Lentement, une de ses mains remontait le long de son dos, pour venir se perdre dans la chevelure bouclée de Mélinda. Haruna sembla hésiter un peu, se mordillant la lèvre inférieure lorsque Mélinda s'approcha d’avantage de son visage. Mais finalement, leur lèvres s'unirent ensembles, et la langue de la vampire put entrer rejoindre celle de la Gardevoir dans un doux et tendre ballais. Elles restèrent ainsi durant quelques secondes, avant que Mélinda ne se détache. le souffle d'Haruna avait encore montée en température, elle se sentait fiévreuse. Le baisé avait été incroyablement bon. Si bon que Haruna voulait encore goûter à cette agréable douceur, qui faisait battre la chamade à son cœur. Elle fit alors la demande qui scellera désormais son avenir.

- Haaa.... Haaaa... En... Encore... M... Maîtresse...

Mélinda lui avait fait découvrir une nouvelle facette du sexe, qui lui était inconnu jusque là. Un cocon de douceur et de chaleur, qu'elle voulait découvrir plus en profondeur...