Containment Point [Cavalerie d'Acier]

   Son petit manège semblait marcher, elle pouvait entendre et voir Nora gémir aussi bien de plaisir que de frustration, donnant à Néméria envie d'accélérer un peu la cadence, bougeant un peu plus vite. Cela augmenta cette démangeaison qui la prenait à son intimité, cette envie de plus en plus brûlante et forte d'être prise, que Nora finisse par lui enfoncer son vit en elle, qu'elle la baise avec force et ardeur, qu'elle la porte au septième ciel ! Mais elle résistait de faire plus, continuant ses mouvements, malgré cette envie qui lui fessait presque mal, elle continuait à se frustrer avec Nora au maximum, pour que ce plaisir refréner ne soit que plus qu'extase et passion.

   Elle gémissait et soupirait, son corps bouillonnant, sa chaleur corporelle grandissant, peinant à résister à cette torture qui lui fessait mal, cette frustration qui rongeait son frein, sa patience et son envie. Elle pouvait sentir la verge de Nora se durcir de plus en plus, d'atteindre une belle taille, lui donnant encore plus envie. Néméria s'appuya un peu plus, écrasant presque son intimité dessus, ses lèvres intimes accueillant plus profondément la largeur de la verge, l’appréciant encore plus.

« Je... Je vois ça, Néméria... Tu... Tu sais chauffer tes partenaires, ma chérie... »
-Mmmmh... il faut bien... excité sa partenaire, pour mieux apprécier sa fougue.... répondit Néméria en gémissant.

   C'est ce qu'elle aimait faire, chauffer ses partenaire, afin de rendre la suite plus passionnante, plus intense ! Elle aimait aussi cette chaleur qui s'emparait d'elle, fessant suer son corps, collant sa tenue à sa peau, devenant presque translucide, épousant les forme de son corps, collant à son intimité et à ses sein, dévoilant ses tétons, ses lèvres intimes et l’absence de sous vêtements ! C'était aussi plaisant que jouissif. Elle continuait, la sueur perlant sur son front, frottant son intimité le long de cette appétissante verge qui avait atteint son diamètre maximal, qui ne demander plus que de pénétrer. Son intimité en feu, la douleur de cette frustration, tout ce plaisir s'accumulant, Néméria avait du mal à y résister et à cesser son manège, afin de soulager cette extase dévorante.

   Mais elle ne put rien faire, car Nora l'attrapa par la nuque et l’attira vers elle, avant de se mettre sur le côté, de la retourner et de se mettre au dessus d'elle, inversant les rôles. Néméria crut qu'elle allait afin la prendre, d'enfoncer son mandrin en elle, mais Nora suivit le même manège, mimant un coït, frottant sa verge contre son intimité déjà en flamme, y rajoutant de l'huile. Elle se colla à elle, accentuant la température, gémissant et tremblant contre elle, leur souffle ardent se mélangeant dans les cheveux de l'autre, leur gémissement de plaisir et de frustration se mélangeant en une douce symphonie.

   Le faux-coït que lui fessait subir Nora était un supplice, ses gémissement en témoigner devant leur intensité et leur sonorité. C'était presque mesquin de sa part de la faire languir ainsi, alors que son corps ne souhaiter que se faire prendre. Après un moment, Nora lui susurra à l'oreille :

« C’est ça, hein, Néméria ? Tu... Hum... Tu veux que je te baise... Que je te baise en profondeur ?! Que je traite comme ces traînées et ces salopes que je défonce chez moi en leur éclatant le cul pendant des heures... »
-Mmmmh... oui... OUI ! S'écria t-elle, avec ardeur.

   Bien qu'elle n’apprécia pas trop le fais qu'elle le compare à de vulgaire fans qui ne souhait que se faire prendre par leur idole, Néméria avait trop envie de se faire prendre, mais une idée lui traversa la tête. Avant que Nora ne puisse faire quoi que se soit, Néméria se retourna, afin de lui montré son dos, avant de se relever, l'obligeant à faire de même. Rapidement, Néméria l'attrapa par son bras droit, la tirant vers l'avant tout se déplaçant sur le côté gauche de façon à la mettre face à elle, puis elle la plaqua contre le lit, inversant une nouvelle fois les rôles, ses mains plaquant ses bras contre le matelas.

-Sauf que JE vais te baiser durant des heures ! Lui dit Néméria un sourire au lèvres. J'espère que tu es endurante... ma salope !

   Rien de t-elle pour pimenter les choses, comment aller réagir Nora ? C'est ce qui intéresser Néméria, car Nora semblait plus dominante que dominé, dommage qu'elle na pas de corde, cela aurait était plus excitant. Rapidement, elle écarta sa tunique de son intimité, avant de la présenter au gland du chibre dur comme l'acier de Nora, puis elle s'y empala d'un coup. La verge glissa comme dans du beurre mou, les parois aussi glissante que de l'huile, s'écartant comme par magie de son chemins, avant d'être stopper dans son élan, toute sa taille étant entrée dans l'entre humide de Néméria, qui poussa un long crie de plaisir, toute sa frustration enfin satisfaite.

-Oh que c'est bon ! Murmura t-elle, en amazone sur Nora, son esprit perdue dans l'extase.

   Elle mit ses bras sur le bassin de Nora, avant de soulever son bassin et de l'abattre brutalement, avant de recommencer par des coups plus léger et rapide, variant la vitesse.

L’envie et le désir sexuel des deux femmes rebondissaient entre elles, comme une balle de ping pong qui tournoierait d’avant en arrière. Elle comptait la prendre, la baiser contre le lit, défoncer cette Tekhane, exactement comme les Tekhanes aimaient se faire l’amour. Le sexe se devait d’être intense, violent, passionné, car il était le fruit d’une civilisation tournée vers le sexe. Tout Tekhos respirait le sexe et les pulsions sexuelles. On ne comptait plus le nombre de publicités encourageant au sexe facile, à l’achat de sex toys, à la visite de prostituées, ou à l’achat d’esclaves sexuels. C’était une société entièrement frustrée, une frustration résultant de ce déséquilibre sexuel, avec une grande majorité de femmes, et une minorité, de plus en plus réduite, d’hommes. Cependant, Nora n’était pas là pour songer à l’état de la société tekhane, simplement pour se faire cette belle soldate... Elle comptait ainsi la prendre, exactement comme elle prenait les jeunes fans, souvent des adolescentes qui se pavoisaient devant elle, habillées comme des voitures volées. Elle adorait les prendre, les serrer contre le mur, les entendre couiner et sentir leur mouille sur sa queue, chacune de ces femmes avec le cul en feu étant un rappel de la chance qu’elle avait eu, cette chance de bénéficier d’un nouveau corps après son échec contre les Formiens, et la torture qu’elle avait subie.

Nora allait donc la prendre quand Néméria la repoussa, se releva, puis inversa les rôles. En quelques secondes, Nora se retrouva couchée sur le lit, avec Néméria se dandinant au-dessus d’elle. Oh oui... Certes, certes, elle jouait souvent la dominatrice, mais inverser les rôles... Pour être honnête, ça ne la dérangeait nullement, bien au contraire ! Elle aimait coucher avec des femmes fortes, et c’était pour ça qu’elle se tournait vers des militaires, vers des soldates aguerries.

« Sauf que JE vais te baiser durant des heures ! glissa alors Néméria. J'espère que tu es endurante... ma salope ! »

Starlight se mit à sourire malicieusement, une lueur de désir brûlant dans ses yeux :

« Tu n’as pas idée, ma belle... »

Et, suite à cette phrase, Néméria alla se planter sur elle, écartant le bas de sa tunique, révélant ainsi l’accès à son intimité, propre et luisante. Elle s’enfonça sur elle, le bâton s’enfonçant dans le trou. Néméria se mit à remuer d’avant en arrière, et Nora posa ses mains sur ses hanches. Baiser pendant des heures... Ce n’était pas qu’une métaphore, Nora en était techniquement capable. Dans son corps, les nanomachines de GeoWeapon Corp. vivaient, bouillonnant en elle. Ils lui permettaient de gagner en assurance, de retrouver sa vitalité, son énergie, et ainsi d’avoir une solide endurance sexuelle.

Néméria y allait joyeusement au début, avant de, au bout de plusieurs minutes, se stopper, toute la queue de Nora, grosse et joufflue, s’enfonçant profondément en elle, totalement engloutie dans son antre intime.

« HAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

Nora se mordilla les lèvres, et ses mains se crispèrent sur les hanches de Néméria. La femme se pencha alors vers elle, posant ses mains sur son bassin, puis releva son propre bassin, et l’abaissa ensuite, donnant de grands coups de reins, violents et douloureux. Entre elles, le plaisir était violent, le sexe torride, et, posant sa main sur ses cheveux, Nora tira Néméria vers elle, et sa bouche heurta la sienne, dans un tendre baiser, son corps se tendant vers l’avant. L’autre main de Nora alla palper ses fesses, appuyant dessus, pressant et pinçant sa peau, malaxant son cul... Et elle termina ce pelotage par une gifle.

« Hunnnnn... Danse, danse, ma belle salope... Danse avec moi !! Oui, ouiiii, ouiiii !! »

   Néméria remuait son corps avec sensualité et plaisir, abaissant et levant son bassin avec passion et délice, libérant et enfermant cette hampe de chaire dans son antre humide et chaude, dégoulinant de mouille, coulant sur la base de la verge de Nora, s'agglutinant avant de couler sur le côté, tachant les draps autrefois propre et soigneusement mit. Elle retombait lourdement, le claquement de son bassin sur celui de sa délicieuse amante, résonnant avec force, se mélangeant à leur gémissement ardent et passionnées, à leur crie d'extase et de plaisir, formant ensemble leur mélopée, leur musique.

