Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

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Amélie

Humain(e)

Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

mardi 16 décembre 2014, 02:24:21

« J’le sens pas, Zet’...
 -  Tu me fais confiance ?
 -  La dernière fois que je t’ai fait confiance dans tes idioties, je te rappelle que j’ai été capturée par deux psychopathes en puissance ! »

Zetsu fit une mine contrite. Évidemment, lui aussi se rappelait de cette histoire, et c’était bien pour ça qu’il n’avait pas proposé à Amélie, depuis plusieurs mois, de la rejoindre sur ses coups fumeux. Cependant, là, Zetsu le sentait bien. Il avait un bon feeling, et il ne s’agissait pas de s’attaquer à un entrepôt sinistre détenu par des armoires à glaces travaillant pour la Mafia russe. Et puis, ils avaient besoin de payer le loyer, et ce n’était pas les services sociaux qui allaient aider de jeunes fugueurs. Leur pitance, ils devaient trouver un moyen de la récupérer eux-mêmes, et c’était pour ça que Zetsu regardait la petite épicerie de quartier devant eux. Ils étaient dissimulés derrière une poubelle. Amélie ne ressentait en soi aucune gêne, aucun problème de conscience, à aller voler un épicier. Et, quand bien même elle en aurait, Zetsu lui avait expliqué que ce gros tas de graisse était un pervers, qui harcelait, sexuellement parlant, ses caissières et ses servantes. Il était déjà été en procès, et c’était d’ailleurs par le biais de l’une des servantes que Zetsu avait appris l’existence de cette épicerie. En somme, il fallait juste se battre pour ce qui était juste.

Ils se tenaient donc devant l’épicerie. La porte s’ouvrit sur une magnifique Américaine blonde, qui partit rapidement, et qui avait, dans le regard, l’envie d’étrangler des bébés lapins à tête de lion. Sûrement l’une des employées de l’épicier. Zetsu attendit encore quelques secondes, en sortant de son costume rapiécé et poussiéreux son Uzi. Il traînait cette arme depuis des mois, mais elle était toujours autant déchargée. Amélie était surprise que Zet’ n’ait jamais réussi à trouver un seul revendeur d’armes. Certes, ils étaient moins nombreux qu’aux États-Unis, mais ils n’étaient pas inexistants. Elle, de son côté, ne s’en sortait pas mieux, car Zetsu lui avait donné entre les mains une arme factice, un replica gun destiné à menacer l’épicier.

*Une arme déchargée et un faux-flingue... Diable, on va aller loin avec ça ! Pourquoi est-ce que je me suis embarquée là-dedans, moi ?!*

Zetsu lui avait dit qu’il fallait être deux sur ce coup-là, afin de pouvoir mieux menacer l’épicier. Amélie avait sincèrement hésité, au vu de leurs anciennes expériences mutuelles, peu réussies. Zet’ avait toujours le don de la lancer dans des plans compliqués, mais force est d’admettre que, souvent, ses coups marchaient, puisqu’il ramenait effectivement à leur abri de quoi se sustenter.

« Bon... On le fait ?
 -  T’es sûr de ton coup ? On risque pas de tomber sur des Yakuzas ou j’sais-pas-quoi ?
 -  Les Yakuzas protègent pas l’épicerie à cette heure-là... Je me suis renseigné, qu’est-ce que tu crois ?! »

Amélie fit une petite moue dubitative sur les lèvres, guère rassurée pour autant.

« Bon...
 -  Et on a besoin de cet argent ! insista Zetsu.
 -  Oui, je sais bien, mais... Je sens le piège !
 -  Fie-toi davantage à mon instinct, la Frenchie, et tout se passera bien. »

Amélie, Française avec une culotte rose à l’effigie de l’Union Jack, hésita à nouveau. Faire confiance à Zetsu... C’était déjà le cas, et elle finit par hocher la tête.

« Okay... Okay, on le fait !
 -  Ça, c’est ma fille ! En piste ! »

Les deux voleurs apprentis enfilèrent sur leurs têtes des cagoules, Amélie une cagoule rose, et Zetsu une cagoule noire, puis ils se relevèrent, voyant l’épicerie en face d’eux. C’était une petite boutique, et la caisse enregistreuse était à gauche de la porte d’entrée. Ils hésitèrent un peu, puis Zetsu s’avança rapidement, en premier, et passa à travers les portes électriques qui coulissèrent, suivie par Amélie. Cette dernière sentit le frisson de l’adrénaline pulser dans ses veines, neutralisant la tension qu’elle ressentait.

« Ceci est un hold-up, les amis ! Fermez tous vos gueules, ou je vous explose !
 -  Quoi ?! s’exclama l’épicier, à gauche. T’es qui, toi, espèce de sale petit merdeux ?!
 -  Tu fermes ta gueule, connard ! Okay ?! TA GUEULE ! »

Amélie renversa un kiosque de friandises et de cartes postales à côté d’elle, l’envoyant s’étaler sur le sol, et braqua son arme sur l’épicier. Il était effectivement gros, et elle le vit le regarder avec rage, comme s’il bouillonnait de rage à l’idée d’être braqué par une fille. Amélie posa un sac à dos sur le comptoir, en lui hurlant dessus :

« Remplis-le, ou je te plombe, fils de pute ! »

L’épicier serra les dents, comme s’il évaluait ses chances de frapper Amélie, et ainsi de pouvoir lui subtiliser son arme. Malheureusement, ce fut une autre personne qui vint les déranger. Le pauvre Zetsu n’avait vraiment pas eu de chance, car, tandis qu’il braquait l’épicier, un client jaillit entre deux rayons, en pointant son pistolet de service...

« Police ! »

Amélie sentit la peur éclater en elle.

*Oh merde...*

Le policier, Atreyu, était un habitué de cette épicerie, et quelqu’un qui partageait à peu près les mêmes opinions que le noble épicier sur la place des femmes dans la société, et sur le rôle des étrangers, ou sur la décadence de la jeunesse nippone à cause des mangas. Atreyu les visa donc, et Zetsu comprit rapidement ce qu’il fallait faire.

« On se casse ! »

L’épicier en profita pour passer la main sous son bureau, et en sortit une carabine Remington, une arme qu’il avait acheté il y a quelques années, lors d’un voyage aux États-Unis, et pour laquelle il avait une licence.

« Bande de sales merdeux ! »

Il fit feu, et la balle traversa l’une des vitres de l’épicerie, faisant hurler Amélie, qui fila par la ruelle d’où elle était venue, se séparant d’avec Zetsu. Atreyu, le policier, sortit également du magasin, et partit à la poursuite d’Amélie. Il fut cependant ralenti par quelques voitures, laissant à la jeune Française l’occasion de passer dans la ruelle, ce qui l’amena près du parc central de Seikusu. Elle en profita pour retirer sa cagoule, qui la gênait, et traversa la rue, provoquant plusieurs klaxons furieux émanant des véhicules qui circulaient. Elle enjamba le parapet, et courut le long des pelouses, regardant derrière elle... Ce qui l’empêcha de voir l’obstacle situé devant elle.

Elle se télescopa avec un piéton.

« Ah ! »

Amélie tomba sur le dos en grognant. Elle avait mal au nez.

DC d’Alice Korvander.

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Dextra-Senestra

Humain(e)

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    Description
    Deux jeunes lycéen de Seïkusu, un petit frère au coeur sur la main et une grande soeur insupportable et jalouse.
    
    Senestra est un jeune homme athlétique, travaillant dans un restaurant italien et versé dans la pop culture japonaise. Il vit avec son pc quand il n'a rien à faire.
    
    Dextra est une jeune fille aux abords compliqué, jugeant autrui et extrêmement amoureuse de son petit frère. Versée dans l'occultisme, elle aime à pratiquer quand son frère a le dos tourné.

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 1 mardi 16 décembre 2014, 09:39:26

La journée se passait tranquillement, simplement, et Senestra avait profiter qu'il fasse à peu près beau pour pouvoir s'occuper de la maison, ainsi que des achats pour la semaine qui allait suivre, notamment en terme de nourriture et de produits ménagers. En faite, il avait surtout découvert qu'il n'avait plus de quoi laver le sol de l'appartement pile au moment où il pensait avoir finit son petit moment de nettoyage, et c'est donc avec le besoin impérieux de terminer ce qu'il avait commencer qu'il s'était décidé à sortir de chez lui pour aller acheter ce qui lui manquait. Sortant de l'immeuble, il se dirigea vers une supérette du coin, considérant qu'ils devaient bien avoir au moins une gamme de liquide nettoyant pour sol dans ce boui-boui ouvert quasiment toute la journée, et avança machinalement en laissant ses pensées s'envoler. En somme, il profitait de cette balade même si elle avait eut le don de le pourrir un peu sur sa lancée de gentil petit homme au foyer, et savait que de toutes manières, ce n'était même pas une question d'un quart d'heure avant qu'il ne rentre et finisse le ménage.

Arrivant aux abords du parc, il passa l'entrée principale et coupa par le centre, marchant à petits pas sur la pelouse humide, ne cherchant pas à revenir chez lui le plus vite possible mais vraiment à apprécier une de ses rares sorties à l'extérieur, et qui en plus était, de manière exceptionelle, faite pour autre chose qu'aller au lycée Mishima. Et puis après tout cela lui donnait une occasion de réfléchir, de faire un peu d'ordre dans ses pensées, de faire de petits choix pour lesquels il n'avait pas encore eux la chance de se décider... C'était en somme un instant de sérenité pour le jeune homme en pleine réflexion intellectuelle, et il ne pensait pas que quoi que ce soit puisse intervenir en cet instant pour le rappeller à ce monde fais de gris, de bitume, de poussière, et de gens malpolis. En même temps, il ne s'était pas douter un instant de cette fusée qui était en train de foncer sur lui, et à peine s'était-il tourner vers ce vif objet qu'il avait capter du coin de l'oeil que celui-ci lui rentre dedans, l'envoyant en arrière, sur le cul.

