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Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 15 lundi 13 juillet 2015, 16:47:44

« Alors, dites-moi, demanda Barbara à Annabelle, comment avez-vous trouvé ma conférence ? Je dois vous avouer que je n’ai pas l’habitude de parler face à tant de gens. J’espère que je n’ai pas été trop ridicule... »

Gardant toujours un léger sourire au bout de ses lèvres, Annabelle vint alors à répondre à Barbara. Le ton était calme, posé, un brin amicale, ne laissant rien transparaître, rien d'autre que ce qu'Annabelle voulait que l'on vois d'elle.

« Ridicule ? Rassurez vous,vous ne l'avez pas était... Vos réponses étaient très pertinentes et détaillées. Je vous ais attentivement écoutée durant toute la séance. »

Sur ce point, la tueuse ne mentait pas. Elle avait effectivement écoutée la jeune femme durant toute la conférence, prenant bonne note de ses avis, ressentis et expériences. Annabelle trouvait cette Barbara très intéressante… Oui… Cette barbara cachait quelque chose, Annabelle le présentait et c'était peut être cela qui l'attirait au fond.  Quand la rousse avait parlée de La Duchesse, elle avait eu  au fond des yeux un sentiment de confusion, une infime parcelle de doute et d'amertume, quelque chose de furtif, de discret, mais qu'Annabelle avait sue déceler. Annabelle avait un bon pouvoir d'analyse, quand elle le voulait, la femme était capable de lire au fond de n'importe qui comme dans un livre ouvert. Aucun geste, aucune mimique ne lui échappait et c'est d'ailleurs en cela qu'Annabelle, par moment, pouvait être effrayante.

« J'ai était très touchée par votre récit Mme Gordon… Vraiment… Et puis, vos analyses sur les différent tueurs dont vous avez parlé était toutes très détaillée, comme pour cette Harleen Quinzel par exemple.»

Annabelle voulait voir quelque chose… Elle essaya donc d'amener le sujet sur le table afin d'entrevoir ce sentiment diffus qui c'était incrusté au fond des yeux de la rousse durant la conférence.

« J'ai lut quelque part que la Duchesse avait, comme Harleen quinzel, un certain retard émotionnelle. Je… Me souviens d'ailleurs vaguement d'un phrase qui avait était dite durant une conférence portant sur la Duchesse et qui était, je cite : « Cette femme, au-delà d'être une sinistre tueuse, est avant tout une gamine, une enfant en constante recherche d'affections. » Et en ce sens, elle me fait un peu penser à cet Mme Quinzel… Et aussi à Ed Gein, un tueur qui souffrait lui aussi d'une profonde immaturité émotionnelle. Qu'en pensez vous ?

Annabelle, en ne quittant pas barbara des yeux vint à reprendre une autre gorgée de champagne, attendant avec impatience la réactions de la jeune femme.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 16 mercredi 15 juillet 2015, 02:19:44

Stéphanie ne disait rien pendant l’échange entre Barbara et Annabelle. Elle regardait autour d’elle, ou observait à nouveau Annabelle, avec, en tête, la sécurité de Barbara. La femme rousse le savait ; depuis que la Duchesse l’avait capturée, les autres Bats redoublaient de vigilance à son égard, allant parfois jusqu’à la materner. Barbara s’en amusait plus qu’autre chose. Elles tenaient à elle, l’Oracle, l’esprit et le cerveau de cette équipe. Avec ses jambes qui lui faisaient défaut, Barbara comprenait ça. Elle avait échoué face à la Duchesse, un échec inacceptable qui avait failli la tuer, et, même si on disait la Duchesse morte, Barbara avait toujours des doutes sur cette réalité. Le corps n’avait jamais été retrouvé, et elle avait l’habitude, avec le Joker, des prétendues morts. Tant que le cadavre n’était pas retrouvé et authentifié, elle partait du principe que les individus étaient toujours vivants.

De son côté, Annabelle lui avoua que son discours avait été bon, et l’avait touché :

« J'ai été très touchée par votre récit Mme Gordon… Vraiment… Et puis, vos analyses sur les différents tueurs dont vous avez parlé étaient toutes très détaillées, comme pour cette Harleen Quinzel par exemple. »

Quinn... C’était donc elle qui avait marqué cette femme ? En soi, ce n’était pas surprenant. Harley Quinn marquait beaucoup les esprits, son parcours étant assez original. Une femme a priori ordinaire qui avait succombé au charisme d’un fou psychopathe, et avait renié tout ce quoi elle croyait pour un amour impossible. En réalité, Harleen tenait davantage de la victime que du coupable, mais on pouvait faire cette réflexion pour n’importe quelle tueur en série. Ils avaient tous eu une enfance difficile, tous eu des influences sombres, à un jour ou à un autre de leur existence. Annabelle resta sur Harley Quinn, développant le sujet, et Barbara fronça les sourcils légèrement, intriguée.