   Elle continuait inlassablement, retombant toujours avec force, avant de remonter en fessant de petit mouvement rotatif avec son bassin, fessant tourner son intimité autour de la queue de Nora, créant plus de friction. Elle ne retenait pas ses cries de plaisir, gémissant d'extase. Elle déplaça ses mains sur la poitrine de Nora, titillant ses tétons, malaxant et pétrissant sa poitrine, tandis que l'autre mit ses mains sur ses hanches. Elle tomba durement, enfonçant le plus profondément et rapidement la queue de Nora en elle, écoutant avec extase son crie de plaisir, comme une douce mélodie à ses oreilles, tout en sentant les mains de Nora se crisper sur ses hanches.

   Néméria observa avec délice Nora se penchait vers elle, en la voyant mettre ses mains sur son bassin et s’apprêtant à donner un coup de bassin après l'avoir baisser. Le coup fut fort  et douloureux, sa queue heurtant son col de l'utérus, mais infiniment délicieux à ressentir, Néméria lâcha un crie d'extase, suivit de gémissement de plaisir, quand Nora pilonna son antre, accompagnant ses geste par ses propres coups de bassin, chutant avec force en même temps que Nora donner un coup, puis se retirant en même temps, rendant la pénétration plus forte et le coulissage plus rapide.

   Néméria fut attirée avec force par Nora, quand celle-ci l'attrapa par la tête, leur lévres se heurtant, leur langue se mélangeant, partageant leur salive, le tout avec passion et ardeur. Une main de Nora se glissa sur les fesses de Néméria, jouant avec, tripotant son cul, le pinçant, le massant... avant de finir sur un claque. Entre temps, Néméria avait fait de même avec sa poitrine, torturant avec amour son tétons, le pinçant, le tournant, tirant dessus ou malaxant ses seins.

« Hunnnnn... Danse, danse, ma belle salope... Danse avec moi !! Oui, ouiiii, ouiiii !! »
-Mmmmh.... Je vais te donner une... AAAAH.... u..une danse que te n’oubliera jamais, ma petite pute à moi ! Souffla Néméria, avant de lui mordiller affectueusement l'oreille.

   Néméria ralentie le rythme de ses coups et rajouta des mouvements rotatifs, variant parfois le sens, testant de nouvelle façon pour « danser ». Sont corps bouillonnant, mélangeant sa chaleur à celle de Nora en se collant à elle, frottant sa peau contre la sienne, léchant avec avidité son cou, remontant vers sa bouche pour l'embrasser fougueusement, son intimité inondée de mouille, noyant la verge de Nora dans une flot de mouille, coulant de ses lèvres intimes lorsque la queue de Nora se retirait, évacuant le trop plein de mouille.

   L'atmosphère se réchauffait autour d'elle, l'odeur de sueur commençant à se répandre partout dans le dortoir, les cries de plaisirs, les claquements des bassins et les gémissements d'extase noyer l'air de leur symphonie.

Le sexe était quelque chose de commun et de banal à Tekhos, ce qui n’était pas sans poser problème avec les Formiens. La société tekhane était une société hyper-sexualisée, où les mœurs étaient pratiquement inexistantes. Chaque jour, on voyait sur des écrans géants des publicités pour des esclaves sexuels, des vibromasseurs très perfectionnés, des androïdes sexuels... Et, entre soldats, la donne était similaire. Néméria et Nora se faisaient joyeusement l’amour, Néméria dansant sur le corps de la Novaquienne. Pour cette dernière, coucher avec une militaire de carrière était un véritable bonheur, la changeant de toutes les pisseuses et les fangirls hystériques auxquelles elle était habituée. Elle caressait les hanches de Nora, retournant s’allonger sur le lit, se couchant bien confortablement, sentant le corps de Nora remuer sur le sien, sans que jamais, à aucun moment, sa verge ne quitte l’antre intime de la colonelle. Elles n’avaient pas attendu longtemps avant de faire l’amour, ce qui était une constante chez Nora. Quand elle voyait une fille qui lui plaisait, elle l’invitait chez elle, et, en à peine quelques minutes, si ce n’est quelques secondes, elle était déjà en terrain de la besogner. Quand on récupérait un corps parfait, on avait envie de s’en servir, de profiter de sa chance. Nora savait que c’était aussi le raisonnement de la Baronne de Novac. Chez elle, les nanomachines avaient amélioré son corps, accru sa beauté naturelle, et développé sa libido. Milwën Novac avait rattrapé le temps perdu, et Nora, en ce moment, faisait de même.

Les minutes défilaient rapidement, ponctuées par leurs soupirs et par leurs gémissements. Néméria dansait sur elle, remuant d’avant en arrière, engloutissant totalement sa longue queue en elle, et le résultat final ne tarda pas à venir. Au bout de multiples minutes de cette danse joyeuse et effrénée, où Nora griffait les hanches de Néméria, elle finit par jouir en elle.

« Haaaaaaaaaaaaaa... !! »

L’orgasme explosa, fulgurant, vif, et elle se vida dans le corps de la femme, déversant pendant de longues secondes son foutre chaud, par le biais de multiples giclées. Elle se déversa ainsi dans le corps de la femme, et soupira lentement, profondément, se sentant... Tellement mieux.

« Oh, si c’est bon... »

Nora resta encore posée pendant quelques secondes, puis finit par se relever, et embrassa Néméria, la remerciant par ce biais. Sa langue fila ensuite sur l’oreille de la colonelle, et un sourire étira les belles lèvres de la femme.

« Je te remercie pour cette agréable pause, Néméria... Tu as les hanches solides. »

Starlight aurait bien continué à s’amuser avec elle... Mais elles avaient toutes les deux un agenda chargé. Elle se redressa donc, et remit ses vêtements en place, ainsi que ses cheveux.

« Si jamais tu t’ennuies ce soir... Mes quartiers te seront accessibles. »

   Néméria bougeait avec grâce et candeur fessant bouger son bassin avec expertise abreuvant Nora de délicieuse sensation, ses soupirs et ses gémissement l'encourageant à faire plus. Elle sentait et exprimé avec une extase non dissimuler la verge de Nora s'aventurant en elle, se frottant contre ses parois, écrasant son clitoris, de remuer la mouille qui recouvrait ses parois et qui s'écoulait de ses lévres intimes. Les coups de bassin de Nora, coupler à la « danse » de Néméria, décuplaient les sensations qu'elles ressentaient, mélanger à la passion et l'ardeur qu'elles mettaient dans leur efforts, mélanger au plaisir qu'elles éprouvaient et qu'elles ressentaient, donnant naissance à une profonde extase au quelle elles se vouaient corps et âmes en ce moment.

   Le plaisir ne cessait de croître et de prendre de l'ampleur sans aucune limite. Elles se rapprochaient de l’orgasme, chacune s'activant pour qu'il soit des plus plaisant et fort possible, gagnant en vitesse et en force, chacune ne cherchant pas à ménager l'autre. La verge de Nora entrait et sortait avec force et vitesse, fessant hurler de plaisir Néméria, crie qui passèrent au hurlement mélangeant joie, plaisir et extase quand elle finit par jouir, noyant son intimité, se mélangeant avec le foutre de Nora, avant de gicler à l’extérieur, dégoulinant sur le bassin de Nora avant de couler sur les draps.

   Néméria haletait de plaisir peinant à reprendre son souffle, se rendant seulement maintenant qu'elle était tremper de sueur, sont habit collant à sa peau, dévoilant ses formes, collant à ses seins fessant ressortir ses tétons, mais pas encore semi-transparent, à moins d'y faire attention. Elle était brûlante, couverte de sueur et le visage rouge par l'effort et le plaisir. Elle embrassa sa partenaire, en même temps soupirant d'aise lorsque sa langue se balada sur son oreille fessant de même, avant de se relever, retirant la bite de Nora de son vagin, libérant un petit flot de mouille, de cyprine et de sperme, dégoulinant de ses lèvres intime, coulant le long de ses jambes.

« Si jamais tu t’ennuies ce soir... Mes quartiers te seront accessibles.
-Je n'y manquerais pas. Susurra Néméria. Ponctuant sa phrase par un petite claque au fesse.

   Néméria ne quitta pas du regard Nora, ses yeux suivant son délicieux corps, fantasmant dessus, jusqu'à ce que Nora quitte le dortoir. Néméria resta debout réfléchissant sur la suite. Son régiment ne devrait plus être loin, mais allait le voir à son arriver serait une perte de temps comparer à ce qu'elle a à faire. Elle s'épongea le front et retira son habit et le jeta sur un autre lit, voulant prendre une petite douche afin d'être plus présentable et se nettoyer un peu. Elle alla dans les douches communes dont l'un des pommeaux de douche s'alluma automatiquement choisissant la température de l'eau idéale pour Néméria, qui en profita un bon quart d'heure, avant de se sécher et d'en sortir rapidement.

   Elle se rhabilla rapidement, réfléchissant sur la suite. Elle retira d'une poche secrète de ses bottes un paquet de cigarette et un briqué, s'en allument une avant de les ranger et de retirer d'une autre poche une unité portable, transparent fessant apparaître par holographie semi-solide des touches et des icones. Elle appuya sur plusieurs touche, puis les images holographique changèrent projetant plusieurs cercle bleu transparent s’emboîtant avant de faire apparaître la tête de Joanna.