« Ah, bordel. Faites attentions quand vous courrez, vous... »

Il s'arrêta immédiatement de parler quand il vit celle qui venait de le percuter. Bon déjà c'était une fille, et naturellement il avait le mot un peu plus léger quand il parlait à une femme plutôt qu'à un homme, c'était plus fort que lui, surement quelque chose qu'il avait récupéré de la position de Dextra à son encontre. Ensuite, c'était surement une des plus jolies étrangères qu'il n'ai jamais eut l'occasion de rencontrer, et même si elle avait des vêtements en sacrément mauvais état, ainsi que l'air à la fois perdu et concentré, il ne pouvait pas se tromper sur sa beauté.

« Hum... Vous allez bien ? Vous ne vous êtes pas fais mal ? »

Sur le coup, il s'en voulut presque d'avoir hausser le ton sur le coup et se releva, se demandant pourquoi elle courrait et surtout pourquoi elle courrait aussi vite sans pour autant faire gaffe où elle marchait. Quand il lui tendit la main pour l'aider à se redresser, une forme de réponse lui apparut sous la forme d'un réplica gun dans la main droite de la fille, et une cagoule dans la gauche, si bien qu'il comprit qu'il n'avait pas vraiment affaire à un petit ange. La vrai réponse, elle hurla depuis l'autre bout du parc, à la sortie que comptait prendre Senestra pour aller acheter son produit, et se mit à foncer vers eux en vociférant des insanités :

« Reviens là petite chienne, je vais te faire passer l'envie d'aller contre la justice !
 -  Oh putain on se casse... et vite ! »

Il ne fallait pas lui demander ce qu'il lui passa par la tête en cet instant, mais il profita que la jeune fille, ayant prit un sévère coup de fouet, se mette prestement debout, et il lui attrapa dés lors le poignet afin de l'entraîner avec lui en arrière, vers la sortie qu'il avait emprunté pour entrer dans le parc. Pour être tout à fait honnête, il ne savait même pas pourquoi il l'aidait, ce devait être une criminelle tout à fait normal qui avait jouer les malines devant un flic et s'était faites poursuivre en conséquences, mais il n'avait pas vraiment aimé que ce qu'il avait vu débouler sur eux l'appelle "petite chienne", alors bon. Et puis il ne pouvait pas laisser quelqu'un dans la merde, il n'avait jamais put le faire.

Courant avec cette saloperie de flic derrière eux, il y mettait toute ses forces en entraînant la jeune fille derrière lui, espérant qu'ils arrivent à le distancer parce qu'il ne faisait pas bien attention à ce qu'il se passait derrière eux, préférant se focaliser sur l'objectif, la fuite de la jeune fille. Peu après une glissade un peu mal maîtrisée mais valable, il venait de passer l'énorme portique qui servait d'entrer au parc, et c'est à ce moment là qu'il entendit la détonation, puis le bruit d'une rencontre entre la balle et les pierres de l'enceinte. Monsieur le policier avait sortit son flingue et continuait d'appeler la fuyarde par toute les insultes possibles envers une femme. Quelle merde, il était bien heureux de le laisser derrière lui, et de lui ôter sa cible au moment où il aurait eut des chances de l'obtenir.

« Allez souffle et continue de courir ! On arrive dans mon quartier, là-dedans j'aurais toutes les cartes pour semer ton poulet... Je m'appelle Senestra, et toi ? »

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 2 mercredi 17 décembre 2014, 02:16:05

La jeune femme se frotta le nez, pestant contre tous ces gens qui avaient l’habitude se prendre pour des statues, en campant au milieu des allées. On disait que la peur donne des ailes, et c’était vrai. La Française avait couru à toute allure, en mode guépard, et avait heurté cet homme en regardant derrière elle. Leurs regards se croisèrent pendant quelques secondes, et Amélie eut à peine le temps de reprendre son souffle qu’elle entendit le flic hurler dans son dos.

*Merde !*

Elle récupéra sa casquette noire à tête de mort, la vissa sur son crâne, rabattit plusieurs mèches de cheveux rebelles qui s’étaient glissés devant ses yeux, et s’apprêtait à contourner le mystérieux jeune homme pour prendre la poudre d’escampette. À sa grande surprise, ce dernier se saisit alors de son poignet, et se mit à courir à son tour. Surprise, Amélie trébucha un peu, et tira vivement son bras en arrière, se libérant de la poigne de l’homme. Elle aurait pu, en d’autres circonstances, lui poser des questions, mais elle choisit d’opter pour la solution la plus sage, et se mit à courir à toute allure. Amélie respirait précipitamment. Le parc central de Seikusu était très grand, abritant même un sous-bois, et Amélie tenait à éviter de s’y enfoncer. La foule dissuaderait peut-être ce malade mental de la plomber... Mais Amélie en doutait. Ce mec avait l’air taré, et il s’élançait à sa poursuite, ainsi qu’à celle du lycéen qui s’était senti obligé de l’aider. Il était devant elle, et elle le suivait, traversant une pelouse, passant à côté de jeunes en train de jouer au football.

Ils arrivèrent à la sortie, et le policier fit feu. Il y eut plusieurs hurlements, et Amélie sursauta. Elle sentit sa casquette glisser le long de sa tête, et réussit à poser une main dessus, la rabattant prudemment en arrière. Ils étaient sortis à un angle, et passèrent le long de la rue, évitant de justesse un bus qui klaxonna. Juste derrière le bus, une voiture pila sec devant Amélie, qui sursauta et tomba sur le sol.

« Hey, connasse ! hurla l’automobiliste. ’Fais gaffe ! »

Il klaxonna à nouveau. Amélie se releva, récupéra sa casquette, et leva son autre bras, lui faisant un doigt d’honneur bien senti. Le chauffeur vit rouge, et elle courut à nouveau. Le bus les protégeait du policier, mais ce ne serait que partie remise. Ce type était tenace, en plus d’être dingue. Elle suivit donc son mystérieux guide, tout en se demandant s’il ne cherchait pas à la piéger... Certes, il n’avait pas l’air d’être un bad boy, mais Amélie avait appris à se méfier des apparences.

L’improbable duo s’élançait dans une série de rues étroites et de ruelles sinueuses.

« Allez souffle et continue de courir ! On arrive dans mon quartier, là-dedans j'aurais toutes les cartes pour semer ton poulet... Je m'appelle Senestra, et toi ? »

Est-ce qu’elle avait sincèrement le temps de parler ? Amélie ne répondit pas, et préféra suivre son plan.

« Par là ! » haleta-t-elle.

Elle partit précipitamment sur la gauche, rejoignant une rue piétonne, et grimpa des marches sur la droite. Lesdites marches menaient à une petite place pavée. Amélie savait qu’elle approchait d’une série de rues piétonnes appartenant au quartier historique de la ville, près d’un grand marché hebdomadaire. C’était un endroit rêvé pour tous les pickpockets de la ville, et Amélie s’y rendait souvent, afin de chercher à voler les touristes de leurs deniers, tout en évitant les patrouilles de police, qui savaient, avec le temps, reconnaître les vauriens comme elle.

Cessant de courir, Amélie reprit son souffle. Le policier avait l’air semé... Il n’allait pas abandonner si facilement, mais courir davantage ne risquait que de l’amener sur leurs traces, dans la mesure où l’écho de leurs bruits de pas pourraient les rapprocher de lui.

Amélie reprit donc son souffle, se pliant en deux, et retira même sa précieuse casquette, le temps de s’essorer le front, puis releva la tête vers l’homme :

« Bon... Tu es qui, et tu me veux quoi ?! »

Pas vraiment de remerciements... Amélie n’avait pas confiance !

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Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 3 mercredi 17 décembre 2014, 11:29:09

Si la jeune femme n'avait pas acceptée de laisser son poignet dans sa main, du moins avait-elle acceptée silencieusement de le suivre, prenant donc la belle route de la fuite en compagnie d'un jeune homme qui était en train de se demander ce que le monde lui voulait pour briser ainsi même ses moments de sérenité dans l'univers en 3D. Tant pis, il n'avait plus qu'à courir le plus rapidement possible sans distancer la jeune femme à ses cotés, veillant à ce qu'elle n'ai pas le moindre souci, ou que du moins il soit là pour l'aider si elle trébuche ou se prends les pieds quelques parts. Et finalement pas de problèmes dans le parc, à part cette balle qui est passée bien trop près, mais bienheureusement n'a touchée personne et les voilà qui fonce pour traverser la rue alors que le feu venait de passer au vert. Se précipitant pour une fois, il arrive de l'autre coté de la rue alors qu'il entend une voiture freiner d'un coup sec, et se retourne, alarmé !

« Hey, connasse ! ’Fais gaffe ! »

Une voiture avait manqué d'écraser sa camarade de course, et encore une fois elle était décrites par l'automobiliste avec des termes laissant à désirer selon le jeune homme, mais que voulez vous, l'être humain parle si mal, ça en deviendrait presque une catastrophe. Enfin, si Senestra fut inquiet en voyant que la jeune fille était au sol, devant la voiture, il fut beaucoup plus rassuré quand il la vit se relever, faire un très beau doigt d'honneur au type qui venait de l'insulter, et de se presser à le rejoindre avant qu'il ne reprenne leur course, en direction du quartier du lycéen. Il pensait clairement pouvoir cacher n'importe qui dans ce vieux quartier résidentiel, entre les caves, les petites routes, les lieux abandonnés, il y aurait de quoi cacher une armée dans cette zone de Seïkusu. Sauf que ... son "amie" semblait avoir une autre idée en tête, et elle bifurqua rapidement en le prévenant de la route à suivre :

« Par là ! »

N'allant pas laisser cette demoiselle seule, il prit le pas, et suivit donc la jeune fille alors qu'ils arrivaient sur une voie pavée, puis qu'ils montaient en toute hâte des escaliers, le jeune homme passant les marches quatre par quatre pour pouvoir arriver le plus rapidement au sommet des escaliers afin de profiter de la vision offerte pour savoir où se trouvait leur poursuivant. Il ne le vit même pas, soit il avait été considérablement ralentie au niveau du carrefour, soit il n'avait pas l'endurance de Senestra, ni le désir de ne pas se faire attraper de la jeune fille. En tout cas ils s'arrêtèrent tout deux une fois les marches passées, et une fois un peu décalés dans une rue adjacente, pouvant ainsi se reprendre un peu en main après cette course vive et subite. Senestra regardait d'ailleurs la jeune femme, se demandant dans quel pétrin elle s'était fourrée pour être ainsi poursuivie.