Les femmes étaient à un opéra, et, pourtant, Annabelle revenait lui parler sur une conférence qu’elle avait faite il y a quelques semaines à Tokyo... Une femme qu’elle ne connaissait ni d’Adam ni d’Ève avant ce moment. Est-ce qu’elle était passionnée par les tueurs en série ? Barbara ne comptait plus le nombre de lettres d’admiratrices que des serial killers recevaient en prison, des groupies ou des adolescentes voulant se faire un défi, ou tout simplement des folles à lier. Les psychopathes et les fous meurtriers exerçaient une sorte de fascination magnétique sur le reste de la société. Ils n’obéissaient à aucune règle, à aucune norme, ce qui faisait que les criminels étaient parfois représentés comme des atomes de liberté, là où Barbara les voyait tout simplement comme des phénomènes d’anarchie, apportant le chaos et la destruction, et dont le comportement meurtrier amenait justement la société à réduire ses libertés pour pouvoir mieux empêcher ces phénomènes de se reproduire.

Annabelle parla aussi de la Duchesse, en la comparant à Quinn, puis en parlant d’Ed Gein, cet homme qui adorait déterrer des cadavres pour découper leur peau, et reconstituer le corps morbide de sa mère, une fanatique religieuse qui lui avait broyé l’esprit. Le boucher de Plainfield avait marqué les esprits, et avait inspiré des films d’horreur célèbres, comme le fameux Leatherface, car la spécialité d’Ed Gein était qu’il utilisait la peau humaine pour faire des objets. Sa ferme avait ainsi été remplie d’objets faits à partir de peau humaine.

Barbara tourna sa tête vers Stéphanie, et lui demanda de s’écarter.

« Hein ?
 -  Je vais converser avec Annabelle, et... Je pense qu’une jeune femme comme toi doit préférer d’autres types de conversations que les tueurs en série...
 -  Hurrmpff... Ouais, okay... »

Stéphanie connaissait suffisamment Barbara pour savoir qu’elle avait quelque chose en tête, et elle hocha la tête, puis s’écarta. Barbara se retourna ensuite vers Annabelle, et lui répondit :

« Pour vous répondre, ces trois personnes présentent globalement les mêmes symptômes, même s’ils s’expriment différemment : une carence affective liée à l’éducation des parents. Pour Ed Gein, cette carence s’exprimait par une mère étouffante. Pour Harleen, c’était l’inverse : un père absent, toujours à voyager entre les bars et les prisons, et une mère dépressive. Quant à la Duchesse... C’est un cas assez particulier. Elle n’a jamais cessé d’affirmer qu’elle aimait profondément sa mère, et que son père était une brute, mais c’est aux femmes qu’elle s’en prend. Pour ce que j’en sais, il est possible que ce soit elle qui l’ait tuée, et que ça explique pourquoi elle s’en prend à d’autres femmes. Le simple fait d’évoquer sa mère la fait entrer dans une rage noire et profonde, comme si elle se sentait coupable de quelque chose. »

C’était la théorie de Barbara, mais elle manquait d’informations sur le passé de Lucrezia pour pouvoir l’assurer. Elle reprit alors, après cet exposé :

« Mais... Et vous ? »

Elle marqua une petite pause, avant de reprendre :

« Pourquoi une telle fascination pour les tueurs en série ? »
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 17 jeudi 23 juillet 2015, 22:52:00

Après avoir gentiment éconduit la jeune blondes, Barbara vint une nouvelle fois apporter une réponse assez détaillée sur la question d'Annabelle… Sans toutefois montrer un quelconque signe de gène ou quoi que ce soit lors de la mention sur la Duchesse. Toutefois pour un obscure raison, Annabelle présentait que cette femme cachait quelque chose mais  elle décida d'en rester là… Enfin, jusqu'à ce que ce soit Barbara qui vienne à lui poser une question.

« Mais... Et vous ? »
« Hm ? »
« Pourquoi une telle fascination pour les tueurs en série ? »

Annabelle, en réponse à cela, émit un léger rire avant de légèrement baisser la tête en direction de son verre et ce, tout en passant son index sur le rebord dudit contenant.
Une Fascination… était ce ça que Barbara voyait au fond d'Annabelle ? En voilà une hypothèse qu'elle était intéressante… Une fascination… En y repensant bien, il était vrai qu'Annabelle ressentait une certaine passion envers ses comparses mais son instinct de prédation était plus fort, si elle venait un jour à voir la Duchesse, la femme en se verrait sûrement la tuer, comme la Duchesse chercherait à la tuer elle aussi d'ailleurs car, c'est bien connue, les araignées, quelque soit leur espèce, s’entre-tue.
Oui… Annabelle ne voyait pas les autres tueurs comme des « mouche » mais comme d'autre prédateurs, mais Annabelle, elle, ce voyait comme le sommet de cette prédation, rien ni personne ne pouvait l'égaler, dans on esprit, rien en ce monde ne pouvait la battre, elle ce voyais intouchable, comme dieu lui même.