<<-Yo Colonelle ! Ça baigne ?>>
-Ça flotte bien, j'ai pas le temps de m'ennuyer. Z'etes où ?
<<-En vue de containement point, on sera là dans environs deux heures.>>
-Laisse les Jerrycans et les Treuckfers sous la protection des Thunders, le reste peut venir directement, ça sert à rien que le reste du régiment reste à se tourner les pouces.
<<-Yokay !>>
-Il ne sait rien passer sinon ?
<<-Quelque course avec des Dérias, des démonstrations de cascades, des problèmes de moteurs sinon rien d'autre.>>
-Bon quartier libre pour tous à l'arriver, faite pas de connerie et que la cavalerie Rhino ne fasse pas de vaques, j'espère que Janel ne fera pas de connerie avec sa moto, on se retrouve au mess ou au bar, sinon au treuckfer n°1.
<<-C'est noté !>>
-Parfais, à tout à l'heure.

   Néméria raccrocha et rangea son portable redevenue normale. Elle tira une latte sur sa cigarette, sans l'enlever avant de souffler la fumer par un coin de sa bouche. Elle comptait visiter le fameux strongold, afin d'admirer le beau bestiau en vrai et elle comptait aussi rendre visite à l'équipage afin d'établir un premier contact, de connaître un peu les mentalités et de prendre un peu la température du groupe. Et puis cela facilitera les échange lors de l'évaluation, y'aura déjà un certain lien, elles se connaîtront déjà. Mais pour visiter le Strongold il lui faudra sans doute l'autorisation de la Commandante Telkion, doutant sur le fait que son grade puise lui donner l'autorisation nécessaire pour le visiter. Et aussi le chemin pour y arriver.

   Elle rebroussa chemin, se dirigeant vers la salle de réunion quitter précédemment. Cela ne lui pas prit beaucoup de temps, mais la salle était désormais vide, ce qui n’étonna guère Néméria, après le temps passer avec la délicieuse Nora. Elle se redirigea donc vers le bureau de la commandante, se rappelant du chemins prit. Elle répondait d'un petit signe de tête au soldates qui la saluer, pensant plus au merveille qu'elle pourrait découvrir en visitant Strongold et à l'équipage. En vue de la porte du bureau de la commandante, Néméria fit de grande enjamber et ouvrit la porte en grand et rapidement, sans pour autant faire beaucoup de bruit, ni se soucier si il y avait déjà quelqu'un, c'était sa manière d'être.

-Re commandant Telkion, j'voulais savoir si je pouvais visiter le fameux Strongold et où se trouver le futur équipage afin de le connaître un peu avant l'évaluation. Dit d'ambler Néméria sur un ton neutre.

   Fidèle à son image, Néméria n'avait même pas prit le temps de toquer à la porte ni d'éteindre ou d'enlever sa clope, continuant à la fumer tranquillement. Sans compter que son haut témoigner d'un récent et intense effort et ses cheveux encore humide.

Diriger une structure comme HBC, c’était quelque chose de très chronophage. Telkion était dans son bureau, et consultait beaucoup de rapports, aussi bien civils que militaires. Heavy Base Camp était une base lourde, abritant énormément de matériel militaire. Des chars d’assaut, des Goliath, des méchas, des armureries remplies à ras bord de munitions… Autant d’éléments nécessitant quantité de rapports, d’inventaires, de formulaires, de révisions, de contrôles mécaniques… Et tout cela, en définitive, arrivait sur le bureau de Telkion. La plupart des rapports étaient lus par ses assistantes, mais Telkion devait quand même en lire une bonne quantité, généralement les plus importants. Elle effectuait de plus quotidiennement des revues de détail, et devait également assister à bon nombre de réunions. Le Containment Point abritait beaucoup de bases, chaque structure ayant un commandement, et, régulièrement, tous ces commandants se rencontraient autour d’une table ronde centrale. C’était réellement une immense organisation, et qui expliquait très bien pourquoi le Containment Point (ou CP) était l’une des zones les plus militarisées au monde. Telkion tirait régulièrement sur sa cigarette en consultant les données.

Fort heureusement, beaucoup de rapports étaient maintenant sous forme numérique, ce qui permettait d’économiser beaucoup de papier. Sur sa tablette graphique, elle consultait donc un rapport. Il y avait, dans son bureau, une carte stratégique de la région, où chaque base principale du CP, désignée par un numéro, avait sa « zone d’influence ». Toutes les patrouilles réalisées dans chaque ZI dépendait de la base principale de ladite zone. Elle consultait donc le rapport en question. Maintenant, la lutte contre les Formiens était essentiellement souterraine. Les Tekhanes avaient bâti, dans les galeries souterraines, de multiples détecteurs, et ces derniers étaient fréquemment attaqués. Les patrouilles, elles, avaient donc pour but, outre les remplacer, chercher les nouvelles galeries creusées par les Formiens. Une stratégie utilisée par ces saloperies d’insectes était notamment de fragiliser le sol, de manière à ce que les galeries s’écroulent sur les bunkers. En conséquence, l’armée devait souvent reboucher les galeries, afin de s’assurer qu’il n’y ait pas d’effondrement sismique.

*Parfois, je regrette franchement l’époque où j’étais juste dans mon mecha…*

Le parcours militaire de Telkion était un parcours exemplaire. Elle avait commencé comme stagiaire sur une base de ravitaillement arrière, en étant alors une étudiante de l’Académie militaire. Son intérêt pour la mécanique l’avait rapproché des unités mechas, et, à la fin de sa formation, où elle avait eu de brillantes mentions, elle avait réussi à rejoindre une escouade de mechas. L’infanterie tekhane était alors en plein développement, car, pour combattre sous terre, on ne pouvait pas compter sur l’aviation, et les véhicules étaient peu utiles. Telkion avait donc rejoint les mechas, après des centaines d’heures de simulations dans les locaux militaires à Tekhos Metropolis. En seulement quelques années, la belle avait réussi à obtenir la tête de son escadron, puis avait continué à grimper les échelons, jusqu’à être nommée responsable de « Heavy Base Camp » à un âge relativement jeune. Telkion était une commandante assez appréciée de ses subordonnées, et qu’on disait extrêmement dévouée à sa tâche. Pourtant, ceci n’avait pas empêché Telkion d’avoir une vie de famille. Sur son bureau, il y avait une photographie dans un cadre, où on pouvait la voir, en compagnie d’une autre femme, et de deux filles, prenant la pose à l’un des parcs publics de Tekhos Metropolis.

Telkion se battait pour elles, pour ses filles, mais elle regrettait parfois d’être à son poste. Certes, sa rémunération était généreuse, et allait tout droit à sa famille, et elle savait que Deborah, sa femme, était maintenant plus rassurée, mais le souffle de l’action lui manquait. On avait appelé son unité la « Skull Squadron » à l’époque, et la Skull’s avait réussi de grands exploits. De hauts-faits de guerre qui avaient valu à Telkion d’être décorée. De fait, elle portait toujours, sur elle, la combinaison bleue moulante intégrale qu’elle portait quand elle travaillait au sein du Skull’s.

La femme était penchée là-dessus quand la porte s’ouvrit brusquement. Elle releva la tête, et vit la Colonelle Néméria entrer, sans se donner la peine de frapper.

« Re commandant Telkion, j'voulais savoir si je pouvais visiter le fameux Stronghold et où se trouver le futur équipage afin de le connaître un peu avant l'évaluation. »

Re ? Voilà qui n’était pas très militaire… Néméria était bien une femme de terrain. Prise au dépourvu, Telkion ne répondit pas pendant quelques secondes. Fort heureusement, la Commandante était moins à cheval sur le protocole que d’autres, une autre des raisons pour lesquelles ses femmes l’appréciaient.

« Et bien… »

Elle appuya sur plusieurs boutons de sa tablette graphique. Une cigarette était doucement en train de se reposer dans son cendrier, et elle tira quelques bouffées, avant de relever la tête vers Néméria.

« Le Stronghold subit tous les jours des contrôles techniques. Le prochain aura lieu dans quatre heures. Nous n’aurons qu’à le voir à cette occasion. Quant à l’équipage… Il se trouve au Dortoir-5C. Je pourrais vous transférer leurs PDA, mais… »

Telkion regardait alors Néméria, et laissa planer quelques secondes, avant de poursuivre :

« Pardonnez-moi, mais… Comme vous avez refusé le commandement du Stronghold, pour des raisons que je comprends tout à fait, soit dit en passant, j’ai du mal à comprendre… Pourquoi vouloir le voir, maintenant ? »

Sa question était légitime. Les informations autour du Stronghold étaient très confidentielles, vu la valeur monétaire et stratégique du projet.

   La réaction de la commandante n'avait rien de surprenant pour Néméria, elle avait connue pire : une Lieutenant-colonelle avait voulue la traîner en cour martial pour manquement de respect envers un supérieur et insubordination croyant qu'elle n'était qu'elle n'était qu'une simple soldate, le choc qu'elle à eu quand elle à sut que Néméria était colonelle était mémorable, d'ailleurs il lui semble qu'elle ne s'en aie jamais remit. Mais Telkion semblait moins « casse couille », comme dirait beaucoup de ses soldates, sur le protocole, mais pas autant que Néméria, qui restait imbattable dans ce domaine.

« Et bien… Le Stronghold subit tous les jours des contrôles techniques. Le prochain aura lieu dans quatre heures. Nous n’aurons qu’à le voir à cette occasion. Quant à l’équipage… Il se trouve au Dortoir-5C. Je pourrais vous transférer leurs PDA, mais… »
-Mais ?

   Néméria n'aimait pas trop ces « mais », ça cache toujours quelque chose de grave, une complication ou quelque chose de bien chiant. Elle attendit la suite, tirant sur sa cigarette sans la toucher et recracher la fumer du coin de la bouche.