« Bon... Tu es qui, et tu me veux quoi ?! »

Ah premières paroles de la jeune fille, et le ton en disait déjà long. Il aurait put être surpris si il n'avait pas vu un peu plus tôt qu'elle possédait un fort caractère, et du coup il se prit d'un léger sourire avant de répondre, l'air aimable et sans la moindre arrière pensée, même si la dite réponse avait déjà été en partie prononcée quelques instants plus tôt, alors qu'ils courraient tout les deux comme des dératés.

« Comme je l'ai dis plus tôt, je m'appelle Senestra. Et pour tout avouer, j'allais juste faire des courses quand tu m'es rentrée dedans. »

Et à partir de là ... que pouvait-il dire pour ne pas paraître complètement niais vis-à-vis de ce qu'il voulait ? Parce que oui, les gens qui ont tendances à aider les autres sans contre-parties sont généralement assez mal vue, ou tout simplement considérés comme stupides, ce qui était loin de plaire à Senestra et son coeur sur la main. Pourtant il se voyait mal jouer de chantage en plus, ce n'était juste pas lui, et il n'allait pas tenter de sauver l'honneur en apparaissant comme un connard fini qui a apporté une aide à une jeune fille dans le seul but de profiter d'elle. Ouais non il allait juste être sincère, mais il ne savait pas pourquoi, il était presque sur que la fille en face de lui allait tout simplement se foutre de sa gueule de A à Z.

« Et sinon... En toute honnêteté, je ne te veux rien du tout. Tu semblais en galère donc je t'ai juste donné un coup de main, me disant que je connaissais clairement des endroits où il est facile de perdre un flic. Enfin tu n'as pas tant eu besoin de mon aide que ça, n'est-ce pas ? »

Il se décala un peu et se plaqua contre un des murs, en face de la jeune femme en fuite, et un air amical sur la visage, l'observant un peu plus qu'auparavant, remarquant ainsi qu'en plus d'être une ravissante étrangère, elle n'était pas vraiment sur son 31. Ses affaires étant sales, hormis la drôle de casquette qu'elle semblait porter à coeur vu ce qu'il avait comprit de ses gestes avec. Était-elle négligée ? Ou vivait-elle à la rue ? Le deuxième cas avait de quoi expliquer en gros pourquoi un policier serait à son cul : un vol, faire la manche dans un lieu interdit, ou il ne savait quoi encore ! Surtout qu'il fallait être honnête, tout le monde savait que la police à Seïkusu était loin d'être louable, alors il imaginait bien sous quel chef d'accusation irrecevable le taré au flingue avait voulu attrapé la jolie demoiselle en face de lui. Enfin, plus que des suppositions, autant demander :

« Et moi, ai-je le droit de connaitre le prénom de celle que j'ai voulu aider ? Qu'est-ce qui a bien put t'arriver pour que tu te trouve avec ce flic mysogyne à moitié cinglé au cul ? »

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 4 jeudi 18 décembre 2014, 02:16:22

Visiblement, ils avaient semé le taré de flic. Il y avait ici tout un ensemble de ruelles, de petites rues, et d’impasses. Un paradis pour les petites souris, qu’Amélie avait su utiliser à son avantage pour se dissimuler, et ainsi disparaître, avec le mystérieux individu. Senestra... Oui, c’est ainsi qu’il s’était présenté. Maintenant qu’ils étaient seuls, Amélie restait méfiante. Elle savait de quoi la rue était capable, et elle savait qu’il fallait avant tout se méfier des gens qui s’occupaient de choses qui ne les concernaient pas. Soit ils cherchaient à vous tendre un piège, soit il s’agissait de détraqués ou de pervers. Dans tous les cas, des gens à fuir. Amélie faisait donc preuve de prudence, mais l’homme n’était pas menaçant, et ne cherchait pas à l’immobiliser. La Française aurait de fait pu s’enfuir, et c’était même ce qu’une voix dans sa tête était en train de lui souffler... Partir d’ici. Ne pas rester face à ce dangereux inconnu, prendre la poudre d’escampette, et aller voir ailleurs. Une offre tentante, alléchante, mais d’autres voix venaient, au contraire, lui souffler qu’elle pouvait peut-être essayer de se renseigner.

Senestra lui expliqua que ses intentions étaient purement désintéressées, le tout en prenant une posture décontractée. Un chevalier servant ? Elle n’osait y croire. Un chevalier servant qui aurait aidé une fugitive face à un flic’ ? On ne voyait ça que dans les films ! Elle vit ensuite le regard de l’homme, la détaillant, et fronça les sourcils, en croisant les bras sur sa poitrine. C’était elle la voleuse, c’était elle qui était en tort, mais elle semblait agir comme si de rien n’était, comme si, fondamentalement, le seul qui avait des choses à se reprocher était cet homme. Un curieux tour du sort, témoignant d’un sens funeste de l’ironie.

*Peut-être qu’il t’a sauvé parce que tu es bien roulée, Mél’... Parfois, il en faut pas chercher plus loin que ça.*

S’il tentait d’abuser d’elle, hypothèse qui venait de la traverser, Amélie était bien décidée à réfréner ses ardeurs, à l’aide d’un coup de genou bien placé. Une technique universelle et maintes fois éprouvée pour se débarrasser des emmerdeurs. Amélie n’arrivait même pas à se dire que l’homme avait simplement pu agir parce qu’il savait qu’un policier honnête ne tirait pas sur un suspect désarmé, et parce que, en voyant le visage d’Amélie, on pouvait se douter que cette femme était fondamentalement honnête, et fondamentalement incapable de pouvoir faire du mal à la moindre personne.

Curieux, il lui posa alors des questions :

« Et moi, ai-je le droit de connaitre le prénom de celle que j'ai voulu aider ? Qu'est-ce qui a bien pu t'arriver pour que tu te trouve avec ce flic misogyne à moitié cinglé au cul ? »

Elle pencha la tête sur le côté, hésitant un peu. Quand elle parlait, on pouvait sentir les intonations tranchantes du français. Elle avait un accent dont elle peinait à se débarrasser, que ce soit en parlant en japonais ou en anglais. Son anglais était bien mieux assuré que son japonais, un japonais qui était hésitant et trébuchant. Elle continuait à s’entraîner auprès de Zetsu et de Mishi, mais le japonais restait une langue très difficile à employer. De fait, qu’Amélie soit capable de l’apprendre aussi rapidement était en soi la preuve de sa vive intelligence, une intelligence gâchée par les vicissitudes de la vie et de l’existence.

« Je m’appelle Amélie... Et ce pervers voulait me violer. »

Ce n’était pas exactement ça, mais elle était sûre que ce n’était pas totalement faux non plus. Mishi lui avait déjà dit que la police l’avait déjà serré plusieurs fois avec des joints, et qu’elle s’en était sortie à chaque fois en leur faisant des fellations. La police de Seikusu était une police corrompue, qui travaillait main dans la main avec les Yakuzas. Amélie, elle, parlait peu, car elle n’avait pas confiance envers cet homme, mais elle pouvait aussi voir ses beaux vêtements. Mimi’ aurait essayé de se rapprocher de lui, afin de trouver quelque chose à subtiliser.

Se pinçant les lèvres, Amélie reprit, sans trop savoir quoi dire :

« Désolée de t’avoir renversé tout à l’heure... Je... C’était pas intentionnel... »

Elle espérait que Zetsu allait bien... Même si Zet’ était plutôt doué pour se sortir des coups fourrés.

« T’es un lycéen, non ? »

Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça. C’était la première question qui venait de lui traverser l’esprit, tout simplement.

DC d’Alice Korvander.

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    Dextra est une jeune fille aux abords compliqué, jugeant autrui et extrêmement amoureuse de son petit frère. Versée dans l'occultisme, elle aime à pratiquer quand son frère a le dos tourné.

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 5 jeudi 18 décembre 2014, 13:34:44

« Je m’appelle Amélie... Et ce pervers voulait me violer. »

Si il n'avait pas vraiment fait attention au ton qu'elle utilisait un peu avant, ni à sa prononciation un peu hachée du japonais, ce coup-ci il n'a pas put louper l'accent qu'elle avait, ni sa difficulté à prononcer la langue, héistant un peu sur certaine intonation. Alors elle était étrangère et n'avait que peu de ocnnaissance en japonais ? C'était plutôt mignon quand il l'entendait parler finalement, elle essayait de faire de son mieux ça se voyait, mais malgré tout elle butait sur des erreurs toute bête qui firent sourire le jeune homme, même si il compris facilement ce qu'elle voulait dire. En somme, il était en train de discuter avec une mignonne étrangère qui en plus de faire tout ce qu'elle pouvait pour lui répondre dans sa langue natale, ce qu'elle n'était pas obligée de faire, il aurait très bien compris un peu d'anglais, avait le don d'être partiellement craquante avec les intonations qu'elle utilisait. Il ne savait pas qui lui avait apprit la langue, mais il y avait clairement de quoi être fan.