La femme répondit donc assez rapidement à Barbara, en gardant toujours le même délicat sourire au bout des lèvres.

"Hmmm… Je ne… Je ne dirais pas que je suis fascinée par les tueurs. J'ai disont… Toujours était une femme très curieuse, sur plein de sujet et plus particulièrement la psychanalyse et l'étude de l'esprit humain, ce sont eux toujours qui m'ont toujours fascinés, oui... mais pas les tueurs en séries."

La femme marquât alors un léger temps d'arrêt, puis, calmement elle reprit.

« Savoir ce que nous somme, ce pourquoi nous faisons ce nous faisons, ce que l'on pense, ce que l'on ressent… L'esprit humain est si vaste, c'est vraiment un sujet passionnant. Jai… J'ai voulut être psychiatre, malheureusement, mon amour des arts et de la musique m'ont bien vite rappelés à eux, je n'ais donc pas pus compléter ma formation… J'en garde toutefois d'excellent souvenirs. »
« Et pour en revenir brièvement aux tueurs, je ne vais pas nier… Je m'interresse à eux. Mais c'est plus par curiosité que par fascination et disons que… Mon passé ma confronté à la démence… Et que cette dernière ma prit un être… Assez proche. »

Quelque secondes de battement filèrent, avant qu'Annabelle ne ce mette a regarder l'une des horloges qui trônait dans le salon. Puis, avec toujours un aimable sourire, la femme vint à faire un autre proposition à Barbara.

« Hum ! Mademoiselle Gordon ? J'aimerais beaucoup voir cette Pièce en votre compagnie, il s'avèrent que ce soir ma loge est vide, qu'en dite vous ? »

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 18 jeudi 30 juillet 2015, 12:04:14

La femme ne répondit pas vraiment à la question de Barbara. Elle expliqua que cette « fascination » était en réalité une simple « curiosité », qu’elle justifia en parlant de son attrait pour la psychanalyse, ce qui, selon Barbara, constituait deux thèmes différents. La psychopathie était un sous-genre de la psychanalyse, mais la psychanalyse ne se résumait pas qu’à l’étude des tueurs en série. De fait, si on en revenait aux origines de cette discipline, la psychopathie était juste une manière de justifier l’existence d’un inconscient. Pour le reste... Barbara voyait ce genre comme un genre à part, touchant à différents domaines : le domaine de la psychiatrie criminelle, du droit pénal... Des individus qui fascinaient la population par les exactions impensables qu’ils faisaient, une sorte de fascination morbide. Barbara ne dit rien pendant qu’Annabelle se mit à parler, en expliquant que son attrait pour la psychanalyse s’exprimait par l’envie de savoir si l’être humain était prédestiné à quelque chose ou pas. Tout ça rappelait à Barbara ces théories philosophiques sur le déterminisme, des théories très chères aux Lumières, et qui n’avaient jamais su convaincre Barbara. Elle était partisane du libre-arbitre, même si elle savait que le déterminisme ne se limitait pas qu’à croire en l’existence d’un « grand horloger », pour reprendre les propos de Voltaire. Il existait maintenant un déterminisme laïc, issu notamment des théories sur l’inconscient, et qu’on retrouvait dans le cadre de la psychopathie. La question de la responsabilité pénale n’était rien de plus qu’une forme de déterminisme. Est-ce que le psychopathe qui avait massacré toute sa famille était responsable de ses actes ou pas ? Autrement dit, avait-il le libre arbitre, ou est-ce que ses actions n’étaient que la conséquence de toute une série de facteurs l’ayant privé de son raisonnement, et qui ont fait que, quoi qu’il arrive, il aurait fait ces crimes ?

En réalité, il y avait encore quantité de moyens d’appréhender la théorie du déterminisme. Steven Spielberg l’avait montré avec « Minority Report », et Barbara savait que la police travaillait sur une manière de prévenir les infractions. Les États-Unis étaient des pionniers en la matière, et le GCPD s’était aussi équipé de ce logiciel redoutable, qui n’était pas sans rappeler le film de Spielberg : PredPol. Le programme avait été conçu par un professeur d’université, Jeff Bratingham, et avait fait grand bruit dans les milieux de la criminologie. Bratingham avait conçu un algorithme très complexe, dont la formule, restée secrète, incluait tout un tas de paramètres : infractions passées, taux de criminalité, structure des réseaux routiers principaux et secondaires, etc... Cet ensemble de critères servait à l’algorithme, et les résultats étaient significatifs. L’utilisation de PredPol, à Los Angeles, avait permis, entre 2011 et 2012, de diminuer du tiers les agressions enregistrées. C’est ainsi que, en août 2012, à Santa Cruz, un policier avait pu arrêter en flagrant délit deux individus sur le point de commettre un vol de voiture, car PredPol avait prédit qu’une agression aurait lieu là. Le système de PredPol était inspiré de logiciels similaires dans le domaine sismique, et, pour Barbara, il relançait, sous une approche nouvelle et technologique, l’éternelle opposition entre le déterminisme et le libre-arbitre.