« Pardonnez-moi, mais… Comme vous avez refusé le commandement du Stronghold, pour des raisons que je comprends tout à fait, soit dit en passant, j’ai du mal à comprendre… Pourquoi vouloir le voir, maintenant ? »

   Néméria haussa un sourcil, trouvant ça question plutôt bizarre. A son tour elle laissa planait quelque seconde.

-Parce que j'ai pas envie de la faire plus tard. Lacha Néméria. Non plus sérieusement, j'ai refuser le commandement du Stronghold parce que je dirige un régiment entier basé sur la rapidité et l'agilité sur le terrain et je ne pouvais pas abandonner mes troupes, mais ça ne m’empêche pas de baver et de mouiller sur engin pareil et de vouloir le piloter pour le restant de mes jours ! Mais comme je ne peux pas, je voulais juste l'admirer de plus près, le voir en vrai et connaître mieux son fonctionnement avant de partir sur le terrain, car comme il tient plus de la base mobile, son maniement et son contrôle risque d'être différente d'un char normal, je voudrais donc le voir en vrai afin de mieux le connaître. Mais surtout pour le voir de plus près !

   Dans ses yeux, on pouvait voir que Néméria avait vraiment envie de le visiter, avec un peu d'imagination, on pouvait voir l'imposante machine de guerre dans ses yeux.

-Et rassurer vous, je ne ferais que le visiter et voir ce que l'ont m'autorisera à voir, car je me doute bien qu'il n'est pas quelque chose que l'ont peu visiter en toute tranquillité ! Et si c'est impossible, j'attendrais le début de la mission. Rajouta Néméria, avec une pointe de déception vers la fin. Ah et le futur assaut formiens, vous savez a peu prêt quand il va frapper ?

   Néméria posait cette question, car la commandante avait parler d'une attaque imminente, il se pourrait bien qu'elle n'aurait finalement le temps de visiter le Stronghold, car le temps qu'elle organise ses troupes au vue d'une bataille sans elle il s'écoulera du temps, sans parler du fait qu'il faudra du temps pour sortir le Stronghold, sa visite serait plus une gêne dans ce cas de figure.

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   A l’extérieur de l'immense base, du côté Tekhane, le soleil illuminait encore le ciel, bien qu'il semblait entraint de se coucher, un immense nuage de poussière barrer l’horizon, haut de plusieurs dizaine de mètres et trois plus large que sa hauteur. On pouvait entendre de loin le puissant bruit de centaine de véhicule lancer à grande vitesse, leur moteur crachant leur puissance, s'unissant en un son, t-elle le crie d'un immense monstre de métal, courant vers sa proie. Mais en vérité, ce n'était que la Cavalerie d'Acier, du moins la majeur partie. À leur tête, le puissant et redoutable Démarion, symbole même de la Cavalerie d'Acier. Il se dirigeait droit vers une grande porte, suffisamment grand pour laisser entré une dizaine de Goliath-1 alignées et empiler par trois. À son approche une garde contacta Démarion, en l’occurrence Joana.

<<-Ici Nid-d'Aigle 47, bienvenue à Heavy Base Camp, on nous à prévenue de votre arriver. Diriger vous vers les hangars 3A, 3B et 3C, ils ont été réserver pour vous !>>
-Ici Démarion, bien reçu. Merci de l'attention !
<<-À votre service !>>
-Je prendrais un café avec croissant dans ce cas, plaisanta Joana. On à encore quelque véhicule qui vont arriver.
<<-Je prend note, Nid-d'Aigle 47 terminer.>> Répliqua la gardienne sur le même ton, en ouvrant les portes.

   L'imposante armée s'engouffra dans la porte, rejoignant les hangars qui lui étaient attribuer. La cavalerie Rhino se réserva le hangar 3A, tandit que le reste se partagea les deux autres hangars, un immense concert de moteur et de dérapage. Les hangars étaient suffisant pour contenir l'armée entière, possédant un deuxième étage, pour le matériel d'entretien. Rapidement les femmes de la Cavalerie d'Acier prirent possession des lieux installant leur matos pour certaines leur tentes, dormant toujours à côté de leur véhicule.

-Appel générale, quartier libre jusqu'à nouvelle ordre, faite juste le « feu de camp » ! Interdiction de créer des ennuies, sinon la colonelle se fera un plaisir de vous bottez le cul ! Lança Joana sur le canal générale de la Cavalerie d'Acier. Et interdiction de quitter la base !

   Joana éteigna la radio et regarda les deux autre. Liona s'allumait un cigarette, tandis que Ziffa s'étirait en baillant.

-On dégage le plancher les filles, Némé voudra sûrement sa maison cette nuit. Lâcha Liona. Faudra qu'on lui prépare.
-On a encore le temps ! Plutôt envie de me dégourdir les jambes ou passer un peu de bon temps. Dit Ziffa, ses yeux glissant vers les deux autres, montrant son envie grimpante.
-Ooooh non ! J'ai autre chose à foutre, je vais me balader. Avec un peu de chance je vais trouver le mess et boire une bonne bière.
-Mais eeeeeeuuuuh, c'est pas juste ! Se plaigna Ziffa, comme une gamine à qui on aurait priver de son jouet favori.
-M'en fous. Répliqua Liona en sortant suivit de Joana.

   Ziffa fit une grimace montrant son mécontentement, avant de sortir. Les trois secondes s'en allèrent d'un même pas vers la base, n'ayant pas reçu d'ordre de Néméria et n'ayant rien à faire. Autour d'elles, les membres de la Cavalerie d'Acier s'activaient autour, déplaçant des véhicule de façon à libérer le plus d'espace au centre, une habitude pour que les soldates puisent manger, discuter, s'amuser et dormir ensemble. C'était le fameux feu de camps, sans feu de bois par contre.

Telkion esquissa un léger sourire devant la répartie de Néméria. Malgré son sens du devoir, et le fait qu’elle doive continuer à commander la Cavalerie d’Acier, le Stronghold avait tapé dans l’œil de Néméria. La Commandante pouvait tout à fait le comprendre. Stronghold était une pure merveille militaire, une sorte de nouveau type de char d’assaut, une forteresse métallique mobile. Un véhicule qui serait impossible à déplacer dans les grottes, mais qui permettrait de combattre à la surface les Formiens. L’état-major avait de grands projets pour Stronghold, notamment en en faisant un un véhicule central de l’infanterie tekhane. Telkion avait été impressionnée par ce monstre d’acier, et il en était de même pour Néméria, dont le langage cru la faisait naturellement sourire.

« Il est effectivement contraire au protocole de faire voir Stronghold à une personne qui ne fait pas partie de l’équipage... Mais, en tant que militaire, a fortiori une haut-gradée, vous avez signé une clause de confidentialité, au nom du secret militaire. Je n’ai donc aucun problème à vous faire une petite visite du char... »

Néméria était une soldate de carrière, une femme appréciée au sein des tankistes et du personnel technique. Les pilotes de char d’assauts étaient rarement vues comme des héroïnes de guerre, car c’était un métier très ingrât. Néméria, en ce sens, était un exemple pour elles, et plusieurs des jeunes membres de l’équipage de Stronghold voyaient la femme comme un modèle. C’était aussi pour ça que l’état-major avait tenu à inviter Néméria, et à lui offrir le commandement. Strongholdaurait permis de faire d’elle une militaire de pointe, et sa carrière en aurait pris un boost. De fait, au vu de ses états de service, la femme aurait pu, depuis longtemps, demander une promotion. Elle aurait eu un meilleur salaire, mais aurait aussi évolué dans d’autres strates, délaissant le terrain pour les bureaux, comme Telkion. Or, il suffisait de voir Néméria pour comprendre que, contrairement à Telkion, cette dernière n’aurait jamais accepté un poste consistant à remuer des papiers, et à superviser l’administration d’une base. Néméria était faite pour l’action et le conflit, pas pour la réflexion et la stratégie militaire à long terme.

La Commandante écouta ensuite l’autre question de la Tekhane :

« Ah et le futur assaut formien, vous savez a peu prêt quand il va frapper ? »

Telkion haussa les épaules.

« SI nous avions des informations plus précises... Tout ce que nous pouvons déterminer, c’est, grâce à nos capteurs et nos satellites thermiques, quand l’activité de la Formienne connaît une forte croissance. Statistiquement, ces périodes préliminaires correspondent à des assauts massifs. Nous avons fait de tels relevés il y a quelques jours. Parfois, il arrive que ça ne soit rien, que les Formiens cherchent juste à augmenter leurs forces, ou peut-être même qu’ils se battent entre eux... Mais, dans la majorité des cas, ces épisodes thermiques sont préliminaires à un assaut massif et important. Ils surviennent quelques jours après les premiers épisodes thermiques, mais c’est variable. »

Telkion avait observé les relevés et tout l’historique des assauts formiens. Des études scientifiques avaient ainsi permis de montrer que les attaques formiennes faisaient partie d’un cycle, permettant à la population de la Fourmilière, quand elle atteignit un certain pic, de se ressourcer. Des études riches et détaillées, sur des rapports faisant des centaines de pages, permettaient d’établir que, en comparaison, à chaque assaut formien, les Tekhanes perdaient plus que les Formiens, car, là où les Formiens se reconstruisaient vitre, afin de mener plusieurs assauts par moi, les Tekhanes, elles, n’augmentaient pas aussi vite leurs troupes pou leurs munitions. Autrement dit, en se reposant sur ces études, la stratégie du containment serait, sur le long terme, profitable aux Formiens, d’où la nécessité de se lancer dans de nouvelles tactiques, et de développer de nouvelles armes... Comme Stronghold.