Enfin, plus sérieusement, elle venait de lui avouer que le flic mysogyne avait en plus le défaut d'être un salopard de violeur. Décidément cette ville était au trente-sixième sous-sol, et il était presque deçu d'y être né à force de voir cette ville parcourue des pires connards que la Terre ai put portée. Bon, au moins il l'avait aidée pour s'en sortir, si il y avait autant de gens cons que de gens comme lui, on pouvait espérer que les choses se déroulent le mieux possible. Malheureusement, les chiffres record du viol et des agressions à Seïkusu n'étaient pas vraiment fait pour rassurer qui que ce soit à propos de cette supposition. Il ferait avec, ce n'était pas la première fois qu'il aidait quelqu'un, et ce n'était surement pas la dernière. Elle se permit d'ajouter quelque chose suite à l'explication de sa fuite, et le jeune homme l'observa, comme toujours intrigué et charmé par sa façon de parler :

« Désolée de t’avoir renversé tout à l’heure... Je... C’était pas intentionnel...
 -  Ne t'en fais pas pour ça. Tu as du être la plus surprise à ce moment là. Quand un garçon se fait rentrer dedans par une jolie fille, il a plutôt tendance à se sentir heureux que vexé, crois moi. »

Oh que oui. Dans le fond, si elle ne l'avait pas percutée, il n'aurait pas eut l'occasion de l'aider, ni de pouvoir discuter actuellement avec elle, cette trognonne et attendrissante demoiselle avec ses petites erreurs de langage. Tranquille, il continuait de l'observer, et sentait qu'elle aussi ne le quittait pas des yeux, mais surement pour une autre raison. Après ce qu'elle venait de vivre avec le policier pervers, elle devait surement être sur ses gardes, et même si il avait tout fait pour la sauver, rien n'était clair quand à sa position, si il était "intéressé" dans son geste ou non. Peut-être qu'elle était simplement en train de se demander si elle pouvait lui faire confiance, à lui, un jeune homme un peu trop gentil qui n'avait pas attendu une seconde pour se porter au secours d'une fille poursuivie par un poulet, et qui pourrait avoir tout les mauvais désirs possible à son égard. Il espérait que la suite de la discussion disperse le malentendu.

« T’es un lycéen, non ?
 -  Hum ? Oh oui, je suis en deuxième année à Mishima. Toi par contre tu n'es pas lycéenne ici n'est-ce pas ? Tu es une touriste ? J'ai cru comprendre que c'était la période des vacances pour les pays européens actuellement, je vois des étrangers partout dans Seïkusu. »

Il s'y connaissait mal en géographie, alors à part avoir réussi à éliminer quelques pays d'où pourrait provenir l'accent de la jeune fille, il n'avait pas réussi grand chose, et supposait qu'elle vienne d'europe de l'Ouest, sans en avoir grande conviction. Après il pouvait très bien se tromper et avoir tout faux, surtout qu'il voyait mal une étrangère venue pour ses vacances se saillir avec une tenue en plutôt mauvaise état, comme c'était le cas pour elle, mais après tout il ne savait pas bien les moeurs des autres pays. Bon ses réflexions étaient tellement pleines de préjugés qu'il en eut honte sur le coup et préféra ne pas continuer à chercher à comprendre plus que ça de lui-même, aussi se mit-il à regarder Amélie, puis avec un léger sourire s'approcha un petit peu, toujours avec son air amical et doux, ne souhaitant clairement pas l'effrayer ou quoi que ce soit du genre.

« Enfin ... D'où viens-tu ? Je dois avouer que tu as surement choisie la pire des villes à visiter, Seïkusu est la métropole la plus dangereuse du Japon je pense, vu le nombre d'agression sexuelle par jour. Mais je suis là, fais moi confiance il ne t'arriveras rien tant que je serais présent ! »

Un grand sourire, une certaine fierté, Senestra se voulait protecteur pour la demoiselle... Sans savoir ce qu'elle penserait d'un tel comportement.

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 6 samedi 20 décembre 2014, 01:44:08

Le japonais était une langue difficile, car elle était très différente du français. Si Amélie n’avait pas eu énormément de difficultés à devenir bilingue, parce qu’elle trouvait que l’anglais était extrêmement proche du français, pour le japonais, les choses étaient différentes. L’apprentissage d’une langue comprenait toujours deux parties : l’écrit, et l’oral. Or, en japonais, l’écrit était nettement plus difficile que l’oral. Parler le japonais n’était fondamentalement pas si compliqué que ça, dans la mesure où la langue, sur ce point, était relativement simple. Contrairement au français, où un verbe se devait d’être conjugué pour dire quelque chose, le japonais ne connaissait pas la conjugaison. De plus, il était nettement plus difficile de prononcer des mots à l’oral, que de les écrire par le biais des kanjis. Zetsu lui refilait régulièrement des manuels d’apprentissage, qu’elle lisait quand elle n’avait rien à voir... Ce qui, quand on est une fugueuse, était souvent le cas.

Senestra avait rapidement noté qu’elle était une étrangère... Soit parce qu’elle n’avait pas la tête d’une Japonaise, soit parce que son accent la trahissait. Zetsu lui avait déjà dit qu’elle avait cet accent. Mimi’, elle, lui avait dit qu’elle le trouvait « cute », en anglais. L’un des autres avantages du Japon était aussi que l’anglais était assez fréquent, non seulement parce que le Japon était un pays très touristique, mais aussi parce que, du fait de leur histoire récente, les Japonais avaient incorporé la culture américaine chez eux. Très souvent, Amélie s’en sortait en revenant à l’anglais, mais elle préférait tout de même parler en japonais quand c’était possible.

« Enfin... D'où viens-tu ? Je dois avouer que tu as surement choisie la pire des villes à visiter, Seïkusu est la métropole la plus dangereuse du Japon je pense, vu le nombre d'agressions sexuelles par jour. Mais je suis là, fais-moi confiance il ne t'arrivera rien tant que je serais présent ! »

Elle le trouvait bien curieux, ce jeune homme... Et bien chevaleresque. Croisant les bras sous sa poitrine, Amélie regarda autour d’elle. Toujours aucun signe du sale keuf qui avait voulu la plomber. Elle avait préféré occulter le fait qu’il l’avait poursuivi suite à une tentative de vol foireuse. La jeune Française réfléchit donc pendant quelques secondes sur ce qu’elle pouvait lui dire ou non, ce qui, concrètement, l’amena à lui montrer son dos. Amélie se retourna ensuite, et répondit :

« Je viens de France, répondit-elle. Et je ne suis pas là pour du tourisme, non. »

Amélie n’avait pas spécialement envie d’en dire plus. Sa vie ne regardait qu’elle, et Senestra n’était clairement pas un fugueur, avec ses vêtements propres, et... Sa naïveté. Les fugueurs se reconnaissaient instinctivement entre eux, et savaient tous qu’il y avait une règle d’or entre eux : quelle qu’il soit, le passé devait rester le passé. Inutile d’invoquer de vieux démons, ou de titiller les os des squelettes dissimulés dans les placards. Amélie ignorait ce qui avait conduit Zetsu dans les rues, tout comme elle ignorait quel funeste sort avait amené Mishi ici. Oh, elle était certes curieuse, mais il lui suffisait de se rappeler sa propre existence pour taire tout élan de curiosité mal placée dans ce sens. Zetsu le savait, tout comme Mishi, et c’était pour ça qu’aucun d’entre eux ne lui avait demandé pourquoi elle était partie de France. Au lieu de ça, ils l’avaient accueilli, aidé, et lui avaient même donné les adresses de différents refuges et foyers associatifs où elle ne risquait pas de se faire embarquer par la police. Dans tous les domaines, la police restait le pire ennemi des fugueurs. Tomber entre les mains, c’était prendre le risque de retrouver un passé honni, car la police se devait de respecter la loi, et la loi disait qu’un mineur devait être sous la responsabilité de son tuteur légal, soit, dans la majorité des cas, les parents.

« Et je ne savais pas que Seikusu avait cette triste réputation. J’ai de quoi me défendre en temps normal, mais, face à un pistolet... »

Elle haussa les épaules. Là encore, Zet’ lui avait dit que les armes à feu n’étaient pas si fréquentes que ça au Japon... Par rapport à d’autres pays comme les États-Unis, par exemple. C’était une volonté politique : la législation japonaise sur les armes à feu était extrêmement stricte. Amélie regarda à nouveau la ruelle par où ils étaient venus... Toujours aucun bruit de pas. Ils avaient probablement semé le policier en quittant le parc. C’était un problème en moins. Restait maintenant à s’occuper de Senestra... Que lui voulait-il ? Elle admettait qu’il l’intriguait.

Se mordillant les lèvres, signe qu’elle réfléchissait, Amélie ne tarda pas à lui poser une question :

« Pourquoi tu veux me protéger ? »

C’était une question rapide et précise. Amélie allait souvent droit au but.

DC d’Alice Korvander.

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Dextra-Senestra

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    Deux jeunes lycéen de Seïkusu, un petit frère au coeur sur la main et une grande soeur insupportable et jalouse.
    
    Senestra est un jeune homme athlétique, travaillant dans un restaurant italien et versé dans la pop culture japonaise. Il vit avec son pc quand il n'a rien à faire.
    
    Dextra est une jeune fille aux abords compliqué, jugeant autrui et extrêmement amoureuse de son petit frère. Versée dans l'occultisme, elle aime à pratiquer quand son frère a le dos tourné.