Barbara sortit soudain de ses pensées quand Annabelle l’invita à regarder la pièce d’opéra avec elle :

« Hum ! Mademoiselle Gordon ? J'aimerais beaucoup voir cette Pièce en votre compagnie, il s'avèrent que ce soir ma loge est vide, qu'en dites-vous ? »

Elle la regarda alors.

« J’en serais ravie... Mais je préfère que Stéphanie m’accompagne. »

Cette dernière était un peu en retrait, occupée à manger des petits fours. On ne s’en rendait pas compte comme ça, mais Stéphanie Brown était une femme redoutable. Avant d’être recrutée au sein de la Bat-famille, elle se faisait appeler Spoiler, et sa spécialité était de balancer sur le Net des informations compromettantes sur des dirigeants de Gotham City, allant aussi bien du simple policier corrompu, du simple vigile d’Arkham facilitant l’évasion des détenus, au conseiller municipal amenant dans sa résidence privée des prostituées mineures. Spoiler s’était logiquement attirée un grand nombre d’ennemis, mais avait aussi été très utile.

Barbara attendit un peu, puis, en se disant que cette information était disponible sur le Net, fit quelques précisions :

« Je suis sa seule famille. Son père était connu pour être un criminel notoire de Gotham, Cluemaster. Quand sa fille s’en est rendue compte, il a tenté de la tuer, et elle s’est retrouvée abandonnée en pleine rue. Je l’ai pris sous mon aile. »

Annabelle lui avait dit qu’elle avait perdu un être cher à cause d’un psychopathe. La jeune femme n’avait pas cherché à en savoir plus, car elle comprenait ce qu’Annabelle pouvait ressentir. Son propre petit-frère, James Gordon Jr., était l’un de ses pires ennemis. Il avait tenté de tuer Barbara à plusieurs reprises, et était responsable du départ de leur mère, qui s’appelait également Barbara (ses parents avaient toujours été très inspirés pour les noms). James Jr. avait terrorisé leur mère par sa folie, et elle avait quitté la famille.

Barbara pouvait donc tout à fait comprendre ce qu’on pouvait ressentir. Gotham était pleine à craquer d’histoires d’anges déchus.
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 19 jeudi 13 août 2015, 19:47:49

« J’en serais ravie... Mais je préfère que Stéphanie m’accompagne. »
« Je n'y vois aucune objection. »

La femme garda son sourire, malgré le fait que cette irritante demoiselle blonde aller devoir l'accompagner elle et barbara dans la loge. Dieu que cette Stéphanie pouvait « repousser » notre aimable Annabelle… Regardait là… Tellement idiote qu'elle en était rendue à se goinfrer de petit four comme une misérable, une véritable mouche, un cafard… Un parasite… Oui, voilà le terme exacte qu'Annabelle vint à trouver pour désigner cette gamine… Un parasite. Et ce ne son pas les explications de Barbara qui aller faire changer la donne, Stéphanie avait beau avoir eu un passif difficile, elle n'en était pas moins qu'un insipide petite sotte bonne à manger.

« Bien… hâtons nous alors, la séance ne vas pas tarder. »

Petit à petit, le grand hall vint à ce vider, les gens ce dirigeant alors vers l’amphithéâtre. Annabelle, suivit d'autres personnes privilégiés prit en compagnie de Barbara et de Stéphanie un passage menant à des escaliers, escaliers à coté duquel il y avait bien évidement un ascenseur Qu'Annabelle vint à ouvrir, laissant rentrer les deux jeunes femme avant de refermer la marche et les portes derrière elles. L’habitacle était là encore riche et luxueux, les mur de la cage étant recouvert par du velours rouge tendis que les armatures de ladite cage était quant à elles recouvertes de dorures.
Mais nos trois femmes ne purent pas vraiment prendre le temps d'admirer le décors car, bien vite, l'ascenseur vint à les emmener à l'étage menant au loges.

Le petit cortèges, menée par Annabelle vint ensuite à arriver devant une porte simple mais là encore richement ornée, porte qu'Annabelle ouvrit grace à une clés qu'elle sortit de son sac , cette loge étant un cadeau  que le propriétaire de l'Opéra avait fait à Annabelle. Une fois la porte ouverte, Annabelle laissa respectueusement passer Barbara et Stéphanie, avant de refermer derrière.
Respectueusement, Annabelle vint ensuite à poser sa main amicale sur l'épaule de Barbara, avant de lui dire.