La Commandante haussa finalement les épaules.

« Nous nous tenons sur le qui-vive, et chaque garnison est informée de cette situation. Quand les Formiens attaqueront, nous serons prêtes... »

Elle lui sourit ensuite, et s’approcha sur le palier de la porte.

« Bien... Sauf si tu as d’autres questions, nous pouvons aller voir le bébé... »

Telkion était sans aucun doute moins fana de Néméria des tanks... Mais elle devait bien admettre que Stronghold était un gros calibre.

   Contente ? Néméria était folle de joie ! Elle avait un sourire jusqu'au oreille, les yeux débordant d'étoile. Elle résistait à crier de joie, de sauter sur place en poussant des youpie et de serrer dans ses bras la commandante, bon c'est exagérer, mais l'idée était là. À la place, elle semblait trembler un peu, ses bras fessant un peu n'importe quoi au niveau de son bassin et sa cigarette manqua de tomber, tellement qu'elle étirait ses lèvres.

-M... merci beaucoup ! Bredouilla Néméria, l'émotion débordant dans sa voix.

   Elle ne pensait pas que visité ce si beau bijou lui ferait autant d'effet. En même temps, en plus de dix ans de carrière dans les divisions blindées, c'est la première fois qu'elle voyait un tank de cette taille, ne pas le visité et l'admirer en vrai aurait était un sacrilège et un blasphème à ses yeux et à ceux des autres. D'ailleurs comment les autres réagiraient ? La totalité de la cavalerie Taureau voudra le visité et sans doute le piloter. Faudra peut être qu'elle évite de se vanter de ce moment et aller directement vers les sous chef de la cavalerie Taureau pour l'aider dans sa tache, d'autant plus que Telkion lui à bien précisé qu'elle avait ce privilège que grâce à son grade et qu'elle était tenue par secret militaire. Elle n'osa imaginer ce qui pourrait lui arriver si elle venait à divulgué l’existence du Stonghold à ses soldates, quand bien même elle à une confiance aveugle en chacune d'elles, le risque qu'elles en parler autour d'elles de ce merveilleux bijoux atteignez des sommets vertigineux.

   Ensuite concernant son autre question par rapport à l'attaque formienne, elle était à moitié satisfaite, car l'assaut sembler pouvoir frapper à n'importe qu'elle moment, dans une période de plusieurs jours. La date exacte sembler impossible prévoir, ce qui ne rassura par Néméria. Il faudra qu'elle prévienne ses troupes pour se préparer à un assaut à tout moment, car le gros point négatif de son régiment était son temps de préparation, il fallait bien plus d'une journée pour préparer les véhicules, les armées, vérifier leur niveau d'essence et que les troupes se prépare. Elle devra les prévenir le plus vite possible. Elle écouta la commandante dire que les troupes étaient toujours sur le qui vive, avant qu'elle ne l'invite à la suivre.

-YES ! Cria Néméria en sautant, les bras en l'air. Euh.... mer.... désoler, c'est l'émotion ! Souffla Néméria quand elle se rendit qu'elle s'était un peu trop emballer, une main derrière la tête, une expression confuse et un peu honteuse sur le visage avec un petit rire nerveux, avant de reprendre son sérieux. Je vous suis.

   Tandis que la commandante ouvrit la marche, Néméria appuya sur un bouton sur son avant bras, un dispositif qui active le système d'alarme de Démarion qui préviendra l'intégralité de la Cavalerie d'Acier, afin qu'elle se prépare pour une éventuelle attaque. Au moins, elles ne seront pas prise de cour et seront prêtes en cas d'attaque. Ainsi fait, Néméria suivit la commandante, impatiente à l'idée de visiter le Stronghold, s'imaginant au commande. Bien évidemment, l'hangar où était entretenue le bijoux, n'était pas à côté du bureau de Telkion. Elles prirent une navette qui passa par là, un petit véhicule flottant grâce à des propulseur anti-gravité, possédant quatre siège fait d'une matière élastique et douce, épousant parfaitement le corps de ceux qui s'assoit dedans, offrant un confort optimal en plus d'une sorte de remorque afin de transporter des bagages ou autre chose.

   Filant à travers les couloirs réserver aux navettes, avec assez d'espace pour laisser passer deux navette. Le voyage dura quelque minute, jusqu'à arriver devant la porte menant au hangar réserver au Stronghold. Néméria tenta temps bien que mal à cacher son enthousiasme, restant le plus normale possible.

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   Dans les hangars réserver à la Cavalerie d'Acier, lorsque que Démarion envoya le signal d'alerte, une immense agitation c'étaient emparer des soldates. Des chariots anti-gravité slalomé entre les véhicule, chargée de carburant, de munitions et d'obus , des longinus évoluant dans les airs, allant d'un endroit à un autre pour faire des réparations, analysant le moindre centimètre cubes des véhicules pour déceler la moindre fissure ou impact pour le réparer, déchargeant les Treuckfer de roue, de matériaux pour les réparations alors même qu'ils commençaient à peine d'entrer dans les hangars dans leur place respectifs, de même que les Jerrycans qui remplissaient des bidons d'essence alors que les pilotes manœuvraient  pour garer leur véhicules.

   Beaucoup des soldates arrivaient en trombes des portes de services, revenant de leur courte visite de la bases, afin de s'occuper de leur véhicules, grommelant contre cette états d'urgence, mais s'activant prestement, afin d'être la première sur le champs de bataille. Les secondes de Néméria se diriger vers Démarion, afin de le préparer en vue d'une potentielle bataille.

-C'eeesssstt pas justeuh ! Bouda Ziffa. Pourquoi elle est jamais là Némé ? C'est son véhicule aussi non ? Elle viens jamais nous aider.
-Tu te doute bien qu'elle à plus important à faire ! Elle doit discuter des stratégies concernant notre régiment. Lui dit Liona, ignorant qu'elle se trompait lourdement. Et puis y'a pas grand chose à faire, faut juste vérifier le moteur, les bobines de plasmas, les roues, le système de pilotage, le niveau d'essence, l'état du canon, le chassie, les caches d'armes et les armes, leur minutions, leur états, l'état de la mitrailleuse, le système de tir, l’antenne, la radio.... Continua Liona, énumérant la liste de ce qu'il fallait faire.
-Elle n'a pas tord. Coupa Joana. Et puis au moins plus de la moitié n'a pas besoin d'être vérifier !
-De toute façon on y peut rien. Conclue Liona d'une voix brusque.

   Ziffa produisit le bruit d'un gros bourdon avec ses lèvres, le visage boudeur. De mauvaise grâce, elle se dirigea vers l'arrière, afin d'ouvrir l'accès au bobines à plamas, tandis que Liona alla inspecter les caches d'armes et Joana entra dans Démarion afin de vérifier la radio. Cela promettez d'être long.

C’était l’inconvénient avec les Formiens. Depuis que Kerrigan les avait rejoints, ils avaient perfectionné leurs stratégies, car ils connaissaient mieux le fonctionnement des humains. Auparavant, ils attaquaient toujours en un seul groupe, ce qui faisait que les Tekhanes avaient largement le temps de les voir, car les détecteurs se brisaient à leur passage. Maintenant, les Formiens avaient appris de leurs erreurs, et harcelaient régulièrement les détecteurs et les patrouilles, mais sans nécessairement attaquer. Diversions, mensonges, pièges... Ils se livraient à une guerre psychologique atroce, allant parfois jusqu’à relâcher leurs propres prisonnières, dans un état tel que les Tekhanes en étaient profondément dégoûtées, choquées, et de plus en plus démoralisées. Telkion devait bien admettre que les nouvelles stratégies formiennes étaient éprouvantes, et que, plus le temps passait, et moins elle était, en son for intérieur, assurée de leur victoire. Cependant, elle savait comment l’armée fonctionnait : si les officiers venaient à déprimer et à perdre confiance, il n’y aurait plus personne pour repousser cette force d’invasion. Depuis le début de cette guerre, les Tekhanes ne cessaient jamais d’inventer des armes de plus en plus destructrices, de plus en plus violentes, et, à chaque fois, les Formiens leur balançaient autre chose. Telkion était convaincue que Stronghold n’était pas la solution, tout comme les autres projets militaires... Mais, dans ce cas, que faire ? L’être humain était confronté face à une menace inédite, et avait toujours, depuis des milliers d’années, raisonné en des termes militaires et bellicistes : avoir une arme plus grosse que celle de son voisin. Que faire quand cette logique ancestrale arrivait à sa limite ? Les Tekhanes étaient actuellement dans cette position, et, si Telkion se contentait de suivre les ordres, elle se posait des questions.

Néméria, elle, semblait bien plus optimiste qu’elle... Ou, en tout cas, bien moins inquiète. La perspective de Stronghold l’emballa de telle manière que Telkion réussit à sourire délicatement, avant de marcher, filant le long des couloirs et des escaliers de la base. Le Containment Point était une structure massive et labyrinthique, avec de multiples panneaux de signalisation et des terminaux aidant les individus à s’y repérer. Régulièrement, des soldates saluaient Néméria et Telkion.

« C’est par là. »

Elles rejoignirent un ascenseur, et Telkion, à l’intérieur, appuya sur un bouton. On pouvait aussi voir, de temps en temps, des écrans numériques, et ce fut le cas dans l’ascenseur, où il y avait, dans leur dos, un grand écran diffusant des messages publicitaires ou des annonces officielles. Le Containment Point disposait de son propre système de d’alarme, fonctionnant par degrés. Il y avait cinq Niveaux, le Niveau maximal, le Niveau-5, désignant une invasion formienne.

Actuellement, la base était en Niveau-3.