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 7 lundi 22 décembre 2014, 01:39:49

Suite à sa question pourtant toute simple et peu recherchée, il vit la jeune fille s'arrêter de faire quoi que ce soit pour se retourner et réfléchir, un peu comme si il venait de lui présenter un théorème de physique quantique et pas une simple demande de sa provenance. Alors peut-être qu'elle ne comprenait pas ce qu'il venait de lui dire et que du coup elle était encore en train de déchiffrer ce qu'il venait de prononcer, mais il trouvait cela plutôt bizarre vu qu'il avait déjà pas mal parler sans qu'elle ne bloque autant pour lui offrir une réponse. Il était plus probable qu'elle ne veuille pas lui dire certaine choses, et que du coup elle était en train de réfléchir à ce qu'elle allait pouvoir dire en retour, même si très honnêtement, le jeune homme ne se sentirais pas du tout offusqué qu'elle lui mente ouvertement. Après tout, elle ne lui devait rien, et si elle voulait cacher des choses, c'était bien son droit :

« Je viens de France. Et je ne suis pas là pour du tourisme, non.
 -  Je vois. La France, c'est extrême... Ouest de l'Europe ça, je crois. »

Un pays de charmeurs égocentrique orgueilleux et généralement relativement peu amicaux, enfin du moins si il se fiait au portrait type de ce que l'on disait des Français. Il n'était pas vraiment pour ce genre de raccourci facile, et cela se remarquait particulièrement dans les moments où il se retrouvait en effet face à des étrangers, ne faisant alors plus attention aux préjugés pour pouvoir profiter pleinement de la présence d'une personne provenant d'une ethnie ou d'un peuple avec une autre vision des choses. L'exemple type se faisait là, car Amélie, toute vive qu'elle soit et un peu méfiante, n'était pour l'instant clairement pas en accord avec cette représentation fallacieuse que les autres peuples avaient des français, et il savait que si il avait eut le malheur de se focaliser sur ce qu'on lui avait dit à lers propos, il aurait eut tout les tort du monde à mettre sur le dos de la pauvre jeune fille, ce qui n'aurait rien amener de bon. Et puis, très honnêtement, cela aurait été tellement dommage d'engager la discussion pour s'en retrouver dégoûté par de stupides préjugés.

« Et je ne savais pas que Seikusu avait cette triste réputation. J’ai de quoi me défendre en temps normal, mais, face à un pistolet...
 -  Malheureusement si, cette ville est un peu une catastrophe en général. Après, on vit avec et personnellement je fais de mon mieux pour aider autrui. »

C'était son truc, agir comme un chevalier blanc pour aider les demoiselles en danger, être le bon citoyen qui garde la porte ouverte pour laisser entrer le vieil homme qui a du mal à marcher, celui qui se propose pour pousser le fauteuil roulant d'un handicapé alors que celui-ci a du mal à gravir la pente. Il était comme ça, quelqu'un de bon, peut-être un peu naïf sur les bords, peut-être un peu facile à berner, avec quelques larmes et une voix brisée, mais c'était ainsi, et il vivait très bien avec, offrant son bras à quiconque en avait besoin sans réfléchir aux conséquences. C'était exactement ce qu'il avait fait avec la jeune femme, et si quiconque venait à lui poser la question, non, même si il s'était avérer que le policier la poursuivait pour de bonnes raisons, il n'aurait pas changer d'avis pour autant et l'aurait aider de la même manière. La question après tout n'était pas d'être juste, c'était de permettre à quelqu'un d'être bien parce qu'il avait évité les ennuis.

« Pourquoi tu veux me protéger ?
 -  J'ai vraiment besoin d'une raison ? »

Il posait cette question avec une voix douce, une voix calme, le genre de voix qui avait au fond de son ton ce petit quelque-chose qui pouvait se traduire par : "Pour moi c'est évident que non.". Il voulait la protéger parce qu'elle avait eut des soucis dans l'instant et qu'à partir du moment où il l'avait prise par le poignet pour l'emmener loin du flic grossier, il avait conclu selon lui un accord tacite comme quoi il se devait d'être présent pour elle jusqu'à ce qu'il puisse la juger hors de danger pour la journée. En gros il s'était déclaré sauveur et serviteur à la fois, et si certains pouvaient en profiter, il avait toujours l'occasion de se refuser aux ordres stupides d'une personne qui le prendrais un peu de haut après qu'il se soit exprimé. Bon, il sentait toutefois que la jeune femme restait un peu surprise de cette réponse, un peu dubitative, aussi allait-il essayer de détailler un peu plus... Au moins le plus possible :

« Je pourrais te répondre que si je veux te protéger Amélie, c'est parce que je te trouves vraiment mignonne. Je pourrais aussi te dire que je n'aimerais pas que tu finisses par te faire choppée par cet enfoiré juste parce que je t'aurais laissée seule trop tôt. Et encore une fois je pourrais dire que je me suis déjà un peu attachée à cette jeune fille qui se mordille de manière si adorable sa lèvre quand elle réfléchit. Toutes ces raisons pourraient être bonne, mais c'est surtout qu'avant toute chose, je suis là pour aider autrui. Pas plus, pas moins... »

Et qu'elle l'appelle idéaliste si elle en a envie, elle n'aurait pas tort.

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 8 mercredi 24 décembre 2014, 02:52:01

« J'ai vraiment besoin d'une raison ? »

Amélie ne répondit pas à cette question, se contentant de croiser les bras en fronçant les sourcils, sur un air suspicieux. Sérieusement ? Elle ne croyait pas au mythe du héros protecteur ayant simplement pour motivation de défendre les autres. Ce n’était pas conforme à la mentalité humaine. Pour Amélie, ce n’était pas du cynisme, mais simplement une constatation. Voyait-on un animal venir en aider spontanément un autre si l’autre bête était en danger ? Soit elle la dévorait, soit elle la laissait tomber. Les êtres humains fonctionnaient sur le même principe. C’était juste encore pire avec eux, car, outre les simples pulsions naturelles, liées aux instincts et aux besoins du corps, il fallait y rajouter la perversion et le sadisme, ces choses qui amenaient des humains à vouloir vous piéger, et qui prenaient leurs pieds en vous torturant. Amélie ne faisait pas confiance à Senestra, mais ce n’était pas vraiment contre lui. C’était juste qu’elle était quasiment incapable de faire confiance à qui que ce soit, Zetsu et Mishi étant deux relatives exceptions... Deux personnes qui avaient pris soin d’elle, suivant ce bon vieux principe selon lequel les pauvres, fondamentalement, seraient toujours plus généreux que les riches. Zetsu n’avait rien demandé en échange de son aide, il n’avait rien exigé, rien sollicité. Il s’était contenté de l’aider, de lui offrir un toit, un refuge, et Amélie avait accepté. Seule, désolée, désemparée dans une ville où elle ne comprenait rien, fuyant un passé sinistre, elle avait vu dans les yeux de Zetsu son regard. Celui d’une personne perdue, qui avait fui ses propres racines, en essayant de se persuader que l’herbe serait peut-être plus verte ailleurs. Elle avait été vers eux, et Zetsu lui avait permis d’en savoir plus sur Seikusu. Il était là depuis longtemps, et connaissait les endroits à voir, et ceux à éviter.

Senestra, d’un autre côté, n’avait pas l’air pauvre. Ce faisant, les interrogations d’Amélie étaient sincères. Elle restait à quelques mètres de lui, et il finit par lui répondre :

« Je pourrais te répondre que si je veux te protéger Amélie, c'est parce que je te trouve vraiment mignonne. Je pourrais aussi te dire que je n'aimerais pas que tu finisses par te faire choper par cet enfoiré juste parce que je t'aurais laissé seule trop tôt. Et encore une fois je pourrais dire que je me suis déjà un peu attachée à cette jeune fille qui se mordille de manière si adorable sa lèvre quand elle réfléchit. Toutes ces raisons pourraient être bonnes, mais c'est surtout qu'avant toute chose, je suis là pour aider autrui. Pas plus, pas moins... »

Là pour aider autrui... Hum... Amélie hocha lentement la tête. Est-ce que cette réponse la satisfaisait ? Il lui avait donné de quoi satisfaire son esprit sceptique. Quant à son mordillement de lèvres... Vraiment ?! Elle en fut un peu surprise, et ses joues rougirent légèrement... Très légèrement, mais tout de même assez pour qu’un œil suffisamment observateur puisse le voir. Elle secoua finalement la tête, et haussa les épaules.

« Je vois... Tu es le Samaritain de cette ville... »

Amélie n’osait croire qu’une personne puisse spontanément aider les autres sans avoir quelque chose à se reprocher derrière... Un point de vue qui, encore une fois, ressemblait beaucoup à du cynisme. Dans la mesure où elle avait été violée, elle pouvait cependant se permettre de l’être.

« Et bien, moi et mes mordillements, nous te remercions, Senestra. »

Elle lui sourit délicatement, puis glissa ses mains dans les poches de son jean.

« Donc, tu passes ton temps à sauver les demoiselles en détresse, c’est ça ? »

DC d’Alice Korvander.

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Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 9 vendredi 26 décembre 2014, 14:07:16

Elle ... ne semblait absolument pas convaincue par ce qu'il venait de dire, et c'était presque un peu gênant de se dire qu'il agissait avec une totale honnêteté, et qu'en retour il recevait ce genre de réaction : une moue dubitative, des bras croisés en signe de refus, et un haussement de sourcil à peu près égal à un bon vieux : "Tu ne te moquerais pas de moi à tout hasard ?". Pourtant il ne cherchait ni à quérir son amitié, ni à passer pour meilleur qu'il l'était, tout cela n'était pour lui qu'évidence et naturel, et en ce sens il ne pouvait tout simplement pas faire quoi que ce soit qui aille en désaccord avec cette façon de voir le monde, c'était tout simplement impossible. Alors, si, il arrivait quand même à comprendre que les choses vut ainsi pouvait paraître exceptionnellement niaise, surement à la limite de l'acceptable pour un esprit humain basique, mais il n'avait pas réellement choisi d'agir ainsi, ça c'était juste imposer à lui comme la meilleure des manières de faire, et depuis il ne s'était clairement pas gêné pour le cacher.