« Désirez vous prendre place dans l'un des sièges ? Ce sont d'antique Voltaires d'origine, datant de la fin la fin du XIXe  siècle. »

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 20 lundi 17 août 2015, 02:30:00

Stéphanie était la protégée de Barbara. Spoiler était avant tout une victime, et c’était pour ça que Barbara avait choisi de la prendre sous son aile, après les évènements qui avaient abouti au Grand Incendie de Gotham. Stéphanie avait été désolée, en quête d’une raison de vivre, et Barbara avait décelé en elle un potentiel dont elle avait cru bon de tenir compte, afin de l’utiliser dans sa mission sur Seikusu. Comme il s’agissait d’une mission difficile, et que les talents informatiques de Spoiler concurrençaient les siens (un mince exploit, quand on savait que Stéphanie n’avait pas la même expérience que Barbara), son aide était indispensable. Et, même si ça ne transparaissait pas immédiatement, Stéphanie avait besoin d’avoir un modèle à idéaliser. Barbara n’était pas une psy’, loin s’en faut, mais Stéphanie n’avait jamais vraiment eu de parents. Son père et sa mère avaient divorcé, mais les deux étaient des criminels, qui avaient tous les deux tenté de la tuer. Stéphanie avait inconsciemment besoin d’un modèle à copier, à idéaliser, et c’était pour ça, enfin, que Barbara l’avait prise sous son aile. Mine de rien, elle se sentait plus proche de Stéphanie que de Cassandra ou de Kate. Au sein de leur quatuor (si on excluait Laura, cette dernière se trouvant dans une autre dimension), il y avait bien deux pôles : celui formé par Barbara et Stéphanie, et celui, plus mâture, formé par Cassandra et Kate.

Pour l’heure, Barbara ne savait pas trop quoi penser d’Annabelle. Cette femme dégageait un charme mystérieux, dans le style old school. Barbara, en fait, lui trouvait un style victorien assez proche de la noblesse de Gotham, avec sa longue chevelure noire et sa taille solide. Les trois femmes rejoignirent un ascenseur, Stéphanie poussant le fauteuil de Barbara. Mieux valait, en permanence, dissimuler qui elles étaient vraiment. Personne ne pourrait imaginer que Barbara Gordon, femme paraplégique, puisse être une Batgirl. Quant à Stéphanie, mis à part ressembler à une sorte d’aide-soignante un peu jeune, on voyait mal en elle l’ancienne Spoiler, et une nouvelle Batgirl.

L’ascenseur les conduisit dans les loges de luxe, confirmant que cette Annabelle devait avoir pas mal d’argent.

« Les cours de musique privée offrent pas mal de compensations financières » nota Barbara, sans vraiment attendre de réponse.

Le trio rejoignit la loge de la femme, surplombant la pièce d’opéra. Annabelle proposa à Barbara de s’asseoir sur l’un des luxueux fauteuils, et cette dernière hocha la tête.

« C’est très aimable à vous... »

Barbara alla s’asseoir en prenant appui sur l’un des accoudoirs, et fut aidée par Stéphanie. Là encore, elle aurait pu le faire seule, mais elle tenait à passer pour une handicapée. C’était un réflexe naturel, qui n’avait rien à voir avec Annabelle. Barbara n’avait aucune raison de se méfier d’elle pour le moment, et elle faisait ça tout simplement à n’importe quelle occasion.

« Stéphanie ? Est-ce que tu peux aller annoncer que nos deux places réservées ne le sont plus ? »

Il s’écoula une ou deux secondes, un battement de cils, et Stéphanie hocha la tête.

« Bien sûr, pas de problème ! Je reviens ensuite ! »

Barbara n’aurait pas su dire en quoi (et elle pouvait tout à fait se tromper), mais elle avait l’impression qu’Annabelle n’aimait pas Stéphanie... Sans doute parce que la femme avait invité Barbara à s’asseoir, et pas Stéphanie. Or, vu que cette femme avait l’air très à cheval sur les conventions sociales et sur la politesse, en toute logique, elle aurait aussi dû inviter Stéphanie à s’asseoir, les deux étant ses invitées. Mais, bien sûr, il était aussi possible que Barbara fasse une mauvaise interprétation, et qu’Annabelle lui ait proposé ça en vertu de son statut de femme handicapée.

La scène n’avait pas encore commencé, et Barbara se retourna vers Annabelle.