L’ascenseur s’ouvrit ensuite sur un grand hangar, et Telkion laissa à Néméria le soin de reprendre son souffle. Stronghold se tenait là, éclairé par des projecteurs sur le toit et par des lampes sur le côté. Il y avait quantité de techniciennes tout autour, un centre de contrôle à gauche, derrière des vitres blindées. On avait affecté Stronghold à tout un hangar, et de gros tuyaux noirs s’enfonçaient dans son dos, dans des terminaux, afin de le nourrir en essence, et de recharger ses batteries. Ce gros tank était un bébé très gourmand.

« Ne mouillez pas trop vite à l’intérieur, on vient de tout laver... Je vous fais visiter ? »

Question presque rhétorique. Elles allèrent à l’arrière.

Stronghold était une forteresse mobile, et, à l’arrière, il y avait une grande soute abritant des caisses de matériel, et des tanks miniatures, un peu du même calibre que ceux de la Cavalerie d’Acier. La forteresse mobile avait un plan très précis. Il y avait un réfectoire, une salle de loisirs, un simulateur, plusieurs dortoirs, des salles de stockage, une armurerie, et une salle de commandement... Ainsi qu’une salle des machines, et de multiples zones affectées aux canons et aux tourelles de défense.

« Ce monstre dispose de plusieurs milliers de kilomètres d’autonomie grâce à une méthode de combustion avancée de l’essence... Quelle partie de ce tank vous ferait le plus plaisir ? » demanda-t-elle, non sans une certaine note d’amusement dans la voix.

   La monté de l'ascenseur lui parut être une éternité, trépignant sur place, n'arrivant pas à rester en place, ayant des tics nerveux, comme si c'était son premier rendez-vous amoureux et qu'elle avait le trac, ce qui était presque pareil, la chance de pouvoir visité un « titan » de guerre. L'écran qui diffusaient des spots publicitaires et des annonces officielles était agaçant, car les pubs lui parler de produit qu'elle n'avait jamais vue, ni entendue parler, alors qu'ils exister depuis quelque années, ce qui lui rappeler horriblement combien de chose elle à put raté après avoir couper tout les ponts avec Tekhos ou une autre ville depuis plus de quatre ans. Elle devrait penser à prendre une permission un jour... ou même des vacances, pour les deux prochaines années peut être.

   L'ascenseur s’arrêta, les battements de son cœurs s'accélèrent, son souffle devint plus fort et rapide, tandis que les portes commençaient à s'ouvrir, de même que son trac prit de l’ampleur et qu'elle déglutit. La dernière fois qu'elle fut dans cette état, c'était pour Démarion, quand les premiers Goliath de série 1 furent créer, qui à l'époque étaient parmi les plus puissant et dangereux char d'assaut, même à moitié détruit ils fonctionnaient toujours. Elle retint son souffle, n'arrivant plus à respirer pendant quelque seconde, quand elle aperçue le Stronghold. Elles étaient en hauteur, sur une passerelle longeant les parois de l'immense hangar, plus titanesque que son occupant.

   Plus impressionnant et plus imposant que ce qu'elle avait vue sur la tablette et la manière dont elle l'avait imaginer. Elle admira les canons dont le canon principale, qui devait facilement tirer des obus de la taille des Treuckfers, voir un peu plus gros. Elle ne bougeait plus, ses yeux ne pouvant plus quitter le bestiau et ses membres refuser de bougeait.

« Ne mouillez pas trop vite à l’intérieur, on vient de tout laver... Je vous fais visiter ? »

   Le temps que l'information remonte à cerveau et qu'il réalise qu'on parlait à Néméria, il s'écoula une ou deux minutes. Un moment d'absence où Néméria était perdue dans la contemplation du titan, la bave commençant à coulé

-Hein ? Ah ouiouioui ! Pépia t-elle, le yeux ne se décrochant pas de l'objet de sa contemplation, comme si elle essayait de voir à travers son cerveau le mastodonte, quand elle se tourna vers Telkion, ses yeux presque révulser.

   Elle suivit la commandante, ses yeux revenue à leur place initiale, quand la douleur c'était fait sentir. Elle la suivit, essayant de deviner ce qu'il pouvait contenir et avec mal les sensations qu'on pouvait ressentir en le pilotant. Avec un peu de chance elle pourrait le piloter qui sait ! Progressant sur la passerelle, elles atteignirent l'arrière du Stronghold, où un pont permettait d'accéder au monstre de métal.

   Un sacré cul aurait dit Néméria, mais dont l'état lui empêcher de penser à de t-elle chose. D'ici elle put voir l'immensité des soutes, elle aperçut des tanks, qu'elle identifia comme étant des Goliath de série II, moins imposant que leur ancêtre Goliath I, ils possédaient des canons jumelés, pouvant tirer deux obus en même temps, ou deux laser selon son armement.

   Elle se demanda ce qui pouvait y avoir d'autre, s'imaginant très rapidement une piscine, voir un station thermale ou même une salle de cinéma ! Mais elle s’emballer trop, ce dont elle se rendit compte quand elle commença à marmonné ce qu'elle pensait. Mais si elle devait devenir la chef d'un véhicule pareil, elle ne s'en privera pas ! Mais elle savait cela impossible, elle ne pourrait jamais se séparer de Démarion, son vieux camarade de toujours, mais aussi pour se rappeler ses erreurs passer.

« Ce monstre dispose de plusieurs milliers de kilomètres d’autonomie grâce à une méthode de combustion avancée de l’essence... Quelle partie de ce tank vous ferait le plus plaisir ? »
-Euh... je voudrais... Commença Néméria comme si elle était devant un menue au restaurant. Je voudrais visité le poste de pilotage ! Non la salle des machines ! Ou plutôt les postes de tirs ! Ou les... les.... Raahh je sais pas par où commencer. Gémit t-elle.

   C'était comme un vrai menue, elle voulait tout, mais ne savait pas par quoi commencer, tellement que tout lui paraissez fabuleux. Elle se pinça l’arête du nez, réfléchissant. Elle essaya de concilier sa mission et son envie de découverte, cela l'aiderait à choisir quelque qui lui ferait plaisir et qui serait utile. Puis après un moment, une petite poignet de minutes, elle finit par trouver par où commencer.

-Une visite du poste de pilotage me ferais grandement plaisir ! Annonça Néméria, du voix enjoué et impatiente.

   Elle suivit Telkion sur une sorte de plate forme, qui se détacha de la passerelle pour rejoindre le Stronghold. Elles arrivèrent sur un des ponts supérieurs, non loin du poste de pilotage. Sur le chemin, Néméria se força à suivre Telkion et à ne pas s'engager dans la première porte qui lui sembler alléchante, ou un escalier menant à l'étage inférieur pour voir ce qu'il y avait.

Telkion ne pouvait que sourire d’amusement devant l’hébètement de Néméria. Elle observait Stronghold avec la fascination d’une adolescente lors de son premier rendez-vous amoureux. Il fallait bien attendre que cette forteresse d’acier mobile était particulièrement réussie, et promettait encore de beaux jours à l’infanterie tekhane, indispensable dans le conflit les opposant aux Formiens. Cependant, Telkion, un peu plus lucide que Néméria, ne pouvait s’empêcher d’y voir des dépenses inutiles. Certes, c’était un gros tank, si gros qu’il pouvait entretenir d’autres tanks (ce qui ne manquait pas d’une certaine forme d’ironie, à bien y réfléchir), mais, dans la mesure où les combats contre les Formiens étaient de plus en plus souterrains, Telkion avait des réserves sur l’utilité à long terme d’une structure si grosse qu’elle ne pourrait jamais finir sous terre. Est-ce qu’il s’agissait juste d’impressionner la galerie en sortant un tank gigantesque ? C’était presque ce que Telkion pensait, mais elle ne l’aurait jamais dit à voix haute... Et, l’un dans l’autre, ça ne changeait en soi rien aux caractéristiques de Stronghold. Un gros et magnifique tank, une véritable machine de guerre.

Néméria hésitait sur les différentes parties à voir, amusant Telkion. Cet état de transe aurait presque mérité d’être immortalité sur photo ! Finalement, elle proposa différents endroits, et Telkion comprit que la visite guidée allait être intégrale. Finalement, Néméria reprit ses esprits, et opta pour la visite de la « tête » de Stronghold :

« Une visite du poste de pilotage me ferait grandement plaisir ! »

Telkion sourit. « Grandement plaisir »... Comme s’il pouvait y avoir eu le moindre doute sur le bonheur de Néméria en ce moment ! La Commandante hocha la tête, confirmant ainsi la requête de la femme.

« Alors, suivez-moi... »

Les deux femmes s’engagèrent dans les coursives du char. C’était une grande structure, mais beaucoup moins grande qu’une baise du Containment Point. Les deux femmes rejoignirent ainsi rapidement le poste de pilotage. Il se trouvait juste derrière le canon principal, et, premier fait notable, il n’y avait aucune fenêtre, aucune ouverture sur l’extérieur. L’affichage venait en fait d’immenses écrans géants, des caméras tactiques greffées tout le long du tank, et qui permettaient ainsi de voir toute la scène de bataille. C’était une grande pièce en forme de demi-cercle, avec de nombreux ordinateurs et des informaticiennes à chaque poste, chacun ayant des fonctions particulières : vérifier le nombre de munitions, l’état des canons, l’état des chenilles, l’état du blindage, les communications, transmettre les ordres dans les différentes parties, etc...

Quand Telkion et Néméria arrivèrent, le personnel se mit au garde-à-vous. Elles portaient toutes des uniformes bleues, et non des combinaisons de combat, même si, du point de vue de Telkion, ce bleu leur allait plutôt bien.