Par contre quand il se prit un peu la peine d'expliquer un poil plus son propos, il lui sembla qu'elle acceptait bien mieux ce qu'il venait de dire, comme si parler directement d'elle permettait qu'elle comprenne que même sa gentillesse sans limite pouvait avoir des raisons, ce qui devait paraître bien plus logique pour la jeune femme. Un petit hochement de tête vint d'ailleurs lui montrer qu'elle comprenait ce qu'il voulait lui dire, et c'est avec un grand sourire qu'il acceuillit cette nouvelle, ravit de voir qu'elle laissait de coté son scepticisme pour enfin accepter son compagnon de fuite avec tout l'idéalisme qui le constituait. Pour le jeune homme, c'était parfait comme cela, et quand elle se mit à parler, il tendit l'oreille pour ne pas louper le moindre de ses propos, tout comme son délicieux accents qui la rendait bien attendrissante pour un natif de la langue.

« Je vois... Tu es le Samaritain de cette ville...
 -  Oh c'est surement éxagéré, mais c'est un agréable compliment. »

Un Samaritain ? Il trouvait cela un peu fort, après tout il ne faisait rien d'exceptionnel, à peine arrivait-il à aider une ou deux personne dans une semaine, et ce n'était jamais de grandes aides, sauf cas rares où il lui était arrivé d'aider une starlette en prise avec deux violeurs par exemple. Non, généralement ça se contentait de petites actions, comme aider un vieil homme à traverser la route parce qu'il avait du mal à marcher, à essayer de trouver des places dans les transports en commun pour une femme enceinte qui avait du mal à rester debout, ou encore reprendre des collégiens qui étaient en train de se mettre à plusieurs sur un premier de la classe un peu timide. Que des petites actions sans réelles importances dans le monde, il n'était du coup pas vraiment un Samaritain, mais plutôt ... un simple jeune homme qui fait tout pour que la vie soit plus simple.

« Et bien, moi et mes mordillements, nous te remercions, Senestra.
 -  De rien voyons, je suis ravi que tu sois sauve et que j'ai pu t'aider à t'en sortir. Que tu ailles bien est le meilleur des remerciements. »

C'est à ce moment là qu'il a droit à son premier vrai sourire de la part d'Amelie, lui arrachant deux petites rougeurs sur les joues en remarquant que ça illumine le visage de la demoiselle. Décidément cette jeune fille avait beau être vive et énergique, elle était aussi terriblement mignonne quand elle agissait simplement, avec de petits gestes ou d'honnêtes expressions.

« Donc, tu passes ton temps à sauver les demoiselles en détresse, c’est ça ?
 -  C'est à peu près ça, exceptions faites que les demoiselles en détresses sont bien moins courantes que les petits vieux usés par l'âge, ou les gamins qui se mettent à 5 contre 1 pour s'amuser cruellement. De manière moins poétique, je suis quelqu'un qui se mêle de ce qui ne le regarde pas, mais toujours dans le seul but d'offrir joie et soulagement à ceux que j'aide. »

Il sourit délicatement et observe les rues plus loin, le monde qui s'y déplaçait et les traces éventuelles d'une patrouille de police qui aurait put être appelé par le fou à la gâchette facile pour être certain de foutre la demoiselle au trou afin de se simplifier la besogne. Chance en est, il ne voit rien de tout cela, et sourit donc avec soulagement avant de se tourner vers la jeune femme et l'observer avec une légère attirance, mêlé d'un sentiment protectiviste poussé à l'extrême. Ils n'allaient pas rester planter là dans cette rue pendant des heures, et puis il ne voulait pas rester dans la rue pour l'instant : Même si ils avaient trouver un refuge pour le moment grâce à cette rue un peu reculée, il en restait qu'ils étaient à ciel ouvert et qu'il serait aisé de les trouver si le dingue a vraiment envie de se faire sa protégée de la journée. Du coup il n'y avait qu'une autre solution, par chance assez rapide, et il se gratte un peu la tête en cherchant ses mots, espérant qu'elle ne douterait pas de lui.

« Bon hum... Écoutes, est-ce que ça te dirais qu'on aille à un endroit un peu plus sécurisant et confortable ? Si on prends les rues annexes, nous sommes à trois croisements de chez moi. Bon, il y aura bien ma grande soeur, mais autrement nous serons au chaud, loin de tout policier, et en plus il y aura de quoi boire quelque chose, je dois avouer que la course faisant, j'ai un peu soif. »

Se décalant un peu de la rue, allant vers la suite d'escaliers, ils montrent une rue un peu plus haute pour aller en direction de chez lui alors qu'il explique rapidement le lieu où il se trouve. Il espérait qu'elle acceptes, plus il passe de temps avec elle, plus elle lui plait, et plus il se rend compte que la jeune fille ne doit pas vraiment avoir souvent l'opportunité de se voir couvrir d'un toit. Bon elle ne lui a pas dit vivre dans la rue, ni être de façon récurrente dehors, mais sa méfiance, son scepticisme, ainsi que l'état de certains de ses vêtements laisse vraiment à penser qu'elle se trouve loin d'une certaine sécurité matériel, et si il peut lui offrir cela ne serait-ce qu'un court instant, il a bon espoir que ça lui fasses le plus grand bien, et lui permette de se décontracter un peu, de profiter de quelques chose qu'elle n'a surement pas goûté depuis longtemps.

« Alors, qu'en dis-tu Amélie ? »

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 10 lundi 29 décembre 2014, 02:07:28

C’était exactement ça... Un garçon qui aimait se mêler des affaires des autres. Un Cupidon pensant que l’optimisme et la gentillesse suffisaient dans ce monde, qu’elles étaient des baumes et des protections contre les mauvaises personnes et les pensées blessantes. Amélie aurait bien aimé partager cet optimisme, cette vision idyllique du monde... Mais le passé était là pour se rappeler à elle. Victor et ce que ce monstre avait osé lui faire continuait à la poursuivre. Tout ce qui avait été innocent chez Amélie lui avait été volé il y a fort longtemps... Volé sans son consentement, volé sans son autorisation, volé et brisé. Amélie en était ressortie affaiblie, diminuée, mais différente... Endurcie et froide, avec une vision réaliste du monde. Ses sourires et son agitation ne suffisaient pas à alimenter le vide qui régnait désormais dans son âme et dans son cœur. On l’avait fait souffrir. Énormément. Il n’y avait pas de mots pour décrire ce qu’elle avait ressenti, et elle-même n’y repensait jamais. Ce moment dans la chambre de sa mère instaurait en elle comme un blocage, une limite, une sorte d’impasse, de frontière qu’elle n’arrivait pas à rompre. Elle sortit de ses pensées quand Dextra proposa d’aller chez lui :

« Bon hum... Écoute, est-ce que ça te dirait qu'on aille à un endroit un peu plus sécurisant et confortable ? Si on prends les rues annexes, nous sommes à trois croisements de chez moi. Bon, il y aura bien ma grande sœur, mais autrement nous serons au chaud, loin de tout policier, et en plus il y aura de quoi boire quelque chose, je dois avouer que la course faisant, j'ai un peu soif. »

Loin de tout policier... Amélie fronça lentement les sourcils, et on put lire, pendant quelques secondes, un regard plein de suspicion... Et d’une certaine peur. Une peur qui était dissimulée derrière les sourires et derrière une fausse bravade. Aller chez un homme... Certes, Dextra avait l’air gentil, mais Amélie n’était plus dupe. Pourquoi se mêler des affaires des autres, surtout de celles d’une jeune fille occidentale ? Zetsu lui avait dit que les Françaises étaient très attirantes au Japon, un pays qui voyait les Français comme de grands romantiques adeptes de leur langue. Dextra cherchait probablement à la rassurer en disant qu’ils seraient éloignés d’un policier qui chercherait à abuser de son autorité, mais la manière dont il le disait, aux yeux d’Amélie, pouvait aussi être interprétée de bien des manières... L’avait-il sauvé pour l’enfermer dans sa cave ? Ou est-ce qu’il avait pitié d’elle ? Amélie ne cherchait pas à mentir sur la marchandise. Avec son pantalon rapiécé et troué par endroits, et cette allure sauvage sur le corps, elle appartenait clairement à cette catégorie d’individus dont les gens normaux se détournaient dans la rue, pensant parfois brièvement à eux, avant que leur train-train quotidien ne se rappelle à eux. Amélie avait encore sa fierté, ce qui expliquait pourquoi elle ne faisait pas la manche.

Les quelques secondes passèrent ensuite, et Amélie pencha la tête sur le côté, en croisant les bras.

« Tu sais, ce n’est pas très prudent d’inviter des inconnus chez toi... » commença-t-elle.

Pourquoi voulait-elle l’inviter ? Elle n’était pas dupe... Elle ne pouvait plus se permettre de l’être, mais il y avait une chose sur laquelle elle ne pouvait pas non plus mentir. Amélie avait faim, et la perspective de se retrouver dans une maison lui donnerait très certainement l’occasion de dévaliser un réfrigérateur. Lui semblait trop honnête, presque même trop simplet, pour penser à mal. Amélie aurait volontiers pu abuser de sa générosité en contactant Zetsu... Mais, si l’idée caressait bien son esprit, elle la rejetait rapidement.

Elle décroisa les bras, et lui sourit alors, en levant le bras vers le ciel :

« ...Allez, GO ! Je te suis, Quasimodo ! » termina-t-elle en français.

Elle ignorait pourquoi elle l’avait appelé comme ça, sachant qu’il n’était même pas bossu... Mais, après tout, il était comme le Bossu de Notre-Dame, invitant une Esmeralda des temps modernes dans son antre, afin de la protéger des autres.

Tout ce qu’elle avait à faire, maintenant, était de le suivre.

DC d’Alice Korvander.

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    Senestra est un jeune homme athlétique, travaillant dans un restaurant italien et versé dans la pop culture japonaise. Il vit avec son pc quand il n'a rien à faire.
    
    Dextra est une jeune fille aux abords compliqué, jugeant autrui et extrêmement amoureuse de son petit frère. Versée dans l'occultisme, elle aime à pratiquer quand son frère a le dos tourné.