« Alors, dites-moi... À part enseigner la musique à de jeunes personnes fortunées et vous renseigner sur les tueurs en série, y-a-t-il d’autres centres d’intérêts dans votre vie ? »
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 21 lundi 17 août 2015, 19:51:42

Annabelle laissât donc Barbara s'asseoir en hochant poliment la tête quand cette dernière vint à la remercier. Visiblement, cette tendre rousse, bien qu'étant une « habituée » des tueurs en série ne semblait pas douter une seconde de ce qu'était réellement Annabelle et, au fond, c'était plus que compréhensible, la femme faisait tout pour cacher au mieux ses plus sombres facettes et, d'ailleurs, même ci la jeune Stéphanie l'horripilait profondément, Annabelle ce devais de ne pas être trop distante avec elle et rester courtoise… Une toile, pour être solide et efficace ce devait d'être tissée avec soin, chaque élément, chaque petite brindille, aussi futile soit elle ce devait d'être soigneusement choisie.

Barbara demanda ensuite un service à Stéphanie, restant alors seule avec Annabelle, cette dernière s'étant entre temps assise à  gauche de Barbara, celle-ci venant alors à ce retourner vers notre charmante musicienne afin de lui poser une question.

« Alors, dites-moi... À part enseigner la musique à de jeunes personnes fortunées et vous renseigner sur les tueurs en série, y-a-t-il d’autres centres d’intérêts dans votre vie ? »L'interresée souria légèrement en fermant les yeux puis, calmement, elle lui répondit en ce retournant à son tour.
« Oui, outre la musique j'aime aussi la peinture, la littérature, L'histoire et la théologie... Peu. »
la femme marquat une légère pose dans ses propos puis, enchaina.
« Mais… L'une de mes plus grande passions reste la cuisine… Je met un point d'honneur à préparer moi même tout mes repas. De plus, que ce soit les viandes, les légumes ou les poissons, je veille à choisir avec soins chaque pièce, chaque note qui compose l'archestration de ma cuisine car, après tout, nous sommes ce que nous mangeons. »

C'était là un précepte qu'Annabelle suivait à la lettre, au sens propre, comme en sens figuré. Annabelle vint alors à ce tourner vers Barbara, un léger sourire au lèvre et clotura ses propos par cette phrase :
« Je serais d'ailleurs ravie de vous inviter à diner vous et Stéphanie… Vraiment. »
Peut après, Stéphanie revint à s'asseoir auprès de Barbara et, dans la foulé, l'Opéra vint à être plongé dans le noir, ne laissant seulement quelque fine lumière diffuse ici et là.

Cet alors que sur la scène, un homme apparut, seulement éclairée par un rait de lumière, là encore pas trop forte. Cet homme, c'était Dante et, alors qu'il était sur une coline, il vint à chanter ces mots en Latin :

« Au milieu de la course de notre vie, je perdis le véritable chemin, et je m’égarai dans une forêt obscure : ah ! il serait trop pénible de dire combien cette forêt, dont le souvenir renouvelle ma crainte, était âpre, touffue et sauvage. Ses horreurs ne sont pas moins amères que les atteintes de la mort. Pour expliquer l’appui secourable que j’y rencontrai, se dit ai que l’autre spectacle s’offrit à mes yeux. Je ne puis pas bien retracer comment j’entrai dans cette forêt, tant j’étais accablé de terreur, quand abandonnai la bonne voie. Mais à peine fus-je arrivé au pied d’une colline »

et voilà…Une fois toute cette tirade chantée à haute voix, une musique vint à retentir, signant enfin, le début du spectacle.

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 22 dimanche 23 août 2015, 08:47:35

Une cuisinière, donc... Barbara hocha lentement la tête. Il était difficile de voir les rapprochements possibles entre la cuisine, la musique... Et la psychopathie. Néanmoins, la manière dont Annabelle parlait de la cuisine, du soin qu’elle mettait à préparer chaque repas, laissait entendre une femme méticuleuse, une femme qui ne laissait rien au hasard, et qui planifiait absolument tout autour d’elle. Peut-être est-ce ça qui suscitait son intérêt chez les psychopathes ? Eux aussi, dans un autre genre, étaient méticuleux. On avait beau les dire cinglés, la manière avec laquelle ils traquaient des proies et dissimulait leurs traces frôlait, elle, le génie. C’était essentiellement pour ça que la police avait bien du mal à les arrêter. Et c’était encore plus vrai maintenant, où, avec le développement de la police scientifique et de méthodes capables de repérer une personne grâce à un simple fibre de cheveu, les serial killers étaient encore plus prudents.