« Commandante !
 -  Commandante ! »

Difficile de savoir qui elles saluaient le plus: Telkion ou Néméria. Telkion leur indiqua vite de retourner à leurs activités normales, et elle s’avança un peu, venant près de la console principale.

« Regardez ça, Néméria... »

La femme appuya sur un bouton, et les écrans s’affichèrent. Ils étaient le long des murs, ce qui faisait que d’immenses écrans apparurent, permettant de voir l’extérieur. Mais la vision ne se limitait pas qu’à ça, car de multiples rectangles rouges se formèrent, visualisant le personnel présent autour de Stronghold, ou encore les dispositifs de sécurité, comme les tourelles de sécurité.

« Stronghold dispose d’une vision améliorée destinée à éviter le tir ami. Nous pouvons ainsi viser automatiquement les cibles sur lesquelles tirer, ce qui est pratique en pleine mêlée. Depuis cet endroit, nous avons également un aperçu complet sur l’intérieur du tank : dortoirs, atelier, chambres de tir, réserves... Tout est accessible depuis cette partie, qui peut s’isoler du reste du char en cas d’invasion. Nous pouvons alors sceller hermétiquement chaque section, et y répandre un gaz anesthésiant destiné à reprendre le contrôle de Stronghold si la structure est compromise. »

Les conceptrices de Stronghold avaient véritablement pensé à tout, et le résultat final était très impressionnant. Telkion lui en fit la démonstration en appuyant sur un autre bouton, et plusieurs rectangles s’affichèrent. Des caméras de sécurité. Les écrans étaient holographiques. Telkion appuya sur l’un d’entre eux, qui montrait le dortoir, et l’agrandit. Il y eut quelques gloussements amusés, car on pouvait voir deux Tekhanes en train de copuler ensemble contre le mur. L’une était plaquée contre le mur, jambes resserrées autour de l’autre, dont seul le dos était visible depuis l’objectif de la caméra.

« Fascinant, n’est-ce pas ? » avoua Telkion avec un petit sourire en coin.

   Tandis qu'elles progressaient, Néméria regardait partout, au risque de se tordre le cou, imaginant ce cacher cette porte, où mener cette escalier ou à quoi pouvait bien ressemblait t-elle compartiment ou t-elle zone dans son parcours, si bien qu'elle faillit trébucher parfois ou faillit rentrée dans quelqu'un. Elle dansait presque, fredonnant légèrement, les yeux grands ouverts, t-elle un petite fille dans un parc d'attraction. Tankiste dans l'âme, Néméria voyait cette machine de guerre comme l'aboutissement des chars, la forme final des chars d'assaut, l'ultime représentation de la puissance des unités blindés. D'une certaine manière, on pouvait dire qu'il était l'avatar du Dieu des chars, même si il n'existe pas de t-elle divinité.

   Dans tout les cas, l'arriver au poste de pilotage fut rapide et la mâchoire de Néméria faillit se décrocher, tellement qu'elle était bouche bée, son Démarion aurait put facilement y entré ! Le personnelle du poste de pilotage, plutôt de la salle de contrôle, devait compter plus d'une vingtaines de personnes, pour s'occuper des nombreux ordinateurs, les postes de contrôles, les écrans géant qui  recouvraient les murs. Pendant un long moment l'esprit de Néméria se perdit dans la contemplation de ce poste de pilotage. On pourrait croire à celle d'un vaisseau spatial, comme dans les films, BD ou les rares forteresses volantes de l'armée.

   Elle mit du temps à revenir de ça contemplation, sans remarquer que l’équipage venait de la saluer, elle et Telkion. D'ailleurs elle mit un peu de temps pour s'avancer quand Telkion lui demanda de regarder la console principale, regardant les différents écrans, contemplant tout ce que gérer cette pièce, admira chaque image de Stronghold que refléter les écrans, jusqu'à à arriver auprès de Telkion, ce qui prit deux trois minutes. Par ailleurs quelque chose de plutôt comique, et sans doute complémentent inutile, Néméria, de par sa tenue, se distinguer parfaitement du reste du personnelle et de la pièce en elle même de par ses couleurs, fessant presque tache. Un bon moyen de savoir qui ne fessait pas partie de l'équipage et qui était l'intrus, tellement qu'on la remarquer facilement.

   Au niveau de Telkion, une femme appuya sur un bouton du tableau de bord, et les écrans sur les murs s'activèrent affichant l'environnement de Stronghold, donnant l'impression d'une vue à 360°. De plus le personnel entourant Stronghold était ciblée par des rectangles rouges, les visualisant avec précision, ce qui était fort utile pour le déplacement et les tirs pensa Néméria.

« Stronghold dispose d’une vision améliorée destinée à éviter le tir ami. Nous pouvons ainsi viser automatiquement les cibles sur lesquelles tirer, ce qui est pratique en pleine mêlée. Depuis cet endroit, nous avons également un aperçu complet sur l’intérieur du tank : dortoirs, atelier, chambres de tir, réserves... Tout est accessible depuis cette partie, qui peut s’isoler du reste du char en cas d’invasion. Nous pouvons alors sceller hermétiquement chaque section, et y répandre un gaz anesthésiant destiné à reprendre le contrôle de Stronghold si la structure est compromise. »
-Je... je perds mes mots. Souffla Néméria, des étoiles dans les yeux, le visage digne d'une gamine découvrant un lieu magique.

   Son esprit peu enclin à dire quelque défaut et trop aveugler par la splendeur du mastodonte, elle ne pensa pas à agir en temps que tankiste et de relever le problème du système de viser, sa puissance de feu pouvait aisément détruire une ville, une telle puissance rend le tir allier inévitable, ce système servirait uniquement pour l'armement secondaire, le canon principale et les tourelles à triples canons serait inutilisable avec un t-elle système. Il devrait agir pour lancer l'offensive, comme soutien et pour finir l'offensive en cas de problèmes, il ne pourrait mener des charge ou agir comme dernier recourt. Il faudra qu'elle pense à dire ça au futur équipage. 

   Et alors qu'elle se trémoussait sur place, regardant tantôt les écrans et ce qu'il affichait, tantôt l'équipage pour voir ce qu'il fessait, Telkion appuya sur un autre bouton, affichant le système des cameras de sécurité. Des dizaines et des dizaines de cameras de sécurité surveiller l'ensemble de la structure, le moindre compartiment sous surveillance et la moindre coursives aussi. En plus de toute les types de cameras possible, nocturne, thermique et infrarouge, en passant par des détecteurs de chaleurs, mouvements et formiens. Même une araignée ne pourrait pas passer inaperçue.

   Telkion agrandie un des écrans, dévoilant le charmant spectacle de deux tekhanes qui s'envoyer en l'air dans le dortoirs, auquel sourie Néméria, lui rappelant les premiers jours de la Cavalerie d'Acier, où les équipages fessaient plus ample connaissance de cette manière. Avec un peu d'imagination, Néméria arrivait à ressentir les odeurs de fluides des divers équipages s'étant succéder dans Démarion.

« Fascinant, n’est-ce pas ? »
-Très. Répondit simplement Néméria. M'rappelle de bon souvenir et de bon moment.

   Admirant encore un moment les deux tekhanes qui se fessaient l'amour, la pénétrer hurlant à plein poumons, galvanisant sa compagne qui donner de furieux coup de bassin, Néméria se demanda ce qu'elle verrait par la suite. Prenant les devants, elle détacha ses yeux de l'écran et regarda Telkion, qui pouvait voir que Néméria en voulait encore.

-Y a t-il d'autre merveille ici ou ou vous avez quelque chose de plus impressionnant me montré? Demanda Néméria. La salle des machines me botterais bien sinon.

Néméria réagissait comme une sorte de gosse qu’on aurait amené au Wonder Square, un parc d’attractions tekhan très populaire parmi la jeunesse, avec ses galeries virtuelles et sonores. Telkion était amusée par un tel comportement. Néméria en était à un tel niveau d’extase qu’elle avait même fantasmé sur une porte menant à un placard à balais ! Une vraie gamine… Et dire qu’elle avait refusé le commandement de Stronghold ! Plus qu’un simple char, ce véhicule était une véritable forteresse mobile. Cet immense char était une armée à part entière, et, s’il se révélait efficace, Tekhos allait multiplier la production. L’immense forteresse était une véritable usine automatique, permettant de produire des chars d’assaut. Un tank produisant d’autres tanks… Tout ça ne manquait pas d’une certaine forme d’ironie mécanique, propre à l’évolution de la technologie. Telkion admirait ce char d’assaut, cette incroyable prouesse technologique. Un énorme mastodonte qui devait bientôt se déployer, car les ultimes simulations et tests étaient formels : Stronghold était opérationnel. Il ne restait plus que quelques bugs informatiques mineurs à corriger, mais ils n’empêchaient pas le fonctionnement global du véhicule.

Pendant ce temps, les deux femmes d’équipage continuaient à copuler joyeusement. L’armée tekhane encourageait ce genre de rapports, et il était fréquent, dans les casernes, d’avoir de véritables orgies. Les sentiments amoureux et les relations sexuelles étaient toujours les bienvenus pour renforcer les liens entre membres d’équipage. On pouvait deviner les hurlements de joie de la femme pénétrée, qui griffait le beau dos de la femme, qui continuait à la pilonner contre le mur, encore et encore… Une force incroyable et terriblement excitante !

Néméria finit par mettre fin à ce délicieux voyeurisme pervers en demandant à Telkion si elle avait d’autres endroits à lui faire voir.