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 11 mardi 30 décembre 2014, 12:41:51

Ce qu'il avait dit semblait ne pas avoir atteint Amelie de la meilleur de manière vu qu'elle lui adressa un regard plein de doutes à ce moment là, comme si il venait de lui dire qu'il allait l'amener chez elle pour profiter de sa faiblesse pour lui sauter dessus et lui obliger de faire il ne savait quelle atrocité. Pourtant rien de cela n'avait traversé son esprit et bien loin de ce genre de pensée, il souhaitait juste lui offrir un endroit chaud et agréable pour passer une partie de la journée avant qu'elle ne choisisse de repartir quand l'envie le lui prendra. Bon après, qu'elle soit prudente pouvait se comprendre, mais il pensait avoir prouver plusieurs fois qu'il n'avait que de bonnes intentions à son égard, et que son comportement ne se prêtait de toutes manières pas à la tromperie et aux coups bas. Toutefois elle ne le connaissait pas, et c'est surement cela qui influençait son jugement vis-à-vis de sa proposition, et elle le lui fit remarquer par une simple petite bravade, auquel il répondit avec toute l'honnêteté du monde :

« Tu sais, ce n’est pas très prudent d’inviter des inconnus chez toi...
 -  Si on y pense, il n'était aussi pas très prudent d'aider quelqu'un qui était poursuivie par un officier de police, non ? Du coup, au point où j'en suis avec la prudence... »

Était-ce ses paroles qui avaient eut un effet positif sur les doutes de la jeune femme ? En tout cas elle lui livra pour le coup un visage bien moins suspicieux, détendu, et même si elle semblait bien plus à l'aise d'un coup avec cette idée, elle conservait un coté réflectif, comme si il lui restait quelque petit cas de figure à s'imaginer avant de donner une réponse positive ou non. Le jeune homme ne s'en offusqua pas, il savait bien qu'il pouvait être très étrange de voir quelqu'un inviter chez lui une personne provenant de la rue, et c'est vrai que même si sa gentillesse était quasiment excessive, il n'avait normalement pas tendance à la pousser assez loin pour amener chez lui un clochard ou un mendiant pour lui offrir un thé. Ici, ce qui influait sur sa bonté était aussi le fait que la demoiselle lui plaisait, quoi qu'il en dise, et il avait ici l'occasion d'offrir un peu de douceur et de délicatesse à quelqu'un qui n'en avait pas l'habitude, donc il ne réfléchissait pas vraiment aux tenants et aux aboutissants d'une telle proposition.

« ...Allez, GO ! Je te suis, Quasimodo !
 -  Super. Allez c'est par là... Euh sinon ... Kazimoto ? »

Outch, rien qu'à le dire, son accent lui faisait saigner les oreilles, il avait décidément bien du mal à parler en français, et la jeune fille avait du s'arracher les tympans en l'entendant écorcher d'une telle manière ce prénom. Il croyait avoir déjà entendu ce prénom mais cela ne lui disait trop rien dans l'immédiat, et il se contenta du doux sourire de la jeune femme alors qu'elle le rejoigna pour qu'il la guide au travers des diverses rues pour aller jusque chez lui, au niveau des immeubles résidentiels pour ceux qui n'avait que peu d'argent. Passant la première rue, il vit la demoiselle le suivre avec entrain, ce qui lui mit un peu de baume au coeur, le pauvre s'étant vraiment demander à un moment si il ne lui avait pas fait peur avec cette soudaine proposition. Apparemment ne restait que de la confiance, et il en était vraiment heureux, aussi il avança sans doutes jusqu'à la porte automatisé de son immeuble, et sortit ses clés afin de déverouiller la porte.

« Oh par contre toutes mes excuses, mais ça fait longtemps que l'ascenceur est H.S et on a pas assez pour le réparer donc ... Bah vas falloir monter par les escaliers, et nous nous trouvons un peu au cinquième étage. Désolé. »

Il ricana un peu nerveusement et ouvrit la porte à gauche de la cage d'ascenceur pour finalement commencer à monter une à une les marches qui menaient à son appartement, ceci ajouter à leur course folle était suffisant pour el faire souffler, n'ayant plus vraiment l'habitude de jouer sr son cardio vut qu'il avait arrêter le sport depuis une petite année, restant le plus souvent devant son ordi à discuter ou jouer. Il y avait bien son baïto, mais là encore il n'avait rien de très physique à faire, et en montant il eut l'occasion de se dire qu'il serait peut-être un peu intéressant qu'il se remette au sport d'une quelconque manière. Regardant derrière lui si son "amie" n'avait pas trop de mal à gravir les suites interminables de marches, il finit par ouvrir la porte du cinquième étage et la laisse passer le palier avant de lâcher la porte et d'allumer la lumière. Ne leur reste plus qu'à se diriger vers le fond du couloir et d'ouvrir la porte, Senestra rentrant en premier et se faisant vite accoster par sa soeur, sortant de sa chambre en trombe.

« Qu'est-ce que tu branlait ? Je t'ai envoyé un message mais tu ne m'as pas répondu...
 -  Eh bien, j'ai été un peu occupé sur la rou...
 -  Oh attends, c'est qui elle ?
 -  Je te présentes Amélie, nous nous sommes croisés sur le chemin et je l'ai invité boire un coup.
 -  ... t'es sérieux ? »

La jeune femme toisa longuement la jeune femme peut-être même au point de la rendre mal à l'aise, grogant intérieurement envers son frère. Qu'est-ce qu'il avait encore fait cet idiot ?

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 12 jeudi 01 janvier 2015, 17:35:03

Elle suivit le jeune homme sans trop rien dire, pensive, nerveuse... Et aussi un peu excitée. Son trouble s’accrut quand ils arrivèrent devant l’immeuble. Un immeuble... Un appartement... Des rangées de boîtes aux lettres, des souvenirs lointains et profonds qui remontent. Des souvenirs de son ancienne vie, des souvenirs qui remontaient au fur et à mesure que ses pas foulaient les marches de l’escalier. Amélie se sentait de plus en plus nerveuse, sans pouvoir se l’expliquer. C’était pourtant un endroit familier et rassurant, mais elle avait une sorte de sentiment irréel qui la saisissait. Elle était une désaxée, une marginale, et elle revenait maintenant dans un environnement familier, un environnement qui aurait dû la rassurer, mais qui, justement par la fausse impression de paix et de tranquillité qu’il dégageait, accroissait sa nervosité. Amélie suivit donc Senestra, jusqu’à atteindre le cinquième étage. Elle avait traversé la moitié de la planète, grimper cinq étages n’allait pas l’achever !

Amélie se retrouva donc devant la porte, nerveuse, s’attendant à voir Victor à l’intérieur...

*Fiche le camp d’ici ! glissait une petite voix dans sa tête. C’est un piège, Amélie, ne le vois-tu donc pas ?!*

Elle s’avança un peu, se mordillant les lèvres, et vit un vestibule, avec un couloir. Elle entra la première, puis resta près de la porte, cherchant des yeux une arme à utiliser, un objet contondant à se servir pour assommer cet homme si jamais il venait à se révéler violent et nerveux. Le jeune homme referma la porte, s’avança un peu... Et tomba alors sur une jeune femme, avec de courts cheveux verts, qui se mit à lui aboyer dessus, en voyant Amélie. Restant silencieuse, cette dernière essaya de suivre la conversation entre les deux. Elle comprit rapidement qu’ils devaient avoir un lien proche, probablement de sang. Senestra lui avait parlé d’une « grande sœur ». Il devait très probablement s’agir d’elle... Même si elle était plus petite que lui. Ils parlaient rapidement, rendant difficile de les comprendre, mais, encore une fois, le japonais était avant tout une langue orale. Contrairement à d’autres langues, la phonétique japonaise différenciait énormément de sa langue écrite. Il était donc bien plus facile de comprendre l’oral que l’écrit, inversement à d’autres langues, comme l’anglais. L’anglais était une langue terriblement proche du français, ce qui faisait que les quelques petites différences sonores entre les deux langues étaient particulièrement dures à saisir, dans la mesure où on avait tendance à s’inspirer de notre propre langue pour appréhender un idiome qui était similaire. Avec le japonais, tout était différent, ce qui était à la fois plus difficile... Mais aussi plus facile.

De ce qu’Amélie comprit, Dextra n’aimait pas trop l’idée qu’une inconnue soit ici. Amélie regarda brièvement son guide improvisé quand il l’appela, puis son regard croisa à nouveau celui de la sœurette. Dextra la toisa de haut en bas, comme si elle se demandait de quelle planète cette Amélie débarquait. Amélie lui sourit alors, et tendit sa main vers elle, ses doigts se déplaçant pour former le « V » de la victoire de Churchill, et un grand sourire étincela sur son visage :

« Yo, ma cocotte ! s’exclama-t-elle en anglais. Rassure-toi, je ne mords pas ! »

Elle lui fit un clin d’œil, puis s’avança alors, regardant les pièces visibles, cherchant la cuisine, et le réfrigérateur.

« Bon, vous comptez rester plantés dans le couloir comme des arbres ou quoi ? Ton frère m’a invité ici, et je ne vais pas vous braquer, ou faire quoi que ce soit... En fait... »

Son ventre se mit à gargouiller pour elle, expliquant très bien ce qu’elle recherchait en venant ici.

DC d’Alice Korvander.