*Une perfectionniste... Elle doit être terrible avec ses élèves. Je suppose qu’elle ne doit pas leur pardonner la moindre petite fausse note.*

Barbara pouvait comprendre ça, elle-même étant parfois un peu obsessionnelle sur certains points. Entendant du bruit dans son dos, elle tourna légèrement la tête, et vit Stéphanie revenir, cette dernière s’asseyant derrière eux, comme pour ne pas déranger... Mais aussi pour avoir un œil sur Annabelle. Annabelle, qui venait d’inviter les deux femmes à manger, ce qui ne manquait pas de surprendre Barbara. Pourquoi une telle invitation ? Mais, après tout, cette femme les avait invitées à venir ici, et n’avait visiblement aucun ami, ou aucun amant... Une solitaire venant seule à l’opéra ? Aucune alliance visible sur ses doigts... Trop parfaite pour les autres ? Elle était pourtant belle, et bien des hommes auraient apprécié d’être avec elle. Cependant, vivre au quotidien avec une perfectionniste n’était pas simple. La jeune rouquine conservait pour elle ses réflexions, et la pièce commença.

La Divine Comédie. L’histoire d’un voyage vers les profondeurs de l’Enfer, puis de sa remontée vers les Cieux. Un long poème écrit par Dante Alighieri, dans lequel lui-même, guidé par Virgil, visité les Enfers grecs. Un homme à l’Antiquité grecque, qui avait durablement inspiré l’époque du 15ème siècle, marquée en Italie par la Renaissance culturelle et artistique, une renaissance héritée, justement, des artistes grecs. Barbara connaissait bien entendu ce poème célèbre, qui avait eu droit à quantité d’adaptations.

Le silence s’instaura dans la grande salle, et un homme apparut donc, tandis qu’il était accompagné par une musique.

Le récit d’un homme voyageant dans les tréfonds de l’Enfer, avant d’en revenir, et de découvrir les Champs-Élysées.

Une œuvre éminemment poétique...
DC d’Alice Korvander.

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Annabelle Dunkel

Humain(e)

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 23 mercredi 27 juillet 2016, 16:09:10

Annabelle observa silencieusement la représentation en compagnie de Barbara, suivant du regard le récit poétique de Dante, son regard glissant lentement sur chaque protagoniste avec supériorité, un regard froid et fier, accusateur et juge. Cet alors qu'une phrase vint à retentir dans l'esprit tordu d'Annabelle, une phrase qui l'a fit légèrement sourire d'ailleurs.

« O chrétiens orgueilleux, tristes infortunés qui, dans l’aveuglement de votre esprit, avez confiance en votre progression illusoire. Ne comprenez-vous pas que l’homme est né larve pour former l’angélique papillon qui vole libre et nu vers la justice ? »


L'Orgueil… Le plus infamant et grave de tout les péchés. Le seul, l'unique… Annabelle était l'Orgueil personnifiée, accusatrices, supérieur, froide et accablante d'arrogance. Mais tous ça, Annabelle le dissimulait, comme un tas d'autre choses dans sa vie, au file du temps, la femme c'était tissée une confortable toile, un monde qui était un faux-reflet, un masque de gentillesse et de normalité avec lequel elle chassait et attrapait ses victimes, avant de les enserrer dans sa soie tranchante et meurtrière. Cette Barbara… Annabelle sentait quelque chose de très « intéressante » au fond d'elle, une chose que la sinistre veuve noire comptait bien faire sortir… Mais elle devait être prudente car derrière ses petite lunette et son fauteuil, cette femme semblait au moins aussi bien « armée » qu'Annabelle. Peut être avait elle aussi des connaissance dans la police ou ailleurs, peut être était elle en lien avec des profiler… Tout ceci, Annabelle en prenait compte car, c'est bien connue, le tissage d'une toile est loin d'être aisé.
Finalement, après deux bonnes heures, la représentation prit fin, les lumière ce rallumèrent doucement et Annabelle ce racla brièvement la gorge avant de ce tourner vers Barbara.

« Cela vous a t-il plut ? »

Annabelle afficha un énième sourire, sourire qui, comme toujours se voulait sobre et sympathique à la fois. Ce sourire, Annabelle l'avait travaillé au fil des années, comme tout chez elle, comme cette vie, son costume de professeur de musique intègre et courtoise mais… Au fond, elle le savait, Annabelle savait qu'elle n'était pas comme les autres… Elle était différente, mieux même ! Enfaîte, pour Annabelle, les autres êtres humains était bien trop différent d'elle pour pouvoir espérer ce hisser à son niveau… Elle les méprisait… Tous.

Puis, suite à sa question, Annabelle vint à glisser un autre furtif regard à Stéphanie. Pour on ne sais qu'elle sinistre raison, Annabelle vint à voir pousser en elle étrange sensation d'attraction... Morbide. Cette jeune fille, aussi insignifiante pouvait elle être avait froissée Annabelle... Pourquoi ? Et bien... L'histoire nous à démontrée à bien des reprise que l'esprit des psychopathes était tellement tordue qu'il ne valait mieux pas toujours chercher à savoir "pourquoi". C'est... Ainsi.