« Oh, il y a plein de choses à voir… L’usine automatique, le système de récolte de ressources… Mais tout est près de la salle des machines. »

C’était donc leur prochaine destination : le cœur de Stronghold. Elles rejoignirent une coursive, et descendirent une échelle. Telkion marchait, et, comme à chaque fois, les femmes la croisant se mettaient au garde-à-vous en la saluant. Tout en marchant, les explications de Telkion sur le fonctionnement de Stronghold se firent un peu plus techniques :

« La plateforme mobile a été pensée comme un système complet, et dispose donc d’autres fonctions que l’armement pur. Il y a tout un système de collecte et d’exploitations d’éléments minéraux. La forteresse dispose d’une série de drones et de robots dont la fonction varie. Ils peuvent servir à l’éclairage, l’espionnage, mais aussi à la collecte d’informations. Ils cherchent des zones exploitables, et nous envoyons ensuite, soit une équipe, soit des appareils pour collecter des ressources. »

De cette manière, le Stronghold devenait un appareil polyvalent, ce qui pouvait se comprendre. Vu le prix de fabrication, il fallait bien rentabiliser l’ensemble par un système complet et très efficace. L’efficacité du système n’avait jamais été à déplorer, théoriquement parlant. Les drones avaient été testés.

« La salle des machines est tout un ensemble. On y trouve l’atelier, l’usine de fabrication, la salle des moteurs, les générateurs.. »

Le duo s’approcha d’une lourde porte blindée, signalant l’accès à la zone des machines, ou, plutôt, à l’ingénierie mécanique. Les murs étaient plus sauvages, avec des séries de câbles, de tuyaux, et de jets de pression. L’isolation sonore était aussi un peu moins forte, ce qui s’expliquait aussi par le fait qu’on se trouvait près des turbines. On pouvait donc entendre le ronronnement des moteurs, et Telkion rejoignit un escalier en colimaçon, menant vers l’usine de fabrication. Puisque la belle Néméria voulait de l’impressionnant, le mieux lui semblait de lui montrer l’usine.

Elles arrivèrent ainsi, par un couloir, à une plateforme surplombant un ensemble chaotique, une grande pièce entièrement informatisée. La plateforme comprenait plusieurs pupitres, et il y avait une femme, une ingénieure, qui se mit au garde-à-vous.

« Commandante !
 -  Repos, soldate ! Je me contente de presenter notre système à la Commandante Néméria, de la Cavalerie d’Acier. »

L’ingénieure était une superbe femme, drapée dans une combinaison violette futuriste, et qui répondait au doux nom de Nikollet. Nikollet sourit légèrement en voyant Néméria, et hocha la tête.

« Fort bien… L’usine est un système informatique futuriste, très avancé par rapport aux autres critères tekhans. C’est assez normal, car nous n’avons pas de programme social à mener. Pas besoin d’ouvriers mâles pour ralentir la production, ou pour engendrer des coûts de production plus élevés. Ici, tout est entièrement automatisé, et dirigé depuis cette console. Notre base de données abrite les caractéristiques techniques et très détaillées d’un ensemble d’appareils… Des chars d’assaut, mais aussi des drones, des armes, des munitions… Toutes les ressources que Stronghold collectent sont emmagasinées dans des réservoirs, et sont traitées et recyclées dans le dépôt de recyclage, afin d’être utilisées pour concevoir notre équipement. »

Nikollet appuya sur un bouton, et un hologramme tactile s’afficha, comme une extension de l’écran. L’ingénieure appuya sur plusieurs boutons, et plusieurs images se formèrent donc, montrant divers instruments. On pouvait y voir le nombre de ressources disponibles, et les productions en cours.

« Sur le long terme, l’un des projets de l’armée, concernant l’infanterie, est d’utiliser les forteresses mobiles à chaque escouade de chars. Autrement dit, la Cavalerie d’Acier aurait comme base Stronghold. Vos tanks seraient réparés et améliorés ici, et nous pourrions aussi en produire d’autres… Mais, pour l’heure, tout cela reste encore théorique. »

Telkion laissa planer quelques secondes, et reprit :

« Est-ce que vous trouvez ça suffisamment… Impressionnant pour vous ? »

« Oh, il y a plein de choses à voir… L’usine automatique, le système de récolte de ressources… Mais tout est près de la salle des machines. »

   Que des destination qui lui donner envie d'en savoir plus, c'était un privilège que de pouvoir visiter cette merveille. Elle se sentait un peu coupable pour ses soldates, ne pouvant admirer cette merveille, passant leur temps à préparer pour une possible attaque formienne, elle devra trouver un moyen de se faire pardonner, sinon elle risque d'en entendre parler pendant longtemps. Elle suivit Telkion, impatiente à découvrir le cœur du mastodonte, la salle des machines, elle était sur de pouvoir faire entré Démarion, bien qu'il soit presque aussi énorme qu'un Treuckfer ! Plonger dans la joie de parcourir les couloirs du Stronghold, ignorant presque les soldates, un petit signe de tête aussi bref que simple.

   En même temps, elle buvait les paroles de Telkion accrocher à ses lèvres. Un système aussi développer rendait cette merveille encore plus impressionnant aux yeux de Néméria, car sa polyvalence était des plus appréciable, si bien utiliser, il pouvait donner un sérieux avantage du terrain contre les formiens ! Bien qu'elle ne soit pas habituer à tant de technologie dans un char, même pour Démarion, cela ne la déranger pas car c'était des atouts non négligeable pour Stronghold, elle se doutait bien qu'on ne pouvait pas limité ce petit bijoux à être un vulgaire char d'assaut de la taille d'une montagne, plus on élargissait ses domaines de compétence, plus il est utile.

   Après un moment, Telkion annonça qu'elles étaient arrivées à destination, précisant que la salle des machines contenait aussi d'autre fonction, ce dont Néméria n'aurait jamais pus douter de leur existence ! Plus qu'une salle des machines, une véritable usine se tenait derrière cette porte ! Le rythme cardiaque de Néméria s'accéléra légèrement, tremblant d'impatience à l'idée de ce qu'elle allait découvrir. La porte blindée s'ouvrit, dévoilant des murs recouverts de câbles, d'une tuyauterie complexe et de jets incessant de de pression. Les soldates de la Cavalerie Frelon serait aux anges ici. Le ronronnement des moteurs berça Néméria, telle une comptine pour endormir un enfant, appréciant ce son.

   Elle suivit sa guide dans un escalier en colimaçon, se demandant quel joyeux elle allait voir. En quelque minutes, elles débouchèrent sur une plateforme, dominant une pièce contenant d'innombrable câble, installation électrique et tant d'autre. Néméria perdue dans sa contemplation avait vue juste, Démarion pouvait se garer ici, en même temps elle ne fit pas attention à l'occupante des lieux, jusqu'à ce qu'elle parle. Elle sursauta légèrement, avant de la gratifier d'un grand sourire et de lui rendre son salue. Elle observa rapidement l’ingénieure, dont le corps était plutôt appétissant, avant de regarder son visage, écoutant son discours, captivé.

« Fort bien… L’usine est un système informatique futuriste, très avancé par rapport aux autres critères tekhans. C’est assez normal, car nous n’avons pas de programme social à mener. Pas besoin d’ouvriers mâles pour ralentir la production, ou pour engendrer des coûts de production plus élevés. Ici, tout est entièrement automatisé, et dirigé depuis cette console. Notre base de données abrite les caractéristiques techniques et très détaillées d’un ensemble d’appareils… Des chars d’assaut, mais aussi des drones, des armes, des munitions… Toutes les ressources que Stronghold collectent sont emmagasinées dans des réservoirs, et sont traitées et recyclées dans le dépôt de recyclage, afin d’être utilisées pour concevoir notre équipement. »

   Plus que stupéfaite, Néméria était époustouflée ! Elle ne s'attendait pas à ça. Notamment quand l'ingénieure fit apparaître des images holographique montrant l'avancer et l'état des ressources et des productions, l'état des machines, des câblages, la températures et tant d'autre !

« Sur le long terme, l’un des projets de l’armée, concernant l’infanterie, est d’utiliser les forteresses mobiles à chaque escouade de chars. Autrement dit, la Cavalerie d’Acier aurait comme base Stronghold. Vos tanks seraient réparés et améliorés ici, et nous pourrions aussi en produire d’autres… Mais, pour l’heure, tout cela reste encore théorique. Est-ce que vous trouvez ça suffisamment… Impressionnant pour vous ? »

   Un blanc s'installa, Néméria semblait avoir oublier comment formuler des mots, abasourdie. Stronghold ? Comme base ? Elle avait encore de mal à réaliser ses mots, son régiment aurait sa propre base ? Mobile qui plus est ? La Cavalerie d'Acier fessait partie des rares régiments nomades, comme le régiment Ciel Noir, patrouillant sur tout le territoire de Tekhos à l’affût d'une menace extérieur ou d'un nid formien. Affilier à aucune base, Néméria occupait juste une base sur sa route pour se ravitailler, se reposer deux trois jours avant de reprendre la route, ce qui parfois n'était pas apprécier par la commande de la dite base. C'était aussi un moyen d'avoir un régiment tout entier déjà prêt et en déplacement en cas d’invasion d'une base, d'une ville ou d'un avant poste, pouvant intervenir bien plus rapidement et parfois repousser un assaut sans trop de perte civile. Celle qui rejoignait ce genre de régiment pouvait dire adieu à une réelle vie social, les permissions rares et souvent courte, en plus de revenir que rarement à Tekhos.

   Après quelque heures, bon quelques minutes, Néméria parvint à articuler quelque mots :

-Je...bah... c'est... c'est putain d'impressionnant ! J'crois qu'ya pas mieux !