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Dextra-Senestra

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Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 13 jeudi 01 janvier 2015, 21:28:17

Le pauvre Senestra ne pouvait pas vraiment faire grand chose face à sa furie de soeur, et cela se voyait bien, il perdait facilement ses moyens avec elle et essayait de se justifier auprès d'elle de la mnaière la plus rapide possible, son débit de langage ayant tant augmenté qu'en effet, cela devait être désormais incompréhensible pour l'étrangère. De son coté, Dextra passait d'Amélie à Senestra avec une férocité dans le regard qui laissait comprendre son état d'esprit immédiat, et son désir ardent de les palcer tout les deux hors de la maison pour que la jeune fille n'ait pas à entrer chez elle, ni à tourner autour de son frère pour qui elle était dotée d'une jalousie tout à fait maladive. Jalousie qui se lisait bien facilement dans son regard, et qui, si elle paraissait comme totalement invisible pour Senestra, devait être plus que visible pour la pauvre française qui se retrouvait au milieu d'une belle engueulade entre frère et soeur. Par chance son intervention fut une vraie douche froide pour Dextra, qui se calma dés qu'elle entendit l'anglais :

« Yo, ma cocotte ! Rassure-toi, je ne mords pas !
 -  C'est pas une question de pouvoir mordre... »

C'était une question de pouvoir attirer le regard de Senestra et d'utiliser de manière un peu trop franche son excessive gentillesse, chose que nombre de personne ne se privaient pas en découvrant l'incroyable amabilité du jeune homme, et sa tendance à offrir sa main, quitte à ce qu'on lui prenne le bras. Toujours les yeux rivés sur l'intrue, Dextra la vit partir tranquillement vers el salon, au fond du couloir pour ensuite se retourner, et capta le délicat sourire de Senestra, offert à cette demoiselle au style de la rue, ce qui ne lui donna que plus envie d'attraper la jeune femme pour l'égorger. Personne ne s'accapare son frère, personne ne lui fait cet affront dans sa propre maison, et Amélie avait bien de la chance qu'une personne comme Inuko soit passée par ici avant elle, sinon elle serait déjà dehors à pigner avec un bel hématome sous l'oeil et le mot traînée marquée sur le front ...

« Bon, vous comptez rester plantés dans le couloir comme des arbres ou quoi ? Ton frère m’a invité ici, et je ne vais pas vous braquer, ou faire quoi que ce soit... En fait... »

Un gargouillie, un gros... Senestra se met à rire chaleureusement puis s'approche d'elle.

« "En faite j'ai très faim." C'est cela ? Dextra sois gentille, montre lui où s'installer dans le salon, je vais faire un petit truc à manger, rapidement.
 -  Que je ... Oui oui vas-y ... Dépêches toi de te bouger le cul ! »

Un peu nerveux en sentant l'énervement croissant de sa grande soeur, il ne se le fait pas dire deux fois et passes à coté d'Amélie en souriant délicatement, puis rentre dans el salon et bifurque immédiatement à gauche pour pouvoir aller dans la cuisine et faire rapidement de quoi manger. Enfin... rapidement est peut-être vite dit, car le jeune homme qui a tendance à toujours en faire trop pour ses invités a déjà prévu de lui offrir un vrai repas, et regarde dans son frigo si il n'a pas quoi que ce soit de déjà en partie cuisiné, avant de se rappeler que si il était partie faire des courses un peu plus tôt, c'était aussi pour pouvoir compléter les quelques denrées disparates qui se trouvent dans son frigidaire. Finalement il trouve quand même quelques légumes, et décide de faire uen rapide poêlée aux herbes auquel il ajoutera une tranche de jambon de porc, ce sera bien suffisant pour remplir l'estomac de la demoiselle. Il se met donc à la tâche sans tarder, ne voulant pas qu'elle attende de trop.

De son coté, et dés qu'elle se retrouve seule avec Amélie, Dextra laisse sentir tout son mécontentement envers la présence d'une intrue chez elle, mais ne tarde pas à s'avancer d'un air bougon et de lui faire signe de la suivre pour qu'elles s'installent dans le salon, avant de lui montrer le canapé ou des chaises dans le plus grand silence. Amélie pourra remarquer que les deux jeunes gens ont un goût un peu occidental de l'équipement ménager, et qu'en ce sens, le lieu ressemble plus au salon d'une colocation européenne que japonaise, avec le canapé, des meubles pour soutenir télé et console de jeu, une table basse sur laquelle mettre les différents couverts, et une bibliothèque en coin qui contient quelques livres disparates, certains semblant être de grands classiques mondiaux, et d'autres des livres un peu plus propres aux moeurs et aux goûts nippons. Prenant la parole, elle choisit d'emblée l'anglais pour être sure de se faire comprendre.

« Vas-y, installes toi. Je ne sais pas pourquoi Sen t'as amené ici, mais il y a des règles à respecter ! On range ce qui a été défait et chacun s'occupe de ses affaires ... Ah et pas de ... de, elle cherche un instant le mot, puis la regarde avec toute la jalousie et la méfiance du monde. Pas de drague chez moi, voilà ! »

Ceci dit, elle alla s'installer sur son canapé, à sa place fétiche, et laissa la jeune femme se trouver un lieu confortable pour s'assoir, ne faisait même plus attention à l'étrangère maintenant qu'elle l'avait intronisée aux règles de la maison. Pendant ce temps, Senestra avant commencer à faire sauté les légumes et une délicates odeurs commençaient à se faire sentir dans la pièce, prouvant encore une fois que lorsqu'il était à la cuisine, et grâce à ses quelques années d'expériences du à la préparations de repas pour lui et sa soeur, il était plutôt adroit dés qu'il s'agissait de faire à manger. La question maintenant était de savoir si ce qu'il allait faire plairait à la jeune femme, mais il avait bonne espoir d'agréablement la suprendre !

Amélie

Humain(e)

Re : Charité chrétienne [Dextra-Senestra]

Réponse 14 samedi 03 janvier 2015, 02:37:34

Même si elle vivait dans la rue, qu’elle n’avait plus aucune attache, qu’elle était une junkie, Amélie n’était pas idiote pour autant. C’était même plutôt tout le contraire, ce dont elle ne se rendait évidemment pas compte. Cependant, pour avoir réussi à maîtriser aussi rapidement le japonais (elle ne le maîtrisait pas à la perfection, mais suffisamment pour comprendre une conversation, et pour pouvoir, elle aussi, le faire, la grosse difficulté qu’elle avait étant pour les kanjis), c’était bien la preuve qu’elle avait un intellect assez poussé... Elle était juste née dans la mauvaise famille, comme si, en tirant les numéros du Loto, elle était tombée sur une mauvaise combinaison. Elle se doutait donc que l’hostilité de Dextra à son égard n’était pas motivée uniquement que par le fait qu’Amélie venait de la rue, ou qu’elle avait l’air de ressembler à une paumée. Son intuition lui soufflait qu’il y avait autre chose, et que ce devait être lié à son apparence. La Française savait qu’elle était suffisamment belle pour qu’on veuille la violer, et il était fréquent que des Japonais commentent la rondeur de ses fesses, ses seins, sa silhouette fine et élégante... Amélie avait un style négligé et à la fois classieux, et qui lui allait plutôt bien, et les yeux de Dextra semblaient refléter ça... Et la jeune Française n’était plus innocente, plus depuis que son frère l’avait violé sous les yeux de Victor.

Elle se retrouva dans le salon, en compagnie de la jeune femme aux cheveux verts, qui avait l’air d’avoir envie de l’étrangler sur place. Maisn jointes dans le dos, la Française restait debout. Depuis qu’elle avait senti son estomac la trahir, elle avait les joues légèrement rouges, un peu gênée. Elle se mordillait les lèvres en regardant autour d’elle. Qu’est-ce qu’elle fichait ici ? Elle devait retrouver Zetsu, elle n’avait rien à faire là ! Ce monde... Ce monde n’était pas le sien. Elle regardait autour d’elle, comme un animal piégé dans une cage, et Dextra se mit alors à lui parler... Et Amélie la regarda en fronçant les sourcils pendant quelques secondes, une expression hébétée sur le visage.

*Est-ce que j’ai bien compris ?*

Amélie réfléchit pendant quelques secondes supplémentaires... Mais oui, Dextra avait bien parlé de « drague », ou de « séduction »... Elle n’avait même pas mentionné la drogue, le vol, les copains qui s’invitent en douce... Mais la drague ! Pour le coup, Amélie fut tellement surprise qu’une irrésistible envie de rire la saisit. Elle posa sa main devant sa bouche en se tortillant sur place, se mettant à glousser, probablement devant l’incompréhension de Dextra, qui était apparemment aussi sérieuse qu’un moine tibétain.

*Elle a peur que je lui pique son frérot ! Quel pays de tarés !*

Amélie secoua la tête en se mordant les lèvres afin de se retenir de rire, mais se tint une main sur les côtes.

« Oooohh... Ne t’en fais pas pour ça, Dextra, ton frère, je te le laisse ! »

Le sexe n’intéressait pas Amélie... Du moins, c’est ce qu’elle se disait. Son viol l’avait marqué, lui avait déchiré les entrailles, et elle pensait avoir peur des hommes... Mais sa peur en l’avait pas empêché de suivre cet homme, et de débarquer devant cette grande sœur qui peinait à masquer ses sentiments pour son frère. Tout ça sentait bon la bonne vieille histoire d’inceste à la grecque, mais, honnêtement, Amélie n’était guère choquée. En un sens, ceci tendait même à donner à Dextra une certaine humanité, car elle avait alors une raison de ne pas aimer Amélie...

La Française s’assit alors sur le sol, sur le tapis entourant la table basse pour manger. Elle n’arrivait pas à adopter la posture japonaise pour manger, qui consistait à s’asseoir sur ses genoux, et optait donc souvent pour s’asseoir en tailleur, après les crises de rire de Mishi en voyant Amélie se casser la gueule en tentant de s’asseoir à la manière des Japonaises. Elle s’assit donc sur le sol, basculant son corps en arrière, s’appuyant sur ses mains.

« Sincèrement, j’ignore pourquoi il a voulu que je vienne chez vous, mais, rassure-toi, dès que j’aurais cassé la croûte, je vous laisserais en paix. Je ne voudrais pas briser votre union idyllique. »

DC d’Alice Korvander.

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