« Modifié: vendredi 29 juillet 2016, 22:05:29 par Annabelle Dunkel »

Batgirl

Légion

Re : Japan Psycho [Annabelle Dunkel]

Réponse 24 vendredi 05 août 2016, 13:45:56

Le spectacle était un curieux mélange d’opéra baroque et de kabuki, se voulant visiblement un mélange entre le style oriental et occidental. Ce fut ce que Barbara nota rapidement, et le thème de Dante, ce pèlerinage en Enfer puis au Paradis, s’y prêtait plutôt bien. Les démons que Dante et Virgil croisaient présentaient des visages grimaçants, ressemblant à d’horribles yōkaiqui représentaient chacun des sept Cercles. Barbara, comme toujours très cultivée, analysait tout cela, se laissant aller dans ce spectacle, même si on pouvait parfois noter que certains visages rappelaient en elle de douloureux souvenirs. Ces visages grimaçants... Le kabukicomprenait beaucoup de maquillage, souvent du blanc, avec des sourires difformes et grotesques, aux lèvres rouges... Ces maquillages lui rappelaient parfois un autre sourire, un autre visage, plus hideux, avec une chemise hawaïenne et un chapeau de paille sur la tête.

Le spectacle s’accompagnait de musiques d’ambiance, annonçant l’arrivée des démons, et le spectacle proposait sa propre interprétation du poème. Chacun des Chants du poème comprenait une scène avec un thème musical et chorégraphique précis. Approchant ainsi de Dité, ville de la Malice, Dante se retrouva embarqué dans une danse loufoque, au milieu de démons grimaçants et riants, le spectacle virant alors au baroque, provoquant les rires du public quand, sous les coups de percussions, et d’une musique plus endiablée, Dante se retrouva aux prises avec les démons, cherchant à le tenter, tandis que lui recherchait Virgile.

Stéphanie sourit à son tour, en comprenant que le spectacle se voulait beaucoup plus désopilant que la vision classique, et très sombre, qu’on se faisait de « La Divine Comédie[/u] ». Mais, après tout, l’œuvre de Dante Alighieri ne portait-elle pas, en titre, le mot « comédie » ? Stéphanie reconnaissait volontiers qu’elle avait davantage eu en tête la vision sombre et gore du jeu vidéo « Dante’s Inferno » en pensant à l’Enfer, et voir Dante se dépatouiller contre des démons farceurs et moqueurs avait de quoi faire sourire.

Dante arriva finalement dans les profondeurs de l’Enfer, au cercle des Traîtres. Les tonalités devenaient plus sombres, glaçantes, le registre changeant pour aller dans un ton nettement plus sombre. L’affrontement entre Dante et Lucifer se fit dans une ambiance très sombre, teintée de rouge sang, sur une musique dramatique exprimant le Mal absolu des lieux. Des marionnettes  dansaient dans l’air, évoquant comme des fantômes, tandis que le combat se poursuivait, jusqu’à ce que Lucifer ne triomphe de Dante, l’écrasant sous tous ses péchés.

Atterré, vaincu, et affaibli, Dante, tel Dimas, le voleur pénitent, en vint à faire une prière. Alors, la lumière se fit dans un flash éclatant, et Dante et Virgil purent enfin, comme dans le poème, « voir les étoiles ». Le spectacle se termina ainsi, dans une salve d’applaudissements, et Annabelle demanda ensuite aux deux femmes si elles avaient apprécié. Barbara se fendit d’un léger sourire.

« Oui... Même si je n’aime pas trop le kabuki pour des raisons personnelles. »

Le regard d’Annabelle croisa ensuite celui de Stéphanie, qui fronça légèrement les sourcils. L’instinct de la jeune blonde lui soufflait de se méfier de cette nana, sans qu’elle ne puisse trop se l’expliquer. Elle avait juste... Un mauvais feeling la concernant.

« J’ai trouvé ça... Cool. Moins flippant et moins sombre que ce à quoi je m’attendais.
 -  Il y a de nombreuses façons d’interpréter la Comédie, tant les thèmes abordés sont vastes », acquiesça Barbara.

La jeune femme, néanmoins, avait grimacé un peu en imaginant revoir le visage sournois et atroce du Joker, son vieux cauchemar.

« En tout cas, je vous remercie de nous avoir proposés de vous suivre, Madame Dunkel. Nous avions une vue imprenable sur toute la scène, et il faut bien admettre que c’était sympathique.
 -  Oui, en effet... »

Barbara laissa passer quelques secondes, et, tandis que le théâtre commençait à se vider, elle se retourna vers la femme, et s’empressa de tenter de satisfaire sa curiosité :

« Alors, dites-moi... Pourquoi avoir tenu à ce que nous vous accompagnions ? Y avait-il une raison particulière à cela ? »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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